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INTRODUCTION
Le transport au Sénégal est placé au cœur des stratégies de développement, avec l’élaboration
de politiques sectorielles sous-tendues par des investissements massifs dans les infrastructures
et les services. Une stratégie intégrée a été élaborée pour accroître la qualité des services de
transport afin de soutenir dans les meilleures conditions l’accessibilité et la mobilité des biens
et des personnes et, au-delà, le développement socio-économique et la préservation de
l’environnement.
En ce qui concerne le transport terrestre, des réformes structurelles ont permis d'associer les
opérateurs privés à la prise de décision dans les conseils d'administration des institutions en
charge de ce secteur. Sur le plan législatif, la loi sur la Construction, l'Exploitation et le
Transfert (loi CET), et la loi d'orientation des transports terrestres visent l'amélioration de
l'environnement juridique du transport afin de le moderniser en facilitant, notamment, l'accès
des opérateurs privés à l'offre de services et au financement des infrastructures de transport,
tout en réglementant l'exploitation.
Deux programmes de transports sont exécutés : le Programme Sectoriel des Transports (PST)
et le Programme d'Amélioration de la Mobilité Urbaine (PAMU).Ces programmes ont facilité
la mise en œuvre d'importantes réformes institutionnelles qui se traduisent sur le terrain par un
cadre plus propice pour une compétition saine, un renforcement des investissements et un
développement soutenu des différents sous-secteurs des transports terrestres, le transport
routier et le transport ferroviaire. Outre le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar
(CETUD), créé en 1997, diverses agences coexistent dans ce sous-secteur, notamment le
Fonds d'entretien routier autonome du Sénégal (FERAS), créé en 2007, alimenté par une taxe
parafiscale sur la vente des produits pétroliers, afin de garantir l'entretien routier par
l'application du principe de l'usager payeur.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Pour le transport maritime au Sénégal tous les ports appartiennent à l'État; il en existe quatre.
Le Port Autonome de Dakar (PAD) est une société nationale, entièrement détenue par l'État
mais dotée d'une autonomie de gestion. Près de dix millions de tonnes de marchandises et
environ 23 000 navires transitent chaque année par le PAD. Les principaux ports secondaires
du Sénégal sont le port de Kaolack, de Saint Louis et de Ziguinchor, dont le trafic est très
faible. Ces ports sont sous tutelle directe de l'Agence Nationale des Affaires Maritimes
(ANAM). Le PAD joue un rôle primordial, non seulement en tant que seule voie d'accès aux
grands marchés internationaux, mais aussi parce qu'il assure une grande partie de la
répartition rail-route sur le transport longue distance à destination du Mali.
En effet, à l’image de nombreux pays non producteurs de pétrole, le Sénégal présente une
situation énergétique caractérisée par trois données majeures :
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
distributeurs sur la base d’un prix calculé par le Comité National des Hydrocarbures (CNH)
qui joue également le rôle de régulateur de marché et détermine les prix de tous les produits
pétroliers à la consommation en tenant compte de l’évolution des cours mondiaux du pétrole
qui sont passés de19 dollars US en 1993 à 31 dollars US en 2003 et ont atteint aujourd’hui le
record de 99 dollars US (MEF/DPEE, 2007). Cette évolution est due en grande partie à une
demande considérable face à des capacités d’approvisionnement limitées, une forte demande
émanant de la Chine, de l’Inde et des Etats-Unis, des perturbations climatiques telles que les
ouragans, des spéculations sur les marchés du pétrole ou encore une incertitude liée à l’offre
de certains pays de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). La flambée des
prix du baril de pétrole affecte considérablement l’activité économique internationale. La
crise pétrolière est fortement ressentie à travers notamment la hausse des coûts de production
des entreprises et celle des prix des produits pétroliers et biens de consommation
Nous fondant sur cette situation du secteur énergétique, nous avons fait une analyse du
transport des hydrocarbures en nous appuyant essentiellement sur des informations recueillies
à la Société Africaine de Raffinage (SAR), sise au km 18 à Mbao et qui garantit
l’approvisionnement du marché sénégalais en produits pétroliers de qualité, qui a été la seule
structure à nous accueillir et à mettre des informations à notre disposition.
Nous avons ainsi décrit dans une première partie le cadre théorique et méthodologique de
notre analyse incluant le contexte et la problématique, les objectifs et les hypothèses de
recherche. Ensuite, dans une deuxième partie, nous avons présenté la SAR (historique,
activités, organigramme, et place dans le marché international des hydrocarbures). Enfin, nous
allons présenter et analyser les résultats de notre recherche en formulant des
recommandations pour le transport des hydrocarbures au Sénégal.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
1 PREMIERE PARTIE:
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
L’augmentation continue des prix des produits pétroliers a été le déclencheur d’une grave
crise manifestée par un équilibre précaire entre l’offre et la demande et par une situation
financière tendue de la Société Nationale d’Electricité (SENELEC) et de la Société Africaine
de Raffinage (SAR) qui sont les deux principales entreprises du secteur dans la distribution
des carburants, du gaz butane et de l’électricité.
La demande énergétique
• La demande internationale
Au niveau mondial, la progression de la demande de pétrole continue d’une année à une autre
reflète la place toujours croissante des économies émergentes, comme la Chine (deuxième
consommateur mondial), l’Inde (4e) la Russie (5e) ou le Brésil (7e). A l’inverse, les grands
consommateurs des pays développés comme les Etats-Unis (numéro un), le Japon (3e), le
Canada (8e), l’Allemagne (9e) et la Corée du Sud (10e) devraient afficher en 2013 des
consommations quasi stables ou en léger recul, avec même une nette contraction (– 3,6 %)
attendue au Japon.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
schiste. La production américaine de pétrole a augmenté de 760 000 barils par jour cette
année, selon les estimations du gouvernement américain
Selon l’AIE, la demande de pétrole devrait croître d’environ 0,8 millions de barils par jour,
soit 0,9% à la fois en 2012 et 2013. Cette hausse importante de la demande en énergie au
niveau mondial est accentuée par la croissance rapide de la population et de la mondialisation.
Cette situation est valable pour l’Afrique subsaharienne qui a connu un taux de croissance de
2,3% par an entre 2000 et 2006 (RAVAILLON 2009). En conséquence, l’augmentation de la
population devrait entrainer une hausse de demande en services énergétiques, particulièrement
pour les carburants et l’électricité. La consommation de carburant en Afrique subsaharienne
concerne le domaine des transports, surtout pour le secteur routier qui a enregistré un taux de
croissance annuel de 8% depuis 1999 (MULUGETTA, 2009).
• La demande nationale:
La demande énergétique nationale est essentiellement dominée par les ménages dont la part
correspond à 54% de la consommation totale. Cette part a connu un accroissement d’environ
15% entre 2000 et 2006 à cause de la croissance démographique. Or, plus de la moitié de la
population nationale est établie dans les centres urbains (52% en 2008). C’est pourquoi la
demande énergétique nationale dépend fortement de l’urbanisation, caractérisée par une
croissance régulière.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
• les Blocs de Rufisque offshore, qui couvre une superficie de 14.981 Km2 à une
profondeur d’eau allant jusqu’à 3000 mètres. Un Contrat a été conclu entre l’Etat du Sénégal
et les sociétés Petrosen et Sénégal Hunt Oïl Company pour, l’exploitation de pétrole dans ce
bloc
• Permis de Saint Louis Offshore: L’exploration de Saint-Louis Offshore, qui couvre
des profondeurs d’eau importantes, va nécessiter des moyens financiers et techniques
considérables. Côté mauritanien (le permis est situé sur la frontière entre les eaux sénégalaises
et mauritaniennes), l’exploration des zones situées aux mêmes latitudes a été confiée à
KosmosEnergy. Les capacités financières de Petro-Tim, qui a trois mois d’existence, sont
jusque-là inconnues
• le dôme flore, qui couvre une superficie en offshore de 1 699 km2, est en fait devenu
un véritable enjeu pour les sociétés évoluant dans la prospection pétrolière (Walfadjiri, 2005).
En atteste la mise en évidence sur ce site d'un potentiel de pétrole lourd estimé à 1,1 milliard
de barils sur place et qui est en mesure d'alimenter la raffinerie sénégalaise pendant une
vingtaine d'années.
Les autres sources d’approvisionnement intérieur sont, par ordre d’importance : le charbon
minéral ou houille (3%), l’hydroélectricité (1%), le gaz naturel (0,3%), le solaire (0,01%).
Ceci explique la forte dépendance du Sénégal vis à vis de l’extérieur en ce qui concerne les
produits pétroliers.
L'offre pétrolière mondiale s'établit à 84 millions de barils par jour soit 1.042 barils par
seconde ou l'équivalent de 165.600 litres par seconde
(http://www.planetoscope.com/petrole/559-production-de-barils-de-petrole-dans-le-
monde.html). Depuis 2002, la demande mondiale de pétrole augmente plus vite que l'offre,
due principalement aux hausses brutales de la demande asiatique (Chine, Inde).
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Aujourd'hui les prix baissent, non pas parce que les producteurs et les spéculateurs se sont
montrés charitables à l'égard des consommateurs, mais parce que ces derniers ont, bon gré
mal gré, réduit leur demande.
Un plan d’action devra être adopté à la nouvelle LPDSE. De même, toutes les actions prévues
seront suivies de façon régulière. Une évaluation sera faite à travers ce plan d’action et des
échéanciers fixés. Toutefois, la nouvelle LPDSE court jusqu’à l’horizon 2017. Toutes les
actions prévues dans le secteur de l’énergie seront donc déclinées et soumises à une échéance.
Certaines d’entre elles seront mises en œuvre et effectives avant cette échéance et d’autres
prendront plus de temps.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
• Le transport par voie maritime est assuré par des tankers, qui acheminent le pétrole
aux quatre coins de la planète, en suivant des itinéraires bien définis. Ce mode de transport est
régi par des règles de sécurité qui doivent être respectées par les compagnies pétrolières, les
Etats et les armateurs.
Il existe également des ports secondaires construits dans les villes de Kaolack, Saint-Louis et
Ziguinchor.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
• Le transport par voie terrestrese fait par des infrastructures routières et par des
oléoducs ou pipelines, canalisations longues de plusieurs milliers de kilomètres. La
construction de ces tuyaux spécifiques est soumise à des enjeux géopolitiques.
Les ressources financières allouées au Sénégal à l’entretien routier ont jusqu’ici été
insuffisantes au regard des besoins. De ce fait, les actions prioritaires ont été concentrées sur
les grands axes et sur l’ossature du réseau national. Les infrastructures routières réalisées au
Sénégal dans le cadre du PST2 ont permis, d’une part, de sauver le patrimoine national en
routes revêtues et, d’autre part, de maintenir le corridor routier Dakar-Bamako. Toutefois,
dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, les futurs programmes d’investissements ont
retenu l’ouverture de pistes de production pour appuyer les projets de relance de l’agriculture.
Les pipelines ne sont pas nombreux au Sénégal. Il convient de noter ceux de la SAR qui sont
construits avant 1963 à des profondeurs variant entre 80 cm et 3 à 4,5 m, avec une longueur
environ 15 km.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Le Sénégal dispose de quatre unités de stockage : la SAR, Senstock, la SPP et PUMA Gaz.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
1.2. Problématique
La problématique liée à notre thème de recherche concerne particulièrement le transport des
hydrocarbures et la distribution des produits pétroliers au Sénégal et nous permet de soulever
certains problèmes rencontrés par la S.A.R. dans la gestion de ses flux.
En effet les ruptures de stock fréquentes des hydrocarbures au Sénégal se trouvent au cœur de
la problématique du transport de l’énergie dans le pays. Les capacités de stockage demeurent
insuffisantes avec un stock de sécurité en deçà du minimum stratégique. Il convient de
souligner également que malgré la libéralisation, aucun opérateur ne s’est impliqué dans
l’activité de stockage ; et il n’y a pas eu d’opérateurs qui possèdent la moindre capacité pour
importer directement et stocker des produits pétroliers.
Quadruplée entre 2000 et 2008, la variation des cours du pétrole est le résultat d’une
combinaison de facteurs climatiques (vague de froid, cyclones), techniques (extraction
difficile), géopolitiques (baisse de la production en Irak, tensions politiques au Moyen-Orient,
au Nigeria…..) et économiques (augmentation de la demande mondiale). Par ailleurs, cette
variation des cours du pétrole est aussi amplifiée par la spéculation. Le pays a subi,
régulièrement, de plein fouet, la flambée des prix du baril du pétrole.
L’instabilité des prix du baril de pétrole fait de ce thème une grande problématique dont il
faut étudier les causes et conséquences sur les ménages pour pouvoir ainsi proposer des
solutions durables.
Aussi les factures énergétiques sont de plus en plus importantes ; à titre d’illustration, la
facture pétrolière du Sénégal est passée de 185 milliards de FCFA en 2000 à 384 milliards de
FCFA en 2006, puis à 623 milliards de FCFA en 2008, soit une hausse de plus de 40% en
deux ans. Le poids de la facture pétrolière sur l’économie sénégalaise apparaît donc très
important. La tendance observée devrait se poursuivre avec l’augmentation des cours du
pétrole notée depuis quelques années.
Les énergies fossiles (le pétrole, le gaz naturel et leurs dérives) représentent environ 55% de
la consommation mondiale d’énergies. Cependant, ce sont des ressources limitées, et la
sécurité du transport de l’hydrocarbure est problématique pour de nombreux pays en
développement non producteur de pétrole comme le Sénégal. Ceci est la cause principale de la
faible production de produits pétroliers entrainant ainsi des pénuries de gaz, de gasoil, un
faible accès à l’électricité occasionnant des coupures intempestives d’électricité au Sénégal.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Depuis plusieurs décennies maintenant, les délestages sont devenus monnaie courante au
Sénégal.
En effet réfléchir sur le transport des produits pétroliers exige l’accès à un certain nombre
d’information. Cette recherche qui s’inscrit dans une perspective de continuité, autorise et
encourage la confrontation entre les résultats des différentes recherches.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Depuis leur lieu de production à leur lieu de consommation, les hydrocarbures font l’objet de
traitements chimiques, de stockage, de transports et d’utilisation, ou à chaque stade,
surviennent de graves risques chimiques et d’incendie/explosion pour les travailleurs qui les
manipulent et les mettent en œuvre. Les hydrocarbures sont transportés par des camions ou
wagons-citernes, par des navires pétroliers ou méthaniers, par des oléoducs ou gazoducs,
chacun de ces moyens de transport recélant des risques de fuites et d’accidents.
Les textes juridiques qui régissent et réglementent le transport des hydrocarbures décrivent les
lois qui ont été votées, particulièrement la loi 98-05 qui définit le code pétrolier contenant les
mesures pour la stimulation de l’exploration, du développement et de l’exploitation des
hydrocarbures. Les décrets 98-337 et 98-338 définissent le cadre institutionnel permettant de
mettre en place le comité national des hydrocarbures (voir § 3.1) et d’en donner la
composition.
Le Ministère de l’Environnement a, par la suite, décrit l’élaboration et la structuration des
prises de décision ainsi que la coordination entre les différentes entités gouvernementales en
matière énergétique (électricité, hydrocarbures, combustibles domestiques) dans le apport
national du Sénégal pour la 9ème session développement durable de l’Organisation des Nations
Unies (Ministère Environnement, 2011).
La Société Africaine de Raffinage, créée en 1961 (http://www.sar.sn), est la principale
structure qui s’occupe de l’approvisionnement et du stockage des hydrocarbures. A partir de
la SAR, beaucoup de compagnies pétrolières (Elton, Oilibya, Shell, ThomeOil, Total, …) en
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Logistique pétrolière
Les équipes logistiques sont les maillons essentiels d’une chaîne d’approvisionnement
particulièrement sophistiquée allant de la raffinerie à la station-service, du gisement gazier
aux chaudières, des pipelines aux camions citernes.
Les logisticiens gèrent les flux des marchandises et des hommes, par des moyens de transport
variés, en fonction de la nature, du lieu d’origine et de destination du produit.
Distribution pétrolière
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
but est d’amener au bon endroit, au bon moment et en quantités adéquates les produits
appropriés.
Dans le cas des produits pétroliers, il s’agit de l’ensemble des méthodes et moyens utilisés
pour acheminer le pétrole raffiné et les produits consommables fabriqués vers les
consommateurs finaux.
Stratégie de nivellement
Les irrégularités de la demande sont aplanies par l’accumulation de stocks durant les périodes
creuses et par l’utilisation des stocks pendant les périodes de fortes demandes.
Raffinerie de pétrole
Une raffinerie de pétrole est une usine comportant plusieurs unités de traitement de pétrole
destinées à extraire le pétrole brut.
Raffinage du pétrole
Le raffinage consiste à séparer le pétrole brut et à fabriquer, à partir de ce dernier, toute une
gamme de produits : essence, diesel, fuels légers et lourds, matières premières utilisées en
pétrochimie, carburant d’aviation, bitumes, gaz de pétrole liquéfié (GPL), lubrifiants,
kérosène etc.…
Pipeline
Sea-line
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Dépôt pétrolier
Un dépôt est un lieu de stockage des produits pétroliers aménagé pour faire face à une
éventuelle rupture d’approvisionnement soit à l’arrivée du brut en raffinerie, soit à sortie de
produits finis si la raffinerie est arrêtée pendant une longue durée.
Un dépôt pétrolier comprend plusieurs réservoirs en acier. La taille d’un réservoir peut
atteindre jusqu’à 60000 m3. Chaque dépôt possède entre des postes de chargement des
camions qui vont livrer les produits aux différents consommateurs.
Pétrole brut
Le pétrole brut classique est le pétrole qui s’écoule de façon naturelle ou qui peut être pompé
sans être chauffé ou dilué. Le pétrole brut est classifié léger, moyen ou lourd selon sa gravité
ou sa densité, telle que mesurée sur l’échelle de American Petroleum Institute (API). La
densité API est mesurée en degré. Le pétrole brut a une densité API supérieure à 31,1°. Le
pétrole moyen a une densité API comprise entre 22,3° et 31,1°. Le pétrole léger a une densité
API inférieure à 22,3°.
Produits pétroliers
Ce sont les différents produits issus du raffinage de pétrole provenant des gisements
(terrestres ou marins).
Tanker
Approvisionnement
Secteur énergie
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Le secteur énergie englobe des quantités de combustibles utilisés dans les industries
productrices d’énergie. Exemple : le chauffage, l’éclairage ou le fonctionnement des
équipements intervenant dans le processus d’extraction ou de distribution.
Consommation finale
Elle désigne la somme des consommations des secteurs de l’utilisation des produits. Elle
signifie que l’énergie utilisée pour la transformation et pour la consommation propre des
industries productrices d’énergie est exclue.
Importations et exportations
Elles désignent les quantités de produits pétroliers ayant franchi les frontières du territoire
national, que le dédouanement ait été effectué ou non.
Terminal pétrolier
Un terminal pétrolier est un port où les tankers peuvent accoster pour charger ou décharger du
pétrole brut et des produits pétroliers.
Il est caractérisé principalement par un grand tirant d’eau, et équipé d'un (ou de plusieurs)
ensemble(s) de vannes et de compteurs afin de permettre le comptage des produits chargés ou
déchargés.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Des hypothèses pouvant permettre à la SAR de réussir sa principale mission qui est
d’approvisionner le marché public sénégalais en produits pétroliers peuvent être envisagées.
• Renforcer la surveillance au niveau des pipelines
• Mettre en place un Progiciel de Gestion Intégré (PGI) pour réduire les coûts de
coordination et assurer un meilleur pilotage de toutes les activités de l'entreprise, une
intégration des données, une non-redondance de l'information, ainsi qu’une réduction des
temps de traitement et de livraison
• Relancer le Programme d’Extension et de Modernisation de la SAR
Ainsi la SAR parviendra à satisfaire la demande en hydrocarbures dans un milieu hautement
compétitif.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Nous nous sommes entretenus avec certains responsables de service de la SAR avons
également réalisé des enquêtes auprès de personnes ressources cibles disponibles sur les
questions intéressant la logistique du transport des hydrocarbures.
Nous avons également analysé les documents soumis à notre appréciation par la SAR.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
2. DEUXIEME PARTIE :
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Les travaux ont duré dix mois (de juin 1962 à mars 1963). C’est le 31 octobre 1963 que la
S.A.R. a déchargé son premier tanker de brut « PAUTHIER » en provenance du Sahara.
La S.A.R. a été inaugurée le 27 janvier 1964 par feu son Excellence le Président Léopold
Sédar SENGHOR.
En 2010 on assiste à une nouvelle situation avec l’arrivée d’autre actionnaire Bin Laden et de
Pétrosen qui représente l’Etat .la situation devient : Total : 20% ; Bin Laden : 34% ; Pétrosen :
46%
La Zone A : qui est réservée au stockage de pétrole brut et de fuel oil importé. Elle comporte
sept bacs
• La Zone B : elle a en son sein le laboratoire pour les analyses de produits, la salle de
contrôle pour la conduite des unités de raffinage, les unités de Distillation de Reforming et du
Meroxqui permettent de fractionner le pétrole brut en produits dérivés.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
3.4.1. Organisation
La S.A.R. est une société dotée d’un Conseil d’Administration qui coiffe une Direction
Générale. Le Conseil est composé de douze membres qui élisent leur Président et fixe les
objectifs à atteindre.
La gestion de la société est confiée au Directeur Général qui collabore avec des directeurs, des
chefs de départements et des chefs de service. Le contrôle est centralisé au niveau de la
direction générale.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
pour faire ressortir les éléments de gestion de liquidité et de rentabilité. Son Département
Finances regroupe :
3.5.1. Approvisionnement
La Société Africaine de Raffinage (SAR) s’approvisionne en pétrole brut directement du
Nigeria (Bonny Light, Qua Iboe…). Vu la qualité de leur pétrole et la distance qui sépare ces
deux pays il est plus économiques et plus facile pour la SAR de traiter avec des firmes
pétroliers du Nigeria. Le produit est transporté jusqu’au Sénégal par des tankers d’une
capacité de 100 000 tonnes. Le déchargement se fait grâce à une conduite sous-marine (sea-
line) de 5.6km dans le système de réception qui stock ce dernier dans un parc de 7 bacs d’une
capacité totale de 220 000m3
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Le pétrole brut arrive par des tankers de 100 000 tonnes de capacité. Il est déchargé dans la
baie de MBao à travers une conduite sous-marine (sea-line) de 5,6 km de long et stocké dans
un parc de 225 000 m3 de capacité. Le pétrole brut subit dans les unités de fabrication
plusieurs opérations qui permettront d’obtenir différents produits.
La première étape est la distillation. L’unité comprend deux sections : une distillation
atmosphérique et une distillation sous vide. La distillation est un procédé qui permet de
fractionner le brut en « coupes » correspondant chacune à un produit fini consommable
(butane, gas-oil, fuel-oil ) et en produits semi-finis qui nécessitent un traitement secondaire
(essence légère, naphta, kérosène). Concernant le naphta, ce traitement se fait au niveau de
l’unité du reforming.
La deuxième étape est celle du reformeur catalytique. C’est un procédé de transformation qui
permet d’obtenir différents types d’essences telles que le supercarburant et l’essence
ordinaire.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
La troisième étape unité est le Mérox. Elle a pour but d’adoucir le kérosène en transformant
les mercaptans en disulfures nettement moins corrosifs. L’unité comprend trois sections : un
prélavage de la charge, un adoucisseur (catalyseur) et un traitement de finition
La capacité de Traitement de la SAR est : 1 200 000 T/an: pour l’unité de distillation, 14T/h
pour l’unité de reforming et 25T/h pour l’unité de Mérox. Les produits obtenus sont ensuite
stockés dans des bacs pour être expédiés vers les dépôts des distributeurs à travers des
conduites souterraines ou pipelines.
Le laboratoire réalise plus de 90% des analyses de produits pour les acteurs du secteur de
l’énergie au Sénégal (dépôt distributeurs, stations-services, cabinet d’expertise).
Le laboratoire a également pour mission le contrôle quotidien des eaux de rejet de la SAR
avec un oléo filtre moderne installé en 2003.
3.5.4. Sécurité
Les hydrocarbures sont des produits dangereux auxquels sont associés des risques chimiques,
d’asphyxie, d’incendie ou d’explosion qui ont conduit à de nombreuses réglementations et
normes de transport et d’utilisation, aboutissant à un ensemble complexe de mesures
préventives. La prévention consiste à :
• Limiter l’utilisation des produits les plus nocifs et favoriser la substitution par d’autres
qui le sont moins,
• Promouvoir des actions de réduction à la source d’émission (optimisation des procédés
d’application par exemple),
• Capter les vapeurs d’hydrocarbures le plus en amont possible et au mieux aspirer les
vapeurs à leur source d’émission,
• Utiliser des machines fermées étanches,
• Ventiler les lieux de travail,
• Respecter scrupuleusement les règles de stockage et de transport des hydrocarbures,
• Adapter toutes les installations électriques des locaux à la zone de risque,
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Les moyens de secours et de lutte contre l'incendie doivent être particulièrement adaptés et
régulièrement contrôlés, avec des plans d'évacuation et des exercices d’application fréquents.
3.5.4.1. Equipements :
• Deux réservoirs d’eaud’incendie de 12000 m3 et de 1630 m3
• Un réseau maillé d’eau et d’émulseurs de 250 m3
• Une pompe incendie de 3000 m3/h pour l’eau et de 110 m3/h pour l’émulseur
• Un poste de contrôle de sécurité avec un système de commande des pompes à
distance.
• Des équipements fixes et mobiles de lutte contre les eaux d’hydrocarbures.
3.5.4.2. Formation
La SAR consacre chaque année 4 à 6% de la masse salariale au financement d’activités de
formation de son personnel. La SAR a signé des conventions avec des écoles, des instituts et
des universités reconnus pour animer les stages d’apprentissage, de qualification, d’insertion
ou de mise à niveau.
Les modalités et les conditions de cet appel d’offres sont décrites dans un document qui
comporte un certains nombres de clauses et d’annexes envoyés aux fournisseurs agrées.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Les offres sont remises sous double enveloppe fermée séance tenante par chaque
soumissionnaire ou à son mandataire à la commission d’appel d’offres de la S.A.R.
Les offres sont généralement dépouillées les mêmes jours et heures par la commission d’appel
d’offres de la S.A.R. à laquelle assisteront, en qualité d’observateur, les soumissionnaires ou
leurs mandataires.
Pour permettre d’évaluer rapidement les offres et conclure rapidement les discussions
éventuelles, toutes les conditions liées à chaque offre doivent être clairement mentionnées
pour ne pas retarder le processus d’adjudication. La S.A.R. se réserve le droit de ne pas
donner de suite à cet appel d’offres.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
13. Les surestaries :selon les termes et les conditions de la charte party ;
14. Les documents :les documents ci-après seront remis à bord tels que :
• Un connaissement
• Un certificat d’origine
• Un certificat de qualité
15. La loi applicable et les juridictions :les parties sont expressément convenues que
tout différend découlant du contrat, relatif à ce contrat ou né de la rupture de ce contrat
seront à la juridiction exclusive de la haute cour siégeant à Londres, l’action judiciaire
étant introduite par lettre recommandée ;
16. Les dérogations :toute dérogation aux conditions susnommées devra être clairement
précisée dans l’offre de la S.A.R. qui décidera de les accepter ou non et pourra ainsi
disqualifier une offre non conforme ;
17. L’acceptation :par son offre, le soumissionnaire accepte les conditions de la S.A.R. et
en particulier les spécifications du produit, les exigences de qualité du bateau et les
exigences documentaires. La S.A.R. se réserve le droit de refuser toute nomination de
bateau ou livraison de produit non conforme.
Globalement, les moyens de réception sont le sea-line en mer et les pipes en terre.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Apres l’amarrage du bateau, une connexion est mise entre le tanker et le sea-line permettant
ainsi le transfert du produit du bateau jusqu’à la SAR. Une fois que le produit arrive à la
S.A.R le transfert se fera vers les bacs via pipelines.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Apres avoir géré le stockage du brut et des produits finis, la S.A.R., par l’intermédiaire de son
service transit, doit procéder au dédouanement de ces derniers pour pouvoir ainsi les
commercialiser.
Pour le dédouanement du pétrole brut ou de ses dérivés, la procédure utilisée est le régime
suspensif qui doit respecter certaines normes douanières et qui fait appel à l’utilisation de
certains documents tels que :
• Connaissement ;
• Note de détail ;
• Certificat d’origine ;
• Certificat de qualité du brut ;
• Attestation d’importation ;
• Autorisation de change ;
• Déclaration Préalable d’Importation (DPI) ;
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
5.1. Objectifs
La procédure de distribution a pour but :
- De formaliser les règles qui régissent les opérations de ventes sur le marché intérieur
des produits pétroliers finis.
- D’assurer l’intégrité dans la démarche en vue d’une transparence optimale.
Pour réaliser ces objectifs, la direction générale en charge de cette activité, doit recevoir les
commandes de sociétés au plus tard le mardi date de la réunion à 10h00mn.
Ces sociétés doivent au préalable répondre aux conditions définies par la réglementation.
• Au comptant
• A crédit
• La revue de la commande ;
• La répartition suite à la fabrication des produits ;
• L’établissement des rétrocessions.
• Recevoir les commandes du client par fax ou par courrier électronique au plus tard le
mardi date de la réunion à 10h00mn
• Vérifier la situation financière du client (Indépendants)
• Enregistrer la commande dans le tableau récapitulatif des ventes
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
5.3.2. La Répartition
Le chef de section Programme fait le point des stocks S.A.R. dans les dépôts et à la raffinerie
afin de pouvoir bien niveler la distribution des produits pétroliers. Le nivellement consiste
donc ravitailler les clients en produits pétroliers en les mettant tous au même pied. Selon la
réglementation, tous les clients doivent être à minimum 35 jours de stock c’est-à-dire qu’ils
doivent avoir un stock de sécurité de 35 jours.
La S.A.R. fait donc le cumul de ses stocks dans les dépôts et à la raffinerie ainsi que la
situation des stocks des clients pour pouvoir faire le nivellement et donner à chaque client la
quantité qui lui revient.
Puis après pompage la S.A.R. sert les majors suivant le tableau récapitulatif des ventes.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Le solde de la production hebdomadaire est partagé aux majors selon le critère du nivellement
et suivant le tableau récapitulatif des ventes.
Pour être compétitif, le Sénégal doit non seulement tenir compte de l’évolution des données
énergétiques mondiales, mais aussi offrir aux acteurs potentiels de l’industrie pétrolière, des
conditions attrayantes et susceptibles de favoriser le développement des investissements
pétroliers d’exploration ou de production sur le territoire national.
Le présent projet de Code pétrolier est conforme à l’orientation générale du droit pétrolier
international, tout en tenant compte des caractéristiques spécifiques de la recherche et de
l’exploitation des hydrocarbures dans notre bassin sédimentaire onshore, et offshore, des
conditions existantes et du développement anticipé de l’industrie pétrolière. Par rapport à la
loi n°86-13 du 14 avril 1986, portant Code pétrolier, le présent projet contient un certain
nombre d’innovations que l’on peut qualifier d’essentielles.
Le projet de code prévoit la possibilité pour les compagnies pétrolières de bénéficier d’une
période de rétention de huit ans pour le gaz et de trois ans pour le pétrole brut pour les
découvertes qui ne sont pas immédiatement exploitables commercialement, à la différence du
Code pétrolier de 1986 qui exige que l’opérateur renonce aux découvertes non commerciales
à l’expiration de la période d’exploration.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
L’autorisation d’exploitation provisoire des hydrocarbures qui était au niveau du décret est
introduite dans le code pour permettre aux titulaires d’un permis de recherche d’exploiter à
titre provisoire les puits productifs pendant une période maximale de deux ans, période
pendant laquelle ils sont tenus de poursuivre la délimitation et le développement du gisement
ainsi découvert.
Les hydrocarbures gazeux sont traités en tenant compte du fait que leur développement peut
nécessiter des investissements et des durées plus longs que ceux des hydrocarbures liquides.
Des dispositions sur la protection de l’Environnement sont améliorées selon les tendances de
la pratique internationale. Il est exigé notamment des études et propositions sur la protection
de l’environnement comme partie intégrante des plans de développement de toute découverte
d’hydrocarbures, mais aussi pendant la phase d’exploration ou en cas d’abandon d’un
gisement.
Une autre différence à relever est qu’avec ce nouveau projet de code, le bonus dont le
versement pourrait être exigible à la signature d’une convention ou d’un contrat de services,
est supprimé. Le taux de la redevance assise sur les productions de pétrole brut ou de gaz
naturel est désormais compris entre un minimum de 2 % et un maximum de 10 % et varie
suivant que l’exploitation se fait à terre ou en mer ou qu’il s’agisse d’hydrocarbures liquides
ou gazeux, au lieu de 12,5 % dans le code de 1986.
L’impôt supplémentaire dit Prélèvement Pétrolier Additionnel (PPA) est maintenu. Toutefois
son calcul sera basé sur la rentabilité globale du projet (facteur R). Ce nouveau Code pétrolier
contient des mesures pour stimuler l’exploration, le développement et l’exploitation des
hydrocarbures par un renforcement des avantages fiscaux et douaniers déjà acquis dans le
code de 1986, code qui prévoit que les titulaires de convention ou de contrat de services ainsi
que les entreprises qui leur sont associées dans le cadre des protocoles ou accords tels que
visés dans la présente loi (article 8 alinéa 4) sont exonérés pendant les phases de recherche et
de développement de tous impôts, taxes et droits au profit de l’Etat.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
TROISIEME PARTIE :
CADRE ANALYTIQUE
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Cette partie décrit les chapitres correspondant au cadre analytique qui définit le
cadreinstitutionnel etl’analyse des résultats.
Un nouveau cadre législatif et réglementaire a été mis en place par la loi 98-337 du 21 Avril
1998. Il s’agit du Comité National des Hydrocarbures (CNH) qui comprend les représentants
des Ministères chargés des Finances, du Commerce, de l’Environnement, du Transport, de la
Protection Civile ainsi que le Directeur Général des Douanes et le Directeur Général du Port
Autonome de Dakar. La mission du CNH est de donner des avis et de formuler des
recommandations sur toutes les questions concernant le secteur des hydrocarbures en veillant
à la disponibilité permanente des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire national
et en proposant les éléments de la politique en matière de constitution de stock national de
sécurité en produits pétroliers.
Une entreprise désireuse obtenir une licence de transport d’hydrocarbures, doit fournir des
informations précises sur la capacité de chaque camion-citerne et ses caractéristiques
techniques qui doivent répondre aux normes techniques en vigueur. Chaque camion doit faire
l’objet d’une visite technique tous les ans attestant son aptitude à transporter des
hydrocarbures raffinés. Chaque transporteur doit souscrire à des assurances pour couvrir les
risques inhérents à l’activité de transport. Chaque année, le transporteur doit déposer auprès
du ministère chargé des hydrocarbures l’attestation de la visite technique et une copie de la
police d’assurance précisant les risques couverts et capitaux assurés. La licence a une durée de
vie de 5 ans renouvelable dans les mêmes formes pour une période ne pouvant excéder la
durée initiale. Le renouvellement est de droit si le titulaire a rempli les obligations définies par
la licence. Les entreprises doivent donc livrer le bon produit, au bon moment, au bon endroit
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
La SAR a pour rôle d’importer et de raffiner le pétrole brut et doit faire face à la demande
croissante. Elle est approvisionnée par des tankers ayant une capacité de 120 000 tonnes soit
950 000 barils de pétrole brut, et 20 000 à 30 000 tonnes de produits finis. On distingue
communément les tankers à coque simple et les tankers à coque double. Actuellement, ces
derniers sont préférés aux premiers car garantissant plus de sécurité : en effet, leur cale n’est
pas au contact direct de la mer et en est séparée par une ceinture de ballast, un espace de 2 m,
compris entre les deux coques du tanker. En cas d'avarie, le pétrole se déverse dans cet espace
et non dans la mer.
La sécurité des installations comprend: un mur anti feu ultra- moderne, 3 pompes incendie
d'un débit de 350 m3/heure, 1 bac de 3000 m3, un second d'une capacité de 10.000 m3 en
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
construction portera l'autonomie à 13 heures. Toute la plate-forme est protégée 24h/24h par
un système de vidéosurveillance.
Désormais, tous les produits de la SENELEC transiteront par SENSTOCK après être passés
par les pipelines de la Sar pour le Raffinage. Grâce à cette société, le stockage des
hydrocarbures est entièrement sécurisé. Dépôt agréé par tous les « majors » (Total, Shell,
OILYBIA), SENSTOCK est une société indépendante. Plusieurs sociétés du secteur y ont des
actions notamment DIPROM (34%), SAR (30%), TOTAL (15%) etc. Par ce biais, le Sénégal
dispose du plus grand dépôt d’hydrocarbures d’Afrique de l’ouest.
Au Sénégal, les prix des produits pétroliers sont fixés toutes les quatre semaines par le Comité
National des Hydrocarbures (CNH) qui est une institution rattachée au Ministère de l’Energie.
Les prix des produits pétroliers sont déterminés à partir de l’évolution des cours du baril de
pétrole. Le marché de référence est le marché NWE (North West Europe) ou Rotterdam pour
tous les produits pétroliers, excepté le gaz butane. Pour ce dernier, le prix est déterminé sur
deux marchés méditerranéens. Les cotations journalières hautes et basses sont suivies pendant
quatre semaines. La moyenne des dites cotations constitue le point de départ pour la fixation
des prix des hydrocarbures. En effet, un certain nombre de charges interviennent dans le
processus de fixation des prix de vente des différents produits pétroliers. Parmi ces éléments
de coûts, figure le fret maritime pétrolier basé sur une échelle révisée chaque année qui donne
un prix de fret pour la quasi-totalité des routes maritimes. Cette échelle, connue sous le nom
de "New Worldwide Tanker Nominal FreightScale " (Nouvelle échelle mondiale nominale du
fret par tanker) ou Worldscale, est élaborée et publiée par "Worldscale Association" à New
York et à Londres. Etant donné que les produits pétroliers sont volatiles, une assurance
couvrant les pertes est également prise en compte. A ces coûts, viennent s’ajouter des frais
financiers, des frais de stockage, de « pipeline » (entre le port et le dépôt), des taxes de port et
d’autres frais de déchargement. S’agissant du butane, des frais de location des travaux sous-
marins interviennent également. Le cumul de tous ces frais appliqué au prix de départ donne
le prix parité importation à partir duquel est déterminé le prix de vente au consommateur.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
C’est à ce stade qu’interviennent les subventions et taxes (droits de porte, taxe spécifique et
TVA).
A l’instar de tous les pays importateurs, les prix des hydrocarbures ne cessent d’augmenter au
Sénégal. Ainsi, en 2007, les prix des carburants et lubrifiants ont augmenté, en moyenne, de
3,6% et ont contribué pour 1,1% à l'inflation. Les prix à la pompe se sont renchéris de 60 F/l
pour l'essence super et à 78 F/l pour le gasoil entre décembre 2006 et décembre 2007, passant
respectivement de 655 à 715 F Cfa et de 554 à 703 F Cfa, à la suite des réajustements des
prix. Entre juin 2006 et juin 2007, les marges et les taxes n'ont quasiment pas connu de
variation. Le relèvement des prix des carburants serait alors à chercher dans la hausse des prix
à l'importation. A ce niveau, les prix à l'importation ont progressé de 2,5% pour le Gasoil et
1,8% pour le Diesel Oïl.
Le transport routier, avec près de 75% des approvisionnements en Gasoil et Diesel Oïl (source
: ANSD), serait certainement la première activité affectée par le renchérissement des
carburants.
Cette subvention a été supprimée en 2009, suite à l’application de la loi n°98-31 du 14 Avril
1998 relative à la libéralisation de l'importation du gaz butane. Cette mesure prise par les
autorités sénégalaise a coûté cher à l'Etat sénégalais en termes de subventions à la Sar (en
termes de pertes commerciales) et au consommateur. La Sar n'était, en principe, plus protégée
par ce monopole, mais l'Etat a dû reconduire celui-ci pour permettre à la Sar d'assurer
l'approvisionnement.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Le marché pétrolier «informel» désigne l’ensemble des pratiques frauduleuses et illicites qui
permettent l’approvisionnement et l’acquisition des hydrocarbures à un prix significativement
moindre que celui du marché licite et sans acquittement de la fiscalité associée. La variation
du volume des transactions «informelles» des hydrocarbures est très importante car le passage
par le marché «informel» est l’alternative la plus efficace techniquement pour les agents
économiques en cas d’envolée des prix affichés. C’est là une situation qui peut résulter de la
solvabilité limitée de la demande potentielle et de l’insuffisance de l’infrastructure nécessaire
«pour que l’offre rencontre la demande».
• Sur une économie représentative subissant un «accroissement rapide du prix public
des hydrocarbures» de +10dollars US/bl et le maintien du prix élevé pendant un an et demi
fait ressortir une perte en «Pib mesurable» de -1,35%, une diminution de -3,15%.
• L’exode rural par manque de ressources en milieu rural (déplacement de la population
vers les centres urbains) a fait l’objet d’études nombreuses et détaillées. Le coût d’accès à la
ville, des produits de la campagne et le coût de la distribution dans les campagnes des
produits manufacturés sont déterminants. Le prix public des hydrocarbures est donc critique à
cet égard.
• La fréquence des initiatives malveillantes comme l’accaparement et/ou détournement
de ressources financières, augmente avec le niveau de prix des produits pétroliers qui créent
les flux de trésorerie correspondant à l’approvisionnement, au raffinage et à la distribution des
hydrocarbures.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
• La hausse du prix des combustibles dans les importations totales a entrainé celle des
produits alimentaires, de 30 à 26 % entre 2002 et 2008. L'essentiel de ces produits
alimentaires : riz, blé, sucre, huile, lait en poudre et crème, étant destinés principalement à
l'alimentation des populations urbaines.
Exemple : un navire affrété à temps par la compagnie Shell et transportant pour un voyage
une cargaison de la compagnie Total vers un terminal de Exxon doit être accepté par ces trois
compagnies.
Le vetting est donc un véritable label de qualité pour les armateurs qui doivent satisfaire aux
standards imposés par les compagnies pétrolières. Ce sont les armateurs qui initient les
inspections et en supportent la charge financière. Chacun d’entre eux demande l’inspection à
une compagnie pétrolière en fonction de ses besoins.
Les détails des organisations vetting des principales compagnies pétrolières figurent dans une
publication Intertanko « A guide for vetting inspections », on y trouve, entre autres, les
directives applicables à toutes les inspections, comment compléter le «VettingParticulars
Questionnaire», des spécificités sur certains services vetting ainsi que quelques généralités sur
les inspections par l'État du port. Avec ses 700 questions, le VPQ rassemble les informations
relatives à la structure du navire ou aux autres équipements (en rapport avec la gestion de la
sécurité), et qui généralement ne changent pas au cours de la vie du navire. Il est rempli par
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
l’opérateur commercial du navire (l’armateur) et est transmis au service vetting avant chaque
inspection.
Le transport maritime subit des couts sociaux (pertes d’emploi en cas d’accidents) : il a des
couts environnementaux (la faune et la flore de la mer), et des couts sur les infrastructures (les
pertes de bateaux lors des tempêtes).
Chaque jour, la SAR achemine des produits finis vers les différents dépôts par des pipelines et
chacun d’eux transporte un produit qui lui est spécifique. Chaque dépôt est muni d’un
compteur de quantité qui va permettre de faire une vérification après chaque
approvisionnement et après chaque déchargement. Il y a quatre dépôts à Dakar qui sont ralliés
par des pipelines: TOUBA GAZ ; SENSTOCK ; ORYX et PUMA GAZ. Un dépôt existe
également au cap des Biches, à la Société Dakaroise d’Entreposage (SDE) qui est rallié par un
Sea-line transportant du fioul.
Le pétrole qu’on utilise au Sénégal vient directement du Nigéria. Son pétrole fait partie des
meilleurs au monde parce qu’il est pauvre en soufre. Par contre celui des pays arabes est riche
en soufre. La SAR ne peut pas traiter ce pétrole par défaut de machines adéquates. Le pétrole
du Gabon est riche en fuel, c’est ce dernier qu’on utilise en cas de demande de la SENELEC.
C’est au niveau de ces dépôts que les camions citernes prennent le relais dans le circuit de
distribution. Ils transportent les produits finis vers les stations d’essence réparties dans tout le
territoire national.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Figure 5.. Réseau de distribution de la compagnie TOTAL dans le territoire national du Sénégal
Après traitement, la SAR distribue les hydrocarbures vers les centres de dépôts où ils seront
soumis à une réglementation précise qui garantit des conditions de sécurité strictes et qui vise
à la protection des sols, de l’eau, et de l’air ambiant. Puis ils seront acheminés vers les réseaux
de distribution par des camions citernes. Toute entreprise voulant exercer une activité de
transport des hydrocarbures doit disposer d’un parc de camions citernes ayant une capacité
minimale de 100 m3.
A l’issue des entretiens avec le personnel de la SAR, les résultats obtenus avec la méthode
SWOT sont présenté ci-dessous.
dessous.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
Chapitre10 : Recommandations
La S.A.R. est confrontée à beaucoup de difficultés dans la gestion de sa chaine logistique des
produits pétroliers depuis l’approvisionnement jusqu’à la distribution aux clients.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Les installations de la S.A.R. ne sont pas aptes au raffinage d’une grande variété de brut, ce
qui entraine un nombre limité de fournisseurs. Ceci a des conséquences néfastes dans la
chaine logistique de l’entreprise car l’offre est inférieure à la demande.
Dans les textes de la libéralisation, des dispositions sur les importations y figurant peuvent
être considérées comme forces pour la S.A.R. Par exemple : Pour pouvoir importer il faut un
volume minimum de 20.000 m3 et pour pouvoir stocker il faut un minimum de 5.000 m3.
L’entreprise qui s’engage à le faire doit d’abord disposer de cette capacité, ensuite d’une
clientèle pouvant consommer ce produit dans un délai assez court afin de ne pas immobiliser
un bac.
L'image de l'entreprise auprès du grand public s’est dégradée et a récemment été écornée par
des ruptures de gaz assez fréquentes. Il est constaté que la S.A.R. ne communique presque
pas, surtout en temps de crise.
La vétusté des pipes entraine une lenteur de la pression de pompage aussi bien à
l’approvisionnement qu’à la distribution car ne pouvant pas depasser 12 barres.
Cette situation peut entrainer l’immobilisation du tanker à une date qui dépasse la normale
entrainant ainsi le paiement de surestaries extrêmement chers et pouvant se répercuter sur les
prix des produits du marché national.
L’urbanisation croissante autour de la S.A.R. et tout au long des pipes doit être aussi pris en
compte pour une meilleure sécurité des habitants. Des personnes s’aventurent à construire des
maisons sur le trajet des pipes ; ceci est trés dangereux pour leur santé mais aussi ils mettent
leur vie en péril car en cas d’explosion toute cette règion ne sera pas épargnée.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Il doit être recommandé à l’Etat d’œuvrer pour un maintien de toutes les activités de la SAR,
particulièrement celle relative à l’approvisionnement en hydrocarbures. Cela permettra un
assainissement du climat social par le maintien du personnel.
L’Etat représenté par PETROSEN devra par conséquent céder une partie de ses actions (46%)
au profit de SAOUDIA BIN LADEN Groupe (34% des actions) dont les actions devront
passer à 51% et l’encourager fortement pour la réduction de la durée du pré- Programme
d’Extension et de Modernisation de la SAR (PEMS).
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
CONCLUSION
Le Gouvernement du Sénégal a défini une politique de développement du secteur de l’énergie
qui accorde une place privilégiée à la logistique aux transports qui assurent une distribution
correcte, au bon moment, des hydrocarbures de la raffinerie au consommateur.
L’objectif du Gouvernement visait ainsi, à impulser des actions en vue d’une réelle
libéralisation du sous-secteur et de l’instauration de la concurrence. A cet effet, le
Gouvernement a retenu de développer un stockage indépendant pour éviter aux nouveaux
entrants, notamment dans les segments de la distribution et de l’importation, d’être à la merci
de pratiques anti-concurrentielles de la part des propriétaires de dépôts.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
BIBLIOGRAPHIE
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commerce extérieur. 2011
• DPEE. (2007). Dakar.
• DPEE. ( 2008). Sénégal ,Bilan financier. Dakar.
• ISMAR. Institut Supérieur d’Economie Maritime 2005. Le vetting, un instrument de
sécurité maritime. Note de synthèse no. 78. 4 p.
• Ministère de l’Environnement / Direction de l’Environnement et des Etablissements
Classés. 2001. Rapport national du Sénégal pour la neuvième session de la
commission du développement durable des nations Unies. Dakar. 67 p.
• SallFatimata. 2008. Analyse du système d’approvisionnement des produits pétroliers
au Sénégal. Cas de TOTAL Sénégal. Mémoire de fin d’études pour l’obtention du
diplôme de maîtrise en transport logistique (DMTL). 72 p.
• Walfadjiri, Dakar, 18 Mar 2005
• http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-
ergonomie/risque-
chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=373
• http://www.planetoscope.com/petrole/559-production-de-barils-de-petrole-dans-le-
monde.html
• http://www.sar.sn
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
ANNEXES
ANNEXE 2. Extrait décret n° 98-338 du 21 avril 1998 fixant les conditions d’exercice des
activités d’importation, de stockage, de transport et de distribution des
hydrocarbures
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
ANNEXE 1
RAPPORT DE PRESENTATION
Le présent décret est pris en application de l’article 4 de la loi n° 98-31 du 14 Avril 1998
relative aux activités d’importation, de raffinage, de stockage, de transport et de distribution
des hydrocarbures.
Le Secrétariat du Comité National des Hydrocarbures sera assuré par un secrétaire permanent.
Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent projet du décret que
je soumets à votre approbation.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu le décret n°95-322 du 17 Mars 1995 relatif aux attributions du Ministre de l’Energie, des
Mines et de l’Industrie.
DECRETE
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Article Premier : Le Comité National des Hydrocarbures est un organe consultatif. Il a pour
mission de donner des avis et de formuler des recommandations sur toutes les questions
concernant le secteur qui lui sont soumises par le Ministre chargé des Hydrocarbures. A ce
titre, il est chargé notamment :
• de proposer les modifications à apporter à la réglementation applicable au secteur ;
• d’émettre un avis sur les demandes d’octroi de licences ;
• de proposer des sanctions à l’encontre des titulaires de licence en cas de manquement
à leurs obligations ;
• d’assurer les liaisons de concertations périodiques avec les opérateurs, les
consommateurs et les autres institutions du secteur pétrolier ;
• d’analyser et d’évaluer l’impact des mesures de libéralisation sur les performances du
secteur pétrolier ; et
• de suivre l’évolution des prix.
En outre, de manière générale, le Comité National des Hydrocarbures peut examiner toute
question en vue de faire des propositions de réforme applicables au secteur.
Le Secrétaire du Comité National des Hydrocarbures est assuré par un Secrétaire Permanent
nommé par décret.
Article 3 : Le Comité National des Hydrocarbures se réunit au moins une fois par bimestre
sur convocation de son président.
Le Comité National des Hydrocarbures peut s’adjoindre les services de toute personne jugée
compétente.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Abdou DIOUF
Le Premier Ministre,
Habib THIAM
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
ANNEXE 2
RAPPORT DE PRESENTATION
A cet effet, un cadre organisationnel et des mesures ont été mis en place en vue d’assurer le
respect des dispositions en vigueur notamment celles relatives aux normes de qualité, de
sécurité et de protection de l’environnement.
Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent projet de décret que
je soumets à votre approbation.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
Vu le décret n°95-322 du 17 Mars 1995 relatif aux attributions du Ministre de l’Energie, des
Mines et de l’Industrie ;
DECRETE :
Article 3 : Les demandes de licence formulées en application de la loi susvisée sont adressées
en deux exemplaires au Ministre chargé des Hydrocarbures.
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Analyse du transport des hydrocarbures au Sénégal : cas de la SAR
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BIBLIOGRAPHIE…………………….…….…………………………………………50
ANNEXES………………. ………………..………………………………………..51
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