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II.4.

Ordres de grandeurs spatiaux et temporels : hypothèse de restriction à l’étude de la CLA

paragraphe précédent propose une épaisseur de l’ordre de 1000 m pour la couche limite
atmosphérique et plus précisément, de l’ordre de la centaine de mètres pour la couche
limite de surface. Ainsi, la plupart des rejets de polluants se situent dans la couche limite
de surface.
Les complexes industriels et leurs alentours que nous étudierons sont des domaines qui
peuvent atteindre plusieurs kilomètres carrés et par conséquent la dispersion du polluant
se fera sur des distances de l’ordre du kilomètre. Il est alors intéressant de fournir un ordre
de grandeur sur la dispersion verticale d’un panache sur de telles distances. On trouve
dans la littérature [Briggs, 1973] des abaques permettant le calcul d’écarts-types et même
si la dispersion de polluant dépend de nombreux paramètres tels que l’état de stabilité
atmosphérique ou du type de sol (dégagé, urbain), on peut trouver un ordre de grandeur
nous permettant de limiter l’étude de la dispersion jusqu’à une certaine altitude.

Fig. II.3 – Evolution de l’écart-type vertical en fonction de la distance à la source pour différents
états de stabilité [Briggs, 1973].

La Figure II.3 montre que sur une distance d’un kilomètre, la dispersion verticale d’un
panache est principalement inférieure à 500 m, quel que soit l’état de stabilité de l’atmo-
sphère. Cet ordre de grandeur permet de fixer par avance une hauteur de domaine pour
les études numériques qui suivront. En général, lors des futures études que nous devrons
réaliser par la suite, nous choisirons des domaines dont la hauteur ne dépasse pas quelques
centaines de mètres, nous assurant ainsi de caractériser la plupart des panaches sur un
site complexe. De plus, on peut noter que lorsque l’atmosphère sera instable, la hauteur
caractéristique de dispersion et la hauteur de la CLA augmenteront simultanément. Nous
ferons abstraction de la couche d’Ekman et de l’atmosphère libre, nous permettant de
ne pas prendre en compte la force de Coriolis ainsi que les différentes autres couches de
l’atmosphère.

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