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apostolique
Sa vision
Une Église, dans laquelle les fidèles se sentent bien, sont emplis du
Saint-Esprit et de l´amour pour Dieu, conforment leur vie aux
exigences de l´Évangile de Jésus-Christ et se préparent de la sorte
en vue de son retour et de la vie éternelle.
Sa mission
Wilhelm Leber
2 La notion de catéchisme
3 Structure et matière
Le pécheur croyant, justifié par Dieu, vit sa foi dans l´Église, c´est-
à-dire dans la communion des baptisés qui croient en Jésus-Christ
et le professent comme étant leur Seigneur. Le chapitre 6 expose ce
qu´est l´Église de Jésus-Christ, quelles sont ses différentes formes
et la manière dont l´Église néo-apostolique se conçoit au sein de l
´Église une de Jésus-Christ. De cette Église de Jésus-Christ fait
aussi partie le ministère dont l´importance est expliquée au
chapitre 7. L´apostolat y est conçu comme étant la source de tous
les autres ministères. Un élément essentiel de la foi néo-
apostolique y est ainsi exprimé : L´Église et l´apostolat sont
indissociables.
4 Objectifs
C´est d´une manière unique que Dieu s´est révélé dans son Fils
Jésus-Christ. Dans le but de perpétuer cette révélation, l´Eternel a
envoyé le Saint-Esprit à la Pentecôte, qui révèle Dieu dans sa
Trinité : Père, Fils et Saint-Esprit. Lors du retour de Christ, la
révélation de Dieu sera parfaite pour ceux qui seront enlevés, parce
qu´ils le verront tel qu´il est (cf. 1 Jn 3 : 2).
EN BREF
Dieu est à l´origine de l´Écriture sainte, dont les auteurs étaient des
hommes inspirés par le Saint-Esprit (cf. 2 Pi 1 : 20-21). Dieu a utilisé
leur talent, veillant à ce que fût consigné ce qui, selon sa volonté,
devait être transmis à la postérité. Bien que, pour ce qui concerne
leur fond, les livres bibliques soient inspirés par le Saint-Esprit, ils
n´en portent pas moins la marque, en ce qui concerne leur forme et
leur style, de leurs auteurs et de l´univers de pensée de ces
derniers. C´est à Dieu que nous devons la conservation, dans leur
authenticité, de ces textes à travers les âges.
Il s´agit d´écrits juifs rédigés entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C. Par
leur teneur, ils constituent un maillon important reliant l´Ancien et
le Nouveau Testament. Ils contiennent, en germe, des convictions
néotestamentaires essentielles. L´Église néo-apostolique considère
que ces écrits ont la même autorité pour la foi et la doctrine que les
autres écrits qui font partie du canon vétérotestamentaire.
Les écrits les plus anciens du christianisme primitif qui nous sont
parvenus sont les épîtres de l´apôtre Paul. On en faisait lecture
dans les communautés, puis on les transmettait aux communautés
voisines.
EN BREF
EN BREF
EN BREF
Il n´en reste pas moins que c´est une grâce divine accordée à l´être
humain que de trouver accès à Dieu au moyen de la foi. Le croyant
doit reconnaître la foi comme étant un cadeau et l´appliquer tout
au long de sa vie (cf. 4.2.1.5).
EN BREF
La foi fait partie des réalités fondamentales de la vie humaine.
(1.4)
Les voici :
EN BREF
2.4.1 L´article 1
2.4.2 L´article 2
Pour finir, l´article 2 dit que le Seigneur, qui a été élevé au ciel,
reviendra pour prendre les siens auprès de lui (cf. Jn 14 : 3).
2.4.3 L´article 3
2.4.4 L´article 4
Je crois que le Seigneur Jésus gouverne son Église et qu´à cette fin
il a envoyé et envoie encore, jusqu´à son retour, ses apôtres avec la
mission d´enseigner et, en son nom, de pardonner les péchés et de
baptiser d´eau et du Saint-Esprit.
2.4.5 L´article 5
Bien que le ministre soit choisi par Dieu, il peut arriver qu´il ne soit
pas à la hauteur de son ministère ou même qu´il échoue dans son
exercice. Cela ne remet cependant pas en cause l´appel originel de
Dieu.
2.4.6 L´article 6
2.4.7 L´article 7
2.4.8 L´article 8
2.4.9 L´article 9
2.4.10 L´article 10
EN BREF
Dieu est juste : « Ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies
sont justes » (De 32 : 4). Des déclarations comme celles-ci : « Car le
salaire du péché, c´est la mort » (Ro 6 : 23) ou : « Les jugements du
Tout-Puissant sont véritables et justes » (cf. Ap 16 : 7) mettent sa
justice en évidence. Dieu est celui qui, sous la Nouvelle Alliance,
justifie gratuitement le pécheur par Jésus-Christ (Ro 3 : 24-26 ; 5 :
18).
Dieu s´est fait connaître à Moïse comme étant celui qui est
totalement identique à lui-même et parfait : « Je suis celui qui suis
» (Ex 3 : 14).
EN BREF
Dieu est le Parfait. Ses œuvres et ses voies sont sans défaut. Il
agit uniquement au gré de sa volonté souveraine. Dieu s
´engage, quand il fait des promesses, et il est fidèle. Sa
perfection est immédiatement expérimentable en Jésus-Christ.
(3.1.8)
EN BREF
EN BREF
Les anges ont pour tâche d´adorer Dieu, de remplir ses missions et,
ce faisant, de le servir. Au gré de la volonté divine, ces anges
peuvent, dans certains cas particuliers, se rendre visibles. La Bible
rapporte que, sur l´ordre de Dieu, des anges ont communiqué des
messages à des hommes. Il y est attesté aussi à de multiples
reprises qu´ils leur ont proposé aide ou protection par mission de
Dieu : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés
pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du
salut ? » (Hé 1 : 14). Le passage en Matthieu 18 : 10 indique que des
anges sont attribués aux enfants, qui voient continuellement la face
de Dieu.
EN BREF
Le fait que l´homme ait été créé à l´image de Dieu n´implique pas
pour autant que l´on puisse tirer des conclusions quant à la nature
de Dieu à partir de la personne humaine ; tel est le cas pour Jésus-
Christ seulement.
EN BREF
Cette séparation oblige dès lors l´être humain à mener une vie
pénible sur la terre, qui s´achève par la mort du corps (Ge 3 : 16-19).
De lui-même, l´homme n´est pas en mesure de mettre fin à sa
séparation de Dieu.
EN BREF
Ces paroles de Jésus : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m´a
envoyé ne l´attire » (Jn 6 : 44) et : « Nul ne vient au Père que par
moi » (Jn 14 : 6) attribuent la même autorité à Dieu, le Père, et à
Dieu, le Fils. Le Père attire l´homme vers le Fils, et le Fils conduit l
´homme vers le Père.
C´est seulement parce qu´il était vrai Dieu que Jésus-Christ pouvait
affirmer : « Moi et le Père nous sommes un » (Jn 10 : 30), exprimant
ainsi, de la manière la plus simple qui soit, son identité de nature
avec le Père.
EN BREF
3.4.6.2 Seigneur
Les mages d´Orient ont demandé où se trouvait le roi des Juifs qui
venait de naître et qu´ils sont venus adorer (Mt 2 : 2).
Selon Marc 1:15 le Fils de Dieu a débuté son ministère public par
ces paroles : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est
proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle ». Le Seigneur
enseignait avec autorité, une autorité divine : « Mais moi, je vous
dis... » (Mt 5-7).
EN BREF
EN BREF
Guérisons
Jésus a guéri des malades, des aveugles, des paralytiques, des
sourds, des lépreux. Toutes ces guérisons renvoient à la nature
divine de Jésus-Christ qui agissait très exactement de la
manière dont Dieu parlait de lui-même à Israël : « Je suis l
´Eternel, qui te guérit » (Ex 15 : 26). L´un de ces miracles est la
guérison d´un paralytique à Capernaüm (Mc 2 : 1-12), à qui
Jésus a dit en un premier temps : « Mon enfant, tes péchés
sont pardonnés » (verset 5). Les scribes présents ont considéré
cela comme un blasphème ; le Seigneur leur a montré qu´il
avait le pouvoir, et de pardonner les pécher et de guérir. Il y a
un rapport étroit entre ces guérisons miraculeuses et la foi.
Exorcismes
Font partie des miracles de Jésus les exorcismes, c´est-à-dire
les expulsions de démons (Mc 1 : 23-28). Même les démons
reconnaissaient en Jésus-Christ le Seigneur (Mc 3 : 11). Il
apparaît ainsi que le mal n´est pas une puissance autonome,
mais qu´il est soumis au pouvoir de Dieu : Avec l´avènement
de Jésus-Christ, le temps de sa domination destructrice et de
son influence sur les hommes touche à sa fin (Lu 11 : 20).
Résurrections
Les Évangiles rapportent trois cas, où le Seigneur a ramené des
personnes mortes à la vie : la fille de Jaïrus (Mt 9 : 18-26), le
jeune homme de Naïn (Lu 7 : 13-15) et Lazare (Jn 11 : 1-44).
Avant de ressusciter Lazare, Jésus se révèle en prononçant ces
paroles fondamentales : « Je suis la résurrection et la vie. Celui
qui croit en moi vivra, même s´il meurt ; et quiconque vit et
croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11 : 25-26). Jésus-Christ n
´avait pas seulement le pouvoir de ramener des morts à la vie :
il était lui-même la vie, il était lui-même la résurrection. La
résurrection montre, à la manière d´un signe, que la foi en
Jésus-Christ est synonyme de victoire sur la mort et, par là, de
vie éternelle.
L´amour du prochain
Les plus grands commandements de la Loi sont ceux de l
´amour de Dieu et du prochain. Dans l´histoire du bon
Samaritain (Lu 10 : 30-35), Jésus montre qui est ce prochain et
ce qu´implique l´amour du prochain, à savoir : ne pas fermer
les yeux sur la détresse d´autrui, mais aller porter secours. La
parabole du jugement des nations (Mt 25 : 35-36) montre
comment mettre ces choses en pratique.
Paroles imagées
Dans son Sermon sur la montagne (Mt 5-7), il a pris position par
rapport à la loi, en présence de ses disciples et de la foule. Au
moyen de ce qu´il est convenu d´appeler les « antithèses » (« Vous
avez appris qu´il a été dit [...]. Mais moi, je vous dis ... »), par
lesquelles il a précisé la loi et initié ses auditeurs à mieux
comprendre la volonté de Dieu sous-jacente à la loi, il s´est
présenté comme étant le seul à être habilité à interpréter la loi avec
autorité.
EN BREF
Après la Cène, Jésus est allé dans le jardin de Gethsémané avec les
apôtres. La nature humaine du Fils de Dieu se révèle dans sa peur
de la mort à la croix qui l´attend. Humble et résigné, il s´est mis à
genoux pour prier avec ferveur : « Père, si tu voulais éloigner de
moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne » (Lu 22 : 42). Un ange est alors apparu pour le fortifier.
Jésus s´est entièrement soumis à la volonté de son Père, prêt à
consentir le sacrifice de sa vie.
Jésus a ensuite été arrêté. C´est par un baiser que Judas Iscariot l´a
désigné aux soldats. Le Seigneur n´a pas fait appel aux puissances
célestes pour échapper à son arrestation, mais il bu la coupe que
son Père lui avait donnée à boire (Jn 18 : 11). Les disciples, prenant
la fuite, l´ont abandonné.
Au cours de son interrogatoire par Ponce Pilate, Jésus a dit que son
royaume n´était pas de ce monde et qu´il n´ambitionnait aucun
pouvoir terrestre. Le jugeant innocent, Pilate l´a livré au roi
Hérode. Ce jour-là, d´ennemis qu´ils étaient, Hérode et Pilate sont
devenus amis (Lu 23 : 12) : les puissances temporelles se sont
liguées contre le Seigneur.
Les Romains ont flagellé le Fils de Dieu. La foule a exigé qu´il fût
crucifié, l´accusant de s´être rebellé contre l´empereur en se disant
« Rois des Juifs », ce qui était punissable de mort (Jn 19 : 12). Pilate
entrevoyait encore une possibilité de relâcher Jésus : Il a laissé à la
foule le soin de décider s´il devait libérer Jésus ou Barabbas, un
criminel. Excitée par les principaux sacrificateurs et les anciens, la
foule a choisi Barrabas. Pour signifier qu´il ne se tenait pas pour
responsable de ce qui allait suivre, Pilate s´est lavé les mains en
présence de la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de ce
juste. Cela vous regarde. » Et tout le peuple a répondu : « Que son
sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Mt 27 : 24-25). Puis
Pilate a fait frapper Jésus une fois encore de verges, avant de le
remettre aux soldats, pour qu´ils le crucifient.
Si, dans leurs épîtres, les apôtres ont fait des déclarations au sujet
de la mort sacrificatoire de Jésus, c´était aussi à cause des hérésies
qui commençaient à se répandre. S´est développée ainsi l´idée d´un
messager venu en ce monde en prenant simplement l´apparence
humaine, sans souffrir ni mourir à la croix ; d´autres hérésies
niaient la résurrection du Seigneur. A ceci, l´apôtre Paul oppose l
´argument « que Christ est mort pour nos péchés, selon les
Écritures ; qu´il a été enseveli, et qu´il est ressuscité le troisième
jour, selon les Écritures » (1 Co 15 : 3-4).
3.4.9.9 La croix
Jésus-Christ est au cœur de l´Évangile : par sa mort à la croix et sa
résurrection, il a créé un salut éternel. La croix de Christ devient
ainsi le symbole même de la démarche réconciliatrice de Dieu
envers les hommes pécheurs. Les paroles de l´apôtre Paul en I
Corinthiens 1 : 18 font état de compréhensions opposées de la mort
à la croix : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux
qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une
puissance de Dieu. » La mort à la croix était communément
comprise comme l´échec, la fin ignominieuse d´un homme méprisé
et exclu de la société humaine ; or, dans ce cas précis, cet échec
apparent est en réalité, selon la sagesse de Dieu, une victoire
fondant une œuvre de rédemption d´une grandeur inconcevable.
EN BREF
EN BREF
Tandis qu´il les bénissait, il a été élevé au ciel, et une nuée l´a
dérobé à leurs yeux. Ils le suivaient encore des yeux, lorsque deux
hommes vêtus de blanc sont apparus pour leur dire : « Hommes
Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus,
qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même
manière que vous l´avez vu allant au ciel » (Ac 1 : 11). A la
différence de la résurrection qui a eu lieu sans témoin, les apôtres
ont directement assisté à l´ascension de Jésus-Christ. Ils ont vu que
le Ressuscité a été élevé et est retourné auprès du Père. La nature
humaine du Seigneur est définitivement entrée dans la gloire
divine. Les paroles se sont accomplies : « Je suis sorti du Père, et je
suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais
au Père » (Jn 16 : 28).
En Marc 16 : 19, il est dit : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut
enlevé au ciel, et il s´assit à la droite de Dieu. » Contrairement au
souverain sacrificateur de l´Ancienne Alliance, il n´est pas entré
dans un sanctuaire fait de main d´homme, « mais il est entré dans
le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la
face de Dieu » (Hé 9 : 24). A la droite de Dieu, il défend ses élus (Ro
8 : 33-34).
EN BREF
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l´incarnation de Jésus-Christ,
les sacrements,
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3.5.4.1 Le Consolateur
EN BREF
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Adam est, pour ainsi dire, l´archétype du pécheur. Cela vaut pour
les motifs qui incitent au péché, le comportement lié à la condition
de pécheur et le désespoir consécutif à la chute.