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UNIVERSITY OF NGAOUNDERE

UNIVERSITÉ DE NGAOUNDERE
Faculty of Science
Faculté des Sciences

Département de Chimie
Parcours Chimie (L3CH)
CHM 346 Partie A : Chimie quantique

Travaux Dirigés
Dr TCHEKA CONSTANT
Département de Chimie

Exercice A.1
La vitesse d’un projectile pesant 1,0 g est connue avec une incertitude de 10−6 m/s ; claculer l’incertitude sur sa
position.

Exercice A.2
Soit un électron obligé de parcourir une trajectoire circulaire.
1) Donner la condition que doit remplir la trajectoire pour que l’onde de de Broglie, associée au mouvement de
l’électron, soit stationnaire.
Que se passe-t-il si cette condition n’est pas remplie ?
2) On suppose que l’électron parcourt une orbite atomique dans le modèle d’atome de Bohr. Montrer que l’on
peut retrouver la condition de quantification de Bohr (mvr = nh/2π).
3) L’énergie cinétique de cet électron esr de 13,5 eV. Il est sur une orbite définie par un nombre quantique n = 1.
Quel est le rayon de l’orbite et la longueur de l’onde de de Broglie ?
Donner les résultats en mètres et en angströms.

Exercice A.3

Calculer l’énergie cinétique d’une particule décrite par la fonction f’onde Ψ = cos 𝜒 𝑒 𝑖𝑘𝑥 + sin 𝜒 𝑒 −𝑖𝑘𝑥

Exercice A.5

Calculer la valeur moyenne 〈𝑥〉 de la position et 〈𝑝𝑥 〉 de la quantité de mouvement d’une particule libre décrite
2 1/2 𝑛𝜋
par la fonction d’onde Ψ𝑛 (𝑥) = (𝑎) sin ( 𝑎 𝑥)

Exercice A.6

𝑖ℎ
Montrer que [𝐿𝑥 , 𝐿𝑦 ] = 2𝜋 𝐿𝑧 . Quelle conclusion peut-on tirer de ce résultat ?

Exercice A.7
1
1 15 2
1) Démontrer que la fonction d’onde Ψ2,−1 = ( ) cos 𝜃 sin 𝜃 exp(−𝑖𝜑) d’une particule de masse m à la
2 2𝜋
surface d’une sphère de rayon r satisfaisant l’équation de Schrödinger 𝐻Ψ = 𝐸Ψ.
2) Déterminer l’expression de l’énergie E de la particule en fonction de l et du moment d’inertie I du système.
ħ2 1 𝜕2 1 cos 𝜃 𝜕 1 𝜕2
On donne : V = 0 ; 𝐻 = − 2𝑚 [𝑟 2 𝜕𝑟 2 + 𝑟 2 sin 𝜃 𝜕𝜃 + 𝑟 2 sin2 𝜃 𝜕𝜑2 ] ; l = cte

Exercice A.8
Calculer la valeur moyenne <x> de la position et <px> de la quantité de mouvement d’une particule libre décrite
𝟐 𝟏/𝟐 𝒏𝝅
pa la fonction d’onde 𝚿𝒏(𝒙) = (𝒂) 𝐬𝐢𝐧 ( 𝒂 𝒙)

Exercice A.9
Soit une fonction d’onde Ψ𝑛 (𝑥) = 𝐴(𝑎𝑥 𝑛−1 − 𝑥 𝑛 ) lorsque 0 ≤ x ≤ a. on demande :
a) De normaliser cette fonction d’onde ;
b) Calculer les valeurs moyennes <E> en eV, <x> en Å, <x2> et <∆x>. NB : ∆𝑥 = √〈𝑥 2 〉 − 〈𝑥〉2 .
Données : m = 9,1×10−31 kg, a = 1 Å et ħ = 1,0545×10−34 Js.

Exercice A.10
Une particule de masse m se déplace sur un segment de droite est décrite par la fonction d’onde :
𝚿(𝐱) = 𝐍𝒙𝒏 (𝑳 − 𝒙).
1) Normaliser cette fonction d’onde.
2) Donner l’expression de l’énergie En.
3) Quelle est la valeur de n pour laquelle cette énergie est minimale ?
4) Calculer en joules puis en eV la valeur de En déterminée en 3).

Exercice A.11
La fonction d’onde d’une particule sur un cercle a la forme 𝚿 = 𝐍(𝐚𝐞𝐢𝛗 + 𝐛𝐞𝐢𝟐𝛗 + 𝐜𝐞𝐢𝟑𝛗 ).
1) Calculer la constante de normalisation de Ψ.
2) Déterminer les valeurs moyennes respectives du moment angulaire <Lz> et l’énergie cinétique <T>.
ℏ 𝑑 ℏ 𝑑 2 2
On donne : 𝐿̂𝑧 = 𝑖 𝑑𝜑 ; 𝑇̂ = − 2𝑙 𝑑𝜑2, a = b = 1, c = 2

Exercice A.12
La fonction d’onde d’une particule de masse m évoluant dans une boite uinidimensionnelle de longueur a est :
𝒊 𝟐 𝝅𝒙 𝟏 𝟑𝝅𝒙 𝟏 𝟐 𝟒𝝅𝒙
𝜳(𝒙) = √ 𝐬𝐢𝐧 ( ) + √ 𝐬𝐢𝐧 ( ) − √ 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟐 𝒂 𝒂 𝒂 𝒂 𝟐 𝒂 𝒂
1) Déterminer les énergies et les probabilités associées aux différents états.
2) En déduire l’énergie totale de ce système.

Exercice A.13
𝒓

Normaliser la fonction d’onde 𝜳 = 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝒆 𝟐𝒂𝟎
. On donne : 𝑑𝜏 = 𝑟 2 𝑑𝑟 sin 𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑.

Exercice A.14

Exercice A.15 Longueurs d’onde d’absorption de la lumière par la molécule de butadiène


Soit la molécule de butadiène (buta-1,3-diène) : CH2 = CH− CH= CH2.
Un électron du système π, du fait de la conjugaison et de la délocalisation électronique qu’elle implique, peut se
mouvoir dans le système π d’un bout à l’autre de la molécule. Il est justifié de représenter le mouvement de cet
électron comme celui d’un électron qui se meut sur un segment (c’est-à-dire une boite à une dimension) dont la
longueur est analogue à la longueur de la molécule. Le modèie étant très rustique, celui-ci ne fera pas de
distinction entre les longueurs des liaisons simples et des liaisons doubles. On considèrera que chaque atome de
carbone est séparé de son voisin par 1,40 Å. Nous pourrions donc considérer que la longueur du segment que
parcourt l’élctron est de : 1,40×3 = 4,20 Å. En fait, lélectron peut dépasser la position d’un noyau de carbone
terminal d’une certaine distance, que l’expérience conduit à considérer comme égale à une demi-liaison, soit :
0,70 Å. La longueur efficace du segment à prendre en compte dans les calculs est donc de :
L = 4,20 + 0,70×2 = 5,60 Å.
1) Calculer les énergies des cinqs premiers niveaux d’énergie, en utilisant le modèie de la particule sur un
segment, et représenter ces niveaux sur un diagramme d’énergie. Faire figurer l’occupation des niveaux par
les électrons.
2) Calculer les longueurs d’ondes de toutes les transitions électroniques qui sont possibles à partir de l’état
fondamental, et ne mettant en jeu que les quatre premiers niveaux.
3) L’expérience montre qu’il existe une transition à 2200 Å, et que cette transition est celle mettant en jeu
l’énergie la plus faible (aucune autre transition n’a une longueur d’onde plus grande). Est-ce cohérant avec les
résultats que vous obtenez ? Donner le résultat en joules, en nanomètres, selon les cas.

Exercice A.16
1) Montrer, en utilisant le modèle de la particule sur un segment, que dans la molécule de butadiène (buta-1,3-
diène) (CH2 = CH− CH = CH2) la conjugaison des deux liaisons π est un facteur de stabilisation. Pour cela
on prendra une longueur L pour chaque liaison, et L’ = 3L pour cela la longueur de la molécule de butadiène.
Représenter les niveaux d’énergie avec leurs occupations électroniques, d’une part dans le cas où les deux
liaisons π seraient totalement séparées, et d’autre part dans le cas où elles ne le sont pas.
2) Quel est le facteur de stabilisation lié au modèle utilisisé ?
3) Est-ce que les conclusions auxquelles vous arrivez seraient encore valables si l’on parvenait à ajouter un
électron au système π de la molécule pour former un anion ?
4) Est-ce que ces conclusions seraient encore valables pour le cation obtenu par arrachement d’un électron au
système π de la molécule ?
5) Calculer l’écatr d’énergie entre le système localisé et le système délocalisé correspondant au cas de la molécule
d’hexatriène (hexa-1,3,5-triène) : (CH2=CH−CH=CH−CH=CH2), et comparer le résultat à celui obtenu pour
le butadiène.
6) Étendre la question 4) au cas d’un polyène ayant six doubles liaisons π.

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