Direction de propagation
La nature ondulatoire est caractérisée par la longueur d’onde λ (ou fréquence ν) :
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2 Quantification de l’énergie
2.1 Résultats des travaux de Bohr
L’étude du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène a été effectuée par plusieurs
chercheurs dont Rutherford (1911), Niels Bohr ((1913). Partant des résultats de
Rutherford, en mécanique classique, Bohr a pu montrer que :
- L’énergie de l’électron autour du noyau de l’atome d’hydrogène est discrète et
quantifiée par un nombre n, appelé nombre quantique principal :
en (eV), n
- un photon est émis ou absorbé lorsque l’électron effectue une transition électronique
(passe d’un niveau d’énergie à un autre)
- Dans son état stationnaire (En), la matière ne peut émettre ni absorber de rayonnement
(lumière).
En
- Toutefois, lorsqu’elle est soumise à un effet thermique
Ep
ou une décharge électrique, elle devient excitée et gagne
Dans les deux cas, l’énergie de transition mise en jeu s’écrit aussi :
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Formule de Ritz
Remarque : Dans le modèle de Bohr, les électrons décrivent des trajectoire circulaires
appelées orbites associées à chaque niveau d’énergie. Le rayon d’une orbite de rang n est
Conclusion partielle
Le modèle de Bohr connut un grand succès car la quantification de l’énergie et la
description globale du spectre de l’atome d’hydrogène étaient vérifiées. Cependant, le
modèle ne donnait pas de bons résultats pour un atome à plusieurs électrons ou pour un
atome autre que l’hydrogène. Le modèle planétaire de Bohr a donc des limites. Il conserve
toutefois un grand intérêt pour une compréhension partielle de la quantification.
Les limites du modèle de Bohr montrent que la mécanique classique n’est pas adaptée pour
l’étude complète de l’atome. Il faut passer alors à la mécanique quantique.
- La mécanique quantique est régie par une équation appelée équation de Schrödinger
(1925). Les fonctions d’onde Ψi, solutions de cette équation sont appelées « orbitales
atomiques » : leur carré représente la densité de probabilité de présence de l’électron
correspondant à un niveau d’énergie Ei.
L’orbitale atomique peut se comprendre comme étant une région de l’espace où la densité
de probabilité de présence de l’électron est forte.
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(eV)
ℓ=2
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ℓ=0
Exercice d’application
Déterminer le degré de dégénérescence du niveau n = 2, puis n = 3 et généraliser.
CONCLUSION
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FIN
Exercices
I) 1) . Pour l’orbite stationnaire de nombre quantique principal n = 3, déterminer :
a) Le rayon de l’orbite
b) L’énergie de cet état stationnaire
2) On considère l’électron de l’atome d’hydrogène dans son état fondamental. Quelle est
son énergie d’ionisation ? Quelle est la longueur d’onde correspondante ?
3) a) Calculer l’énergie d’excitation nécessaire pour que l’électron de l’atome
d’hydrogène passe de l’état fondamental à l’état n = 3. Y –a-t-il absorption ou
émission ?
b) Quelle est l’énergie nécessaire pour ioniser l’atome dans l’état n= 3 ?
c) Quelle est la fréquence émise lorsque l’atome passe de l’état n = 3 à l’état n= 2 ?
II) une spectre d’émission est un ensemble de raies aboutissant toutes au même nombre
quantique principal n. il existe plusieurs séries dont la première est celle de Lyman pour qui
n = 1.
1. Représenter le diagramme énergétique de la série de Lyman en indiquant quelques
transitions.
2. On considère la série de Pfund (n=5).
a) Quelle est la plus petite longueur d’onde associée.
b) Quelles est la fréquence et le nombre d’onde de la radiation qui part de l’état n= 80 ?
III) 1. Indiquer, parmi les triplets suivants, celui (ou ceux) qui est (ou sont) impossibles.
Justifier votre réponse. A) n= 3 ; ℓ= 2 ; mℓ = 0 B) n= 2 ; ℓ = 2 ; mℓ = -1
C) n= 3 ; ℓ = 0 ; mℓ = 3 D) n= 3 ; ℓ = -2 ; mℓ = 0
2. Indiquer si les différents symboles caractérisent ou non une orbitale atomique :
a) 1p ; b) 3f ; c) 5g ; d) 4s ; e) 2d.
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IV) Les systèmes hydrogénoïdes sont des systèmes constitués par un noyau de charge
+Ze et ne disposant que d’un seul électron comme l’atome d’hydrogène
2. Dans le cas d’un hydrogénoïde, l’énergie est multipliée par Z2 et le rayon est obtenu en
remplaçant a0 par .
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