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IPFiP
Année 2022
Fascicule n° 4
Épreuve n° 1
NOTE ADMINISTRATIVE
Sujet
Mai 2021
SUJET
Vous êtes Camille ECO, en charge du soutien aux entreprises au sein de la Division de
l’expertise et de l’action économique de la DRFIP des Hauts de Picardie.
Votre responsable de Division vous demande de produire une note synthétique à son
visa, à l’attention du Directeur régional des finances publiques, ayant pour objet le
soutien aux entreprises en difficultés.
Le directeur régional souhaite également qu’à la faveur de cette note, vous lui fassiez
part de pistes de réflexions quant à l’organisation qui pourrait être mise en place à la
DRFIP en réponse à un afflux des demandes d’accompagnement anticipé avec l’arrêt
progressif des aides publiques.
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Composition du dossier
https://www.economie.gouv.fr/
Fiche relative aux prêts à taux bonifiés
5 covid19-soutien-entreprises 2
6 https://www.economie.gouv.fr/ 2
Fiche relative aux avances remboursables
covid19-soutien-entreprises
Extrait
https://www.altares.com/fr/publ Étude des défaillances et sauvegardes des 1
ications/etudes-defaillances- entreprises en France 1er trimestre 2021
9
sauvegardes-entreprises/
defaillances-t1-2021/
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www.entreprises.gouv.fr/politique-et-enjeux/
competitivite/commissaires-redressement-productif
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www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises
www.economie.gouv.fr/mediateurcredit
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Prêts à taux bonifiés
Sont éligibles au dispositif les très petites et petites entreprises qui répondent aux
critères cumulatifs suivants :
● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
Eligibilité (critères ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
cumulatifs) prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par
l’arrêté d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au
dispositif.
Plafonds indicatifs par Le montant du prêt est limité à 25 % du chiffre d’affaires constaté en 2019 ou au
entreprise cours du dernier exercice clos.
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Cas spécifiques :
L’aide peut couvrir tant des besoins en investissements que des besoins en fonds
de roulement.
Franchise : 1 an maximum.
Modalités de mise en
oeuvre
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Avances remboursables
Sont éligibles au dispositif les entreprises qui répondent aux critères cumulatifs
suivants :
● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
Eligibilité (critères ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
cumulatifs) prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par
l’arrêté d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au
dispositif.
Plafonds indicatifs par 800 000 euros dans la limite de 25 % du chiffre d’affaires 2019 constaté, ou du
entreprise dernier exercice clos.
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Cas spécifiques :
L’aide peut couvrir tant des besoins en investissements que des besoins en fonds
de roulement.
Modalités de mise en
oeuvre
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Prêts exceptionnels petites entreprises
(PEPE - FDES)
Base juridique Circulaire du 29 juillet 2020 relative aux modalités d'accueil et de traitement des
dossiers des entreprises fragilisées par la crise du COVID-19 ;
Sont éligibles au dispositif les très petites et petites entreprises qui répondent aux
critères cumulatifs suivants :
● Ne pas avoir obtenu un prêt garanti par l’État pour financer son
exploitation, le cas échéant après l’intervention du médiateur du crédit ;
Eligibilité (critères ● Justifier de perspectives réelles de redressement de l’exploitation ;
cumulatifs) ● Ne pas faire l’objet de l’une des procédures collectives d’insolvabilité
prévues aux titres II, III, et IV du livre VI du code de commerce au 31
décembre 2019. Toutefois, les entreprises redevenues in bonis par l’arrêté
d’un plan de sauvegarde ou de redressement sont éligibles au dispositif ;
● Être à jour de ses obligations fiscales et sociales, ou s’il y a lieu, avoir obtenu
un plan d’apurement du passif fiscal et social constitué ;
● Ne pas être une société civile immobilière.
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Pour les entreprises actives dans le secteur de l’agriculture, employant de 0 à 49
salariés : 20 000 €
Plafonds indicatifs par Pour les entreprises employant de 10 à 49 salariés et n’étant pas actives dans les
entreprise secteurs de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture : 50 000 €
Pour les entreprises employant de 0 à 10 salariés et n’étant pas actives dans les
secteurs de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture : 20 000 €
Des dérogations sont possibles au cas par cas jusqu’à 100 000 €.
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Extrait :
Comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises confrontées à
l’épidémie de Covid-19–rapport d’étape, avril 2021
Les mesures de soutien mises en place pendant la crise ont bénéficié aux plus petites entreprises et à celles dont le
chiffre d’affaires a fortement baissé. Elles ont pour le moment permis d’éviter des défaillances. Le rapport d’étape
du comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises, publié le 20 avril 2021, met en
avant la réactivité des autorités publiques et la relative facilité de recours aux dispositifs. Attention cependant à la
sortie de crise.
"À fin septembre 2020, 3,7 millions d’entreprises avaient bénéficié d’au moins une des quatre mesures de
soutien financier d’urgence mises en place par les autorités, pour un montant global de près de 163 milliards
d’euros, dont 26 milliards de subventions et 136 milliards de prêts." C’est ce qu’indique le rapport d’étape du
comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises publié le 20 avril 2021. Ce
comité a été créé dans le cadre de la première loi de finances rectificatives du 23 mars 2020. Composé de
représentants des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, des associations de
régions, des départements et maires de France, des organisations représentatives patronales et syndicales, de
la Cour des comptes et des administrations, le comité fait le point sur les 17 mesures de soutien mises en
place pour les entreprises, et particulièrement sur les quatre principales, que sont l’activité partielle, le fonds
de solidarité, les prêts garantis par l’État (PGE) et les reports de cotisations sociales, qui mobilisent 206
milliards d’euros à la fin mars 2021, soit 9% du PIB.
Soulignant les différences d’approche de la France par rapport à ses voisins européens, dont un taux d’intérêt
des PGE très bas, un plafond pour l’allocation de l’activité partielle (4.600 euros mensuels) élevé, et un accès
au fonds de solidarité initialement très restrictif (en termes de champ et de montant), facilité lors de la
deuxième vague, le rapport indique que l’ampleur de la récession à la fin 2020 se situe dans la moyenne des
grands pays européens.
"Les dispositifs ont été mis en place extrêmement rapidement dès les premières semaines de la crise",
indique le comité dans son rapport d’étape, précisant que la réactivité des autorités publiques et la facilité de
recours aux dispositifs, "au moins dans leur version initiale" ont été très favorablement appréciés. Le taux de
refus des PGE s’est avéré très faible, et les dispositifs ont été rapidement adaptés et élargis pour prendre en
compte les cas particuliers. Le rapport signale toutefois quelques bémols pour la deuxième vague, au cours
de laquelle les critères de recours aux dispositifs ont été complexifiés, en particulier pour le fonds de
solidarité.
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Côté secteurs, la répartition a logiquement varié entre la première vague et février 2021, les entreprises
n’étant pas impactées de la même manière. Le secteur hébergement-restauration est celui qui a eu le plus
recours aux dispositifs, et de manière plus marquée depuis le début de la deuxième vague : il représente 24%
des heures en activité partielle depuis mars 2020 alors qu’il représente un peu plus de 5% seulement de
l’emploi salarié privé. Il représente aussi 33% des montants cumulés de fonds de solidarité, 7% des montants
accordés de PGE et 9% des cotisations sociales restant à recouvrer à fin février.
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Extrait https://www.altares.com/fr/publications/etudes-defaillances-sauvegardes-entreprises/
defaillances-t1-2021/
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Direction régionale ou départementale
des Finances publiques de xxxxxxxxx Ville, le JJ/MM/AAAA
X rue XXXXXX
00000 Ville
Dans cette période difficile pour l’activité économique, une entreprise qui rencontre
des difficultés peut, quel que soit son secteur d’activité ou sa taille, obtenir un soutien
auprès des services du ministère de l’économie et des finances et de la relance. Les
dispositifs sont adaptés à la nature des problèmes rencontrés par les entreprises.
Nous avons souhaité vous en rappeler les principales caractéristiques afin de vous
permettre d’y avoir recours le plus simplement possible si vous en ressentez le besoin.
Ces derniers pourront, si votre situation le requiert, vous proposer un prêt direct de
l’État (avance remboursable, prêt à taux bonifié, prêt exceptionnel pour les petites
entreprises). Ces prêts directs sont cependant subordonnés au refus préalable par
votre banque d’un prêt garanti par l’État (PGE) ou à l’insuffisance du PGE obtenu.
Si vous n’avez pas pu régler une échéance fiscale et si vous avez besoin de délais de
paiement pour le faire, vous pouvez vous rapprocher de votre centre des finances
publiques (service des impôts des entreprises ou, pour l'impôt sur le revenu, service des
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impôts des particuliers) dont vous dépendez. Vous trouverez les coordonnées de ces
services sur votre avis d’imposition.
Si vous avez à la fois des dettes sociales et fiscales auprès de plusieurs créanciers
publics et si vous avez besoin de délais de paiement pour pouvoir les régler, vous
pouvez saisir la commission des chefs de services financiers (CCSF), dont le secrétariat
est assuré par les services de la direction départementale des finances publiques. La
CCSF est un guichet unique auprès duquel l’entreprise peut solliciter des délais de
paiement pour ses dettes fiscales et une grande partie de ses dettes sociales, en toute
confidentialité.
Toutes les mesures dont vous pouvez bénéficier (délais de paiement d’échéances
sociales et/ou fiscales, remise d’impôts directs, aide au paiement des loyers, fonds de
solidarité, prêt de trésorerie garanti par l’État, rééchelonnement des crédits bancaires,
chômage partiel, accès au médiateur des entreprises en cas de conflits, plan de soutien
aux entreprises françaises exportatrices) sont présentées sur le site :
https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises.
Pour contacter l’organisme (CODEFI, CCSF) dont relève le siège social de votre
entreprise, il vous suffit d’envoyer un courriel à : codefi.ccsfXX@dgfip.finances.gouv.fr
qui orientera le cas échéant votre demande vers le service compétent.
L’annuaire des CODEFI/CCSF est également disponible sur:
https://www.economie.gouv.fr/dgfip/mission-soutien-aux-entreprises
celui des CRP sur :
https://www.entreprises.gouv.fr/fr/industrie/politique-industrielle/commissaires-aux-
restructurations-et-prevention-des-difficultes ;
enfin le CIRI peut être contacté à l’adresse suivante :
ciri@dgtresor.gouv.fr.
Fonction
Prénom Nom
Chargé de mission action économique
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