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Fiche à rendre
La marge d’intermédiation :
Cas français :
La marge d’intermédiation correspond à la différence entre les intérêts reçus de la distribution des crédits et
les intérêts versés (coût de leurs ressources). En France, l’écart entre les couts et rendements moyens des
opérations avec la clientèle n’a pas cessé de se réduire régulièrement. Ainsi le rendement moyen des crédits
a été divisé par deux de 1986 à 2003, passant de 10.98% à 5.72% soit un déclin global de 5.26 points, ce
qui correspond à un taux de régression annuel -3.8%.
Le cout moyen des dépôts de la clientèle a, quant à lui, perdu 1.75 points sur la même période, passant de
4.29% à 2.54%, avec un taux de régression annuel moyen de -3.04%. Au final , la marge bancaire sur les
opérations avec la clientèle, a chuté de moitié, passant de 6.69% à 3.18% entre 1986 et 2003 soit une baisse
annuelle moyenne de -4.28% sur l’ensemble de la période.
Services de correspondance
Conseil en commerce international
Assurance-export
Echanges compensés
Les événements de la dernière décennie ont conduit les autorités de contrôle à vouloir reréglementer le
secteur bancaire au niveau des règles prudentielles. Le comité de Bale a pris le leadership particulièrement
en matière de reréglementation prudentielle.
La part d’assurance-vie dans la structure d’épargne des ménages (Cas de la France)
« La part d’assurance-vie a quadruplé de 11% du total en 1980 à 45% en 2015 » selon les statistiques de la
banque de France. En 35 ans, l’épargne français a totalement changé de structure : en 1980, elle se
répartissait majoritairement entre livrets d’épargne et moyens de paiements .Mais les livrets à taux
réglementés ont vu leurs part baisser de 32% à 17% selon les données agrémentées par la Banque de France.
Dans le même temps, la part des titres et surtout celle des OPC s’est rétrécie progressivement. Les actifs
investis directement en actions ou fonds d’investissement semblent ainsi avoir progressivement migré vers
l’assurance-vie. Les cotisations se sont élevées à 144.6 milliards d’euro contre 139.7 milliards d’euro en
2018. En termes de collecte brute, c’est la meilleure de ces vingt dernières années.
Types d’OPCVM existant en banque :
On peut distinguer entre quatre types d’OPCVM, en se basant sur l’importance relative qui y est accordé à
chacune des deux composantes du couple Risque/Rentabilité :
Les OPCVM actions : qui sont en permanence investis à hauteur de 90% au moins de leurs actifs hors titres
d’opcvm « actions » et liquidités, en actions, certificats d’investissement et droits d’attribution ou
souscription, cotées en bourse. Ils suivent à la hausse comme à la baisse le marché des actions .L’espérance
de rendement est plus élevé mais elle est également associée à un risque plus important.
Les OPCVM obligataires : qui sont en permanence investis à la hauteur de 90% au moins de leurs actifs
hors titres d’opcvm « obligations » et liquidités, en titres de créances. Ils évoluent en fonction des taux
d’intérêts .Certes le risque est très faible, mais l’espérance de rendement est inférieure à celle des OPCVM
actions et Diversifiés.
Les OPCVM Diversifiés : sont ceux qui n’appartiennent à aucune classe d’opcvm. Ils ont un portefeuille
qui est investi à la fois dans des actions et des obligations à la discrétion du gestionnaire. Le risque et la
rentabilité du portefeuille dépendent en grande partie des arbitrages effectués par le gérant.
Les OPCVM Monétaires : qui sont en permanence investis en titres de créances ou en titres
d’opcvm « monétaires »et en liquidités, destinés essentiellement aux institutionnels, offrent un rémunération
de leurs trésorerie au jour le jour, supérieure à celle du marché monétaire.