Introduction
Tous les ouvrages de Génie Civil doivent être réalisés en visant le minimum de dépenses,
un maximum de stabilité, une durabilité, la rapidité et aussi la maîtrise du coût. D’où un
choix judicieux du matériel de travail, des matériaux de construction, des méthodes de
travail rentables et une main d’œuvre productive, cruciale pour une construction donnée.
Pour répondre à toutes ces exigences, il faut une parfaite maîtrise des documents
techniques (devis, cahier de charge, etc.…) du marché afin de pouvoir assurer une bonne
coordination des travaux sur le chantier.
Cette coordination consiste à ordonner, combiner les actions, prévoir et harmoniser
l’enchaînement de diverses opérations avec efficacité et économie dans le délai
contractuel. D’une manière générale, plusieurs entreprises sont confrontées à des
problèmes de personnel qualifié et compétant, de matériels de travail, de matériaux de
construction, de financement et de gestion de toutes ses ressources.
Une bonne organisation d’un chantier suppose le bon déroulement des travaux sans
contraintes majeurs, le respect de délai contractuel et l’utilisation rationnelle des moyens
humains et matériels.
Définitions :
1. Chantier : c’est un espace délimité pendant une certaine durée (délai d’exécution) ou
certains travaux vont être réalisés. Il existe plusieurs types de chantiers en fonction de la
nature de l’ouvrage à réaliser. Le début d’un chantier est marqué par l’installation du
chantier et sa fin est marquée par la réception provisoire des travaux.
b. Entreprise de réalisation :
Elle représente l’organisme chargée d’exécuter des travaux sur chantier. Le Maître
d’œuvre est représenté soit par :
- Un bureau d’étude ou service technique, il représente la personne morale ayant exécuté
l’étude et qui est chargé du contrôle de la réalisation (suivi). Pour chaque personne morale,
il existe différentes personnes physiques de différente qualité, tels que l’ingénieur,
technicien, administrateur, l’ouvrier. Le rôle du Maître d’œuvre est de faire:
Une étude préliminaire(EP) qui consiste à :
Reconnaissance détaillée sur le terrain ;
Collecte des données, documents et études antérieures.
Projection sur fond topographique (levé topographique) ;
Travaux topographiques (les plans avec différentes échelles)
Un avant-projet détaillé (APD) où on trouve :
Projection des réseaux existants,
Calcul et dimensionnent de l’ouvrage.
Elaboration des profils en long et du plan d’implantation de l’ouvrage.
Une étude d’exécution(EE) :
L’étude d’exécution se faite à partir des remarques formulées par l’administration c’est à
dire le dossier de l’étude d’exécution doit être approuvé par l’administration à savoir :
le calcul de génie civil (coffrage et ferraillage) ;
Elaboration de dossier de D.A.O (dossier d’appel d’offre) ;
c. Le Maître d’ouvrage :
C’est l’institution qui a la responsabilité de la création.
Exemple : DDT / APC/ ANBT/ Métro…
Le Maître de l’ouvrage a la responsabilité de :
Etudier et décider de la construction d’un nouvel ouvrage
(emplacement, caractéristiques techniques)
Réunir le fonds nécessaire pour le financement
Réceptionner l’ouvrage c’est-à-dire contrôler que l’ouvrage obtenu est
bien conforme à ce qui été négocié.
Organiser l’exploitation et la gestion de l’ouvrage.
3. Délai d’exécution :
Il représente la durée de vie du chantier administrativement, on commence à calculer le
délai d’exécution à partir de la signature d’un document appelé ordre de service (ODS) par
la partie contractante et sa notifications à l’entreprise. La fin du délai est marquée par le
dernier jour de la durée d’exécution.
LE COFFRAGE
1. Introduction
Une propriété essentielle du béton est son aptitude à épouser la forme dans laquelle on le
coule lorsqu’il est encore à l’état frais.
Sur chantier, les outils utilisés pour le moulage du béton sont les coffrages.
Le coffrage est une structure temporaire en bois ou en acier dans laquelle on coule le béton
afin qu'il prenne la forme désirée et qu'il soit protégé durant le temps de séchage. Il est
retiré après la prise et le durcissement de ce dernier.
Il est à usage unique ou répétitif, la nature du coffrage, sa forme et sa rigidité sont conçus
pour l’ouvrage à construire et le choix de la peau coffrante est déterminant pour l’aspect
fini du parement.
Le coffrage a pour but de maintenir et de contenir le béton frais jusqu’à son durcissement
et de lui conférer la forme souhaitée.
Le coffrage constitue l’outil essentiel en matière de réalisation d’ouvrages en béton.
Il doit donner sa forme définitive au béton dans le respect des tolérances d’exécution.
Il doit supporter les charges induites par le poids propre du béton, lors de son coulage et
maîtriser les déformations.
Il doit permettre de réaliser les opérations de mise en place des armatures et de vibration du
béton.
3. Choix du coffrage
Les éléments à prendre en compte pour le choix d'un type de coffrage sont :
Economique : Compromis durabilité/amortissement
L'adaptation aux formes prévues et la modularité
La facilité de mise en œuvre et de réglage
La disponibilité dans l'entreprise ou sur le marché de la location
Le poids du coffrage, nécessitant ou non des moyens de levages
La sécurité des salariés lors des phases de coffrage, de ferraillage et de bétonnage
Le parement à obtenir (béton brut, soigné, enduit,)
Les spécifications éventuelles du contrat
Possibilités de réutilisations (durabilité)
Taux de rotation
Pression du béton
Vent
Les déformations dues à la poussée du béton
Qualité des parements : réduction des flèches, étanchéité (peu de fuite de laitance)
Réglage : horizontalité et verticalité
Positionnement correct comparé aux armatures métalliques (minimum de 2 cm),
Le choix du coffrage dépend de l’ouvrage à réaliser et du nombre de ses réemplois. Il doit
être indéformable sous l’effet de la poussée du béton et lors de la vibration.
et un assemblage qui doivent être vérifiés avec soin. Les étais, assurant la stabilité au vent,
doivent être correctement fixés et réglés.
- Etanchéité
L’étanchéité entre les différents éléments constitutifs des coffrages est indispensable pour
éviter les fuites de laitance et générer des défauts d’aspects. Elle est directement liée au
bon positionnement des éléments constitutifs du coffrage et à leur assemblage.
- Nettoyage et entretien
Le coffrage doit être nettoyé, il faut veiller à éliminer tout ce qui peut constituer une
source de salissures ou d’altération du béton tels que des boulons, des déchets végétaux, la
rouille.
Pour limiter les phénomènes d’adhérence, on utilise des produits de démoulage qui servent
à protéger la surface coffrante et en faciliter l’entretien, limiter l’oxydation et la corrosion
des coffrages métalliques ainsi qu’à imperméabiliser les coffrages à base de bois.
Pour l’aspect final du béton, on doit veiller à :
L’étanchéité entre les panneaux de coffrage ou au contact avec les parties déjà
coulée
L’interface peau-béton moulé: la peau doit être propre, préservée de tout défaut et
soigneusement huilée à chaque usage
La rigidité du coffrage, vis-à-vis des actions mécaniques appliquées afin de
préserver des dimensions finies de l’ouvrage.
Les coffrages en bois ne doivent pas absorber l’eau du béton. Ceci est obtenu soit
par l’utilisation d’un bois serré, soit par humidification du coffrage.
Les coffrages métalliques sont enduits d’une huile de décoffrage avant la mise en
place du béton.
6. Le décoffrage:
Les coffrages et les étaiements ne doivent pas être démontés avant que le béton ait atteint
une résistance suffisante pour:
résister aux détériorations de surface dues au décoffrage ;
supporter les actions qui lui sont appliquées à ce stade ;
éviter des flèches dépassant les tolérances spécifiées.
Le décoffrage doit être effectué de manière à éviter tout choc, toute surcharge ou toute
détérioration de la structure.
Les efforts dans l'étaiement doivent être relâchés suivant une séquence assurant que les
autres éléments de l'étaiement ne sont pas soumis à des sollicitations excessives. La
stabilité de l'étaiement et du coffrage doit être maintenue pendant le relâchement des
efforts et le démontage.
COFFRAGES EN BOIS
1. Introduction
Le coffrage en bois est utilisé pour les coffrages dits traditionnels c’est-à-dire la plupart des
coffrages. Ils sont très souvent utilisés dans le BTP. Ce choix est guidé par des raisons
économiques et des facilités d’exécution : le bois est un matériau moins onéreux et plus
malléable que l’acier. De plus, le coffrage en bois peut être réutilisé plusieurs fois mais en
nombre limité pour des ouvrages ultérieurs. Le coffrage en bois est utilisé pour la
réalisation de poteaux, de murs, de poutres, de planchers à dalle pleine, etc. en béton.
Le bois est un matériau sciable et clouable, du fait de sa texture et de ses possibilités
d’assemblage, le coffrage bois présente de nombreux avantages pour les bétons apparents
structurés et pour les ouvrages de formes complexes et non répétitives. Il consiste à
assembler sur place des planches et à donner à un ouvrage en béton sa forme définitive
avec des parements bruts, architecturés ou lisses.
Il est employé par les petites entreprises (faible investissement), 5 à 6 ouvriers qualifiés, et
réutilisation de 2 à3 fois.
Le coffrage en bois est une structure utilisée en guise de moule destiné à la mise en œuvre
du béton. Le coffrage permet de donner à un ouvrage en béton armé sa forme définitive
avec des parements bruts, architecturés ou lisses.
Les planches utilisées pour les coffrages doivent être suffisamment épaisses pour éviter un
gauchissement (27 à 40 mm), tirées d’essences de bois, secs et stabilisés. Pour certaines
applications, on utilise des bois poncés, rabotés ou traités pour mettre, par exemple, le
veinage en valeur.
Les coffrages en bois permettent la réalisation de bétons apparents de qualité, présentant
des textures variées.
Les caractéristiques du bois se modifient au cours des réemplois (porosité plus faible, usure
de la surface), ces modifications peuvent avoir une influence sur la teinte et l’aspect du
parement. Le nombre de réemploi des coffrages en bois est de ce fait limité.
Pour les surfaces importantes et planes, le coffrage peut être réalisé en panneaux de contre-
plaqué. Mais il est également utilisable pour les petits éléments de forme complexe, du fait
de sa facilité de découpe.
6. Le contre-plaqué :
Lorsqu’il est utilisé d'une façon rationnelle, le contre-plaqué répond aux exigences de
sécurité et de qualité pour la plupart des ouvrages de coffrages.
Ses avantages sont :
Résistant.
Clouage facilement sans risque de fente.
Stabilité, ne gauchit pas.
Légèreté
Nombreux réemplois :
Moins de joints, donc plus étanche. Possibilité de joindre les feuilles posées bord à
bord avec un ruban collant (type scotch).
Facile à cintrer, à scier, forer, rainurer.
Face lisse, assurant au béton une surface uniforme.
Facilité d'entretien.
Inventaire facile.
Moins d'espace de rangement.
Exactitude des dimensions,
Aptitude à une mise en place aisée des armatures,
Aptitude à un bon remplissage,
Possibilité de réaliser les parements désirés,
Résistance à la détérioration, à l'humidité ou au contact du béton frais,
Facilité d'entretien.
L'habillage en bois des panneaux exposés aux agressions atmosphériques est possible grâce à
quelques produits dont le contre-plaqué bakélisé dont le panneau ne réclame aucun
entretien, ni peinture, lasure ou protection.
Un contre-plaqué est un assemblage par collage et pressage de feuilles de bois. Il existe des
contre-plaqués de différents types de structure et dans des épaisseurs diverses. La particularité
du contre-plaqué bakélisé est d'être recouvert d'un film phénolique ce qui l'imperméabilise, le
protège et lui donne des caractéristiques spécifiques.
Certaines de ces qualités sont déterminantes pour le choix du matériau et la réalisation du
coffrage.
8. Nettoyage et entretien
Le coffrage doit être nettoyé. Il faut veiller à éliminer tout ce qui peut constituer une source de
salissures ou d’altération du béton : boulons, ligatures, déchets végétaux, rouille. L’eau
stagnante doit être évacuée.
La surface du coffrage doit être traitée avec un agent de démoulage approprié et appliqué en
couche régulière ; cette préparation est indispensable pour l’obtention d’un béton apparent
régulier, et pour éviter des phénomènes d’adhérence entraînant des arrachements lors du
décoffrage.
COFFRAGES METALLIQUES
1. Introduction
L'emploi des coffrages métalliques réduit une partie des inconvénients des coffrages en
bois (main d'œuvre importante, réemplois limités, chutes élevées et inévitables), mais leur
prix d'achat est très élevé et ils n'offrent qu'un intérêt restreint pour les travaux courants du
bâtiment sauf s'il s'agit de l'exécution répétée d'éléments toujours identiques.
Les coffrages métalliques se sont beaucoup développés en particulier dans le bâtiment. Ils
permettent de rationaliser la mise en œuvre du béton et contribuent à l’amélioration de la
productivité du chantier. Leurs possibilités de réemploi sont appréciables pour des
éléments à caractère répétitif – voiles verticaux, planchers et poteaux. L’utilisation de
raidisseurs permet la réalisation d’éléments de grandes surfaces.
Ce type de coffrages a su évoluer en fonction des besoins :
• Coffrages modulaires
• Coffrages repliables pour le transport
• Tables coffrantes
• Coffrages glissants, grimpants, à géométrie variable
• Coffrages tunnels pour les programmes d’une certaine ampleur utilisant une trame
déterminée
• Banches support de prédalles…
Les aciers donnent au béton une surface lisse. La conductibilité de l’acier favorise la
dissipation de chaleur due à l’hydratation du ciment, c’est un critère favorable par temps
chaud. A l’inverse, par temps froid, le béton est moins bien protégé contre des chutes de
température, ce qui peut alors nécessiter un calorifugeage du coffrage
Les problèmes de rotation des coffrages sont plus facilement résolus en tenant compte,
évidemment de la nature de la construction et du planning d'avancement des travaux. Le
poids souvent très élevé des panneaux nécessite des engins de levage mais ceci ne peut être
considéré réellement comme un inconvénient, tous les chantiers, même moyens, possèdent
leurs grues. Par contre, il faut prendre quelques précautions par temps froid où le métal
risque de ne pas protéger suffisamment le béton.
2. Coffrage mixte
Le coffrage mixte est un coffrage polyvalent composé d’un ensemble réduit d’éléments
très simples. Il permet en réunissant des composantes en Bois à des composantes en Acier
de réaliser:
•Voiles plans, voiles curvilignes
•Poteaux rectangulaires, poteaux circulaires
•Ouvrages spéciaux
Ce coffrage vous permet :
•Une qualité remarquable du parement de béton
•Une adaptabilité aux pressions de béton élevées
•De réaliser des formes géométriques compliquées
•De ré-adaptabilité du coffrage pour d’autres utilisations
•Une sécurité de travail
4. Coffrage Tunnel
Le système de coffrage de tunnel est un système de coffrage en acier où les surfaces face au
béton sont fabriquées en tôle et assurant la coulée instantanée du béton rideau et dallage.
De plus, en lien avec ses conditions d’utilisation, le système de coffrage de tunnel est un
système où une coulée de béton peut être réalisée chaque jour.
Le système de coffrage de Tunnel est utilisé pour la fabrication des bâtiments avec une
structure monolithique.
Grâce à ce système, il est possible de verser une couche de béton chaque jour ou tous les 2
jours en fonction de la grandeur de la structure.
Les structures fabriquées avec le système de coffrage de tunnel sont des structures
économiques, résistantes contre les séismes, réduisant au minimum les erreurs de fabrication,
diminuant intensivement le coût de la main d’œuvre de construction fine.
5. Coffrage Modulaire
Les panneaux de coffrage modulaires, se présentent sous forme d’un cadre métallique en acier
galvanisé ou peint, ou bien en aluminium. Ces panneaux existent en de différentes dimensions
selon le modèle.
La jonction des coffrages est assurée à l’aide d’un étau à aligner ou d’une broche tandis que
des barres filetées récupérables et des plaques garantissent une parfaite étanchéité pendant la
phase de coulée du béton jusqu’à une pression maximale de 60/80 KN/m².
la partie déjà bétonnée et durcie. Il s’agit de coffrage grimpant qui permet donc des
bétonnages par levées successives.
b) Les coffrages glissants
Lorsque le coffrage se déplace en continu à faible vitesse, on dit que c’est un coffrage
glissant. Le coffrage glissant suit en continu les opérations de coulage du béton.
Cette technique permet d’éviter les reprises de bétonnage.
La différence entre les deux systèmes est la suivante: tandis que les coffrages glissants
montent continuellement, jour et nuit, les coffrages grimpants sont haussés par tranches
seulement de jour.
Préfabrication
1. Introduction
Les progrès connus par les différentes industries: mécanisation, possibilités de transport et de
manutention, apparition de nouveaux matériaux tels que le béton armé et précontraint, le
besoin de construire un grand nombre de structures dans des délais brefs. Toutes ces raisons
ont conduit les spécialistes à industrialiser le domaine de la construction et à penser au
développement d’une nouvelle technologie appelée: la préfabrication.
2. Définition:
La préfabrication est une solution technique qui consiste à fabriquer à l’avance des éléments
de construction en grand nombre répétitif soit en usine ou sur chantier pour être montés sur
place par la suite.
La préfabrication, dans son sens plus général, est la fabrication des éléments avant leur mise
en œuvre, donc hors de leur emplacement définitif.
La préfabrication légère:
Elle fait appel à des éléments d’un poids maximal de l’ordre d’une tonne: éléments d’ossature
tels que poutrelles, panneaux de façade, pré-dalles de petite…
La préfabrication lourde:
Elle met en jeu des éléments dont les dimensions sont beaucoup plus importantes, le matériau
utilisé peut être du béton armé ou du béton précontraint ou de l’acier.
Quel que soit le type de préfabrication légère ou lourde, l’équipement peut comporter les
éléments suivants :
1. Un poste complet de fabrication et de distribution du béton commun ou
non à l’ensemble du chantier.
2. Une aire de préfabrication proprement dite c’est-à-dire un espace plus
ou moins étendu réservé aux divers moules fixes ou mobiles sur lorries.
3. Un matériel approprié assurant tous les transports, toutes les
manutentions concernant le béton frais et les éléments démoulés : chariots, portiques
roulants, grues,…
4. Un poste de préfabrication d’armatures en séries, doté si possible de
matériel électrique (cisaille et cintreuse).
5. De l’outillage, appareils et dispositifs divers de mise en place.
6. Une aire de stockage d’attente, le stock représentant le travail de 10 à15
jours ouvrables.
7. Un équipement électrique et des installations produisant divers fluides :
alimentation des vibrateurs (air comprimé), des canalisations de préchauffage des
granulats ou des moules.
8. Eventuellement un petit laboratoire de contrôle continu des bétons
7. Avantages de la préfabrication
Ne dépend pas des mauvaises conditions climatiques
Meilleur contrôle de la bonne exécution des travaux
Moins de risques de pont thermique
La rapidité des travaux est un avantage majeur de la préfabrication
Produit technico-économiques
8. Inconvénient de la préfabrication :
C’est la difficulté de rajouter des conduites, des prises de courant… par la suite.
1. Fabrication et transport :
Malaxage des constituants : le malaxage est une phase importante de la
fabrication du béton, car il va conditionner la qualité de son homogénéité. Pour
assurer la réussite de cette opération, il faut choisir un matériel adapté et
déterminer un temps de malaxage suffisant.
Le matériel de malaxage : le choix d’un appareil (bétonnière ou malaxeur)
dépend de sa capacité de production, de son aptitude à malaxer différents types
de mélanges pour donner des bétons réguliers.
2. Les bétonnières
Ce sont des appareils qui assurent le mélange des constituants par simple
rotation de la cuve suivant un axe qui peut être horizontal ou légèrement incliné.
Les bétonnières sont simples, robustes et plus particulièrement adaptés aux
petits débits de production.
3. Les malaxeurs
Ces appareils assurent une homogénéité du mélange supérieure à celle obtenue
avec les bétonnières, grâce au déplacement relatif des composants à l’intérieur
du mélange.
Le béton subit un puissant effet de brassage à la fois de le sens vertical et dans le
sens horizontal. Ce type de matériel est le mieux adapté à l’obtention de bétons
de qualité très homogènes.
4. Transport du béton :
Le transport du béton frais jusqu’au lieu de coulage fait appel à des matériels
très différents, selon qu’il s’agit de parcourir de courtes distances sur un chantier
ou qu’il doit être acheminé depuis une centrale de fabrication, parfois éloignée
de plusieurs kilomètres. A cet effet, des camions à bennes fixes ou des
bétonnières portées type toupies assurent le malaxage pendant le transport.
a) Le transport par benne.
Sur le chantier même, le matériel le plus utilisé est la benne à béton, dont la
forme et les dimensions sont très variables. La benne est acheminée sur le site de
bétonnage par chargeur, grue ou même hélicoptère dans les cas difficiles.
b) Le transport par pompage.
Le pompage du béton est une technique qui se développe rapidement car il
permet une importante productivité, la limitation du temps d’attente avant la
mise en place du béton, la possibilité d’assurer l’approvisionnement sur des sites
difficiles d’accès, la mise en place de quantités importantes en une seule coulée.
c) Les règles à respecter lors du transport.
Le matériel utilisé pour le transport du béton doit être fréquemment nettoyé à
l’eau pour ne pas introduire des corps étrangers ou des déchets dans le béton. La
durée de transport du béton doit être limitée en fonction des conditions
ambiantes de température, d’hygrométrie ou de vent.
6. Procédés de vibration
Il existe trois procédés de vibration :
a) La vibration externe :
La vibration est transmise au béton par le coffrage (vibrateurs fixés sur l’ossature du coffrage)
ou par le moule (vibrations sur table vibrante).
b) La vibration interne ou pervibration
La vibration est transmise directement dans la masse du béton par des aiguilles vibrantes.
c) La vibration de surface par règle vibrante
La vibration est transmise directement au béton par sa surface au moyen d’une règle vibrante.
La technique consiste à déplacer à la surface du béton, la règle vibrante qui assure ainsi le
serrage du béton.
• Des roues larges (cylindres) avec une couche d’usure d’acier au manganèse ;
• Des organes de manœuvre.