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Le développement de 6 à 12 ans
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Extraits vidéo sur le dessin :
Croissance physique Démarrage de la puberté chez la fille - poussée mammaire. 10,5 ans (entre 8 et 13
ans)
Garçon Fille
Démarrage de la puberté chez le garçon - augmentation de volume des testicules.
12,5 ans (entre 9 et 14 ans)
95% population Croissance rapide
taille Période scolaire plutôt « calme » sur le plan des pulsions sexuelles et pas de
différences importantes sur le plan physique ou de la motricité
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Schéma corporel Travail sur la silhouette en
maternelle : elles se ressemblent
Connaissance que le sujet a de son propre corps. toutes ! Quels que soient les
Motricité couleurs de peau, de cheveux,
Construction par prise de conscience des limites d’yeux…
corporelles et des possibilités motrices et mise en
Période d’affinement des capacités motrices (marcher, courir, rattraper, lancer, correspondance des perceptions et représentations
coup de pied…) : amélioration de la coordination et augmentation de la vitesse mentales.
pour l’exécution des mouvements.
Le schéma corporel se construit au cours de la période
0-12 ans.
Aptitudes analogues pour G et F (avec F plus souples, avantage en gym et G
Le corps est :
plus de force, jeux d’opposition, lutte).
Mais grande importance de la pratique et de l’exercice (plus influence taille,
- d’abord vécu et ressenti (0 à 3 ans). Période sensori-
maturation et/ou aptitude). Donc interdépendance entre maturation et
motrice. Apprendre à différencier l’autre de soi-même ;
environnement (occasion de pratiquer un sport, encouragement scolaire ou
familial, pratique régulière…)
- perçu et situé dans l’espace (3 à 7 ans). Période
représentative ;
Presque toutes les habiletés motrices sont acquises, mais des progrès encore à
venir concernant l’augmentation de la force, et l’évaluation fine de la distance ou
- représenté mentalement (intégration en un tout unifié,
de la vitesse.
7 à 12 ans). Anticipation et intériorisation des actions
liées aux mouvements coordonnés.
Au-delà de 12 ans, équilibre et maîtrise gestuelle (adresse) acquis.
Développement cognitif
Les progrès de la pensée au stade opératoire concret
(6-7 ans à 11-12 ans)
le développement cognitif
__________________________________________________________________ Décentration cognitive et mobilité croissante de la pensée
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Avènement de la réversibilité opératoire Rappel : Méthode clinique piagétienne, mode d’interrogation
des sujets
Vers 7-8 ans
L’enfant devient capable d’opérations mentales et peut envisager que la Lors des épreuves de conservation, le psychologue procède de la façon
réversibilité des actions, réelles ou imaginaires, est possible. suivante :
Comprendre que toutes les propriétés d’un objet ne sont pas altérées lors - faire constater l’équivalence initiale et s’assurer que l’enfant accepte cette
d’une opération de transformation. équivalence ;
Au moins une des propriétés reste invariante, permettant le retour à un état
initial (par exemple la quantité de liquide). - transformation de l’aspect initial tout en verbalisant ce qui est fait ;
Avant ce stade, par exemple, focalisation sur le niveau de liquide observé - poser la question de l’équivalence à l’enfant (Il y en a plus ici, là ou est-ce
et oubli de la quantité qui ne change pas… que c’est pareil ?) ;
L’apparence de l’objet peut être modifiée mais cet objet reste toujours le même
3- Conservation acquise : quelles que soient les contre suggestions ou les Physiques : Spatiales :
transformations subies par l’objet, l’E. affirme l’égalité avec 3 types d’arguments : - Substance et liquides (vers 7-8 ans) - Longueurs (vers 7 ans)
- c’est pareil, on a rien ajouté, rien enlevé (identité) ; - Poids (vers 9-10 ans) - Surfaces (vers 7 ans)
- Volume (vers 10-12 ans)
- on peut refaire la boule et ce sera pareil (inversion) ; - Volumes spatiaux (vers
11-12 ans)
- c’est plus long, mais c’est plus mince (compensation).
Ce n’est pas parce qu’il connaît la comptine des nombres, que l’enfant sait, connaît
les nombres…
La mise en évidence des conservations numériques se fait grâce aux épreuves de Indispensable à la notion de nombre
mise en correspondance un nombre demeure identique quelle que soit la disposition des unités qui le
composent (en tas, dispersés, alignés, en cercle..).
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Les conservations numériques
Les correspondances terme à terme
Trois niveaux :
Classer, c’est grouper des objets selon des critères communs. Par exemple, l’enfant
doit apprendre que les chats font partie d’un ensemble plus large, les animaux eux-
mêmes partie d’un ensemble encore plus large, les êtres vivants (emboîtement).
Pour que l’enfant comprenne le rapport entre compréhension et extension, il doit - échec pour regrouper tous les objets en classes distinctes (utiliser
correctement manier les quantificateurs « tous » et « quelques ». correctement des critères de classification);
« C’est en reconnaissant que “ tous ” les chats sont des animaux mais que tous - les critères utilisés ne sont pas objectifs mais s’appuient sur des relations de
les animaux ne sont pas des chats – seuls quelques animaux le sont – que le sujet convenance ou d’usage (cercle avec le carré) ;
peut, en s’appuyant sur le langage, construire l’inclusion de la sous-classe des
chats dans celle des animaux et peut en s’appuyant sur cette seule quantification - les critères sont utilisés de façon successive et non simultanée, de proche en
intensive – c’est-à-dire sans comparer le nombre des chats à celui des animaux proche : les rouges : cercle, triangle, carré ; puis les carrés, rouges, verts ; puis
non-chats- conclure avec nécessité qu’il existe plus d’animaux que de chats ». les verts…
Piaget et Inhelder (1969) Dvd B: 9min49
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Les conservations numériques Exemples de classification, niveau pré opératoire
Vers 4 ans, collections non figurales (niveau intuitif)
Les éléments à classer sont rassemblés en petites collections selon des critères plus
objectifs, mais non articulés, de ressemblance et de différence.
Ces critères ne permettent pas d’épuiser tous les éléments. Il n’y a pas de plan
d’ensemble, mais des corrections et des remaniements partiels sont observés en
cours de classement.
Par contre les enfants ignorent encore l’inclusion hiérarchique des parties dans
le tout.
Par exemple : 5 chiens et 3 moutons : plus d’animaux ou plus de chiens ? Plus
de chiens parce que juste 3 animaux (= moutons)
Donc, non conservation du tout B (animaux) = A (chiens) + A’ (moutons) car
défaut de réversibilité opératoire :
Si B (animaux) = A (chiens) + A’(moutons) alors A (chiens) = B (animaux) -
A’(moutons) et A’(moutons) = B (animaux) - A (chiens)
Dvd B: 21min40
- défaut d’anticipation des critères de classification (tâtonnements, remaniements) ;
- absence d’inclusion logique ; difficulté de passer d’une classe à une sous-classe ; Cependant, comment être sûr que l’enfant maîtrise la réversibilité, c’est-à-dire est
capable d’effectuer une inversion du type :
- difficultés à comprendre « tous » (classe totale) et « quelques » (éléments si B = A + A’ alors A = B - A’.
constitutifs d’une sous-classe) :
Comprendre que A est une partie de B, c’est comprendre que A = B - A’.
si A (les chiens) est une sous-classe de B (les animaux), alors « tous » les A sont
« quelques » B et donc B>A.
C’est difficile car A, une fois séparé de B (en acte ou en pensée), B n’existe plus de
façon visible, mais seulement comme classe abstraite (elle reste invariante malgré
la dissociation).
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De 3 à 5 ans :
Vers 6 ans :
Échec de la sériation ; regroupement sans ordre, puis formation de couples
Réussite en utilisant une méthode systématique (recherche du plus grand, puis
ou de trios (grand/petit) ou petites séries de 3 ou 4…
du plus grand qui reste dans le paquet à classer… ou du plus petit).
Exemples du premier stade, A ce stade, l’enfant a compris la transitivité : tout élément est à la fois plus
alignement plus ou moins en escaliers grand que le précédent et plus petit que le suivant
Elle nécessite la mise en place des classifications, des inclusions (1 est inclus
Vers 5 ans : dans 1+1=2) et des sériations (1 < 2 < 3).
Réussite par tâtonnements, pas de programme logique avant de commencer mais La difficulté est d’arriver à l’abstraction car les opérations ne s’appliquent pas à
corrige ces erreurs après coup des objets concrets.
3. Demande de justification à
l’enfant.
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Les conservations spatiales Les conservations spatiales
Conservation des surfaces Conservation des volumes spatiaux
1. Présentation de 2 surfaces Déménager pour construire une
vertes (champs) où paissent maison ayant le même volume
des vaches. 2x3 que la maison rose sur les îles
1 jaunes.
2. Placement de maisons, soit x Le cube rose est monobloc et
3x3
isolées, soit accolées (jusqu’à 3 l’enfant dispose de 160 petits
14). cubes de construction
2x2
3. Demande à l’enfant pour
savoir si chaque vache aura
la même quantité d’herbe à
Réponses correctes vers 7 ans
manger. Entre 5 et 7 ans, refus de construire sur une base plus petite. Vers 7 ans, jusqu’à
8-9 ans, mise en relation des 3 dimensions (volume, forme, hauteur), mais pas de
conservation du volume occupé. Vers 8-9 ans, début de mesure, mais pas encore
de multiplication.
DVD B volume 32 min 15
Réussi vers 11-12 ans. surface 46min44 et 57min
La construction de l’espace
L’espace projectif (vers 7 ans) ou se décentrer pour mieux percevoir l’espace Décentration progressive illustrée par l’épreuve des 3 montagnes :
Établir des relations entre des points de repères, tout en tenant compte de la 4-7 ans : seul point de vue admis, le sien propre ;
position de l’observateur (épreuve des trois montagnes) : faire la différence entre 7-8 ans : un autre point de vue admis, mais description impossible ;
son propre point de vue et celui des autres.
8-9 ans : reconnaissance des changements selon la position de
l’observateur.
L’objet n’est plus considéré en lui-même mais relativement à un point de
vue (capacité de décentration).
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La construction de l’espace
La construction du temps
Logique inductive
Elle ressemble à celle de l’espace
Passer du particulier au général
- stade préopératoire : intuition du temps limitée ; sérier les événements en
fonction de leur succession (avant/après) ; mais difficulté à imaginer
l’existence d’un temps commun : par exemple, être le frère d’un autre plus L’enfant peut induire un principe général à partir de son
âgé et penser qu’on va pouvoir rattraper son âge, voire le dépasser ; expérience personnelle (on passe de l’expérience à des règles
générales)
- stade opératoire : découper les intervalles entre les événements ordonnés
et les emboîter (minute-heure-jour-semaine-mois-année…) ;
- fin du stade opératoire : possibilité de prendre une durée comme unité pour établir Ex : l’enfant peut constater en s’amusant que s’il ajoute un jouet
une métrique du temps.
à un ensemble de jouets et qu’il fait ensuite le compte, il y en
Exemples de marqueurs de temporalité aura toujours un de plus. L’enfant de 4 ou 5 ans s’arrête là, celui
en classe : de 7 ou 8 ans applique cette observation au principe général
éphéméride (et collage des jours sur une selon lequel, ajouter, c’est toujours aller en augmentant
affiche),calendrier, train des jours,
ronde des mois et des saisons…Frise
historique…
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Après le stade opératoire ? Rappel des trois grands stades de développement cognitif pour Piaget
Le stade formel Déplacement d’un escargot sur une planchette, elle même mobile
- l’analyse combinatoire : envisager toutes les combinaisons possibles d’un I : l’escargot avance pour manger la salade (opération directe) ;
problème ou d’une situation (ex : 6 jetons de couleur différente ; les combiner 2 par N : l’escargot recule (inverse) ; pour annuler, il suffit de revenir en arrière
2) ; C : la planchette est avancée vers la salade ;
R : la planchette recule (inverse) ; pour annuler, il suffit de retirer la
- la maîtrise de la double réversibilité avec le groupe INRC : planchette.
I = Identité : opération directe
N = Négation : réversibilité par négation Ces opérations sont comprises avant l’adolescence, mais l’enfant n’arrive pas à
R = Réciproque : réversibilité par compensation coordonner les deux systèmes : planchette qui avance ou recule et déplacement
C = Corrélative = inverse de la réciproque de l’escargot (coordonner les 2 formes de réversibilité).
La logique déductive exige plus d’aptitudes que la logique Les mécanismes intra-individuels sont davantage mis en avant que les mécanismes
inductive. inter-individuels.
L’individu doit imaginer des faits ou des évènements dont il
n’a jamais fait l’expérience, aptitude que l’enfant ne possède Le développement est vu principalement comme le dépassement de conflit cognitif
intra-individuel pour atteindre un nouvel équilibre.
pas encore à la période des opérations concrètes
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L’activité de l’élève joue un rôle fondamental
La logique de l’élève n’est pas celle du maître
- activité réelle car connaissance vue comme résultante de l’interaction
l’élève n’est pas un petit adulte
S-O (manipulations, richesse de l’environnement…)
- activité mentale comme traiter de l’information, se la représenter, la La place de l’erreur
transformer (mise en situation de réfléchir activement…)
- ne pas la considérer comme une faute mais comme un témoin du
fonctionnement cognitif du sujet ;
Les connaissances antérieures - à partir de leur analyse, des inférences sont possibles quant à la logique propre
toute activité nouvelle s’appuie sur des savoirs ou savoir-faire antérieurs de l’élève.
(aide ou obstacle à la compréhension), d’où importance de partir des
conceptions initiales des élèves
MAIS
Le franchissement d’obstacles
- subordonner les apprentissages au développement pose problème : attentisme !
- apprendre ne consiste pas à accumuler des connaissances
- prédominance de l’activité du sujet suivant le schéma S-O et oubli des influences
- apprendre consiste à franchir des obstacles grâce à la mise en place de situations
sociales
didactiques appropriées (ni trop faciles, ni trop difficiles)
Tout se construit par le biais d’expériences sociales. Au travers de ces Deux aspects pour caractériser un enfant :
expériences, l’enfant acquiert des capacités qui sont donc d’abord - son niveau de développement actuel, pouvant être mesuré par
excentrées : des tests (renvoie à l’idée de maturation) ;
- rupture avec le béhaviorisme qui ne s’intéresse qu’aux comportements Par des stimulations sociales, on peut accélérer le développement psychologique.
observables.
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Tâche à effectuer à plusieurs : Les conflits cognitif et Illustration situation conflit sociocognitif (Perret-Clermont, 1996)
Résoudre un problème
Résumer un texte socio-cognitif Cadre théorique : effet de l’interaction sur le développement opératoire à travers la
Réaliser une expérience
notion de conservation
Élève A Élève B
Quand les 2 conservants seront contents, le 3ème recevra du sirop en A’ et alors Les arguments employés par les élèves sont différents de ceux de leurs partenaires, ce n’est
pas une simple imitation, il y a eu restructuration cognitive.
ils pourront boire.
À ne pas oublier
Proposer une tâche qui soit réalisable en groupe. Dit autrement, face à une tâche, le sujet peut disposer de deux types de
réponses :
Ne pas proposer de travail de groupe si la tâche peut être résolue individuellement. - une provenant de son niveau de développement cognitif actuel ;
- une de ses connaissances liées à ses expériences sociales.
S’assurer que l’élève possède les habiletés sociales indispensables à ce genre de
situation, sinon, lui apprendre à coopérer. Ces conflits de réponses peuvent induire des progrès dans le raisonnement
cognitif du sujet.
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Exemple de marquage social (Doise, Dionnet & Mugny, 1978). Insertion sociale, comparaison et performances cognitives
Situation expérimentale sur la conservation de la longueur : (Monteil, 89)
Reconnaître que deux bracelets sont de longueurs différentes, quelles que
soient les configurations dans lesquelles ils sont présentés aux sujets (enfants Des élèves de collège sont répartis en groupes de 8 et assistent à un cours, suivi
de 5-6 ans, testés comme non conservants). d’une évaluation individuelle.
Le sujet (petit) est face à un expérimentateur (plus grand). Dans cette situation
de conservation des longueurs, il y a une correspondance entre la norme Avant cela, ils ont passé une épreuve leurre, permettant d’attribuer au hasard et
sociale (différence adulte/enfant) et la conservation des longueurs. publiquement le statut de bon ou faible élève (facteur : statut attribué) dans tous
les groupes
Condition expérimentale : il est convenu que le bracelet le plus grand
revient à l’expérimentateur Les groupes se différencient ensuite sur un autre facteur dit d’insertion sociale
comportant deux modalités de position sociale : anonymat ou visibilité. Si
Condition contrôle : les bracelets sont à attribuer à deux cylindres de carton anonymat, personne n’est interrogé pendant le cours, si visibilité, les élèves
de diamètre différents. seront interrogés.
Résultats : davantage de réponses correctes chez les enfants de la condition Les statuts sont rendus plus ou moins visibles, mais personne ne sera en fait
expérimentale (marquage social) que chez ceux de la condition contrôle. interrogé en public !
Conclusion : Action structurante de la signification sociale des tâches. Interrogation individuelle à la fin des cours.
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Représentation sociale des disciplines scolaires : un autre
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exemple avec le dessin
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statut réussite
Élèves de 11-12 ans. Présentation d’une tâche de reproduction de figure
12
satut échec
complexe. Les élèves doivent mémoriser la figure puis la reproduire. À la
11 moitié des élèves, il est dit que l’épreuve sert à évaluer les compétences en
10
géométrie, à l’autre moitié les compétences en dessin. Par ailleurs, la moitié des
élèves de chaque condition expérimentale a des bonnes notes alors que l’autre
9
anonymat visibilité
moitié en a des mauvaises. "bons"
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Les élèves « statut échec » obtiennent de bons résultats quand ils sont sûrs de o y 15
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ne pas être interrogés, mais chutent lorsqu’ils craignent l’interrogation m
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publique. n
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C’est l’inverse pour les élèves « statut réussite ». s 0
gˇomˇtrie types de t‰che dessin
Ces effets sont liés au prestige socioculturel des matières : les plus marqués en Rôle de la valeur perçue des tâches scolaires sur les performances
(d’après Monteil & Huguet, 2002)
mathématique, les moins marqués en éducation manuelle et technique. Figure à mémoriser (exemple fictif)
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Deux approches différentes du développement cognitif
(d’après M. Grangeat, 1998).
PIAGET VYGOTSKY
Importance du dialogue avec les objets et de la Importance des interactions sociales et de la relation
découverte par l'expérience personnelle d'aide
Conception biologique de l'apprentissage ; de l'individuel Conception sociale de l'apprentissage ; du social à
au social l'individuel
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