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Consigne de travail :
Activité 1 : Sous forme imagée, se présenter soi et ses valeurs (entre 2 et 9 photos pour le montage photo). Vous
compléterez cette présentation à l’aide d’un paragraphe écrit pour vous présenter vous, vos qualités et vos centres
d’intérêt (20 lignes minimum).
Critères d’évaluation :
- Préciser sa pensée, expliciter son raisonnement à l’oral : très insuffisant / insuffisant / acceptable / maitrisé
- Développer un raisonnement à l’écrit : très insuffisant / insuffisant / acceptable / maitrisé
1. Réfléchis à la première mesure que tu souhaiterais adopter en tant que Président ou Présidente.
2. Rédige un court texte qui fera office de discours en débutant par « Moi Président, je… » ou « Moi
Présidente, je … »
3- Lis une première fois ton texte à voix haute en l’annotant des signes qui t’aideront à la mettre en voix :
- Mettre [ / ] pour indiquer une respiration
- Souligner les mots sur lesquels tu dois appuyer le ton
4. Entraîne-toi à la lecture de ton texte en jouant sur les intonations dans l’objectif de convaincre ton auditoire
Julien Damon, professeur associé à Sciences Po, est considéré comme l'un des meilleurs
spécialistes français de la pauvreté. (DR)
Emmanuel Macron a dévoilé ce jeudi 13 septembre sa « stratégie nationale » de lutte contre la
pauvreté. Elle comprend plusieurs mesures dont l'instauration d'un « revenu universel d'activité
», la revalorisation de la prime d'activité ou l'extension de la CMU-C. Au total, 8,5 milliards d'euros
sur quatre ans seront consacrés à ce plan. Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et
co-auteur d'un rapport sur les prestations sociales, répond à nos questions.
Ce chiffre n'est certainement pas le reflet parfait de la pauvreté en France. Construit à partir de
données fiscales, il correspond à une mesure des inégalités. Le seuil de pauvreté est fixé, par les
statisticiens, en fonction du revenu médian.
Un couple, propriétaire, avec deux enfants, et dont les revenus disponibles s'élèvent à
2.500 euros par mois, serait très surpris d'apprendre qu'il est considéré comme pauvre. A
l'inverse, la majorité des personnes sans domicile fixe ne sont pas comptabilisées alors qu'ils
comptent assurément parmi les extrêmement pauvres. En réalité, ce chiffre illustre la pauvreté de
manière conventionnelle et permet de l'évaluer à la fois dans le temps, mais aussi vis-à-vis de nos
voisins européens. Il ne faut donc ni le fétichiser ni le jeter à la poubelle.
Estimez-vous que le plan pauvreté est à la hauteur de l'enjeu ?
Il y a 30 ans, on inventait le RMI. Il y a 20 ans, une loi d'orientation sur l'exclusion était votée. Il y a
dix ans, on généralisait le RSA… Ce n'est donc pas la première fois que les pouvoirs publics
annoncent un grand chambardement. Mais cette fois-ci, la visée est particulièrement intéressante
car double. On vise l'efficacité des mesures engagées et le souci de la dépense publique. On ne
peut plus se permettre de seulement stabiliser le taux de pauvreté autour de 14 % de la
population.
Tel qu'il est présenté, le revenu universel d'activité ne ressemble-t-il pas à un « super
RSA » ?
En 2005, Martin Hirsch remettait un rapport, « Au possible nous sommes tenus », qui proposait de
fusionner les principaux minima sociaux, les prestations logement, une partie des prestations
familiale et la prime pour l'emploi. De ce rapport est né le RSA. Je suis ravi de constater que le
plan présenté hier par Emmanuel Macron est un retour à la logique première. Oui le revenu
universel d'activité est un « super RSA », qui a pris la mesure des insuffisances du RSA créé il y a
dix ans.
Le plan veut agir sur deux piliers, la prévention et l'aide à la réinsertion. Est-ce la bonne
philosophie ?
Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Mais c'est aussi bien de traiter le malade sur les
deux jambes : éviter l'entrée dans la pauvreté, mais surtout l'accompagner vers la sortie. Donner
des prestations sociales ne suffit pas. Il est impératif, pour que ce plan réussisse, d'accompagner
plus efficacement les personnes dans le besoin. On se penche trop sur les prestations, pas assez
sur l'accompagnement, un domaine qui a besoin lui aussi de simplification et d'unification.
Sur le modèle du médecin traitant, il faudrait instituer une sorte de travailleur social traitant. La
situation est aujourd'hui totalement insatisfaisante. Dans la majorité des cas, un bénéficiaire du
RSA doit attendre six mois avant son premier entretien avec un travailleur social. C'est trop long. Il
faut aller plus vite. Un mois de délais seulement ! Propos recueillis par Kévin Badeau
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/julien-damon-le-revenu-universel-dactivite-renoue-avec-lesprit-
dorigine-du-rsa-139017 consulté le 28/06/2021
Idée 2 : Julian le Grand, Professeur de politique sociale à la London School of Economics
Grande Bretagne : capital par enfant à la naissance que la famille peut abonder. Si la famille est pauvre, la somme du
Gouvernement est doublée.
Les dotations en capital pour les jeunes constituent une nouvelle famille
d’instruments pour les politiques familiales. Le principe de ces mécanismes est de
doter les jeunes adultes d’un capital leur permettant de financer leur première
période d’investissement personnel, universitaire et/ou professionnel. L’objectif est
également d’assurer une plus grande égalité des chances entre les générations et
entre les catégories sociales.
https://www.cairn.info/questions-sociales-et-questions-urbaines--9782130581352-
page-215.htm consulté le 28/06/2021
Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociales) – … Septembre 2021
La Constitution dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses
représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme
étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).
La Constitution rappelle par ailleurs que la souveraineté est une et indivisible, puisque “aucune
section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice” (art. 3).
Cette conception de la souveraineté fondée sur l’unité et l’indivisibilité s’oppose à une organisation
fédérale de l’État, qui fait coexister en son sein plusieurs entités souveraines.
Le vote est l’expression de la souveraineté
La Constitution prévoit que “le suffrage peut être direct ou indirect” et qu’il est “toujours universel,
égal et secret” (art. 3).
Ces principes font du peuple la seule source du pouvoir. Exercé en son nom, le pouvoir n’a de
légitimité que parce qu’il résulte de la volonté exprimée dans le cadre du suffrage universel.
Les différents pouvoirs définis par la Constitution dérivent de la souveraineté détenue par le
peuple constitué en un corps politique, la Nation. Le président de la République et l’Assemblée
nationale apparaissent comme les dépositaires de cette souveraineté nationale, puisqu'ils sont
tous deux élus au suffrage universel direct.
Le peuple peut par ailleurs exprimer directement sa volonté dans le cadre des référendums, qui
peuvent porter sur certains projets de loi ou sur les révisions constitutionnelles.
Source : https://www.vie-publique.fr/fiches/19563-qui-appartient-la-souverainete-en-france-selon-
la-constitution consulté le 28/06/2021
Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociales) – Septembre 2021
- République : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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- Autoritarisme : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………
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- Totalitarisme : ……….………………………………………………………………………………………………………………………………………
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- Laïcité : ……….……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Terminale G / Techno – EMC – Mme Bobenriether (Sc. et Techniques Médico-Sociales) – Septembre 2021
- République : régime politique dans lequel le pouvoir est partagé et où la fonction de chef de l’Etat n’est pas
héréditaire.
Remarque : La République n’induit pas nécessairement la démocratie (pas plus que la démocratie ne suppose
nécessairement la république).
- Totalitarisme : système politique dans lequel l’Etat, au nom d’une idéologie, exerce une mainmise sur la
totalité des activités individuelle.
- Souveraineté du peuple : principe selon lequel la souveraineté appartient, directement ou non, à l’ensemble
des citoyens. (Traditionnellement opposée à la souveraineté nationale, elle sous-tend la notion de
référendum.)
- État de droit : Etat dans lequel les pouvoirs publics sont soumis de manière effective au respect de la légalité
par voie de contrôle juridictionnel.
- Séparation des pouvoirs : théorisée, en France, par Montesquieu. Dans De l'Esprit des lois (1748), il
distingue trois pouvoirs : le pouvoir de voter la loi (pouvoir législatif) ; le pouvoir d'exécuter les lois (pouvoir
exécutif) ; et le pouvoir de rendre la justice (pouvoir judiciaire).
- Pouvoir exécutif : Le pouvoir exécutif est exercé par un chef de l’État, qui joue un rôle plus ou moins
important selon les régimes, et par un gouvernement. Il met en œuvre les lois et conduit la politique
nationale. À cette fin, le pouvoir exécutif a le pouvoir d’édicter des règlements et il dispose de
l’administration et de la force armée.
- Laïcité : séparation entre les Eglises et l’Etat. L’Etat est neutre à l’égard de la religion, il n’intervient pas dans
l’exercice des cultes, mais il respecte la liberté de conscience.