Mémoire de
A. S. A. BECHIR Etude des effets du vent sur les constructions au Tchad : cas
des pressions dynamiques de base et établissement des cartes
régions-vent de la zone soudanienne.
OBORI H. T. Étude des effets du vent sur les constructions au gabon : cas
des pressions dynamiques de base, directions dominantes et
établissement des cartes régions-vent de la zone côtière.
ABOTSI K. Conception d’un logiciel d’analyse des actions du vent sur les
constructions prismatiques a base rectangulaire selon les règles
nv et eurocode
PUBLIC/MEM /MP-0064/2021
Agoé-Cacavéli
E-mail : formatec003@yahoo.fr
Web: www.formatec.tg
BP. 20 436 Lomé - Togo
RESUME
Malgré les multiples documentations sur le sujet, la précontrainte se veut être un
domaine assez complexe voir difficile à appréhender par de nombreux acteurs du
bâtiment et des travaux publics.
Face à ce problème, l’objectif de la présente étude est de mettre en place des outils
permettant d’aborder plus facilement les concepts de ce domaine, à savoir des
logigrammes et algorithmes de justification des sections de béton et d’aciers
précontraints suivant les règles du BPEL.
Pour mener à bien ce travail, il a d’abord été question de procéder à une analyse des
équations de dimensionnement dans les trois (3) classes de calcul, analyser les
équations de calcul des pertes de précontrainte, également analyser pour chacune
des classes de dimensionnement les équations de justifications correspondantes.
Une application de ces outils de calcul a été faite afin de vérifier leur validité.
Ces logigrammes et algorithmes se veulent être une contribution vers une approche
simple et pratique dans le domaine du béton précontraint aux états limites.
DEDICACES
Je dédie ce travail :
Au créateur Divin ;
A ma regrettée mère, qui arrachée à notre affection, ne cesse de veiller sur
nous depuis là-haut ;
Mon autre mère Edwige SOMDA ;
Ma moitié Jocelyne SOMDA
A mes frères et sœur de la Cote d’ivoire et du Burkina pour leur soutien
multiforme.
REMERCIEMENTS
Mes sentiments de gratitude vont à l’endroit de tous ceux et celles qui de près ou de
loin ont contribué à l’accomplissement de ce travail. Mes remerciements vont :
A toute ma famille
A ma regrettée mère, qui arrachée à notre affection, ne cesse de veiller
sur nous depuis là-haut ;
A mon autre mère Edwige SOMDA, pour son soutien multiforme ;
A ma sœur jumelle Jocelyne SOMDA pour sa présence à mes cotés
depuis le berceau ;
A mes frères et sœur de la Cote d’ivoire et du Burkina pour leur soutien
multiforme ;
A mes amis et à tous ceux qui m’ont apporté leur soutien de nature
quelconque dans l’élaboration de ce mémoire.
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Le secteur du bâtiment et de la construction est l’un des plus concernés par les enjeux
du développement durable. Les nouvelles compétences à maitriser pour les
professionnels des différents corps d’état du bâtiment et des travaux publics sont
diverses.
L’aspect le plus important dans l’élaboration d’un projet de bâtiment est la rigueur dans
le respect de la réglementation des normes de construction. L’ingénieur conçoit
l’avant-projet, le pré-dimensionnement ainsi que le projet, son dimensionnement
définitif et ses variantes dans le respect des normes en vigueur.
A cet effet le choix de la thématique s’est dirigé sur la mise en place de logigrammes
de dimensionnement des pièces en béton précontraint suivant les normes françaises
BPEL afin de permettre un calcul rapide et optimal de ces éléments structuraux.
La valeur d’un recueil de logigrammes établi pour la pratique réside avant tout dans le
choix judicieux des paramètres et équations de base de dimensionnement en vue de
déterminer rapidement les sections de manière fiable et en respectant les prescriptions
de ladite norme.
Chapitre 1 :
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1-1 GENERALITES SUR LA PRECONTRAINTE
1-1-1 Définition et historique de la précontrainte
1-1-1-1 Béton précontraint
Où :
On en déduit donc :
𝜎𝑎 𝜎𝑎
𝜎𝑏 = 𝐸 = (1-2)
( 𝑎) 𝑛
𝐸𝑏
Prenons une valeur modeste de la contrainte dans l’acier 𝜎𝑎 = 150 MPa (la limite
élastique des aciers de construction utilisés actuellement étant d’environ 500 MPa), et
le coefficient d’équivalence n=15.
On en déduit donc :
σb = 10 MPa (1-3)
Sachant que pour un béton de classe B50, on a : ft28 = 3,6 MPa.on constate que le
béton au voisinage de l’armature tendue subit une contrainte de traction largement
supérieure aux valeurs courantes de ft28 .
Le béton armé est un matériau lourd. En pratique dans le cas des sections fléchies,
les 2/3 de celles-ci ne sont pas prises en compte dans le calcul de la rigidité. Le béton
tendu étant négligeable dans les calculs. On constate que le poids des poutres en
béton armé augmente plus vite que leurs travées.
La précontrainte nécessite l’utilisation d’un béton de fc28 ≥30 MPa pour réduire les
pertes par fluage. En fait, le fluage est plus important pour les bétons à faibles
résistances mécanique que pour les bétons à hautes résistances.
L’acier de précontrainte doit avoir une limite d’élasticité beaucoup plus élevé que l’acier
du béton armé (𝑓𝑒 ≈ 1600 𝑀𝑃𝑎), ce qui permet de garantir une force de précontrainte
permanente.
a) Précontrainte centrée
Pour l’illustration de la précontrainte centrée, c’est une section c’est une section
rectangulaire qui est prise en compte (figure 1-5).
Cherchons la valeur de la précontrainte qui nous permettra d’annuler les contraintes
de traction sur toute la section d’une poutre (figure 1-5).
Cette précontrainte doit respecter l’équation :
𝜎𝑝 − 𝜎(𝑀) = 0 (1-4)
Où :
Dans le cours de Résistance des matériaux, nous avons vu que la contrainte induite
par un moment de flexion dans une poutre est exprimée par :
M.y
σ(M) = (1-5)
I
BH3
I= (1-6)
12
𝐻
La contrainte due au moment M à l’extrémité supérieure de la section (𝑦 = 2 ) est
exprimée par :
MH MH 6M
σ(M) = = BH3
= BH2 (1-7)
2I 2
12
Où :
d’où :
6M
P= (1-9)
H
Puisque les contraintes de traction sont supprimées du béton, on peut affirmer que le
béton est exploité à plein avec application du moment extérieur M.
Toutefois, la fibre supérieure du béton qui était chargée par la contrainte 𝜎(𝑀) recoit
une contrainte double après application de la précontrainte (𝜎(𝑀) + 𝜎𝑃 = 2𝜎(𝑀)).le
béton risque donc d’etre ecrasé par excès de compression figure 1-7.
La précontrainte qui est utile dans la partie inférieure de la section se révèle donc
inutile, et même nuisible, dans sa partie supérieure.
Pour cela, on a cherché à appliquer cette précontrainte autrement pour limiter son effet
néfaste sur la partie supérieure.
Figure 1-6: Ecrasement du béton précontraint et flambage des aciers passifs (RGUIG
M. ; 2013)
b) Précontrainte excentrée
Pour éliminer l’effet de la précontrainte sur la fibre supérieure et garder son rôle sur la
partie inférieure, il est plus judicieux d’appliquer cette charge de précontrainte de telle
sorte à avoir une valeur nulle sur la fibre supérieure et garder la même valeur sur la
partie inférieure (𝜎𝑝 = 𝜎(𝑀)) (charge triangulaire).pour assurer cela il suffit
d0’excentrer le point d’application de la précontrainte vers le bas (figure 1-7).
σp − σ(M) = 0 (1-10)
d’où :
2P
σP = BH (1-11b)
d’où :
3M
P= (1-14)
H
Cette nouvelle disposition présente par rapport à la précontrainte centrée deux grands
avantages :
- la contrainte maximale n’est plus que 𝜎(𝑀) au lieu de 2𝜎(𝑀) ;
3𝑀
- la force de précontrainte nécessaire est 𝑃 = , soit la moitié seulement de la
𝐻
valeur déterminée pour la précontrainte centrée.
Dans la pratique, une poutre précontrainte est faite pour supporter des charges
permanentes et des charges variables (charges d’exploitation) . Sous le seul effet des
sollicitations extérieures, la contrainte normale sur la fibre supérieure varie de 𝜎𝐺 à 𝜎𝑄 ;
le diagramme optimal de la précontrainte est représenté par la figure 1-8 .
Dans ce cas pour assurer la non présence de zone tendue dans la figure 1-8,
Considérons l’effet de la précontrainte seul. Sur une section donnée, la précontrainte
applique un effort normal N=P et un moment M=P.e.
Le moment M génère une contrainte sur la section telle que définie dans la formule
(1-12). Les contraintes générées sur les fibres supérieures et inférieures sont de
signes opposés.
Les optimums de contraintes générées par la précontrainte sont donc définis par
(traction :- ; compression :+) :
P 6Pe
−σG = σ(N) + σ(M) = BH + BH2 fibre supérieure (1-15)
P 6Pe
σG + σQ = σ(N) − σ(M) = BH − BH2 fibre inférieure (1-16)
Où :
1 6 6 BH 3
σG − 2 σQ = BH2 Pe = BH2 × σQ . e = H σQ. e (1-18)
2
D’où
H 1 H 2σG +σQ
e = 3σ (σG − 2 σQ ) = − 3σ (1-19)
Q Q 2
Ainsi :
2σG+σQ
e = −H (1-20)
6σQ
Nous découvrons ainsi un avantage essentiel de la précontrainte qui fait dire que : en
béton précontraint, la charge permanente est gratuite’’.
Cette conclusion ne doit pas être prise sans réserves car la valeur de l’excentrement
n’est pas toujours compatible avec la géométrie de la section. En fait, l’excentrement
est limité car l’armature active doit rester à l’intérieur du béton avec un enrobage
convenable. Si le moment de flexion est négatif, des limitations doivent être aussi
respectées.
Etant donné que le moment fléchissant est maximal en milieu de travée et comme on
l’a vu dans la partie précédente, il est préférable d’excentrer l’armature de la
précontrainte et de la placer sur la partie inférieure de la section. Cependant, puisque
le moment est faible au voisinage des appuis, il est préférable de relever les armatures
de précontrainte dans cette zone. Ce fait est même indispensable pour éviter de
provoquer des tractions sur la partie supérieure.au niveau de l’extrémité, on atteint un
niveau voisin du centre de gravité de la section voir 1-10.
Vu que le câble de précontrainte sort sur un axe incliné sur l’extrémité ,la précontrainte
P génère un effort tranchant Psinα, de sens contraires à celui des sollicitations
extérieures. Il compense donc une partie de ces sollicitations.
La compensation optimale (reprendre tout l’effort tranchant V=0) .est obtenue pour un
angle 𝛼 vérifiant :
1 1
sinα = P (VG + 2 VQ ) (1-21)
Où :
1 1
− 2 VQ à V (1-22)
2 Q
Il faut savoir qu’il n’est pas toujours possible de réaliser cet optimum, car P et 𝛼 sont
déterminés par d’autres conditions. Cependant, le gain du au relevage des armatures
de précontrainte reste toujours très important.
En plus des gains précédents sur les sollicitations (moments de flexion et efforts
tranchants), le fait d’augmenter le volume dû béton comprimé par la précontrainte
augmente sa résistance au cisaillement. Ainsi on dispose moins d’armatures
transversales que pour un élément en béton armé.
Le béton est un matériau hétérogène composé d’un mélange de liant, granulats, eau
et éventuellement d’adjuvants. Sa résistance mécanique est influencée par plusieurs
facteurs :
- qualité du ciment ;
- dosage en ciment ;
- teneur en eau ;
- l’âge du béton ;
- la température ;
- l’humidité ;
- la durée de chargement.
Pour l’établissement des projets, un béton est défini par la valeur de sa résistance à la
compression à l’âge de 28 jours, dite «résistance caractéristique requise ou spécifiée».
Celle-ci, notée fc28 , est choisie à priori compte tenu des possibilités locales. Les
valeurs de fc28 sont définies dans la plage suivante : 30, 35, 40 et 50 MPa. Pour les
sollicitations qui s’exercent sur un béton âgé de moins de 28 jours, on se réfère à la
résistance caractéristique fcj obtenue au jour considérée comme suit :
j
fcj = 4,76+0,83j fc28 si fc28 ≤ 40 MPa (1-23)
j
fcj = 1,40+0,95j fc28 si fc28 > 40 MPa (1-24)
Avec :
Où :
Dans les cas courants, lorsqu’on n’a pas besoin d’une évaluation précise des
déformations, on peut adopter le diagramme parabole-rectangle représenté dans la
figure 1-10 .
a) Retrait
Le retrait est le raccourcissement du béton non chargé, au cours de son durcissement.
Son importance dépend d’un certain nombre de paramètres :
La déformation relative du retrait qui se développe dans le temps peut être évaluée au
moyen de la formule :
où ϵr est le retrait final du béton et r(t) est une fonction du temps variant de 0 à 1 quand
le temps t varie de 0 à l’infini à partir du bétonnage.
Cette formule est utilisée si une grande précision est recherchée. A défaut de résultats
expérimentaux, la loi d’évolution du retrait r(t) est donnée par :
t
r(t) = t+9r (1-31)
m
où t est l’âge du béton, en jours, compté à partir du jour de fabrication et 𝑟𝑚 est le rayon
moyen de la pièce, exprimé en centimètres (cm).
Pour simplifier, le retrait final 𝜖𝑟 peut être donné par les valeurs forfai-taires suivantes :
La déformation de fluage à l’instant t d’un béton soumis à l’âge j = t1 −t0 à une contrainte
constante σ1 est exprimée sous la forme :
Avec :
𝑡0 : Date du bétonnage ;
𝐸𝑖𝑗
Où 𝐾𝑓𝑙 le rapport entre la déformation finale de fluage et la déformation réelle
𝐸𝑖28
instantanée.
√t−t1
f(t − t1 ) = (1-37)
√t−t 1 +5√rm
Le coefficient de Poisson du béton non fissuré νb est pris égal à 0,20. En cas de
fissuration, il est pris égal à zéro.
Cette valeur est également admissible dans les phases de déformation plastique.
Il faut remarquer que pour améliorer la mise en place du béton, ses caractéristiques
ou sa durabilité, on peut être amené à ajouter des adjuvants en faible quantités lors
de la confection du béton. On utilise plus spécialement des :
- accélérateurs de prise ;
- retardateurs de prise ;
- accélérateurs de durcissement ;
- entraîneurs d’air ;
- plastifiants ;
- hydrofuges de masse ;
- antigels
Ce sont des armatures identiques à celles utilisées dans le béton armé, ils ne sont mis
en tension que par la déformation de l’élément.
D’une façon générale, on distingue pour les armatures passives en béton précontraint :
Les caractères des armatures passives à prendre en compte dans les calculs sont les
suivants :
Le module de déformation longitudinale de l’acier Es est pris égal à 200 000 MPa.
L’acier est défini par la valeur garantie de sa limite d’élasticité notée fe.
Les aciers actifs sont les aciers de la précontrainte, ils sont mis sous tension. A
l’inverse des armatures de béton armé qui se contentent d’un acier de qualité courante,
les armatures de précontrainte exigent des aciers satisfaisant un certain nombre de
condition. Elles sont classées par :
Ces armatures doivent, soit être agréées par le Ministère concerné, soit bénéficier
d’une autorisation de fourniture ou d’une autorisation d’emploi.
Qualités requises
Caractères géométriques
Fils de précontrainte :
Les fils sont des armatures dont la plus grande dimension transversale est inférieure
à 12.5 mm. Ils sont livrés en couronnes. On distingue les catégories suivantes :
Les fils sont définis par leur diamètre nominal auquel correspond une section nominale
conventionnelle, suivant le tableau 1-1.
Diamètre 4 5 6 7 8 10 12,2
(mm)
On présente dans les figures 1-13, 1-14 et 1-15 des exemples de fils de précontrainte.
- Barres de précontrainte :
Les barres sont définies comme des armatures rondes et lisses de diamètre supérieur
à 12.5 mm, ou non rondes ou non lisses ne pouvant être livrées en couronnes. Les
Diamètre (mm) 20 22 26 32 36
Section (mm2) 314 380 531 804 1018
- Torons de précontrainte :
Un toron est un assemblage de 3 ou 7 fils enroulés en hélice et répartis en une couche,
éventuellement autour d’un fil central. Les torons sont caractérisés par le nombre de
leur fils, par leur diamètre, et par leur section. Le tableau 1-3 fournit les valeurs
correspondantes.
On présente dans les figures 1-17, 1-18 et 1-19 des exemples de torons de
précontrainte.
Les caractères des armatures de précontrainte à prendre en compte dans les calculs
sont :
- section nominale de l’armature ;
- contrainte maximale garantie à rupture fprg ;
- contrainte à la limite conventionnelle d’élasticité fpeg ;
- coefficient de relaxation ρ1000 :
ρ1000 = 2,5% pour la classe TBR (Très Basse Relaxation)
ρ1000 = 8% pour la classe RN (Relaxation Normale)
- adhérence au béton ;
- coefficient de dilatation thermique 10 −5 par degré C ;
- module de déformation longitudinale :
Ep = 200 000 MPa pour les fils et les barres,
Ep = 190 000 MPa pour les torons ;
- diagramme efforts-déformations (voir figures 1-20 et 1-21).
Les actions sont l’ensemble des charges (forces, couples,…) appliquées à la structure,
ainsi que les conséquences des déformations statiques ou d’état (retrait, tassement
d’appuis, variation de température, etc.) qui entraînent des déformations de la
structure.
a) Actions permanentes
Les actions permanentes, notées G, représentent les actions dont l'intensité est
constante ou très peu variable dans le temps. Elles comprennent :
Dans la plupart des cas, le poids propre est représenté par une valeur nominale
unique,𝐺0 , calculée à partir des dessins du projet et des masses volumiques moyennes
des matériaux.
b) Actions variables
Les actions variables, notées Q, représentent les actions dont l'intensité varie
fréquemment et de façon importante dans le temps. Elles sont définies par des textes
réglementaires en vigueur, on distingue :
- les charges d'exploitation (poids et effets annexes tels que force de freinage,
forces centrifuges, effets dynamiques) ;
- les efforts (poids, poussées, pressions) exercés par des solides ou par des
liquides dont le niveau est variable ;
- les charges non permanentes appliquées en cours d'exécution (équipements
de chantier, engins, dépôts de matériaux, etc.) ;
- les actions climatiques : neige, vent, température, etc.
c) Actions accidentelles
Les différentes valeurs de l'intensité des actions, dites valeurs représentatives, sont :
- 𝑄𝑘 : valeurs caractéristiques de l’action ;
- Ψ0𝑖 𝑄𝑖𝑘 : valeurs de combinaison ;
- Ψ1𝑖 𝑄𝑖𝑘 : valeurs fréquentes ;
- Ψ2𝑖 𝑄𝑖𝑘 : valeurs quasi-permanentes .
sa valeur probable Pm pour les justifications vis-à-vis des états limites ultimes.
1-2-2 SOLLICITATIONS
1-2-2-1 Définition
Les sollicitations sont les effets provoqués, en chaque point et sur chaque section de
la structure, par les actions.
a) Combinaisons fondamentales
Avec :
𝐺𝑚𝑎𝑥 : Ensemble des actions permanentes défavorables ;
𝐺𝑚𝑖𝑛 : Ensemble des actions permanentes favorables ;
𝑄1𝑘 : la valeur caractéristique de l'action de base ;
Ψ0𝑖 𝑄𝑖𝑘 : la valeur de combinaison d'une action d'accompagnement.
𝛾𝑝 =1 dans la plupart des cas ;
𝛾𝑄1 =1,5 dans le cas général.
c) Combinaisons accidentelles
avec :
𝐹𝐴 : la valeur nominale de l'action accidentelle ;
Ψ11 𝑄1𝑘 : la valeur fréquente d'une action variable ;
Ψ2𝑖 𝑄𝑖𝑘 : la valeur quasi-permanente d'une autre action variable.
b) Combinaisons fréquentes
c) Combinaisons quasi-permanentes
Les présentes règles de calcul, dites Règles BPEL 91, sont applicables à tous les
ouvrages et constructions en béton précontraint soumis à des températures s'écartant
peu de celles qui résultent des seules influences climatiques, et dont le béton constitutif
présente une résistance caractéristique au plus égale à 60 MPa. La précontrainte peut
être appliquée par pré-tension ou par post-tension. Elle est exercée par des armatures
intérieures ou éventuellement extérieures au béton. Restent en dehors du domaine
d'application stricte des présentes règles :
Les calculs justificatifs sont établis suivant la méthode des états limites.
Un « état limite » est celui dans lequel une condition requise d´une construction (ou
d´un de ses éléments) est strictement satisfaite. On distingue :
- les « états limites ultimes » qui correspondent à la limite :
- soit de l´équilibre statique ;
- soit de la résistance ;
- soit de la stabilité de forme ;
- les « états limites de fatigue » ;
- les « états limites de service » qui sont définis en tenant compte des conditions
d´exploitation et/ou de durabilité.
Le marché fixe les conditions de rattachement aux différentes classes. Les classes
correspondantes sont des classes de vérification et non pas des classes de qualité.
Les états limites qui leur sont associés doivent être considérés comme des repères
plutôt que comme des seuils précis de changement d´état :
Le choix d´une classe de vérification pour un ouvrage ou pour une partie d´ouvrage
doit être basé sur la considération de nombreux facteurs techniques et économiques
parmi lesquels on peut citer :
- l´ambiance plus ou moins agressive dans laquelle est placée la structure;
- le type d´ouvrage, son mode de construction (exécution fractionnée ou non...), le
mode de fabrication de ses éléments (préfabrication, pré ou post-tension...) ;
- l´importance relative des sollicitations permanentes et variables ainsi que la
distribution dans le temps de ces dernières ;
- l´expérience acquise compte tenu des réalisations antérieures. Le recours à la classe
I est, en principe, exceptionnel. En sont justiciables, toutefois, les pièces soumises à
traction simple : tirants, parois de réservoirs circulaires, surtout si ces derniers sont
destinés à stocker des fluides dangereux ; et également les pièces susceptibles d´être
très sollicitées à la fatigue. La classe II est particulièrement destinée aux éléments
exposés à une ambiance agressive (cas de certains bâtiments industriels) et à ceux
qui comportent de nombreux joints. La classe III, enfin, intéresse essentiellement les
pièces en atmosphère peu agressive (éléments de bâtiments courants par exemple) ;
cette classe, toutefois, ne peut être utilisée pour la justification des sections de joint
entre éléments préfabriqués. Enfin, la notion de classe, selon la stricte définition qui
en est donnée en peut prêter à interprétation pour l´application à certains cas
particuliers (silos, par exemple). Il appartient alors aux rédacteurs des règles
spécifiques afférentes à ces types de construction d´aménager la notion en question
en respectant à la lettre les vérifications mais en les regroupant d´une façon mieux
adaptée aux problèmes particuliers qui se posent.
Les symboles utilisés pour matérialiser les évènement ou tâches d’un processus sont
de différentes formes :
- L’ellipse : il symbolise le premier et le dernier évènement (évènement
déclencheur et évènement final) ;
- Le demi rectangle : il symbolise un ou plusieurs documents ;
- Le losange : il symbolise une étape où l’on doit faire un choix. C’est
généralement une question par laquelle on répond par « oui » ou « non » ;
- Le rond : il symbolise un point du logigramme qui renvoie vers un autre procédé
parfois représenté sur une page différente à travers un nouveau logigramme.
Le nom et la page de ce nouveau procédé doivent figurer dans le rond ;
- Le rectangle : il symbolise tout autre évènement à l’intérieur du processus.
1-4-2 Algorithme
1-4-2-1 Notion d’algorithme
Un algorithme est une suite d’instructions ayant pour but de résoudre un problème
donné. Ces instructions doivent être exécutées de façon automatique par un
ordinateur.
L’élaboration d’un algorithme est une démarche de résolution de problème exigeante
La rédaction d’un algorithme est un exercice de réflexion qui se fait sur
papier.L'algorithme est indépendant du langage de programmation ; par exemple, on
utilisera le même algorithme pour une implantation en Java, ou bien en C++ ou en
Visual Basic.L’algorithme est la résolution brute d’un problème informatique.
Un algorithme doit:
– avoir un nombre fini d’étapes ;
– avoir un nombre fini d’opérations par étape ;
– se terminer après un nombre fini d’opérations ;
– fournir un résultat.
Chaque opération doit être:
– définie rigoureusement et sans ambiguïté ;
– effective, c’est à dire réalisable par une machine ;
Le comportement d'un algorithme est déterministe.
L’objectif des travaux réalisés par TONGNE M. (2002) était de mener une étude qui
consistait à établir l’impact du poids des profilés IPE sur la stabilité des pannes.
Dans le but de parvenir aux résultats escomptés, la démarche suivante a été utilisée
par l’auteur :
l’utilisation de modèles mathématiques permettant d’évaluer la résistance d’une
section renforcée de matériaux composites qui est soumise à la flexion ;
limitation de l’étude aux cas des poutres rectangulaires.
la mise en place de deux applications supplémentaires potentielles des
abaques de dimensionnement à savoir le renforcement en flexion des poutres
rectangulaires en compression et le renforcement en flexion des poutres en T.
L’objectif des travaux réalisés par DOTCHEVI E.B., était de mettre en place des
abaques qui en fonction des paramètres de bases des pannes permettait de
dimensionner celles-ci. Ainsi en fonction de la portée, de l’espacement et l’angle
d’inclinaison on pouvait déterminer les dimensions du profilé à utiliser.
Pour atteindre cet objectif, DOTCHEVI E. B. a procédé à :
- une analyse des différentes équations et paramètres de dimensionnement des
pannes ;
La finalité des travaux réalisés par KODJOVI T. était de mettre en place des abaques
permettant de faire un choix rapide et judicieux de la section de bois à l’ELU
connaissant l’angle d’ouverture de la couverture, la portée et l’entraxe des pannes.
Les résultats obtenus à l’issue de ses travaux ont permis la mise en place d’abaques
permettant le choix de la section de panne en fonction des paramètres de bases que
sont la portée, l’entraxe et l’angle d’ouverture de la couverture. Par ailleurs, il est
également possible à partir d’abaques de lire la portée et l’entraxe des pannes en
ayant les sections de bois. Enfin il a été établi des courbes en vue de rechercher des
sections spécifiques non traitées lors de son étude.
Chapitre 2 :
PARAMETRES ET EQUATIONS DE
DIMENSIONNEMENT
- Moment statique
Les moments statiques de l’aire d’une section par rapport aux axes X et Y sont donnés
par les expressions :
Sx = ∫ ydA (2-1)
Sy = ∫ xdA (2-1a)
Si l’axe X ou l’axe Y passe par le centre de gravité de la section, les moments statiques
Sx et Sy sont nuls.
- Moment d’inertie
Les moments d’inertie de l’aire d’une section par rapport aux axes X et Y sont donnés
par les formules :
Ix = ∫ y2 dA (2-2)
Iy = ∫ x 2 dA (2-2a)
Le moment d’inertie axial d’une section par rapport à n’importe quel axe est égal au
moment d’inertie de cette section par rapport à l’axe central parallèle plus le produit de
l’aire de cette section par la distance au centre de gravité de la section à l’axe
considéré.
- Module de résistance
Le module de résistance est égal au quotient du moment d’inertie axial par la distance
de l’axe à la fibre la plus éloignée.
Ix
Wx = (2-3a)
y
Iy
Wy = (2-3b)
x
- Rayon de giration
I
ix = √ Bx (2-4a)
Iy
iy = √ B (2-4b)
C’est la section du béton seul (𝐵𝑏 ) telle qu'elle résulte des dessins de coffrage, sans
réduction des conduits et ancrages figure 2-1. Elle est utilisée pour l'évaluation :
des rigidités des différentes pièces constituant la structure (en vue de calculer
les sollicitations hyperstatiques) ;
des déformations pour les parties d'ouvrages respectant les conditions de la
classe II.
𝐵𝑏 = 𝑎 × 𝑏
C’est la section totale du béton avec déduction des conduits et ancrages (figure 2-2).
Elle est utilisée pour le calcul des contraintes à l'ELS en classe I et II.
𝑆ℎ = 𝑆𝑛 + (𝑆𝑎 × 𝑛) (2-6)
Avec :
𝑆ℎ : Section homogène ;
𝑆𝑛 : Section nette ;
𝑆𝑎 : Section d'armatures longitudinales adhérentes ;
n : coefficient d’équivalence ;
Pour le calcul des contraintes en classe III, il y a lieu de faire intervenir des sections
Homogènes réduites, définies à partir :
de la seule partie comprimée du béton de la section ;
de la section des armatures passives longitudinales multipliée par le coefficient
d'équivalence nv = 15 ;
de la fraction 𝜌 de la section des armatures longitudinales de précontrainte
multipliée par le coefficient d'équivalence 𝑛𝑣 = 15.
avec :
𝜌 = 1 : cas de pré-tension ;
𝜌 = 0,5 : cas de post-tension avec injection de coulis ;
𝜌 = 0: cas de la post-tension lorsque les armatures ne sont pas adhérentes.
𝑆ℎ : Section homogène réduite ;
𝑆𝑎𝑝 : section d’armatures passives ;
𝑆𝑝 : Section d’armatures de précontrainte ;
𝑆𝑎 : Section d'armatures longitudinales adhérentes.
Le principe fondamental consiste à déterminer les contraintes qui agissent dans une
section et de comparer la contrainte maximale avec la contrainte limite : 𝜎 ≤ [𝜎]
Traction simple :
F
σ=B (2-8)
Flexion simple :
MY
σ= (2-9)
I
Flexion composée :
F MY
+ (2-10)
B I
On veut dire par le nom «perte de précontrainte» ou encore «perte de tension» dans
les câbles actifs de la précontrainte, la différence entre l’effort exercé lors de sa mise
en tension (instant t0) et l’effort qui s’exerce à un instant donné t. Cette perte de
précontrainte dépend également de la position spatiale. La perte de précontrainte
correspondante à l’intervalle de temps [t0, t] est notée comme suit :
Les pertes instantanées de précontrainte sont des pertes qui se produisent d’une façon
instantanée après la mise en tension des câbles actifs. L’intensité de ces pertes ne
dépend pas du temps.
La somme des pertes instantanées de précontrainte est notée ∆σ pi(x) et elle dépend
de son abscisse sur le câble x.
Les pertes par frottement sont générées par le frottement des armatures actives avec
les gaines (métalliques ou plastiques) lors de leur mise en tension. En fait, le
déplacement du câble à l’intérieur de la gaine est gêné par sa courbure ce qui génère
des forces de frottement qui résistent aux efforts extérieurs appliqués aux extrémités
des armatures.
Supposons un élément d’armature tendu de longueur ds, de rayon de courbure r et
d’angle correspondant dα. Cet élément étant sollicité par une force de traction F (voir
figure 3-1).
P = pds (2-15)
ds
ds = rdα → (2-16)
dα
Les forces extérieures appliquées à l’élément de câble sont présentées sur le schéma
(b) de la figure (3.1) (en négligeant la variation de tension dans le câble). L’équilibre
des forces extérieures donne :
dα dα
P = 2Fsin ( 2 ) ≈ 2F 2
= Fdα (2-17)
D’où
dα F
P = Fdα = pds → p = F ds = ds (2-18)
dα
D’où
F
p= (2-19)
r
dα
∅ = −fp = −F (2-20)
ds
dF
= −fdα (2-22)
F
F = F0 e−fα(s) (2-23)
α(s) représente la somme des variations d’angle du câble entre l’ancrage et le point
considéré.
L’expérience a montré que les déviations parasites des gaines et des armatures de
précontrainte provoquent des pertes de précontrainte qui sont loin d’être négligées. En
tenant donc de ces pertes parasites, on obtient la nouvelle expression de la force de
précontrainte :
F = F0 e−fα(x)−φx (2-24)
∆𝐹 = F − 𝐹0 = 𝐹0 [𝑓𝛼 (𝑥 ) + 𝜑𝑥 ] (2-25)
Pour pouvoir simuler à l’avance les pertes de précontrainte dans une structure, les
valeurs des coefficients de frottement f et φ sont choisies dans le tableau (2 -1) fournie
par le règlement BPEL.
f
Nature des
3≤ 𝑹 ≤ 𝟔 R≥ 𝟔
armatures
Cas 𝝋
(en m) (en m)
Fils tréfilés 22 − R
Câbles ne ronds et 0,16
lisses 100
traversant pas
des joints ou 24 − R
surfaces de
reprise torons 100 0,18 0,002
Fils tréfilés 24 − R
Câbles
ronds et 0,18
traversant de
lisses 100
nombreux joints 0,003
ou reprises de 26 − R
bétonnage torons 0,20
100
Les valeurs fournies dans le tableau 2-1 sont valables si un certain nombre de
conditions est vérifié. Ces conditions portent sur l’état des armatures actives et des
gaines, utilisation de produits minimisant le frottement (huile ou graisse), respect du
tracé des câbles, etc (voir BPEL pour plus d’informations).
Ce type de pertes est généré par un glissement des armatures actives dans les
clavettes d’ancrage et un glissement des clavettes dans les plaques d’ancrages lors
du relâchement des vérins et du blocage des clavettes. La déformation de la zone
d’ancrage participe également dans les pertes par recul d’ancrage.
Les pertes par reculs d’ancrages sont maximales au niveau des ancrages actifs;
Ces pertes affectent une longueur partielle de la poutre désignée par λ ;
L’angle α(x) varie d’une façon linéaire en fonction de x ;
La contrainte σp(x) est symétrique avant et après pertes par recul d’ancrage ;
Sachant que α(x) est linéaire en fonction de x, l’épure de la contrainte σ p(x) est droite.
L’évolution de la contrainte σp(x) en fonction de son abscisse avant et après production
des pertes par recul d’ancrage est présentée dans la figure 2-5.
dl
ϵp (x) = dx (2-27)
et sachant que les pertes par recul d’ancrage se produisent dans le sens inverse des
pertes par frottement, on obtient ainsi l’expression de l’allongement élémentaire
dl
ϵp (x) = dx (2-28)
λ λ
g = ∫0 dl = ∫0 ϵp (x) − ϵ′ p (x)dx (2-30)
1 λ
g = E ∫0 σp (x) − σ′ p (x)dx (2-31)
p
λ λ
∫0 σp (x) − σ′ p (x)dx = (σp0 − σpg0 ) 2 (2-32)
D’où :
selon l’hypothèse qui dit que α(x) peut être pris sous forme linéaire, on peut exprimer
cet angle sous la forme :
αt
α(λ) = λ (2-37)
l
λ αt
∫0 σp (x) − σ′ p (x)dx = σp0 [f l
λ + φλ]λ (2-39)
Ainsi :
αt
gEp = σp0 [f λ + φλ]λ2 (2-41)
l
cette dernière formule nous permet d’avoir l’expression de la longueur λ touchée par
les pertes de recul d’ancrage :
𝑔𝐸𝑝
𝜆=√ 𝛼 (2-42)
𝜎𝑝0 [𝑓 𝑡 𝜆+𝜑]
𝑙
D’où :
Donc, d’une façon générale, la mise en tension d’une armature i produit des pertes sur
les (i − 1) armatures déjà installées.
cherchons l’expression des pertes dues à la mise en tension successives de n
armatures de précontrainte. Commençons par le cas d’une poutre à deux câbles de
précontrainte. Sachant que la précontrainte totale appliquée à la poutre est P , chacun
des deux câbles reprend un effort P/2.Le raccourcissement du béton lors de la mise
en tension d’un câble est donné par l’application de la loi de Hooke :
∆𝑙𝑏 𝜎 1 𝑃/2 𝑃
𝜖𝑏 = = 𝐸𝑏 = 𝐸 = 2𝑆𝐸 (2-45)
𝑙 𝑏𝑖 𝑏𝑖 𝑆 𝑏𝑖
Pl
∆lb = 2SE (2-46)
bi
Après mise en tension du 2ème câble, le béton se raccourcit de ∆lb. Il en est de même
pour le 1er câble qui reçoit le raccourcissement :
∆σp Pl
∆lp = ∆lb = l = (2-47)
Ep 2SEbi
La perte de précontrainte dans le 1er câble lors de la mise en tension du 2ème câble est
donc :
1 Ep P 1 E p σp
∆σp = 2 E =2 (2-48)
bi S Ebi
Le deuxième câble n’étant pas influencé par ce type de perte de précontrainte, la perte
de précontrainte moyenne des deux câbles vaut donc :
1 Ep σb
∆σpmoy = 4 (2-49)
Ebi
Pl
∆l = 3SE (2-50)
bi
1 Pl Pl Pl 1 Pl
∆lmoy = 3 (3SE + 3SE + 3SE ) = 3 SE (2-51)
bi bi bi bi
On a donc :
1 1 2 Pl Ep 1 PEp
∆σpmoy = 3 (3 + 3) SE = 3 SE (2-53)
bi l bi
D’où :
1 1 2 Ep σb 1 E p σp
σpmoy = 3 (3 + 3) =3 (2-54)
Ebi Ebi
Pour une poutre précontrainte avec quatre câbles, on obtient de la même façon
l’expression de la perte moyenne comme suit :
1 1 2 3 Ep σb 3 Ep σp
∆σpmoy = 4 (4 + 4 + 4) =8 (2-55)
Ebi Ebi
1 1 2 3 n−1 Ep σb
∆σpmoy = n (n + n + n + ⋯ + ) (2-56)
n Ebi
1 E p σb
= n (1 + 2 + 3 + ⋯ + n − 1) (2-56a)
Ebi
n(n−1) Ep σb
= (2-56b)
2n2 Ebi
Dans le cas général, la perte de précontrainte par déformation élastique du béton est
exprimée par :
(𝑛−1) 𝐸𝑝 𝜎𝑏
∆𝜎𝑝 = (2-57)
2𝑛 𝐸𝑏𝑖
Où :
- σb est la contrainte moyenne du béton au niveau des câbles à la mise en
tension;
- n est le nombre de câbles de précontrainte ;
- Ep est le module de Young des aciers de précontrainte (200 000 M P a pour
les fils et 190 000 M P a pour les torons) ;
- Ebi est le module instantané du béton.
En tenant compte des charges extérieures et des autres pertes de précontrainte, cette
perte peut être écrite sous la forme :
(𝑛−1) 𝐸𝑝 𝑃 𝑃𝑒 2 𝑀𝑒
∆𝜎𝑝 = (𝐵 + + ) (2-58)
2𝑛 𝐸𝑏𝑖 𝐼 𝐼
Avec :
b) Pertes différées
Les pertes différées se produisent lentement dans le temps (en cours de plusieurs
mois ou plusieurs années sur les structures de génie civil).
La valeur totale de ces pertes de tension différées, dans une section d’abscisse x de
l’armature, est notée ∆σpd(x). La tension au point d’abscisse x, après pertes de tension
instantanées et différées, appelée tension finale, est notée :
𝑡
𝑟 (𝑡 ) = (2-62)
𝑡+9𝑟𝑚
∆σr = Ep ϵr (2-63)
Les pertes par fluage sont dues à la déformation lente (raccourcissement) du béton
après application d’une charge permanente dans le temps (compression).
En pratique, il a été observé que la déformation totale augmente dans le temps et peut
atteindre 3 fois la déformation instantanée ϵ i.
∆l σbc
ϵi = = (2-64)
l Ebi
Le raccourcissement final vaut donc ∆𝜖𝑓𝑙 . La déformation due au fluage est donnée
par:
3σbc 2σbc
∆ϵfl = − ϵi = (2-65)
Ebi Ebi
Le béton subit une déformation de ∆ϵf l. Les aciers de précontrainte reçoivent donc le
même raccourcissement ∆ϵf l, ce qui entraîne une perte de précontrainte :
Ep
∆σfl = Ep ∆ϵfl = 2σbc E (2-66)
bi
où σbc représente la contrainte moyenne du béton au niveau du câble que l’on suppose
calculée à un temps infini.
Le règlement BPEL fournit une formule équivalente plus précise, elle est exprimée
comme suit :
Ep
∆σfl = (σb + σM ) (2-67)
Eij
σb étant la contrainte finale dans le béton, après pertes totales sous l’e et de la
précontrainte et des charges permanentes (pratiquement égale à la contrainte dans le
béton à vide à l’infini, c’est à dire après pertes différées) ;
σM étant la contrainte maximale dans le béton, au niveau du centre de gravité des
armatures, sous l’e et de la précontrainte et des charges permanentes (pratiquement
c’est la contrainte dans le béton après pertes instantanées) ; Eij est le module
instantané du béton au jour j de mise en précontrainte.
En général c’est les aciers TBR qui sont choisi vu le gain qu’on a en termes de
limitation de perte de précontrainte et vu la différence de prix qui est faible.
Un acier est caractérisé par sa relaxation ρ1000 à 1000 heures exprimée en %. Pour
les deux types d’armatures actives, on a les valeurs suivantes de relaxation :
6 𝜎𝑝𝑖 (𝑥)
∆𝜎𝑝 = 100 𝜌1000( − 𝜇0 )𝜎𝑝𝑖 (𝑥 ) (2-70)
𝑓𝑝𝑟𝑔
𝜎𝑝𝑖 (𝑥 ) étant la contrainte initiale dans les câbles de précontrainte après pertes
instantanées ;
fprg est la contrainte de rupture garantie ;
Le coefficient µ0 est pris égal à :
La perte de tension par relaxation de l’acier diminue sous l’effet du retrait et du fluage
du béton. Il en a été tenu compte forfaitairement dans le BPEL en minorant par 5/6 la
valeur de la relaxation finale de l’acier.
a) Pertes instantanées
Pour la précontrainte par pré-tension, les armatures subissent des pertes de tension
à la mise en oeuvre qui se produisent :
- à la mise en tension de l’armature ;
- entre la mise en tension de l’armature et la mise en précontrainte de l’élément;
- à la mise en précontrainte de l’élément.
La tension au point d’abscisse x après pertes de tension à la mise en œuvre, appelée
tension initiale, est notée :
Il s’agit d’une perte par recul d’ancrage à la mise en tension des câbles. Cette perte
peut être évaluée par :
𝑔
∆𝜎𝑝𝑔 = 𝐸𝑝 𝐿 (2-73)
En prenant en compte ces données, on trouve qu’on a une perte comme suit :
2.10−3
∆𝜎𝑝𝑔 = 2. 105 = 4 𝑀𝑃𝑎 (2-
100
75)
Ce type de perte de précontrainte pour être donc négligé pour la précontrainte par pré-
tension.
Le BPEL fournit les types de pertes à prendre en compte pour cette phase comme
suit:
Des annexes sont fournis dans le BPEL pour le calcul de ces pertes quand c’est
nécessaire.
Il s’agit de la perte par déformation élastique du béton. Elle est exprimée par :
𝜎𝑏𝑗
∆𝜎𝑝𝑒 = 𝐸𝑝 𝐸 (1 + 𝑘𝑖 ) (2-76)
𝑏𝑗
0 𝑠𝑖 𝜎𝑏𝑗 ≤ 0,5𝑓𝑐𝑗
𝐾𝑖 = { 𝜎𝑏𝑗 (2-77)
4( 𝑓 − 0,5)2 𝑠𝑖 𝜎𝑏𝑗 ≤ 0,5𝑓𝑐𝑗
𝑐𝑗
𝜎𝑏𝑗 est la contrainte au niveau du centre de gravité des armatures sous la précontrainte
résiduelle (après relâchement des câbles). Elle peut être évaluée par :
1 𝑒0 2
𝜎𝑏𝑗 = (𝑃(𝑗) − ∆𝑃𝑒 )(𝐵 + ) (2-78)
𝐼
b) Pertes différées
Les pertes de précontrainte en pré-tension se fait par phases successives. Une phase
donnée i est caractérisée par sa durée (ti+1 −ti). Les pertes correspondantes sont les
pertes par retrait, fluage et relaxation comme mentionné dans la partie suivante.
où ∆𝜖𝑓𝑙𝑖 est la déformation de fluage qui se produit sur l’intervalle de temps [ti ; ti+1].
Elle dépend des pertes antérieures à la phase i. Elle peut être calculée en utilisant le
même modèle que la précontrainte par post-tension.
𝑚 = 𝑃𝑒0 + 𝑀 (2-82)
D’où :
𝑀
𝑒 = 𝑒0 + (2-84)
𝑃
P Pey P Bey
= B+ = B (1 + ) (2-85a)
I I
P ey
= B (1 + I ) (2-85b)
vv′
Bvv′
I
ρ = Bvv′ vv ′ (2-86)
On trouve que :
P ey
σ(y) = B (1 + ρvv′) (2-87)
Le non dépassement des contraintes limites dans le béton tel que schématisé sur la
figure 2-3 est traduit par :
σ1 ≤ σ(v) ≤ ̅̅̅
̅̅̅ σ2
{̅̅̅̅ (2-88)
σ2 ′ ≤ σ(v′) ≤ ̅̅̅̅
σ1 ′
B e
σ
̅̅̅̅
P 1
≤1+
ρv′
(2-94)
Ce qui revient à :
B
ρv′ (P ̅̅̅
σ1 − 1) ≤ e (2-95)
̅̅̅̅
σ2 ′ ≤ σ(v ′ ) d’où ̅̅̅ P e
σ2 ≤ B (1 − ρv) (2-96)
Par la suite :
B ̅̅̅̅̅ e
σ ′
P 2
≤1−
ρv′
(2-97)
Ce qui revient à :
̅̅̅̅ B
e ≤ ρv(1 − P σ 2 ′) (2-98)
B B
σ1 − 1) ≤ e ≤ C = e ≤ ρv(1 − P ̅̅̅̅
−C ′ = −ρv′ (P ̅̅̅ σ2 ′) (2-99)
L’intervalle [−C ′, C] est le noyau limite de la traction de la section.on retient les valeurs
de C et C ′ :
B
C = ρv(1 − P ̅̅̅̅
σ2 ′)
{ B (2-100)
C ′ = −ρv′ (P ̅̅̅
σ1 − 1)
−C′ ≤ e ≤ C (2-101)
σ1 ≤ σ(v) et ̅̅̅
Le cas −C ≤ e correspond à ̅̅̅ σ1 est créée par Mmin (figure 2-3).
−C′ ≤ e d’où :
Mmin
−C ′ ≤ e0 + (2-103)
P
Ainsi :
Mmin
−C′ − ≤ e0 (2-104)
P
e≤C d’où :
Mmax
e0 + ≤C (2-106)
P
Ainsi :
e0 ≤ C − Mmax
P
(2-107)
Mmin Mmax
−C′ − ≤ e0 ≤ C − (2-108)
P P
′ Mmin Mmax
[−C − ,C − ]. (2-109)
P P
L’ensemble des noyaux de passage obtenus en faisant varier la position d’une section
sur la longueur d’une poutre est appelé Fuseau de passage en traction de la poutre
(voir figure 2-3).
Figure 2-7 : Schématisation d’un fuseau de passage sur une poutre (RGUIG M. ;
2013)
a) Dimensionnement en classe 1 et 2
Par la suite :
Mmin Mmax
−C′ − ≤C− (2-111)
P P
On obtient :
Mmax Mmin
− ≤ C + C′ (2-112)
P P
Mmax −Mmin ∆M
P≥ = C+C′ (2-113)
C+C′
Mmax −Mmin ∆M
P=P≥ = (2-114)
C+C′ C+C′
dans ce cas, le noyau de passage pour une section donnée est réduit à un point. En
fonction des valeurs calculées de l’excentremente0 , on a deux cas possibles:
1er cas :
−(v − d′ ) ≤ e0 ≤ v − d (2-116)
2ème cas :
Cette situation peut se rencontrer lorsque les moments extrêmes M max et Mmin ont le
même signe.
v − d si moments négatifs
e0 = { (2-119)
− v − d) si moments positifs
(
De l’équation 2-94 ,
on écrit :
Mmax
e0 ≤ C − (2-120)
P
En précontrainte minimale on a :
Mmax
e0 = C − (2-121)
P
D’où :
Mmax
= C − e0 (2-122)
P
Si on considère que Mmin et Mmax sont positifs et puisqu’on est en section sur-
critique, on a :
e0 = −(v − d) (2-124)
M
P = C+vmax
′ −d′ (2-125)
min −M
P = P = C′+v−d (2-126)
On a donc en récapitulatif :
Mmax
′ −d
Si moments positifs
P= { C+v
−Mmin (2-127)
C′+v−d Si moments négatifs
Les valeurs de C et C’ sont données par (2-86) que nous reprenons ici :
B
C = ρv(1 − P σ̅′ 2 )
{ B (2-128)
C = ρv′(1 − P σ
̅1 )
- Dimensionnement en classe 1
On a dans ce cas :
Section sous-critique :
ΔM
P= (2-132)
ρH
- Dimensionnement en classe 2
Section sous-critique
∆M ∆M
P= = B̅̅̅′ B (2-135)
C+C′ ρv−ρv σ +ρv′ −ρv′ σ̅
P 2 P 1
̅1 + vσ̅′ 2 ) = ∆M
P(ρv + ρv′ ) − ρB(v′σ (2-136)
̅1+vσ̅′ 2
PρH = ∆M + ρB(vσ (2-137)
∆M B
P= + H (v′σ̅1 + vσ̅′ 2 ) (2-138)
ρH
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑀𝑚𝐼𝑛
𝑒0 = = −𝐶 − (2-139)
𝑃 𝑃
Section sur-critique
𝑀 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑃 = 𝐶+𝑣𝑚𝑎𝑥
′ −𝑑 = 𝐵 (2-140)
̅ ′ +𝑣 ′ −𝑑′
𝜌𝑣−𝜌𝑣 𝜎
𝑃 2
On sait que :
𝐼 𝐼
𝐵 = 𝜌𝑣𝑣′ , par la suite 𝜌𝑣𝐵 = 𝑣′ (2-142)
𝐼
𝑃(𝜌𝑣 + 𝑣 ′ − 𝑑 ) − 𝑣′ 𝜎̅′2 = 𝑀𝑚𝑎𝑥 (2-143)
𝐼
𝑀𝑚𝑎𝑥 + ′𝜎
̅ ′2
𝑣
D’où 𝑃 = (2-144)
𝜌𝑣+𝑣 ′ −𝑑′
Récapitulons :
I
Mmax + ′σ̅ ′2 Si moments positifs
′
v
; e0 = −(v ′ − d′ )
ρv+v −d′
P= I (2-146)
̅ ′2
Mmax + ′σ Si moments négatifs
{
v
; e0 = v − d
ρv+v′ −d′
Nous savons qu’un moment de flexion engendre une contrainte de la forme (cours
RDM) :
𝑀𝑦
𝜎 (𝑦 ) = (2-147)
𝐼
𝑣𝛥𝑀
̅̅̅̅
∆𝜎 = Fibre supérieure
𝐼
{ 𝑣 ′ ∆𝑀
(2-148)
̅̅̅̅ ′ =
∆𝜎 Fibre inférieure
𝐼
i ΔM
= ̅̅̅̅ = σ
avec Δσ ̅2 − σ
̅1
̅̅̅̅
{ iv Δσ
ΔM
(2-149)
= ̅̅̅̅̅ avec ̅̅̅̅
Δσ = σ
̅2 − σ
̅1
v Δσ′
ces deux équations représentent les modules d’inertie de la section et nous permettent
de déterminer le coffrage des éléments calculés à travers le calcul des moments
d’inertie quadratiques des sections.
- Section sur-critique
σ(y) = ay + b (2-150)
Pour σG on a :
𝑃
𝜎𝐺 = 𝜎 (0) = 𝑏 = 𝐵 (2-151)
Pour 𝜎̅′2 on a :
𝑃
𝜎̅′2 = 𝜎(−𝑣′ ) = −𝑎𝑣′ + 𝑏 = −𝑎𝑣′ + 𝐵 (2-152)
D’où
𝑃
̅ ′2 +
−𝜎
𝑎= 𝐵
(2-153)
𝑣′
𝑃 𝑃
𝜎̅2 𝑣 ′ = −𝜎̅′2 𝑣 + 𝐵 𝑣 + 𝐵 𝑣′ (2-154)
𝑃 𝑃
𝜎̅2 𝑣 ′ + 𝜎̅′2 𝑣 = 𝐵 (𝑣 + 𝑣 ′) = 𝐵 𝐻 (2-155)
𝑃 ̅2 𝑣 ′ +𝜎
𝜎 ̅ ′2 𝑣
𝐵
= 𝐻
(2-156)
On a :
𝐼 𝐼
𝜌 = 𝐵𝑣𝑣′ d’où 𝐵 = 𝜌𝑣𝑣′ (2-157)
Ainsi :
I v
P = ρvH (σ
̅ 2 + v′ σ
̅ ′2 ) (2-158)
𝐼 𝑣
𝑃= (𝜎̅2 + 𝜎̅′2 ) (2-159)
𝜌𝑣𝐻 𝑣′
𝐼 𝜌𝑃𝐻
= 𝑣 (2-160)
𝑣 ̅2 + 𝜎
𝜎 ̅ ′2
𝑣′
𝐼 𝜌𝑃𝐻
= 𝑣 (2-161)
𝑣′ 𝜎
̅ ′1 + 𝜎̅1
𝑣′
Les modules d’inertie pour un moment positif sont donc exprimés par :
𝐼 ∆𝑀
𝑣′
= ̅̅̅̅
∆𝜎′
{𝐼 𝜌𝑃𝐻 (2-162)
𝑣
= ̅ +𝑣𝜎
𝜎 ̅′2 𝑣′ 2
I ∆M
= ̅̅̅̅
v′ ∆σ′
{I ρPH (2-163)
= v
v ̅2 + σ
σ ̅′
v′ 2
b) Dimensionnement en classe 3
Dans la classe de dimensionnement, le dépassement de f t28 par la contrainte de
traction dans le béton est toléré mais seulement avec l’application des charges
variables d’exploitation et ce dépassement n’est pas autorisé avec les charges
permanentes. Cela veut dire qu’avec la classe 3 de dimensionnement de la
précontrainte, la présence de fissures dans le béton, sous charges variables, est
autorisée. La précontrainte à appliquer en classe 3 doit vérifier la condition suivante :
𝜎 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐
{ 𝑏𝑐 (2-168)
𝜎𝑠 ≤ 𝜎̅𝑠
D’où
𝐼
𝑀𝑟 = −𝑃(𝑒0 + 𝐵𝑒 ) (2-170)
0
Si Mmax ≤ Mr (2 -171)
σbc ≤ σ
̅ bc
{ σs ≤ σ̅s (2-173)
∆σp ≤ 0,1fprg
Cette vérification consiste à calculer les contraintes dans le béton et de les comparer
aux contraintes limites autorisées. Elle doit être établie pour chacune des phases de
construction et en phase de service.
Le calcul des contraintes se fait par l’application de la formule générale, en valeur
algébrique, suivante :
𝑃 𝑦
𝜎 (𝑦) = 𝐵 + (𝑃𝐸𝑝 + 𝑀) 𝐼 (2-174)
Les contraintes limites ne sont pas les mêmes pour les différentes combinaisons de
charges, pour les vérifications en phase de construction et pour les vérifications en
phases de service.
Hypothèses de calcul
Les calculs en section courante sont conduits moyennant les deux hypothèses
fondamentales suivantes :
les sections droites restent planes ;
les contraintes des matériaux sont proportionnelles à leurs déformations.
Selon le type de vérification envisagé, les hypothèses complémentaires sont :
Classe de vérification
Armatures de peau
La tension limite dans les câbles de précontrainte ainsi que la contrainte limite dans
les armatures passives sont données par le tableau 2-2.
Δσ
̅̅̅p Post tension : 0,1fprg
̅̅̅
σs Min(2/3fprg , 110√ηftj) 0,35 fe
tB NBt ftj
As = 1000 + (2-176)
fe σBt
Avec :
Bt : L’aire de la partie du béton tendu
NBt : La résultante des contraintes de traction correspondantes.
σBt : La valeur absolue de la contrainte maximale de traction.
Calcul des déformations états limites de service vis-à-vis des déformations
Le calcul des déformations peut répondre à une préoccupation d´ordre constructif ; le
problème étant alors double, puisqu´il y a lieu :
d´assurer, d´une part, la continuité des déformations entre différentes parties
d´ouvrage, lorsque la structure est réalisée en plusieurs phases, de façon à
obtenir un profil régulier en fin de construction ;
d´atteindre, à terme, une fois faites les déformations différées du béton, la
géométrie escomptée au projet.
Dans ces conditions, il s´agit essentiellement d´évaluer les déformations probables,
compte tenu des différentes phases de construction, dans l´ouvrage sous l´effet des
actions permanentes ou de la combinaison quasi permanente, pour les compenser par
des contreflèches appropriées.
Compte tenu des incertitudes affectant le calcul, il y a lieu d´évaluer, pour les
déformations ou pour leurs variations sous certaines combinaisons d´actions, des
valeurs possibles définies ci-après, que l´on compare aux valeurs fixées définissant
l´état limite de déformation.
Hypothèses fondamentales
Les calculs de déformations reposent toujours sur les deux hypothèses fondamentales
suivantes :
Des justifications relatives aux états limites de déformation sont à présenter lorsque
les déformations peuvent gêner l´utilisation de la construction ou engendrer des
désordres dans cette dernière ou dans les éléments qu´elle supporte.
Dans ce cas :
A défaut de textes généraux, il appartient au marché de définir les états limites
des déformations, qui s´expriment en général par des valeurs limites imposées
aux déplacements de certains éléments, ainsi que les combinaisons d´actions
correspondantes.
En l´absence d´indication dans le marché, les conditions à respecter sont
soumises à l´acceptation du maître d´œuvre.
La vérification aux états limites ultime est une vérification de sécurité vis-à-vis de la
rupture soit par allongement critique des aciers, soit par rupture du béton (compression
ou traction). Elle consiste à s'assurer que les sollicitations de calcul Su sont intérieures
à un domaine résistant dont la frontière est constituée par l'ensemble des sollicitations
résistantes ultimes Slim u.
Le domaine résistant convexe est limité par une courbe (ou une surface, en cas de
flexion déviée) dite d'interaction moment, effort normal.
Compte tenu de la convexité de ce domaine, une méthode possible consiste à se fixer
n – 1 des n paramètres dont dépend la sollicitation (N = 2 en cas de flexion composée
non déviée) en les prenant égaux à ceux de la sollicitation de calcul Su et à comparer
le nème paramètre de Su avec celui des deux points correspondants de la frontière.
Ainsi, sur la figure VI.3 (flexion composée non déviée) s'est-on fixé N = Nu.
La justification consiste à s'assurer que :
En général, pour une sollicitation de calcul donnée, il suffit de vérifier l'une des
inégalités, l’autre se trouvant d’évidence satisfaite figure (2-10).
Une poutre soumise à un effort tranchant doit faire l'objet des justifications suivantes :
V = Vg + Vq + Vp (2-179)
Pour le cas d’une précontrainte de force P inclinée d’un angle «𝛼» par rapport à la fibre
moyenne, l’action de l’effort de précontrainte sur la section peut se décomposer en
deux forces : l’une «N » normale et l’autre «Vp » perpendiculaire.
N>0 (2-181)
Vp<0 (2-183)
Les justifications sont conduites pour une section donnée de la poutre à partir
des contraintes σx , σt , et τt calculées pour l'élément considéré au niveau de la
vérification, dans l'hypothèse de déformations élastiques et linéaires des matériaux et
en supposant le béton non fissuré .
Dans le cas général d'un élément de poutre comportant des armatures transversales
De précontrainte de force de traction unitaire Ft inclinées de α′ sur la fibre moyenne
et espacées de st’ (Figure 2212), on a :
Figure 2-12 : Force de traction unitaire sur la fibre moyenne (ABDEL Y . ; 2005)
Ft cosα′
σx = σ + b (2-185)
n St′ tgα′
Ft
σt = b sinα′ (2-186)
n St′
Ft
τ = τréd − b cosα′ (2-187)
n St′
Avec :
Vréd S
τréd = (2-188)
bn I
Avec :
Sous l'effet des sollicitations de service dans le cas de charges les plus défavorables ;
et quelques soit les sections considérées, on vérifie les conditions suivantes :
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + 3 (σx + σt )] (2-189)
ftj 2
τ2 − σx σt ≤ 2 f [0,6fcj − σx − σt ] [ftj + 3 (σx + σt )] (2-190)
cj
Les justifications des éléments d'une poutre vis-à-vis de l'état-limite ultime comportent
la vérification, d’une part , de la résistance des armatures transversale et , d’autre part,
celle des bielles comprimées.
Figure 2-12 : Angle formé par les bielles de béton avec la fibre moyenne de la poutre
(ABDEL Y. ; 2005)
La première étape consiste à déterminer l'angle ßu que froment les billes de béton
avec la fibre moyenne de la poutre, cette angle est donnée par :
2τu
tg2βu = σ (2-191)
xu −σtu
Avec :
Il est d'autre part loisible, dans le cas d'une section non entièrement tendue, d'ajouter
à τulim le terme complémentaire ftj /3 . Ce terme tient compte du fait qu’une partie de
l’effort tranchant est équilibrée par la partie comprimée de la poutre.
Dans le cas, très fréquent, où l’âme ne comporte que des armatures passives
perpendiculaires à la fibre moyenne de la poutre, on aura l’inégalité suivante:
At fe ftj
≥ (τu − 3 ) tgβu (2-193)
bn St γs γs
At fe Ftu
(b sinα + b sinα′ ) ≤ 0,4 MPA (2-194)
n St γs n St′
0,85fcj
sin2βu (2-195)
3γb
Chapitre 3 :
Quant aux justifications vis-à-vis des états limites ultimes, on utilisera la valeur
probable de P, donnée par l’expression :
vs Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
vi Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
P Force de précontrainte MN
e0 Excentrement de la force de m
précontrainte
σp0 MPa
Précontrainte d’origine
B=b × h (3-4)
bh3
I= (3-5)
12
−h
vi = (3-7)
2
I
ρ = Bv v (3-8)
i s
𝑞𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 8
(3-10)
- Calcul du coefficient C
C = ρvs (3-11)
- Calcul du coefficient C’
- C′ = ρvi (3-12)
∆M
P = C+C′ (3-13)
Mmax Mmin
e0 = C − = −C ′ − (3-14)
P P
Avec
𝜎𝑝0 la tension (contrainte) d’origine donnée par :
𝜎𝑝0 = min(0,80𝑓𝑝𝑟𝑔 ; 0,90𝑓𝑝𝑒𝑔 ) ; (3-16)
Mmax
si moments positifs
C+vi −di
P={ −Mmin (3-17)
si moments négatifs
C′+vs −ds
v − d si moments négatifs
e0 = { (3-18)
−(v ′ − d′ ) si moments positifs
𝑃
𝐴𝑃 = 𝜎 2 (3-19)
𝑝0
Où :
𝑒0 excentricité de la force m
précontrainte
En sont justiciables, toutefois, les pièces soumises à la traction simple : tirants, parois
de réservoirs circulaires, surtout si ces derniers sont destinés à stocker des fluides
dangereux; et également les pièces susceptibles d´être très sollicitées à la fatigue.
La classe 1 n’autorise aucune contrainte de traction dans le béton sous l’effet de
combinaisons rares aussi bien à vide qu’en charge.
vs Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
vi Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
e0 Excentrement de la force de M
précontrainte
σp0 m
Précontrainte d’origine
y Fibre y m
𝑏ℎ3
𝐼= (3-22)
12
𝑞𝐿2
𝑀𝑚𝑖𝑛 = (3-26)
8
𝑞𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = (3-27)
8
- Calcul du coefficient C
𝐶 = 𝜌𝑣𝑠 (3-28)
- Calcul du coefficient C’
𝐶′ = 𝜌𝑣𝑖 (3-29)
Il s’avère important de rappeler que pour le calcul des contraintes à l’ELS, c’est la
section nette qui sera utilisée ; c’est-à-dire la section brute ci-dessus avec déduction
des conduits et ancrages.
La force effective P de précontrainte qui doit régner dans une section est donnée par :
∆M
P = C+C′ (3-30)
Mmax Mmin
e0 = ρvs − = −ρvi − (3-34)
P P
P
AP = σ 2 (3-35)
p0
Avec
𝑀𝑚𝑎𝑥
𝐶+𝑣 −𝑑
Si moments positifs
𝑃= { −𝑀𝑖𝑚𝑖𝑛𝑖 (3-37)
𝐶′+𝑣𝑠 −𝑑𝑠 Si moments négatifs
P
AP = σ 2 (3-39)
p0
Avec :
Soit 𝜎 (𝑦), la contrainte normale sur la fibre, on devra effectuer les vérifications
suivantes :
A l’ELS
Situation d’exécution
Situation d’exploitation
𝜎 (𝑦 ) = 0 (3-42)
A l’ELU
Où :
Mu le moment ultime limite ;
Mu lim min le moment ultime limite minimal ;
Mu lim max le moment ultime limite maximal.
contrainte limite de compression est fixée à une valeur comprise entre 0,6 fcj et 2/3
𝑓𝑐𝑗 .
A l’ELS
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + 3 (σx + σt )] (3-44)
ftj 2
τ2 − σx σt ≤ 2 f [0,6ftj − σx − σt ] [ftj + 3 (σx + σt )] (3-45)
cj
Où :
A l’ELU
τu ≤ τu lim (3-46)
Avec :
τu la contrainte ultime de cisaillement ;
τu lim la contrainte limite ultime de cisaillement.
𝑒0 excentricité de la force m
précontrainte
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
P Force de précontrainte MN
e0 Excentrement de la force de M
précontrainte
σp0 m
Précontrainte d’origine
y Fibre y m
B=𝑏 × ℎ (3-47)
I
ρ = Bv v (3-51)
i s
qL2
Mmin = (3-52)
8
qL2
Mmax = Avec q la charge d’exploitation ; (3-53)
8
- Calcul du coefficient C
𝐶 = 𝜌𝑣𝑠 (3-54)
- Calcul du coefficient C’
𝐶′ = 𝜌𝑣𝑖 (3-55)
∆M B
P = ρh + h (vi σ
̅ s1 + vs σ
̅ i2 ) (3-56)
Mmax Mmin
e0 = C − P
= −C′ − P
(3.57)
Avec
σp0 = min(0,80fprg ; 0,90fpeg ); la tension (contrainte) d’origine (3-59)
P
AP = σ 2 (3-62)
p0
Avec
c) A l’ELS
Situation d’exécution
Situation d’exploitation :
En enrobage
Combinaison rares :
Combinaison fréquentes :
σ(y) ≤ 0 (3-67)
σ(y) ≤ 0 (3-68)
Ailleurs
σ(y) ≤ 0 (3-69)
A l’ELU
A l’ELS
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + (σx + σt )] (3-71)
3
ftj 2
τ2 − σx σt ≤ 2 f [0,6ftj − σx − σt ] [ftj + 3 (σx + σt )] (3-72)
cj
Où :
A l’ELU
τu ≤ τu lim (3-73)
Où :
𝑒0 excentricité de la force m
précontrainte
vs Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
vi Distance du centre de m
gravité à la fibre supérieure
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
𝜂 coefficient
Δ𝜎̅𝑝 Mpa
h Hauteur de la poutre m
y Fibre y m
qL2
Mmin = (3-79)
8
qL2
Mmax = (3-80)
8
- Calcul du coéfficient C
C = ρvs (3-81)
- Calcul du coéfficient C’
C′ = ρvi (3-82)
- Calcul de l’excentricité
e0 = y (3-84)
Avec
Pour le calcul des contraintes à l’ELS dans cette classe, on utilisera la section
homogène réduite.
A l’ELS
-
Sous Mmin
σbc ≤ σ
̅bc (3-87)
Où :
σs ≤ σ
̅s (3-88)
Où :
σs la contrainte de l’acier ;
- Sous Mmax
- Si Mmax ≤ Mr (3-89)
- Si Mmax ≥ Mr (3-90)
σbc ≤ σ
̅bc (3-91)
σs ≤ σ
̅s (3-92)
- A l’ELU
A l’ELS
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + 3 (σx + σt )] (3-95)
ftj 2
τ2 − σx σt ≤ 2 f [0,6ftj − σx − σt ] [ftj + 3 (σx + σt )] (3-96)
cj
Où :
σx la contrainte normale à la section ;
σt la contrainte normale à la section transversale ;
𝜏 la contrainte de cisaillement de l’élément.
A l’ELU
τu ≤ τu lim (3-97)
Où :
𝑒0 excentricité de la force m
précontrainte
𝑖 ∆𝑀
= ∆𝜎̅ Avec ∆σ
̅s = σ
̅s2 − σ
̅s1
𝑣
{ 𝑖𝑠 ∆𝑀
𝑠
(3-98)
= ∆𝜎̅ Avec ∆σ
̅s = σ
̅s2 − σ
̅s1
𝑣𝑖 𝑖
Les modules d’inertie pour un moment positif sont donc exprimés par :
𝐼 ∆𝑀
𝑣𝑖
= ̅̅̅̅̅
∆𝜎 𝑖
{𝐼 𝜌𝑃𝐻 (3-98)
𝑣𝑠
= ̅ 𝑠2 + 𝑣 𝜎
𝜎 ̅
𝑣′ 𝑖2
Avec :
∆𝜎𝑖 = 𝜎𝑖1 − 𝜎𝑖2 (3-99)
𝐼 ∆𝑀
𝑣
= ̅̅̅̅̅̅
𝛥𝜎 𝑠
{𝐼 𝜌𝑃𝐻 (3-100)
𝑣′
= ̅ 𝑖1 + 𝑣 𝜎
𝜎 ̅
𝑣′ 𝑠1
- 0,60 fcj en cours d´exécution, ramenée à 0,55 fcj si j est inférieur à trois jours , sauf
pour les pièces fabriquées industriellement faisant l´objet d´une procédure de contrôle
interne approuvée par un organisme officiel de contrôle ou de certification ; dans ce
cas, la contrainte limite de compression est fixée à une valeur comprise entre 0,6 fcj et
2/3 fcj.
Par conséquent :
0,85𝑓𝑐𝑗
𝜎𝑏 ≤ 𝑠𝑖𝑛2𝛽𝑢 (3-102)
3𝛾𝑏
𝑛−1 𝐸𝑝 𝜎𝑏
𝛥𝜎𝑝 = (3-103)
2𝑛 𝐸𝑏𝑖
Avec :
Avec :
gEP
λ=√ α (3-105)
σpo [f t+φ]
l
b) Pertes différées
Δσr = ϵr Ep (3-107)
Avec :
Ep
Δσfl = (σb + σM ) E (3-108)
ij
Avec :
Ep : Module de Young des aciers de précontrainte (200.000 MPa pour les fils et
190000 MPa pour les torons).
- Pertes par relaxation
Avec :
Avec :
∆σpi (x) : Somme des pertes totales instantanées ;
∆σpd (x) : Somme des pertes totales différées.
g
Δσpg = EP L (3-111)
Avec :
Avec :
σbj
Δσpe = EP E (1 + ki ) (3-115)
bj
Où :
0 𝑠𝑖 σbj ≤ 0,5fcj
𝑘𝑖 = { σbj (3-116)
4( f − 0,5)2 𝑠𝑖 0,5fcj < σbj < 0,66fcj
cj
b) Pertes différées
Avec :
Avec :
Avec :
Δϵfli : Déformation de fluage qui se produit sur l’intervalle de temps [𝑡𝑖 ; 𝑡𝑖+1 ] ;
Ep : Module de Young des aciers de précontrainte (200.000 MPa pour les fils et
190.000 MPa pour les torons).
- Pertes par relaxation sur une phase i
Avec :
Avec :
Données d’entrée
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
e0 Excentrement de la force de m
précontrainte
ΔM
P1 =
C + C′
Mmax Mmin
e0 = C − = −C ′ −
P P
Mmax > 0
Oui Non
Et
Mmin > 0
Mmax −Mmin
P2 = P2 =
C + vi − di C′ + vs − ds
e0 = −(vi − di ) e0 = vs − ds
Oui Non
P1 > P2
Alors P = P1 Alors P = P2
𝑃1 𝑃2
𝐴𝑃 = 𝐴𝑃 =
𝜎𝑝0 𝜎𝑝0
Données de sortie
Données d’entrée
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
P Force de précontrainte MN
e0 Excentrement de la force de M
précontrainte
σp0 m
Précontrainte d’origine
y Fibre y m
ΔM
P1 =
MEMOIRE MP-SOMDA Z.Jocelyn 117 + C′
C FORMATEC
ELABORATION D’ALGORITHMES DE JUSTIFICATION DES SECTIONS DE BETON ET D’ACIER
PRECONTRAINT SUIVANT LES REGLES BPEL
Oui Non
Mmax > 0
Et
Mmin > 0
Mmax −Mmin
P2 = P2 =
C + vi − di C′ + vs − ds
e0 = −(vi − di ) e0 = (vs − ds )
Oui Non
P1 > P2
P = P2
MEMOIRE MP-SOMDA Z.Jocelyn 118 FORMATEC
ELABORATION D’ALGORITHMES DE JUSTIFICATION DES SECTIONS DE BETON ET D’ACIER
PRECONTRAINT SUIVANT LES REGLES BPEL
P = P1
P1 P2
AP = AP =
σp0 σp0
Données de sortie
ELS
P y
La contrainte sur la fibre est σ(y) = + (Pep + M)
B I
Oui Non
ELU
Calcul de la contrainte
en combinaison rare
𝜎(𝑦) ≤ 0.6𝑓𝑐𝑗
Calcul de la contrainte
en combinaison
fréquente
ELS
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + (σx + σt )]
3
ftj 2
τ 2 − σx σt ≤ 2 [0,6fcj − σx − σt ] [ftj + (σx + σt )]
fcj 3
ELU
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥𝑢 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡𝑢 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏𝑢 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2τu
tg2βu =
σxu − σtu
τu ≤ τulim
0,85𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑟é𝑑 ≤ 𝑠𝑖𝑛2𝛽𝑢
3𝛾𝑏
Données d’entrée
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
P Force de précontrainte MN
e0 Excentrement de la force de M
précontrainte
σp0 m
Précontrainte d’origine
y Fibre y m
ΔM B
𝑃1 = + (𝑣𝑖 𝜎𝑠1 + 𝑣𝑠 𝜎𝑖2 )
ρH H
Calcul en section
sur- critique
Mmin > 0
𝐼 ̅ 𝐼
𝑀𝑚𝑎𝑥 + 𝜎′ −𝑀𝑚𝑖𝑛 + 𝜎̅
𝑣𝑖 𝑖2 𝑣𝑠 𝑠1
𝑃2 = 𝑃2 =
𝜌𝑣𝑠 + 𝑣𝑖 − 𝑑𝑖 𝜌𝑣𝑖 + 𝑣𝑠 − 𝑑𝑠
−(𝑣𝑖 − 𝑑𝑖 ) 𝑠𝑖 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓𝑠
Mmax Mmin 𝑒0 = {
𝑒0 = 𝐶 − = −𝐶′ − (𝑣𝑠 − 𝑑𝑠 ) 𝑠𝑖 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓𝑠
𝑃 𝑃
Non
𝑃1 > 𝑃2
𝑃 = 𝑃1 𝑃 = 𝑃2
1 2
1 2
𝑃1 𝑃2
𝐴𝑃 = 𝐴𝑃 =
𝜎𝑝0 𝜎𝑝0
Données de sortie
ELS
non
oui
1 2
1 2
Oui Oui
𝜎(𝑦) ≤ 0,7𝑓𝑡𝑗 𝜎(𝑦) ≤ 1,5𝑓𝑡𝑗 Calcul de la contrainte
Calcul de la contrainte
en combinaison rare en combinaison rare
ELU
𝜎(𝑦) ≤ 0.6𝑓𝑐𝑗
𝜎(𝑦) ≤ 0.6𝑓𝑐𝑗
Calcul de la contrainte
en combinaison quasi-
permanente
𝜎(𝑦) ≤ 0.5𝑓𝑐𝑗
ELS
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + (σx + σt )]
3
ftj 2
τ 2 − σ x σt ≤ 2 [0,6fcj − σx − σt ] [ftj + (σx + σt )]
fcj 3
ELU
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥𝑢 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡𝑢 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏𝑢 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2τu
tg2βu =
σxu − σtu
τu ≤ τulim
MEMOIRE MP-SOMDA Z.Jocelyn 131 FORMATEC
Données d’entrée
di Enrobage inférieure m
ds Enrobage supérieure m
𝜂 coefficient
Δ𝜎̅𝑝 MPa
h Hauteur de la poutre m
y Fibre y m
Oui
Vérifier l’inégalité 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐
Faire le calcul
Oui Faire le calcul En
En classe 3 classe 1 ou classe
2
1 2
1 2
Mser
σs = 15 (0,9h − y)
I
ELS
𝑃 = 𝜎𝑝 (𝑥 ) = 0,98𝜎𝑝0 − 1,20Δ𝑃(𝑥, 𝑡)
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2
τ2 − σx σt ≤ 0,4ftj [ftj + (σx + σt )]
3
ftj 2
τ 2 − σ x σt ≤ 2 [0,6fcj − σx − σt ] [ftj + (σx + σt )]
fcj 3
ELU
𝐹𝑡 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝜎𝑥𝑢 = 𝜎 + ×
𝑏𝑛 𝑠𝑡′ 𝑡𝑎𝑛𝛼′
𝐹𝑡
𝜎𝑡𝑢 = × 𝑠𝑖𝑛𝛼′
𝑏𝑛 𝑠𝑡′
𝑆
𝜏𝑟é𝑑 = 𝑉𝑟é𝑑 ×
𝑏𝑛 𝐼
𝐹𝑡
𝜏𝑢 = 𝜏𝑟é𝑑 − 𝑐𝑜𝑠𝛼′
𝑏𝑛 𝑆𝑡′
2τu
tg2βu =
σxu − σtu
τu ≤ τulim
0,85𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑟é𝑑 ≤ 𝑠𝑖𝑛2𝛽𝑢
3𝛾𝑏
Données d’entrée
Nombre de câbles de
n
précontrainte
Précontrainte initiale ou
F0
d’origine
Précontrainte initiale ou
σpo
d’origine
contrainte de compression du
σbc
béton à j jours
Relaxation à 1000
ρ1000
heures exprimées en %
Coefficient de frottement de
f
l’armature de précontrainte sur
la gaine
Coefficient dépendant de la
μ0 :
nature des aciers utilisés
PERTES INSTANTANNEES
𝑛 − 1 𝐸𝑝 𝜎𝑏
Δ𝜎𝑝 =
2𝑛 𝐸𝑏𝑖
Δ𝐹 = 𝐹0 [𝑓𝛼(𝑥) + 𝜑𝑥]
𝑔𝐸𝑃
𝜆=√ 𝛼𝑡
𝜎𝑝𝑜 [𝑓 + 𝜑]
MEMOIRE MP-SOMDA Z.Jocelyn 141 𝑙 FORMATEC
𝜎𝑝𝑔𝑜 = 2 𝜎𝑝 (𝜆) − 𝜎𝑝𝑜
ELABORATION D’ALGORITHMES DE JUSTIFICATION DES SECTIONS DE BETON ET D’ACIER
PRECONTRAINT SUIVANT LES REGLES BPEL
PERTES
DIFFEREES
Pertes dues au
Retrait
Δ𝜎𝑟 = 𝜖𝑟 𝐸𝑝
Pertes
Dues au fluage
𝐸𝑝
Δ𝜎𝑓𝑙 = (𝜎𝑏 + 𝜎𝑀 )
𝐸𝑖𝑗
Pertes par
Relaxation
Données d’entrée
Coefficient dépendant de la
μ0
nature des aciers utilisés
longueur du banc de
L
précontrainte
Précontrainte initiale ou
𝜎𝑝𝑜
d’origine
Contrainte au niveau du
σbj
centre de gravité des
armatures
PERTES
INSTANTANNE
ES
Pertes à la mise en
tension des câbles
𝑔
Δ𝜎𝑝𝑔 = 𝐸𝑃
𝐿
Absence de
traitement thermique
du béton
𝜖𝑟 (𝑡) = 𝜖𝑟 𝑟(𝑡)
Pertes dues à
la relaxation
Pertes à la mise en
précontrainte de l’élément
𝜎𝑏𝑗
Δ𝜎𝑝𝑒 = 𝐸𝑃 (1 + 𝑘𝑖 )
𝐸𝑏𝑗
PERTES
DIFFEREES
Δ𝜎𝑝𝑓𝑙𝑖 = 𝐸𝑃 Δ𝜖𝑓𝑙𝑖
Précontrainte : caractères
DEBUT
𝑃1 ⟵ ΔM/(C+C’) ;
Section sur-critique
Calcul de 𝑃1
Sinon
Finsi
Si 𝑃1 > 𝑃2 ;
𝑃 ⟵ 𝑃1
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃1 /𝜎𝑝0
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑀𝑚𝑖𝑛
Calculer 𝑒0 ⟵ 𝑒0 ⟵ 𝐶 − 𝑃
=𝐶− 𝑃
Sinon
𝑃 ⟵ 𝑃2
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃2 /𝜎𝑝0
Calculer 𝑒0
𝑒0 ⟵ −(𝑣𝑖 − 𝑑𝑖 )
Sinon si
𝑒0 ⟵ 𝑣𝑠 − 𝑑𝑠
Finsi
Finsi
FIN
Données : B, I , vs , vi , σs1 , σs2 , σi1 , σi2 , Mmax, Mmin,, di , ds , ΔP, ρ , Mlim umin ,
Mlim umax, Mu , σ, Ft , bn , St′ , α′ , Vréd , ftj , σ(y) ,M , Ap , y , I , fcj , Vg , Vq
𝐶 , 𝐶 ′, α , βu , σx , σt , τréd , ftu , bn , S , ftj , σtu , σxu , τu , τulim , At , P, fprg ,fpeg:
réels
Sous critique, sur critique, situation exécution, situation exploitation,
Précontrainte : caractères
DEBUT
𝑃1 ⟵ ΔM/(C+C’) ;
Sinon
Finsi
Si 𝑃1 > 𝑃2 ;
𝑃 ⟵ 𝑃1
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃1 /𝜎𝑝0
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑀𝑚𝑖𝑛
𝑒0 ⟵ 𝜌𝑣𝑠 − ⟵ 𝜌𝑣𝑖 −
𝑃 𝑃
Sinon
𝑃 ⟵ 𝑃2
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃2 /𝜎𝑝0
Calculer 𝑒0
𝑒0 ⟵ 𝑒0 ⟵ −(𝑣𝑖 − 𝑑𝑖 )
Sinon
𝑒0 ⟵ 𝑣𝑠 − 𝑑𝑠
Finsi
Finsi
𝑃 𝑒𝑦
𝜎(𝑦) ← + (1 + )
𝐵 𝜌vs ,vi
Répéter
Si 𝜎(𝑦) ≤ 0,7𝑓𝑡𝑗
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
Si 𝜎(𝑦) = 0
Précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Jusqu'à 𝜎 (𝑦) = 0
Répéter
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
Si
2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 0,4𝑓𝑡𝑗 [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑓𝑡𝑗 2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 2 [0,6𝑓𝑐𝑗 − 𝜎𝑥 − 𝜎𝑡 )] [𝑓𝑡𝑗 + (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑓𝑐𝑗 3
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
2
Jusqu'à 𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 0,4𝑓𝑡𝑗 [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑓𝑡𝑗 2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 2 𝑓 [0,6𝑓𝑐𝑗 − 𝜎𝑥 − 𝜎𝑡 )] [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑐𝑗
Répéter
Si 𝜏𝑢 > 𝜏𝑢 lim
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
FIN
Données : B, I , vs , vi , σs1 , σs2 , σi1 , σi2 , Mmax, Mmin,, di , ds , ΔP, ρ , Mlim umin ,
Mlim umax, Mu , σ, Ft , bn , St′ , α′ , Vréd , ftj , σ(y) ,M , Ap , y , I , fcj , Vg ,
Vq , 𝐶 , 𝐶′ α , βu , σx , σt , τréd , ftu , bn , S , ftj , σtu , σxu , τu , τulim , At , P , fprg
,fpeg : réels
Sous critique, sur critique, situation exécution, situation_exploitation,
Précontrainte : caractères
DEBUT
Sinon
Finsi
Si 𝑃1 > 𝑃2 ;
𝑃 ⟵ 𝑃1
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃1 /𝜎𝑝0
𝐵 𝑀𝑚𝑎𝑥 𝐵 𝑀𝑚𝑖𝑛
𝑒0 ⟵ 𝜌𝑣𝑠 (1 − 𝑃 𝜎̅𝑖2 ) − ⟵ −𝜌𝑣𝑖 (1 − 𝑃 𝜎̅𝑠1 ) −
𝑃 𝑃
Sinon
𝑃 ⟵ 𝑃2
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃2 /𝜎𝑝0
Calculer 𝑒0
𝑒0 ⟵ −(𝑣𝑖 − 𝑑𝑖 )
Sinon si
𝑒0 ⟵ 𝑣𝑠 − 𝑑𝑠
Finsi
Finsi
𝑃 𝑒𝑦
𝜎(𝑦) ← + (1 + ))
𝐵 𝜌vs ,vi
Répéter
Saisir : 𝑓𝑡𝑗 ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
*combinaison rare*
précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
* combinaison fréquente *
Si 𝜎(𝑦) <= 0
précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
* combinaison quasi-permanente *
Si 𝜎(𝑦) <= 0
précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
précontrainte ‘’ vérifiée’’ ;
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
Répéter
Si
2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 0,4𝑓𝑡𝑗 [𝑓𝑡𝑗 + (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
3
𝑓𝑡𝑗 2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 2 𝑓 [0,6𝑓𝑐𝑗 − 𝜎𝑥 − 𝜎𝑡 )] [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑐𝑗
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
2
Jusqu'à 𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 0,4𝑓𝑡𝑗 [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑓 𝑡𝑗 2
𝜏 2 − 𝜎𝑥 𝜎𝑡 ≥ 2 𝑓 [0,6𝑓𝑐𝑗 − 𝜎𝑥 − 𝜎𝑡 )] [𝑓𝑡𝑗 + 3 (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 )] ;
𝑐𝑗
Répéter
Si 𝜏𝑢 > 𝜏𝑢 lim
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
FIN
DEBUT
Calcul de ftj
Calcul de σ
̅bc
̅bc ⟵ 0,6fc28
σ
Calcul de σ
̅s
2
𝑓
𝜎̅𝑠 ⟵ 𝑚𝑖𝑛 { 3 𝑒
110√𝜂𝑓𝑡𝑗
Calcul de Δ𝜎̅𝑝
Calculer 𝑀𝑟
𝐼
𝑀𝑟 ⟵ −𝑃(𝑒0 + )
𝐵𝑒0
Si 𝑀𝑚𝑎𝑥 > 𝑀𝑟
Calculer y
ℎ
𝑦⟵
2
Calculer 𝜎𝑏𝑐
𝑃 𝑒0
𝜎𝑏𝑐 ⟵ (𝑃𝑒0 + 𝑀𝑟 )
𝐵 𝐼
Calculer 𝜎𝑠
Mser
σs ⟵ 15 (0,9h − y)
I
Comparer 𝜎𝑠 𝑒𝑡 𝜎̅𝑠
Sinon
Finsi
Sinon
Calculer y
ℎ
𝑦⟵
2
Calculer 𝜎𝑠
Mser
σs ⟵ 15 (0,9h − y)
I
Finsi
Répéter
Si 𝜏𝑢 > 𝜏𝑢 lim
Sinon
𝑃𝑖 ⟵ 𝑃𝑖+1 ;
Finsi
FIN
DEBUT
(* pertes instantanées * )
(* pertes par frottement *)
∆𝐹 ← 𝐹0 [𝑓𝛼(𝑥 ) + 𝜑𝑥 ] ;
𝑔𝐸𝑃
𝜆←√ 𝛼𝑡
𝜎 𝑝𝑜 [𝑓 𝑙 +𝜑]
𝑛−1 𝐸𝑝 𝜎𝑏
Δ𝜎𝑝 ← ;
2𝑛 𝐸𝑏𝑖
(* pertes différées * )
Δ𝜎𝑟 ← 𝜖𝑟 𝐸𝑝 ;
𝐸𝑝
Δ𝜎𝑓𝑙 ← (𝜎𝑏 + 𝜎𝑀 ) 𝐸
𝑖𝑗
(* pertes totales * )
FIN
σpi (x) , σbj , k i , Δσpe , Δσp , ϵr (t) , Δσpg , r(t i ) , ϵre , t i+1 , Δσpfli , Δσfl
Δσpri , i
DEBUT
(* pertes instantanées * )
(* pertes à la mise en tension des cables *)
𝑔
Δ𝜎𝑝𝑔 ← 𝐸𝑃 𝐿 ;
𝜖𝑟 (𝑡) ← 𝜖𝑟 𝑟(𝑡)
𝜎
𝑏𝑗
Δ𝜎𝑝𝑒 ← 𝐸𝑃 𝐸 (1 + 𝑘𝑖 );
𝑏𝑗
(* pertes différées * )
(* pertes dues au retrait sur une phase i *)
(* pertes totales * )
FIN
Chapitre 4
Ainsi afin de mieux comprendre le phénomène, la présente étude va porter sur le projet
de construction d’un bloc péri-académique à FORMATEC.
le GHANA (figure 4-1). Localisé à AGOE CACAVELI, non loin du CEG Cacavéli et de
la Cour d’Appel, la figure 4-2 présente les différents itinéraires menant à l’Institut.
b : Afrique
a : Togo
- Un bâtiment de cinq (5) niveau bâtis sur une surface de 300 m2 servant de bloc
administratif ;
- Un domaine d’une superficie de 1 800 m2 comportant un bâtiment de (8) niveau
servant de bloc pédagogique ;
- Un domaine d’une superficie de 348 m2 servant de parking ;
- Un domaine d’une superficie de 348 m2 servant d’atelier.
- Rez de chaussée :
- Premier étage :
- Deuxième étage :
C’est une mezzanine de l’espace polyvalent destiné à des locaux pour les
projets des étudiants.
- Troisième étage :
- Quatrième étage :
- Cinquième étage :
La figure 4-4 présente le plan de poutraison du planché R+2. La poutre ayant fait l’objet
de l’étude est la poutre A9 illustrée sur la figure 4-4.
A9
: Poutre A9 à étudier
: Poutre A8
Les résultats issus du prédimensionnement de la poutre étudiée, ont permis d’avoir les
dimensions suivantes :
La hauteur h de la poutre :
L L
≤h≤
15 10
16 16
→ ≤h≤
15 10
→ 1,06 ≤ h ≤ 1,6
On prendra h = 1,50 m
La largeur b de la poutre :
0,3h ≤ b ≤ 0,4h
→ 0,3 × 1,5 ≤ h ≤ 0,4 × 1,5
→ 0,45 ≤ h ≤ 0,60
On prendra b = 0,30 m
Largeur 0,30
Hauteur 1,50
- La section du béton B :
Mmin = 0 N.m
- La fibre supérieure vs :
h 1,5
vs = = → vs = 0,75 m
2 2
- La fibre inférieure vi :
−h −1,5
vi = = → vs = −0,75 m
2 2
1
ρ = 3 ; Car il s’agit d’une section rectangulaire
𝐶 = 𝜌vs
𝐶′ = 𝜌vi
fc28 = 30 MPa
- L’enrobage di :
di = 15 𝑐𝑚
- L’enrobage ds :
ds = 10 cm
Les détails des données d’entrée ainsi que les hypothèses de calcul sont données
en annexe 1 .
Avec
𝐶 = 𝜌vs et 𝐶′ = 𝜌vi
v = v′ = 0,75 m = 75 cm
2,30
⟶ P1 = 1
×1,5
3
⟶ P1 = 4,6 MN = 4.600.000 N
En section sur-critique :
2,30
⟶ P2 = 1 -
( )(0,75)+0,75−0,15
3
⟶ P2 = 2,70 MN = 2.700.000 N
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑀𝑚𝑖𝑛
𝑒0 = 𝜌𝑣 − = −𝜌𝑣 ′ −
𝑃 𝑃
1 2,30
⟶ e0 = 3 × 0,75 − 4,6
⟶ e0 = −0,25 m = 25 cm
P
AP = σ 1
p0
4.600.000 N
⟶ AP = 1488 MPa
⟶ AP = 3362,57 mm2
𝐴𝑝
Choix des torons : n = 150 ⟶ n = 23 ⟶ 23T15
j 7
fcj = 4,76+0,83j fc28 ⟶ fc7 = 4,76+0,83×7 30 = 19,86 MPa
ΔM B
P1 = + (vi σs1 + vs σi2 )
ρH H
2,30 0,45
⟶ P1 = 1 + (0,75(1,5 × 1,79 + 0,75 × 0,7(1,79)
(1,5) 1,5
3
⟶ P1 = 5,48 MN = 5.480.000 N
en section sur-critique :
I
̅̅̅i2
Mmax+ σ′
vi
P2 = ρvs +vi −di
0,084
2,30+ 0,7(1,79)
0,75
⟶ P2 = 1
( )(0,75)+0,75−0,15
3
⟶ P2 = 2,87 MN = 2.870.000 N
e0 = 0,19 m
P
AP = σ 1
p0
5.480.000
⟶ AP = 1368
⟶ AP = 4005,84 𝑚𝑚2
4005,84 𝑚𝑚2
Choix des torons : n = ⟶ 27𝑇15
150
I
Mr = P(e0 + )
Be0
0,084
→ Mr = 4,6(0,25 + )
0,45 × 0,25
→ Mr = 4,58 MN. m
n − 1 EP n − 1 EP
Δσelas(x) = σbc = σ
2n Ebi 2n Ebi bc
3
Ei8 = 11000 √19,84 = 29778,75 𝑀𝑃𝑎
22 190.000
Δσelas(x) = × × 15
46 29778,75
Δσr = ϵr Ep
3
Ei28 = 11000 √30 = 34179,55 MPa
Ep 190000
Δσfl = (σb + σM ) = (15,3 + 11,1)
Ei28 34179,55
6 σpi (x)
Δσp (x) = ρ1000 ( − μ0 )σpi (x)
100 fprg
1192,05
Δσp (x) = 0,06 × 2,5( − 0,43)1368
1770
- Pertes différées :
5
Δσpd (x) = Δσr + Δσfl + Δσp (x)
6
5
Δσpd (x) = 57 + 146,75 + 49,24
6
P = σP × AP
→ P = 835,76MPa × 3362,57
→ P = 2.810.301,5 N = 2,81 MN
ΠD2 Π × (0,1)2
Bn = Bb − 3 × gaines = 0,45 m2 − 3 = 0,45 m2 − 3
4 4
⟶ Bn = 0,42 m2
d’aller plus vite dans nos calculs en évitant les temps morts tout en obtenant des
résultats identiques à ceux obtenus par la méthode classique dans les calculs de la
force précontrainte minimale, de la force précontrainte en classe 2 et dans la force
précontrainte en classe 3 .
Données
ΔM
𝑃1 =
C + C′
2,30
𝑃1 = = 4,6 𝑀𝑁
1
3 × 1,5
1
MEMOIRE MP-SOMDA Z.Jocelyn 185 FORMATEC
ELABORATION D’ALGORITHMES DE JUSTIFICATION DES SECTIONS DE BETON ET D’ACIER
PRECONTRAINT SUIVANT LES REGLES BPEL
Oui Non
Moments
positifs ?
𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑃2 =
𝐶 + 𝑣𝑖 − 𝑑𝑖
2,3
𝑃2 =
1
3 (0,75) + 0,75 − 0,15
𝑃2 = 2,70 𝑀𝑁
Oui Non
𝑃1 > 𝑃2 ?
𝑃 = 𝑃1
𝑀𝑚𝑎𝑥
𝑒0 = 𝐶 −
𝑃
1 2,30
𝑒0 = (0,75) − = 0,25 𝑚
3 4,6
P1
AP =
σp0
4.600.000
AP =
1368
AP = 3362,57 mm2
Données de sortie
ΔM B
𝑃1 = + (𝑣𝑖 𝜎𝑠1 + 𝑣𝑠 𝜎𝑖2 )
ρH H
2,30 0,45
𝑃1 = 1 + (0,75 × 1,5 × 1,79 + 0,75 × 0,7 × 1,79)
(1,5) 1,5
3
𝑃1 = 5,48 MN
I ̅
Mmax + σ′
vi i2
P2 =
ρvs + vi − di
0,084
2,30 + 0,7(1,79)
0,75
P2 =
1
0,75 + 0,75 − 0,15
3
P2 = 2,87 MN
Oui Non
𝑃1 > 𝑃2 ?
𝑃 = 𝑃1
B Mmax B Mmin
e0 = ρv(1 − ̅σ′ ) − = ρv′(1 − σ̅ )−
P 2 P P 1 P
1 0,45 2,30
e0 = (0,75)(1 − (0,7 × 1,79) −
3 5,48 5,48
e0 = 0,19 m
P1
AP =
σp0
5.480.000
AP =
1368
AP = 4005,84 mm2
Données de sortie
Données
Oui Non
Calcul sous
𝑀𝑚𝑎𝑥 ?
𝐼
𝑀𝑟 = −𝑃(𝑒0 + )
𝐵𝑒0
0,084
𝑀𝑟 = −2,81(0,25 + )
0,45(0,25)
𝐼
𝑀𝑟 = −𝑃(𝑒0 + )
𝐵𝑒0
𝑀𝑟 = −2,80 𝑀𝑁. 𝑚
Oui Non
𝑀𝑚𝑎𝑥 > 𝑀𝑟 ?
Faire le
calcul En
classe 3
𝑃 (𝑃𝑒0 + 𝑀𝑟 )𝑒0
𝜎𝑏𝑐 = +
𝐵 𝐼
2,81 (−2,81(0,25) + 2,80)0,25
𝜎𝑏𝑐 = +
0,45 0,084
̅bc = 0,6fc28
σ
̅bc = 0,6(30)
σ
̅bc = 18 MPa
σ
𝜎𝑏𝑐 ≤ σ
̅bc
Mser
σs = 15 (0,9h − y)
I
Mser y
σs = 15 (0,9h − )
I 2
1,72 1,5
σs = 15 (0,9(1,5) − )
0,084 2
σs = 184, 28 MPa
𝜎𝑠 ≤ σ
̅s
Données : B, I , vs , vi , σs1 , σs2 , σi1 , σi2 , Mmax , Mmin,, di , ds , ΔP, ρ , Mlim umin ,
Mlim umax, Mu , σ, Ft , bn , St′ , α′ , Vréd , ftj : réels
Précontrainte : caractères
DEBUT
𝑃1 ⟵ ΔM/(C+C’)
P1 ⟵ 4,6 MN
Section sur-critique
Calcul de 𝑃2
P2 ⟵ 2,70 MN
𝑃1 > 𝑃2 ;
P ⟵ P1 ⟵ 4,6 MN
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃1 /𝜎𝑝0
AP ⟵ 3362,57 mm2
e0 ⟵ −0,25 m
FIN
Données : B, I , vs , vi , σs1 , σs2 , σi1 , σi2 , Mmax , Mmin,, di , ds , ΔP, ρ , 𝑀lim 𝑢𝑚𝑖𝑛 ,
𝑀lim 𝑢𝑚𝑎𝑥 , 𝑀𝑢 , 𝜎, 𝐹𝑡 , 𝑏𝑛 , 𝑆𝑡′ , 𝛼 ′, 𝑉𝑟é𝑑 , 𝑓𝑡𝑗 : réels
Sous critique, sur critique, situation exécution, situation_exploitation,
Précontrainte : caractères
DEBUT
P1 ⟵ 5,48 MN
Section sur- critique
P2 ⟵ 2,87 MN
𝑃1 > 𝑃2 ;
𝑃 ⟵ 𝑃1
P ⟵ P1 ⟵ 5,48 MN
Calculer 𝐴𝑃 ⟵ 𝑃1 /𝜎𝑝0
AP ⟵ 4005,84 𝑚𝑚2
𝐵 𝑀𝑚𝑎𝑥 𝐵 𝑀𝑚𝑖𝑛
𝑒0 ⟵ 𝜌𝑣𝑠 (1 − 𝑃 𝜎̅𝑖2 ) − ⟵ −𝜌𝑣𝑖 (1 − 𝑃 𝜎̅𝑠1 ) −
𝑃 𝑃
e0 ⟵ 0,19 m
FIN
vi , γs : réels
DEBUT
Calcul de ftj
Calcul de σ
̅bc
̅bc ⟵ 0,6fc28
σ
σbc ⟵ 18 𝑀𝑃𝑎
̅
Calcul de σ
̅s
2
𝑓
𝜎̅𝑠 ⟵ 𝑚𝑖𝑛 { 3 𝑒
110√𝜂𝑓𝑡𝑗
Calcul de Δ𝜎̅𝑝
𝑃𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑒 ⟵ 4,6 𝑀𝑁
Calcul de 𝑀𝑟
𝐼
𝑀𝑟 ⟵ −𝑃(𝑒0 + )
𝐵𝑒0
𝑀𝑟 ⟵ −2,80 𝑀𝑁. 𝑚
𝑀𝑚𝑎𝑥 > 𝑀𝑟
Calculer y
ℎ
𝑦⟵
2
𝑦 ⟵ 0,75 𝑚
Calculer 𝜎𝑏𝑐
𝑃 𝑒0
𝜎𝑏𝑐 ⟵ (𝑃𝑒0 + 𝑀𝑟 )
𝐵 𝐼
Calculer 𝜎𝑠
Mser
σs ⟵ 15 (0,9h − y)
I
σs ⟵ 184, 28 MPa
Comparer 𝜎𝑠 𝑒𝑡 𝜎̅𝑠
FIN
4-4-3 Application aux autres classes de calcul à travers une adaptation du cas
d’étude
4-4-3-1 Classe 1
Les paramètres de base utilisés étant les mêmes que ceux utilisés dans le cas
d’étude , les résultats suivants ont été obtenus :
4-4-3-2 Classe 2
Les paramètres de base utilisées étant les mêmes que ceux utilisés dans le cas
d’étude, les résultats suivants ont été obtenus :
- la méthode classique ;
- la méthode des logigrammes ;
- la méthode des algorithmes.
De ces méthodes de calculs, il ressort que les résultats sont similaires (voir tableau 4-
4) .
Aussi la méthode des algorithmes permet d’avoir un schéma de calcul défini dans le
cadre de l’élaboration d’un programme de calcul avancé.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
3- AMEY Kossi Bollanigni ; 2016 ; « Calcul des structures en béton armé - Première
partie : Dispositions constructives et calcul des sollicitations » ;Collection
FORMATEC ;Togo.
4- AMEY Kossi Bollanigni ; 2019 ; « Calcul des structures en béton armé - Deuxième
partie : Justification des sections d’aciers et du béton » ; Collection FORMATEC ;
Togo.
10- TONGNE Mensan ; 2002 ; « Influence du poids des profilés IPE sur la stabilité des
pannes » ; Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du Diplôme Universitaire de
Technologie (DUT) ; ENSI ; Togo.
ANNEXES
- Hypothèses de calcul
Les calculs en section courantes sont conduits moyennant les deux hypothèses
fondamentales suivantes :
- les sections droites restent planes ;
- Les contraintes des matériaux sont proportionnelles à leur déformations ;
Le calcul sera conduit en section non fissurée par conséquent :
- Le béton tendu résiste à la traction ;
- Les matériaux ne subissent aucun glissement relatif .
Cette dernière hypothèse entraine que les contraintes normales dues à toutes les
actions autres que les actions permanentes peuvent être calculées sur la section
entière homogène.
Il s’agit d’une poutre en cours d’exécution; la résistance caractéristique du béton à 28
jours d’âge est de 30 MPa. Les vérifications seront effectuées à 7 jours d’âge de la
résistance du béton. L’enrobage inférieur du béton est de di = 15 𝑐𝑚 alors que
l’enrobage supérieure est de 10 cm.
S’agissant d’une poutre d’un bâtiment courant la détermination de la force
précontrainte s’effectuera à l’aide du logigramme de dimensionnement de la
précontrainte minimale et du logigramme de dimensionnement de la précontrainte en
classe 2 ; de là on choisira une valeur de la précontrainte comprise ces deux (2)
valeurs de dimensionnement. Ladite valeur sera utilisée afin de vérifier les différentes
contraintes dans le calcul en classe 3.
Pour le calcul des contraintes à l’ELS, il sera important de calculer les caractéristiques
géométriques de la section nette.
Rappelons que la section nette est la section totale du béton avec déduction des
conduits et ancrages.
- Pré-dimensionnement de la poutre
La poutre étudié est une poutre continue de portée 16 mètres reposant sur 2 appuis ;
son prédimensionnement a permis d’obtenir les dimensions ci-après :ses dimensions
seront déterminées de la manière suivante :
La hauteur h de la poutre :
L L
≤h≤
15 10
16 16
→ ≤h≤
15 10
→ 1,06 ≤ h ≤ 1,6
On prendra 𝐡 = 𝟏, 𝟓𝟎 𝐦
La largeur b de la poutre :
0,3h ≤ b ≤ 0,4h
→ 0,3 × 1,5 ≤ h ≤ 0,4 × 1,5
→ 0,45 ≤ h ≤ 0,60
On prendra 𝐛 = 𝟎, 𝟑𝟎 𝐦
Carreaux 15
Enduit 2000
- Plans de poutraison :
Plancher haut Rdc
Plancher haut R +1
Plancher haut R+2
Plancher haut R+3
Plancher haut R+4