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Cours d’hydrologie Année 2006-2007 Zoubeida Bargaoui, Département Génie Civil ENIT

REPRESENTATION A UNE DIMENSION DU CYCLE


HYDROLOGIQUE
Modèle de colonne verticale atmosphère- sol
Division de la colonne entre deux domaines : sol – atmosphère
♦Entrées et Sorties horizontalement: (voir figure 1)
- humidité atmosphérique W de flux net = Q
- Ecoulement de Bilan net = R
R est subdivisé en Ecoulement de surface Rs et Ecoulement
souterrain Rg
♦Entrées et Sorties verticalement :
- Précipitation P
- Evapotranspiration E = évaporation des sols nus et plans
d’eau + Transpiration des plantes par leurs stomates (sous
forme d’échanges gazeux)
♦variation du stock d’eau dans l’humidité du sol : S

Equations du bilan d’eau


Trois équations

(1) Une équation de bilan pour l’atmosphère :


Q + E – P = dW/dt (1)

(2) Une équation de bilan pour le sol :


P – E – R = dS/dt (2)

(3) Une équation pour le sol et l’atmosphère ensemble :

Q – R = d(W + S)/dt (3)

Introduction de la végétation
Deux paramètres :
-Densité de la couverture végétale (Canopy density) M
-Coefficient cultural ou efficience de la transpiration

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kv = E v /E p
-Pour les sols nus : β(S) = E s /E p

où E p est l’évapotranspiration potentielle (maximale), E s est


l’évaporation à partir du sol nu et E v évaporation à partir du
sol couvert. Le bilan pour le sol (2) s’écrit alors :
P – (1-M) β(S) E p – M kv E p – R(S) = dS/dt (4)

Remarque : aspects de non linéarités


P est fonction de S (à partir de E)
P = P(S)
E= E(S sol, végétation, climat)
R = R(S sol)

P(S) - E(S sol, végétation, climat) - R(S sol) = dS/dt

Bilans d’eau et d’énergie au niveau du sol


(Figure 2)
Equation du bilan d’eau
Sur un intervalle de temps donné
P – E – R = ∆S (5)
Equation du bilan d’énergie
Sur un intervalle de temps donné
In = H + Sc + LE ± Ap (6)
In : Rayonnement solaire net
H: énergie dissipée dans l’air par convection (chaleur sensible)
∆Sc: énergie accumulée dans le sol par conduction
LE : énergie consommée par évaporation
L : chaleur latente de vaporisation
E : taux d’évaporation
Ap : flux d’énergie par advection

Le Couplage se fait à travers l’évapotranspiration

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Figure 1. Conservation de la masse dans une colonne sol-


atmosphère

P
E
Colonne d’atmosphère

R Colonne de sol
S

M P 1-M
Végétation Sol nu

S
nappe Rs

Rg

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Figure 2. Découpage du cycle hydrologique (zéro


dimension d’espace)

Atmosphère W

Rs
P E

SOL S
Rg

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I. 4 Variables d’état du cycle hydrologique et Société

Le Cycle hydrologique est représenté par des variables d’état


eau - énergie :
(voir Figure 3)
Pour l’atmosphère W et Ta

Pour le sol : S et Tl

P et In forçages avec les paramètres de l’occupation du sol

S et Tl conduisent à E , R et H, variables de sortie: impacts


hydrologiques principaux sur l’homme .

A leur tour, ces états influencent les paramètres du sol et de


l’atmosphère (voir figure 3)

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Figure 3. Variables d’état du cycle hydrologique


E

P, Ray
Atmosphère Surface du sol H
(W, Ta) (S, Ts)
R
Paramètres de Société
l’atmosphère Paramètres de la
surface du sol

H : chaleur sensible
R : Ecoulement

Les Variables d’état des sociétés sont :


santé, sécurité contre les crues, bien-être social…

Mais à l’heure actuelle, découplage entre le système physique


et économique. Une conception moderne du cycle
hydrologique (Figure 4) intègre l’interaction avec la société.

Figure 4. Conceptions classique et moderne du cycle


hydrologique
Classique : Moderne :

Atmosphère Surface du sol Activités


humaines

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I. 4 Cycle hydrologique à l’échelle d’un bassin versant

Pour comprendre et représenter le cycle hydrologique à


l’échelle d’un bassin versant (figure 5) on doit connaître:

- la structure du milieu physique (relief, géologie, couverture


végétale, occupation des sols)

- la capacité de stockage et de transport de l’eau (à travers


rivières, lacs, nappes)

- le degré de mobilisation des ressources (barrages, forages,


puits, conduites de transfert, réseaux…)

Le bilan se fait généralement à l’échelle de l’année


hydrologique : du 1er septembre de l’année civile en cours au
31 août de l’année civile suivante

Attention : Dans l’évaluation de moyennes temporelles, il est


nécessaire de rapporter les variables à la même période
d’observation

En cas d’anthropisation, on compte les apports importés dans


le stock
Exemple : Consommation en eau des forêts
Article de Bernard Saugier(2002) Comment les forêts contrôlent-
elles le cycle de l’eau ? La houille blanche, 3-2002
1937 : Carte de la consommation en eau de la végétation aux USA
par Kittredge de 1000 mm/an près du Golfe de Mexique à 150
mm/an au Nevada.
1975 :Aussenac, sous sols présentant un horizon d’engorgement,
forêt de sapins : 470 mm/an, forêt de chênes et hêtres : 540 mm/an

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Figure 5 Schéma du cycle hydrologique


En Bassin versant Radiation

Atmosphère
Evaporation
Précipitation Evapotranspiration

Interception
Stockage
superficiel Recharge de
l’humidité du
Ruissellement sur sol
les surfaces
imperméables Recharge des
nappes

Ecoulement vers les cours


d’eau

Océans

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