𝜇 (⋃ 𝐴𝑛 ) = ∑ 𝜇( 𝐴𝑛 ).
𝑛=1 𝑛=1
Definition 10: (a) Une mesure 𝜇 est dite 𝜎 −finie, s'il existe une suite
d'ensembles mesurables deux a deux disjoints (𝐴𝑛 ) telle que
+∞
𝑢𝑛 = ∑ 𝑢𝑗 𝜑𝑗
𝑗=1
ou (𝜑1 , 𝜑2 , ⋯ , 𝜑𝑛 ) est une base de 𝑉𝑛 .
II.1.2 Existence et unicite de la solution du probleme approchee
On suppose que
𝑛
𝑢𝑛 = ∑ 𝑢𝑗 𝜑𝑗 .
𝑗=1
On a
𝑛 𝑛 𝑛
1
= ∑ 𝑢𝑖 ∑ 𝑎(𝜑𝑖 , 𝜑𝑗 )𝑢𝑗 − ∑ 𝑢𝑖 𝐿(𝜑𝑖 )
2
𝑖=1 𝑗=1 𝑗=1
𝑛 𝑛 𝑛
1 𝐴 = 𝑎(𝜑𝑖 , 𝜑𝑗 )
= ∑ 𝑢𝑖 ∑ 𝐴𝑖𝑗 𝑢𝑗 − ∑ 𝑢𝑖 𝑏𝑖 , { 𝑖𝑗
2 𝑏𝑖 = 𝐿(𝜑𝑖 )
𝑖=1 𝑗=1 𝑗=1
𝑛 𝑛
1
= ∑ 𝑢𝑖 (𝐴𝒖)𝑖 − ∑ 𝑢𝑖 𝑏𝑖
2
𝑖=1 𝑗=1
1 𝑡
= 𝒖 𝐴𝒖 − 𝒖𝒕 𝒃
2
On a
1 𝑡
𝐽(𝒖) = 𝒖 𝐴𝒖 − 𝒖𝒕 𝒃
2
avec
𝐴𝑖𝑗 = 𝑎(𝜑𝑖 , 𝜑𝑗 ); 𝑏𝑖 = 𝐿(𝜑𝑖 ); 𝒖𝑡 = (𝑢1 , 𝑢2 , ⋯ , 𝑢𝑛 ) ∈ 𝑅𝑛 .
Definitions : Soit 𝑓 une fonction de 𝑅𝑛 dans 𝑅.
1- 𝑓 est dite convexe si et seulement si pour tout 𝜃 ∈ [0,1] et tout
couple de vecteurs 𝒖et 𝒗 de 𝑅𝑛 , on a
𝑓 (𝜃𝒖 + (1 − 𝜃)𝒗) ≤ 𝜃𝑓 (𝒖) + (1 − 𝜃)𝑓 (𝒗).
2- 𝑓 est dite strictement convexe si et seulement si pour tout pour
tout 𝜃 ∈ [0,1] et tout couple de vecteurs 𝒖et 𝒗 de 𝑅𝑛 , on a
𝑓 (𝜃𝒖 + (1 − 𝜃)𝒗) < 𝜃𝑓 (𝒖) + (1 − 𝜃)𝑓 (𝒗)
Proposition : Si la matrice 𝐾 est symétrique et définie positive, Alors la
fonctionnelle 𝐽 définie sur 𝑅𝑛 par
1
𝐽(𝒖) = 𝒖𝑡 𝐾𝒖 − 𝒖𝒕 𝐺 + 𝐹
2
est strictement convexe si et seulement.
Proposition : Existence et unicité de la solution du problème (2.3).
Soit 𝑉 un espace de Hilbert et soit 𝑉𝑛 un sous espace vectoriel de 𝑉, de
dimension finie 𝑛. On suppose que la forme bilinéaire 𝑎(. , . ) est
symétrique, continue et coercive sur 𝑉 × 𝑉, et la forme linéaire 𝐿(. ) est
continue sur 𝑉.
Alors le problème (2.3) admet une solution unique.
De l’équivalence entre les normes ||. ||𝑎 et ||. ||𝑉 , obtenue par la
coercivité et la continuité de la forme bilinéaire 𝑎(. , . ), on déduit de
(**) que ∀𝑣𝑛 ∈ 𝑉𝑛
2 2 2
𝛼||𝑢 − 𝑢𝑛 ||2𝑉 ≤ ||𝑢 − 𝑢𝑛 ||𝑎 ≤ ||𝑢 − 𝑣𝑛 ||𝑎 ≤ 𝑀||𝑢 − 𝑣𝑛 ||𝑉 .
Ainsi,
𝑀
||𝑢 − 𝑢𝑛 ||𝑉 ≤ √ ||𝑢 − 𝑣𝑛 ||𝑉 .
𝛼
On a alors le résultat suivant :
Lemme de Cea : (estimation de l’erreur dans la norme ||. ||𝑉 )
Soit 𝑢 ∈ 𝑉, la solution du problème (2.1) et soit 𝑢𝑛 ∈ 𝑉𝑛 , la solution du
probleme approché (2.3). On a l’inegalité suivante :
𝑀
(3 ∗) ||𝑢 − 𝑢𝑛 || ≤ √ ||𝑢 − 𝑣𝑛 ||𝑉 , ∀𝑣𝑛 ∈ 𝑉𝑛 .
𝑉 𝛼
II.1.4 Algorithme de la méthode.
On a l’algorithme suivant :
1- Choisir un espace d’approximation 𝑉𝑛 ;
2- Construire une base 𝐵 = {𝜑1 , 𝜑2 , ⋯ , 𝜑𝑛 } de 𝑉𝑛 ;
3- Assembler la matrice 𝑨 et le second membre 𝒃 du système discret ;
4- Resoudre le système 𝑨𝒖 = 𝒃 comme problème de minimisation.
II.2.2 Convergence
Soit 𝑢 ∈ 𝑉, la solution du problème (2.1) et soit 𝑢𝑛 ∈ 𝑉𝑛 , la solution du
problème approché (2.5). De la continuité et de la coercivité de la
forme bilinéaire 𝑎(. , . ), on a:
On a l’estimation de l’erreur suivante :
Théorème : (estimation de l’erreur de la méthode de Galerkin dans
la norme ||. ||𝑉 )
Soit 𝑢 ∈ 𝑉, la solution du problème (2.1) et soit 𝑢𝑛 ∈ 𝑉𝑛 , la solution du
problème approché (2.5). On a l’inegalité suivante :
𝑀
(4 ∗) ||𝑢 − 𝑢𝑛 || ≤ ||𝑢 − 𝑣𝑛 || , ∀𝑣𝑛 ∈ 𝑉𝑛 .
𝑉 𝛼 𝑉
II.2.3 Algorithme de la méthode.
On a l’algorithme suivant :
1- Choisir un espace d’approximation 𝑉𝑛 ;
2- Construire une base 𝐵 = {𝜑1 , 𝜑2 , ⋯ , 𝜑𝑛 } de 𝑉𝑛 ;
3- Assembler la matrice 𝑨 et le second membre 𝒃 du système discret ;
4- Resoudre le système 𝑨𝒖 = 𝒃 .