Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L' interopérabilité est la capacité que possède qfi produit ou un système, dont les
interfaces sont intégralement connues, à fonctionn"r ar"ô d'autres produits ou systèmes
existants ou futurs et ce sans restriction d'accès ou de mise en æuvre.
Un exemple de systèmes interopérables est le téléph*nc. Toutes les interfaces sont des
norTnes gérées par I'UIT-T. On peut ainsi téléphoner sans se soucier de la marque
de
téléphone de son correspondant ni des matériels utilisés par les differents opérateurs.
1. 1. Éléments de définitign
Remarque:
it
1. 2. Approches
À I'opposé, le frein majeur à une interopérabilité optimale est I'utilisation dans des
matériels et logiciels de formats dont seuls leurs concepteurs auraient les clefs. Cette
fermeture est souvent volontaire car elle vise, dans le cas d'un format de fichier propriétaire, à
s'assurer qu'un utilisateur n'utilisera pas un autre logiciel pour lire ses données.
A moins d'avoir obtenu les spécifications du format auprès du concepteur, il est
nécessaire d'avoir recours à Ia rétro-ingénierie, pour en reconstituer les spécifications et pour
pouvoir développer des outils compatibles. Des lois sont cependant à l'étude pour encadrer ce
genre de pratique, comme la DMCA aux États-Unis, ou Directive sur le (ou EUCD)
dans I'Union Européenne. Certains trusts y voient ur intérêt et font pression "opyiightpour qu'elles
soient adoptées.
Exemple : Les messageries instantanées propriétaires comme ICQ, Yahoo! Messenger
ou MSN Messenger dont les protocoles ne sont pas compatibles et maintenus non-
interopérables.
Remarque:
Entre ces deux mondes, il existe également un grand nombre d'organismes plus ou
moins ouverts dans la sélection de leurs membres, souvent orientés vers les entreprises et
ayant des cotisations ou des droits d'entrées élevés, dont les publications ne sont pas librement
accessibles, mais payantes.
C'est le cas de la majorité des organismes d'État, notamment. On peut citer 1es
organismes intemationaux ou intergouvernementaux ISO, UIT, ou les comités nationaux
(ANSI, AFNOR, etc.) membres de I'ISO.
Le langage )C\4L est aujourd'hui considéré comme le langage qui permet d'accéder à
I'ensemble des ressources informatiques par le Web, en utilisant ces méiadonnées, dans le
cadre RDF défini par le W3C en 1999.Enpratique, l'interopérabilité repose sur la description
de Schémas XML, qui permettent de vérifier que les documents XML se conform"ri u*
contraintes d'un schéma. La souplesse des schémas XML vient de ce qu'il est possible de
définir des espaces de noms et des types de données pour caractériser les éléments de dorurées
échangés.
Autant I'interopérabilité est nécessaire en intelligence économique pour les
gouvernements et les entreprises en réseau, autant I'utilisation sans précaution des
-
':'.
:iÉ
:.j a
métadonnées dans les composants informatiques peut comporter des risques de pertes
d'informations pour les communautés qui les emploient, souvent sans avoir conscience de leur
importance stratégique. La tenue de registres de métadonnées conformément aux règles
normatives (ISo/cEI 11179) limite les risques liés aux métadonnées.
Plusieurs gouvernements dans le monde emploient des réferentiels de métadonnées
basés sur le Dublin Core, visant à mettre en æuvre I'interopérabilité dans des cadres définis.
Remaroue:
Pendant longtemps, chaque éditeur de logiciel fabriquait son logiciel, et des filtres
pour faire migrer les clients utilisateurs de leur suite bureautique à la nouvelle. L'échange de
document n'était pas garanti.
Depuis peu, sous l'impulsion d'OpenOffrce.org (soutenu par Sun Microsystems), deux
systèmes d'échange de fichier bureautique ont été créés, dont I'un d'entre eux est
I'OpenDocument. L'autre étant celui de Microsoft.
ODA définit un format de document composite qui peut contenir du texte brut, des
images pixellisées, des graphiques vectoriels, et des contenus audio et vidéo. La spécification
comprend également un certain nombre d'interfaces applicatives formelles pour le traitement
des documents.
La norme a été finalisée et totalement publiée entre 1993 et 1996, corrigée en 1997 et
amendée en 2000 pour les contenus graphiques en points. Depuis septembre 2007
elle est
entièrement publiée par I'ITU et disponible gratuitemànt en anglâis, français et
espagnol.
Le \ilorld \ilide \ileb Consortium, abrégé par le sigle V/3C, est un organisme de
standardisation à but non-lucratif fondé en octobre 1994 comme un consortium chargé de
promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide V/eb telles que HiML,
XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le V/3C n'émet pas des nonnes au sens
européen, mais des recommandations à valeur de standards industriels.
Sa gestion est assurée conjointement par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux
Etats-Unis, l'European Research Consortium for Informatics and Mathematics (ERCIM) en
Europe (auparavant I'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria)
français) et l'Université Keio au Japon.
L'Internet Society (ISOC) est une association de droit américain à vocation internationale
créée en janvier 1992 par les pionniers de I'Internet pour promouvoir et coordonner le
développement des réseaux informatiques dans le monde. Elle est en 2005 I'autorité morale et
technique la plus influente dans l'univers du réseau Internet.
L'ISOC supporte les normes issues des travaux de l'Internet Engineering Task Force. L'IET'F
regroupe des ingénieurs et chercheurs du monde entier. Ils sont chargés de faire évoluer les
standards de communication en prônant le consensus et la démonstration de solutions
opérationnelles. Par ailleurs, elle organise le rassemblement annuel des internautes.
Unicode est une norrne informatique, développée par le Consortium Unicode, qui vise à
donner à tout caractère de n'importe quel système d'écriture de langue un nom et un
identitiant numérique, et ce de manière unifiée, quelle que soit la plate-forme informatique ou
le logiciel.
Unicode, dont la première publication remonte à 1991, a été développée dans le but de
remplacer l'utilisation de pages de code nationales.
Ces pages de code présentaient en effet quelques problèmes. Par exemple lorsqu'était préw
un caractère « signe monétaire », le même texte autorisant aux États-Unis une dépense en
dollars pouvait une fois transmis par courrier électronique au Royaume-Uni autoriser la même
dépense en livres sterling, sans que quoi que ce soit att été modifié au texte.