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LE GRAND
DICOBAT
dictionnaire du bâtiment 2015

J. et A. de VIGAN • Éditions arcature


charp Dicobat

liteaux
panne faîtière lien de faîtage (litonnage) linçoirs chevrons
épi de faîtage ou aisselier
arbalétrier trémie
de croupe
arbalétrier
d’arêtier
panne contrefiche
intermédiaire
ou filière

poinçon
entrait
jambette
chantignole, arbalétrier
ou échantignole de noue voliges
entrait (voligeage)
demi-entrait
panne
gousset CHARPENTE
coyer sablière upe re
cro nrayu ots) TRADITIONNELLE
on e s m À FERMES
et s ssi ce
au
V. aussi au mot Croupe. (V.
demi-fermes de renfort

ferme de croupe ferme d’angle

demi-ferme d’arêtier

demi-ferme de croupe

fermes de courant

Ces fermes légères, dites fermettes, sont pré- en tôle emboutie, hérissés de pointes pour
fabriquées en atelier avec des bois de petit fixation par clouage. Voir au mot Fermette
échantillon ; elles sont livrées sur chantier, les différents types de fermettes et leurs
prêtes à poser. V. NF P 21-101 (EXP juil. modes d’assemblage.
1997) : éléments industrialisés de charpente GB : pre-assembled trussed rafters.
en bois ; spécifications. Leurs assemblages •  Les charpentes en lamellé-collé : tech-
sont faits par collage, par boulonnage ou, le nique qui utilise des pièces préfabriquées,
plus souvent, avec des connecteurs légers, faites d’une juxtaposition de nombreuses
lattes de bois associées par collage, à joints
décalés. (V.ill). Les éléments de charpente
sont solidarisés entre eux et/ou sur leurs
supports soit par des platines, soit par des
nœuds formant articulation. Le lamellé-
collé offre à la créativité architecturale des
possibilités innombrables. Ce procédé, très
résistant et esthétique, est intéressant en
particulier pour des charpentes de grande
portée : stades, églises, halls d’aéroports,
salles polyvalentes, vastes hangars, etc.
(V. Lamellé-collé). GB : laminated beams
framing, glulam timberwork.
charpente en bois lamellé-collé Les éléments de calcul des charpentes sont
donnés par les Règles CB71 (Règles de

250
Dicobat charp

calcul des charpentes en bois) et surtout, charpente à la Mansart (coupe) panne


désormais, par l’Eurocode 5. de brisis
boursault
Parmi les variantes anciennes de charpentes
en bois, citons :
ffla charpente d’assemblage, ou charpente
à la Philibert Delorme, dont les arbalétriers arbalétrier jambette
courbes sont composés de deux rangs, ou de terrasson aisselier
cours de pièces de bois assez courtes, à
joints alternés ; ils sont entretoisés par des faux arbalétrier
liernes clavetées. (V.ill).
ffles charpentes à chevrons-portant-fermes :
charpentes sans pannes dans lesquelles les
chevrons, qui portent la couverture, sont
eux-mêmes assemblés en fermes, et jouent
ainsi le rôle d’arbalétriers multiples. (V.ill).
ffla charpente lambrissée, quelle qu’en soit la charpente à la Mansart (du nom de
ff
la structure, est celle qui reçoit un habillage l’architecte François Mansart qui la mit
de voliges sous les chevrons, comme on le à la mode, mais qui fut utilisée avant lui
voit souvent dans des églises anciennes. par Pierre Lescot pour le Louvre). Moins
ancienne et encore largement pratiquée,
elle présente l’avantage de gagner une
large surface habitable dans l’étage de
comble. (V.ill).
2/ Charpentes métalliques.
Le principe général de triangulation en
fermes parallèles et poutres indéformables
(en particulier les poutres-treillis) est aussi
à la base de la conception des charpentes
métalliques.
On trouvera au mot Ferme les illustrations
et dénominations des principaux types d’as-
semblages. V. aussi Poutre, Poutrelle.
GB : metal truss framing, structural steelwork.
Les éléments constitutifs sont des profilés
d’acier, ou parfois d’aluminium pour les
charpentes légères, assemblés par des
goussets, pattes, équerres, etc., par boulon-
nage à serrage contrôlé, par rivetage ou par
soudage. Tous ces modes d’assemblage font
l’objet de normes.
principe de la charpente dite
à la Philibert-Delorme (ou de l’Orme), du Pour la conception des charpentes métal-
nom de cet architecte, à arbalétriers courbes liques en acier, on se reportera au NF DTU
composés de deux cours de planches ; 32.1 (Construction métallique : charpente
et détail d'assemblage par liernes clavetées en acier), aux Règles cm66 (Règles de calcul
des constructions en acier), ou mieux à
l’Eurocode 3.
Pour les charpentes en aluminium, voir
l’Eurocode 9 et les Règles AL (Règles de
conception et de calcul des charpentes en
aluminium).
Une technique plus récente, apparue en
Australie, est celle de la charpente métal-
lique précontrainte, composée de câbles
tendus noyés dans une structure tubulaire ;
de mise en œuvre rapide, elle autorise des
portées très importantes.
3/ Charpentes en béton.
Les progrès de la précontrainte et l’allège-
ment des pièces de grande portée ont permis
le développement de l’utilisation du béton
dans la conception de charpentes modernes,
en particulier dans les bâtiments industriels
charpente dite et publics. GB : concrete framework.
à chevrons-portant-fermes,
ici à berceau lambrissé V. l’Eurocode 2, les règles techniques de
(d'après le Vocabulaire de l'Architecture) conception BAEL (béton armé) et BPEL
(béton précontraint).

251
coll Dicobat

collégiale n.f. rondelle perpendiculaire à l’axe du tuyau.


Substantif de l’adjectif collégial, qui s’ap- (V.ill). GB : turned up flange.
pliquait aux monastères et assemblées de Le raccord à collet repoussé est constitué
chanoines comportant un chapitre collégial, par un simple évasement conique ; sa com-
sans siège épiscopal. Une collégiale désigne pression par serrage d’un embout conique
ainsi une église qui a un chapitre collégial. assure l’étanchéité. (V.ill). GB : flared joint -
NA : flare fitting.
coller  
serrur. Partie d’une lame de penture ou de
1/ (v.tr.) Assembler par l’intermédiaire d’une paumelle la plus proche de l’œil.
colle ou d’un adhésif. GB : bond (to-), glue
(to-), stick (to-), hang (to- wallpaper). collier n.m.
2/ (v.intr.) Être assemblé par collage, adhérer archit. Rang de perles ou d’olives ornant l’as-
à... GB : stick to (to-), adhere to (to-). tragale d’une corniche ou d’un chapiteau.
Syn.: chapelet.
collerette n.f.
plomb. Bande en métal méplat ou en PVC
couvert. Large bague de zinc ou de plomb, qui ceinture un tuyau pour le maintenir le
serrée sur le conduit de ventilation qui long d’une paroi. Le collier est en général
émerge d’une toiture, et qui recouvre la composé de deux demi-couronnes, dont
douille de l’alaise pour en assurer l’étan- l’une est scellée au mur et l’autre amovible
chéité. GB : vent soaker, pipe flashing. ou pivote sur une charnière.
plomb. Bague ou rétrécissement annulaire à Certains colliers comportent une bague en
l’intérieur d’un raccord ou d’un manchon, matériau élastomère, destinée à éviter la
servant de butée au tuyau qui pénètre cet transmission des bruits solidiens des tuyau-
élément. GB : back edging. teries vers la maçonnerie. GB : pipe cleat,
pipe clip, band clamp.
collet n.m. Les colliers coulissants sont ceux qui ne
menuis.-charp. Extrémité étroite d’une bloquent pas la pièce qu’ils maintiennent,
marche dansante d’un escalier, contre le pour permettre le libre jeu des dilatations.
noyau ou le limon central du quartier tour-
nant. (V.ill). Plus généralement, partie d’une colliers collier de prise
marche qui prend appui sur le limon. en charge
GB : narrow end (of a step). rosace
outill. Partie rétrécie d’un outil tel qu’un demi-couronne
ciseau, entre la lame et l’embase qui porte à sceller
la soie. GB : neck.
plomb. Façon donnée à une extrémité de
tuyau en vue de sa jonction par compression
avec un raccord à écrou. GB : flange.
demi-couronne
Le collet battu est fait par évasement au amovible
mandrin, jusqu’à obtention d’une sorte de

COLLETS

raccord à collet battu (C) matrice pour collets battus

collet battu :
les trois phases d’excécution
raccord à collet repoussé

1 - serrage 2 - évasement 3 - après retournement


dans la matrice à la toupie dans la matrice, finition
au mandrin à épaulements

296
Dicobat colo

Le collier de prise (en charge) est un acces- a les mêmes fonctions, a plutôt une section
soire qui permet un branchement en déri- carrée). GB : column, post.
vation sur une canalisation : le serrage du La colonne est l’ouvrage qui caractérise
collier fait pénétrer en force l’extrémité chacun des ordres architecturaux de l’Anti-
conique de la dérivation dans la canalisa- quité (V. Ordres).
tion, et l’y maintient fermement. (V.ill). La colonne se compose d’une base, d’un fût
GB : pipe saddle, service clamp. et d’un chapiteau. Souvent, la base repose
sur un piédestal ; elle peut être un simple dé
colloïde n.m. et adj. ou plinthe (colonne perse), ou un ensemble
Corps dans lequel des particules solides enrichi de filets, tores, scoties, griffes, etc.
diverses restent en suspension dans un Seule la colonne dorique n’a pas de base.
liquide, du fait d’un équilibre appelé l’état Le fût est soit monolithe (d’un bloc), soit
colloïdal : les particules, ou micelles, ayant composé d’une pile de pierres appareillées,
des charges électriques de même signe, se solidarisées par des goujons de bois ou de
repoussent mutuellement et restent ainsi en bronze. Il peut être lisse, cannelé, torsadé,
suspension stable. Les émulsions de résines, orné de bagues, bracelets, anneaux, bos-
de bentonite, de colgrout, etc., sont des sus- sages, congélations, guirlandes, etc.
pensions colloïdales. GB : colloid, gel.
Le chapiteau compose l’assiette de la
colmatage n.m. construction soutenue par la colonne.
Bouchage (trou), obturation (fissure), obs- Il fait l’objet d’une riche ornementation ;
truction (tuyau), encrassement (lime). le rôle du chapiteau consiste à former une
Le colmatage d’un filtre est son encrasse- transition visuelle entre les lignes verticales
ment et son obturation progressive par les de la colonne et les horizontales qu’il sup-
particules qu’il retient. GB : clogging. porte. Les colonnes sont traditionnellement
en pierre ; le 19e siècle a vu se développer
colmater v.tr. les colonnes en fonte, et le 20e siècle celles
Boucher, obturer une fissure, un trou, une en béton moulé.
fuite. GB : fill in (to-). Colonnes accouplées  : colonnes juxtapo-
sées ayant le même socle et le même tailloir.
colombage n.m. (V.ill à Accouplé). GB : coupled columns.
1/ Mode de construction des murs por- Colonne adossée : colonne légèrement enga­
teurs associant plusieurs pans de bois dont gée dans un mur. (V.ill).
les ossatures restent apparentes, et dont GB : attached column.
les vides font l’objet d’un remplissage en
plâtras, en pisé, en torchis, ou en maçon- Colonne d’appareil, ou colonne en tambour :
nerie de brique, etc., avec ou sans enduit colonne dont le fût est fait de pierres super-
en parement. GB : half-timbering, stud work. posées (par opp. à la colonne monolithe).
GB : engaged column.
2/ Autrefois, le colombage désignait surtout
les pans de bois dont les pièces étaient de Colonne cantonnée  : colonne haute et
section ronde, peu ou pas équarries. mince, dans l’angle rentrant d’un pilier, elle
GB : cruckhouse (medieval).
porte la retombée d’un ou plusieurs arcs
(en particulier dans les styles gothique et
colombe n.f. roman). GB : bundled column.
1/ Poteau vertical d’un pan de bois. Colonne en délit : colonne séparée d’un mur
par un petit espace.
2/ Grand rabot fixe, disposé à l’envers sur
quatre pieds (V. aussi Galère). Colonne doublée  : deux colonnes qui
s’interpénètrent.
colombier n.m. Colonne engagée : colonne dont une partie
Construction isolée en forme de tour circu- semble prise à l’intérieur du mur avec lequel
laire abritant un élevage de pigeons (diffé- elle fait corps. (V.ill).
rent du pigeonnier, qui est bâti sur un poteau Colonnes en faisceau, ou fasciculées  :
central, ou fuie, ou volet). ensemble de colonnes juxtaposées symétri-
GB : dovecot, pigeon-house. quement autour d’un pilier. (V.ill à Pilier).
colonnade n.f. Colonne flanquée : colonne prise entre deux
Alignement droit ou circulaire de colonnes pilastres engagés.
analogues. GB : colonnade.
colonnes
colonnaison n.f.
Ordonnance des colonnes entre elles (pro-
portions, espacement).
GB : column arrangement.
Voir aussi Entrecolonnement.
colonne n.f.
engagée
archit. Support cylindrique isolé qui sert nichée
d’appui à un élément de couvrement : arc,
adossée
voûte, plate-bande, architrave (le pilier, qui

297
équ Dicobat

équillade n.f. V. au mot Pisé. erection n.f.


Le fait d’ériger. Mise en œuvre d’un élément
équinette n.f. ou construction, plutôt en hauteur : érection
Tringle horizontale d’une girouette. d’une statue, d’une tour...
GB : erection.
équipage n.m.
Désignait autrefois l’ensemble du matériel ergonomie n.f.
de chantier d’un corps de métier. Étude de l’adaptation fonctionnelle et
GB : equipment, tools (old). confortable des outillages, du mobilier et des
L’équipage de suspension d’un échafaudage équipements, aux contraintes de l’activité
volant désigne l’ensemble des équipements, musculaire ou aux formes du corps humain :
lancers, chèvres, filins et treuils qui portent baignoire ergonomique.
l’échafaudage. GB : ergonomics.

L’équipage mobile est la partie mobile d’un ergot n.m.


instrument de mesure ou d’un appareil quel- Petite saillie ménagée à la surface d’une
conque. GB : moving part. pièce quelconque pour servir d’arrêt à une
autre pièce, de butée, de cran, etc. : le culot
équipe n.f. d’une ampoule à baïonnette comporte deux
Ensemble constitué, surtout en maçonnerie, ergots. GB : lug, nib, stop pin.
par deux compagnons et un aide.
GB : gang, team - NA : crew. éridelle n.f. V. Héridelle.
En langage de théâtre, c’est l’ensemble des ériger v.tr.
cordages qui portent un décor, ainsi que des Synonyme de construire, dresser, élever,
poulies ou moufles de renvoi vers la ”mère bâtir. Substantif : l’érection d’un monument.
de famille” et la cheminée des contrepoids. GB : erect (to-), set up (to-), carry up (to-).

équipement n.m. ERNT sigle


1/ Au singulier, désigne souvent, dans le État des Risques Naturels et Technologiques.
langage courant, la Direction Départe-
mentale de l’Équipement : se renseigner à érosif adj.
l’Équipement. Qui produit une érosion, ou qui est sujet aux
GB : District planning. érosions. GB : erosive.
2/ Ensemble de l’outillage et du matériel érosion n.f.
de chantier d’un corps de métier (autrefois Usure produite par l’action d’un élément en
appelé équipage). général naturel : eau, vent, sable...
GB : equipment, tools. Le farinage des peintures est souvent une
3/ En électricité, ensemble des dispositifs de forme d’érosion.
commande et d’alimentation en courant des GB : erosion.
appareils et machines.
ERP sigle
4/ Au pluriel, les équipements désignent
l’ensemble des installations de confort d’un Établissement Recevant du Public.
bâtiment : chauffage, ventilation, sanitaires, Par exemple, bureau de poste, banque, res-
réseaux électriques, dispositifs d’alarme, taurant, gare, centre commercial, etc.
etc. GB : facilities, devices, fittings. V. détails au mot Établissement.

équipotentiel adj. erratique adj.


Se dit d’une lézarde ou d’une fissure qui va
Qualifie des circuits électriques de même en tous sens, sans direction générale.
potentiel. GB : equipotential. GB : erratic.
Une liaison équipotentielle est la jonction
électrique de mise à la terre collective de erreur n.f.
l’ensemble des pièces métalliques d’un Faute qui entache le résultat escompté d’un
local, de façon à ce qu’aucun courant ne ouvrage, ou la valeur d’une mesure.
puisse s’établir entre elles, au cas ou l’une En métrologie, on distingue l’erreur absolue,
d’elles serait mise accidentellement sous écart entre une valeur mesurée et la valeur
tension. Cette disposition de sécurité est théorique ou nominale d’une donnée quel-
obligatoire dans les salles d’eau. conque, et l’erreur relative, quotient de
l’erreur absolue par la valeur réelle de la
érable n.m. grandeur à mesurer ; l’erreur relative est
Famille d’arbres dont le bois est surtout généralement exprimée en pourcentage.
employé en ébénisterie, en tournerie GB : fault, error, mistake.
(manches d’outils) et en placage.
Il comprend diverses variétés, dont l’érable- éruptif adj.
sycomore (ou érable blanc, ou faux-platane), Qualifie un minéral ou une roche ayant pour
l’érable-platane (ou érable-plane), l’érable à origine la solidification par refroidissement
feuille d’obier (ou duret, ou encore ayard du de matières volcaniques en fusion.
Dauphiné). GB : maple. GB : eruptive.

450
Dicobat esc

ESC  Abréviation pour escalier. Au Moyen-Âge, l’escalier était surtout à vis,


ou colimaçon, ou à volées droites encloi-
escablon, escabelon ou sonnées. Au 16e siècle, il devient un élément
ecabelon n.m. d’ornement, et s’allège en volées suspen-
Piédestal servant de socle à une statue ou à dues, sans noyau central porteur.
un buste. GB : statue pedestal.
GB : stairs, staircase.
escalator n.m. Un escalier est caractérisé par :
Anglicisme, synonyme d’escalier méca- 1- sa conception générale : escalier droit
nique. GB : escalator. (encloisonné, sur échiffre, mécanique, esca-
escalier n.m. motable, etc.), à quartier tournant, à vis, sus-
pendu, adossé...
Ouvrage de circulation verticale composé
d’une série de marches ou degrés de même 2- sa composition : en bois, en béton coulé
hauteur permettant de monter ou de des- en place ou préfabriqué, en métal, en pierre,
cendre d’un niveau de plancher à un autre. en marbre, ou même en verre.

types d’escaliers
mur de droite

.
mur de gauche
mur d’échiffre
escalier entre-murs, à limon porteur
ou encloisonné, dit à l’italienne

escalier suspendu
échelle de meunier escalier à crémaillère centrale
(peut être adossé) repos formant retour
complet à gauche
palier

repos

escalier en équerre escalier à quartier tournant escalier rampe-sur-rampe


à deux volées perpendiculaires à deux volées parallèles
tournant sur un repos
2e volée double
à montées parallèles

1re volée centrale


escalier à deux
quarts tournants ou escalier tournant
à moitié tournante à deux volées droites escalier tournant à trois volées droites

451
faç Dicobat

divisions d’une façade La façade semi-rideau est une façade légère


en plusieurs parties, ne passant pas toutes
devant les abouts de planchers.
corniche La façade double peau est une façade légère
constituée de deux parois séparées par une
trumeau lame d’air, afin d’optimiser ses fonctionna-
meneau lités thermiques, acoustiques, ou de ventila-
hauteur
d’étage calage
tion. Elle est dite respirante si la lame d’air
de plancher communique avec l’extérieur, équilibrant
plein-de-travée ainsi les pressions de vapeur d’eau et évitant
à plancher
bandeau la condensation sur les vitrages.
(V.ill page suivante).
appui filant Les façades légères sont soumises à la pro-
allège
cédure d’Avis Technique (G.S.2).
travée travée Le montage des façades légères se fait en
secondaire principale grille ou en cadre. Dans le premier cas, une
ossature autoporteuse est fixée sur l’ossature
primaire du bâtiment avant de recevoir un
Réglementation concernant les façades : remplissage (vitrages, panneaux...) et les
dans la plupart des communes, la hauteur ouvrants. Dans le second cas, des cadres
autorisée ou le gabarit, l’alignement des
façades et les gammes de couleurs admises ayant la hauteur de un ou deux étages
font l’objet de règlements, ou sont définis sont préfabriqués en usine (avec vitrages et
dans le PLU. ouvrants) et posés sur site. (V.ill).
V. aussi, pour le choix des bardages de L’isolation thermique des façades légères
façades, le classement reVÊTIR. dépend des performances énergétiques des
Selon leur conception et leur composition, éléments qui la constituent (vitrages et pro-
on distingue : filés) mesurées par leur coefficient de trans-
mission surfacique U (Ug pour les vitrages et
•  La façade légère : façade constituée de Uf pour les profilés).
matériaux de faible masse, tels que tôles
métalliques, verre, panneaux de bois, de •  La façade lourde : façade en éléments
fibres, etc. GB : light cladding. maçonnés et porteurs, qui sont enduits,
Ces composants, qui ne participent pas à la bardés ou laissés apparents : pierre de
stabilité de l’édifice, sont des murs-rideaux taille, moellon, briques pleines ou creuses,
(GB : curtain-wall cladding), s’ils passent parpaings, béton cellulaire, voiles de béton
devant les abouts de planchers, ou des (dans ce cas on dit aussi façade coulée, ou
murs-panneaux (GB : panel-walls), dans le banchée, ou coffrée), etc. GB : masonry wall,
cas contraire. masonry façade.

montages des façades légères


façade grille façade cadre

montant

traverse
ossature
primaire

panneau
ossature remplissage préfabriqué
secondaire

pattes
d’accrochage

couvre-joints serreurs

474
Dicobat face

façade double peau (principe)


ÉTÉ ou JOUR HIVER ou NUIT
lame d’air

air chaud
clapet fermé clapet ouvert
rayonnement solaire

store vénitien fermé


réfléchissement
store vénitien ouvert
vitrage intérieur isolant vitrage extérieur

air frais
vapeur d’eau
filtre

L’air qui entre en partie basse entre les deux peaux s’échauffe au contact du vitrage
de la peau extérieure et monte par convection pour être évacué en partie haute.

Voir les DTU 20.1, 21, 22.1, 23.1, ainsi que dans le bâtiment - essais de perméabilité à
les Avis Techniques du G.S.1. l’air). GB : precast panel-walls.
Les murs des façades lourdes en maçonnerie • La façade à pan de bois : sa conception
font l’objet d’une classification selon leur est voisine de celle de la façade portée,
conception vis-à-vis de l’étanchéité à l’eau puisqu’elle est faite de chaînages horizon-
de pluie et aux migrations d’eau par capil- taux (sablières) et verticaux (poteaux) entre
larité (V. tableau au mot Mur) : lesquels est constitué un remplissage : V. Pan
ffles murs de type I : murs nus (brique de bois. GB : timber framed wall.
pleine) ou revêtus extérieurement d’un
enduit traditionnel imperméable, et sans façadier n.m.
coupure de capillarité ni lame d’air dans Mot récent, qui désigne un entrepreneur
leur épaisseur ; ou un compagnon spécialisé dans la mise
ffles murs de type II : comme les murs de en œuvre des enduits d’imperméabilisation
type I, mais avec coupure de capillarité et/ et de parement des façades, surtout par
ou lame d’air dans leur épaisseur ; projection d’enduits monocouches avec
ffles murs de type III : comme les murs de une pompe à mortier (le terme de ravaleur
type I, mais avec une cloison de doublage désignant plutôt ceux qui font l’entretien, la
intérieur séparée du mur par un vide d’air, rénovation ou le ravalement des façades).
et dispositif d’évacuation des eaux d’infil- GB : plasterer (façade ~).
tration ou de condensation ;
face n.f.
ffles murs de type IV : mur dont l’étan-
chéité à la pluie est assurée soit par un 1/ Moulure plate et large, en légère saillie ;
revêtement extérieur totalement étanche, on écrit aussi fasce dans ce sens. GB : fascia
soit par un bardage isolé du mur par une (a flat member).
lame d’air formant ventilation ascendante 2/ La face arrière, ou face de derrière d’un
(avec ouvertures basse et haute). moellon, d’une pierre ou d’une brique est
• La façade portée : elle est composée d’une celle qui, opposée au parement, est noyée
ossature porteuse de poutres et de poteaux à l’intérieur du mur ; les faces de joint sont
en béton (chaînages horizontaux et verti- les côtés verticaux ; la face de lit est la face
caux), entre lesquels sont élevées des parois de pose destinée à se trouver horizontale
de remplissage maçonnées en brique, par- dans la maçonnerie, la face d’attente étant
paing, etc. GB : infilled frame-wall. la face supérieure. GB : face, side.
•  La façade préfabriquée : façade com- face de derrière
posée d’éléments lourds, rapportés et soli-
darisés aux planchers. Ces éléments de face de joint
grandes dimensions comprennent souvent face de parement
les ouvertures ; ils peuvent être moulés en
béton architectonique à parement fini (béton face de lit,
bouchardé, sablé, grésé, lavé, brûlé, scié, ou lit de pose
etc.) ou en panneaux menuisés divers (V. le face ou lit
DTU 22.1, et les normes NF P 86-201 : d’attente
façades préfabriquées ; et P 09-511 : façades
construites avec des composants - joints

475
fou Dicobat

fouille talutée doit être signalée sans délai à la mairie du


fouille en lieu (loi du 27 septembre 1941).
pleine masse avec banquette
fouillé adj.
talus
Qualifie une table de bossage mural, dont
banquette le parement est ravalé en retrait du nu, ou
contigu à une table saillante.

fond de fouille fouillot n.m. V. Foliot.


ou arase de
terrassement fouir v.tr.
Creuser le sol, faire une fouille, un fouissage
(peu usité). GB : dig (to-).
assiette
foulée n.f.
emprise
Longueur du pas moyen d’un adulte
qui monte ou descend un escalier, d’où
Une fouille peut être en déblai (GB : open découlent les formules de calcul des
excavation) ou en galerie (GB : cutting exca- marches (V. Escalier). GB : going.
vation), selon qu’elle est à ciel ouvert ou en La ligne de foulée d’un escalier est l’axe fictif
galeries couvertes et étayées. parallèle à la rampe ou au limon central,
soit au milieu de l’emmarchement, soit à
On dira d’une fouille qu’elle est blindée 50 cm du limon central ou de la rampe si
(parois maintenues par blindage), franche l’emmarchement dépasse un mètre.
ou en pleine masse, les terres coupées ver- Elle sert à figurer l’axe du passage normal
ticalement ne nécessitant pas de blindage, des personnes. GB : walking line (of stairs).
talutée (bords de fouille en pente plus ou C’est au droit de cette ligne que sont mesurés
moins forte selon la cohésion du sol). les girons des marches, qui doivent être
Le fond de fouille désigne le niveau bas où constants pour une même volée.
s’arrête l’excavation. (V.ill).
Une fouille est en puits quand sa profondeur fouloir n.m.
est importante par rapport à son emprise au Partie externe de la bague de serrage, à six
sol ; en rigole, en tranchée ou en fendue, si pans, du presse-étoupe d’un robinet.
elle est faite de tranchées longues et étroites, fourche n.f.
pour recevoir la semelle filante des murs
(GB : trenching excavation). archit. Surface triangulaire délimitée par la
(V.ill ci-dessous). base circulaire d’une coupole et deux de ses
arcs porteurs ; V. aussi Panache, Pendentif.
Enfin, une fouille est en tasseau lorsque, GB : pendentive.
pour des travaux en sous-œuvre, elle est
levage. Bras porteurs mobiles d’un chariot
faite par tronçons successifs. élévateur ou d’un transpalette. GB : fork.
Protection des fouilles : voir Blindage. V. aussi assemblage à fourche, clé à fourche.
Obligations concernant l’archéologie
Toute découverte de site ou de vestiges (fon- fourchette n.f.
dations, pierres sculptées, poteries, objets) couvert.-charp. 1/ Assemblage du sommet
pouvant présenter un intérêt archéologique des petites noues d’une lucarne, dans le plan

Types de FOUILLES

≤1m rgeur
et ≈ la
≥1m
longueur
≤2
en rigm
ole
>1m

> < 1/2 la


en ex 2 m rgeur
supe cavation
≥1m

<2 rficie
en tr m lle
anch
ée*

en g
* Une fouille est en e alerie o
xcav u
aussi dite en tranchée en p ation
uits
si sa largeur est > 2 m et
sa hauteur > à la moitié de la largeur.

512
Dicobat foy

du pan de toiture du comble. Syn.: reprise de fourrure n.f.


noue. 2/ Étrier avec lequel on fixe un tirant De façon générale, pièce intermédiaire de
au pied d’un arbalétrier. (V.ill). calage, de rachat, de remplissage d’un vide,
mesure. Indication de deux valeurs de de réglage d’épaisseur, de dissimulation
mesure, de coût, de consommation, etc., d’un joint, correction d’un écart, etc.
entre lesquelles se situe la valeur exacte : fourchette
couvert. La fourrure de noue, ou friteau, est
fourchette de prix. GB : range (price ~). de tirant
une pièce de bois biseautée rapportée dans
V. aussi arrêt à fourchette, embrèvement l’angle d’une noue, soit pour casser l’angle
à fourchette. de renvers, soit pour constituer le fond et le
support d’une noue arrondie.
fourneau n.m. GB : valley board.
En terrassement, désigne une cavité creusée
dans une roche pour y disposer une charge
fourrure de noue
explosive. GB : blast hole.
fournitures n.f.pl. lattis
Ensemble des matériaux, matières pre-
mières et accessoires nécessaires pour un chevron
ouvrage : le déboursé sec de l’entrepreneur de noue
est la somme des dépenses de fournitures
et de main-d’œuvre. GB : supplies, material
(costs).
fourpan n.m. V. Foliot.
maçonn.
fourré adj. 1/ La fourrure est un remplissage grossier
Une maçonnerie fourrée est composée entre les deux parements d’une paroi com-
de deux parois de pierre appareillée entre posite, dite paroi fourrée.
lesquelles on fait un blocage de mortier Syn.: blocage. GB : backfill, hearting.
grossier, de gravois ou de terre. Ce procédé 2/ Dans une paroi creuse, une cloison com-
s’appliquait aux colonnes fourrées, aux arcs posite ou une porte isoplane, une fourrure
fourrés et aux voûtes fourrées. est une pièce résistante incorporée à l’âme,
pièce dans laquelle on pourra fixer des fer-
fourreau n.m. rures, des supports de radiateurs, etc.
1/ Pièce métallique à profil creux, utilisée GB : filling piece, furring.
par ex. pour l’assemblage de structures tubu- 3/ En plafonnage, les fourrures sont les rails
laires. GB : ferrule. portés par des suspentes réglables, sous les-
2/ Gaine tubulaire souple ou semi-rigide quels on fixe les faux-plafonds.
dans laquelle on fait passer les câbles et GB : hanging railings.
canalisations, dans leur traversée des parois, menuis.
cloisons, murs et planchers, afin de les pro- 1/ Bâti rapporté contre un mur inégal, pour
téger et de les désolidariser des maçonne- servir de support à un lambrissage.
ries : les fourreaux permettent le libre jeu GB : wall furring.
des dilatations, et limitent la transmission
des bruits solidiens entre les canalisations 2/ La pose des parquets est faite parfois sur
et les parois. (V.ill). des fourrures lorsque l’épaisseur disponible
Les fourreaux qui traversent des cloisons et ne permet pas de placer des lambourdes.
GB : furring, fishplate.
parois coupe-feu doivent eux-mêmes être
coupe-feu. GB : sleeve. 3/ Dans une menuiserie extérieure, pièce
horizontale ou verticale que l’on assemble
fourreauter v.tr. au cadre dormant pour augmenter son épais-
Mettre en place un fourreau. Gainer une seur afin de l’aligner au nu de l’isolant inté-
canalisation avec un fourreau isolant. rieur. La fourrure est extérieure ou intérieure
selon qu’elle est placée entre le mur et le
fourrer v.tr. cadre dormant ou du côté intérieur de la
1/ Combler une cavité avec un mortier et des maçonnerie, constituant alors une tablette.
éclats de moellons. Syn.: tapée d’isolation.
2/ Garnir le dessous des tuiles faîtières avec
foyer n.m.
un mélange de plâtre et de tuileau pour
constituer leur assise et les sceller. GB : fill archit. 1/ Bâtiment de logements et/ou de
(to-), stop (to-). locaux communautaires : foyer de céliba-
taires, d’étudiants, foyer municipal...
fourrière n.f. GB : home, house.
Autrefois, bâtiment de communs dans 2/ Local associé à une salle de spectacle, où
lequel on entreposait le bois, le charbon... peuvent se détendre, pendant les pauses ou
De façon générale, pièce intermédiaire de pendant l’entracte, le public, les artistes ou
calage, de rachat, de remplissage d’un vide, les techniciens. C’était autrefois le seul local
de réglage d’épaisseur, de dissimulation chauffé en hiver, d’où son nom.
d’un joint, correction d’un écart, etc. GB : foyer. fourreau

513
iso Dicobat

isolateur n.m.
Matériau Conductivité λ acoust. Pièce intermédiaire ou plot-support
(W/m°C) souple servant de liaison élastique entre
un équipement sonore (pompe, moteur
Cuivre 390 d’ascenseur, tuyauterie, baignoire, etc.) et
Aluminium 230
la maçonnerie, afin de ne pas transmettre
Zinc 112
Acier 52 à cette dernière les vibrations et bruits soli-
Granit 2,80 diens générés par l’équipement.
Marbre et pierres dures 2,50 GB : vibration mount.
Béton armé 1,50 à 1,80 électr. Support de conducteur électrique
Béton de gravillons 1,20 exposé aux intempéries ; à l’extérieur, les
Béton de granulats légers 0,21 à 0,52 isolateurs sont généralement en verre ou en
Pierre calcaire 1,25 porcelaine vitrifiée. Les isolateurs doivent
Enduits hydrauliques 1,00 à 1,15 empêcher, sur les câbles électriques qu’ils
Verre 1,00 à 1,15 portent, la formation d’arcs de contourne-
Carreaux de plâtre 0,60 ment, tant à sec que sous pluie battante.
Plâtre (enduit ou plaques) 0,35 à 0,40 GB : insulator.
Béton cellulaire 0,16 à 0,22
Bois moyens (5/600 kg/m3) 0,15 isolation n.f.
Fibragglos 0,12 Réduction ou suppression du cheminement
Liège expansé aggloméré 0,043 d’un phénomène (électrique, acoustique,
Vermiculite en vrac 0,07 à 0,09
calorifique) entre deux milieux ou entre
Laine de verre ou de roche 0,03 à 0,04
Polystyrène exp. classe I 0,037à 0,046 deux éléments distincts, par l’interposition
Mousse polyuréthane 0,025 à 0,029 d’un matériau dont c’est la fonction princi-
Lame d’air sec immobile 0,023 pale : isolant phonique, isolant électrique,
isolant thermique.
Paroi composée de : Résistances Isolation acoustique ou phonique :
thermiques V. Acoustique. GB : sound insulation.
R (m2.°C/W)
Isolation électrique (ou isolement) :
- Maçonnerie de briques pleines, V. Câble, Conducteur, Luminaire, Terre.
épaisseur 10,5 cm 0,09
GB : electric insulation.
- Briques creuses,
ép. 10 cm, 8 alvéoles 0,20 Isolation thermique
d°, ép. 20 cm, 20 alvéoles 0,42 Ensemble des techniques mises en œuvre
d°, ép. 20 cm, 9 alvéoles pour limiter les déperditions calorifiques,
en quinconce 0,63 c’est-à-dire ralentir les flux calorifiques allant
- Blocs creux de béton, ép. 15 cm, de l’intérieur des locaux (chauffés) vers
4 alvéoles 0,14 l’extérieur quand la température extérieure
d°, en béton de pouzzolane 0,34 est inférieure à la température intérieure.
- Plancher à poutrelles et GB : heat insulation, thermal insulation.
entrevous de béton de granulats et dalle
de compression, ép. 16 + 4 cm 0,14 Une bonne isolation thermique doit être
efficace aussi dans le sens inverse, pour
améliorer le confort d’été en contribuant
au maintien d’une température inférieure à
résistance thermique est inférieur ou égal à
0,065 W/m.°C, et dont la résistance ther- la température extérieure.
mique est au moins de 0,5 m2.°C/W. Une isolation est dite statique si elle est
Le choix des isolants thermiques en fonction composée par l’interposition de matériaux
des emplois (compressibilité, tenue à l’hu- isolants inertes. Elle est dite dynamique (ou
midité, etc.) est guidé par leur certification pariétodynamique, s’agissant de parois) si
ACERMI (V. à ce mot). elle utilise la récupération de la chaleur pré-
sente dans un volume clos, entre des parois :
Normes :
voir par ex. à Mur Trombe.
ffNF P 75-101 : Isolants thermiques des-
tinés au bâtiment. Définition (HOM, oct. Les craintes de difficultés d’approvisionne-
1983) ; ment en pétrole, et son renchérissement, ont
conduit dès 1973 à une politique d’écono-
ffNF P 75-301 : Isolants thermiques de bâti- mies d’énergie par l’obligation d’isolation
ment manufacturés - Plaques et panneaux thermique des constructions neuves, et
- Mesure de la compressibilité à tempé- par des mesures d’incitation dans le cas
rature ambiante sous charge constante des constructions existantes. L’impact sur
(HOM, sept. 1987) ; l’atmosphère des émissions de gaz (CO2)
ffNF P 75-302 à 306 (caractéristiques d’ab- (effet de serre, destruction de la couche
sorption d’eau et de perméabilité). d’ozone) et la recherche d’un traitement
Voir aussi la norme internationale NF EN de l’air optimisé (confort d’été) ont donné
ISO 10456 : Matériaux et produits du bâti- lieu en l’an 2000 à l’instauration d’une nou-
ment. Procédures pour la détermination velle méthode, aboutissant à un calcul théo-
des valeurs thermiques déclarées et utiles rique de la consommation thermique : la
(HOM, mai 2001). ”Réglementation Thermique 2000”, 2005,

588
Dicobat isol

puis RT 2012, encore plus contraignante : 3/ Le coefficient de transmission surfacique


voir au mot Thermique. U (anciennement K), également appelé coef-
Rappel des principaux éléments d’évalua- ficient de déperdition thermique, caractérise
tion des déperditions. la transmission thermique de la paroi par
unité de surface et vaut 1/R. Il est exprimé
Le préalable à toute isolation thermique est en W/m2.°C. Plus U est faible, meilleure est
la connaissance quantifiée des déperditions, l’isolation.
et des équipements ou parois qui donnent
Uw est le coefficient de transmission ther-
lieu à ces déperditions.
mique surfacique des fenêtres (w pour
Les unités ci-après sont celles conservées windows). Il dépend de deux coefficients
(λ, R), ou adaptées par la Réglementation de déperdition thermique :
Thermique.
ff par le vitrage (Ug, pour glass),
1/ Toute matière est traversée plus ou moins
vite par les flux de chaleur. ff par le cadre (Uf, pour frame)
Son coefficient de conductivité thermique Par extension, on peut déterminer Ud qui
λ (lambda), exprimé en watts par mètre par caractérise l’ensemble des déperditions
degré (W/m°C), est le flux de chaleur par m2, thermiques d’une porte (d pour door).
traversant un mètre d’épaisseur de matériau, Techniques d’isolation thermique.
par degré d’écart de température entre les Ne sont cités ici que les procédés les plus
deux faces du matériau. courants. Pour tout détail, on se reportera
2/ On en déduit la résistance thermique aux très nombreux ouvrages parus sur l’iso-
R d’une paroi constituée d’une épaisseur lation thermique, ou aux documentations
donnée de matériau homogène et, par des fabricants.
mesure expérimentale, celle des parois 1/ Les combles.
maçonnées homogènes en matériaux à L’isolation est réalisée :
structure hétérogène (briques creuses, blocs
de béton de granulats, etc.). À l’inverse de • soit sous toiture, avec un isolant en pan-
la conductivité, la résistance thermique est neaux ou matelas en rouleaux, rapporté sous
donc l’aptitude d’une paroi à ”freiner” le les rampants, entre et/ou sous les chevrons,
passage des flux thermiques (e = épaisseur avec pare-vapeur placé du côté intérieur
en m) : du comble (immédiatement sous le pare-
e ment éventuel tel que plaques de plâtre ou
R= (en m2°C/W) lambrissage), et en ménageant toujours une
lame d’air de ventilation entre l’isolant et le
Nous donnons page précédente les valeurs matériau de couverture ; (V.ill).
des λ utiles (qui, pour les matériaux poreux • soit sur plancher de comble, lorsque
humides, peuvent être supérieurs de 20 à celui-ci n’est pas habitable, ni chauffé : si
80 % à ceux des mêmes matériaux secs), ce plancher est une dalle, on déroule des
ainsi que de résistances thermiques de matelas d’isolant en couches croisées ; si
parois en éléments maçonnés. la surface est un solivage, on installe, sur

isolation des combles perdus


2nde couche éventuelle
d’isolant sans 1re couche d’isolant
pare-vapeur (de même hauteur
que les solives),
avec pare-vapeur
côté chaud
pare-vapeur
isolant en vrac soufflé
plancher-haut solive ou répandu par épandage

isolation des combles aménagés

chevron chevron
sous-toiture suspente
rail métallique
1re couche d’isolant
isolant
contre-chevron
pare-vapeur
2nde couche d’isolant,
avec pare-vapeur plaque de plâtre

sans ossature métallique avec ossature métallique

589
mul Dicobat

multisplit adj. Pour les murs en panneaux préfabriqués,


Qualifie un système de climatisation-chauf- V. le DTU 22.1 : Murs extérieurs en pan-
fage composé de plusieurs appareils dis- neaux préfabriqués de grandes dimensions
tincts. V. à Climatiseur. GB : multisplit. du type plaque pleine ou nervurée en béton
ordinaire (HOM, mai 1993). (V.ill). Voir aussi
muquarna Mur-rideau.
Dans l’art islamique, éléments décoratifs Selon les désordres qui affectent un mur,
tridimensionnels et répétitifs disposés en on parlera de :
nid-d’abeilles. Chacun a la forme d’une ffmur bouclé : mur qui s’arrondit légère-
petite niche à stalactite, en encorbellement ment sous l’action d’une poussée latérale
sur les éléments situées juste en dessous. ou d’une charge excentrée.
En général sculptés en stuc ou en bois, ils ffmur fissuré ou lézardé : mur fendu dans
sont parfois composés de briques. On les son épaisseur par suite d’un tassement,
rencontre surtout en sous-face des voûtes, d’un affaissement inégal du sol, etc.
pendentifs, arcs et corniches. Répandus ffmur forjeté ou déversé  : mur qui, ayant
dans le monde arabe à partir du Xe siècle, pris une certaine inclinaison, n’a plus son
on en trouve de très beaux exemples dans le aplomb d’origine (V. aussi les mots Fruit
sud de l’Espagne (en particulier à l’Alhambra et Contrefruit).
de Grenade). ffmur soufflé : mur qui bouffe, c’est-à-dire
mur n.m. dont l’enduit se désolidarise de la maçon-
Paroi d’allure verticale, plutôt épaisse (par nerie en larges cloques.
opp. à la cloison). GB : wall. Désignations selon leur forme, leur compo-
Dans un bâtiment, les murs désignent, le sition ou leur disposition :
plus souvent, des parois porteuses : on dis- Un contre-mur est un mur rapporté contre
tingue les murs de fondations, les murs de un autre, soit pour le consolider, soit pour
soubassement, les murs de façade (murs de satisfaire à des contraintes légales : caves,
face et murs pignons, aussi nommés murs fosses, cuves, etc., ne devant pas être limi-
portants ou gros murs) et les murs de refend tées par le mur séparatif lui-même.
intérieur. (V.ill). Un gros-mur désigne parfois un mur porteur
À l’exception de ces derniers, toutes les massif, ou un mur-poids.
parois verticales de distribution des locaux Mur d’allège : partie de mur de façade qui
intérieurs d’un logement sont des cloisons forme le support d’une croisée, entre le
(V. ce mot). niveau du plancher et l’appui de la baie.
Hors des bâtiments, on trouve les murs de GB : breast wall, spandrel.
clôture, les murs de soutènement, ainsi que
Mur aveugle : mur qui ne comporte pas
des murs d’appui et des murets.
d’ouverture. GB : blind wall.
Classification des murs extérieurs selon Mur bahut : muret bas servant de base à une
leur étanchéité à la pluie (NF DTU 20.1 : colonnade ou à un rang de colonnettes (par
Ouvrages en maçonnerie de petits éléments ex. dans un cloître). GB : dwarf wall.
- Parois et murs). Le DTU distingue quatre
classes de murs : Mur banché : paroi verticale constituée de
béton coulé entre deux banches de coffrage.
ffles murs de type I, sans ouvrage d’étan-
chéité extérieure (sauf éventuellement Syn.: voile de béton (s’il est peu épais).
un enduit ou un revêtement adhérent), V. le DTU 23.1 (NF P 18-210) : Murs en béton
ni coupure de capillarité dans leur épais- banché (HOM, mai 1993). GB : concrete-
cast wall.
seur ; (V.ill).
ffles murs de type II, sans ouvrage d’étan- Mur capteur et mur Trombe : dispositif de
chéité extérieure (si ce n’est éventuelle- chauffage solaire passif, constitué d’un mur
ment un enduit ou un revêtement adhé- épais (environ 40 cm), à forte inertie ther-
rent), mais avec coupure de capillarité mique (béton ou briques), peint en noir pour
augmenter l’absorption de calories, et établi
continue dans leur épaisseur, par un isolant
derrière une grande surface vitrée (double
non hydrophile ou une lame d’air ; (V.ill). vitrage à faible émissivité). Le mur Trombe
ffles murs de type III, sans ouvrage d’étan- (du nom de son inventeur) possède en plus
chéité extérieure, mais avec une paroi des ouvertures à sa base et à son sommet, qui
de doublage intérieur séparée du mur permettent à l’air présent entre le vitrage et le
crête, faîte, arête
ou arase extérieur par une lame d’air, à la base de mur de circuler en se réchauffant par effet de
laquelle est ménagé un dispositif de col- serre ; la nuit, le mur restitue l’énergie calo-
lecte et d’évacuation des eaux d’infiltra- rifique emmagasinée pendant la journée,
tion éventuelles ; (V.ill). et continue à chauffer la lame d’air calo-
ffles murs de type IV, qui comportent un porteuse. En été, une sortie en partie haute
ouvrage extérieur d’étanchéité à la pluie, permet d’évacuer l’air chaud vers l’extérieur.
tête

composé soit d’un bardage ventilé par une (V.ill page suivante).
lame d’air continue, soit d’un enduit adhé- Mur chauffant, ou chauffant-rafraîchis-
rent assurant à lui seul l’étanchéité même sant : sur le principe du plancher chauffant
pied encoignure, en cas de fissuration du support (solution à circulation d’eau (V. Chauffage), ce type
ou cueillie non traditionnelle relevant généralement de mur à ”émetteurs intégrés” se développe,
parties d’un mur de l’Avis Technique). (V.ill). en particulier en Allemagne.

698
Dicobat mur
MURS

désignation des murs désignation des murs


selon leur posistion ou leur fonction selon leur conception

murs simples
mur de façade, ou mur de refend enduit traditionnel enduit léger isolant
mur gouttereau

EXT. INT. EXT. INT.

en blocs pleins en pierre de taille


(béton de granulats,
béton cellulaire...)
mur de clôture
mur-pignon mur composite
mur d’échiffre
mur de soubassement
briques pleines briques creuses
ou perforée (montées en
(montées en premier)
classement des murs selon leurs caractéristiques dernier) + enduit intérieur
de résistance à la pénétration de l’eau de pluie

murs de TYPE 1 enduit isolant


léger hydrophile
mur double
lame d’air

briques pleines béton banché


ou perforées

murs de TYPE 2
lame d’air
isolant non
paroi de hydrophile
doublage
intérieur murs avec cloison de doublage
lame d’air ou isolant panneaux isolants

mur de TYPE 3 murs de TYPE 4


bardage sur enduit
lame d’air lame d’air étanche

cloison de cloison sèche


étanchéité doublage

paroi int. paroi ext.


exutoire

murs de soutènement
traditionnel (béton armé) et préfabriqué
abouts de
plancher

mur de façade à mur-rideau façade


habillage de panneaux, ou façade rideau semi-
dit façade panneau (ossature masquée rideau
(ossatures horizontales par les éléments)
V. aussi Soutènement. restant apparentes)

699
planc Dicobat

appuis et repos des poutres et solives des planchers

vide d’air
sur 4 faces

0,15 à 0,20 m

appui encastré appui sur corbeau appui sur lambourde appui sur sablière
(empochement) ou poutre "muraillère"

appuis et repos des solives sur les poutres de bois


E
Q

P S
S
R
J D
A

repos sur poutre : appui à tenon et étrier (E), ou sur sabot (S)
A : simple, bout-à-bout repos entaillés :
J : juxtaposé D : à entaille droite, ou vive repos sur lambourdes
R : à recouvrement à mi-bois P : à paume grasse portées par étriers (ou boulonnées
S : à sifflet Q : à queue-d'hironde contre la poutre)

Planchers en béton. On distingue :


Le terme désigne tous types de planchers 1- Les planchers en béton armé.
dont l’ossature rigide et porteuse est consti- • le plancher en dalle pleine de béton armé,
tuée de béton. GB : concrete floor. ferraillée et coulée en place, soit sur un cof-
frage qui sera éliminé après durcissement
planchers coffrés et coulés en place par décintrage, soit sur un coffrage perdu.
Sa portée n’excède pas 4 m, et son épais-
planelle de rive seur est d’au moins 12 cm. Sa périphérie
est encastrée dans les murs porteurs. (V.ill).
chaînage périphérique
Pour les calculs des dalles et planchers en
béton, on utilise les formules du BAEL et
désormais de l’Eurocode 2, les abaques
Pigeaud (planchers rectangulaires), la
méthode Caquot (planchers à charges d’ex-
ploitation élevées). GB : slab concrete floor.
table de coffrage
• le plancher de béton nervuré : dalle de
lisse d’appui béton dont la sous-face est recoupée de ner-
étai vures saillantes coffrées, garnies d’armatures
à cadres, formant des poutrelles intégrées
plancher à dalle pleine, sur coffrage régulièrement espacées, souvent en réseau
orthogonal. (V.ill). GB : ribbed concrete floor.
• le plancher-résille, analogue au précé-
dent, mais dont les poutres ou les nervures
saillantes composent un quadrillage ortho-
gonal. GB : grid concrete floor.
• le plancher-champignon, composé d’une
plancher à dalle pleine nervurée dalle pleine, sans poutre, dont les charges
(sur coffrage amovible ou sur coffrage perdu) sont reportées sur l’évasement en chapiteau
ou en goussets de poteaux de béton. (V.ill).

802
Dicobat planc

L’armature de la dalle est toujours ancrée à planchers de béton armé sur poteaux
celle des poteaux. GB : mushroom concrete dits planchers-champignons
floor. à goussets
• le plancher double-dalle à nervures inver-
sées, composé d’une première dalle coulée plancher-champignon
armée, avec constitution, au-dessus, d’un
réseau de nervures ; les vides entre ner-
vures sont garnis de gravats ou de matériaux
isolants, au-dessus desquels on coule, en
indépendance, une dalle de compression
légèrement armée.
• le plancher en béton translucide : dalle
constituée de pavés de verre moulé pris dans
un quadrillage de béton armé. Chaque dalle
doit être disposée en totale indépendance à chapiteau
sur ses appuis (repos sur chapes bitumi- (polygonal
neuses, joints élastomères). GB : translucent ou circulaire)
floor (with glass bricks).
2- Les planchers-béton préfabriqués :
• plancher à poutrelles : les poutrelles plancher-champignon
préfabriquées sont soit en béton armé, soit sans chapiteaux, dit
en béton précontraint, ces matériaux étant "plancher-champignon
sans champignon"
éventuellement associés à des éléments
céramiques (V. Poutrelles).

plancher à poutrelles préfabriquées (en béton armé ou béton précontraint)


dalle (ou table) de répartition poutrelle portée
ou de compression, armée par le chevêtre
d’un treillis soudé chevêtre (armature)

trémie
hourdis ou
chaînage entrevous
périphérique chapeaux
de rives
poutrelle poutrelles jumelées
V. aussi Isorupteur.

L’intervalle entre poutrelles est garni d’élé-


ments préfabriqués, hourdis ou entrevous de plancher à prédalles de béton précontraint
céramique, de béton de granulats courants dalle de compression ou de répartition
ou de matériaux isolants moulés, puis une à treillis soudé coulée sur l’ensemble
dalle de compression à treillis soudé est prédalles de béton
coulée sur l’ensemble. précontraint
• plancher à prédalles : plancher composé
de larges tables minces de béton armé (épais-
seurs 4 à 6 cm selon procédés), à parement
supérieur rugueux, dont les rives reposent
sur un réseau de poutres. (V.ill).
Les prédalles (V. ce mot) sont soit à treillis
précontraint, soit à armature de poutrelles poutre ou
mur de refend étriers
à treillis intégré, avec chapeau raidisseur de levage
saillant.
Après leur mise en place, les prédalles sont
provisoirement étayées, pour recevoir une plancher à tables de béton armé vibré,
dalle de compression en béton, armée d’un dite à double T, ou plancher en π
treillis soudé.
• Le plancher en π, ou plancher à double T,
est composé de longues tables préfabriquées
en béton armé vibré, avec en sous-face deux
nervures à saillie importante, formant pou-
trelles de raidissement. (V.ill).
• Le plancher-caissons préfabriqué est
composé d’éléments tubulaires préfabriqués,

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que vous cherchez, ou de retrouver celui qui vous échappe parmi la liste des mots appartenant au
même thème.
Le Dicobat vous apporte ainsi les connaissances essentielles dans tous les domaines du bâtiment, en
neuf et en rénovation. Les renvois aux normes et DTU permettent, si besoin, de les approfondir.

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charpente en bois

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Ossature indéformable constituée par un assemblage de pièces de bois, basé sur les
techniques, ajouts d’illustrations...
principes de la triangulation. On distingue :

• Accélérez vos recherches, importez des illustrations, sautez en un clic


Architecture Les chapentes traditionnelles, composées d’un petit nombre de fermes en éléments
Description des bâtiments de forte section, réunies par des pannes.

Matériaux, composants charpente traditionnelle à fermes


© DICOBAT
Propriétés physiques
liteaux
Sols, infrastructures (litonnage)

d’une définition à une autre, accédez en un instant à tous les mots d’une
panne ferme demi-ferme
épi de faîtage faîtière d'angle de renfort chevêtre chevrons
Maçonnerie
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Charpente enchevêtrure

Couverture, étanchéité contrefiche


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Fumisterie panne

même thématique...
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Outils, matériel, quincaillerie demi-ferme arbalétrier voliges


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* Modalités et code personnel inclus dans l’ouvrage. Accès au site www.dicobat.com offert pendant 2 ans.

Prix éditeur France : 128 €


ISBN : 979-10-92348-02-6 9 7 9 1 0 9 2 3 4 8 0 2 6

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