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DE L’ATOME A L’HYDROCARBURE
SUPPORT DE FORMATION
Cours EXP-PR-RT020
Révision 0.2
Exploration & Production
Rappel de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
RAPPEL DE THÉORIE
DE L’ATOME A L’HYDROCARBURE
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................4
2. INTRODUCTION .............................................................................................................5
3. L’ATOME .........................................................................................................................6
3.1. GÉNÉRALITÉS .........................................................................................................6
3.2. CONSTITUTION DE L’ATOME .................................................................................7
3.2.1. Le noyau .............................................................................................................7
3.2.2. Les électrons ......................................................................................................7
3.2.3. Répartition des électrons et liaisons chimiques ..................................................8
3.3. LIAISON COVALENTE – NOTION DE MOLÉCULE ...............................................10
3.3.1. Liaison covalente ..............................................................................................10
3.3.2. Valence d’un atome ..........................................................................................10
3.4. CARACTÉRISATION DE L’ATOME........................................................................12
3.4.1. Caractérisation..................................................................................................12
3.4.2. Quantification de la masse des atomes ............................................................12
3.5. Classification périodique des éléments chimiques: tableau de Mendeleïev ............13
3.5.1. Les éléments chimiques ...................................................................................13
3.5.2. Les isotopes......................................................................................................15
3.5.3. La classification périodique – tableau de Mendeleïev.......................................16
4. LA MOLECULE..............................................................................................................19
4.1. GÉNÉRALITÉS .......................................................................................................19
4.2. REPRÉSENTATION DE LEWIS .............................................................................19
4.3. CRÉATION DES MOLÉCULES ..............................................................................21
5. LA MATIERE .................................................................................................................24
5.1. GÉNÉRALITÉS .......................................................................................................24
5.2. LES DIFFÉRENTS ÉTATS DE LA MATIÈRE .........................................................25
5.2.1. Les différents états ...........................................................................................25
5.2.2. Explication du changement d’état de la matière ...............................................26
5.3. LE GAZ PARFAIT ...................................................................................................27
5.3.1. Équation des gaz parfaits .................................................................................27
5.3.2. Volume molaire des gaz parfaits.......................................................................27
5.3.2.1. Volume molaire aux conditions normales...................................................27
5.3.2.2. Aux conditions quelconques.......................................................................28
5.4. DÉTERMINATION DE LA QUANTITÉ DE MATIÈRE .............................................28
5.5. LA DENSITÉ ...........................................................................................................31
6. LA REACTION CHIMIQUE ............................................................................................33
6.1. GÉNÉRALITÉS .......................................................................................................33
6.2. EQUATION-BILAN ET RÉACTION CHIMIQUE ......................................................33
6.2.1. Principe de conservation ..................................................................................34
6.2.2. Comment équilibrer une équation-bilan ? .........................................................34
6.3. ÉNERGIE DE COHÉSION ......................................................................................37
Support de Formation EXP-PR-RT020-FR
Dernière Révision: 26/04/2007 Page 2 de 49
Exploration & Production
Rappel de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
1. OBJECTIFS
Le but de ce cours est de permettre à un futur opérateur de comprendre les bases dans le
domaine théorique de constitution des atomes, des molécules et plus particulièrement
pour les hydrocarbures
2. INTRODUCTION
L’atome est le composant de toute matière, c’est la plus petite particule d’élément
chimique (taille de l'ordre de 10-10m), c’est pourquoi l’atome est l’élément de base de la
chimie.
En s’associant avec d’autres atomes lors de réactions chimiques, il forme des molécules.
3. L’ATOME
3.1. GÉNÉRALITÉS
L’atome est constitué d’un noyau autours duquel tournent des électrons, à des distances
particulières (appelés couches), formant ainsi un nuage électronique.
Ainsi, parce que leurs charges électriques sont opposées, le noyau atomique et les
électrons s'attirent, ce qui permet aux
atomes de ne pas perdre leurs électrons.
Lorsque deux atomes sont suffisamment proches l'un de l'autre, ils peuvent échanger
certains de leurs électrons, cet échange permet alors de lier ces deux atomes en un objet
composite qui est une molécule. Ce processus est une réaction chimique.
C’est la majeure partie de la masse de l'atome, elle se trouve concentrée dans un très
faible volume (dimension de l'ordre de 10-15 m).
Les protons qui ont une charge électrique positive élémentaire +e = 1,602 189
-19
×10 C et de masse mp = 1,672 65 ×10-27 kg.
Pour fixer les idées la masse d'un nucléon est inférieure à deux millièmes de milliardième
de milliardième de milligramme ! Les protons et les neutrons ont quasiment la même
masse.
Un noyau d'atome à une taille de l'ordre de 10-15m, soit cent mille fois plus petit que
l'atome lui-même !
La masse du proton étant très proche de celle du neutron, il est pratique de caractériser
un atome par le nombre de nucléons de son noyau, appelé nombre de masse A.
Les électrons sont des particules qui tournent autour du noyau, à des distances
particulières appelées couches.
Les électrons possèdent une charge électrique négative égale à : e = -1,602 189 ×10-19 C,
identique à celle du proton en valeur absolue mais leur masse est bien plus faible que
celles des nucléons (1836 fois moindre) : me = 9,109 53 ×10-31 kg.
En conséquence la masse d’un atome est pratiquement celle de son noyau. (99.7% de la
masse d’un atome est dans son noyau)
Remarque : Tous les électrons sont identiques quels que soient les atomes auxquels ils
appartiennent
Les électrons tournent à une distance de l’ordre de 100 000 fois le diamètre du noyau
donc un atome est principalement constitué de vide !!!
Comme le noyau est très petit, la masse d'un atome est donc très concentrée. Ainsi, si on
supprimait le vide qu'il y a autour des noyaux des atomes, toute la matière de la terre
pourrait tenir dans une sphère d’environ 180 m de rayon, ou plus simple à imaginer si le
noyau était un ballon de foot de 20 cm de diamètre, l'atome correspondant serait une
sphère de 20 km !
Les électrons qui forment le nuage électronique autour du noyau sont en fait disposés sur
des couches successives (couches K, L, M …..).
La première couche (K) peut contenir 2 électrons au maximum, les autres couches (L,
M,..) peuvent contenir un maximum d’électrons suivant le tableau ci-dessous.
Nombre maximum
Couche
d’électrons
K 2
L 8
M 18
N 32
O 32
P 18
Q 8
Chaque atome à un nombre caractéristique d’électrons, ses électrons sont répartis sur les
différentes couches en fonction de la quantité maximale que chaque couche peut
recevoir (voir tableau).
Dans la plupart des cas la dernière couche ne sera pas complètement occupée.
Une couche qui possède son nombre maximum d’électrons (soit 2 pour la couche K, 8
pour la L (etc.. pour les autres couches) est dite saturée, l’élément correspondant est
stable.
Les atomes ayant leur couche électronique externe non-saturée vont chercher à
s’associer à d’autres éléments pour compléter leur couche électronique en mettant en
commun leurs électrons « célibataires », on dit que ces électrons s’appairent en double.
L’important est de retenir que ce sont les électrons les plus externes qui sont
responsables de toute la chimie, car ce sont eux qui peuvent relier mutuellement deux
atomes distincts en créant des liaisons chimiques.
Par exemple, deux atomes peuvent chacun mettre en commun un de leurs électrons et
ainsi créer ce qu’on appelle une liaison chimique covalente. Grâce à de telles liaisons, les
atomes peuvent s’assembler en molécules de diversité et de complexité infinie.
La mise en commun de deux électrons entre deux atomes s’appelle une liaison covalente.
La 2ème couche
(couche L) en possède
donc 4.
L’atome de carbone
peut créer 4 liaisons
covalentes
Une liaison covalente correspond à la mise en commun de deux électrons entre deux
atomes.
Le doublet liant, mis en commun entre les deux atomes, est considéré comme
appartenant à chacun des atomes liés. Ainsi en créant une liaison (ou plus), il "acquière"
un électron de plus (ou plus) et sature sa couche externe.
Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre
d'électrons qu'il doit acquérir pour saturer sa couche externe
L'assemblage électroniquement neutre d'atomes liés entre eux par des liaisons covalentes
est appelé molécule.
En règle générale, chaque atome peut former autant de liaisons covalentes qu'ils
possèdent d'électrons célibataires sur la couche externe. Ce nombre de liaisons est
nommé valence de l'atome.
Lors de transformations chimiques, les atomes évoluent pour acquérir 8 électrons sur leur
couche externe, nous verrons que ceci correspond à la structure électronique des gaz
nobles ou rares.
Physiquement cela correspond à acquérir une plus grande stabilité. Ils obéissent soit à la
règle du duet, soit à la règle de l'octet. En fait ce remplissage se fait en respectant des
règles précises : la règle de l’octet et du duet
Règle du duet : Les atomes proches de l'hélium évoluent pour acquérir deux électrons
externes.
Règle de l'octet : Les autres atomes évoluent pour acquérir huit électrons sur leur couche
externe.
Le tableau suivant montre le nombre de liaisons covalentes n (la valence) des principaux
atomes, ce nombre n est égal au nombre d'électrons que l’atome doit acquérir pour
saturer sa couche externe à un octet d'électrons (sauf pour l’Hydrogène où la couche K
est saturée avec 2 électrons).
Calcul
Structure Nombre de
Atome N = 8 – p (ou n = 2 –
électronique liaisons n
p)
Hydrogène H
(K)1 n=2–1 n=1
Z=1
Chlore Cl
(K)2(L)8(M)7 n=8–7 n=1
Z = 17
Oxygène O
(K)2(L)6 n=8–6 n=2
Z=8
Azote N
(K)2(L)5 n=8–5 n=3
Z=7
Carbone C
(K)2(L)4 n=8-4 n=4
Z=6
Le carbone : z = 6
Le fluor : z = 9
3.4.1. Caractérisation
La masse du proton étant très proche de celle du neutron, il est pratique de caractériser
un atome par le nombre de nucléons de son noyau, appelé nombre de masse A.
Il y a des atomes qui ne diffèrent que par leur nombre de masse A. Ils ont même valeur
pour Z, on les appelle des Isotopes. Généralement un élément chimique naturel
correspond à un ensemble d'atomes ayant le même numéro atomique ZK. (donc un
ensemble d’isotopes) dans la nature, les éléments existent sous forme de mélanges
d'isotopes lorsqu'ils possèdent le même nombre de protons mais un nombre différent de
neutrons.
Mais un échantillon de matière contenant un très grand nombre d'atomes, il a été créé une
autre unité de mesure, la mole.
Par définition une mole d'un élément est composée de 6.023 1023 unités de cet élément.
Ce nombre est appelé nombre (ou constante) d'Avogadro : NA , dont l’unité est mol-1.
Or 6.023 1023 atomes de carbone 12 ont une masse de 12 g comme chaque atome de
12
C à une masse de 12 µ (définition de la masse atomique µ), on à:
On peut donc utiliser ce facteur de conversion pour passer des unités de masse atomique
aux grammes.
Ainsi la masse (quantité de matière) d'une mole d'un élément est égale à la valeur de
sa masse atomique exprimée en grammes.
Exemples :
On appelle élément chimique, l'ensemble des atomes (ou ions) qui ont le même nombre
Z de protons dans leur noyau
Certains de ces éléments sont naturels et stables d'autres sont instables. En particulier les
éléments au-delà de l'uranium (Z>92) sont instables.
Chaque élément est représenté par un symbole composé d'une lettre majuscule (ex:
élément iode I) ou d'une majuscule suivi d'une minuscule (ex: élément magnésium Mg).
Isotope signifie par étymologie : même lieu. Ce sont en effet des éléments chimiques qui
se retrouvent dans la même case que d'autres dans le tableau de Mendeleïev, car ils
possèdent les mêmes propriétés chimiques que l'élément qui les représente.
La masse atomique d'un élément du tableau de Mendeleïev est égale la masse d'un
atome pris dans les proportions isotopiques naturelles.
Il existe d'autres éléments qui ont les mêmes propriétés chimiques que l'hydrogène. Ils
ont le même nombre de protons et d'électrons, mais leurs nombres de neutrons sont
différents.
Ces éléments ont les mêmes propriétés chimiques. En effet, ces propriétés sont
déterminées par le nombre d'électrons et celui-ci reste identique.
ATTENTION ! Ces éléments n'ont pas les mêmes propriétés physiques (leur masse est
déjà différente).
La masse molaire atomique d'un isotope est égale la masse d'une mole d'atomes :
M(C) = 12 g/mol
M(H) = 1 g/mol
M(O) = 16 g/mol
M(N) = 14 g/mol
M(S) = 32 g/mol
Par exemple : M(Cl) = 35,5 g/mol car le chlore naturel est un mélange des deux isotopes
35 37
17Cl (75 %) et 17Cl (25 %).
Les différents éléments chimiques naturels ou artificiels ont été ordonnés en fonction de
leurs propriétés dans le tableau périodique des éléments.
Ce tableau regroupe tous les élément constituant la matière, chaque case donne des
renseignements sur l’élément considéré
A : nombre de masse
Z : numéro atomique A
ZX
Nom
M : masse atomique en g. M
en µ de l’élément naturel
Dans un tableau à huit colonnes, les éléments sont rangés dans l’ordre de leur numéro
atomique (nombre de protons) croissant.
Tous les éléments d'une même ligne ont des atomes ayant le même nombre de
couches électroniques (saturées ou non), on dit qu’ils ont la même période.
Pour la 1ère ligne du tableau, seule la couche K est occupée (pas forcément
saturée), pour la 2nde ligne, les couches K et L sont occupées etc…
Ainsi, la première ligne ne contient que deux éléments (hydrogène et hélium)
car la couche K ne peut avoir que 2 électrons.
Les autres lignes ont un élément dans chaque colonne ; il y a huit colonnes
parce que chaque couche électronique ( au dessus de la couche K) ne peut que
renfermer huit électrons.
Dans une même colonne, tous les atomes possèdent le même nombre
d’électrons dans la dernière couche ; ce nombre est le numéro de la colonne.
Les éléments d’une même colonne appartiennent à une même famille (par
exemple la 1er colonne regroupe les alcalins et la dernière les gaz nobles ou
rares)
L’expérience montre que des éléments d’une même colonne ont des propriétés
chimiques voisines, sinon semblables.
He : (K)2
Ne : (K)2 (L)8
Ar : (K)2 (L)8 (M)8
Kr : (K)2 (L)8 (M)18(N)8. . .
Les gaz nobles ou rares sont inertes chimiquement car ils ne donnent
pratiquement aucune combinaison chimique ; leur structure électronique est très
sable.
Exemple :
La couche externe est la couche M, donc l'atome de chlore est situé dans la 3ème ligne
(période.)
La couche externe contient 7 électrons, donc l'atome de chlore est situé dans la 7ème
(VII) colonne
K 1 Hydrogèn Hélium
e
A : nombre de masse
1,01
Z : numero atomique
A
Z X
7 Li 9Be Nom 11 B 12 C 14 N 16O 19 F 20 Ne
L 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-1
M : masse atomique en g.mol M
Lithium Béryllium Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
6,94 9,01 10,8 12,0 14,0 16,0 19,0 20,2
23 Na 24Mg 27 Al 28 Si 31 P 32 S 35Cl 40 Ar
11 12 13 14 15 16 17 18
M 3 Sodium
23,0
Magnésium
24,3
Aluminium
27,0
Silicium
28,1
Phosphore
31,0
Soufre
32,1
Chlore
35,5
Argon
39,9
39 40 45 48
19 K 20 Ca 21 Sc 22Ti 51
23 V 52
24 Cr 55
25Mn 56
26Fe 59
27 Co 58
28 Ni 63
29Cu 64
30 Zn 69
31 Ga 74
32 Ge 75
33As 80
34Se 79
35 Br 84
36 Kr
N 4 Potassiu Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Manganès Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium
72,6
Arsenic Sélénium Brome Krypton
m 40,1 45,0 47,9 50,9 52,0 e 55,8 58,9 58,7 63,5 65,4 69,7 74,9 79,0 79,9 83,6
39,1 54,9
85 Rb 88 Sr 89 Y 90 Zr 93 Nb 98 Mo 102 Ru 103 Rh 106 Pd 107 Ag 114 Cd 115 In 120 Sn 121 Sb 128Te 127 I 129 Xe
37 38 39 40 41 42 43Tc 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
O 5 Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdèn Technétium Ruthéniu Rhodium Palladium Argent Cadmium Indium Etain Antimoine Tellure Iode Xénon
85,5 87,5 88,9 91,2 92,9 e 99,0 m 102,9 106,4 107,9 112,4 114,8 118,7 121,6 127,5 126,9 131,3
95,9 101,1
133 Cs 138 Ba 180Hf 181 Ta 184 W 185 Re 192 Os 193 Ir 195 Pt 197 Au 202 Hg 205 Tl 208 Pb 209 Bi 210Po 218 At 222 Rn
57 à 71
P 6 55
Césium
56
Baryum
lanthanide
72
Hafnium
73
Tantale
74
Tungstène
75
Rhénium
76
Osmium
77
Iridium
78
Platine
79
Or
80
Mercure
81
Thallium
82
Plomb
83
Bismuth
84
Polonium
85
Astate
86
Radon
s
132,9 137,3 178,5 180,9 183,9 186,2 190,2 192,2 195,1 197,0 200,6 204,4 207,2 209,9 210 210 222
223 Fr 226 Ra 89 à 103
Q 7 87
Francium
88
Radium
actinides
223 226,1
139 166
lanthanide 57 La 140
58Ce 141
59 Pr 144
60 Nd 61 Pm 152
62 Sm 153
63 Eu 158
64 Gd 159
65 Tb 162
66 Dy 165
67 Ho 68 Er 169
69Tm 174
70 Yb 175
71 Lu
s
Lanthane Cérium Praseodyme Néodyme Prométhium Samarium Europium Gadolinium Terbium Dysprosium Holmium Erbium Thulium Ytterbium Lutétium
138,9 140,1 140,9 144,2 145 150,4 152,0 157,3 158,9 162,5 164,9 168,9 173,0 176,0
167,8
actinides
227
89 Ac 232
90 Th 231
91 Pa 238
92 U 237
93 Np 239
94 Pu 95 Am 96Cm 97 Bk 98 Cf 99 Es 100 Fm 101Md 102 No 103 Lw
Actinium Thorium Protactinium Uranium Neptuniu Plutonium Américium Curium Berkélium Californium Einsteinium fermium Mendéléviu Nobélium Lawrencium
227 232,0 231 238,0 m 242 243 247 247 249 254 255 m 254 257
237 256
4. LA MOLECULE
4.1. GÉNÉRALITÉS
Une molécule est un assemblage d'atomes (liés entre eux par des liaisons covalentes ou
ioniques).
La formule de la molécule est formée par les symboles des atomes présents, le nombre
de chaque atome présent est écrit en indice, en bas à droite du symbole (l'indice 1 ne
s'écrit pas).
Note : Un ion est un atome ou une molécule dont on a enlevé ou ajouté un ou plusieurs
électrons. Ainsi, à l’inverse d’un atome ou d’une molécule qui sont toujours électriquement
neutres, un ion est soit positif soit négatif.
Un ion positif est appelé un cation et un ion négatif est appelé un anion.
Un ion n'est jamais une molécule, de même une molécule ne porte jamais de charge!
Pour former une molécule, les atomes s'associent par des liaisons covalentes ou
ioniques. Une liaison covalente est formée par un doublet d’électrons résultant de la mise
en commun de deux électrons fournis par chacun des atomes liés.
Un doublet de la couche externe d’un atome qui sert à établir une liaison avec un atome
voisin est un doublet liant ; à l’inverse, un doublet de cette même couche qui ne sert pas à
établir une liaison avec un atome voisin est un doublet non liant
Chaque doublet liant est représenté par un trait entre les deux atomes liés.
Exemple :
Nombre d’électrons
Composé Modèle de Lewis
externes
O : 6 électrons externes
H : 1 électron externe
H2O 2 + 6 = 8 électrons
Eau 2 doublets liants
2 doublets non liants
N : 5 électrons externes
H : 1 électron externe
NH3 5 + 3 = 8 électrons
Ammoniac 3 doublets liants
1 doublet non liant
C : 4 électrons externes
H : 1 électron externe
CH4 4 + 4 = 8 électrons
Méthane 4 doublets liants
0 doublets non liant
Ce modèle plan de Lewis indique quels sont les atomes qui sont liés dans la molécule,
mais il ne donne aucune indication sur la répartition des atomes dans l'espace à trois
dimensions.
Associés entre eux, les atomes des éléments chimiques (voir tableau de Mendeleïev)
forment les corps composés que sont les molécules.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’association des atomes par les liaisons
covalentes ou ioniques, pour former des molécules est soumise a dés règles de mise en
commun d’électrons.
Au niveau de l’atome:
La stabilité chimique maximale est obtenue lorsque toutes les couches contenant
des électrons sont saturées.
Au niveau de la molécule
Une molécule est un assemblage électriquement neutre d’atomes liés entres eux
par des liaisons covalentes ou ioniques
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Dernière Révision: 26/04/2007 Page 21 de 49
Exploration & Production
Rappels de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
La molécule de méthane CH4 est constituée d'un atome de carbone (C) et de quatre
atomes d'hydrogène (H).
Nous avons vu que l’atome de carbone avait 6 électrons et celui d’hydrogène en avait 1.
Donc la création de la molécule de méthane CH4 est rendue possible par la création de
liaisons covalentes entre 4 atomes d’Hydrogène et un atome de carbone, de la façon
représentée ci-dessous.
Ces liaisons (dues à l’équilibre des forces des charges électriques) peuvent être rompues
de façon à dissocier les atomes, il faut pour cela fournir une certaine quantité d’énergie.
ÎÎÎÎÎÎ
5. LA MATIERE
5.1. GÉNÉRALITÉS
La matière est un assemblage de molécules plus ou moins complexe qui peut prendre 3
formes (états) suivant l’assemblage des molécules qui la constituent
Une matière donnée, selon des conditions de température et de pression spécifiques, peut
exister sous forme de liquide, de gaz ou de solide (voir diagramme de phases).
Quelque soit son état, la quantité de matière se mesure à l'aide de la masse, cependant
lorsqu'il s'agit de compter des particules de matière, on utilise la mole.
Exemple :
Azote N2 78,08 %
Oxygène O2 20,95 %
Argon Ar 0,934 %
Dioxyde de carbone CO2 380 ppm
Néon Ne 18,18 ppm
Hélium He 5,24 ppm
Monoxyde d'azote NO 5 ppm
Krypton Kr 1,14 ppm
Méthane CH4 1,7 ppm
Hydrogène H2 0,5 ppm
Protoxyde d'azote N 2O 0,5 ppm
Xénon Xe 0,087 ppm
Dioxyde d'azote NO2 0,02 ppm
Quand la matière passe d'un état à un autre on dit tout simplement qu'il y a changement
d'état.
État solide : Assemblage ordonné de molécules qui prend une forme et un volume
propre : les molécules sont très proches les unes des autres, ce qui rend les solides
pratiquement incompressibles.
État liquide : Assemblage désordonné de molécules, sans forme propre mais avec un
volume propre, les molécules sont faiblement liées, ce qui rend les liquides parfaitement
déformables, les molécules sont très proches les unes des autres, ce qui rend les liquides
difficilement compressibles. Le liquide possède un volume propre, qui ne change qu'avec
la température, et en général peu.
État gazeux : Assemblage très désordonné de molécules, sans volume ni forme propre, il
tend à occuper tout le volume disponible. Les molécules ou atomes sont très faiblement
liées, les molécules sont très éloignées ce qui rend les gaz compressibles.
D'un corps à l'autre, les températures de fusion et d'ébullition ne sont pas les mêmes.
A 0°C l'eau change d'état et passe de l'état solide à l'état liquide (ou l'inverse).
A 100°C l'eau change à nouveau d'état et passe de l'état liquide à l'état gazeux (ou
l'inverse).
Note : Le fer, qu’on a l’habitude de voir à l’état solide, peut être liquide ou même gazeux à
température supérieure à 3000° C (sous la pression atmosphérique).
Lors des changements d'états, les molécules constituant la matière restent les mêmes.
Elles ne se cassent pas, ne fondent pas, ne se solidifient pas, il n'y a pas non plus de
réaction chimique.
Entre deux états différents, les molécules sont plus ou moins liées entre elles (sont plus ou
moins proches les unes des autres) et elles "bougent" plus ou moins.
Le gaz parfait est un modèle thermodynamique décrivant le comportement de tous les gaz
réels à basse pression, cette approche est basée sur la constatation que tous les gaz
réels tendent vers ce même comportement à pression suffisamment basse, quelle que soit
la nature chimique du gaz considéré.
Cette propriété s'explique par le fait que lorsque la pression est faible, les particules de
gaz sont suffisamment éloignées les unes des autres pour pouvoir négliger les interactions
électriques. Ces dernières dépendent du type de molécules qui constituent le gaz en
question (existence ou non d’un dipôle électrique sur les molécules)
Cette constatation est particulièrement mise en évidence par la relation entre la pression,
le volume et la température qui a été démontrée comme étant indépendante de la nature
du gaz, c’est l’équation des gaz parfaits :
PV=nRT
Le volume molaire est volume occupé par NA molécules à l'état gazeux à température et
pression données.
Le volume molaire d'un gaz parfait aux conditions normales est le volume occupé par une
mole de n'importe quel gaz parfait dans des Conditions Normales de Température et de
Pression. (à savoir : 1,013.105 Pa ou 1013 hPa et température = 0 °C ou 273,15 Kelvin ).
Dans ces conditions le volume d’une mole de gaz peut se calculer à partir de la formule
précédente :
P = pression du gaz en pascal = 1,013.105
V = volume du gaz en m³ = ???
N = quantité de matière en mole = 1
R = Constante des gaz parfaits = 8.31 (SI)
T = température absolue en Kelvin =273,15
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Rappels de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
Pour calculer le volume d’un nombre de moles d'un gaz parfait dans d'autres conditions
(de P et T), la formule des gaz parfaits PV = nRT est à utiliser.
Nous avons vu précédemment comment était quantifiée la masse de l’atome, qui est
l’élément de base de la matière et que la masse atomique d'un élément du tableau de
Mendeleïev est égale la masse d'un atome pris dans les proportions isotopiques naturelle
D’une manière générale, le système SI (voir cours sur les grandeurs physique) précise :
Il est fondamental de définir ce qu’est une quantité de matière car sinon nous ne serions
pas capables de faire des mesures de matière, des mélanges, des contrôles, des
comparaisons etc …..
Une quantité de matière s’exprime toujours en mol, on l’obtient par différentes méthodes
de calcul en fonction des données disponibles (masse, volume ou autre)
(attention la masse doit être exprimée en g car la masse molaire est en g/mol)
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Rappels de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
Quelle quantité de matière (mol) est contenue dans 3 cm3 de C6H4Cl2 sachant que la
masse volumique de ce produit est de 1,53 kg/litre
masse de 3 cm3 de ce produit : sachant qu’un litre (1000 cm3) à une masse de
1.53 kg : m = 3 cm3 * 1,53 kg/1000 cm3 = 0.00459 kg = 4.59 g
(il faut donc déterminer d’abord la masse à partir du volume, on doit donc disposer de la
masse volumique ρ=m( masse en kg )/ V(volume en m3))
Quelle quantité de matière (mol) est contenue dans 12 ml d’éthanol dont la densité est
d=0.79 sachant que la masse molaire de l’éthanol est de 46 g/mol ?
On considère que le gaz est un gaz parfait donc l’équation d’état des gaz parfaits
s’applique :
PV = nRT
5.5. LA DENSITÉ
La masse volumique de l' air , souvent notée ρ (il s'agit de la lettre grecque rhô), est
considérée comme étant égale en moyenne à 1,292 kg/m³ (soit 1.292 g/l)pour ce qui est
de l' air sec à la température de 0 °C et sous la pression atmosphérique normale (1013
hPa)
Les masses volumiques considérées doivent être aux mêmes conditions P, T (en
particulier pour les gaz)
Exercices :
2. Calculer le volume occupé par 13,4 mol de méthane à 0°c et 1013 hPa
C’est par définition la somme des masses atomiques des atomes qui
constituent N’s molécule de CH4. Masse atomique de C = 12 g/mol, masse
atomique de H = 1 g/mol, d’où la masse molaire de la molécule de
C = 12 + 4 x 1 = 16 g/mol
PV = nRT V = nRT/P.
N = 13.4 , R = 8.31 , T = 0°C = 273.15 K, P = 101300 Pa d’où
V = 0.3002 m³ = 300,2 L
On peut aussi utiliser le fait qu’une mole de Gaz Parfait, occupe 22.4 L aux
conditions normales donc 13.4 mol occupent 13.4 x 22.4 = 300.2 L
3. Masse correspondante :
4. Densité du méthane :
c’est par définition la masse d'un litre de méthane divisée par masse d'un
litre d'air
une mole CH4 à une masse de 16g et occupe 22.4 L donc la masse d’un
L = 16 / 22,4 = 0,714 g
aux mêmes conditions 1L d’air à une masse de 1.29g d’où la densité
CH4 = 0,714 / 1,29 = 0,553
6. LA REACTION CHIMIQUE
6.1. GÉNÉRALITÉS
La réaction chimique est une transformation de la matière, donc des molécules chimiques.
Après une réaction chimique on obtient d'autres molécules, mais avec les mêmes atomes
que dans les molécules initiales.
Ainsi les atomes constituant les molécules initiales et finales sont les mêmes mais ils sont
regroupés différemment à la fin de la réaction chimique.
Lorsque les atomes se combinent entre eux au cours des réactions chimiques, des corps
vont entrer en réaction, les réactifs, pour former d'autres corps appelés produits.
Le but d'une équation-bilan est de représenter ce processus, elle donne les réactifs
présents au départ et les produits formés par la réaction.
Prenons pour exemple de réaction la combustion du carbone (C), il brûle dans l’oxygène
(O2) en produisant du dioxyde de carbone (CO2). Cette réaction s'accompagne d'un
dégagement de chaleur.
Ci-dessous des formules chimiques représentent les modèles moléculaires pour mieux
comprendre comment les atomes vont s'associer.
REACTIFS PRODUITS
C + O2 CO2
+
Figure 15: Réaction d'O2 et C
Un des grands principes de la chimie est que le nombre d’atomes de chaque sorte qui
constituent les corps se conserve au cours d'une réaction chimique, par contre les atomes
sont liés de manière différente entre eux.
On dit que l'équation-bilan est équilibrée, il faudra prendre garde lorsqu'on écrit une
équation-bilan que le principe de conservation soit bien respecté.
Le premier réactif est donné, c'est le méthane CH4. C'est une réaction de combustion,
donc le deuxième réactif est l’oxygène O2 contenu dans l'air.
REACTIFS PRODUITS
Dans cette l'équation-bilan (ci-dessus), on a considéré une molécule pour chaque corps
mais la réaction ne peut pas se réaliser avec ces proportions, car elle ne respecte pas le
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Rappels de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
principe de conservation (les produits ont 2 atomes H en moins et 1 atome O en plus que
les réactifs)
Pour équilibrer l'équation-bilan on place des nombres devant la formule des corps, ils
représentent le nombre de molécules prises en compte.
Pour équilibrer la réaction, il faut définir dans quelle proportion les molécules des corps
doivent réagir pour que le principe de conservation soit vérifié.
Il y a seulement 2 atomes d'hydrogène parmi les produits dans la molécule H2O, il faut
donc 2 molécules d'eau pour retrouver les quatre atomes d'hydrogène.
REACTIFS PRODUITS
+ +
Il y a 2 atomes parmi les réactifs dans la molécule O2 mais 4 atomes parmi les produits (2
dans CO2 et 2 dans 2 H2O). Il faut donc 2 molécules d’oxygène O2 dans les réactifs.
REACTIFS PRODUITS
+ +
L'équation-bilan telle qu’elle doit être écrite pour être équilibrée s’écrit donc :
Remarques:
Les proportions entre les réactifs et les produits de la réaction ne varient plus,
on a atteint l'équilibre stationnaire.
Une équation-bilan ne sert qu'à déterminer les proportions dans lesquelles les
réactifs et/ou les produits réagissent ensemble.
Pour aboutir à une réaction chimique à partir d’un ensemble de molécules, il va falloir
fournir l’énergie nécessaire à rompre ces liaisons qui ont été créées lors de la constitution
de ces molécules à partir des atomes qui les constitue, cette énergie se nome l’énergie de
cohésion.
Les divers atomes d’une molécule sont liés ensemble par des forces dépendant du
nombre d’électrons mis en commun, les liaisons covalentes.
Ces liaisons se rompent et/ou se créent lors de réactions chimique qui ont besoin ou qui
produisent de l’énergie thermique en fonction des liaisons rompues (pour les molécules
initiales) et des nouvelles liaisons créées pour les nouvelles molécules produites par cette
réaction chimique.
Par définition l’énergie de cohésion molaire est l’énergie qu’il faut apporter à une mole de
molécules, à l’état gazeux, pour les dissocier en leurs atomes à l’état gazeux.
Exemple :
L’énergie de cohésion de la molécule d’éthanol C2H6O est l’énergie qu’il faut fournir à une
mole de molécules de ce produit à l’état gazeux pour dissocier toutes ses molécules en
atomes de C,H,O à l’état gazeux.
montre qu’il faut rompre 1 liaison C-C, 5 liaisons C-H, 1 liaison C-O et une liaison O-H, il
faut donc apporter ( voir tableau des énergies de cohésion)
Les réactions de combustion sont des réactions chimiques qui dégagent de la chaleur
durant laquelle un combustible réagit avec un comburant (principalement de l’oxygène
O2).
Une combustion est complète quand la réaction chimique est complète (les proportions de
combustible et d’O2 sont correctes) sinon la combustion est dite incomplète, le
combustible se décompose en sous produits (par exemple CO et H2)
Cette réaction chimique va créer des ruptures de liaisons qui consomment de l'énergie et
des formations de liaisons qui libèrent de l'énergie : le bilan énergétique de ces
changements de structure représente l'énergie transférée au cours de la réaction.
LIAISONS FORMEES pour « créer » les molécules des produits CO2 et H2O
Le bilan montre que cette réaction produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme elle est
dite exothermique, en effet l’énergie libérée par la création des liaisons des produits est
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Rappels de Théorie
De l’atome à l’hydrocarbure
supérieure de 820 kJ. mol-1 de celle qui a été consommée pour casser les liaisons des
réactifs (donc des molécules de méthane)
Remarques :
mais elle est de - 890 kJ. mol-1 si l’eau est obtenue à l'état liquide : la réaction est
plus exothermique si l'eau est à l’état liquide. (on ne dépense pas l’énergie
nécessaire à la vaporisation de l’eau)
Donc il faut fournir de l’énergie pour rompre les liaisons des moles de produit C4H10 et de
13 O2
10 liaisons C-H et 3 liaisons C-C et 13/2 liaisons O=O soit 10 * 412 + 3 * 348 + 13 / 2 * 496
= 8388 kJ/mol
Les liaison CO2 et H2O vont produire de l’énergie : 8 liaisons C=O et 10 liaisons H-O soit
8 * 804 + 10 * 463 = 11062 kJ/mol
Le bilan montre que cette réaction produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, elle est
dite exothermique, la combustion du butane produit 11062-8388=2674 kJ/mol
7. EXERCICES
1. Une mole de molécules correspond à 6,02 X 1023 molécules
Vrai
Faux
2. La quantité de matière d'une espèce chimique peut être exprimée par le nombre de
mole de cette espèce. La mole (mol) est donc l'unité de quantité de matière
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
7. Le volume molaire Vm (en L / mol) d'un gaz est le volume occupé par une mole de
ce gaz. Il dépend de la température et de la pression
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
Vrai
Faux
12. Si V désigne le volume d'un récipient contenant un gaz de volume molaire Vm,
alors la quantité (en mol) de ce gaz est n = V / Vm
Vrai
Faux
13. On rappelle que (pour un gaz parfait) dans les conditions normales de température
et de pression on a Vm = 22,4 L./ mol. Un récipient de volume V = 10 L contient du
gaz carbonique dans les conditions normales de température et de pression. La
quantité de matière de gaz carbonique est n = 2,24 L.
Vrai
Faux
14. Si un gaz peut être assimilé à un gaz parfait, on sait que la pression P (en Pa), le
volume V (en m³), la quantité de matière (en mol) et la température (en K) sont liés
par la relation P V = n X R X T dans laquelle R = 8,314 J / (K.mol) représente la
"constante du gaz parfait".
Vrai
Faux
8. GLOSSAIRE
; Vrai
; Vrai
; Vrai
; Faux
; Vrai
; Faux
7. Le volume molaire Vm (en L / mol) d'un gaz est le volume occupé par une mole de
ce gaz. Il dépend de la température et de la pression
; Vrai
Le volume molaire Vm (en L / mol) d'un gaz est le volume occupé par une mole de
ce gaz. Il dépend de la température et de la pression.
; Vrai
; Faux
; Vrai
; Vrai
12. Si V désigne le volume d'un récipient contenant un gaz de volume molaire Vm,
alors la quantité (en mol) de ce gaz est n = V / Vm
; Vrai
; Faux
14. Si un gaz peut être assimilé à un gaz parfait, on sait que la pression p (en Pa), le
volume V (en m3), la quantité de matière (en mol) et la température (en K) sont liés
par la relation p V = n X R X T dans laquelle R = 8,314 J / (K.mol) représente la
"constante du gaz parfait".
; Vrai
Si un gaz peut être assimilé à un gaz parfait, on sait que la pression p (en Pa), le
volume V (en m3), la quantité de matière (en mol) et la température (en K) sont liés
par la relation p X V = n X R X T dans laquelle R = 8,314 J / (K.mol) représente la
"constante du gaz parfait".