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MEDICALE:
Imagerie Médicale
Par
Prof Dr Pius MPIANA T
PLAN DU COURS
Modèle planétaire
Modèle atomique de Bohr
Développé par Niels Bohr en 1913.
Postulats de Bohr:
• un postulat mécanique: seules certaines orbites
formant une suite discontinue sont possibles et
stables. L’énergie de l’atome ne peut donc
prendre que certaines valeurs.
• un postulat optique: Dans un état stationnaire,
l’atome n’émet ni n’absorbe aucune radiation.
Par contre, l’électron peut passer d’un état
stable d’énergie Em à un état stable En.
ΔE= Em- En =hν
Les orbites sont circulaires
Arnold Sommerfeld proposa que les orbites des
électrons étaient plutôt elliptiques. Le cercle
étant une ellipse particulière.
Modèle de Bohr-Sommerfeld
Modèle quantique de l’atome
Les électrons sont des zones de probabilité de
présence appelées « orbitales ».
Mais pour des besoins didactiques l’atome reste
représenté par le modèle planétaire de
Rutherford-Bohr.
Le noyau atomique et la radioactivité
Les nuclides ou nucléides sont symbolisés par:
A
Z X
Exemple: 3 H ,12C
1 6
Ils sont classés en fonction soit de leur structure
en isotopes, isobares, isotones ou isodiaphères,
soit de leurs niveaux énergétiques (même
structure) en isomères.
Les isodiasphères ont même N et A avec Z
différents, mais la différence entre N et Z est
constante. Ex : 12C, 14N et 16O
Isomères: 99Tc et 99Tcm (utilisée en médecine
nucléaire)
La stabilité du noyau atomique et
radioactivité
Il existe environ 325 nucléides naturels (dont
274 sont stables et 51 radioactifs) et environ
1200 nucléides artificiels
Seuls environs 274 sont stables pour l’ensembles
des nuclides, les autres sont instables c’est-à-dire
radioactifs.
Les nucléides stables sont donc théoriquement
ceux qui ont Z=N et devraient se trouver sur la
diagonale du graphique N en fonction de Z.
Mais dans la pratique cette loi n’est suivi que
pour les petites valeurs de Z.
Nuclides stables par rapport à leur N et Z et
différentes zones de radioactivité
Historique de la radioactivité
• En 1896, Henri Becquerel découvre la
radioactivité naturelle
• En 1898 Pierre et Marie Curie Sklodowska
isolent à partir de la pechblende (un minerai
d’uranium) deux éléments hautement
radioactifs : le radium (Ra) et le polonium
(Po)
• En 1899 Ernest Rutherford découvre les
rayonnements α et β.
• En 1902 Ernest Rutherford et Frederick Soddy
découvrent que la décomposition radioactive
transforme un élément chimique en un autre,
c’est la transmutation.
• En 1903 Ernest Rutherford, toujours lui,
découvre encore les rayons γ et enfin
• En 1910, Frederick Soddy découvre
l’existence des isotopes. Il s’agit ici de la
radioactivité naturelle.
• en 1934 par le couple Fréderic Joliot et
Irène Curie (fille de Pierre et Marie Curie)
découvrent la radioactivité artificielle
Types de radioactivité
• La radioactivité est due à l’activité des
particules α, β-, β+, γ, des fragments de
fission nucléaires spontanée, des protons,
des neutrons, …
• La radioactivité peut être soit naturelle
soit artificielle.
• La radioactivité
naturelle est due
aux trois
rayonnements
découverts par
Rutherford : α, β, γ.
Caractéristiques des radiations
nucléaires
x
I I 0e
3.2. Imagerie par Rx
3.2.1. Propriété des RX
• Ils impressionnent des émulsions
photographiques (radiographie).
• Ils ionisent les gaz ce qui permet leur
détection (détecteur).
• Ils excitent la fluorescence de certaines
substances : sulfure de zinc, platinocyanure de
baryum, tungstate de calcium( écrans des
appareils de radioscopie).
• Ils sont absorbés par la matière avec un effet
ionisant possible (traitement de certaines
tumeurs).
• L'absorption augmente avec :
– le numéro atomique : absorbance plus
grande pour le plomb Pb (Z = 82) que pour
l'aluminium Al (Z = 13).
– l'épaisseur traversée
– la longueur d'onde : les rayons " mous " sont
peu pénétrants, par opposition aux rayons "
durs " de longueur d'onde plus petite.
Les RX et leurs utilisation
Le tunnel
Antennes
Images IRM
3.6. Couplage des techniques
• Certaines images ont besoins des grandes
précisions notamment en radiothérapie. Dans ce
cas, la dimension d’une tumeur doit être
déterminée avec précision. Une seule technique
d’imagerie ne suffit plus, il faut une combinaison
de deux méthodes.
couplage CT/ TEP
• Avant le développement de l’IRM, la CT était
l’une des techniques d’imagerie les plus
précises. Elle est donc généralement combinée
aux autres techniques d’imagerie pour avoir une
précision dans les images et combler certaines
lacunes observées
couplage CT/TEMP
3.7. Les spectroscopies in vivo comme
complément d’imagerie
• Ces dernières années les techniques de
spectroscopie in vivo appelées aussi
spectroscopies fonctionnelles se sont
développées. Ces techniques permettent d’avoir
le spectre d’une molécule directement dans
l’organisme, ce qui donne la possibilité de suivre
le fonctionnement de certains métabolites et de
servir ainsi de complément pour des techniques
d’imagerie. La spectroscopie fonctionnelle la plus
connue est la Résonance Magnétique Nucléaire
fonctionnelle ou RMNf. Mais on peut citer aussi
le réflectance diffuse, l'imagerie spectroscopique
proche infrarouge fonctionnelle …
Spectre RMNf
Normal
Normal Tumeur
Tumeur Choline
Choline
• La spectroscopie par réflectance
diffuse.
C’est une spectroscopie in vivo qui utilise des
sondes de fibre optique, couplées
simultanément à une source et à un
spectromètre, pour transmettre la lumière
d'une gamme définie de longueur d'onde (700-
1000nm) vers la surface du tissu.
Au moment où les photons pénètrent le tissu,
une partie de la lumière est absorbée, une
partie est réfléchie (elle est dispersée), et une
partie traverse le tissu sans être interrompue
(elle est transmise). Seule une partie des
photons dispersés revient à la surface du tissu
et émerge pour être détectée.
Puisque l'hémoglobine peut exister dans un état
oxygéné (HbO2) et désoxygéné (Hb), et parce
que chaque forme de la molécule possède son
propre spectre d'absorption, il est possible
d'identifier l'oxygénation du tissu
IV. Notions de Radiobiologie,
radioprotection et radiothérapie
4.1 Radiobiologie
La radiobiologie est l’étude des effets
biologiques des rayonnements ionisants sur
les êtres vivants.
Selon la manière dont les rayonnements
atteignent l’organisme, on distingue deux
modes d’exposition : externe ou interne.
L’exposition aux rayonnements peut être
naturelle ou artificielle
Exposition naturelle en France
Les effets des
rayonnements suivent
les étapes suivantes :
1° Etapes physique :
ionisation et excitation
2° Etape chimique ou
moléculaire : formation
des radicaux libres
3° Effets cellulaires
4° Effets tissulaires
5° Effets sur
l’organisme entier
4.2. Radioprotection
• La radioprotection est un ensemble de mesures
destinées à assurer la protection de l'homme
et de son environnement contre les effets
néfastes des rayonnements ionisants
Dosimètres
Expressions de Dose
Principes de radioprotection
Les sources de
Les sources de
rayonnements
rayonnements
ionisants ne
ionisants ne C'est la recherche de
doivent pas
doivent pas être l'exposition minimum
être utilisées
utilisées s'il nécessaire, elle
s'il existe
existe d'autres correspond au Il existe des
d'autres
alternatives principe « ALARA » limites annuelles
alternatives (As Low As d'exposition à ne
Reasonably pas dépasser
Achievable)
Règles de protection opérationnelle
D.A.T.E.
Il faut
s’éloigner de la
source de
rayonnements Il faut réduire
Il faut quelque Il est conseillé
l'activité de la
soient les d'utiliser des
source des
circonstances écrans de
radiations
réduire la protection
durée de contre les
l’exposition rayonnements
aux en cas d'une
rayonnements exposition
externe
Règles de protection
opérationnelle
4.3. Radiothérapie
• La radiothérapie est l’utilisation
thérapeutique des radiations ionisantes
• Trois techniques sont actuellement
pratiquées :
la téléradiothérapie ou radiothérapie
transcutanée qui utilise des faisceaux de
radiations pénétrant les tissus à travers la
peau
la curiethérapie, qui consiste à implanter des
sources radioactives scellées dans la tumeur
la radiothérapie métabolique, qui utilise des
radioéléments administrés sous forme liquide
Teleradio-
thérapie
Accélérateur
linéaire