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FACULTE DE MEDECINE
COURS D'HISTOLOGIE
SPECIALE
Par
CHAPITRE 1: LE SYSTEME
CARDIOVASCULAIRE.
INTRODUCTION.
IV.- LE CŒUR.
CHAPITRE 2 : LA PEAU.
INTRODUCTION.
I.- L’EPIDERME.
1.- Mélanocytes
Epiderme
Glandes
sébacées
Derme
Follicules
pileux
Hypoderme
Glandes
sudoripares
Bulbe
pileux
Papille
dermique
Figure 1 : La peau
II.- LE DERME
Cuticule de la tige du
poil
Canal excréteur de la
glande sudoripare
Portion sécrétoire
de la glande
sudoripare
Bulbe pileux
Papille dermique
Figure 2 : Follicule pileux
14
Canal excréteur
de la glande
sébacée
Tige du poil
Lumière
du canal
Alvéole de la
Cellules glande sébacée
sécrétoires
Derme
C.- L’ongle.
INTRODUCTION
Myofibres Papilles
Lamina filiformes Myofibres
striées
propria
striées
Papilles
filiformes
Papilles
fungiformes
Muqueuse
Nerf
Artérioles
Veinule
Figure 4: Langue
19
l’épithélium appelées papilles linguales. Elles sont de quatre
types: filiformes, fongiformes, caliciformes et foliées. La
face inférieure de la langue apparaît lisse.
- Les papilles filiformes sont des projections coniques,
minces de l’épithélium, leurs extrémités pointent vers la
région supérieure de la langue. Ce sont les plus
nombreuses des papilles linguales couvrant la plus grande
partie de la face supérieure de la langue. Leur épithélium
est souvent partiellement kératinisé et ne comporte pas de
bourgeons de goût.
- Les papilles fongiformes: elles ressemblent grossièrement
aux champignons, possèdent une tige étroite et une
surface lisse très dilatée, elles se repartissent
irrégulièrement entre les papilles filiformes et contiennent
de rare bourgeons de goût.
- Les papilles caliciformes sont au nombre d’une douzaine
et sont disposées en forme de V à la partie postérieure de
la langue, elles sont plus volumineuses que les papilles
fongiformes. Les canaux excréteurs de nombreuses
glandes séreuses (glandes de Von Ebner) débouchent
dans les sillons qui entourent chaque papille, leurs
sécrétions renouvellent les molécules en contact avec les
bourgeons de goût.
- Les papilles foliées sont bien développés chez de
nombreux mammifères mais sont rudimentaires chez
l’homme, elles se localisent au niveau des parois dorso-
latérales de la langue.
2.- Email
3.- Pulpe
Bourgeon de la
dent permanente
Tissu fibreux
alvéolaire
Epithélium
dentaire
Réticulum
étoilé
Pulpe
dentaire
Améloblastes
Dentine
Os
alvéolaire
Pulpe Email
dentaire
Améloblastes
Odontoblaste
Pulpe
Prédentine
et fibres de
Tomes
Prismes
Dentine
Composition de :
- Dentine
Elle est composée de :
- Sels inorganiques: hydroxyapatite de calcium cristalline
(70-80 %) et
- de la matière organique sous forme de projection
cytolasmique des odontoblastes et des fibres de collagène
type I ainsi que des glycosaminoglycanes.
-Email
C’est le tissu le plus dur de l’organisme est presque
entièrement composé d’hydroxyapatite de calcium ( Ca(
PO4)6(OH) 2
- Cément
Il est semblable à l’os, il est calcifié et renferme du
collagène
25
II.- PHARYNX
III.- OESOPHAGE
IV.- ESTOMAC
1.- Le cardia
Epithélium
de surface
Glandes
gastriques
Muscularis
mucosae
Sous-muqueuse
Cellules
pariétales
Cellules
principales
Musculaire
muqueuse
Epithélium de surface
Lamina
propria
Crypte
Glande gastrique
Nodule lymphoïde
Musculaire muqueuse
Sous-muqueuse
Epithélium Epithélium
Lymphocyte
Cryptes
Capillaire
3.-Pylore
Il présente de profondes cryptes au fond desquelles
débouchent des glandes tubuleuses ramifiées: les glandes
pyloriques qui secrètent le mucus et le lysozyme; les cellules
entérochromaffines y sont fréquentes. Son chorion un tissu
fibreux lâche contenant les fibroblastes, des éosinophiles, des
macrophages, des plasmocytes et des mastocytes; de plus, on
y trouve des cordons grêles des cellules musculaires lisses qui
montent de la musculaire muqueuse au chorion.
C.- LA MUSCULEUSE
D.- LA SEREUSE
A.- MUQUEUSE
D.- LA SEREUSE
A.- MUQUEUSE
B.- MUSCULEUSE
VII.- APPENDICE
1.- LA PAROTIDE
Tissu
Artériole adipeux
Lobule
Canaux
excréteurs
Canaux intralobulaires
excréteurs
interlobaires
Tissu
adipeux
Septas
interlobaires
Acinus
Figure 15 : Parotide
40
2.- LA GLANDE SOUS-MAXILLAIRE
Lobule
Canal
excréteurs
intralobulaire
Canaux
excréteurs
interlobulaires Alvéoles
muqueux
Acinus
Tissu
adipeux
B.- LE PANCREAS
A.- Histologie
Septa interlo-
bulaires
Acinus
îlot de
Langerhans
Canaux
excréteurs
interlobulaires
Corpuscule de Paccini
Figure 18 : Pancréas
Granules zymogènes
Substance basiphile
Cellules α
Cellules ß
Capillaires
Tissu fibreux
Acinus pancréatique
B.- HISTOPHYSIOLOGIE
A.- Histologie
Veinule
porte
Espace-porte
Veine centrolobulaire
Lobule
hépatiqu
e
Lobule
hépatique
Figure 21 : Foie
Espace-porte
Veines
centrolobulaires
Lobule
hépatique
Figure 22 : Foie
Travée de
Remark
Hépatocyte
Sinusoïde
Hépatocyte
Figure 23 : Foie
47
1.- Stockage :
- des hydrates de ca en glycogène.
- les hépatocytes prennent les acides aminés du sang pour
construire et stocker les protéines.
- Ils stockent aussi les lipides et quelques vitamines A et B12.
a.- Transformation
Lorsque l’alimentation est riche en protéines et pauvre
en glucides, les hépatocytes par la néoglucogenèse en
transforment une partie en glucides et ainsi la glycémie peut
être corrigée. Ils assurent la combinaison des lipides venant du
sang à la choline et au phosphore pour former les
phospholipides composants essentiels des membranes
cellulaires.
b.-Conjugaison
3.- Synthèse
INTRODUCTION
I. - GANGLION LYMPHATIQUE
A. - DEFINITION
50
Un ganglion lymphatique est une collection
organisée de tissu lymphoïde localisée le long des vaisseaux
lymphatiques.
Il est traversé par la lymphe sur son chemin vers le canal
thoracique. Il est réniforme. Sur son bord convexe arrivent les
vaisseaux lymphatiques afférents qui pénètrent sa capsule, se
collectent en un sinus marginal ou sous-capsulaire, tandis que
de son bord concave partent les vaisseaux lymphatiques
efférents; les vaisseaux sanguins entrent et sortent par ce
même bord.
B. - STRUCTURE ANATOMIQUE ET
FONCTIONNELLE
Cordons de lymphocytes
Sinus sous-
capsulaire
Sinus sous-
capsulaire
Paracortex
le cortex (corticale externe), le paracortex (corticale interne) et la
Veinules Capsule
médullaire.
post-
capillaires
Follicules lymphoïdes
Tissu
adipeux
Il comprend :
a.- follicules primaires ou non stimulés :
Ce sont des agglomérations rondes ou ovoïdes
compactes de petits lymphocytes ronds et matures mêlés aux
cellules réticulaires dendritiques.
Au point de vue immunohistochimique, les
lymphocytes du follicule primaire portent les immunoglobulines
de surface (SIg) M et D, avec la chaîne légère Kappa
prédominante, possèdent les antigènes liés à
l'histocompatibilité (HLA-DR) et portent les récepteurs pour la
ème
3 portion du complément (C3b-R).
Ils ne portent pas les immunoglobulines de surface G et les
immunoglobulines cytoplasmiques G (Clg G). Ils réagissent
avec un grand nombre d'anticorps (Ac) monoclonaux dirigés
contre les lymphocytes B matures par exemple BA1 et B1.
Leur phénotype est donc SigD + SigM + HLA-DR +
C3bR +BA1 + B1+. Ils sont SigG Ŕ et CigG-. On y trouve mêlés
les lymphocytes T aides/inducteurs (OKT4 Leu 3a+) et
suppresseurs/cytotoxiques (OKT4 Leu 2a+, CD8).
3. - LA MEDULLAIRE
Elle est composée de cordons anastomosés de petits
lymphocytes B et T tassés les uns contre les autres et d'un
nombre variable de plasmocytes et des sinus intermédiaires
entourant ces cordons médullaires. Par ailleurs, les sinus
traversent et entourent partiellement le ganglion lymphatique.
II. LA RATE
Centre
Corpuscule germinatif
de Malpighi
Artère
pénicillaire ou
artère
centrale
Trabécules
Veines
Cordons de trabéculaires
Billroth
Trabécules
Figure 25 : Rate
Corpuscule
de Malpighi
Artère pénicillaire
ou artère
centrale
Figure 26 : Rate
55
III.- THYMUS
Lobule Cortex
Médullaire
Médullaires
Figure 27 : Thymus
Médullaires
Corpuscule
de Hassall
Cellules
réticulaires
Figure 28 : Thymus
A.- AMYGDALES
INTRODUCTION
II.- NASOPHARYNX
III.- LARYNX
IV.- LA TRACHEE
V.- BRONCHES
Capillaire
Alvéoles
Glandes
Adventice séreuses
Plaque de Lumière de la
cartilage bronche
Sous- Epithélium
muqueuse
Lame de muscle
lisse
Artériole
Muqueuse
4. Cellules caliciformes
D.- BRONCHIOLES
Cloison
interavolaire
Adventice
Muscle
lisse
Lumière
Epithélium
Capillaire
Conduit alvéolaire
Muscle lisse
Epithélium
Artère pulmonaire
G.- ALVEOLES
Cloison
interalvéolaire
Capillaires
Figure 57 : Labyrinthe
Muscle
membraneux Alvéoles
lisse Figure 32 : Alvéoles
Capillaire
Noyaux des
cellules
endothéliales
et fibroblastes
Figure 32 : Alvéoles
66
INTRODUCTION
I.- LE REIN
Médullaire Cortex
Figure 33 : Rein
68
A.- LE CORTEX
Tubes
collecteurs
Tube
contourné
proximal
Glomérules
Tube
contourné
distal
Figure 34 : Rein
69
Floculus ou touffe
glomérulaire Lumière
capillaire
Espace
urinaire
Capsule de
Bowman
II.- URETERE.
III.- VESSIE.
Myofibres lisses
Epithélium
transitionnel
Lamina Cellules
propria superficielles
Artères .
Capillaires
Capillaire
D.- CLITORIS
II.- VAGIN
III.-UTERUS
Endomètre
Glandes
endométriales
Stroma
endométr
ial
Myomètre
Glandes
Artérioles
spiralées
Stroma
80
IV.- TROMPE
Myofibres lisses
Epithélium cilié
Figure 39 : Trompe
81
V.- OVAIRE.
Follicules
primordiaux
Follicules de
De Graff
Epithélium
germinal
Artérioles
Figure 40 : Ovaire
83
1.- Follicule primordial
Les follicules primordiaux sont présents avant la puberté.
Chaque follicule primordial consiste en un ovocyte enveloppé
par une assise des cellules folliculaires aplaties. L’ovocyte est
ainsi de 40 µm de diamètre, avec un gros noyau légèrement
excentrique, un gros nucléole et une chromatine fine. Dès que
l’ovogonie devient ovocyte primaire, ce dernier entre dans la
prophase de sa méiose et y demeure et ceci avant la
naissance.
Epithélium
germinal
Granulosa
Albuginée
Follicules
primordiaux
Ovocytes
Vacuole de
Call-Exner
Granulosa
Vacuole de Ovocyte
Call-Exner
Cumulus
Thèque ophorus
interne
Figure 42 : Ovaire
A.- LE MAMELON
B.- L’AREOLE
Les petits canaux sont tapissés par une assise des cellules
cubiques. Entre la membrane basale et les cellules cubiques
s’insinuent les cellules myoépithéiales allongées. Autour du
cube se trouve une gaine de fibres élastiques. Chaque alvéole
est faite des cellules myoépithéliales, des cellules principales
cubiques, basales et des cellules luminales.
89
CHAPITRE 8 : ORGANES GÉNITAUX
MÂLES.
Spermatozoïdes
2.- Méiose
Les spermatocytes I subissent une division
réductionnelle donnant naissance à des cellules de 23
chromosomes en passant par le stade de pachytène, diplotène
avec formation des spermatocytes II à 23 chromosomes. Ces
derniers subissent une deuxième division, les deux chromatides
de chaque chromosome aboutissant à des spermatides
haploïdes.
3.- Spermatogenèse
Les spermatides se différencient en spermatozoïdes.
Un spermatozoïde mature comporte 3 partie une tête, une
pièce intermédiaire et une queue, sa flagelle.
- La tête aplatie est pointue referme le noyau recouvert par
l’acrosome. L’acrosome peut être considéré comme le
lysosome géant. Il contient des glycoprotéines et de
nombreuses enzymes:
- une protéase (la phosphatase acide), la neuraminidase
et la hyaluronidase, enzymes libérées lors de la
fécondation pour traverser la corona radiata et la zone
pellucide de l’ovule. Le col est la partie rétrécie et
proximale de la queue. Il contient la paire de centrioles
et la pièce connective qui forme les 9 bandelettes
fibreuses entourant l’axonème.
- Une pièce intermédiaire. l’axonème s’y poursuit.
94
C.- CELLULES DE SERTOLI
Elles prédominent jusqu’à la puberté puis, elles ne
représentent plus que 10% des cellules bordant les tubes. La
cellule de Sertoli est une cellule cylindrique reposant sur la
membrane basale et son apex fait saillie dans la lumière. Son
noyau est plus ou moins ovalaire et sa chromatine fine.
Ce sont des cellules de soutient. Elles ont aussi des fonctions
de phagocytose et de sécrétion. Elles sécrètent la MIS (
mullerian inhibitor substance).
D.- INTERSTICIUM
Il est fait de fibroblastes et fibromyomes, des fibres
collagènes, des vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que
des amas de cellules interstitiels, les cellules de Leydig.
Figure 49 : Epididyme
96
III.- CANAL DEFERENT
V.- PROSTATE
La glande est entourée d’une capsule dont partent des
septums qui dessinent des lobules mal définis. La glande
comprend des glandes et des canaux qui s’abouchent dans la
portion de l’urètre qui traverse sa partie centrale. Ces glandes
sont soutenues par un tissu fibromusculaire lisse.
Figure 51 : Proseate
Figure 52 : Proseate
98
B.- GLANDES BULBO-URETRALES DE COWPER
VI.- PENIS
Le pénis est composé principalement du tissu érectile
comprenant deux cylindres dorsaux, les corps caverneux et
un cylindre ventral, le corps spongieux hébergeant l’urètre
pénien et se terminant par le gland. une enveloppe de tissu
fibreux dense, l’albuginée, entoure chaque cylindre ; ces
corps érectiles sont essentiellement des espaces vasculaires
interconnectés vides en dehors de l’érection ; le pénis est
irrigué par les artères dorsales et profondes. Les artères
irriguant l’albuginée et les artères hélicines irriguant les corps
érectiles (le tissu érectile) naissent des artères profondes; les
artères ainsi nommées parce qu’elles sont spiralées dans le
pénis flasque, deviennent rectilignes dans le pénis en érection,
se dilatent et emplissent les corps caverneux de sang.
Par fermeture des communications arténoveineuses
reliant les artères hélicines et les veines profondes, le tissu
érectile se remplit de sang c’est par ces communications que le
sang s’écoule en dehors de l’érection.
Lors de l’érection le système parasympatique ferme ces
communications et dévie le sang vers les espaces vasculaires
caverneux qui par augmentation de pression compriment les
veines :à paroi mince et empêche leur vidange.Après
l’éjaculation, la stimulation sympathique cesse, les
communications artérroveineuses s’ouvrent et libèrent dans les
veines le sang des corps caverneux. Au cours de l’érection, le
corps spongieux est moins turgescent que les 2 corps
99
caverneux. Ainsi la pression qu’il exerce sur l’urètre n’empêche
pas le passage du sperme éjecté vigoureusement par les
contractions musculaires lisses. Cette pression suffit cependant
à prévenir une miction involontaire. Le pénis est entouré en
outre par la peau dont l’hypoderme très fin, autorise des
mouvements amples pendant les rapports sexuels. Le gland
terminant le corps spongieux est revêtu par un épithélium
malpighien non kératinisé avec des glandes sébacées sous-
jacentes ; à son sommet l’urètre pénien
Un capuchon de peau, le prépuce, recouvre le gland, se
rétracte au cours des rapports sexuels grâce à sa richesse en
fibres élastiques.
I.- ŒIL
A.- PAUPIERE
1.- LA CORNEE
2.- LA SCLEROTIQUE
101
Elle consiste en du tissu fibreux dense fait des fibres
collagènes ondulantes. Elle est opaque et blanche. C’est la
portion de la paroi qui donne la consistance rigide à l’œil. Elle
est recouverte par du tissu adipeux de l’orbite. La jonction
cornée et sclérotique correspond au limbe cornéen.
3.- LA CHOROÏDE.
4.- LA RETINE.
B
A
1.- Tympan
Appelé encore membrane tympanique, il comporte 3
couches :
- un épithélium malpighien représentant la couche externe.
- Un tissu fibreux contenant les fibres élastiques assurant les
propriétés mécaniques particulières du tympan constitue
une couche moyenne.
- Un épithélium cubique en continuité avec celui qui revêt le
reste de la cavité forme la couche interne.
3.- Mécanorécepteurs.
Il s’agit des cellules sensorielles encore appelées
cellules ciliées. Ces ont des cellules épithéliales pressentant
des microvillosités ou stéréocils. La déflexion microvillositaire
dépolarise la membrane plasmique des cellules sensorielles ;
l’influx est ensuite transmis aux SNC par les fibres nerveuses.
Les cellules sensorielles se regroupent en amas
localisées:
- dans les ampoules des canaux semi-circulaires de
appareil vestibulaire pour détecter les accélérations,
- dans les macules de l’utricule et du saccule pour
percevoir la pesanteur et la position statique,
- dans l’organe de Corti de la cochlée pour percevoir les
vibrations sonores.
Dans chaque site les microvillosités des cellules
sensorielles sont incluses dans un matrice gélatineuse qui est
déplacée par un stimulus donné. Les mouvements des
microvillosités vers leurs plus hauts rangs dépolarisent la
membrane plasmique (excitation), tandis que les mouvements
vers leurs rangs les olus courts provoquent une
hypopolarisation (inhibition). Les cellules sensorielles se
répartissent dans différentes parties du la labyrinthe
109
membraneux de façon à détecter une grande variété de
mouvements.
Les cellules de soutien qui entourent les cellules
sensorielles leur sont ancrées par des jonctions serrées
apicales. Ces jonctions maintiennent un gradient ionique entre
l’endolymphe et le liquide extracellulaire qui s’inverse lors de la
dépolarisation.
Mécanisme
Les ondes sonores font vibrer le tympan et la vibration
est transmise à la membrane de la fenêtre ovale par les
osselets. Les modifications de pression ainsi générées
atteignent la rampe vestibulaire et mettent en mouvement les
membranes vestibulaire et basilaire vers la rampe tympanique
avant de se dissiper par la fenêtre ronde.
La membrane tectoria (membrane de corti) reste
relativement rigide et le mouvement des membranes
vestibulaires et basilaire entraîne les stéréocils des cellules
sensorielles, ce qui provoque la déploration membranaire. Ce
signal est transmis par les fibres sensorielles au ganglion spiral
d’abord, puis par le nerf cochléaire au cerveau qui perçois le
son.
Les sons de basse fréquence (graves) sont détectés
par les stéréocils de l’apex cochléaire, tandis que les sons de
haute fréquence (aigus) le sont dans la région de la base.
Mécanisme
La macule peut détecter la direction de la pesanteur
grâce à la sensibilité des cellules sensorielles recouvertes des
membranes otolithiques, aux mouvements de la tête d’avant
en arrière (macule de l’utricule) et sur les côtés (macule du
saccule).
Mécanisme
I.- HYPOPHYSE
Lobe intermédiaire
Pars nervosa
Lobe antérieur
Figure 61 : Hypophyse
113
Vascularisation
L’activité des cellules sécrétrices de l’adénohypophyse
dépend de releasing factors (substances qui font libérer les
hormones) produits dans l’hypothamus et transportés vers ces
cellules par le sang.
Les artères hypophysaires inférieures bilatérales
naissant des carotides internes, bifurquent et leurs branches
s’anastomosent pour former un réseau autour de la tige
infundibulaire de l’hypothalamus. Des branches descendant de
cet anneau pénètrent dans la neurophypophyse et, dans une
moindre mesure dans le lobe antérieur. Plusieurs artères
hypophysaires supérieures naissant des carotides internes
s’anastomosent autour de l’éminence médiane de
l’hypothalanus et envoient des ramifications autour de celui-ci
pour former de plexus primaire.
Des ramifications de ce réseau capillaire retournent
vers la surface où elles fusionnent pour former des veinules qui
se dirigent vers le bas autour du processus infundibulaire et
114
joignent à un réseau étendu de sinusoïdes à l’intérieur du lobe
antérieur, le plexus secondaire.
Les veinules reliant le plexus primaire dans l’éminence
médiane avec le plexus secondaire constituent le système
porte hypophysaire. Il fournit la partie principale du sang
atteignant le lobe antérieur et transporte les releasing factors
qui se fixent aux récepteurs appropriés sur ces cellules,
déclenchant la sécrétion de leurs hormones.
En résumé la vascularisation porte de l’hypophyse
permet un contrôle hormonal direct des cellules hypophysaires
par l’hypothamus.
A.- ADENOHYPHYSE
1.- Lobe anterieur
Il est composé de cordons irréguliers et d’amas de
cellules glandulaires en relation intime avec les sinusoïdes à
paroi fenêtrée. Des cellules étoilées semblables aux
fibroblastes et portant de longs prolongements ramifiés forment
une trame cellulaire dans toute la glande et les cellules
sécrétrices occupent les espaces situés à l’intérieur de ce
réseau. Les histologistes classaient les cellules sécrétrices
dans l’une ou l’autre des deux catégories : chromophiles,
Pars nervosa
HISTOPHYSIOLOGIE
B.- NEUROHYPOPHYSE
Histophysiologie
II.- LA THYROÏDE
Vésicules
Figure 62 : Thyroïde
119
La thyroïde est constituée des unités sphériques
tassées les unes contre les autres, les vésicules sécrétant la T3
et la T4. Chaque vésicule est bordée d’un épithélium simple +
cubique qui repose sur une membrane basale et entourant une
lumière contenant la colloïde, matériel, éosinophile, à
l’hématoxyline-éosine et riche en thyroglobuline, protéine iodée
qui représente la forme de stockage de T3 et T4.
La taille de ces vésicules varie selon la phase de sécrétion et
de stockage. En phase sécrétoire active, les cellules des
vésicules thyroïdiennes présentent les modifications suivantes :
- le réticulum endoplasmique se développe ;
- l’appareil de Golgi se dilate ;
- les microvillosités de surface augmentent en nombre et
en longueur;
- des gouttelettes intracytoplasmiques (correspondant à
de la colloïde dans des vésicules d’endocytose issues
d’expansion pseudopodales du cytoplasme du côté
luminal apparaissent.
Cellules C (à calcitonine)
La thyroïde par ces cellules C produit la calcitonine,
hormone qui inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes
et antagonise ainsi l’action de la parathormone et diminue le
taux sanguin de calcium tout en augmentant la minéralisation
de la substance ostéoïde. Ces cellules C sont dispensées entre
les cellules bordant les vésicules thyroïdiennes mais, elles se
regroupent parfois en petits en amas dans la paroi d’une
vésicule ou en gros amas dans l’interstitium (espace séparant
les vésicules).
120
Les cellules C sont de petites cellules difficiles à mettre
en évidence par des colorations de routine. On recourt à
l’immunopéroxydase et au microscope électronique pour les
mettre en évidence (leurs granulés neurosécrétoires).
III.- PARATHYROÏDE
Capillaires
Cellules
éosinophiles
Cellules principales
Figure 63 : parathyroïde
121
IV.- GLANDES SURRENALES
A.- CORTICOSURRENALE
B.- LA MEDULLOSURRENALE
C.- PARAGANGLIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Tél. 00243997529766/alexprods@yahoo.fr
129
TRAVAUX PRATIQUES D’HISTOLOGIE