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Tél. : 02 53 61 84 60 istom@istom.fr
WILSHIRE Jérémie
Promotion 109
Remerciement ................................................................................. 5
Avant-propos ................................................................................... 5
Lexique ............................................................................................ 5
2
I.4.1. Dans les parcelles cultivés ..................................................................................... 20
3
III.3. Moyen de corrections ........................................................................................ 37
5 – Bibliographie ............................................................................ 42
6 - Annexes .................................................................................... 43
4
Remerciement
Je tiens à remercier toute les personnes qui m’ont aidé lors de mon stage à la
Canasta Campesina et qui ont appuyé les différentes étapes de projet.
Tout d’abord je remercie M. ERAZO CRUZ Cesar Ernesto, Technicien et ingénieur
de la Canasta Campesina et professeur à l’Université Luthérienne du Salvador, pour son
intérêt de mission de stage et son aide.
Je remercie également M. TORUÑO Salvador, technicien et ingénieur de la
coopérative pour son accueil et son appuie lors de ma mission et Mme. PORTILLO
Kassandra Abigail, directrice de la Canasta Campesina, pour son accueil et sa
bienveillance.
Mes remerciements vont aussi auprès de Mme ANDRADE Ana Elizabeth,
productrice au sein de coopérative, pour sa gentillesse et son aide lors de la réalisation de
ma mission ainsi qu’à M. Ramirez Jose, employé de la coopérative travaillant à l’Ecofinca
et qui m’a énormément aidé pour le bon suivie de ma mission.
Enfin je remercie tous les membres de la coopérative pour leur amicalité et leur
bienveillance.
Avant-propos
J’ai réalisé mon stage dans la coopérative agricole Canasta Campesina, lors de mon
arrivé j’ai pu affiner et retoucher ma mission de stage qui était relativement flou avant
mon départ. Je me suis alors adapté au besoin de la coopérative vis-à-vis de leurs projets.
Lexique
Abréviation :
ACPACAC : Association Coopérative Agropastorale Canasta Campesina
RL : Responsabilité Libre
SARL : Société à responsabilité Limitée
SPF : Secours populaire Français
MO : Mains d’œuvres
CA : Chiffres d’Affaires
MAG : ministère de l’Agriculture et de l’élevage du Salvador
AECID : l’Agence Espagnol pour la Coopération Internationale au Développement
ULS : Université Luthérienne du Salvador
5
MDS : Médecin pour le droit à la Santé
ACP : Association Catalane Per la Pau
AFD : Agence Française de Développement
Mots espagnols :
Canasta : Panier paysans fabriqué par la coopérative
Hierba buena: Menthe salvadorienne
Capacitacion: Formation
Ecofinca : Exploitation de café acheté par la coopérative
Macro-tunnel : Serre fournit par la coopérative
Bocachi : Engrais organique courant au Salvador
Bandejas : Cages de semis (20x10)
Sampopos : Fertilisant naturel fabriqué par des fourmis ailés
Cama : Lit de culture
6
Feuillet 1 – Présentation générale de l’entreprise
I. Présentation générale de l’entreprise
I.1. Secteur d’activité, statut juridique et organisation de l’entreprise
7
internationale au développement (AECID). La coopérative reçoit de l’aide également des
universités de la capitale, notamment l’université Luthérienne du Salvador (ULS) et
l'université centroaméricaine Jose Siméon Caña (UCA) dont les étudiants viennent
effectuer leurs heures sociales.
Canasta Campesina
Fundesyram/MDS
8
V Organisation Coopération
ACTEURS
de nacional et
producteurs extrangère
"SOCIOS" externes
PRODUCTEUR
Organisation
de Association
producteurs académique
ECHELLE DIRECTIVE
ASSEMBLEE GENERALE
CONSEIL CONSEIL
DIRECTIF DE SURVEILLANCE
EQUIPE TECHNIQUE
v
ECHELLE EXECUTIVE
COMITE PILOTE
CPCM
CIA
CPCC
Légende :
CIA : Comité d’Inspecteurs
CUMA Agroécologiques
CUMA : Comité d’Utilisation de
Matériel Agroécologique
Figure 2 : Organigramme de l’entreprise CPCC : Comité de Production et
commercialisation Communautaire
CPCM : Comité de production et de
Commercialisation Municipale9
Socios : Les « socios » sont les associés de la coopérative en dehors des producteurs qui
représente 70 des 115 membres que contient l’assemblé général.
Assemblée générale : L’assemblée générale représente la plus forte instance de pouvoir.
La coopérative est composée de 115 membres de diverses activités (producteurs,
commercialisation, bureaux, comptable). C’est cette assemblée qui prend et propose les
grandes décisions pour la coopérative, elle se réunit une fois tous les deux ans pour
discuter des différents projets et du suivi de ceux déjà en cours.
Conseil directif : Le conseil directif est composé de six membres répartis en : un
président, un vice-président, un secrétaire, un trésorier et deux administrateurs qui sont
élus tous les 3 ans par l’assemblée générale. Seul le président peut effectuer un autre
mandat de 3 ans. Ce conseil représente le pouvoir décisionnel, ainsi il contrôle les
différentes décisions prises par l’assemblée générale et les fait appliquer. Le conseil peut
aussi proposer des décisions et se réunit une fois par mois pour s’occuper de la gestion et
de l’administration de la coopérative.
Conseil de surveillance : Le conseil de surveillance a pour but le respect et le suivi du
fonctionnement juridique de la coopérative, ainsi il veille à ce qu’il n’y ai aucun problème
administratif et surveille chaque conseil et assemblée. Il est composé de 3 membres
répartis en : un président, un secrétaire et un administrateur. Ils se réunissent une fois
par mois en même temps que le conseil directif.
Equipe technique : l’équipe technique a pour rôle de garder le bon fonctionnement de la
coopérative et propose ainsi les différents projet qui sont jugé nécessaire auprès des
différents producteurs et « socios ». Ce sont également eux qui suivent la partie
production au sein de la coopérative. Cette équipe est composée d’un membre de chaque
partie à savoir d’un technicien de la coopérative, d’un ingénieur en agroécologie, d’un
responsable administratif, d’un responsable de commercialisation et d’un responsable de
comptabilité.
Comité pilote : Le comité pilote a pour but de former quatre associé (socios ou
producteur) et les faire participer pleinement au différentes prises de décisions de la
coopérative et des différents conseils. Ils sont reliés directement à l’équipe technique car
c’est eux qu’ils vont remplacer et ainsi changer les rôles.
Comité de production et de commercialisation municipal (CPCM) : Le CPCM permet
la communication entre l’équipe technique, le conseil directif et les producteurs. En effet
les producteurs étant dans des communauté différentes, un représentant de chaque
communauté est élu (11 en tout), ils ont pour mission de communiquer les problèmes
rencontrés par les producteurs de leurs communauté et de rapporter les information des
réunions qui se déroulent tous les Lundis (va changer car trop fréquent) pour discuter
des différentes productions des différents producteurs et les récoltes possibles. Les plans
de semences sont également faits pour répartir les productions entre les producteurs.
Comité des inspecteurs en Agroécologie (CIA) : Ils sont composés de personnes ayant
des connaissances en agroécologie, ils ont pour but le suivi individuel des producteurs de
la coopérative. Ils effectuent des visites toutes les deux semaines pour résoudre certains
10
problèmes et pour apporter leurs savoir et leurs techniques afin d’atteindre les objectifs
de production.
Comité d’utilisation du matériel agroécologique (CUMA) : Le rôle de ce comité est
d’évaluer le matériel fourni au producteur comme les macro-tunnel mais aussi de faire un
suivi de ce matériel et de son utilisation, que ce dernier soit bien en utilisation et non
revendu par les producteurs.
11
pas les moyens suffisants pour acheter les paniers d’avoir accès à des produits biologiques
très rares au Salvador.
La deuxième filière est le marché de la capitale, « l’agro-mercado » qui regroupe plusieurs
autres producteurs et auquel la coopérative participe tous les samedis pour liquider ses
stocks.
Une partie des revenus viennent aussi de la vente de semences et d’intrants naturels (7%)
ainsi que de certaines commandes particulières d’hôtels ou restaurant (2%).
La dernière gamme de produits proposée par la coopérative sont des services qui sont
une nouvelle source de revenu. La coopérative propose ainsi des « capacitacion » qui sont
des formations d’agroécologie menées par mon maître de stage et ingénieur Cesar Erazo.
Ces formations durent 5 semaines tous les samedis matin et fonctionnent sur inscription
(100$/personne).
La coopérative a commencé son activité en 2014 et les chiffres les plus récents que
je possède datent de 2020.
● En 2014 la coopérative réalisait un chiffre d’affaires annuel de 28 432,54 $
avec un nombre de panier vendus à l’année de 1560 et un salaire des
producteurs d’environ 150$ mensuel
● En 2020 la coopérative réalisait un CA annuel de 99 196,88 $ avec 5889
paniers vendus soit 82 % du CA et un salaire mensuel des producteur
variant autour de 400$. (Cf. Annexe1 et 3)
On peut voir une très nette évolution en 6 ans, le CA a triplé et le salaire des
producteurs a plus que doublé.
La coopérative est toujours en développement et met en œuvre de nombreux
projets.
Le projet le plus important est celui de « l’EcoFinca » qui est une ancienne
exploitation de café (finca) rachetée par la coopérative. L’objectif consiste à lever cette
finca de manière agroécologique tout en y ramenant le siège de l’entreprise avec la
construction d’un bâtiment regroupant différents services (laboratoire, chambre, salle de
conférences, bureaux…). L’EcoFinca fait 18,9 ha et permet d’aider la coopérative à
compléter certains paniers, de plus elle permet d’effectuer des expériences avec des
nouvelles variétés par exemple.
Les autres projets d’expansions de la coopérative sont nombreux : création de
formation agroécologique, vente de produit dans le lycée français. L’investissement dans
des moyens de transports (voitures, motos) pour la coopérative permet aussi de favoriser
le transport de marchandise et la rapidité.
La crise sanitaire actuelle a eu un impact sur la coopérative, surtout l’année
dernière. En effet, les points de ventes ont été fermés (marché et points de dépôts) et la
12
Canasta Campesina a donc décidé de faire de la livraison à domicile en augmentant de 1$
le prix de chaque panier. Si on compare le nombre de paniers en 2017 (9360) à 2020
(5889) on voit bien que la demande a baissé et que le CA aussi mais les choses
commencent peu à peu à revenir à la normale.
(Cf. Annexe 2)
En discutant avec une partie des consommateurs et clients des « canasta » on arrive
à ressortir les points forts de ces paniers paysans et les attentes des clients. Le premier
point est le fait de retrouver des produits biologiques, une rareté dans le marché
Salvadorien où la plupart des légumes et fruits sont traités chimiquement. De plus, la
particularité de la coopérative, favorisant les jeunes et les femmes à rentrer dans le monde
du travail et à leur ouvrir l’accès aux terres est un point fortement apprécié tout comme
le principe du circuit court, avec peu d’intermédiaires entre le producteur et les clients.
Participer à l’insertion de ces jeunes et femmes entre dans une logique de diminution de
l’insécurité alimentaire qui est une des préoccupations de ces consommateurs.
Parmi les attentes des clients on retrouve certains produits, qui d’après eux,
doivent se retrouver toute l’année dans les paniers car indispensable à la cuisine locale.
On y retrouve les œufs, la tomate, le concombre, l’oignon et le poivron. Depuis environ un
an les attentes des clients commencent à changer, certains désirent plus de diversité dans
les variétés de légumes proposés (tomates, courgettes, poivrons).
13
A travers les différents paniers vendus et les différents moyens de vente on
retrouve quatre segments de marchés différents pour les produits bios issus de la récolte
de la coopérative :
● Les clients/abonnées des paniers paysans : ce sont les personnes qui commandent
ces paniers chaque semaines pour les recevoir le jeudi, leurs nombre varie mais ils
sont en moyenne 113. Les paniers y sont livrés dans les 22 points de retrait.
● Les clients de l’agro-mercado : ce sont les clients qui achètent les produits de la
coopérative en dehors des paniers paysans au marché de la capitale tous les
samedi matin.
● Les clients professionnels : il s’agit de professionnels de la restaurations et
d’hôtelleries qui passent commande auprès de la coopérative. Cette clientèle est
intéressante car elle montre l’intérêt de ces professionnels auprès des produits de
qualité que propose la coopérative.
● Les clients locaux : ce sont toutes les personnes du villages (Comasagua) qui
viennent directement acheter leurs produits au local de la coopérative.
14
2020, qui a duré 4 mois au Salvador, les gens n’ont pratiquement pas touché de salaire ou
qu’un faible pourcentage. De ce fait, les consommateurs préfèrent acheter au moins cher
pour pouvoir simplement se nourrir, l’offre au niveau des produits bios proposée par la
coopérative a chuté et celle des produits importés, elle, a stagné.
FORCES FAIBLESSES
• Isolement des associés dans les
• Equipe jeune et dynamique
différentes communautés
• Aide financière de la part de
• Différences de pédoclimat rencontré
nombreux acteurs externes
en fonction des communautés et des
• Présence d’ingénieur et de
terres
technicien compétant
• Manque de communication entre
• Production Biologique
tous les producteurs et le conseil
• Monopole du modèle AMAP au
directif du fait de leurs nombres
Salvador
(109)
• Reconnaissance locale
• Achat de produit externe pour
• Diversification des produits et
compléter les paniers
services
• Dépendance aux semences
• Développement de projets Guatémaltèques
innovants
• Dépendance de certains
• Diversité des produits producteurs aux techniciens de la
• Circuit cour, peu d’intervenant entre coopérative
les producteurs et consommateur
• Intégration des femmes dans l’accès
à la terre et le travail (autre que la
maison)
• Proximité avec la capitale
OPPORTUNITES MENACES
• Risques climatiques
• Reconnaissance au niveau national
• Crises financières et économiques
• Accroissement du nombre de
« socios » • Danger présent dans différentes
communauté lié au bandes
• Ouverture sur des nouvelles
criminelles (Maras)
clientèles via internet
• Manque de soutien du
• Développer ce modèle à l’échelle
gouvernement actuel dans le secteur
nationale
agricole
• Association avec d’autres organisme
• Manque d’autorité de la présidente
et fondation
actuel
• Autonomisation des différents
• Insalubrité du local de stockage des
producteurs dans leurs
produits (présence de rats,
connaissances agroécologique (ou à
humidité)
l’échelle de chaque communauté)
15
Figure 3 : Tableau SWOT de la coopérative
16
Figure 4 : Schéma d’élaboration du sous-système
biophysique
17
I.2. Détail du schéma du sous-système biophysique
18
Figure 5: Schéma
d’élaboration des produits
19
I.4. Détail du schéma d’élaboration des productions
Analyse du sol : Cette étape se fait au début, avant la mise en culture pour repérer
plusieurs points à savoir : le type de sol et sa texture, son pH, la vie du sol avec les
différents champignons présents ou non. Cette étape est importante car elle sert de
préambule à toute culture, et permet de prévoir des traitements particuliers sur une
parcelle.
Les outils utilisées pour l’analyse du sol sont :
• Un pH mètre (le type de pH-mètre dépend de la disponibilité) pour mesurer le pH
du sol
• Analyse de la texture : une bouteille avec du peroxyde que l’on remplit de la terre
choisie et que l’on laisse décanter
• La vie du sol : on utilise une noix de coco ou un autre récipient naturel que l’on va
garnir de mélasse et de riz cuit, puis on l’enroule dans un tissu. Le tout doit être
planté dans le sol concerné et laissé 4 à 5 jours minimum. Après ce délai nous
pourrons voir des couleurs différentes sur le riz qui nous indique les différents
champignons présent dans le sol (ex : si c’est vert il s’agit de Trichoderma
Harzanium qui est un bon champignon antagoniste, si c’est noir il s’agit de
Schlérotium ce qui n’est pas un bon champignon et cause des maladies)
Désherbage/travail du sol : cette partie consiste en un premier temps à retirer
les mauvaises herbes du sol à l’aide d’une machette la plus grande partie du temps puis
dans un second temps le travail du sol consiste à labourer la terre de différentes manières
et en fonctions des outils présent : bêches, râteaux, pioches, et si possible un motoculteur.
Ensuite les lits de cultures sont formés avec les mêmes outils. La matière organique
sortie sert directement à la conception de composte.
Apport en amendements naturels : On apporte des amendements au sols pour
l’enrichir, différents amendements sont utilisés : le Bocashi qui est un composte lent avec
fermentation fait de différentes manières selon les personnes ; Le composte qui est plus
rapide mais moins riche que le Bocashi et le lombricomposte plus rare qui contient des
lombrics « California ».
Le pré-traitement des semences : cette partie dépend vraiment des paysans et
des pratiques, la plupart des paysans ne réalise pas de pré-traitement car sur un grand
nombre de semences c’est une quantité de temps énorme à passer. Cependant dans les
cas où cette partie est effectuée les traitements sont : Panure de Mycorhizes ou de
Trichoderma, trempage dans H2O2, panure de cannelle, Aloe Vera et poudre roches … il
en existe beaucoup. Ces traitements ont différentes utilités comme aider à la croissance,
empêcher les champignons et les maladies.
20
Application agroécologique d’intrants : consiste en l’application de produits
phytosanitaire naturel élaboré sur place par les paysans, quelques exemples :
• Apichican : mélange d’ail, de piment, de poivre et d’alcool pour repousser les
insectes et nuisibles, on l’applique sur les feuilles
• Alcoajo : mélange d’ail et d’alcool de canne (caballo blanco) aussi pour repousser
les insectes, on l’applique sur les feuilles
• Bouillie Bordelaise : un mélange de cuivre de chaux et d’eau qu’on applique sur les
feuilles pour prévenir de champignons, en particulier le mildiou ici.
• Bouillie de cendre : c’est un mélange de cendre et d’eau que l’on fait chauffer et
qu’on applique sur les feuilles, permet de prévenir du mildiou mais moins efficace
que la bouillie bordelaise.
La récolte : celle-ci dépend du plan de semence établi par coopérative de
différentes réunion, influençant les mises en cultures des producteurs de la coopératives
Le Nettoyage : durant cette étape les récoltes sont nettoyées à l’eau pour retirer
les impureté et pour certains produits on enlève une partie. Pour l’oignon par exemple on
retire la première peau, toutes ces matières organiques vont ensuite servir à l’élaboration
d’engrais naturels (composte) ou pour nourrir les poules.
Sélections des produits : après nettoyage on sélectionne les produits qui ne sont
pas trop abimés ou qui ne sont pas pourris. On vérifie bien qu’il n’y pas de trou de ver,
surtout dans des produits comme la mangue ou la tomate. Les produits trop abîmés mais
mangeables sont gardés dans les caisses à part pour être vendus directement au local ou
au marché, le reste qui n’est pas mangeable est renvoyé pour faire de l’engrais ou nourrir
les poules.
La confection des paniers : On dispose alors les produits dans les paniers en
fonctions de leurs tailles et des produits dont on dispose, chaque panier possède son
nombre de produit précis. Par exemple, on met 2 avocats dans le petit, 4 dans le moyen et
dans le grand. Une fois terminé, les paniers sont conditionnés au local ou vont rester la
nuit pour être distribués le lendemain.
21
Le Salvador est divisé en deux saisons, la saison humide ou saison des pluies caractérisée
par une forte humidité et des fortes pluies (271 mm) et une saison sèche caractérisée par
des fortes chaleurs et très peu de pluie. Les producteurs ont plus de travail durant la
saison humide que durant la saison sèche à cause de la présence de maladies.
La MO de la coopérative est divisée en plusieurs pôles ou secteurs, le premier secteur est
celui de la production supervisé par la responsable de production. Elle est composée des
techniciens qui appuient et aident les producteurs et rendent visite à chacun d’entre eux
toute la semaine. Les producteurs disposent aussi de l’aide des étudiants des université
qui viennent travailler bénévolement dans leurs parcelles. (Cf. Annexe 4 et 5)
23
Atouts Contraintes
• Lutte difficile contre les maladies et les
• Produits biologiques de qualité toute
différents champignons qui détruisent
l’année
les cultures avec des produits
• Une clientèle fidélisé durant toute
naturelles et biologiques
l’année et de manière sûre
• Une concurrence qui s’agrandit avec
• Un appuie constant des producteurs
l’augmentation des importations de
par des techniciens expérimenté
produits venant de l’étranger et la
• Une direction jeune
baisse des revenus du au covid
• Les réunions favorisent le dialogue
• Le manque d’accès à l’eau et au foncier
entre les producteurs et la direction,
dans certaines communautés
limitant ainsi la distance entre eux
• Désaccord entre certains « socios » et
• Une aide financière apporté par de
les membres des conseils (en
nombreuses aides extérieurs
particulier quant à la légitimé de la
• Un développement rapide et toujours présidente)
en pleine expansion
• Des possibilité d’amélioration des
revenues élevée, les projets en cours
sont très novateurs
La coopérative, dirigée par Mme. Portillo Kassandra Abigail, a développé au fil des
années différentes stratégie pour répondre aux différents problèmes auxquelles elle fait
face depuis sa création. L’aide du SPF a énormément aidé la coopérative autant sur le plan
organisationnel avec la création de différents groupes et conseils pour gérer la
coopérative que sur le plan financier avec l'entrée de fonds à destination des différents
projets à mettre en œuvre. La stratégie principale de la coopérative est de répondre aux
besoins des clients tout en respectant et en aidant les producteurs associés. Pour cela elle
a donc mis en place le comité pilote et l’équipe technique qui viennent directement en
aide aux producteurs qui en ont besoin et qui permettent d’avoir une production stable et
continue toute l’année. Le suivi de la production est « LA » priorité de la coopérative et
c’est pour cela que tant de moyens sont mis en œuvre afin de la sécuriser. La hiérarchie
de la coopérative permet également d'avoir une horizontalité du « pouvoir » et de
permettre à chacun d’avoir la parole au sein des différentes réunions.
De plus la Canasta Campesina développe différents projets financés grâce aux différents
acteurs externes (en grande partie l’AFD et SPF) lui permettant d'accroître son
développement et de s’agrandir petit à petit. Les projets qui sont proposés sont, de plus,
très innovants en citant comme exemple le projet de l’EcoFinca. Ces différents projets sont
en lien avec la dynamique générale de la coopérative alimenté par l’esprit de jeunesse
24
mais aussi l'appui des plus anciens (Michel représentant SPF) et permettent à la Canasta
Campesina de se démarquer de toutes les autres coopératives du pays et d’avoir ce statut
et cette aura unique.
La stratégie globale est simple, c’est l’autonomisation de la coopérative.
Devenir autonome est donc le vrai défi de la coopérative corrélé avec son développement.
Aujourd’hui la coopérative vend environ 5889 paniers à l’année. Pour atteindre son
objectif il lui faudrait vendre environ 31 200 paniers annuels.
25
Feuillet 3 – Formalisation de ma question principale et de ma
contribution à sa résolution
I. Contextualisation et Problématique
Mon stage a la Canasta Campesina fut décidé à la suite d’une réunion avec mon
maitre de stage, M. Erazo Cruz Cesar, pour réfléchir sur quels enjeux ils seraient
importants que je puisse travailler. En effet, en venant à la coopérative je n’avais pas une
idée claire sur ce que j’allais faire et sur quelle branche exacte allait se positionner mon
étude, le lien avec l’agroécologie locale était la base de départ. Durant cette réunion nous
avons discuté dans un premier temps des points sur lesquels je voudrais travailler, en
l’occurrence l’agroécologie et l’étude des cultures de la coopérative. Nous en venons
ensuite à ce que la coopérative à besoin en ce moment et sur quels projets elle aimerait se
pencher mais ne trouve pas le temps de le faire. On y retrouve l’introduction de variétés
venant de France pour les faire rentrer dans les plans de semences de la coopérative, en
effet, la coopérative avait essayée d’introduire deux variétés de tomates françaises mais
sans succès. Ce projet fait partie du plan global de la coopérative de proposer une diversité
croissante de produits à ses clients et d’une qualité unique pour le marché salvadorien,
puisque les produits biologiques y sont très rares. C’est donc dans cette logique que je me
suis introduit dans cette démarche avorté par la coopérative pour relancer la dynamique
de la diversité des semences. Durant la partie agroécologie de cette étude je vais pouvoir
déterminer l’efficience de 3 traitements effectués sur les semences, ainsi que l’utilisation
et la confection de produits agroécologique pour ces plantes. Je décide alors de me
pencher sur les tomates, une des principales productions de la coopérative, dont la
réserve de semences françaises est assez grande. Ces semences proviennent d’un
agriculteur français spécialiste de la tomate, M. Poot Pascal, qui produit et commercialise
des semences paysannes de variétés de tomates anciennes avec pour but de leurs donner
des gènes d’adaptabilités et de résistances supérieures aux semences du commerce.
L’ensemble de ces informations recueillies auprès de mon maître de stage, nous a permis
de tirer la problématique suivante : « Parmi les semences de tomates françaises
expérimentées, lesquelles sont le plus susceptibles d’être adaptable aux climat de
Comasagua et de sa municipalité, un climat montagnard Salvadorien ? »
26
Le premier est l’espace dont je dispose pour réaliser mon expérimentation, en effet, je
dispose de deux parcelles dans lesquelles je pourrais semer mes plants de tomates :
L’Ecofinca, la ferme achetée par la coopérative, dont une partie servira à la levée d’un
macro-tunnel, et le macro-tunnel d’une des productrice de la coopérative, Ana.
Une deuxième dimension de l’étude porte sur l’efficience des traitements apportés aux
semences. En effet, trois traitements seront appliqués sur les semences dont un témoins.
Ces traitements biologiques sont déjà effectués par la coopérative sur certaines semences.
De plus, une analyse du sol a été effectuée de manière « paysanne », c’est-à-dire,
l’utilisation de matériaux simples peu coûteux et accessibles pour les paysans de la
coopérative afin d’appuyer les résultats obtenus.
II.2. Actions
La partie germination débute donc par les semis des graines de tomates ainsi
qu’aux traitements de ces dernières, elle dure 3 semaines jusqu’à la mise en terre des
plants. Mon étude se scinde donc en deux : une partie se déroulera à l’Ecofinca et une autre
chez Ana.
Pour déterminer le nombre de graines et de variétés à semer nous nous sommes basés
sur les 3 traitements à appliquer ainsi que l’espace disponible à la mise en terre.
Je dispose de deux macro-tunnel de 24m², un à l’Ecofinca et un chez Ana, en prévoyant
l’espacement des plants de tomate d’environs 45cm nous arrivons à une solution :
• 8 variétés
• 6 semences/variétés
• 3 traitements
• 2 semences/traitements
• 48 semis
Soit un espace occupé de 21,6 m² ((8x6) x0,45), nous avons donc ce schéma de semences
pour les deux parcelles expérimentale, à savoir qu’un duplicata a été effectué. On se
retrouve donc avec 4 bandejas (cage de semis) avec 48 semis chacune soit un totale de
192 semis, avec 2 bandejas et 8 variétés par parcelles. Un total de 16 variétés a donc été
expérimenté :
27
Casa de Ana : 15 juin Ecofinca : 16 et 17 juin
• Nbr de semis : 48 x2 • Nbr de semis : 48 x 2
• Nbr de variété : 8 • Nbr de variété : 8
• Substrat : Tourbe de Sphaigne • Substrat : Compost
28
de variétés en vie et a été semé une semaine après dans le macro-tunnel de
l’Ecofinca.
3) Enfin, le suivi des cultures par l’application d’amendements, d’engrais et de
produits phytosanitaires biologiques et simple. Chaque semaine, un apport en
engrais naturel était effectué dans chaque macro-tunnel et des repoussants ou
produits phytosanitaires si des maladies étaient détectés.
Lors de la fin de cette partie de développement, tous les plants de tomates se trouvant
dans le macro-tunnel de chez Ana sont morts. Ils ne seront donc pas pris en compte
dans la partie floraison.
Pour compléter mes résultats et les expliquer, j’ai effectué une analyse du sol sur
les deux parcelles utilisées dans mon étude. Cette analyse du sol a été effectuée avec du
matériel simple que l’on peut retrouver dans les boutiques des villages, mais elle est pour
autant très efficace et se décompose en quatre parties :
1. Mesure du pH : La mesure du pH se fait grâce à un pH-mètre que m’a prêté
la coopérative, il suffit de le mettre dans sol pour voir ainsi la mesure.
Pour que la valeur recensée du pH soit valable, j’ai effectué 4 mesures dans
chaque lits de culture.
2. Matière organique : Afin de connaitre la matière organique du sol, les
techniciens de la coopérative m’ont enseigné une technique locale. Elle
consiste à prendre un récipient gradué de petite taille (par exemple un
récipient pour mesure d’urines de 100mL), de le remplir de 20g de terre
que l’on souhaite analyser et d’y verser 5ml d’eau oxygéné. Va s’en suivre
une réaction chimique qui va produire une mousse, il suffit de mesurer la
29
différence entre la mousse et la terre, en sachant que 20ml de mousse vaut
1% de Matière organique. Une mesure suffit.
3. Vie du sol : Il s’agit de connaitre la « vie du sol », ou plutôt les différents
champignons que l’on peut y retrouver. Pour cela il faut un récipient
quelconque (les techniciens utilisent une noix de coco mais faute d’en avoir
à disposition, j’utilise un verre en polystyrène), d’y placer du riz cuit à ras
bord. Ensuite, couvrir le tout avec un tissus et le placer dans la terre. 5 jours
d’attentes sont nécessaires pour sortir le tout et y voir les champignons
présents. Les champignons auront colonisé le riz, on peut les distinguer par
leurs couleurs (rose : Fusarium, vert : Trichoderma, noir : Sclérotium, blanc :
Bacillus et jaune : Verticilium). Deux dispositifs ont été réalisées pour
chaque parcelle, chez Ana et à l’Ecofinca (un dans chaque lit de cultures).
4. Texture du sol : La texture du sol permet de connaitre le type de sol dans
lequel on se trouve, une donnée importante pour expliquer, entre autres, le
retard de croissance de certaines plantes. Afin de le déterminer, on utilise
la technique de sédimentation qui consiste à prendre une bouteille en
plastique vide (peu importe la taille) et d’y marquer un trait aux 10cm et
d’y mettre de la terre préalablement tamisé à cette hauteur. Ensuite, il faut
remplir d’eau afin de remplir entièrement la bouteille et bien remuer pour
que la terre se mélange à l’eau. Il faut alors attendre 24H et mesurer les
différentes couches formé, la couche du fond sera le sable puis le limon et
enfin l’argile. Grace à ce pourcentage il suffit de référer ces résultats grâce
au triangle des textures.
Le relevé d’information est la base de mon étude et cette dernière est différente
selon le stade de croissance, les données récoltées hebdomadairement pour la phase de
germination sont la taille des plants et la mortalité. Ce sont des données qui m’ont servie
afin de calculer le taux de mortalité et la densité de levée, des informations importantes
pour rendre compte de l’efficience des traitements appliqués aux semences. Durant la
phase de développement, j’ai continué à récolter la taille des plants, me permettant de
suivre l’évolution de mes plantes. Cependant, seul la partie finale de relevé des tailles des
plantes me servira lors de ma conclusion, de plus j’ai également récolté la date de mort de
chaque plants ainsi que leurs causes. Ces informations sont importantes car elles sont les
clés de l’identification de la mort de certaines variétés mais également de nous montrer
l’adaptabilité de ces variétés faces aux maladies, insectes ou autres. La phase de floraison,
quant-à-elle, fut la suite de la phase de développement avec les mêmes données récoltées.
En effet, comme expliqué dans la partie II.2.3, la « bouillie Nantaise », appliquée sur les
plants de tomates ont complètement détruits les fleurs ce qui m’a empêché de récolter les
données relatives à celles-ci. Cela m’aurait permis de me donner un avis sur le nombre de
fruits que pourrait donner chaque plants de tomate et d’évaluer donc leurs performances
de récolte.
30
Toute ces données ont été relevées chaque semaine dans les deux parcelles dans des
tableaux Excel différents. Ces données m’ont été suggérées par les techniciens de la
coopérative mais aussi par mon maitre de stage.
31
traitement N°3 ont des tiges plus grandes d’environ 5 cm par rapport aux autres
traitements.
Pour les autres variétés les plantes sont à tailles à peu près égales, il n’y a pas de variation
significative en fonction des traitement, à l’exception toutefois des tomates cerise vertes
ayant bénéficiés du traitement 2 dont la taille est supérieure aux deux autres traitements
(7,575 cm N°2) avec un écart d’environ 3 cm (4,3 cm N°1 et 4,475 cm N°3).
III.1.1.b Résultats obtenus sur la parcelle de l’ecofinca.
La bandeja 4 ayant subi de grosses pertes avec un taux de mortalité total de
58,50% seule la bandeja 3 à été étudiée
Les graphiques annexes 10 et 11 comparent les différences de croissance de chaque
plantes de chaque variétés ainsi que la densité de semis de chaque plantes par traitement
et par variétés.
Pour les variétés Orange Queen, Noire de Crimée, Orange Queen, 100% de levé également
avec les traitement N°1, N°2 et N°3 pour les variétés Grégory Altaï, T. cerise poire jaune et
T. cerise noire.
Pour la variété Prince noire, 100% de levé avec le traitement N°1 et 0% avec les autres
traitements.
La Lime Green a 100% de levé pour les traitements N°1 et 2 tandis que le traitement N°3
L’analyse du sol effectué dans les deux parcelles expérimentales est un outils
indispensable à l’explication des résultats obtenues, ils permettent de renseigner sur
l’état du sol et son potentiel suivant les cultures que l’on veut y mettre.
32
Sol de l’Ecofinca Sol de Ana
• pH du sol : (6,0 + 6,0 + 6,0 + 6,2 + 6,5 + • pH du sol : (6,0 + 5,9 + 5,8 + 5,8 + 5,6 + 5,6 +
6,1 + 6,0 + 6,0)/8 = 6,1 5,5 + 5,5)/8 = 5,7
• Matière Organique : 4% MO • Matière organique : 2% MO
• Vie du sol : • Vie du sol :
➢ Champignons mauvais : ➢ Champignons mauvais : Fusarium en
fusarium en petite quantité, grande quantité, Sclérotium et r
Sclérotium et Rhizoctonia en ➢ Rhizoctonia et Verticilium en petite
très grande quantité, quantité
Verticilium ➢ Champignons antagonistes :
➢ Champignons antagonistes : Trichoderma en faible quantité
Trichoderma (Cf. annexe 12)
(Cf. Annexe 12) • Texture du sol : 30% argiles, 30% limons et
• Texture du sol : 20% d’argiles, 20% de 40% sable ce qui nous donne grâce au
limons et 60% de sable ce qui nous triangle des textures : un sol Limon
donne un sol Limon argilo-sableux argileux
(Cf. Annexe 13) (Cf. Annexe 13)
33
la base de la tige. Il se manifeste principalement sur les Solanacées mais également
sur certains tubercules et plantes d’ornements.
• Sclérotium Rolsfii : champignon dont la manifestation se caractérise par une
pourriture du collet de la tomate.
• Rhizoctonia : Rhizoctonia Solani est un champignon dont la manifestation se
caractérise par une pourriture des feuilles et de la tige
• Verticilium : bactérie dont la manifestions commence par une sécheresse des
feuilles puis une atrophie des tubes de phloème et des vaisseaux de xylèmes
asséchant peu à peu la plante.
Un champignon antagoniste est particulièrement intéressant : le Trichoderma
Harzanium. Sa commercialisation est très développée au Salvador. En effet ce champignon
ralentit le développement de certains champignons comme Rhizoctonia solani, Sclérotium
Rolfsii et certains Fusarium. De plus le Trichoderma Harzanium aide au développement
radiculaire et à la croissance de la plante. (6)
Les deux types de sols identifié Limon argilo-sableux et limono- argileux sont
relativement proches dans leurs compositions cependant il existe des différences
agronomiques.
Ce type de sol fait partie des sols équilibrés favorables à la mise en cultures, la
composition argileuse favorise la rétention d’eau mais la compaction de ses particules
empêche l’oxygène de pénétrer et d’aérer les racines.
La composition limoneuse est généralement riche et facile à travailler sa croûte de
battance peut empêcher le bon développement des pédoncules. Enfin, la composante
sableuse dans laquelle la matière organique se dégrade très vite et la rétention d’eau est
quasi nulle.
Le sol Limon argilo sableux possède un pourcentage de sable plus élevé, ce qui se traduit
par une rétention de l’eau plus faible et une dégradation de la matière organique plus
élevée. Dans mon contexte avoir une rétention d’eau un peu plus faible n’est pas un
problème, en tout cas en saison humide, car elle va diminuer ainsi le développement des
champignons. (7)
On se retrouve finalement avec deux sol vraiment différents, du côté de l’Ecofinca on a un
sol riche en matière organique avec un pH un peu acide et une texture de sol assez
équilibrée tendant vers un sol sableux, ce qui en fait un sol parfait pour la mise en travail
Chez Ana le sol est assez acide avec très peu de matière organique ce qui est un problème
pour cultiver.
Après avoir discuté avec les techniciens de la coopérative sur la résistance d’une
variété, il s'avère que les meilleures variétés sont celles qui survivent jusqu’à la fin du
cycle de la plante et celles qui sont le moins touché par les maladies.
Mon étude s’arrêtant au milieu du stade de floraison, nous allons étudier la mortalité pour
extrapoler la résistance de ces plantes.
34
La figure annexe 13 représente la mortalité des tomates de la bandeja 1 qui a été mise en
terre dans le macro-tunnel de chez Ana, aucune n’a survécu.
Effectivement toutes sont mortes avant le stade de floraison. Les causes principales sont
le Sclérotium Rolsfii et le Rhizoctonia Solani. L’analyse du sol chez Ana retrouve un sol
assez acide, une matière organique faible et un sol plus compact que celui de l’Ecofinca.
On peut alors expliquer cette mortalité drastique par plusieurs éléments.
Le premier est le pH du sol. Les tomates ont un pH optimal du sol compris entre 6,0 et 6,5
(3) et dans le cas de chez Ana on retrouve un pH de 5,7. Un pH bas comme celui-ci peut
freiner la croissance des tomates et ainsi les rendre faible et vulnérables aux différentes
maladies et champignons.
Deuxièmement la matière organique, c’est un élément clé du bon développement de la
plante car ce dernier représente une source de nutriment pour la plante mais aussi c’est
la source des échanges cationiques, permettant au sol de retenir et de rejeter les différents
éléments du sol essentiel pour la plante. Celle-ci est basse (2%) ce qui va limiter les
échanges et la captation d’élément par sol et donc affecter la plante directement.
Troisièmement la texture du sol peut être un facteur explicatif, le sol Limono-argileux de
chez ana est assez compact et donc retient plus l’eau ce qui peut engendrer un
développement de champignon important.
Tous ces facteurs combinés peuvent expliquer la mortalité totale rencontré chez Ana, en
effet son sol n’est pas parfaitement adapté à la culture expérimentale de tomate.
La figure Annexe 14 nous présente la mortalité des variétés de la bandeja 2 jusqu’à la fin
de mon étude ainsi que leurs causes et leurs date de mort, cette bandeja a germé chez ana
puis a été ramenée à l’Ecofinca pour la mise en terre. Le taux de mortalité moyenne pour
ces variétés est de 39,25% ce qui est assez élevé. En effet dès le début de mon étude nous
avons perdu des graines qui n’ont pas réussis à germer surtout pour les variétés de Cœur
de Bœufs, Sweat Heart et Ana Russe, dont 1 semi sur 2 (50%) ont été perdu lors de la
première semaine et n’ont pas levé.
Durant le suivi de ces variétés de nombreux champignons sont apparus ce qui est normal
en cette saison des pluies Salvadoriennes. Les plus redoutables furent Alternata
Alternaria et Alternata Solani, deux champignons du sol dont la manifestation se traduit
respectivement par un jaunissement des feuilles et leurs assèchement et l’autre une
nécrose de la tige. Ces champignons sont à l’origine d’une maladie appelé ici « Tison » qui
fait des ravages sur les cultures tels que les tomates et autres solanacée comme le poivron
durant la période de grande pluie (Aout-Septembre-octobre). En effet la moitié des
variétés ont perdu au moins une plante du fait de ces champignons dont la plus touché est
la Géante d’Orenbourg dont 3 plantes des 6 (50%) sont mortes par le « Tison ». Cependant,
même si la majorité des variétés a perdu des plantes en cours de cycle, deux ont encore
tous leurs plants vivants : La Calabache pourpre et la Dix doigts de Naples malgré
l’épidémie de « Tison » qui touche le macro-tunnel.
La figure Annexe 15 nous montre la mortalité de chaque variétés des bandeja 3 et 4, la
date de mort et la cause jusqu’à la fin de mon étude. Pour rappel les bandeja 3 et 4, à la fin
35
du stade de germination, ont été mélangées pour pouvoir former une bandeja plus
complète, beaucoup de variétés n'ayant pas germé (surtout bandeja 4).
On le voit d’ailleurs sur le tableau, environs 20% des graines semées toutes variétés
confondues n’ont pas germé.
Aucune germination pour la variété cornue des Andes.
On peut expliquer cette faible germination par plusieurs facteurs : le premier est le
conditionnement des graines, en effet les graines ont pu être conditionnées dans de
mauvaises conditions ou sont trop vieilles ; la deuxième est le substrat utilisé, du
composte vieux a été utilisé comme substrat de germination pour cette bandeja, ce
composte était très compact avec de grosses particules ce qui a pu affecter la levé des
pédoncules.
En plus de cette faible germination, on remarque une forte mortalité avec une moyenne
totale de 83%. En effet ces huit variétés ont été colonisées par beaucoup de champignons
dont le « Tison » et le Sclérotium qui a fait des ravages notamment chez l’Orange queen,
Lime green, Prince Noire avec 50% de perte.
Les Noires de Crimée ont 83% de mortalité, en rapport avec le Sclérotium.
Le « Tison » quant à lui à ravagé la T. cerise Noire et a tué 83% de ces plants.
Les insectes ont aussi attaqués des plants de tomates et ont tué 66% des tomates cerises
noires.
On peut expliquer cette acharnement des sauterelles sur cette variété en particulier par
la Trophiobiose. C’est un phénomène qui se Toute les variétés ont été touché par des
champignons et très peu de variétés on encore des plants en vie après 11 semaines, on
parle de l’Orange Queen, Lime green avec 2 plants en vie, Tomate cerise jaune poire et noire
avec 1 plant chacun en vie et celle avec le plus de plant de tomate en vie est la Grégory
Altaï avec 3 plants.
Alors comment expliquer cette forte mortalité comparé aux variétés de la bandeja 2, en
sachant que les traitements phytosanitaires, apports d’amendements et d’engrais
naturels biologiques ont été les mêmes ces variétés et celle de la bandeja 2. On peut
soulever une hypothèse, ces variétés ont eu un développement très lent du fait d’un
mauvais substrat (voir annexe 10) ainsi lors de la mise en terre leurs développement était
très nettement inférieur à ceux de la bandeja 2. Leur vulnérabilité était donc élevée.
36
• La place pour pouvoir semer et effectuer ma mission était également un facteur
limitant, je ne dispose pas d’énormément d’espace pour pouvoir faire un étude
sérieuse et réellement efficiente, le nombre de semences choisie à été contraint par
la taille mit à ma disposition. Ce facteur influence également le nombre de variétés
que je peux expérimenter.
• La distance de la maison de Ana est une grande contrainte car je ne peux pas y aller
tous les jours pour pouvoir effectuer des mesures ce qui explique le temps entre
chaque mesures, de plus Ana effectue des traitements sur mes plantins ce qui va
fausser les résultats obtenus.
• La différence de substrat utilisé entre les deux expérience va jouer aussi sur la
levée des plantins et fausser en partie les résultats obtenus.
• Le temps que j’aie pour effectuer ma mission est également une limite assez grande
car je ne pourrais pas étudier la récolte et les premiers fruits seulement la floraison
ce qui limite l’étude et son efficience.
• Les lits de cultures n’ont pas été réalisé à la même période, ils ont été montés pour
cette étude à l’Ecofinca tandis que j’ai utilisé des lits déjà en place, plus anciens,
chez Ana. Cela va influencer les résultats.
• La différence de croissance rencontré entre les deux expérience vont décaler les
dates de plantations en terre et influencer donc leurs croissance et donc mes
résultats. En effet, les plantins de l’ecofinca ont au moins un retard d’une semaine
de croissance alors qu’il y avait seulement 1 jour de différence au semis entre les
deux.
• La mort de tous les plants de tomates de chez Ana expliqué par l’apparition de
champignons
• J’ai contracté le covid durant trois semaines ce qui m’a empêché de travailler
durant ce temps-là, me mettant en retard dans mon étude et limitant ma prise de
résultats
37
Feuillet 4 – Synthèse des résultats et recommandations
I. Apport de la mission pour la coopérative
Pour commencer intéressons-nous à l’efficience des traitements sur les variétés,
l’analyse des données pour répondre à cette question s’est basée sur les relevés effectués
sur les plants de tomates de chez Ana et de l’Ecofinca.
Chez Ana on se rend compte que le traitement avec la moyenne de densité de levé la plus
élevé (93,75%) est le traitement N°3.
On note également que sur 4 des 8 variétés (Géante d’Orembourg, Dix doigts de Naples,
Ananas et C.d.B Sweat Heart) la tailles des plants est nettement supérieure avec le
traitement.
Pour les autres variétés, les différences de tailles ne sont pas significatives.
Pour l’Ecofinca, la moyenne des densité de levé est de 75% avec le traitement N°3, la
différence entre ce traitement et les autres est plus faible (12%) que chez Ana mais le
résultat reste intéressant.
En revanche, la différence de taille des plants en fin de période de germination n’est pas
significative. Seules les variétés Gregory Altaï et Prince noire ont une taille bien plus
importante avec le traitement N°1.
Avant de conclure sur cette question de l’efficience des traitements il y a un facteur
important à prendre en compte, la différence de substrat utilisé lors du semis. En effet le
substrat utilisé chez Ana est de la tourbe de coco, un substrat très poreux et fins tandis
que pour le semis de l’Ecofinca j’ai utilisé un composte qui était bien plus rigide avec des
particules plus grosses. Cette différence de substrat peu expliquer premièrement la
différence de taille en fin de germination mais surtout la levé des pédoncules car ce
composte a pu interrompre la levé de certains pédoncule du fait de sa dureté.
Je peux conclure que le traitement N°3, qui est l'absence de traitement sur les semences
est plus efficace. Cela signifie que les traitement à base d’eaux oxygénée et de mycorhizes
n’ont eu que très peu d’efficacité ou furent délétère sur ces variétés de tomates.
Ceci reste une hypothèse, car mon étude s’arrête en début de floraison et je ne pourrais
donc pas savoir si ces plantes choisies sont bel et bien les plus résistantes et adaptables
aux conditions salvadoriennes
Il faut donc prendre du recul par rapport aux conclusions et aux résultats qui en
ressortent.
Pour répondre à ma problématique initiale :
"Quelles variétés de tomates sont adaptable aux climats de Comasagua et de sa
municipalité ? " Je ne pourrais émettre que des hypothèses, car le cycle des tomates n’est
pas terminé et j’arrête mon étude lors de la 12 e semaine soit en plein milieu du stade de
floraison.
38
Grâce à tous les éléments et les données récoltées on peut toutefois noter plusieurs
choses.
La première est que tous les tomates semées n’ont pas survécus à cause de différents
facteurs environnementaux comme les maladies ou le soleil mais aussi matériels comme
le manque de substrats pour le semis des variétés de l’Ecofinca par exemple. Tous ces
facteurs font partie des contraintes quotidiennes des paysans de la coopérative et c’est en
partie pour cela que je trouvais intéressant qu’ils apparaissent.
Ils montrent bien que la culture de plantes comme la tomate ou tout autre culture est semé
d’embuches et de contrainte qu’il faut savoir surmonter. Malgré tout, nous avons réussis
à appliquer des traitements biologiques et naturels sur ces plantes ce qui est le principe
fondamentale de l’agroécologie poussé par la coopérative.
La mise en expérimentation de nouvelles variétés est très difficile dans la région qui
possède des caractéristiques climatiques assez dure pour ce genre de plante. L’altitude et
les saisons très pluvieuses ainsi que la forte présence de champignon dans le sol en font
un environnement peu propice pour ces variétés françaises et cela explique aussi le peu
de variété de tomate sur le marché salvadorien.
Cependant cette étude permet d'avancer sur certaines perspectives d'adaptabilité de de
tomates dans cette environnement si particulier.
Sur les 16 variétés de tomates expérimentées et les 192 graines semées seulement deux
variétés on encore leurs 6 plants vivants, il s’agit des variétés Calabache Pourpre et Dix
doigts de Naples. Nous n'avons pas d'explication scientifique, et la littérature ne fournit
pas d'information particulière sur ces variétés de tomates
Toutefois nous pouvons constater empiriquement leur bonne capacité de survie et
d'adaptation aux champignons et insectes qui ont tué la plupart des autres variétés
expérimentées, et sont donc recommandées pour la coopérative.
Cependant il ne faut pas oublier que toutes les tomates ont nécessité beaucoup d’entretien
et de suivi, notamment dans l’application de produit phytosanitaire, d’apport en engrais
et fertilisants naturels. L'utilisation de champignons antagonistes comme le Trichoderma
Harzanium pourrait aider à lutter contre ces champignons du sol et donc limiter les
pertes, mais tous les paysans n'y ont pas forcément accès et ce produit reste très cher à
l'achat (500g pour 50$ environs).
On ne peut donc que recommander l'utilisation des variétés Calabache pourpre et Dix
doigts de Naples apparemment plus adaptées aux montagnes salvadoriennes.
Les futurs fruits seront laissés à maturités pour y récupérer les graines qui serviront par
la suite aux semis, ce processus sera utilisé sur au moins 3 cycles, en récoltant à chaque
fois les plus beaux fruits des plantes en meilleurs formes pour favoriser la sélection de
plants résistants.
Ceci permet à la coopérative de continuer le projet d’insertion de nouvelles variétés dans
leur système de production, en effet ces graines seront réutilisées et peut-être même
insérées dans de futures plans de semences. Cette mission a aussi permis de souligner la
39
qualité et le potentiel des sols de l’Ecofinca par rapport aux autres parcelles, et dynamiser
son développement et pourquoi pas organiser de nouvelles expérimentations de variétés.
b) Les Résultats de l’analyse du sol sont très importants pour mon étude mais
également pour la coopérative, ces résultats ont été effectués de manières «
paysanne » comme dit mon maître de stage, en utilisant les outils accessibles.
Excepté le pH-mètre les outils utilisés sont utilisables par tous. La simplicité de
cette analyse du sol en fait effectivement une analyse de base dont la précisions
des résultats est discutable. Le pH obtenu est une donnée sûre car le pH-mètre
utilisé est d’une grande précision. Pour la matière organique, la méthodologie
n'était pas sûre à 100%, Grace au croisement de donnés détenues par un des
techniciens de la coopérative nous avons validé une bonne corrélation entre une
analyse précise effectuée en laboratoire et les notre, avec des résultats
concordants. L’analyse paysanne permet donc d'obtenir les informations de base
utiles à la compréhension des propriétés du sol. Cette analyse devrait être utilisée
plus largement par la coopérative pour prévoir les prochains apports
d’amendement et améliorer la qualité des sols cultivés.
40
l’apparition de champignons sans l’utilisation de Trichoderma Harzanium, qui je
pense, aurait changer bien des données dont la mortalités. Cependant l’utilisation
de produits biologique de manière agroécologique, durant toute la durée de
l’étude, donne une vision à la coopérative, celle qu’il est possible de cultiver
certaines de ces variétés de tomate la sans produits chimique et avec tous les
produits dont ils disposent.
III. Recommandations
La Canasta Campesina est une coopérative relativement jeune dont l’activité principale, à
savoir la confection et la vente de « paniers paysans » a commencé depuis 2011. Depuis
la coopérative a beaucoup changé et les projets sont de plus en plus important, avec plus
d’acteurs externes pouvant participer et donner des fonds. Le fait que cette coopérative
soit jeune fait de nombreuse choses change et que la plupart des points relevés
aujourd’hui seront complétement différents dans deux ans. De ce fait on peut relevés
différents points, qui pour moi, sont des freins aux développement de la coopérative. La
première recommandation est de limiter voir de stopper l’achat de produits bio en dehors
des producteurs de la coopérative. En effet la coopérative achète une partie de ses
produits en dehors de ses producteurs car il y a un manque de production depuis le début
de la pandémie, le nombre de canasta et donc le nombre de produits et supérieurs a ce
que peut apporter les producteurs membres. C’est un énorme problème car près de 40%
des consommations intermédiaire de la coopérative viennent de l’achat de produits
externes (Cf. annexe 6). La moyen pour remédier à ce problème serait d’augmenter le
nombre de producteurs membre de la coopérative, pour ce faire il faudrait augmenter la
communication de la coopérative. Faire différentes intervention dans les cantons ou la
coopérative n’est pas présente ou dans d’autre municipalité, le but étant de rallier le plus
de producteurs possible. La mise en place d’un pole de communication fort de la
coopérative influencerais ainsi le sous-système organisationnel et interviendrais dans la
création d’un nouveau pôle communication. De plus un plus grand nombre de
producteurs signifie un plus grand nombre de produits à récupérer, donc l’intervention
d’un nouveau conducteur et donc d’une nouvelle voiture également, le sous-système
organisationnel serait alors renforcé par l’apparition d’un nouveaux pôle et de nouvel MO
(Cf. Annexe 4 et partie II). On y retrouver alors une augmentation des coûts intermédiaire
pour les transports et la MO mais une augmentation du CA. Une tel amélioration demande
beaucoup de temps mais sur le long terme cela profitera à la coopérative et s’insère
parfaitement dans leurs objectif d’autonomie financière. De plus rallier plus de paysans
dans la coopérative permet de renforcer le pouvoir de la coopérative mais aussi d’aider
les paysans à améliorer leurs revenues et à entretenir leurs terres. Après donc 4 mois
passé au sein de la coopérative j’ai pu remarquer un autre point qui me semble important
de corriger ou du moins essayer, il s’agit de la communication avec les producteurs de la
coopératives. En effet la coopérative effectue des réunion toute les semaines mais le
problème est que les personnes présentes sont les représentant des communautés et ces
derniers on souvent du mal à communiquer le contenue de la réunion au reste des
producteurs concernés. De ce fait bon nombre de producteurs qui ne peuvent se déplacer
par faute de moyen de transport sont conditionné dans leurs parcelles sans réel
41
communication avec la coopérative. Par exemple certains producteurs ne connaissent pas
les dates de certains plan de semis et sont dans l’attente d’attendre les prochains, ils ont
donc des périodes de creux dans lesquels ils ne peuvent pas mettre en culture car ils
attendent les instructions. De plus les techniciens ne sont pas dans toutes les parcelles et
on déjà énormément de travail avec une bonne partie des producteurs. L’introduction
donc d’un représentant de la coopérative qui irait faire le tour de chaque producteurs
pour retracer leurs demande directement au bureaux serait une solution, cela ouvrirait
un nouveau poste dans la coopérative mais faciliterai le contact entre tout le monde ce
qui est un des pilier de fonctionnement de la coopérative.
5 – Bibliographie
(1) https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/creer-une-sarl/
https://www.captaincontrat.com/creer-son-entreprise/sarl/statut-sarl
(2) https://historico.elsalvador.com/historico/689382/produccion-de-
alimentos-importaciones.html
(3) https://actec-ong.org/nos-projets/el-
salvador#:~:text=Le%20Salvador%20reste%20l'un,%25%20dans%20l'extr
%C3%AAme%20pauvret%C3%A9.
(4) http://la-bande-ses.over-
blog.com/pages/La_valeur_ajoutee_et_son_calcul_solution-84747.html
(5) https://www.supagro.fr/ress-
pepites/processusecologiques/co/ImportanceMOS.html
(6) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC91125/
(7) https://www.yara.fr/fertilisation/solutions-pour-cultures/tomate/principes-
agronomiques-
tomates/#:~:text=Le%20pH%20optimal%20du%20sol,%2C0%20%C3%A0
%207%2C5.
42
6 - Annexes
84%
43
Canast
as
Entreg
650 617 adas
625 Enero de
600 601
575 2019
550 554
525 488 junio
500 505 496 478
475 443 Canasta
450 453 454 451 Pequeña
425 374 375 418
400 389 342 336 400 Canasta
375 370
350 292 Mediana
325
300
281 293 301
275
250
273 Canasta
225 Grande
200
175 108 92 Total
150 89 132
125 80 81 126 117 125 107
2020
100 58 103
75 69
50 46 44 59 47
25 38
0 36 66 54 53
24 40
$ 350,00 $ 299,00
$ 300,00
$ 219,19
$ 250,00
$ 200,00 $ 134,49
$ 150,00
$ 73,56 Déciembre
60 meses
Diciembre Diciembre
Diciembre
$ 100,00 12 meses 24 meses
36 meses
Inicio
Proyecto
$ 50,00 Enero
$ 0,00
2013 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Fuente propia - dic 2020
44
SECTEURS Mains d’œuvres NOMBRES D’HEURES FONCTION
Saison sèche Saison Humide
Pleine Partie creuse
saison (Juillet-Aout)
AUX CHAMPS
Production 109 femmes et Environs 80% des 109 producteurs, en Produire les
jeunes producteurs moyenne : différents
(77 femmes, 32 peuvent travailler : fruits et
• 6H/jours
légumes
hommes) • 4,5 H/jours • 42H/semaine
demandé par
• 31,5 (Dépend beaucoup des la coopérative
H/semaines producteurs et de la tailles
de leurs terrains)
Technicien en 2 Techniciens 35H/semaines environs Appuie et aide
Agroécologie et auprès des
ingénieurs producteurs
1 Ingénieur en Travail à mi-temps, environs 17h/semaines Aides sur les
agroécologie projets de la
coopérative
Intervenants 4 Jeunes Environs 17H/semaines Aides sur les
extérieurs (ULS, parcelles de
UCA, jeunes du coopératives
village)
AUX BUREAUX
Commercialisation Environs 10 6H/Jeudi = 10 Hommes/jours 5 Distributions
personnes Hommes/jou des paniers
rs aux points de
retraits
1 personne 7H/Samedi = 0,5 Hommes/jours 7H/Samedi = Vente des
0,5 produits au
Hommes/jou marché
rs
Comptabilité 1 comptable 35 H/semaines Comptabilité
de la
coopérative
Direction de la Présidente 44H/semaines Gérer
coopérative l’ensemble de
la coopérative
(projets,
réunions ..)
45
1 responsable 25 H/semaines Gérer la partie
commercialisation commercialis
ation
1 responsable 25 H/semaines Gérer la partie
production production
AU LOCAL
Confection des Dizaine de 10H/Jours le mercredi = 10 5 Dispositions
paniers paysans personnes (même Hommes/jours hommes/jou des produits
personne que rs dans les
commercialisation différents
) paniers
paysans
Transporteur 1 conducteur 20 H/semaines Récolte des
produits
auprès des
différents
producteurs
et transport
des produits
au différents
points de
ventes
AUTRES
Responsable du 1 représentant Mi-temps 17H/semaines Lien entre la
SPF coopérative et
le SPF, appuie
des projet et
levée de fond
Annexes 4 : Schéma des acteurs de coopérative et de leurs temps de travails
46
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI
Matin :
Après-midi : Vente au
Collectes des Collecte des Préparations
Confections Distribution marché
Réunion produits bios produits des des produits
des paniers des paniers "Agro-
CPCM externes à la différents restant pour
paysans paysans mercado" à
coopératives producteurs ventes
"canasta" Santa Tecla
de la coop
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
Secteurs Couts
47
Mains d’œuvres extérieur $1 489,07
Réfrigérateur $1 071,22
Transport comité $756,45
Autres $742,14
Processus $536,44
Concentré de poulet $1 479,43
Engrais agroécologique $2 978,40
Services techniques $62,15
TOTAL $93 968,09
Annexe 7 : Bandejas de chez Ana (en haut à gauche bandeja N°1 et N°2 à droite) et
bandejas de l’Ecofinca (en bas à gauche bandeja 3 et à droite bandeja 4
48
12 40%
35%
10
30%
8
Taux de mortalité
25%
6 20%
15%
4
Taille (cm)
10%
2
5%
0 0%
Géante Calabach C.d.B
Dix doigts Jaune de T. cerise C.d.B Ana
d'orembo es Ananas Sweat
de Naples Belgiques verte Russe
urg pourpres heart
Traitements N°1 4,75 6,025 4,5 7,525 4,3 6,225 8,075 2,65
Traitements N°2 5 7,39 8,375 8,275 7,525 5,875 4,75 3,25
Traitements N°3 9 10,425 8,175 7,275 4,475 10,35 6,2 10,225
Taux de mortalité par variétés 17% 8,50% 16,50% 0% 16,50% 8,50% 25% 33,50%
Annexe 8 : Graphique combiné représentant la taille moyenne en fin de période
de germination (3semaines) couplé aux taux de mortalité des variétés de Ana (en
prenant la moyenne des duplicatas)
Ananas
T. cerise verte
Calabaches pourpres
Jaune de Belgiques
Géante d'orembourg
49
6 120%
5 100%
4 80%
Taux de mortalité
Taille (cm)
3 60%
2 40%
1 20%
0 0%
Cornue T. cerise
Orange Noir de Lime Prince Grégory T. cerise
des poire
queen Crimée Green Noire Altaï noire
Andes jaune
N°1 1,75 3,65 0 1 3,85 5,4 4 2,85
N°2 1,3 1,75 0 2,15 0 3,4 3,6 2,9
N°3 2,75 4,3 0 1,45 0 3,25 3,5 4,1
Taux de mortalité par variétés 33% 17% 100% 17% 67% 0% 0% 0%
T. cerise noire
Grégory Altaï
Prince Noire
Lime Green
Noir de Crimée
Orange queen
50
Légende :
Rose : Fusarium Noire : Rhizoctonia Vert : Trichoderma Jaune : Verticilium
ANN
51
Géante Dix Jaune Calabach T. cerise Ananas C.d.B Ana C.d.B
d’Orenb doigts de e verte Russe Sweat
ourg de Belgiqu Pourpre Heart
Naples e
Mortalité Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
6 / 1 / pas 1 / pas 7 / 6 / 7 / 7 / 4 /
(Vert
Sclérotiu de de Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Scléroti
non/rouge
m Rofsii germina germina a solani a Solani a solani a solani um
oui) date et
tion tion Rofsii
causes
Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
6 / 6 / 7 / 6 / 1 / pas de 6 / 7 / 6 /
Sclérotiu Rizocton Rizocto Rizoctoni germinati Rizoctoni Rizoctoni Rizocton
m Rofsii ia Solani nia a Solani on a Solani a solani ia Solani
solani
Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
6 / 6 / 7 / 7 / 7 / 6 / 7 / 6 /
Sclérotiu Rizocton Rizocto Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Scléroti
m Rofsii ia Solani nia a solani a solani a Solani a solani um
solani Rofsii
Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
1 / pas de 7 / 7 / 7 / 7 / 6 / 7 / 1 / pas
germinati Rizocton Rizocto Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni de
on ia solani nia a solani a solani a Solani a solani germina
solani tion
Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
6 / 6 / 7 / 7 / 1 / pas de 7 / 7 / 6 /
Rizoctoni Rizocton Rizocto Rizoctoni germinati Rizoctoni Rizoctoni Rizocton
a Solani ia Solani nia a solani on a solani a solani ia Solani
solani
Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine Semaine
7 / 6 / 7 / 7 / 7 / 7 / 7 / 7 /
Rizoctoni Rizocton Rizocto Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Rizoctoni Rizocton
a solani ia Solani nia a solani a solani a solani a solani ia solani
solani
Taux de 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
mortalité
52
Géante Dix doigts Jaune de Calabach T. cerise Anana C.d.B Ana C.d.B Sweat
d’Orenbo de Naples Belgique e Pourpre verte s Russe Heart
urg
53
Orange Noire de Cornue Lime Prince Grégory T. Cerise T. cerise
Queen Crimée des Andes green Noire Altaï poire jaune Noire
54