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Réalisé par :

BOUHAMIDI EL ALAOUI Kaoutar G2


EL ALAMI EL HASSANI Hajar G3
HASKA Hiba G7
RAHMOUNI Youssra G6
SALEHI HAFSA G6
Encadré par :
EL MNOUER

Année universitaire 2019-2020


PLAN
I. Création et Statuts juridiques des entreprises
marocaines.
 Etapes préliminaires.
 Les différents statuts juridiques des entreprises.
 Différences, avantages et inconvénients.
 Choix du statut.

II. Economie d’entreprise


 Economie marocaine.
 Création et disparition des entreprises.
 Les différentes formes juridiques des entreprises
au Maroc.
 Répartition des entreprises marocaines par taille.
 Répartition des entreprises marocaines par secteur
d’activité économique.

1
III. Marketing
 Définition.
 La place du marketing dans l’entreprise.
 Le positionnement du produit.
 Système d’information Marketing (SIM).
 Établir un marketing réussi.

IV. Gestion des ressources humaines


 Définition.
 La gestion stratégique des ressources humaines.
 Gestion de la formation et des compétences.
 Evaluation des salaires.

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Etapes préliminaires :
Créer son entreprise est un projet qui demande de la préparation et de la
réflexion : autant sur soi-même que sur le projet en lui-même. Trouver une bonne
idée ne suffit pas, il faut se poser les bonnes questions et concevoir un plan solide.
La création de votre entreprise va vous demander du temps et nécessitera
probablement un investissement personnel et financier non négligeable. Sans
compter que vous allez devoir respecter certaines étapes préalables à la création
d’entreprises afin de démarrer sereinement votre activité.

1. L’étude de marché
Etape qui permet d’identifier la concurrence et de déterminer la zone de
chalandise .Pour réaliser une étude de chalandise, il faut s’appuyer sur 3 principes
de base :
Analogie
La phase d’étude par analogie consiste à sélectionner une entreprise analogue à
celle que l’on veut créer (à la sienne), implantée dans un secteur similaire, voire le
même secteur, et de l’analyser.

• Visite sur site en tant que client pour connaître les prix et avoir un premier
regard sur la clientèle ;

• Étude et suivi des opérations de communication ;

• Analyse du trafic et des achats (pour ce dernier point, quand c’est possible).

Concurrence
La phase d’étude de la concurrence consiste à lister toutes les entreprises
concurrentes dans les 3 sous-zones de votre zone de chalandise. Vous détaillerez
leurs caractéristiques (emplacement, superficie de vente, trafic, bilans – quand ils
sont disponibles – etc.). Cette phase vous permettra de connaître le niveau de
saturation de votre zone de chalandise

Statistiques
Dans la même logique, vous irez chercher des informations statistiques sur le
quartier d’implantation et les quartiers alentours : population, âge moyen, niveau
de revenu, taux d’emploi, etc. ces informations vous en diront long sur votre zone
de chalandise.

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2. Le business plan
Phase primordiale dont le résultat écrit vous sera exigé par vos partenaires
financiers, notamment les banques. Le business plan vous permet de :

• Évaluer la clientèle potentielle


• Évaluer le futur chiffre d'affaires afin d’établir :

Le prévisionnel pour la création d'entreprise.

Le prévisionnel pour le rachat d'entreprise.

Les intérêts du prévisionnel : aussi évidents que multiples !


• Évaluer la future part de marché captée.

3. Le choix du local
Il s’agit de trouver l’emplacement idéal pour votre futur commerce. Il vous est,
par exemple, possible de reprendre un fonds de commerce déjà existant.

Où implanter sa franchise ?
L’emplacement dépend essentiellement des besoins du concept de la franchise. Par
exemple les franchises à but commercial et à environnement concurrentiel
privilégieront les zones très fréquentées (centre-ville, rue passante, galerie
commerciale…). D’un autre côté, l’exigence d’une proximité à une certaine clientèle
issue d’une certaine catégorie socioprofessionnelle peut nécessiter une
installation dans des zones plus rurales. Il également penser à :

- La taille et le design du local qui doit être homogène avec le concept original
mis en place par le franchiseur

- La limite du budget réservé à la location/achat d’un local (le coût du droit


au bail)

- Le besoin (ou non) d’avoir la concurrence directe de franchises dans le même


secteur d'activité

- La possibilité de bénéficier de la notoriété des enseignes proches

4. Le dépôt du nom du magasin


Tout commence par la dénomination de l’entreprise. Le certificat négatif est
indispensable pour l’identification et l’enregistrement de l’entreprise. La demande
de certificat négatif se fait à l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et

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Commerciale représenté au sein du Centre Régional d’Investissement. Quant aux
documents demandés ils ne sont pas trop compliqués. Il faut présenter :

• Une demande sur imprimé à retirer auprès du CRI


• Carte d’identité nationale ou passeport
• Photocopie de la carte d’identité nationale ou passeport si l’investisseur se
fait représenter par une autre personne

5. Etablissement Des Statuts


Un acte notarié est indispensable pour déterminer les détails techniques de
ladite entreprise. Ces renseignements sont à définir avec le cabinet juridique
chargé du dossier de la création .Le prix de l’établissement des textes est à
décider avec le cabinet concerné. Il entre dans les honoraires du cabinet juridique.
En revanche, les frais de timbres pour la légalisation est fixé à 20 Dh par feuille.
Par ailleurs, le droit d’enregistrement est de 1,5% du capital, avec un minimum de
1000 Dh.

6. Etablissement des bulletins de souscription


L’établissement des bulletins de souscription ou des actes d’apport (le cas
échéant) concerne les sociétés commerciales, particulièrement les SA, SAS et
SCA, cette mission est à confier aux cabinets juridiques, fiduciaires, notaires,
avocats, experts comptables et aux conseillers juridiques, etc.
Une seule pièce justificative est fournie. Il s’agit du bulletin de souscription signé
par les souscripteurs.
En revanche, les honoraires du cabinet juridique chargé du dossier sont
négociables.

7. Blocage du montant du capital libéré


Une société commerciale, notamment une SA, SARL ou une SAS, c’est tout
d’abord un capital. C’est pourquoi l’étape du blocage du montant du capital libéré
est fondamentale. Elle revêt une grande importance.

Ainsi, le dépôt doit être effectué dans un délai de 8 jours à compter de la


réception des fonds par la société. Une attestation de blocage de capital libéré
doit être délivrée par la banque.

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Quant aux pièces justificatives, elles sont :

 Pour SA, SAS : les statuts, certificat négatif, pièces d’identité, les
bulletins de souscription

 Pour SARL : toutes les pièces sauf les bulletins de souscription.

 Pour SAS : blocage total du montant du capital libéré.

 Pour SA et SARL : blocage de 25% du montant du capital libéré.

8. Etablissement des déclarations souscription /


versement
Elle concerne les SA, SAS et les SCA. Les fiduciaires, notaires, avocats,
experts comptables et les conseillers juridiques s’en chargent. Les formes
juridiques de la déclaration de souscription et de versement sont :

• Un acte authentique établi par un notaire


• Un acte sous seing privé établi par le cabinet juridique

9.Dépot des actes de création et formalité


d'enregistrement
Les sociétés concernées par cette procédure sont les SA, SARL, SNC, SCS et
les SCA. Le dépôt des actes se fait au niveau de la Direction Régionale des Impôts
représentée au sein du Centre Régional d’Investissement.
Pour ce faire, il faut présenter les documents cités plus haut :

• Pour les toutes les sociétés : Dans le mois de l’acte (30 jours) à compter de
la date de l’établissement
• Pour toutes les sociétés : le contrat de bail ou l’acte d’acquisition doivent
être enregistrés dans le mois de leur établissement

10. Inscription à la patente et l'identifiant fiscal


L’inscription à la patente et à l’identifiant fiscal varie d’une entreprise à une
autre. Pour les entreprises individuelles, il faut s’inscrire à la Patente, IGR et à la
TVA.

En revanche, à l’exception de la SNC sur option, les sociétés commerciales


s’inscrivent à la Patente, IS et à la TVA.

L’enregistrement se fait à la Direction Régionale des Impôts représenté au sein


du Centre Régional d’Investissement.

7
Pour la patente, il faut délivrer les documents suivants :

 Agrément ou diplôme pour les activités réglementées

 Accord de principe pour les établissements classés

 Le contrat de bail au l’acte d’acquisition ou attestation de domiciliation par


une personne morale

Il n’y a pas de frais d’inscription.

11. Immatriculation Au Registre De Commerce


Toutes les sociétés commerciales sauf la société en participation sont
concernées. Le dépôt de la demande d’immatriculation au registre de commerce se
fait au niveau du Tribunal de Commerce représenté au sein du Centre Régional
d’Investissement.

12. Affiliation À La CNSS


Toutes les sociétés commerciales doivent s’affilier à la Caisse Nationale de la
Sécurité Sociale. Cette opération sans frais se fait au niveau de la CNSS
représentée au sein du Centre Régional d’Investissement.

13. Publications Officielles


Toutes les sociétés commerciales doivent le faire. Pour les SA, SAS et les GIE,
la publication se fait en deux étapes :

La première dans un Journal d’annonces légales avant immatriculation au RC

La seconde dans un Journal d’annonces légales et au Bulletin officiel après


immatriculation.

Pour les autres formes de sociétés commerciales, la publication dans un Journal


d’annonces légales et au Bulletin officiel se fait après l’immatriculation au RC.

Les frais d’annonces varient d’un journal à un autre selon le nombre d’espace
acheté.

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 Les différents statuts juridiques des entreprises

SA SARL SAS SCA


Société à
Société
Responsabilité Société par Société en
anonyme est une
Définition Limitée est une actions commandite
société
société simplifiées par actions
commerciale.
commerciale

3 millions de DH
pour les SA
faisant appel
Le capital Public à
10.000 DH 300.000 DH 300.000 DH
minimum l’épargne
300.000 DH
dans le cas
contraire

En numéraire En numéraire En numéraire En numéraire


La nature des
En nature En nature En nature En nature
associés En industrie

Le nombre
5 minimum 2 minimum 3 minimum
d’associés
Personnes Personnes
Qualités des Personnes Personnes
physiques ou physiques ou
associés physiques
morales
morales
morales

Illimitée et
solidaire pour
Limitée au Limitée au Limitée au certains et
Responsabilité
montant des montant des montant des limitée au
des associés apports apports apports montant des
apports pour
d'autres

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EI SNC SCS

Entreprises Société en nom Société en


Définition
individuelles collectif commandite simple

Pas de notion de Pas de capital Pas de capital


Le capital capital minimum minimum
minimum
En numéraire En numéraire
La nature des
Pas d’apports En nature En nature
apports

Le nombre Entrepreneur
individuel seul 2 minimum 2 minimum
d’associés

Qualités des Personnes Personnes Personnes


associés physiques physiques physiques

Illimitée et
solidaire pour
Totale et Indéfinie et
Responsabilité certains et limitée
indéfinie sur les solidaire des
des associés biens personnelles associés
au montant des
apports pour
d'autres

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Différences, avantages et inconvénients :

Statuts de
Avantages Inconvénients
l’entreprise
 Possibilités d’emprunt
 Liberté d’action limitées.
 Pas de capital minimal  Rémunération non soumise
Entreprises requis. aux cotisations sociales.
Liquidation et partage du
individuelles  Coût de création faible. 
patrimoine successoral
 Très facile à gérer
difficiles.
 Patrimoine personnel et
professionnel confondus
 Pas de capital minimal  Responsabilité solidaire et
requis indéfinie de tous les
 Souplesse de création et associés.
de fonctionnement  Formalisme de
SNC  La SNC échappe à fonctionnement (décisions
l’imposition à l’IS et collectives).
chaque associé sera  Difficulté pour quitter la
imposé individuellement à société.
l’IR selon ses revenus.

 Pas de capital minimal  Responsabilité indéfinie et


requis solidaire des associés
SCS  Stabilité des gérants  Cession des parts difficile
(Départ qu’après
unanimité des associés)
 Flexibilité
 Structure évolutive  Nécessité d’un capital de
facilitant le partenariat. départ
 Possibilité d'être salarié  Lourdeur du
de la société. fonctionnement.
SA  Facilité et souplesse de  Instabilité du président
transmission des actions.  Obligation de désigner un
 Crédibilité vis à vis des commissaire aux comptes.
partenaires (banquiers,
clients, fournisseurs...).

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 Capital librement fixé
par les associés
 Structure évolutive  Nécessité d’un capital de
facilitant le partenariat. départ
 Possibilité pour le  Lourdeur de
SARL dirigeant d'avoir la fonctionnement
couverture sociale des  L’entrée de nouveaux
salariés. associés de SARL au sein
 Possibilité pour les du capital social n’est pas
associés non dirigeants aisée
d'être salariés de la
société.

 Souplesse contractuelle
 Responsabilité des
actionnaires limitée aux
apports  Obligation d'être très
 Structure évolutive rigoureux dans la rédaction des
SAS facilitant le partenariat. statuts.
 Possibilité de constituer  Obligation de désigner un
une SAS avec un seul commissaire aux comptes.
associé
 Crédibilité vis à vis des
partenaires (banquiers,
clients, fournisseurs...).

 La variabilité du capital.
 Les actions sont librement  Nécessité d’un capital de
SCA cessibles.
départ
 Responsabilité indéfinie et
 -Possibilité de l’épargne
solidaire des associés
publique

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 Choix du statut
Dans le cadre d’un projet de création d’entreprise, le choix du statut juridique est
une décision importante. Afin de choisir le statut juridique le plus approprié à
votre projet, vous devez vous poser les bonnes questions et ne négliger aucun
paramètre. Quels sont les statuts juridiques possibles pour mon activité ? Combien
de personnes êtes-vous pour créer votre entreprise ? Quel niveau de
responsabilité êtes-vous prêt à accepter ? A quel régime de sécurité sociale
voulez-vous être affilié ? Quel mode d’imposition …
Le choix du bon statut juridique est une des préoccupations majeures de chaque
porteur de projet de création d’entreprise. Les possibilités sont nombreuses
(entreprise individuelle, EIRL, EURL ou SARL, SASU ou SAS…)

Entreprise individuelle, EIRL ou EURL : quelle forme


juridique choisir ?
L’entrepreneur qui poursuit un projet de création d’entreprise seul et qui veut
dépendre du régime social des travailleurs indépendants peut choisir l’un des trois
statuts suivants : l’entreprise individuelle (ou exercice en nom propre), l’EIRL (qui
est une entreprise individuelle avec une responsabilité limitée) et l’EURL (qui est
une SARL avec un seul associé).
L’entreprise individuelle, que l’on appelle plus couramment « l’exercice en nom
propre », est une forme juridique pouvant être utilisée par les professionnels qui
exercent seuls leur activité et qui ne souhaitent pas créer de société commerciale.
Voici les principales caractéristiques de l’entreprise individuelle :
Les modalités de création et de gestion de l’entreprise sont très simples,
l’entreprise individuelle est directement rattachée à la personne de
l’entrepreneur, aucune entité juridique distincte de ce dernier n’est créée, le
patrimoine de l’entreprise est confondu avec celui de l’entrepreneur, il n’y a aucune
séparation, l’entrepreneur est affilié au régime social des travailleurs
indépendants, ses cotisations sociales sont calculées sur le montant des bénéfices
professionnels réalisés, les bénéfices professionnels sont imposés directement à
l’impôt sur le revenu au nom de l’entrepreneur, dans la catégorie dont ils relèvent.
L’EIRL, Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée, est un régime
ouvert aux entrepreneurs individuels pour leur permettre de limiter l’étendue de
leur responsabilité en constituant un patrimoine d’affectation, et d’avoir la faculté
d’opter pour l’imposition de leurs bénéfices à l’impôt sur les sociétés. L’EIRL est
un statut intermédiaire entre l’entreprise individuelle et l’EURL.

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L’EURL, Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, est une forme
de société commerciale unipersonnelle (SARL à un seul associé). Il s’agit donc ici
d’une option bien différente des deux précédentes. En constituant une EURL, on
crée une personne morale dotée de la personnalité juridique.

Quel statut juridique pour créer une entreprise à


plusieurs ?
Pour créer une entreprise à plusieurs, les créateurs devront obligatoirement
constituer une société à plusieurs associés. Ils auront le choix entre les statuts
juridiques suivants : la société par actions simplifiée (SAS), la société à
responsabilité limitée (SARL), la société en nom collectif (SNC), la société
anonyme (SA) et la société civile professionnelle (SCP).

La SARL est une société dans laquelle la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports. Elle est composée d’au moins 2 associés et
ne peut pas en avoir plus de 100.

La SAS est une société dans laquelle la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports. Elle est composée d’au moins 2 associés et
aucun maximum n’est prévu.

Une société anonyme (SA) est une société complexe à constituer et à


faire fonctionner. Un capital minimum important est nécessaire (37 000 euros)
et la gouvernance de la société est souvent trop compliquées à mettre en œuvre
pour la plupart des projets de création d’entreprise (direction générale et
conseil d’administration / conseil de surveillance et directoire). Les créateurs
d’entreprises qui souhaitent constituer une société par actions s’orientent
majoritairement vers la création d’une SAS.
Une société en nom collectif (SNC) est une société dans laquelle les
associés sont tous responsables indéfiniment et solidairement des dettes
sociales. Il s’agit donc d’un inconvénient majeur pour les créateurs
d’entreprises, qui préfèrent s’orienter vers la constitution d’une société à
responsabilité limitée.
Une société civile professionnelle (SCP) est une société qui ne peut être
utilisée que pour exercer des activités libérales, toutes les autres professions
ne peuvent donc pas utiliser ce statut juridique. De plus, ce statut juridique a
un autre inconvénient majeur : les associés sont tous responsables indéfiniment
et solidairement des dettes sociales

14
Webographie :

https://www.amde.ma/creation-dentreprise/creation-dentreprise-au-maroc/

https://www.captaincontrat.com/articles-creation-entreprise/6-etapes-creation-d-une-entreprise

http://coeurdumaroc.ma/cri/public/documents/formesjuridiquesresume-33586.pdf

https://aafir.ma/formes-juridiques-societes-maroc-aafir-expert-comptable-tanger-tetouan-maroc-
commissaire-aux-comptes/

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/statuts-de-societe-guide/#r%C3%A8gles

https://slideplayer.fr/slide/1837276/

https://www.captaincontrat.com/articles-creation-entreprise/6-etapes-creation-d-une-entreprise

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16
 Economie marocaine
L’économie marocaine s’est montrée résiliente face à l’impact de la crise
économique mondiale grâce à un cadre macroéconomique stable. Depuis la crise
économique mondiale et les transformations politiques qui ont débuté en 2011,
l’évolution de l’économie marocaine se caractérise par :

• Des niveaux de croissance inférieurs à ceux d'avant 2011 (environ 3,5%,


contre 5% entre 2001-2010), mais qui restent tout de même robustes et
plus élevés que ceux des autres pays de la région.
• Des efforts d’investissement parmi les plus élevés du monde (au-dessus
de 33% du PIB depuis 2007).
• Des fondamentaux macroéconomiques assez solides, grâce à une gestion
prudente des finances publiques (avec un niveau d’endettement élevé
mais en dessous des autres pays de la région) et une position extérieure
et un secteur financier solide ;
• Une faible croissance de l’emploi, avec une évolution négative du taux de
participation à l’activité économique, en particulier des femmes.
• Des insuffisances en matière d’inclusion, malgré les progrès enregistrés
ces dernières années, et des disparités régionales, problème commun aux
autres pays de la région.

SUR LA PÉRIODE 2009-2015, 193 141 ENTREPRISES ONT ÉTÉ CRÉÉES POUR 27
166 EN DIFFICULTÉ. EN 2015, LES CRÉATIONS D’ENTREPRISES ONT
AUGMENTÉ DE 2,5% ET LES DÉFAILLANCES DE 15,4%. TROIS SECTEURS
PRINCIPAUX CONCENTRENT À LA FOIS LES CRÉATIONS ET LES DÉFAILLANCES.

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Création et disparition des entreprises
Selon les statistiques, l’économie marocaine a créé 29 563 entreprises en 2015, un
chiffre en hausse de 2,5% par rapport l’année précédente. C’est en 2012 que l’on a
enregistré le taux de progression le plus élevé (+6,4%) et en 2014 le plus faible (1,2%). En
2013, par contre, le taux de croissance des créations d’entreprises a carrément été
négatif (-0,3%). Sur l’ensemble de la période considérée (2009-2015), le taux de
croissance annuel moyen s’établit à 2,8%.

Evolution du nombre de création Evolution du nombre de disparition des


des entreprises entreprises
30 000
7000
29 000
6000
28 000
5000
27 000
4000
26 000
3000
25 000
2000
24 000
1000
23 000
2010 2011 2012 2013 2014 2015 0
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Série1 25 647 26 871 28 602 28 504 28 833 29 563
Série1 2760 3080 3709 4373 5010 5783

EN VALEUR ABSOLUE, 193 141 ENTREPRISES ONT ETE CREEES AU COURS DES
ANNEES 2009 A 2015 ET 27 166 ONT ETE DEFAILLANTES. CEPENDANT, UNE
ENTREPRISE DEFAILLANTE N’EST PAS FORCEMENT SYNONYME D’ENTREPRISE
MORTE, PAS PLUS QU’UNE ENTREPRISE CREEE NE SIGNIFIE UNE ENTREPRISE
EN PLEINE ACTIVITE.

18
 Lesdifférentes formes juridiques des entreprises
au Maroc

SA

SARL SNC

Types de
sociétés

EI
SCS

SCA

19
 Répartition des entreprises marocaines par
taille

Type d’entreprises Effectif Chiffre d’affaire

Petite entreprise
< 10 salariés < 10 millions DH
PE

Petite et Moyenne
entreprise < 250 salariés < 75 millions DH
PME

Grande entreprise
>250 salariés >75 millions DH
GE

TPE PME GE

20
 Répartition des entreprises marocaines par
secteur d’activité économique
RÉPARTITION PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ
ÉCONOMIQUE
TPE PME GE TOTAL

43,50%
41,50%

41,50%
27,90%

27,50%
27,50%
26,50%
25,80%

23,80%
22,90%
21,20%

21,10%
20,90%
10,90%

9,90%
7,70%

SERVICES INDUSTRIE COMMERCE CONSTRUCTION

Manifestement, la création d’entreprise bute encore sur des difficultés


qui seraient moins liées à la complexité des procédures juridiques et
administratives que, vraisemblablement, à des questions de financement et
d’accompagnement de tout ordre. L’accompagnement en particulier est d’autant
plus précieux que le Maroc, malgré les efforts déployés, compte encore quelque
10 millions d’analphabètes, soit près d’un tiers de la population totale. C’est
probablement d’ailleurs à cause de cet état de fait que les créations observées
s’orientent principalement vers des secteurs traditionnels comme le commerce ou
le BTP. Souvent, dans ces activités, les notions modernes de gestion (marketing,
gestion des risques, stratégie…) sont inexistantes et le management se réduit à la
seule personne du patron, en plus, éventuellement, des quelques membres de sa
famille. Quand on regarde les statistiques de l’OMPIC, on s’aperçoit d’ailleurs que
dans plus de 90% des cas, la forme juridique des intentions de créations
d’entreprises ou même des entreprises inscrites au registre central du commerce
sont des sociétés à responsabilité limitée (SARL) ou des sociétés à responsabilité
limitée à associé unique (SARLAU).

21
Webographie :
http://www.courdescomptes.ma/upload/MoDUle_20/File_20_249.pdf

https://www.chambredesrepresentants.ma/fr/system/files/documents/depp_fr
.pdf

https://cpa.enset-media.ac.ma/definition_pme_maroc_et_europe.htm

https://www.oecd.org/fr/sites/mena/competitivite/Rapport-Compact-pour-la-
gouvernance-%C3%A9conomique-Maroc-FR.pdf

22
23
 Définition :
Le marketing (selon l’association américaine du marketing) recouvre l’activité,
l’ensemble des institutions et les processus visant à créer, communiquer, délivrer
et échanger les offres qui ont de la valeur pour les clients, les consommateurs, les
partenaires et la société au sens large.

En fait, le rôle du marketing et de tisser les liens entre l’entreprise et les


consommateurs, il possède à la fois un rôle d’action et d’analyse. Il sert à concevoir
et offrir des produits qui vont satisfaire le consommateur. Tout au long de vos
démarches de marketing, il vous faudra utiliser l’ensemble des moyens dont
dispose votre entreprise pour vendre ses produits ou services aux clients. Le tout
devra être fait de manière réfléchie et structurée, mais aussi rentable. Il a été
défini jusqu’en 2004 par les 4P : "politique de produit", de "prix", de "distribution"
("placement") et de "publicité". Après 2004 il est à la fois participatif et social
(en interaction avec les consommateurs via les réseaux sociaux).

 La place du marketing dans l’entreprise


Le rôle du marketing :
• Le marketing consiste à manier un paradoxe permanent ou plus exactement de
cultiver l’équilibre de forces antagonistes qui sont le client et l’actionnaire pour
cela on fait l’étude de ces deux extrêmes :

Le client : qui veux acheter un produit ou un service de qualité irréprochable


(aucun défaut), peu coûteux ou même gratuit, qui répond parfaitement à ses
attentes en tant qu’individu, qui évolue avec lui dans le temps, et qui peut être
remplacé en cas de panne ou défaillance.

L’actionnaire : qui veut vendre très cher, à des millions d’exemplaires, un produit
ou un service peu coûteux à fabriquer, qui lui assure une rentabilité à court terme
élevée.

Bien évidemment, aucune de ces positions extrêmes ne reflètent la réalité. Le rôle


du marketing est justement de conduire à l’équilibre, dans ces conditions
économiques satisfaisantes des clients d’une part et des multiples parties
prenantes à l’entreprise d’une autre part.

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• Le marketing permet d’éviter toute surprise désagréable puisque l’étude
minimum du marché de destination du produit est une phase indispensable pour
comprendre les besoins et les motivations du public. C’est sur cette base qu’une
entreprise peut prétendre mieux les servir.
• Le marketing n’englobe pas seulement les besoins des consommateurs mais bien
aussi contribue à les créer. Cela commence vraiment par la maitrise de vos
consommateurs potentiels. Il est vrai que le marketing ne peut créer un besoin,
mais de nombreuses campagnes de marketing reposent sur la sensibilisation à
un produit et sur l’opportunité de le posséder. Ce qui est important, c’est que
cette conscience crée dans une certaine mesure, le besoin.
• Un autre rôle du marketing dans une entreprise est de rassembler ses clients
autour de ses produits et sa marque. Une fois que l’entreprise a un discours et
une identité forte, une communauté se créera plus ou moins naturellement
autour du produit.
• Le marketing permet aussi de pousser à la recherche d’inspiration et de la
créativité qui sont deux capacités qui ont fort à jouer dans le succès d’une
entreprise puisque c’est de cette façon qu’il nous sera possible de nous
positionner sur des marchés aussi saturés que l’immobilier.

L’étude marketing :
• Une étude marketing peut être engagée avant le lancement d’un produit ou
service en vue de rapprocher offre et demande, ou après le lancement d’un
produit ou service, pour tester l’efficacité des actions entreprises, de recenser
l’avis des consommateurs et d’évaluer leur degré de satisfaction et définir les
nouveaux axes de développement.
La finalité de cette étude est de permettre à l’entreprise qui propose un
produit ou un service d’identifier de manière efficace les besoins de ses
clients, la situation de son marché et de définir la meilleure façon pour
proposer une offre pertinente. Elle passe par plusieurs étapes :

Etude du marché : Il s’agit d’un outil d’aide à la prise de décision marketing.


Il existe plusieurs méthodes de réalisation d’une étude de marché : les études
documentaires : webographie, bibliographie….
Les études quantitatives : il s’agit de récolter des informations auprès de
personnes interviewées, avec un questionnaire défini, et d’analyser des résultats.
Les études qualitatives (souvent pour connaître les motivations, comportements,
attitudes)

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Etude de la concurrence :

On peut analyser un certain nombre d’éléments :

• L’analyse de l’offre
• L’intensité concurrentielle
• La position concurrentielle :
• Le diagnostic concurrentiel selon Porter (les 5 forces de Porter : fournisseurs,
clients, nouveaux entrants, produits de substitution, concurrents existants)

Etude de la demande

Il s’agit de connaître la clientèle du marché, à savoir :

• La situation de la demande
• La demande quantitative
• La demande qualitative

L’étude du comportement d’achat

Les étapes de prise de décision d’achat sont les suivantes :


• Naissance du besoin.
• Évaluation des différentes solutions : le marketeur doit montrer que son
produit est meilleur que celui des autres.
• Prise de décision : le marketeur doit se trouver là où la prise de décision
est présente ou encore influencer les personnes qui prennent la décision.
• Achat : donner la possibilité au consommateur d’acheter son produit quand
celui-ci a pris sa décision (point de vente, vente en ligne…).
• Sentiment après achat : faire en sorte que la promesse soit tenue,
s’assurer de la réalisation de la garantie et du suivi du client pour le
fidéliser

26
La stratégie marketing
La stratégie marketing est un plan d'actions coordonnées mis en œuvre sur le
moyen ou long terme par une entreprise pour atteindre ses objectifs commerciaux
etmarketing.
Elle est élaborée suivant différents étapes. La 1ère étape est celle du diagnostic
marketing, c'est à dire l'analyse interne des forces et faiblesses de d'entreprise,
puis l'analyse externe des opportunités et menaces (SWOT) représentées par le
marché dans lequel va évoluer le produit. Il convient ensuite de fixer les objectifs
quantitatifs (Chiffre d'affaires marge, taux de rentabilité...)
et qualitatifs (satisfaction client, qualité du service après-vente, fidélité des
clients...) à atteindre. Enfin, l'entreprise doit positionner son offre en fonction
des cibles et groupes de cibles identifiés lors du diagnostic pour mettre en place
le Marketing Mix (Produit, Prix , Place, Promotion) adaptés aux attentes des
consommateurs.

La conversion des entreprises au marketing :


La structure de l’entreprise ne suffit pas pour créer la fonction marketing, car
cette dernière rencontre trois obstacles sur sa route :

La résistance organisée La résistance organisée : réaction des autres


départements. Les financiers aussi bien que les ingénieurs considèrent le
marketing comme du vent ou voient en lui une menace pour leur statut et leur
pouvoir dans l'entreprise.

La lenteur de l'apprentissage : il passe par cinq étapes.

La rapidité de l'oubli : Une fois le marketing implanté dans l'entreprise, ses


dirigeants doivent s'efforcer de ne pas oublier les préceptes du marketing
"Connaissez votre marché afin de savoir le satisfaire".

 Le positionnement du produit :
Le positionnement est la conception d'un produit/service et de son
image dans le but de lui donner une place déterminante et claire dans l'esprit
du consommateur-cible par rapport à la concurrence et grâce à un avantage
décisif. Le positionnement est l'ensemble des traits saillants de l'image :
ceux qui permettent au public de situer le produit dans l'univers des
produits et de le distinguer des autres.

27
Le cycle de vie d’un produit
Le cycle de vie du produit regroupe l’ensemble des étapes par lesquelles passe
un produit de sa mise en place sur le marché jusqu’à la fin de sa production.

Le cycle de vie d’un produit comprend généralement 4 phases :

Les stratégies liées au cycle de vie d’un produit


Tout d’abord, pour la phase de lancement, l’entreprise cherche à promouvoir son
produit afin de sensibiliser sa clientèle cible.

Il faut savoir que les coûts liés à cette phase de lancement dépassement souvent
les gains réalisés. L’entreprise doit réaliser des dépenses promotionnelles pour
informer les clients et les inciter à l’acte d’achat. Aussi, il faut assurer une bonne
distribution du produit afin d’avoir de meilleurs résultats lors de cette phase.

Ensuite, la phase de croissance : le produit commence à générer du profit et


devient de plus en plus rentable. Les dépenses promotionnelles comme la publicité
restent nécessaires afin de développer sa marque. Durant cette phase, il faut
encourager la croissance de votre produit pour qu’il reste sur le marché le plus
longtemps possible. Pour cela, il faut améliorer sa qualité ou son packaging, élargir
la distribution et continuer à mener des campagnes de communication efficaces.

La phase de maturité arrive juste après. Généralement, c’est une phase qui dure
plus longtemps. Les ventes augmentent moins vite. Durant cette phase critique, il
faut surtout trouver l’avantage concurrentiel qui va vous différencier de vos
clients. Vous avez le choix entre plusieurs techniques de promotion de ventes.
Mais, surtout faites attention à votre marge. Étant donné que les entreprises sont
en guerre afin d’avoir le meilleur prix sur le marché, votre marge pourra baisser.

28
Et enfin, la phase de déclin : le marché ralentit. Les clients changent d’habitudes
de consommation. Vous pouvez augmenter votre profit en réduisant d’autres coûts
comme la publicité ou autres. C’est à vous de décider : soit vous vous retirez du
marché soit vous maintenez votre produit sur le marché. Si vous optez pour la
deuxième proposition. Il faut relancer et booster vos ventes. Il faut investir un
peu plus afin d’améliorer et de moderniser votre produit. Tout cela afin de
fidéliser encore plus sa clientèle cible.

La gamme produit :
Une gamme de produits correspond à l’ensemble de produits proposés par une
entreprise pour répondre à un même besoin ou qui sont vendus par les mêmes
canaux de distribution ou dans les mêmes zones de prix. La gamme de produits est
ainsi classée par l’entreprise par le besoin à satisfaire, la catégorie de client à qui
elle se prédestine ou encore son mode de distribution. Elle peut être définie par
3 critères :
• La largeur : représentant le nombre de lignes de produits de la gamme
• La profondeur : le nombre de modèles d’une ligne de produits
• La longueur : qui correspond au nombre total de tous les produits
(profondeur x largeur)
Compte tenu de la fluctuation du marché et de la demande de ses consommateurs,
une entreprise peut être amenée à faire évoluer ou diversifier sa/ses gamme(s)
pour s’adapter à la demande. Elle peut dans ce cas : réévaluer la valeur de ses
gammes, diversifier l’offre.

Le packaging :
Le packaging désigne l'ensemble des techniques de conditionnement et
d'emballage d'un produit, utilisées principalement pour mettre en valeur ce
produit. Les missions principales du packaging sont les missions techniques et les
missions marketing :

• Contenir et protéger le produit.


• Attirer l’attention de l'acheteur dans les rayons (émergence).
• Communiquer un message (nature du produit, avantages, forces du produit...).
• Communiquer un message (nature du produit, avantages, forces du produit...).
• Déclencher l’achat.
• Communiquer le positionnement et être source d’innovation.
• Séduire après l’achat.
• Faciliter l'usage (expérience de déballage, conseils d'usage, ouverture facile,
etc.).
• Limiter l’impact environnemental.

29
 Système d’information Marketing (SIM) :
Définition :
Le SIM regroupe l’ensemble du dispositif de collecte et de traitement des
informations de nature ou à finalité marketing. C’est un système dans lequel
l’information du marketing est formellement recueillie, stockée, analysée et
distribuée aux gestionnaires en fonction de leurs besoins d’information sur une
base régulière.

Le SIM est souvent centré sur les informations clients ou prospects, mais il peut
également comprendre des éléments relatifs aux produits, à la distribution ou à la
concurrence

Le SIM se caractérise par des moyens techniques, essentiellement informatiques,


mais également par une organisation. Le SIM est souvent abordé uniquement sous
l'angle du dispositif informatique, alors que l'adhésion et l'organisation des
équipes qui l'utilisent et l'alimentent sont des éléments clés de son efficacité.

Fonctions d’un système d’information en marketing :


Publicité et promotion

Afin d’atteindre les objectifs de vente et de commercialisation, les directeurs du


marketing ont besoin d’information, en utilisant les données provenant du marché
l’ordinateur peut aider à :

• Choisir les médias t les méthodes de promotion

• Attribuer les ressources financières

• Vérifier les résultats des diverses compagnes publicitaires et promotionnelles

Prévision des ventes

Ces prévisions se divisent en deux catégories : Les prévisions à court terme et les
prévisions à long terme. On a alors recours aux données des études de marché,
aux données historiques sur les ventes et les projets de promotions ainsi qu'aux
modèles statistiques pour faire des prévisions de ventes à long terme.

Etude du marché

Les systèmes d'information d’étude de marché fournissent de l'information sur le


marketing pour aider les chefs d'entreprise à prendre de meilleures décisions. Ces
systèmes leur permettent d'avoir l'information nécessaire pour la planification et
le contrôle des projets d’étude de marché de l'entreprise.

30
Gestion du marketing

Les directeurs du marketing ont recours à des systèmes d'information pour


élaborer des plans à court et à long terme qui donnent un aperçu des ventes par
produit, des profits et des objectifs de croissance

 Comment établir un marketing réussi ?


1. Définir les objectifs : Un bon plan marketing doit répondre à des objectifs
d’affaires, et non aux lubies d’un gestionnaire ou aux purs idéaux créatifs d’une
agence par exemple : augmenter le chiffre d’affaire, réduire les couts des
opérations, fidéliser des segments clients

2. Identifier les marchés et publics cibles :il faut toujours poser la question
quel est votre client type

3. Articuler l’axe de communication et le positionnement :il faut aussi se poser


la question ultime : qu’est-ce qui vous distingue des autres, quel avantage
concurrentiel, la chose ou la manière qui vous rend unique et de travailler de façon
à répondre à cette question

4. Définir votre tarification : plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :


demande envers le produit ou service, notion de saisonnalité, couts d’opérations,
veille concurrentielle

5. Prioriser les outils et tactiques numériques (promotion) : Pour une


entreprise qui lance un nouveau produit ou service destiné à un vaste public, par
exemple, il est possible qu’un placement dans un média de masse s’avère un choix
judicieux. Pour une autre marque, spécialisée dans un créneau visant les jeunes
branchés, on voudra alors peut-être privilégier une initiative en marketing
numérique via une application de messagerie, par exemple Snapchat ou
Instagram. Il n’existe pas de formule magique, ni universelle.

31
Webographie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marketing

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27information_marketing

http://fredericgonzalo.com/2015/06/23/les-8-etapes-dun-bon-plan-marketing/

https://www.definitions-marketing.com/definition/packaging/

https://www.definitions-marketing.com/definition/sim/

https://www.marketing-etudiant.fr/marketing-box/marketing-operationnel-le-produit/le-
positionnement-du-produit.php

https://www.expertinbox.com/2013/07/18/le-cycle-de-vie-du-produit/

https://www.petite-entreprise.net/P-2524-85-G1-qu-est-ce-qu-une-gamme-de-
produits.html

32
33
 Définition :
La gestion des ressources humaines est un ensemble de pratiques ayant pour
objectif de mobiliser et développer les ressources humaines pour une plus grande
efficacité en soutien de la stratégie d'une organisation, une fonction de gestion
des ressources humaines, consiste à assurer un suivi du collaborateur depuis le
premier contact (candidature) jusqu’à son départ de l’entreprise. Cette fonction
comporte des activités telles que le recrutement, l’intégration, l’évaluation des
performances, la formation et le développement, la rémunération, la gestion des
promotions, de la mobilité, du temps de travail, des départs de l’entreprise, qu’ils
soient volontaires ou non, et de l’utilisation de main-d’œuvre temporaire.

La gestion du personnel est étroitement liée à la politique du personnel définie


pour l’entreprise. De ce fait la mission de l’entité chargée de la gestion des
ressources humaines est d’élaborer un plan stratégique afin d’attendre un but bien
précis de m’entreprise ayant comme objectif d’exploiter la créativité,
l’enthousiasme des fonctionnaires.

La gestion stratégique des ressources


humaines :
La gestion stratégique se présente pour comme étant le processus qui
consiste en l’élaboration et la mise en œuvre des moyens appropriés en vue
d’atteindre les objectifs d’une entreprise et de réaliser sa mission, dans un
environnement difficilement prévisible et fortement concurrentiel la stratégie ne
se limite plus à l’analyse des forces et faiblesse de l’environnement concurrentiel
mais elle doit tenir compte du potentiel de l’organisation l’application au domaine
de la gestion des ressources humaines la notion gestion stratégique des ressources
humaines, ne provient pas de seul phénomène de la Mode stratégique qu’on
fréquente actuellement dans certaine fonction d’entreprise comme le Marketing
à titre exemple.

34
L’implication de la GRH dans la démarche stratégique :

La démarche stratégique place la gestion des ressources humaines au centre


des préoccupations de l’entreprise, toute fois chaque manœuvre stratégique
(diagnostic interne, identification des options stratégique,…) met
systématiquement en jeu les pratiques de la gestion des ressources humaines
(emploi, compétence, effectifs, formation,…), ces pratiques qui sont devenues des
variables concurrentielles qui fondent certains des avantages compétitifs de
l’entreprise, et parfois source de création de valeur pour le client l’intégration de
la stratégie dans la gestion des ressources humaines doit respecter trois
conditions d’actions (interdépendance, subordination, participation).

1-Le principe d’interdépendance :


Selon ce principe il existe des liens d’interdépendance entre la gestion des
ressources humaines et la stratégie qui doivent être pensés d’une façon
simultanée, la gestion des ressources humaines se trouve au centre de la mise en
œuvre d’une stratégie, c’est la clé pour la réussite de la stratégie de l’entreprise,
de même pour la gestion des ressources humaines dont les pratiques dépendent
largement de la vision stratégique de l’entreprise d’où la nécessite d’une telle
articulation.
2- Le principe de subordination :

Ce principe traduit le fait que la gestion stratégique des ressources humaines


ne doive pas être une fin en soi, mais elle doit s’inscrire dans le projet général de
l’entreprise, la gestion stratégique des ressources humaines est donc un mode de
management permettant de répondre aux exigences de l’environnement
économique de l’entreprise. En terme claire, la gestion stratégique des ressources
humaines est au service de la stratégie, ce principe de subordination trouve son
essence, dans le fait que les RH sont un des multiples éléments dont dispose la
direction pour mettre en œuvre une stratégie.

35
3-Le principe de participation :
Ce principe stipule le fait que les responsables ressources humaines doivent
être impliquées dans l’élaboration de la stratégie de l’entreprise et non seulement
dans la mise en œuvre. A cet effet, l’homme social doit être présent dès les
premières phases de formulation stratégique, cette participation va permettre à
l’entreprise de se disposer des informations claires sur sa situation sociale, avant
même la prise de n’importe quelle décision stratégique.

Gestion de la formation et des compétences :


De la Gestion des compétences et formation au plan de formation il faut
passer de la vision stratégique RH , sur le moyen terme, intégrant les évolutions
des métiers de l'entreprise, les contraintes budgétaires et organisationnelles, à
un plan d’action opérationnel , financé, déroulé et renouvelé chaque année cette
formation c’est l’action de l’amélioration la compétence d’une personne en savoir,
savoir –faire et savoir être .
Une personne formée et apte à accomplir une tache la perfectionne ou la
maintenir l’entreprise doit investir dans la formation des employés pour rétrécir
l’écart entre les compétences actuelle et les compétences requises afin
d’améliorer la performance et de maintenir son avantage compétitif.
L’investissement en formation produit plusieurs bénéfices tels qu’une amélioration
de la performance organisationnelle l’amélioration de la qualité des produits et des
services, la satisfaction des clients, la croissance des ventes et l’augmentation de
la profitabilité.
Les objectifs de la formation de gestion des compétences sont les suivants :
Identifier les enjeux de la mise en place d'une démarche compétences et
positionner le processus de gestion des compétences dans le cadre de la loi.

Connaître l’intégralité du dispositif de l’accord relatif à la gestion


prévisionnelle des emplois et de gestion des compétences.

Mettre en cohérence la gestion des compétences et des ressources humaines


avec la stratégie de l’entreprise.

Acquérir la méthode pour élaborer la cartographie des métiers sensibles ainsi


que des emplois stratégiques porteurs du développement de l'entreprise.

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Maîtriser les outils dans la logique de compétences et piloter efficacement le
processus de gestion des compétences de manière opérationnelle.

Acquérir une méthodologie de mise en œuvre d’un système de gestion


prévisionnelle des emplois et des compétences.
La formation gestion des compétences permet d'anticiper les
changements nécessaires à l'entreprise en matière de ressources humaines
afin de favoriser une interaction plus forte entre les salariés et leurs
managers. Elle permet également d'instaurer une politique de suivi des
compétences et des carrières pour accroître la contribution de chaque salarié
à la création de valeur pour plus de performance.

Evaluation des salaires :


L’Organisation internationale du travail (OIT) publiait en février 2017 son
rapport bi-annuel sur les salaires. Ce rapport indique l’évolution des salaires
réels au Maroc qui était de 1,5% en 2015, en deçà de l’évolution des salaires
dans le monde, évaluée à 1,7%. Sur le plan qualitatif, les conclusions de ce
rapport sont alarmantes sur les inégalités salariales au travail dans le monde
et se vérifient sur le marché de l’emploi marocain. Cette tendance a des
conséquences socio-économiques. Du côté social, « le découplage entre la
croissance économique et celle des salaires implique que les travailleurs et
leur famille vont estimer ne pas recevoir une part.
Les constats de l’OIT ont été confirmés par les conclusions du HCP sur la
situation du marché du travail en 2016. Le HCP avait observé sur le marché
du travail « un mode précaire d’insertion », ce qui se traduit par 20,5% des
actifs occupés exerçant un emploi non rémunéré (travail agricole, occasionnel
ou saisonnier). Quatre actifs occupés sur dix (4.325.000 personnes)
travaillent plus de 48 heures par semaine au niveau national. Le marché du
travail demeure également « peu organisé et faiblement protégé ». Près des
deux tiers des salariés (3.093.000 personnes) ne disposent pas de contrat qui
formalise leur relation avec leur employeur, dont 716.000 dans le secteur des
BTP (89,7% de l’emploi total dans ce secteur). 96,6% des actifs occupés ne
sont pas affiliés à une organisation syndicale ou professionnelle. Dans le même
chapitre, 8.344.000 actifs occupés (78,4%) ne bénéficient pas d’une
couverture médicale au niveau national, 3.507.000 dans les villes (64,6%) et
4.838.000 dans la campagne (92,8%). La perception des actifs occupés sur
l’emploi n’est pas satisfaisante.

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Afin de surmonter ses différentes contraintes, l’OIT recommande de
mener des politiques salariales qui s’inscrivent dans la durée pour prévenir la
stagnation des salaires, élever le niveau de rémunération des millions de
travailleurs pauvres que l’on dénombre dans le monde, assurer une répartition
équitable, réduire les inégalités excessives de salaires et de revenus, et
conforter la consommation en tant que pilier d’économies viables. Au niveau
des mesures, l’OIT propose de réguler les hauts salaires, s’attaquer aux
inégalités entre catégories de travailleurs, y compris entre femmes et
hommes (voir encadré) et poursuivre une politique fiscale favorable aux
salariés. Du côté économique, «la faiblesse de la croissance des salaires
pèsera sur la consommation des ménages, donc sur la demande globale,
surtout si les salaires stagnent en même temps dans plusieurs grandes
économies », ajoute l’OIT dans son rapport de référence.

38
Webographie :
https://www.researchgate.net/publication/313701631_La_gestion_strategique
_des_ressources_humaines_dans_les_entreprises_marocaines_l'etat_de_la_situati
on_et_les_facteurs_explicatifs
https://www.cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2014-2-page-45.htm#
https://www.leseco.ma/economie/59644-public-prive-comment-evoluent-les-
salaires-au-maroc.html
https://www.gereso.com/formations/gestion-competences-gpec/formation-
gestion-des-competences-et-formation
https://www.talentsoft.fr/faq/gestion-des-competences
http://gestiondes-ressources-humaines.blogspot.com/2011/10/quest-ce-que-la-
gestion-strategique-des.html
https://www.erudit.org/fr/revues/ipme/1997-v10-n2-
ipme5003314/1005764ar/
https://clikc.wcoomd.org/pluginfile.php/30120/mod_label/intro/Section%20I_
FR.pdf
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/docs/FWG/GSC/Publication/280
/3/8542/1/100875/8/F_892238264_2004BayadArcandAllaniVol2Num1pp
74_93.pdf
https://www.wikiberal.org/wiki/Gestion_strat%C3%A9gique_des_ressources_h
umaines

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