I. TRACAGE
Le traçage des éléments d’un navire est une opération très laborieuse qui fait appel à des
techniques particulières. Il se pratique généralement avant formage pour les constructions
neuves.
On doit distinguer le traçage en vraie grandeur au plancher de traçage, du traçage à
l’échelle réduite avec report par dispositif agrandisseur.
1. Planche de traçage
La planche de traçage, permet le traçage en vraie grandeur des lignes de la coque ainsi que
de tous les éléments importants (cloisons, ponts, etc.). C’est à partir de ce tracé de
référence que l’on prélève les données permettant de tracer les tôles et les profilés.
L’éclairage du plancher doit être particulièrement soigné, sans ombre portée. De plus, la
température et le degré d’humidité du local doivent être aussi constants que possible.
2. Bureau de traçage
L’utilisation d’un photo-projecteur permet de
projeter le tracé d’un élément directement sur la
table. Pour réaliser ce cliché il suffit d’effectuer
un tracé échelle réduite puis de le photographier.
On utilise des tables sur lesquelles on fixe des
panneaux, en alliage d’aluminium, en acier ou
en contreplaqué marin, convenablement peints.
Le tracé s’effectue au crayon ou à l’encre. Disposition d’un bureau de traçage
II. FABRICATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR
La FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur)
ou en anglais CAM (Computer-Aided
Manufacturing) permet de piloter
directement une machine à commande
numérique, aussi bien un banc de découpage
qu’un banc de forage. Cette solution supprime
radicalement les opérations de traçage et de
marquage sur tôle puisque la découpe est faite
par la machine. Marquage et r e p ér a g e de p rof il és
III. MANUTENTION
Tous les types d’engins de levage et manutention sont
utilisés en construction navale.
Cependant trois types spécifiques existent :
– la grue de grande hauteur et de grande portée,
généralement à poste fixe
Grue
Portique
– les chariots sur pneumatiques ou sur coussin d’air
capables du transport des plus grandes charges.
1. Grenaillage et peinture
La première phase du processus consiste à nettoyer et
A peindre les tôles et les profilés avec une couche de
peinture protectrice. En effet, le stockage des éléments
du navire et leur assemblage est bien souvent fait à
l’extérieur. Ceci aurait pour conséquence d’engendrer
de la corrosion qui rendrait l’adhésion de la peinture
impossible. Un avantage supplémentaire de la peinture
de protection est d’éviter l’adhésion des gouttelettes de
métal en fusion qui peuvent être projetées lors du
soudage. Il existe des machines automatiques pour ce Equipement de grenaillage et de
• traitement en une seule étape par opérations successives automatisées (perçage, sciage,
poinçonnage, oxycoupage, ébavurage,...) sans reprise ni transfert,
bloc en construction et ajusté à l’aide du portique. Une fois que toutes les jonctions entre sections du
bloc sont soudées, le bloc est déplacé et positionné sur le navire.
6. Assemblage modulaire
La construction d’un navire par division en sous-ensembles de
plus petite taille (blocs, sections,etc.) est une technique
d’ingénierie qui a permis une très forte amélioration de la
productivité des chantiers navals depuis les 40 dernières années.
En effet, en divisant le navire en blocs, sections et sous-
ensembles, il est possible de
paralléliser la fabrication et donc de réduire considérablement
les délais de production. En outre, la taille réduite des éléments Vue éclatée des blocs
Peinture
après le passage des robots automatiques, ou bien dans les zones difficiles d’accès, ainsi
qu’en réparation navale.
L’arc et le bain de métal sont protégés par un débit de gaz inerte
(MIG) ou actif (MAG). Le soudage MIG et MAG est un procédé
très universel donnant un taux de dépôt très élevé, en toutes
positions. Le soudage à l’arc sous protection gazeuse avec fil
fusible, (connu aussi sous la désignation GMAW – Gas Metal Arc
Welding, MIG – Metal Inert Gas ou MAG – Metal Active Gas) GMAW – MIG – MAG
SAW
b. Soudage laser
Le principe du soudage laser est basé sur la focalisation
d’un faisceau laser par l’intermédiaire d’une lentille ou
d’un miroir sur la pièce à souder. Les densités de
puissance ainsi obtenues permettent la création d’un
capillaire rempli de vapeurs métalliques dont les parois
sont tapissées de métal liquide en fusion. Le bain de fusion
ainsicréé est déplacé et le métal liquide se solidifie après le
la continuité métallurgique entre les pièces. Soudage Laser conventionnel
Les sources laser peuvent être de type CO2, Nd YAG (Neodymium-doped Yttrium
Aluminium Garnet), LED (Light-Fmitting Diode) ou fibre.
Le soudage hybride consiste à combiner dans une zone
d’élaboration commune un faisceau laser avec un arc
électrique conventionnel (TIG ou MIG/MAG). La synergie
résultante des deux procédés de soudage favorise la stabilité
de l’arc, augmente la vitesse de soudage et les tolérances
d’accostage, ainsi que l’amélioration de la qualité du cordon de
soudure. Cette technique comble tous les défauts de la
technique de soudage laser conventionnelle. Soudage laser conventionnel