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Préparation concours

IPFiP
Année 2022

Galop d’essai n°1

Épreuve n° 1

NOTE ADMINISTRATIVE

Sujet

Janvier 2021

ÉCOLE NATIONALE DES FINANCES PUBLIQUES


PRÉPARATION AU CONCOURS IPFIP 2022

GALOP D'ESSAI N° 1 - NOTE ADMINISTRATIVE

SUJET

Vous êtes Camille Martin, Inspecteur(rice) Principal(e) chargé(e) de mission auprès du


Directeur régional de Centre-Ouest.

La crise sanitaire et les deux confinements qui en ont découlé ont impacté grandement le
travail des agents et leurs relations avec les usagers. Le Directeur Général a demandé aux
directeurs pour la prochaine audioconférence de présenter des outils innovants dans les
méthodes et outils de travail des agents et dans leur relation avec les usagers.

Afin de préparer cette audioconférence avec le DG, votre directeur vous demande de rédiger
une note faisant d’une part, le point sur les mesures qui ont été mises en place afin d’assurer
la protection sanitaire des agents et d’autres part de présenter les pistes d’évolution des
modes de travail internes et dans les relations avec les usagers que la DRFiP s’efforce de
promouvoir.

Liste des documents :

Document n°1 : Extraits Contrat d’objectifs et de moyens 2020-2022 (8 pages) ;

Document n°2 : Décret du 29 août 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de
finances rectificative pour 2020 (2 pages) ;

Document n°3 : Circulaire du 1er septembre 2020 relative à la prise en compte dans la fonction
publique de l’État de l’évolution de l’épidémie de covid-19 (3 pages) ;

Document n°4 : Circulaire du 07 octobre 2020 relative au renforcement du télétravail dans la


fonction publique de l’État dans le cadre de la crise sanitaire (2 pages) ;

Document n°5 : Flash « plan rentrée septembre 2020 : message aux agents » mars 2020
actualisé en novembre 2020 (2 pages) ;

Document n°6 : Protocole télétravail Bureau RH2C Fiche actualisée le 24/11/2020 (5 pages) ;

Document n°7 : Extrait www.numerique.gouv DINUM (2 pages) ;

Document n°8 : Extrait 4ᵉ Comité interministériel de la transformation publique


15 novembre 2019 (3 pages).

Le fonds documentaire comporte 27 pages

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30 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 92

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Décret no 2020-1098 du 29 août 2020 pris pour l’application de l’article 20


de la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020
NOR : MTRD2022388D

Publics concernés : employeurs, salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave
d’infection au virus SARS-CoV-2, salariés partageant le même domicile qu’une personne vulnérable, Agence de
services et de paiement, professionnels de santé, caisses d’assurance maladie.
Objet : fixation du terme du dispositif exceptionnel d’activité partielle pour les salariés partageant le même
domicile qu’une personne vulnérable et nouvelles modalités de prise en charge des personnes les plus vulnérables
face au risque de forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret fixe au 31 août 2020, à l’exception des territoires dans lesquels l’état d’urgence sanitaire est
en vigueur, la fin des placements en activité partielle, en application de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 de
finances rectificative pour 2020, des salariés partageant le domicile d’une personne vulnérable. Il maintient, pour
les salariés les plus vulnérables, le placement en activité partielle sur prescription médicale.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article 20 de la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de
finances rectificative pour 2020. Il peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion,
Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 20 ;
Vu le décret no 2020-521 du 5 mai 2020 définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables
présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2 et pouvant être placés en
activité partielle au titre de l’article 20 de la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020,
Décrète :
Art. 1 . – La date mentionnée au deuxième alinéa du III de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée est
er

fixée au 31 août 2020 pour les salariés mentionnés au troisième alinéa du I du même article, à l’exception des
salariés exerçant leur activité dans les départements de Guyane et de Mayotte pour lesquels elle est fixée à la date à
laquelle l’état d’urgence sanitaire y prend fin.
Art. 2. – Sont regardés comme vulnérables au sens du I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée les
patients répondant à l’un des critères suivants et pour lesquels un médecin estime qu’ils présentent un risque de
développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2 les plaçant dans l’impossibilité de continuer à
travailler :
1o Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
2o Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
– médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou cortico­
thérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
3o Etre âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou
macrovasculaires ;
4o Etre dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.
Art. 3. – Sont placés en position d’activité partielle les salariés mentionnés au deuxième alinéa du I de
l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée sur présentation à leur employeur du certificat du médecin mentionné
à l’article 2 du présent décret.
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30 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 92

Art. 4. – I. – Le décret du 5 mai 2020 susvisé est abrogé à compter du 1er septembre 2020. Toutefois, ses
dispositions continuent à s’appliquer dans les départements de Guyane et de Mayotte jusqu’à la date à laquelle
l’état d’urgence sanitaire y prend fin.
II. – Les dispositions des articles 2 et 3 du présent décret s’appliquent à compter du 1er septembre 2020.
Toutefois, elles ne s’appliquent dans les départements de Guyane et de Mayotte qu’à compter de la date à laquelle
l’état d’urgence sanitaire y prend fin.
Art. 5. – La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion et le ministre des solidarités et de la santé sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait le 29 août 2020.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion,
ELISABETH BORNE
Le ministre des solidarités
et de la santé,
OLIVIER VÉRAN

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N° 6208/SG Paris, le 1er septenbre 2020

Mesdames et Messieurs les ministres,


Mesdames et Messieurs les ministres délégués,
Mesdames et Messieurs les secrétaires d'Etat

Obiet: Circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l'Etat de l'évolution
de l'épidémie de covid-19

Depuis le mois de février dernier, le virus« SARS-CoV-2 » (covid-19) modifie fortement


les conditions de travail de l'ensemble des Français. Les agents publics des administrations et des
établissements publics de l'Etat en ont pris la mesure et ont adapté leur mode de travail.

L'évolution de l'épidémie conduit à devoir fixer de nouvelles règles pour que les agents
publics de l'Etat et de ses établissements publics garantissent la continuité du service public et
contribuent, par leur engagement indéfectible sur lequel je sais pouvoir compter, à la relance de
l'activité de notre pays.

Pour accompagner cette reprise, l'Etat se doit d'être exemplaire dans la protection de la
santé et de la sécurité des agents comme des usagers du service public. C'est la raison pour laquelle
je vous demande de mettre en œuvre sans tarder les instructions suivantes.

I. - Port du masque de protection dans les locaux occupés par les administrations et
les établissements de l'Etat

Le cadre général applicable en matière d'obligation de protection de la santé et de la


sécurité au travail a fait l'objet d'une actualisation dans le cadre du protocole national élaboré par le
ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion professionnelle en date du 31 août 2020.

Je vous invite à mettre en œuvre dès à présent l'ensemble des orientations de ce protocole,
en y apportant le cas échéant les évolutions requises pour assurer le bon fonctionnement des
services publics dont vous avez la responsabilité.

Il est de votre responsabilité de rendre obligatoire le port du masque de protection (a


minima, masque « grand public») dans les conditions définies par ce protocole sanitaire, dans les
espaces clos et partagés et les espaces de circulation, à la seule exception des bureaux occupés par
une seule personne.

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2.-

Il vous appartient d'informer les agents de cette obligation et de vérifier son respect, de
leur fournir des masques de protection et d'en préciser les modalités d'usage afin que cette
protection soit effective. Je vous invite, autant que possible, à fournir des masques permettant la
lecture labiale aux personnes sourdes et malentendantes.

Dans le prolongement de l'article 2 du décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant


les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis
de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé, une dérogation à l'obligation de port du
masque de protection est prévue pour les personnes en situation de handicap munies d'un certificat
médical le justifiant et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la
propagation du virus.

Enfin, des adaptations à l'obligation de port permanent du masque peuvent, le cas échéant,
être mises en place pour tenir compte des besoins spécifiques de vos services tout en garantissant la
santé et la sécurité de vos agents dans les conditions prévues par le protocole sanitaire précité. Il
convient, le cas échéant, d'appliquer les précisions figurant dans le protocole national du 31 août
2020 relatives aux ateliers.

II. - Fonctionnement des administrations et établissements de l'Etat : organisation du


travail et télétravail

Vous veillerez à organiser le fonctionnement de vos services afin qu'ils soient en capacité
de remplir pleinement leurs missions au soutien de la relance de l'activité de notre pays.

Le télétravail demeure une pratique qu'il convient de continuer à favoriser, en ce qu'il


participe à la démarche de prévention du risque d'infection au virus SARS-CoV-2 et permet de
limiter la densité des agents dans les locaux professionnels et les bureaux, ainsi que l'affluence dans
les transports en commun, en particulier dans les zones de circulation active du virus, dites « zones
rouges ». Je vous demande de porter une attention soutenue à son organisation et à son
développement, dans une limite en nombre de jours télétravaillés qui pourra être modulée en
fonction de la situation épidémiologique territoriale et devra se concilier avec les nécessités de
service.

Le télétravail est déployé conformément au régime relevant du décret n° 2016-151 du 11


février 2016 modifié relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la
fonction publique et la magistrature.

Je vous demande d'accorder une attention particulière à l'accompagnement des agents


placés en situation de télétravail, notamment par la diffusion de bonnes pratiques et la formation des
chefs de service.

III. - Situation des agents publics présentant un risque de développer une forme
grave d'infection au virus SARS-CoV-2

Je souhaite que vous veilliez attentivement aux agents les plus vulnérables présentant un
risque élevé de développer une forme grave d'infection au virus.

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3.-

Aussi les, agents publics présentant l'une des pathologies mentionnées à l'article 2 du
décret n° 2020-1098 du 29 août 2020 pris pour l'application de l'article 20 de la loin° 2020-473 du
25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 seront, lorsque le télétravail n'est pas possible,
placés en autorisation spéciale d'absence, sur la base d'un certificat d'isolement délivré par un
médecin.

Pour les autres agents présentant l'un des facteurs de vulnérabilité rappelés dans l'avis du
Haut Conseil de santé publique du 19 juin 2020, le télétravail est la solution à privilégier lorsque les
missions exercées s'y prêtent.

Lorsque le télétravail n'est pas possible ou lorsque, malgré une possibilité de télétravail,
une reprise du travail présentielle est décidée par le chef de service au regard des besoins du service,
l' agent bénéficie des conditions d'emploi aménagées, en particulier :

• la mise à disposition de masques chirurgicaux par l'employeur à l'agent, qui devra le


porter sur les lieux de travail (durée maximale de port d'un masque: 4 heures);
• une vigilance particulière de cet agent quant à l'hygiène régulière des mains;
• l'aménagement de son poste de travail (bureau dédié ou limitation du risque avec, par
exemple, un écran de protection, limitation du contact avec le public ou, à défaut, écran
de protection, distanciation physique assurée, renouvellement d'air adapté, etc.)

Il vous appartient de rappeler aux agents dont les missions ne peuvent être exercées en
télétravail et qui, malgré les mesures mises en place par leurs employeurs, estiment ne pas pouvoir
reprendre leur activité en présentiel, qu'ils doivent justifier leur absence du service en sollicitant,
sous réserve des nécessités du service, la prise de congés annuels, de jours de récupération du temps
de travail ou encore de jours du compte épargne-temps. Vous vous assurerez qu'à défaut, tout agent
absent du travail et qui justifiera d'un arrêt de travail délivré par son médecin traitant, sera placé en
congé de maladie selon les règles de droit commun.

*
* *
Je vous demande de tenir informés les représentants des personnels de l'ensemble de ces
consignes et d'assurer un dialogue social constant permettant de garantir la bonne appropriation par
les agents des mesures de protection.

Afin de suivre la mise en œuvre de ces orientations, dont je vous saurais gré de bien
vouloir assurer largement la diffusion au sein de vos services, la ministre de la transformation et de
la fonction publiques est chargée de mettre en place un dispositif de suivi régulier de la situation
dans les différents départements ministériels. Vous veillerez à ce que les données fiabilisées soient
transmises sous le format défini par la direction générale de l'administration et de la fonction
publique.

an CASTEX

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BUREAU RH2C

PROTOCOLE TÉLÉTRAVAIL
MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF EXCEPTIONNEL A LA DGFIP
L’état d’urgence sanitaire ayant été décrété sur l’ensemble du territoire national, la mise en œuvre
du dispositif exceptionnel de télétravail se poursuit dans le cadre du confinement instauré à partir
du 30 octobre 2020.

Le présent protocole définit les conditions de mise en œuvre de ce dispositif applicable dans un
temps limité jusqu’à nouvel ordre.

NB : le présent document ne traite pas de la relation particulière de l’administration avec les


prestataires externes (notamment informatiques) présents dans certaines équipes de travail. Le
régime qui leur est applicable relève d’autres dispositions. Il appartient en conséquence aux
responsables de service de veiller à ce qu’elles soient compatibles avec les dispositions de ce
protocole national.

1. LA QUOTITÉ DE TÉLÉTRAVAIL

Le télétravail doit être la règle pour les agents dotés du matériel informatique nécessaire et qui
sont en capacité de télétravailler. Le principe, pour assurer l’efficacité du confinement, est qu’il
représente 5 jours par semaine.

Toutefois, pour tenir compte des nécessités de service et de la nécessité d’animer le collectif de
travail, des aménagements peuvent être apportés, notamment en ce qui concerne les équipes
d’encadrement, et une présence sur site acceptée ponctuellement.

Dans les services dont les missions ne sont pas intégralement télétravaillables, un roulement pourra
être organisé entre les agents pour alterner télétravail et présentiel.

Les personnes vulnérables, sur préconisation du médecin de prévention, doivent exercer leur
activité à distance 5 jours par semaine sans aucune dérogation et faire l’objet d’un suivi attentif.

2. LE TRAITEMENT DES DEMANDES

2.1 Les agents concernés

L’autorisation, accordée sous la forme d’un courriel du chef de service, concerne l’ensemble des
agents équipés et en capacité de travailler à distance.

2.2 Les critères d’autorisation

Les administrations continuant à assurer pleinement toutes leurs activités, le responsable de service
doit rester attentif à ce que le télétravail demeure compatible avec le bon exercice des missions :
• en prenant en compte les capacités de l’agent à travailler en autonomie ;

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• en ciblant les tâches considérées comme télétravaillables dans le cadre d’un
fonctionnement normal du service ;
• en organisant les quotités accordées de façon à ce que les activités indispensables à la
continuité du service et notamment l’accueil des usagers puissent être assurées dans un
cadre garantissant la sécurité des agents et des usagers.

2.3 La procédure simplifiée d’autorisation


La procédure exceptionnelle repose exclusivement sur un échange de courriels entre le responsable
de service et l’agent.

Le responsable de service envoie un courriel d’autorisation de télétravail (cf. modèle ci-dessous) à


l’agent avec copie au référent télétravail de la direction.
Dans le cas d’un refus de télétravail, qui compte-tenu des circonstances ne peut se justifier qu’en
cas d’indisponibilité du matériel ou d’incapacité à effectuer ses tâches à distance, le responsable de
service en fait part à l’agent puis il lui communique sa décision motivée par courrier électronique
avec copie au référent télétravail de la direction.
Ce refus est susceptible de faire l’objet d’un recours hiérarchique et/ou d’une saisine de la CAPL.
Aucune attestation d’assurance ne sera demandée à l’appui des autorisations de télétravail.

3. LES POINTS D’ATTENTION

3.1 Les modalités d’organisation pratique du télétravail

→ Matériel mis à disposition

Seule l’utilisation d’un PC portable professionnel ou d’un PC fixe professionnel nomade (type
: Tiny ;) est autorisée pour l’accès aux applicatifs métiers. En effet, pour des raisons de sécurité
informatique, l’utilisation de tout matériel personnel est proscrite.
Seul l’accès aux applications disponibles derrière le portail internet de la gestion publique (PIGP),
dont le webmail, est possible avec un ordinateur personnel.

Les agents qui souhaiteraient être équipés d’un écran supplémentaire à domicile pourront y être
autorisés sous réserve de matériel disponible et sur préconisation du médecin de prévention.

→ Gestion des appels téléphoniques

Les directions sont autorisées à mettre à disposition du télétravailleur un téléphone professionnel


(smartphone ou téléphone : voix ; uniquement selon les tâches télétravaillées et le positionnement
du télétravailleur) notamment pour les agents appelés à répondre au téléphone.

Pour assurer la permanence de l’accueil téléphonique, le chef de service doit informer les agents
équipés d’un téléphone portable professionnel de la nécessité de procéder à un transfert d’appel
systématique de leur ligne téléphonique fixe professionnelle vers ce portable dès qu’ils sont en
télétravail. Une liste des numéros de téléphone professionnelle doit être mise à la disposition de
l’ensemble des agents du service.

Pour les agents qui ne sont pas encore équipés de téléphones portables professionnels, le transfert
d’appels de leur ligne fixe au bureau vers leur ligne personnelle (fixe ou portable) devra être
recherchée sous réserve de l’accord formalisé de l’agent et avec  floutage  de son numéro.1 Le
numéro de téléphone personnel de l’agent ne doit pas figurer sur la liste des numéros de téléphone
diffusée dans le service (sauf accord explicite de l’agent).

1 Des modalités spécifiques pourront être prescrites pour les utilisateurs de solutions de téléphonie spécialisées type
centre de contact.

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Dans le cadre du droit à la déconnexion, les encadrants s’engagent à ne pas contacter les agents sur
leurs téléphones professionnels en dehors des horaires d’une journée normale de travail et l’agent
peut évidemment éteindre ce téléphone en dehors des horaires habituels de travail.

→ Information et formation des télétravailleurs

Le télétravailleur dispose des sources d’information suivantes :


- le guide du télétravailleur à la DGFIP pour les conseils relatifs à l’organisation du travail et du poste
de travail (ce guide n’est pas encore actualisé du dispositif exceptionnel : les aspects relatifs à la procédure et aux moyens
à mettre en œuvre décrits dans le présent protocole priment donc sur le contenu du guide) ;
- le guide de prévention des risques psychosociaux des télétravailleurs à la DGFIP ;
- les conseils pratiques relatifs au droit à la déconnexion ;
- le dépliant de la plateforme d’écoute et de soutien téléphonique.
- le présent protocole

Le responsable de service proposera à tout agent télétravailleur de suivre l’e-formation dédiée


(GRH350ET).

Un module d’e-formation : manager les télétravailleurs ; (GRH355ET) peut être également suivi par
le responsable de service.

→ Responsabilité de l’employeur pour les agents présents dans les services

Dans un service où des agents sont en présentiel, si l’encadrement et le chef de service peuvent
télétravailler, ils doivent néanmoins être présents régulièrement sur site. Il convient par ailleurs
d’éviter qu’un agent soit seul dans les locaux pour des questions de sécurité (intervention en cas de
malaise).

→ Emports de documents

Pendant toute la durée d’application de ce dispositif exceptionnel, l’emport de documents


professionnels par l’agent à son domicile peut être autorisé par le supérieur hiérarchique. Cet
emport ne peut être qu’exceptionnel et assorti d’une très grande vigilance pour les dossiers
couverts par le secret fiscal (il convient d’assurer une traçabilité notamment).

3.2 Les bonnes pratiques managériales en matière de travail à distance

Le télétravail nécessite la mise en œuvre d’un management adapté aux exigences de cette
organisation. L’essentiel est de maintenir un contact régulier avec les télétravailleurs sans être
intrusif.

En effet, le responsable de service doit être capable de garantir et de favoriser la cohésion de


l’équipe (agents télétravailleurs ET agents non télétravailleurs), d’assurer le pilotage quotidien à
distance et de permettre les échanges entre collaborateurs.

Une réunion spécifique sur l’organisation du travail peut être initiée pour discuter avec les agents et
le chef de service des tâches : télétravaillables ;, de leur répartition et des modalités de contact
entre agents.

L’enjeu majeur du management à distance est de réussir à maintenir la proximité avec chaque
membre de son équipe, malgré la distance, ceci afin de leur transmettre les informations et les
objectifs du service, de suivre et de superviser leur activité.

Une attention particulière devra en ce sens être apportée aux agents qui ont rejoint récemment le
service, notamment les jeunes agents issus d’un parcours de formation initiale de l’ENFiP.

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Le travail à distance nécessite un recours plus prononcé à l’écrit dans la communication (courriel,
échanges de documents) mais également à des communications téléphoniques plus nombreuses et
souvent plus longues.

Un supérieur hiérarchique devra en tout état de cause assurer un contact direct avec les agents de
son équipe une à deux fois par semaine tout en veillant à préserver le droit à la déconnexion de ses
agents en respectant les plages de joignabilité et les temps de repos de chacun.

3.3 Les outils mis à disposition du chef de service

Afin de préserver le collectif de travail et la cohésion de son équipe, le chef de service doit utiliser
l’ensemble des outils collaboratifs mis à sa disposition.

Un mode d’emploi de chacun d’entre eux est disponible sous Ulysse cadres (accès réservé dans
l’Espace du manager/rubrique télétravail.

4. LA CODIFICATION SOUS SIRHIUS

Les télétravailleurs doivent systématiquement déposer leurs journées de télétravail dans SIRHIUS et
les validations doivent être également réalisées très régulièrement par les responsables de service.

Cette codification obligatoire concerne également les cadres télétravailleurs au forfait.

Fiche actualisée le 24 novembre 2020

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Annexe : Modèles de courriel

Objet : modalités de télétravail dans le cadre du dispositif exceptionnel

Bonjour,

A la suite de votre demande et compte-tenu de votre équipement,je vous confirme la mise en œuvre du
télétravail cinq jours sur cinq [ou si les taches sont partiellement télétravaillables, préciser les jours
télétravaillés]

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi


Matin x X x X x
Après-midi x X x X x

Votre activité en télétravail à domicile devra s’inscrire dans le respect des droits et obligations du
télétravailleur à la DGFIP consultables sur le site Ulysse national, rubrique les agents / vie de l’agent /
télétravail / A consulter et au protocole encadrant le télétravail exceptionnel en période de crise [lien]

Vous devrez, par ailleurs, vous rendre joignable par l’administration dans les plages horaires décrites ci-dessous.

Matin Après-midi
Plages horaires

Enfin, toutes les informations sur le télétravail pour vous accompagner dans la mise en œuvre de votre
télétravail sont disponibles sur le site Ulysse national, rubrique les agents / vie de l’agent / télétravail . Vous
allez également bénéficier d’une e-formation qui vous présentera le dispositif de télétravail et des conseils.
Je vous remercie de bien vouloir accuser réception de ce message par retour de courrier électronique.
Bien cordialement.

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4ème Comité interministériel
de la transformation publique

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AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES AGENTS : DE NOUVEAUX


OUTILS NUMÉRIQUES AU SERVICE DES ADMINISTRATIONS
L’évolution des modes de travail (télétravail, plateforme collaborative, échanges croissants de données et de
fichiers) nécessite l’adaptation des solutions dont disposent les agents publics pour mener à bien leur mis-
sion avec l’ensemble de leurs interlocuteurs, dans l’État comme à l’extérieur (usagers des services publics,
fournisseurs).

Engagement n° 11 : l’État met à disposition de ses agents des outils numériques innovants,
mobiles et collaboratifs en les faisant pleinement participer au choix, au prototypage et à
l’évaluation des solutions retenues.

Résultats :
w à l’issue de deux appels à projets conduits en mars et en septembre 2019, 15 projets proposés par les

agents ont été retenus pour être testés et prototypés. Ces solutions concernent le travail collaboratif
(outils de stockage, de traitement de texte, de messagerie) et le travail en mobilité (outils permettant aux
agents d’accéder à distance à leurs documents de manière sécurisée) ;
w l’État poursuit le déploiement de la messagerie instantanée sécurisée des agents publics, TCHAP,

qui est utilisée désormais par 70  000 agents. Depuis octobre 2019, il est possible de convier des
interlocuteurs extérieurs à l’administration dans les espaces de discussion privés ;
w en septembre 2019, le système de visioconférence webconf.numerique.gouv.fr a été généralisé à

l’ensemble des administrations. Il permet à la quasi totalité des agents publics :

- d’organiser des réunions à distance, y compris avec les collectivités territoriales, les particuliers et


les entreprises ;
- de réduire l’empreinte carbone de l’administration ;


- d’éviter les déplacements chronophages.


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4ème Comité interministériel
de la transformation publique

Décision : à l’issue de la phase de prototypage issu des deux appels à projets, l’État mettra à disposition
de l’ensemble des administrations une offre de services interministériels permettant à chaque agent d’accé-
der depuis son poste fixe ou mobile à l’ensemble des outils de communication et de collaboration retenus :
- messagerie instantanée sécurisée (TCHAP) ;


- webconférence publique ;


- outil de transfert fichiers volumineux gratuit (FRANCE TRANSFERT en cours de test) ;


- espace collaboratif (OSMOSE en cours de test) ;


Un prototype de cette offre de services interministériels sera présenté en mars 2020. Il constituera une
première réponse concrète aux attentes et propositions exprimées par les agents publics à l’issue de la
consultation « simplifions ensemble ! ».

CAPITALISER SUR LES OUTILS NUMÉRIQUES POUR AMÉLIORER


L’EFFICACITÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES : BILAN À MI‑MANDAT
DU FONDS DE TRANSFORMATION DE L’ACTION PUBLIQUE

Engagement n° 12 : lancé le 1er février 2018 à l’occasion du premier Comité interministériel
de la transformation publique, le Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) est
doté de 700 M€ sur 5 ans.

Résultat : à l’occasion d’un échange entre le Premier ministre et les porteurs de projet lauréats lors du
4ème CITP, un bilan a été réalisé à l’issue des 3 premiers appels à projets. Le FTAP soutient 63 projets pour
un montant total de 351 M€. Il bénéficie à 61 entités de toutes natures et de tous niveaux dont 31 directions
d’administration centrales, 9 préfectures ou directions départementales, 21 opérateurs de l’État dont 4
universités. Cet investissement devrait permettre 710 M€ d’économies cumulées pour l’État de 2019
à 2022 et des économies annuelles pérennes de 416 M€. Ces projets (liste complète disponible sur le site
modernisation.gouv.fr) comportent pour la quasi totalité une forte dimension numérique, qu’il s’agisse :

w de l’utilisation des données (data science) ou de l’intelligence artificielle, dans des domaines

variés : sécurité de la navigation maritime, ciblage de la fraude fiscale, utilisation des données de santé
pour améliorer la prévention, exploitation des retours d’expérience en matière de sûreté nucléaire, pré-
visions météorologiques, etc. ;
w de l’amélioration des systèmes d’information internes, afin de mieux répondre aux attentes des

usagers : traitement plus rapide des demandes d’hébergement d’urgence, optimisation de la gestion
des scellés de la police technique et scientifique, etc.
w de la simplification et dématérialisation des démarches :

- création d’un portail unifié d’information et de services pour les personnes en situation de handicap ;


- création d’un portail unifié d’information et d’échanges à destination des entreprises exportatrices ;


w du développement de nouveaux outils comme :

- la télémédecine en milieu pénitentiaire et pour la médecine de prévention au ministère de l’Inté-


rieur notamment;

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4ème Comité interministériel
de la transformation publique

- la visioconférence pour permettre aux usagers d’échanger avec un service de la DGFiP à partir


des nouveaux points d’accueil de proximité ;
- les assistants virtuels pour aider les usagers dans leurs démarches en ligne (certification d’im-


matriculation, carte d’identité, impôts) ;
- la formation en ligne : développement d’une plateforme interne de cours à distance destinés à


900 000 agents publics.

Prochaines étapes : le cahier des charges du prochain appel à projets a d’ores et déjà été publié,
et les prochains lauréats seront connus en avril 2020. Dans l’intervalle, toutes les administrations peuvent
bénéficier d’un accompagnement à la constitution de leur dossier en contactant directement la Direction
interministérielle de la transformation publique.

Engagement n° 13 : lors du CITP du 29 octobre 2018, le Gouvernement s’est engagé à consti-
tuer un laboratoire d’intelligence artificielle - « Lab IA » - interministériel, pour accompagner les
administrations dans le déploiement de leurs projets d’IA et leur permettre de bénéficier de l’état
de l’art des technologies en matière d’IA, grâce à un réseau de chercheurs publics affiliés.

Résultat  : mis en place au sein de la Direction interministérielle du numérique, le lab IA soutient les
projets visant à expérimenter et développer l’utilisation de l’intelligence artificielle et des datasciences au
sein de l’État. Il a accueilli 6 projets (21 novembre 2018), puis 15 supplémentaires (17 juillet 2019) dans des
domaines variés tels que l’environnement, l’emploi, la santé et le social, ou encore la lutte contre la fraude.
Par ailleurs, de nombreux ministères, opérateurs publics et collectivités engagent des projets d’IA dans leur
périmètre.

Quelques exemples de projets de l’État utilisant l’intelligence artificielle

L’Agence française pour la biodiversité a développé un algorithme permettant de mieux orienter les contrôles de la police
de l’eau : l’IA permet ainsi de tripler la fiabilité de la prédiction de pollution sur une parcelle donnée.

Le CHU de Toulouse a développé un moteur d’extraction et de rapprochement de données des comptes rendus médicaux
-
pour simplifier le traitement administratif des réunions de concertation pluridisciplinaire et faire gagner du temps aux
médecins (premier domaine exploré : cancer du sein).

La direction départementale des territoires et de la mer de l’Hérault a développé un algorithme permettant de détecter au‑
tomatiquement les irrégularités d’occupation des sols (constructions illégales, décharges sauvages, etc.) à partir d’images
aériennes et satellites.

Initié par la DIRECCTE Bourgogne Franche Comté, le projet « Signaux faibles » en cours de généralisation dans d’autres
-
-
régions permet d’identifier de façon plus précoce les entreprises en difficulté pour lesquelles des actions d’accompagne‑
-
ment peuvent être proposées au chef d’entreprise grâce à un algorithme de détection qui utilise les données pertinentes
(URSSAF, DIRECCTE, Banque de France par ex).

Le projet « Intelligence emploi » a vocation à installer durablement l’intelligence artificielle au sein de Pôle emploi comme
levier de l’accélération de l’accès et du retour à l’emploi durable. Les processus internes et l’offre de service de l’opérateur
seront ainsi considérablement optimisés, au bénéfice d’un accompagnement plus personnalisé des demandeurs d’emploi
et des entreprises (renforcement du diagnostic de la situation du demandeur d’emploi comme des besoins de recrutement
de l’entreprise).

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