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Préparation concours

IPFiP
Année 2022

Fascicule n° 4

Épreuve n° 1

NOTE ADMINISTRATIVE

Sujet

Mai 2021

ÉCOLE NATIONALE DES FINANCES PUBLIQUES


PRÉPARATION AU CONCOURS IPFIP 2022

FASCICULE n°4 - NOTE ADMINISTRATIVE

SUJET

Vous êtes Camille ECO, en charge du soutien aux entreprises au sein de la Division de
l’expertise et de l’action économique de la DRFIP des Hauts de Picardie.

Le Directeur régional des Finances publiques doit participer prochainement à une


assemblée générale organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de région
sur le thème du soutien aux entreprises dans le contexte de la crise sanitaire.
À ce titre, il lui est demandé de faire un rappel des principales mesures
d’accompagnement qui ont été mobilisées par le Gouvernement depuis le début de
cette crise et de dresser un premier constat de leur efficacité.

Votre responsable de Division vous demande de produire une note synthétique à son
visa, à l’attention du Directeur régional des finances publiques, ayant pour objet le
soutien aux entreprises en difficultés.

Il s’agit d’insister notamment sur le déploiement les mesures spécifiques mises en


application à la suite de la crise sanitaire ainsi que sur l’adaptation des mécanismes
traditionnels de soutien mobilisés par la DGFIP.

Le directeur régional souhaite également qu’à la faveur de cette note, vous lui fassiez
part de pistes de réflexions quant à l’organisation qui pourrait être mise en place à la
DRFIP en réponse à un afflux des demandes d’accompagnement anticipé avec l’arrêt
progressif des aides publiques.

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Composition du dossier

Doc Origine Description Nb


pages
Le soutien aux entreprises en
1 difficultés - Direction générale Le soutien aux entreprises en difficultés
des Finances publiques – (plaquette d’information) 2
septembre 2020
Dispositions en faveur des entreprises
Circulaire du 10 février 2021 affectées par les conséquences de la crise
2 Direction générale des finances sanitaire-possibilités d’octroi de nouveaux 3
publiques -CL2B délais de paiement par les commissions des
chefs des services financiers

Circulaire (interministérielle) du Dispositif de réunion exceptionnelle des 4


3 14 mai 2020 CODEFI

Circulaire du 29 juillet 2020 Circulaire relative aux modalités d’accueil et


4 Ministère de l’Économie, des de traitement des dossiers des entreprises 10
Finances et de la relance fragilisées par la crise du Covid 19

https://www.economie.gouv.fr/
Fiche relative aux prêts à taux bonifiés
5 covid19-soutien-entreprises 2

6 https://www.economie.gouv.fr/ 2
Fiche relative aux avances remboursables
covid19-soutien-entreprises

Fiche relative aux prêts exceptionnels


7 https://www.economie.gouv.fr/ 2
petites entreprises PEPE - FDES
covid19-soutien-entreprises

Comité de suivi et d’évaluation des mesures


8 Extrait du rapport de synthèse- de soutien financier aux entreprises
Statégie.gouv.fr confrontées à l’épidémie de Covid-19– 2
rapport d’étape, avril 2021

Extrait
https://www.altares.com/fr/publ Étude des défaillances et sauvegardes des 1
ications/etudes-defaillances- entreprises en France 1er trimestre 2021
9
sauvegardes-entreprises/
defaillances-t1-2021/

Modèle de courrier à Modèle prédictif de détection des


10 destination des entreprises entreprises en difficulté - listes de mars 2021 2
adréssé sur la Balf des DRFIP

Le fonds documentaire comporte 30 pages

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www.entreprises.gouv.fr/politique-et-enjeux/
competitivite/commissaires-redressement-productif

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www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises

www.economie.gouv.fr/mediateurcredit

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Prêts à taux bonifiés

Soutenir la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du coronavirus,


Objet particulièrement celles n’ayant pu obtenir de PGE, tout en améliorant leur
structure de bilan, en complément des dispositifs existant.

 Loi n°2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006


modifiée, notamment le III de l’article 46.
Base juridique  Loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020, notamment son
article 23.
 Décret n° 2020-1140 du 15 septembre 2020 modifiant le dispositif d'aides ad hoc
au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19.

Les petites et moyenne entreprises c’est-à-dire les entreprises ayant un effectif


jusqu’à 250 personnes, un chiffre d’affaire n’excédant pas 50 millions d’euros et un
total bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.
Bénéficiaires Les entreprises de taille intermédiaire, c’est-à-dire les entreprises ayant un effectif
compris entre 250 et 4 999 salariés, un chiffre d'affaires n'excédant pas 1,5 milliard
d'euros et un total bilan n'excédant pas 2 milliards d'euros.

Les micro-entreprises sont exclues du dispositif.

Sont éligibles au dispositif les très petites et petites entreprises qui répondent aux
critères cumulatifs suivants :

● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
Eligibilité (critères ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
cumulatifs) prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par
l’arrêté d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au
dispositif.

Sera pris en compte le positionnement économique et industriel de l’entreprise,


comprenant son caractère stratégique, l’existence d’un savoir-faire reconnu et à
préserver, sa position critique dans une chaîne de valeur, ainsi que l’importance
de l’entreprise au sein du bassin d’emploi local.

Plafonds indicatifs par Le montant du prêt est limité à 25 % du chiffre d’affaires constaté en 2019 ou au
entreprise cours du dernier exercice clos.

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Cas spécifiques :

 Entreprises innovantes (répondant à au moins l’un des critères définis au


II de l’article D. 313-45-1 du code de l’entrée de séjour des étrangers et du
droit d’asile): deux fois la masse salariale France 2019, hors cotisations
patronales.
 Entreprises créées depuis le 1er janvier 2019 : masse salariale France
constatées sur les deux dernières années d’activité, hors cotisations
patronales.

L’aide peut couvrir tant des besoins en investissements que des besoins en fonds
de roulement.

Durée d’amortissement : 6 ans maximum.

Franchise : 1 an maximum.

Caractéristiques du Taux applicables : taux fixes en fonction de la maturité finale du prêt :


prêt à taux bonifié
 3 ans : 150 points de base
 4 ans : 175 points de base
 5 ans : 200 points de base
 6 ans : 225 points de base.

Saisine du CODEFI et en particulier du commissaire aux restructurations et à la


prévention des difficultés des entreprises (CRP).

Le dispositif est accessible jusqu’au 30 juin 2021.

Modalités de mise en
oeuvre

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Avances remboursables

Soutenir la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du coronavirus,


Objet particulièrement celles n’ayant pu obtenir de PGE, tout en améliorant leur
structure de bilan, en complément des dispositifs existant.

 Loi n°2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 modifiée,


notamment le III de l’article 46.
 Loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020, notamment son article
Base juridique
23.
 Décret n° 2020-1140 du 15 septembre 2020 modifiant le dispositif d'aides ad hoc
au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19.

Les petites et moyenne entreprises c’est-à-dire les entreprises ayant un effectif


jusqu’à 250 personnes, un chiffre d’affaire n’excédant pas 50 millions d’euros et un
total bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.
Bénéficiaires Les entreprises de taille intermédiaire, c’est-à-dire les entreprises ayant un effectif
compris entre 250 et 4 999 salariés, un chiffre d'affaires n'excédant pas 1,5 milliard
d'euros et un total bilan n'excédant pas 2 milliards d'euros.

Les micro-entreprises sont exclues du dispositif.

Sont éligibles au dispositif les entreprises qui répondent aux critères cumulatifs
suivants :

● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
Eligibilité (critères ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
cumulatifs) prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par
l’arrêté d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au
dispositif.

Sera pris en compte le positionnement économique et industriel de l’entreprise,


comprenant son caractère stratégique, l’existence d’un savoir-faire reconnu et à
préserver, sa position critique dans une chaîne de valeur, ainsi que l’importance
de l’entreprise au sein du bassin d’emploi local.

Plafonds indicatifs par 800 000 euros dans la limite de 25 % du chiffre d’affaires 2019 constaté, ou du
entreprise dernier exercice clos.

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Cas spécifiques :

 Entreprises innovantes (répondant à au moins l’un des critères définis au II de


l’article D. 313-45-1 du code de l’entrée de séjour des étrangers et du droit
d’asile): deux fois la masse salariale France 2019, hors cotisations patronales.
 Entreprises créées depuis le 1er janvier 2019 : masse salariale France constatées
sur les deux dernières années d’activité, hors cotisations patronales.

L’aide peut couvrir tant des besoins en investissements que des besoins en fonds
de roulement.

Durée d’amortissement : 10 ans maximum.


Caractéristiques du
prêt à taux bonifié Franchise : 3 ans maximum.

Taux applicable : taux réduit fixe de 100 points de base.

Saisine du CODEFI et en particulier du commissaire aux restructurations et à la


prévention des difficultés des entreprises (CRP).

Le dispositif est disponible jusqu’au 30 juin 2021.

Modalités de mise en
oeuvre

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Prêts exceptionnels petites entreprises
(PEPE - FDES)

Soutenir, en complément des dispositifs existants, la trésorerie des très petites et


petites entreprises dont l’activité a été fragilisée par la crise du COVID-19,
Objet
particulièrement celles n’ayant pu obtenir de PGE, tout en améliorant leur
structure de bilan.

Article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative, tel que


modifié par l’article 16 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative
pour 2020 ;

Base juridique Circulaire du 29 juillet 2020 relative aux modalités d'accueil et de traitement des
dossiers des entreprises fragilisées par la crise du COVID-19 ;

Décret n° 2020-1314 du 30 octobre 2020 relatif aux modalités d'utilisation des


crédits inscrits pour les prêts participatifs du fonds de développement économique
et social.

Entreprises, associations ou fondations ayant une activité économique au sens de


l’article 1 de la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014, inscrites au répertoire national des
entreprises et de leurs établissements mentionné à l’article R123-220 du code de
Bénéficiaires commerce, de moins de 50 salariés.

Les entreprises directement détenues par une ou plusieurs personnes physiques ou


morales sont éligibles.

Sont éligibles au dispositif les très petites et petites entreprises qui répondent aux
critères cumulatifs suivants :

● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
Eligibilité (critères ● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
cumulatifs) ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par l’arrêté
d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au dispositif ;
● Être à jour de ses obligations fiscales et sociales, ou s’il y a lieu, avoir obtenu
un plan d’apurement du passif fiscal et social constitué ;
● Ne pas être une société civile immobilière.

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Pour les entreprises actives dans le secteur de l’agriculture, employant de 0 à 49
salariés : 20 000 €

Pour les entreprises actives dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture,


employant de 0 à 49 salariés : 30 000 €

Plafonds indicatifs par Pour les entreprises employant de 10 à 49 salariés et n’étant pas actives dans les
entreprise secteurs de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture : 50 000 €

Pour les entreprises employant de 0 à 10 salariés et n’étant pas actives dans les
secteurs de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture : 20 000 €

Des dérogations sont possibles au cas par cas jusqu’à 100 000 €.

Le prêt est un prêt participatif au sens de l’article L.313-14 du code monétaire et


financier. L’aide peut couvrir des besoins en investissements et des besoins en
fonds de roulement.

Caractéristiques du D'une durée de 7 ans, il admet un différé d'amortissement de paiement du capital


prêt participatif de 12 mois à partir du décaissement.

Son taux annuel est de 3,5 %.

Depuis le 14 octobre, la plateforme numérique sécurisée https://pret-participatif-


exceptionnel.gouv.bpifrance.fr/ permet aux dirigeants orientés par la médiation
Modalités de mise en
du crédit et le CODEFI de déposer leur demande de PEPE.
œuvre
Le dispositif est disponible à ce stade jusqu’au 31 décembre 2021.

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Extrait :

Comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises confrontées à
l’épidémie de Covid-19–rapport d’étape, avril 2021

Les mesures de soutien mises en place pendant la crise ont bénéficié aux plus petites entreprises et à celles dont le
chiffre d’affaires a fortement baissé. Elles ont pour le moment permis d’éviter des défaillances. Le rapport d’étape
du comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises, publié le 20 avril 2021, met en
avant la réactivité des autorités publiques et la relative facilité de recours aux dispositifs. Attention cependant à la
sortie de crise.
"À fin septembre 2020, 3,7 millions d’entreprises avaient bénéficié d’au moins une des quatre mesures de
soutien financier d’urgence mises en place par les autorités, pour un montant global de près de 163 milliards
d’euros, dont 26 milliards de subventions et 136 milliards de prêts." C’est ce qu’indique le rapport d’étape du
comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises publié le 20 avril 2021. Ce
comité a été créé dans le cadre de la première loi de finances rectificatives du 23 mars 2020. Composé de
représentants des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, des associations de
régions, des départements et maires de France, des organisations représentatives patronales et syndicales, de
la Cour des comptes et des administrations, le comité fait le point sur les 17 mesures de soutien mises en
place pour les entreprises, et particulièrement sur les quatre principales, que sont l’activité partielle, le fonds
de solidarité, les prêts garantis par l’État (PGE) et les reports de cotisations sociales, qui mobilisent 206
milliards d’euros à la fin mars 2021, soit 9% du PIB.
Soulignant les différences d’approche de la France par rapport à ses voisins européens, dont un taux d’intérêt
des PGE très bas, un plafond pour l’allocation de l’activité partielle (4.600 euros mensuels) élevé, et un accès
au fonds de solidarité initialement très restrictif (en termes de champ et de montant), facilité lors de la
deuxième vague, le rapport indique que l’ampleur de la récession à la fin 2020 se situe dans la moyenne des
grands pays européens.
"Les dispositifs ont été mis en place extrêmement rapidement dès les premières semaines de la crise",
indique le comité dans son rapport d’étape, précisant que la réactivité des autorités publiques et la facilité de
recours aux dispositifs, "au moins dans leur version initiale" ont été très favorablement appréciés. Le taux de
refus des PGE s’est avéré très faible, et les dispositifs ont été rapidement adaptés et élargis pour prendre en
compte les cas particuliers. Le rapport signale toutefois quelques bémols pour la deuxième vague, au cours
de laquelle les critères de recours aux dispositifs ont été complexifiés, en particulier pour le fonds de
solidarité.

Une répartition régionale qui a peu varié depuis la première vague


"La répartition entre régions des montants mobilisés a peu varié depuis la première vague, souligne le
comité, et recoupe notamment les différences de composition du tissu productif". L’Île-de-France, qui
représente 31% du PIB national, absorbe 37% des montants cumulés de PGE et de restes à recouvrer de
cotisations sociales, 30% des salariés concernés par une demande d’indemnisation à l’activité partielle début
2021 et 25% des montants cumulés de fonds de solidarité.
Comparé à leur part dans le PIB national, le fonds de solidarité est particulièrement présent en Paca (10,8%
contre 7,1%), en Occitanie (9,5% contre 7,4%), dans les outre-mer (3,3% contre 1,8%) et en Corse (1,1%
contre 0,4%). L’activité partielle a été particulièrement utilisée en Paca et Auvergne-Rhône-Alpes, comparé à
leur part dans le PIB (respectivement 9% contre 7,1% et 13,1% contre 11,6%). À l’inverse, les outre-mer ne
concentrent plus que 0,8% des salariés en activité partielle contre une part de 1,8% dans le PIB national.
Pour certaines régions, comme la Bretagne, la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de
Loire et les Pays de la Loire, la part dans chaque dispositif est inférieure à leur part dans le PIB.

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Côté secteurs, la répartition a logiquement varié entre la première vague et février 2021, les entreprises
n’étant pas impactées de la même manière. Le secteur hébergement-restauration est celui qui a eu le plus
recours aux dispositifs, et de manière plus marquée depuis le début de la deuxième vague : il représente 24%
des heures en activité partielle depuis mars 2020 alors qu’il représente un peu plus de 5% seulement de
l’emploi salarié privé. Il représente aussi 33% des montants cumulés de fonds de solidarité, 7% des montants
accordés de PGE et 9% des cotisations sociales restant à recouvrer à fin février.

Les petites entreprises, grandes bénéficiaires des aides


À noter aussi : les petites entreprises ont été parmi les plus grands bénéficiaires des aides. "Les TPE qui
concentrent environ 20% de l’emploi total, sont concernées par 56% du montant total des contributions
sociales reportées, par l’essentiel du fonds de solidarité, et représentent 27% du montant total de l’activité
partielle et un peu moins de 27% du volume des PGE", indique le rapport. Et les aides ont bénéficié
proportionnellement plus aux entreprises déclarant une forte baisse de leur chiffre d’affaires au deuxième
trimestre 2020.
D’après le rapport, les mesures ont permis de réduire fortement le nombre d’entreprises insolvables ou
défaillantes. "Alors que les économistes anticipaient une augmentation importante des défaillances
d’entreprises, non seulement elles ne se sont pas toujours produites, mais on reste au premier trimestre 2021
sur des niveaux nettement plus faibles qu’avant crise, souligne ainsi le comité. Il est difficile d’imaginer que
les mesures de soutien y soient totalement étrangères." Même si quelques premiers signaux d’alerte se font
jour çà et là, comme le bilan sur le mois de mars 2021 réalisé par le cabinet Altarès.
Le rapport final du comité est attendu pour juillet 2021. Il présentera une vision actualisée du recours à ces
dispositifs, en intégrant le quatrième trimestre 2020 et le premier trimestre 2021.

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Extrait https://www.altares.com/fr/publications/etudes-defaillances-sauvegardes-entreprises/
defaillances-t1-2021/

7 406 défaillances d’entreprises en France au 1er trimestre 2021


“Toujours sous perfusion publique, les entreprises tiennent. Mais tout l’enjeu est désormais d’anticiper sur
l’avenir, lorsque les dispositifs d’aides s’arrêteront. Les entreprises qui ressortiront de cette crise dans les
meilleures conditions sont celles qui, au-delà de leur propre situation financière, pourront compter sur des
fournisseurs et des clients fiables et solides. Gare à l’effet domino au moment de la reprise, le risque de
défaut des clients est en effet très élevé ! 7 406 entreprises sont tombées en défaillance en France au cours
des trois premiers mois de l’année 2021. C’est 32,1 % de moins qu’à la même période 2020, qui n’avait été
perturbée par la crise sanitaire qu’en toute fin de trimestre. La métropole reste dans le vert, mais 3 territoires
d’Outre-mer basculent dans le rouge. La baisse des défaillances est la plus forte en Corse et en Bourgogne-
Franche-Comté qui voient le nombre d’ouvertures de procédures chuter de moitié sur un an. En Nouvelle-
Aquitaine, Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes les évolutions sont comparables autour de -36 %. Dans les
territoires d’Outre-mer, seule la Martinique est dans le vert.”
La période calme côté défaillances d’entreprises est-elle sur le point de se terminer ? D’après le bilan
d’Altarès, publié le 14 avril 2021, si le premier trimestre 2021 affiche une baisse de 32,1% du nombre de
procédures collectives (7.406 procédures ouvertes) par rapport au premier trimestre 2020, le mois de mars
"marque un véritable point d’inflexion". Ce mois-là, durant les deux premières semaines, les défaillances
d’entreprises sont en très fort recul (-48%), mais sur les deux suivantes, elles explosent de 155% en
comparaison avec la même période de 2020, début du confinement. La tendance est d’autant plus marquée
du côté des liquidations judiciaires directes, qui augmentent sur ces semaines de 211%.
Au global, le chiffre est toutefois encore à la baisse sur tout le mois de mars 2021, avec 28.800 défaillances
d’entreprises, contre 54.936 au mois de mars 2019 et 48.518 en mars 2020. Et pour Altarès, ce faible niveau
de défaillances enregistrées révèle l’efficacité de la stratégie de soutien à l’économie réelle déployée par le
gouvernement. Mais le cabinet alerte aussi sur la période à venir, au moment où les aides vont être allégées
voire stoppées : les entreprises ayant bénéficié d’un prêt garanti par l’État (PGE) ont décidé en majorité (les
trois quarts, selon la Fédération bancaire française) de rembourser le plus tard possible. Certaines pourraient
avoir du mal à rembourser. Ces prêts ont été distribués à 664.000 entreprises pour un montant de 135
milliards d’euros.

Les plus fortes baisses en Corse et en Bourgogne-Franche-Comté


"Les zombies, ces structures qui survivent grâce au soutien de l’État et à des taux d’intérêt bas, résisteront
également difficilement à l’arrêt des aides", assure Altarès. Ces entreprises (autour de 63.000 en France) ont
hors Covid un risque de défaillances 2,3 fois supérieur aux autres sociétés commerciales. Le bilan d'Altarès
sur le premier trimestre 2021 est décliné par région, avec une baisse des défaillances plus forte en Corse (-
51,8%), avec seulement 41 procédures ouvertes contre 85 un an plus tôt, et en Bourgogne-Franche-Comté (-
51,7%), avec 218 défaillances contre 451 l'année d'avant. Viennent ensuite les régions Normandie (-47,8%),
Hauts-de-France (-43,7%) et Nouvelle-Aquitaine, Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes qui connaissent des
évolutions comparables (au moins -35%). À noter toutefois : dans certains territoires, quelques activités sont
déjà dans le rouge, avec une augmentation des défaillances. En Bretagne, c’est le cas de l’agriculture (+14%
de défaillances), en particulier l’élevage, et des services aux entreprises (+4%). L’Allier (+9%) et la Haute-
Loire (+25%) basculent quant à eux globalement dans le rouge. Les territoires d’outre-mer sont aussi à la
peine. Seule la Martinique affiche un taux négatif de défaillances de -33,3% avec 52 procédures seulement.
La Réunion et la Guadeloupe voient leur taux de procédures largement augmenter : respectivement +58% et
+10,5%.

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Direction régionale ou départementale
des Finances publiques de xxxxxxxxx Ville, le JJ/MM/AAAA
X rue XXXXXX
00000 Ville

POUR NOUS JOINDRE :


CIVILITE PRENOM NOM
Affaire suivie par : Prénom Nom ADRESSE
Téléphone : 00 00 00 00 00 COMPLEMENT D ADRESSE
Télécopie : 00 00 00 00 00 CODE POSTAL VILLE
Réf. : xxx

Madame, Monsieur le chef d’entreprise,

Dans cette période difficile pour l’activité économique, une entreprise qui rencontre
des difficultés peut, quel que soit son secteur d’activité ou sa taille, obtenir un soutien
auprès des services du ministère de l’économie et des finances et de la relance. Les
dispositifs sont adaptés à la nature des problèmes rencontrés par les entreprises.

Nous avons souhaité vous en rappeler les principales caractéristiques afin de vous
permettre d’y avoir recours le plus simplement possible si vous en ressentez le besoin.

Si vous rencontrez des difficultés financières, concernant la structure ou l’organisation


de votre entreprise, vous pouvez saisir en toute confidentialité :
- si votre entreprise compte plus de 400 salariés, le comité interministériel de
restructuration industrielle (CIRI) ;
- si elle emploie moins de 400 salariés, le comité départemental d’examen des
problèmes de financement des entreprises (CODEFI), qui est l’équivalent du CIRI au
niveau local, et le commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés
des entreprises (CRP) pour les entreprises industrielles de plus de 50 salariés.

Ces derniers pourront, si votre situation le requiert, vous proposer un prêt direct de
l’État (avance remboursable, prêt à taux bonifié, prêt exceptionnel pour les petites
entreprises). Ces prêts directs sont cependant subordonnés au refus préalable par
votre banque d’un prêt garanti par l’État (PGE) ou à l’insuffisance du PGE obtenu.

Si vous n’avez pas pu régler une échéance fiscale et si vous avez besoin de délais de
paiement pour le faire, vous pouvez vous rapprocher de votre centre des finances
publiques (service des impôts des entreprises ou, pour l'impôt sur le revenu, service des

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impôts des particuliers) dont vous dépendez. Vous trouverez les coordonnées de ces
services sur votre avis d’imposition.

Si vous avez à la fois des dettes sociales et fiscales auprès de plusieurs créanciers
publics et si vous avez besoin de délais de paiement pour pouvoir les régler, vous
pouvez saisir la commission des chefs de services financiers (CCSF), dont le secrétariat
est assuré par les services de la direction départementale des finances publiques. La
CCSF est un guichet unique auprès duquel l’entreprise peut solliciter des délais de
paiement pour ses dettes fiscales et une grande partie de ses dettes sociales, en toute
confidentialité.

Toutes les mesures dont vous pouvez bénéficier (délais de paiement d’échéances
sociales et/ou fiscales, remise d’impôts directs, aide au paiement des loyers, fonds de
solidarité, prêt de trésorerie garanti par l’État, rééchelonnement des crédits bancaires,
chômage partiel, accès au médiateur des entreprises en cas de conflits, plan de soutien
aux entreprises françaises exportatrices) sont présentées sur le site :
https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises.

Pour contacter l’organisme (CODEFI, CCSF) dont relève le siège social de votre
entreprise, il vous suffit d’envoyer un courriel à : codefi.ccsfXX@dgfip.finances.gouv.fr
qui orientera le cas échéant votre demande vers le service compétent.
L’annuaire des CODEFI/CCSF est également disponible sur:
https://www.economie.gouv.fr/dgfip/mission-soutien-aux-entreprises
celui des CRP sur :
https://www.entreprises.gouv.fr/fr/industrie/politique-industrielle/commissaires-aux-
restructurations-et-prevention-des-difficultes ;
enfin le CIRI peut être contacté à l’adresse suivante :
ciri@dgtresor.gouv.fr.

Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et vous prie


d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Fonction

Prénom Nom
Chargé de mission action économique

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