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INFORMATION/ Éducation/COMMUNICATIO
N
Support de cours
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Module : communication Interpersonnelle
Objectifs du cour
- Objectif général :
- Objectifs spécifiques
- Analyser les différentes sources de blocages et reconnaître les difficultés qui font
obstacle à l’établissement de communication efficace
1. DÉFINITIONS
2. LA COMMUNICATION
a. Schéma de la communication
b. CONDITIONS ET CONSÉQUENCES DE LA
COMMUNICATION
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1. Définition des concepts suivants :
INFORMATION :
1. Définition de l'information
i. Sens commun
Le mot information est parfois utilisé pour théoriser des choses pratiques
relevant en réalité de la perception : un individu a faim parce que son estomac l'a
informé de son besoin. La chaleur d'une flamme l'informe du risque de brûlure.
Il est informé de la visite prochaine d'un ami. L'information peut être parlée ou
écrite et consiste à « savoir ce qui se passe », qu'il s'agisse de l'état du monde ou
dans la vie d'un interlocuteur, ce qu'on n'a ni vu, ni entendu directement.
Pendant des siècles, la rareté de l'information et la difficulté de sa transmission
étaient telles « que l'on croyait de bonne foi que l'information créait de la
communication », explique le chercheur Dominique Wolton3.
Inversement, dans un message reliant deux êtres humains, l'information du
message n'est qu'une toute petite partie de la communication (manque le
contexte, le langage corporel...), d'où la fréquence des malentendus, selon Irène
Lautier, directrice de la Faculté des Sciences du sport de l'Université Lille II.
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ii. Sens pratique
Une définition pratique et efficace (dans le domaine des systèmes d’information
par exemple), est de définir l'information comme étant une « connaissance
pouvant avoir un effet » (dérivé du modèle de Shannon et Weaver cas 3 : les
problèmes « influents »).
Cette connaissance doit être portée par un support et mise en présence d'une
entité (un être humain ou un dispositif) et que cette entité fasse quelque chose à
partir de cette information.
On a donc : connaissance, support, communication, entité, action. On sait
travailler sur les aspects support et communication depuis Shannon,
l'identification de la connaissance peut-être caractérisée par le couple (entité,
action).
Exemple du bulletin météo : l'information « bulletin météo » sur la côte
normande devra d'abord être créé (par Météo France par exemple) ensuite
communiquée à un média (la radio...) qui va diffuser ce bulletin à un moment
donné de la journée. Ce bulletin sera diffusé au hasard de la zone de réception de
cette radio, on comprend bien que l'audition de ce bulletin entraînera une action,
action qui sera différente suivant que l'auditeur habite la Normandie ou la
Provence, qu'il est citadin ou agriculteur...
Une information n'existe en pratique que par l'action qu'elle va susciter. Cette
vision de l'information se rapproche de la théorie de la décision,
2. Les types d'informations
2. Les faits
3. Les fonctions
4. Les œuvres
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Textuelle : Information relative au texte
Numérique : Données chiffrées
Alphanumérique : Qui contient à la fois des chiffres et des lettres
Visuelle : Qui n'est pas composé de caractères alphanumériques
Sonore : Information relative au son
Audiovisuelle : Qui regroupe le son et l'image
Support de l'information
L'information elle-même est immatérielle. Lorsqu'elle est utilisée par l’hommes,
elle peut être consignée sur un support qui porte alors la valeur de l'information :
un document, un mur, un objet. L'information toutefois est indépendante du
support : elle existe indépendamment de lui et peut le plus souvent être copiée
sur un autre support. Le support d'information est l'objet matériel sur lequel sont
représentées les données (informatives). Le support d'information est la
composante matérielle d'un document, le papier, par exemple.
Le support lui-même peut d'ailleurs faire partie de l'information, par exemple,
deux copies de statues en plâtre et en bronze ne portent pas strictement la même
information.
On distingue différents supports d'information :
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Le processus qui permet de faire passer des informations d'un support papier à
un support électronique est souvent appelé numérisation (ou dématérialisation,
qui peut être considéré comme abusive car le nouveau support d'information a
également un sous-jacent matériel). Les supports électroniques facilitent la
diffusion et la dissémination de l'information. Les technologies tentent vers plus
d'interopérabilité afin de mieux échanger l'information. Cela signifie qu'une
information publiée sur un support est désormais facilement lisible par d'autres
(et donc reproductible). De plus en plus de sites sont pourvus de fonctions de
partage (de l'information) sur d'autres supports tels que Facebook, Twitter,
Google+... fonctions connues sous le terme de « Share this! ».
v. Source de l'information
La source d'une information peut être auditive, visuelle ou sous forme d'une
vidéo. L'enregistrement peut être le fait d'une opération manuelle (caméra par
exemple) ou automatique (vidéo surveillance par exemple).
Le stockage et le transport historiquement limités à la transmission orale et
écrite sont, depuis l’avènement du numérique, très divers tel qu'un
enregistrement audio, vidéo ou une télédiffusion. La capture, le stockage et la
diffusion des informations se font de manière plus aisée.
La diffusion de l'information peut se faire au travers d'organes publics ou privés
tel que les journaux, les magazines, la radio, la télévision, etc. mais aussi à
travers d'internet via des sites web ou les réseaux sociaux.
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ÉDUCATION :
I-Quelques concepts
L’éducation sanitaire
Le ton est essentiellement informatif, normatif et injonctif : on diffuse des messages sanitaires
vers la population et on suppose que cela entraînera un changement de comportement.
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COMMUNICATION :
Le terme communiquer vient du latin communicare qui signifie «être en relation avec»
Autrement dit : communiquer c’est mettre en commun (comme 1).
La communication est un processus par lequel un émetteur entre en relation avec
un récepteur à qui il transmet une information.
C’est un processus dynamique par lequel deux ou plusieurs personnes échangent
des messages, souvent dans un but déterminé.
Communication = Transmission d'un message
Communication = Compréhension
I. Schéma de la communication :
a. QUI ? Emetteur
L'émetteur est la personne qui est à l'origine du processus, qui en a l'initiative.
C'est l'émetteur qui choisit le codage de l'information le plus approprié au moment
voulu, dans un contexte voulu.
Cela suppose qu’elle soit compétente pour transmettre clairement le message .Ce
qui se conçoit bien s’énonce clairement.
Cependant la personnalité de l’émetteur va jouer un rôle important ainsi que sa
fonction et son attitude profonde.
C’est lui qui tient la clef de la relation, s’il tient compte en premier lieu du récepteur et
s’il accepte d’écouter la réponse. Cela exige ouverture, disponibilité.
- Au contenu explicite : c’est ce qui est dit .cela doit être simple. Claire direct
accessible immédiatement au récepteur. Rien ne sert de communiquer un
message d’une grande densité et d’un très beau style. Si le récepteur ne le
comprend pas eu communication.
c. A QUI ? Récepteur
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Le récepteur est le destinataire du message élaboré par l'émetteur.
Le récepteur :
- reçoit l'information dans sa globalité
- décode l'information immédiatement
- répond à cette information.
d. COMMENT ? Canal
Les canaux ce sont les moyens qui constituent le système matériel du passage
Moyen de communication utilisé par l'émetteur pour transmettre son message :
Moyen de communication utilisé par l'émetteur pour transmettre son message :
Mode de transmission Moyens de transmission
Transmission orale Face à face
Téléphone
Enregistreur- répondeur
e. POURQUOI ? Objectif
L’acte volontaire de communication est motivé par une intention:
Informer; - Persuader; -Transmettre des directives; - Provoquer une action; -
Critiquer; - Etc.
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II. CONDITIONS ET CONSÉQUENCES DE LA COMMUNICATION
1. L’écoute et L'accompagnement
- L’objectivité : vous savez que sur toute question, il existe des points de vue
différents des vôtres, qui ont peut être autant de valeur, méritent d’être
soupesés. Objectivité qui, si elle est authentique, s’applique non seulement à
des sujets qui ne vous concernent pas vraiment – ceci est relativement facile –
mais à ceux qui vous touchent réellement, mettent en cause vos attitudes, vos
valeurs, vos idées chéries. Vous parviendrez mieux à cette objectivité si vous
avez pris conscience de vos préjugés et en tenez compte dans vos jugements.
L’attitude objective permet de prendre contact avec le monde de façon plus
réaliste, au lieu de découper dans ce que vous écoutez seulement ce qui vous
rassure, vous satisfait, ou au contraire vous inquiète, vous irrite.
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- La maturité émotionnelle : elle contribue à l’écoute efficace, car elle permet de
tout entendre sans être désarçonné ou bouleversé, pare qu’elle permet de
transposer en langage neutre les énonciations fortement émotionnelles des
autres et, si on en est troublé, de replacer cette situation dans une perspective plus
réaliste, plus large, qui lui enlève de l’importance.
2. La technique de reformulation
Reformuler signifie :
a. La confirmation
« Oui, c'est tout à fait ça» vous permet, d'être sûre d'avoir bien compris, et montre à
l'autre qu'il s'est exprimé clairement et que la transmission de l'information est bonne.
Permet à l'émetteur de se rendre compte que ce qu'il a voulu dire n'a pas été
entendu, compris par le récepteur
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Elle constitue une technique très efficace en situation d’animation de groupe, de
conduite de réunion, quand une intervention est:
La reformulation écho Elle reprend en termes équivalents les idées qui viennent
d’être émises.
Pour communiquer il faut savoir écouter mais aussi poser des questions. Cela
semble bien entendu évident mais, là encore, des difficultés apparaissent. Il faut
prendre en compte plusieurs critères avant de choisir son mode de questionnement :
Pourquoi poser des questions ?
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- Elle met l’interlocuteur dans une position de subordination.
- Elle peut entraîner une réaction de défense
L'interlocuteur ne peut pas répondre par un "oui" ou un "non »Il est obligé de donner
des informations, de faire des commentaires, de dire ce qu'il pense. Il n'est pas
limité dans ses réponses.
Elles sont dites "non directives" Ce sont des questions qui incitent au dialogue, qui
poussent "l'autre" à s'exprimer.
La réponse exprime une idée, une opinion .crée le dialogue; permet d’accéder à la
logique de l’autre bon indice d’empathie
- Elles sont à privilégier avec : les personnes timides qui ont du mal à s’exprimer ,
les laconiques » qui n’entrent pas dans les détails, les « imprécis » qui ont
tendances à rester dans le vague.
Elles doivent être utilisées dans toutes les situations où vous avez besoin de mieux
comprendre votre interlocuteur ou d’obtenir de l’information.
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