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I. Introduction :
HSE est un sigle qui désigne une méthodologie de maîtrise des risques et de
management des entreprises dans les domaines de l’hygiène, de la santé/sécurité et de
l’environnement. Cette méthodologie fait appel aux référentiels de normes
spécifiques, dont l’application peut faire l’objet, sur la base du volontariat, d’une
démarche de certification auprès de divers organismes compétents (AFNOR et
autres).
Selon l’organisation et la taille des entreprises, les protocoles HSE peuvent être
menés en interne ou en externe (cabinet conseil) par un chargé hygiène-sécurité-
environnement (technicien supérieur ou même ingénieur) qui en établit les objectifs et
les modalités, et qui veille à leur application, en particulier quant au respect des
réglementations en vigueur et leur évolution.
En tant que stratégie visant à anticiper et réduire les risques (notamment en matière
d’accidents professionnels et de nuisances environnementales) mais aussi à favoriser
la responsabilisation et le bien-être au travail, le processus HSE trouve de fait toute sa
place au sein d’une démarche plus globale de type RSE (responsabilité
sociale/sociétale des entreprises).
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veiller aux conditions de travail des salariés ainsi qu'au respect des consignes
de sécurité sur les chantiers : port obligatoire du casque, chaussures de
sécurité...
s'assurer de la fiabilité des installations sur les chantiers pour la sécurité des
salariés,
mettre en place une politique de sécurité afin de réduire les accidents de
travail, les maladies professionnelles,
veiller au respect des normes en vigueur, suivre les mises à jour des décrets
réglementaires et les mettre en pratique,
respecter l'environnement en étudiant l'impact environnemental de sa société
sur la faune, la flore et la biodiversité,
analyser les risques en termes d'environnement et de sécurité par l'analyse des
sols, des eaux...
réduire les risques industriels : pollution, incendies, …
s'assurer de l'hygiène santé des produits chimiques, le respect de la chaine du
froid ou encore l'analyse du matériel...
Le danger_ Le risque
Le danger : est une propriété intrinsèque d’une substance, d’un équipement, d’une
situation, d’un système susceptible de causer des dommages aux personnes, aux biens
ou à l’environnement (techniques de l’ingénieur se12 Sécurité et gestion des
risques,03/10/2012) Propriété ou capacité intrinsèque d’un équipement, d’une
substance ou d’une méthode de travail, de causer un dommage pour la santé des
travailleurs (OSHAS 18001).
Le risque : provient de la probabilité d’évènement d’un dommage résultant d’une
exposition à un danger. C’est le produit de deux paramètres : la probabilité et gravité.
Risque = Probabilité ∗ Gravité
Plus la probabilité et la gravité sont élevées, plus le risque l’est aussi. (Techniques de
l’ingénieur se12 Sécurité et gestion des risques, 03/10/2012)
1. Le risque professionnel
Tout risque ayant pour origine l’activité professionnelle, c’est-à-dire le travail
rémunéré, indispensable pour vivre. Tout phénomène, tout événement qui apparaît en
milieu de travail et qui présente un danger pour l’homme.
2. Le risque industriel
Des situations dangereuses rencontrées dans les activités dites industrielles, dans les
usines de
fabrication et leurs annexes comme les locaux de stockage des matières premières et
des matières finies, les laboratoires de recherche, de mise au point et de contrôle, et
les opérations de transport à l’intérieur des usines, aux lieux de fabrication et lieux
d’utilisation.
Il se traduise par :
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– des accidents de faible gravité, faisant peu de dégâts matériels et un nombre limité
de victimes ;
– des accidents graves ou importants appelés souvent accidents industriels
majeurs ou catastrophes technologiques, à l’origine de destructions importantes,
d’un nombre élevé de victimes et d’une pollution sensible de l’environnement avec
une perturbation de la flore et de la faune
Remarques
Le risque zéro n‘existe pas puisque toute activité humaine porte en elle une
part d‘incertitude et de risque
Le danger est l’instrument du risque
1.1. Nuisance :
Ensemble des éléments qui nuisent à la qualité de la vie (pollution, bruit, …).
1.2. L’incident :
L'incident ou le presque-accident est un événement non désiré qui ne mène pas à :
- des dommages humains,
- des dommages matériels,
- des dommages pour l'environnement,
- des perturbations du fonctionnement.
1.3. L’accident :
Un accident est un événement, non souhaité, aléatoire et imprévu, qui apparaît dans
l'espace et dans le temps, suite à une ou plusieurs causes, qui entraîne des dommages
vis- à-vis des personnes, des biens ou de l’environnement.
Un accident survient parce qu'il existe au moins un objet ou une activité présentant un
danger, pour lequel les scénarios d'action ou de coexistence mis en œuvre présentent
un risque insuffisamment maîtrisé.
1.4. Catastrophe
Si l'accident est de grande ampleur et touche un grand nombre de personnes
(exp : la catastrophe de Tchernobyl).
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Une grue est un engin qui est conçu et équipé pour déplacer des charges librement
suspendues. Des exemples de grues sont les grues mobiles, les ponts roulants et les
grues à portique, les palans, les grues sur camion
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découper) et en particulier lors de soudage et de découpage autogène (avec des gaz
inflammables). En cas de fuite dans les conduites d’alimentation, de l’oxygène, de
l’acétylène ou du propane peuvent s’échapper dans l’espace confiné. Par conséquent,
ici aussi, une trop grande quantité d’oxygène peut se trouver dans l’espace et les
limites d’explosivité seront alors dépassées. Le travail avec des peintures, des solvants
fait également augmenter le risque.
6. Asphyxie et intoxication
Asphyxie
Le manque d’oxygène dans des espaces confinés cause chaque année un certain
nombre d’accidents. On ne peut pas constater le manque d’oxygène avec les sens.
La teneur en oxygène dans ces espaces peut chuter ou disparaître par:
■ L’oxydation (formation de rouille) par ex. quand ces espaces sont restés
hermétiques durant une longue période;
■ Des activités de soudage (le feu consomme de l’oxygène);
■ La présence de substances dangereuses;
Intoxication
Même en cas de petites quantités de substance dangereuse, la concentration dans les
espaces confinés peut devenir assez vite trop élevée. C’est pourquoi, le risque
d’intoxication aiguë dans des espaces confinés est considérablement plus élevé qu’à
l’extérieur. Une intoxication chronique est également possible.
C. Electricité
Conséquences
Les conséquences d’un contact homme-électricité peuvent être variées:
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■ Réaction de sursaut, ce qui peut entraîner à son tour d’autres accidents (par ex.
chute);
■ Des phénomènes de crampes musculaires qui font qu’on ne sait plus se détacher
soi-même. A cause de cela, la durée de contact est plus longue et l’influence sur le
corps humain plus grande;
■ Une dégradation du fonctionnement de certains organes (par ex. le coeur);
■ Des dommages aux tissus et aux organes (par ex. brûlures de la peau à l’endroit où
le courant a pénétré le corps).
D. RAYONNEMENT
E. BRUIT ET VIBRATIONS
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Le niveau de bruit diminue au fur et à mesure que la distance à la source grandit (par
exemple passer de 3 m à 6 m donne une diminution de 6 dB.
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En mettant une protection ou une enveloppe, les parties restant sous tension ne
peuvent être atteintes, c’est donc une protection contre le contact. Des exemples de
ceci sont: une armoire à disjoncteurs, l’enveloppe de la machine à laver, la caisse de
la télévision. Une condition importante est que la protection ne puisse être enlevée
facilement. Il faudra toujours utiliser un outil ou une clef pour l’enlever. Si on doit
éventuellement l’ouvrir, par exemple pour le refroidissement de l’appareil, il ne peut
pas y avoir de parties sous tension qui puissent être atteintes. Ni avec les doigts mais
aussi non plus avec des objets se trouvant sous la main.
2.2. Isolation
On parle d’isoler, comme mesure de protection contre le contact direct, quand les
parties sous tension ne peuvent pas être atteintes. Elles sont donc entourées par un
matériau non conducteur qui peut seulement être retiré en abîmant le matériel. Des
exemples de matériaux d’isolation sont: le caoutchouc, le plastique et la céramique.
Ces matériaux sont utilisés pour les fils, les câbles et les cordons.
2.3. Double isolation
La double isolation est une mesure de sécurité contre le contact de parties sous
tension. Une double isolation signifie qu’il y a, en plus de l’isolation fonctionnelle
nécessaire (l’enveloppe), une deuxième isolation supplémentaire (dans l’outillage).
De cette manière, en cas de défaut interne, la partie externe de l’outillage ne peut pas
engendrer de danger. Un double carré sur l’appareil indique qu’il comporte une
double isolation.
3. Protéger l’homme
En cas de travaux sous tension, il faut toujours deux personnes présentes. En outre,
on a également besoin d’équipements de protection individuelle. Un protège-face et
un casque offrent ainsi une protection contre un arc électrique. Pour se protéger contre
les conséquences d’un contact et pour éviter l’électrocution, on peut augmenter la
résistance du corps en portant des gants isolants et en utilisant un tapis ou un banc
isolant.
4. Signaler le risque, informer les personnes
Selon les prescriptions légales, les équipements de travail fonctionnant à l’électricité
doivent être régulièrement contrôlés. Le but de ce contrôle est de constater le bon
fonctionnement, l’état d’entretien mais surtout le degré de sécurité électrique.
3. Bruit :
Pour prévenir les lésions auditives, un certain nombre de mesures préventives
peuvent être prises. Nous les avons repris ici dans l’ordre de priorité:
■ L’élimination du bruit à la source par, par ex., un procédé de production moins
bruyant
mais de même valeur technique, des amortisseurs de vibrations,...;
■ éviter que le bruit n’atteigne l’oreille: avec l’aide de constructions isolant du bruit,
on peut amortir une grande partie du bruit (par ex. un capot amortisseur de bruit
autour d’une machine plus bruyante);
■ empêcher la réflexion du bruit en utilisant du matériel absorbant le bruit;
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■ Protection individuelle (bouchons d’oreilles, coquilles d’oreilles,...) et diminution
de la durée d’exposition.
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Certains types de masques pour la bouche sont faits en matériel jetable. Ils disposent
parfois d’une soupape d’expiration qui diminue de manière conséquente la
température, l’humidité de l’air et la teneur en CO2.
b. Masques pour la bouche.
Ils couvrent uniquement la bouche et le nez.
c. Demi-masques
Les demi-masques sont généralement fabriqués dans une sorte de caoutchouc. Ils sont
ajustés à la bouche et au nez et sont fixés à la tête avec des lanières. Le filtre se visse
au masque ou est placé dans celui-ci.
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une grande surface d’appui, un système solide de fermeture de la chaussure (lacets,
velcros...) et une bonne coupe. Dans certains cas, une bonne chaussure normale ne
suffit pas et il faut une chaussure de sécurité spéciale (par ex. risque de chocs, chute
d’objets, utilisation de
couteaux, travaux avec des liquides dangereux ou brûlants, risque de glissade...)
2. Chaussures de sécurité
2.1. Bottes de sécurité
Les bottes de sécurité peuvent être en plastique, en caoutchouc, en cuir et sont
disponibles en
différentes hauteurs de tige. La couleur peut également varier en fonction des activités
(par ex. fluorescentes pour les travaux routiers).
2.2. Vêtements de protection
Pour chaque risque La peau nous protège des influences externes mais n’est pas
inattaquable. Des vêtements de travail adaptés offrent une protection complémentaire
et souvent nécessaire. Les vêtements de travail également doivent être adaptés aux
conditions de travail. Les vêtements de protection existent dans toutes sortes de
modèles et matériaux. En plus des vêtements de travail qui protègent seulement une
partie du corps, il existe aussi des pièces qui couvrent presque la totalité du corps. Les
vêtements de travail pour usage unique, les vêtements pour travaux à des températures
extrêmes....
QUELQUES
INCENDIES ET
SIGNALISATION
S DES RISQUES :
Figure 1. Incendie
de l’appareil de
forage Nezla 2006 :
12
Figure 2 piper ALPHA 6 juillet 1988
13
Figure 4 signalisation haute pression
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V. conclusion :
Chaque activité amène des risques. Des règles de travail et de sécurité sont donc
également essentielles pour rendre possible le travail de manière sûre et prudente dans
une entreprise. Autant les travailleurs que les tiers au travail sur le terrain de
l’entreprise ont ici une responsabilité importante. On fait une distinction entre les
règles générales et les règles spécifiques. Règles générales Les règles générales de
sécurité sont valables pour toute l’organisation, ce qui veut dire autant pour le
personnel que pour les tiers. Ces règles sont généralement relatives à l’annonce de
début et de fin d’un travail (réparation), la communication des incidents, accidents et
incendie, l’alarme et l’évacuation, les procédures et permis de travail. Les règles
générales de sécurité sont transmises à toute personne qui entre pour la première fois
dans le terrain de l’entreprise. Règles spécifiques Pour des tâches et activités avec un
risque élevé, ce sont des règles spécifiques qui valent. Ces règles ont entre autre
rapport avec le port des équipements de protection individuelle, l’utilisation sûre des
appareils, équipements et outillages... Cette information doit être disponible pour tous
les travailleurs et se fait au moyen d’entraînement, de formation, d’instructions... Les
dirigeants de l’entreprise doivent garder une surveillance permanente de l’application
correcte des règles de sécurité.
Chaque entreprise a une propre procédure HSE, lorsque le personnel fond des
inductions HSE ils ont capables de faire l’arrête de travail Stop Carte pour réduire
ou empêcher les dégâts, alors toutes le personnel sur chantier doit travailler en tout
sécurité, et doit responsable sur les risques, il faut signaler toute risque, sans aucun
problèmes au contraire vous bénissent des cadeaux et des promotions si vous signalez
des risques qui peuvent provoquent des catastrophes.
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Sommaire
2 ................... ................................ ................................ Introduction : I.
2 ......................... ................................ Les normes qui régissent la méthodologie HSE
2 ........................................ ................................ L’objectif de HSE : II.
3 ..................................................................... Le danger_ Le risque
4 ................... Risques dans le domaine pétrolière : III.
4 ..................................... ENGINS DE LEVAGE: La grue A.
5 ........................ Les risques des espaces confinés B.
6 ........................ ................................ ................................ Electricité C.
7 ...................................... ................................ RAYONNEMENT D.
7 ...................... ................................ BRUIT ET VIBRATIONS E.
8 ......................... ................................ Mesures de prévention IV.
15 ....................... ................................ ................................ conclusion : V.
Bibliographie
OUAFI, A. Z. Séminaires relatifs aux problèmes d’exploration des hydrocarbures.
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