FORMATION

DÉVELOPPEUR WEB
FULL STACK
CONTENU DE LA FORMATION

➔ Module 1 : Les principes de la programmation web

➔ Module 2 : Les fondamentaux du HTML et du CSS - à la découverte de bootstrap

➔ Module 3 : La programmation avec PHP & Les bases de données SQL

➔ Module 4 : L’asynchrone avec Javascript

➔ Module 5 : Développement web fullstack avec Laravel & Le versionning avec Git
 LES PRINCIPES DE LA
PROGRAMMATION WEB
 “ La programmation, appelée aussi codage dans le
domaine informatique, désigne l'ensemble des
activités qui permettent l'écriture des programmes
informatiques. C'est une étape importante du
développement de logiciels. L'écriture d'un programme
se fait dans un langage de programmation. ”
Métiers : différences entre l’intégrateur et le
développeur web
➔ Missions

➔ Outils

https://oclock.io/blog/4427/quelle-est-la-difference-entre-un-developpeur-web-et-un-integrateur-web
Comment fonctionne un site Internet ?
L'hébergement web
Hébergement mutualisé
Il consiste à héberger sur la même machine
plusieurs sites web. Cela permet à l’hébergeur
de réduire ses coûts de maintenance et de
proposer une solution à bas prix.
C’est la solution la plus économique et
répandue dans le monde, puisque certains
serveurs peuvent héberger plusieurs centaines
de sites web.
Cette solution est adaptée pour les sites vitrines
et e-commerce à faible ou moyen trafic (<1000
visites par jour)
Serveur dédié physique
Il vous permet de disposer d’une machine
complète pour votre site web. Cette solution est
encore à l’heure actuelle la plus répandue pour
héberger des sites à fort trafic.
La configuration du serveur est entièrement à
votre charge, il faut donc veiller à ce que cela soit
réalisé par un professionnel, pour vous assurer
un niveau de performance et de sécurité optimal.
Serveur dédié virtuel
Il s’agit d’un serveur dédié hébergé dans un cloud
: toutes ses ressources (RAM, CPU, disque, etc.)
sont réparties sur plusieurs machines physiques
redondantes. L’ensemble est géré par un
hyperviseur permettant de redimensionner les
ressources à la demande.
C’est donc la solution idéale pour héberger un
site web complexe ou intranet, à fort traffic et
évolutif. Il est même possible d’obtenir des
ressources ponctuelles, par exemple lors d’une
campagne publicitaire.
Accessibilité

Le World Wide Web Consortium (W3C) développe des standards internationaux pour le web : HTML, CSS et
bien d’autres. Les standards web du W3C sont appelés Recommandations du W3C.

Les Éléments essentiels de l’accessibilité du Web (en anglais) montrent comment l’accessibilité du web
dépend de la combinaison harmonieuse des nombreuses composantes du développement web et de
l’interaction utilisateur, et comment les règles WAI (WCAG, ATAG, UAAG) s’appliquent.

https://www.w3.org/WAI/standards-guidelines/fr
Base de données : SQL vs NoSQL
SQL, ou Structured Query Language (langage de requête structurée en
français), permet de manipuler des données d’une base de données
relationnelle.
Pour être plus précis, une base de données relationnelle contient des
données sous formes de tables ayant des relations (jointures) entre elles,
chaque table étant composée de colonnes, symbolisant une donnée dans
une table.
● Avantages
- Stockage optimisé (car pas de duplication des données
– en théorie) ;
- Stabilité de la techno et du langage, de part
l’ancienneté.
● Inconvénients
- Modèle rigide, difficile à modifier une fois la base de
données entièrement définie ;
- Demande une certaine maîtrise et expérience du
langage en lui-même.
Le NoSQL, Not Only SQL (pas seulement SQL), ou tout simplement No SQL.
Son but est, comme son nom l’indique, de se passer du langage SQL, et de
manipuler des données sous un autre format que via des bases
relationnelles.
En clair, ici on n’utilise plus de tables liées entre elles, ni de colonnes. On
parlera plutôt de stockage sous forme clé-valeur (comme on en a
l’habitude dans le localStorage JavaScript), ou de documents. Le but, c’est
de pouvoir stocker et récupérer toutes les données dont on a besoin au
même endroit, sans avoir à passer par des relations entre les tables.
● Avantages
- Simplicité d’apprentissage ; ce n’est pas un langage
complet à apprendre ;
- Modèle de données flexible (car non relationnel) ;
- Stockage sous format JSON, qui peut directement être
interprété dans le code du développeur.
● Inconvénients
- Parfois trop permissif, comparé à SQL (notamment au
niveau du typage de SQL qui ajoute une couche de
validation de format).
Qu’est-ce qu’une API ?

Une API est un ensemble de définitions et de protocoles qui facilite la

création et l'intégration de logiciels d'applications. API est un acronyme
anglais qui signifie « Application Programming Interface », que l'on
traduit par interface de programmation d'application.

➔ À quoi servent les API ?

Les API permettent à votre produit ou service de communiquer avec

d'autres produits et services sans connaître les détails de leur mise en
œuvre. Elles simplifient le développement d'applications et vous font
ainsi gagner du temps et de l'argent.

➔ Pourquoi les API sont-elles importantes ?

Parce que les API simplifient la façon dont les développeurs intègrent de
nouveaux composants d'applications dans une architecture existante,
elles facilitent la collaboration entre les équipes informatiques et métier.
Responsive et Application Mobile

Responsive Design Progressive Web App Application Hybride

Architecture : Modèle - Vue - Controller
Qu’entend-on par « projet informatique » ?
Un projet, au sens commun du terme, est un ensemble d’activités et d’actions coordonnées, qui mobilisent des ressources dans un intervalle de
temps précis, avec un début et une fin, afin de répondre à un besoin clairement identifié. Tout projet est unique et ponctuel.

Les acteurs d’un projet informatique Les priorités d’un projet informatique

Dans la réalisation de tout projet informatique, différents acteurs Pour piloter son projet informatique ou de système d’information, la·le
interviennent : chef·fe de projet s’appuie sur des données qualitatives et
quantitatives, afin de respecter les attentes sur différents plans :
- la maîtrise d’ouvrage (MOA) : il s’agit du « client » du projet,
soit celui qui en attend des résultats concrets. Il revient à cet
acteur de définir les objectifs, le budget et les délais ; - les coûts
- la maîtrise d’œuvre (MOE) : il s’agit du « fournisseur » du - les délais
projet, soit celui qui réalise l’ouvrage même. Il revient à cet
acteur de concevoir et de proposer des solutions, d’effectuer - la qualité
des tests avant la livraison et de respecter les coûts et les
délais fixés ;
- le chef de projet : il s’agit du « pilote » du projet, qui en
assume la responsabilité ; son rôle est détaillé ci-dessous. https://www.appvizer.fr/
La gestion de projet

Quels sont les défis de la gestion de projets informatiques ?

La technologie est souvent coûteuse : près de la moitié des projets informatiques dépassent le budget alloué.

Voilà pourquoi vous devrez étudier, gérer et prévoir les coûts futurs associés à vos projets informatiques.

➔ L’évolution permanente de la technologie rend les projets informatiques existants obsolètes

➔ Un manque de communication et de vision commune entre les responsables informatiques et les dirigeants des entreprises
➔ Des contretemps et des courbes d’apprentissage abruptes lorsque les membres de l’équipe apprennent à utiliser les nouvelles
technologies

De plus, les projets informatiques comportent généralement davantage de dépendances que les autres projets au sein d’une entreprise. Ils
sont plus complexes et plus difficiles à suivre, et le moindre contretemps risque de provoquer l’interruption brutale de l’ensemble du projet.
La gestion de projet
Comment planifier et mettre en œuvre un projet informatique ?
L’élaboration d’un plan de gestion de projet informatique solide
diffère peu des autres plans de projet. Tous suivent des étapes de
planification similaires :
- Identifier les parties prenantes (y compris les clients et les
utilisateurs finaux) et établir des liens avec elles
- Déterminer vos objectifs
- Préciser les livrables et les étapes nécessaires pour
atteindre vos objectifs informatiques
- Établir un calendrier et identifier les dépendances
- Mener une évaluation des risques et anticiper les
problèmes possibles.
- Présenter votre plan de projet aux parties prenantes
Chaque projet informatique se divise en cinq phases, le tout formant ce
que l’on appelle le cycle de vie de la gestion d’un projet informatique :
- Lancement : une fois les objectifs informatiques fixés, le budget
et la portée sont définis, et un chef de projet est désigné
- Planification : les jalons ou les responsabilités sont déterminés
par le chef de projet
- Exécution : les équipes réalisent les tâches selon la méthode
choisie
- Contrôle et suivi : le calendrier, les risques et le budget sont
évalués et gérés lors de réunions et via une communication
permanente entre les équipes.
- Clôture : le livrable est accepté, les équipes tirent un bilan des
réussites et difficultés du projet
Les méthodes de gestion de projet
Modèle en cascade
La méthode de gestion de projet
informatique la plus couramment utilisée
est le modèle en cascade. Vous effectuez le
travail une étape après l’autre. Il s’agit
d’une approche linéaire, c’est pourquoi elle
fonctionne bien avec les diagrammes de
Gantt, dans lesquels les tâches sont
assignées selon un calendrier. Bien qu’idéal
pour les projets présentant des
interdépendances complexes, le modèle en
cascade n’est pas aussi adaptable et réactif
au changement que l’approche agile.
Méthode agile
La méthode agile est en train de devenir l’une des méthodes de
gestion de projet les plus populaires. D’abord utilisée dans le Méthode hybride
développement de logiciels, l’agilité s’est imposée dans tous les
secteurs car l’accent est mis sur l’amélioration continue. La méthode hybride combine des éléments
Contrairement au modèle en cascade, où les projets peuvent
du modèle en cascade et de la méthode
être planifiés annuellement, l’agilité se fait en sprints courts (ou
agile. Les chefs de projets informatiques
par lots).
utilisent souvent cette approche comme
tremplin pour les entreprises qui cherchent
L’un des principaux avantages de cette approche est son à devenir agiles, mais elle peut aussi être
adaptabilité. Le travail itératif équivaut à des boucles de
utilisée seule. Cette méthode allie équipes
rétroaction plus courtes, ce qui signifie qu’il est plus facile
agiles et projets par étapes. Les entreprises
d’adapter les produits à la technologie dominante et/ou aux
peuvent utiliser la planification à long
préférences des clients. Les projets agiles n’étant généralement
terme pour les objectifs stratégiques, tandis
pas planifiés sur de longues périodes, de nombreux chefs de
que les projets informatiques sont réalisés
projets informatiques gèrent les tâches via des tableaux Kanban
en sprints en appliquant la méthode agile.
plutôt qu’avec un diagramme de Gantt.
Comparatif Traditionnel vs Agile
Les méthodes traditionnelles
Cascade
C’est la méthode traditionnelle la plus linéaire possible. On va retrouver plusieurs
phases dans cette méthode, et chaque phase dépend de la phase précédente, et
nécessite d’être claire et validée.
On va donc retrouver les phases suivantes :
- Exigences : phase d'ateliers, réunions, analyse des besoins afin de
présenter le projet
- Analyse : phase de spécifications, où le prestataire va rédiger des
documents qui vont détailler l'application, fonctionnellement et
techniquement.
- Conception : définition et mise en place de l'architecture par le
prestataire
- Mise en oeuvre : implémentation de l'application (phase de
développement)
- Validation : phase de test de l'application par le client avec
éventuellement des correctifs à apporter (on appelle cela la phase de
recette)
- Mise en service : mise à disposition de l'outil au client afin d'effectuer la
mise en production pour les utilisateurs finaux
Dans cette méthode, il n'y a donc pas vraiment de retour en arrière possible, car on
valide une phase avant de passer à la phase suivante.
La méthode en Cascade fonctionne bien pour des petits projets, où le client est
certain du produit final qu'il souhaite.
Cycle en V
Cette méthode est utilisée pour pallier aux problèmes du modèle en Cascade, car
elle autorise des retours en arrière. On retrouve donc à peu près les différentes
phases de la méthode en Cascade (Analyse, Spécifications, Conception,
Implémentation, Tests), mais on peut autoriser des changements qui engendreront
un nouveau passage par les phases précédentes.
Par exemple, si lors de la phase de recette le client pense à une nouvelle
fonctionnalité, ou bien à l'évolution d'une fonctionnalité livrée, on va pouvoir faire
un retour en arrière afin de spécifier ces changements, en adaptant si besoin
l'architecture, en développant cette partie et en effectuant des nouveaux tests.
Avec cette méthode, on va globalement retrouver les mêmes inconvénients qu'avec
la méthode en cascade, c'est-à-dire cet effet tunnel, avec en plus un temps
supplémentaire de rédaction de documentations. Mais à contrario, le projet sera
clairement bien défini et il peut être intéressant d'avoir une bonne documentation
sur le projet, surtout si on veut faire de la maintenance à long terme dessus.
Cette méthode fonctionnera donc bien pour les petits/moyens projets, avec un
client qui a une vision assez claire de son projet
Les méthodes agiles
Scrum
Il consiste en développer un produit de manière itérative, en réalisant des
cycles pouvant aller d'une à quatre semaines. En moyenne, un cycle (ou
sprint) dure deux semaines.
Au début du cycle, on va définir une liste de tâches au travers d'une
réunion de planification de sprint. Ensuite, l'équipe développe les tâches
sur le périmètre défini, pour une date précise de livraison. A la fin du
sprint, les acteurs se réunissent pour faire une rétrospective, afin de
discuter des difficultés rencontrées, ou de la charge des tâches dans le
sprint, afin d'ajuster pour le cycle suivant.
L'avantage premier dans cette méthode, c'est que les livraisons se font de
manière continue, sur des petites périodes. Si le client change d'avis,
l'équipe en discute au prochain sprint et les tâches sont adaptées pour le
nouveau besoin. L'autre avantage, c'est la communication entre tous les
acteurs.
Kanban
La méthode Kanban est une méthode souvent utilisée et assez réputée car elle permet d'avoir
une vision claire de l'état d'avancement d'un projet.
Elle est très visuelle car l'objectif est de créer des colonnes pour y mettre des post-it, qui
correspondent aux tâches d'un projet. On peut définir quelques colonnes de base afin de
rester simple, comme on peut très bien définir beaucoup de colonne afin d'avoir beaucoup de
statuts différents. L'objectif, c'est de faire avancer son post-it sur la colonne suivante, en
évitant les retours en arrière.
- ToDo : liste des tâches à faire
- Doing : liste des tâches en cours
- Done : liste des tâches terminées
Après ça, on peut imaginer énormément de colonnes, qui correspondent à d'autres statuts : à
spécifier, à tester, à livrer en recette, à livrer en production, en attente, à jeter (celle la on va
éviter..).
Kanban est une méthode qui est assez personnalisable selon le contexte. Elle peut être aussi
très utile en complément d'une autre méthode.
La gestion de version

Un gestionnaire de version est un système qui

enregistre l’évolution d’un fichier ou d’un ensemble
de fichiers au cours du temps de manière à ce qu’on
puisse rappeler une version antérieure d’un fichier à
tout moment.
Comprendre le fonctionnement

Git est un logiciel de gestion de versions à destination des

développeurs.

Ce que Git va faire pour nous :

- stocker le code de votre projet sur un serveur en ligne et

ainsi nous permettre de reprendre ce projet depuis
n’importe quel ordinateur
- conserver les anciennes versions de chaque fichier du
projet
- nous permettre de travailler à plusieurs dans le code du
projet en étant certain de ne pas écraser le code des
autres
- nous permettre de savoir qui a fait telle ou telle
modification
Comprendre le fonctionnement
Git possède un vocabulaire spécifique. Voici un petit lexique des mots les plus
courants :

- Repository (“dépôt” en français) : il s’agit de l’espace de stockage que

vous allez créer sur le serveur pour y déposer les fichiers de votre projet
- Push (pousser) : lorsque vous envoyez des fichiers sur le serveur, vous
faites un “push”
- Pull (tirer) : lorsque vous téléchargez la dernière version des fichiers sur
votre ordinateur à partir du serveur, vous faites un “pull”
- Clone (cloner) : lorsque vous copiez pour la première fois un projet sur
votre ordinateur à partir du serveur. Les mises à jours des fichiers par la
suite seront des “pull”
- Commit (valider) : valider des modifications avant de les envoyer au
serveur
- Branch (branche) : Git permet de créer de nouvelles branches, par
exemple pour développer une fonctionnalité spécifique
- Master (maître) : il s’agit de la branche principale du projet
- Merge (fusionner) : En général, après avoir terminé l’implémentation
d’une fonctionnalité sur une nouvelle branche, on l’ajoute à la branche
“Master” en faisant un “Merge”
Les Frameworks
C'est quoi un framework ?
Traduit par " cadre de travail ", le terme anglais framework désigne un
ensemble de librairies et d'outils ayant pour objectif principal d'améliorer
la productivité en programmation informatique. L'idée est de permettre
aux programmeurs informatiques d'accéder à des codes préétablis et
réutilisables pour le développement d'un site Internet, d'un jeu, d'une
extension ou d'une application mobile.
Il existe différents types de Framework dans le développement web.
Certains d'entre eux sont créés pour la réalisation de projets de grande
envergure tandis que d'autres sont essentiels pour finir rapidement les
petites tâches.
Par ailleurs, les frameworks ne répondent pas forcément aux mêmes
critères et besoins. Si nécessaire, il est possible de combiner plusieurs
frameworks.
Pourquoi utiliser un framework ?
Se servir d'un framework procure une multitude d'avantages :
- Un gain de temps remarquable grâce au fait que vous partez
d'une base structurelle préconçue vous permettant de vous
concentrer sur les composants spécifiques de votre code ;
- Une excellente organisation du fait que vous pouvez classifier et
séparer facilement vos fichiers. Cette méthode vous permet
d'obtenir une interface éclairée et propre ;
- Un système de sécurité performant dès le moment où vous avez
configuré parfaitement votre framework;
- Un travail en équipe facilité, car le framework est un bon moyen
de séparer les tâches. Il permet ainsi à plusieurs personnes de
travailler simultanément sur un même projet, mais sur des
points bien différents ;
- Une communauté omniprésente afin de mettre à jour les
frameworks et vous venir en aide en cas de soucis ;
- ...
Emmanuel GHOMSI GHOMSI - emmanuel.ghomsi@outlook.com