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Je crois qu’il existe un dieu universel (non agissant) dont toute l’humanité à conscience sans
concertation à travers une désignation spécifique dans chaque langue. Je constate que toutes
les religions ou système de croyance en particulier le christianisme, s’auto-proclamant le droit
de porter le message de ce dieu universel, sont des pures inventions humaines n’ayant
nécessité une quelconque intervention de ce dieu sous la forme d’inspiration ou de
transmission directe d’un message.
Je constate que l’homme est capable de faire le mal sous différentes formes mais je ne crois
pas que le mal dans le monde soit si bien organisé qu’il faille la coordination d’un chef
suprême appelé Satan.
A l’instar de la plupart des hommes, je n’ai pas le moindre doute qu’il existe un dieu tout-
puissant qui est à l’origine de tout: l’homme, l’univers… Cette conception d’un tel dieu a
toujours prévalu dans les différentes sociétés humaines mêmes polythéistes. Par exemple,
dans chaque langue, il existe un terme neutre pour désigner un être divin supérieur: God en
anglais, Gnamien chez les baoulés, Lagoh chez les bétés…Il n’est pas directement adoré mais
on croit accéder à lui à travers des idoles, des choses qu’il a créés (rivière, montagne…) ou
encore à travers une divinité (Zeus, Krishna, Yavhe, Baal, Jésus, Allah…) qui s’identifie à lui.
Ma question : est-ce que ce dieu universel a-t-il vraiment choisi de se révéler aux hommes à
travers un des systèmes religieux qui prétendent porter son message (Christianisme, Islam,
Judaisme…) ? Ou est-ce au contraire les hommes qui aspirant à connaître ce Dieu universel
ont mis en place leur propre système pour accéder à Lui ? C’est à partir de ce moment que
mon scepticisme prend forme. Comme vous pouvez le constater, mon écrit ne vise pas Dieu
mais plutôt un des systèmes de croyance (le christianisme) attribué à Dieu.
Au niveau du christianisme, mon constat est que, dans les FAITS, le dieu des chrétiens ou de
la Bible ne reflète pas les traits du dieu universel, créateur de l’homme et de l’univers.
Toutefois, partant de ma propre expérience et en dehors des dérives habituelles des hommes,
j’ai trouvé que la religion chrétienne est bonne pour l’amélioration de la vie dans notre société
fortement tourmentée où tout ce qui peut susciter de l’espoir de vivre est le bienvenu. Pour
cette raison, je continue d’encourager les gens y compris ma famille à suivre le dieu chrétien
même si je ne trouve pas cela indispensable.
Là où les chrétiens applaudissent parce que la bible dit que leur Dieu Jésus a fait marcher un
paralytique, moi j’y vois plutôt une faiblesse de la part de ce dieu quand je considère la
prouesse humaine dans ce domaine :« Aujourd’hui, plus de 10 millions de personnes
marchent, alors qu’elles auraient pu être paralysées par cette maladie. Le nombre des cas
de poliomyélite a diminué de plus de 99% depuis 1988, passant de 350 000 à 416 cas
notifiés en 2013. En 2014, il ne reste plus que trois pays d’endémie (Afghanistan, Nigéria et
Pakistan), alors qu’ils étaient plus de 125 en 1988. » (Source : OMS). Là où Jésus proclame
que les paralytiques marcheront, l’effort humain coupe court en suggérant qu’on ne va pas
arriver à ce stade car il n’y’aura presque plus de paralytiques pour prétendre les faire
marcher. Il m’est difficile d’admettre que l’homme puisse faire mieux que Dieu dans un
domaine dans lequel il est intervenu personnellement. Dire aussi que ce n’était pas son
intention d’éradiquer la maladie mais d’administrer sa puissance à très faible dose est encore
une autre conception égoïste de l’homme qu’on prête au Dieu tout-puissant. Je ne doute pas
que le Dieu tout-puissant ne puisse pas éradiquer un tel fléau avec juste une parole, mais
quand on identifie un dieu à ce Dieu tout-puissant et que ce dernier ne peut pas accomplir un
tel acte, je conclus simplement que ce dieu ne peut pas être le dieu universel dont l’humanité a
toujours eu plus ou moins conscience.
Dans mes investigations, j’ai identifié cinq raisons (ici résumées) qui, prises ensemble,
confortent l’idée que le christianisme n’est qu’un pur produit humain et que son dieu ne peut
pas être le dieu créateur de l’homme et de la terre. Quand je dis christianisme, je fais plus
allusion à l’ensemble des personnes se réclamant avoir une relation avec Jésus. Cette mise au
point est importante surtout pour ceux qui disent qu’ils ne pratiquent pas une religion mais
que leur foi se base uniquement sur leur relation avec Jésus. De même dans mon
argumentaire, le mot dieu renvoie au dieu de la Bible.
1) Une connaissance non universelle du dieu des chrétiens qui est censé pourtant
être le dieu de l’univers
"Dans 99% des cas, la profession de foi d'un individu dépend d'un accident de
naissance. Une personne née de parents Bouddhistes en Thailande sera très
probablement bouddhiste, une personne née de parents musulmans en Arabie Saoudite
à de forte chance d'être musulmane, une personne née de parents chrétiens aux USA
enregistre une forte probabilité d'être chrétienne". En fait, le choix de la religion est
déterminé par le "où et quand nous sommes nés" et/ou "où nous avons vécu".
Faites juste un sondage autour de vous (à l'école, au travail, dans le bus...). Vous
constaterez que sur 10 chrétiens, au moins 9 répondent à l'un des critères suivants:
ils sont nés dans une famille chrétienne
ils sont nés dans une famille non-chrétienne mais tolérant la liberté religieuse
et ont vécu dans un environnement à forte dominance chrétienne (ils porteront
par ex des prénoms occidentaux, ce qui est déjà un signe d’ouverture à la
religion occidentale, ou encore les parents sont soit sans religion ou ne
pratiquent pas une religion centralisée avec une doctrine écrite comme l'islam,
l'hindouisme...)
En outre, la connaissance du dieu chrétien ou Jésus n'est pas possible SANS une
intervention humaine: Peut-on connaître le dieu de la Bible ou Jésus si aucun homme
ne nous a parlé de lui? La réponse est bien NON et cela est facile à vérifier pour les
africains : en dehors de l’Ethiopie et de l’Egypte qui ont eu des contacts plus tôt,
aucun africain ne connaissait le nom Jésus avant le premier contact avec les
missionnaires européens au XVIIIè siècle. Il a fallu attendre près de 1800 ans pour
que les africains connaissent la vérité la plus importante dans l’humanité (Jésus sauve)
et ce quand les européens ont eu la bonne humeur de la diffuser en Afrique après les
avoir réduits à l’esclavage durant 2 siècles auparavant. Il n’est donc pas surprenant
aujourd’hui que les africains soient les plus enthousiastes à proclamer Jésus puisqu’ils
viennent à peine de le découvrir (200 ans à peine) car comme on le dit « tout nouveau
tout beau ». Les européens qui l’ont connu il y’a 2000 ans en sont déjà fatigués, en
témoigne la forte décadence du christianisme en Europe.
Sur la base de ces deux constats, je peux conclure que le facteur humain et non
spirituel est le plus déterminant dans le choix de sa croyance : les choix religieux
peuvent s’expliquer rationnellement sur une base sociologique dans au moins 95% des
cas. Autrement dit, toi qui me lis, si tu es chrétien, il est fort probable que tu aurais été
indifférent au dieu des chrétiens ou Jésus malgré les évangélisations si tu avais vécu
dans une famille différente (musulmane ou hindouiste par ex) ou dans un
environnement à faible dominance chrétienne (ex : Zinder au Niger, Chine, Corée du
nord) ou à une autre époque (début des années 1900 par ex). Ton environnement
immédiat t’a juste façonné à croire que le « jésus sauve » est vrai tout comme l’esprit
de l’Arabe est prompt à reconnaitre que le coran dit vrai ou encore que le hindou
admette que se baigner dans la Gange purifie du péché. Je ne crois pas que le dieu
universel, s’il avait envie de se faire connaître de tous sans ambigüité, aurait utilisé ce
mode de diffusion lacunaire qui ne reflète rien d’autre qu’une démarche humaine.
2) La Bible, une œuvre purement humaine : Je n’ai pas trouvé UNE seule raison qui
puisse m’amener à considérer la bible comme parole de Dieu comme les chrétiens
aiment tant le dire. Au moins 90% des chrétiens considèrent la bible comme parole de
Dieu comme un acquis sans jamais se poser la question suivante : qu’est-ce qui me
fait croire que la bible est la parole de dieu bien qu’elle ait été écrite par des
hommes ?
Je mets au défi toi qui me lis de me donner une seule raison qui tienne la route. Et
pourtant, il y’a 10 raisons évidentes pour lesquelles tout homme est en droit de se
demander si la bible peut bien être la parole de Dieu telle qu’on le prétend. Ces 10
raisons doivent susciter la curiosité d’investiguer et exercer son scepticisme.
Dieu ne m’a jamais révélé que sa parole est confinée dans un livre appelé la bible
avant que je ne la considère ainsi. Et il en est de même de tous les chrétiens. Je le
sais car des hommes faillibles et non Dieu ont qualifié la bible ainsi depuis le début
du christianisme. Je suis alors en droit de me demander si c’est bien Dieu qui est à
l’origine de ce livre.
La bible a été écrite par des hommes. Elle n’est pas tombée de ciel. Je suis alors en
droit de me demander si ce n’est pas une œuvre qui véhicule simplement les pensées
des auteurs comme tout autre livre. Néanmoins, l’église nous apprend que les auteurs
sont inspires de l’esprit de dieu. Et comment sait-on qu’ils sont inspires?
L’inspiration des auteurs bibliques est un argument de type circulaire : la bible
est inspirée car cela est écrit dans la même bible (2 tim 3:16, 2 pierre 1: 20-21).
Certains auteurs n’en disent pas autant (ex: Luc, Paul dans 1 cor 7:12, 2 cor 11:17, 1
Cor 7:12). A quels livres se réfèrent les écritures selon la Bible elle-même (Luc 24:44)
. Qu’en est-il des autres livres alors ?
Dieu n’inspire que les hommes : aucune femme n’est l’auteur d’un livre biblique, ce
qui est bien cohérent avec l’organisation sociale de l’époque où la femme n’était
presque rien. Mais cela reste bien surprenant pour un Dieu qui ne fait acception de
personne (Deut 10v17) et qui accepte tout le monde. Il est donc très suspect que Dieu
se soit aligné sur l’organisation de la société telle que voulue par les hommes quand il
s’agissait d’inspirer des individus pour porter sa parole.
Nulle part dans la Bible on y trouvera un verset indiquant que la Bible est constituée
de 66 livres inspirés de dieu. Conséquence : toutes les bibles n’ont pas le même
nombre de livres (ex de la nouvelle bible TOB avec ses 79 livres). Finalement qu’est
ce qui est et n’est pas la parole de Dieu ? Cela dépend juste de ce que les chrétiens
décident de croire selon leur profession de foi (catholique=73 livres, protestant=66 ,
orthodoxe=79 ). Cela s’appelle du désordre et seuls les hommes en sont capables pas
Dieu.
Le choix des livres de la bible a été fait par des hommes suivant un long processus de
canonisation (au moins deux siècles). Cela s’appelle du tâtonnement et ressemble plus
à un exercice des hommes qu’a une décision divine.
Sa mise en page (découpage en chapitre et en versets) a été également faite par des
hommes presque 1000 ans après sa constitution.
Les arguments généralement émis en faveur de la bible sont trop légers pour lui
conférer un statut divin. Tous ces arguments en apparence solides sont démontés
dans mon livre.
Le caractère unique de la Bible
L’inerrance et l’infaillibilité de la bible
La véracité de la bible
L’incroyable cohérence de la Bible (1500 ans et 40 auteurs différents)
Sa large diffusion
Sa miraculeuse conservation….
Les incroyables prophéties de la bible
La Bible est le seul livre qui peut transformer un homme (d’autres livres
transforment aussi l’homme sans pourtant se réclamer une origine divine. Les
grandes leçons de ma vie qui ont modifié mon comportement ne sont pas
bibliques)
a) Problèmes des prophéties : fausses dans certains cas (Esaie 19v23-24, 1 thess 4v13-
18, Ezechiel 30 :10-11), vagues dans plusieurs cas (2 tim 3:1-5, matt 24:6-7),
interprétation toujours effectuée après coup (ex : les 70 semaines de Daniel ou la chute
des empires dans Daniel 8), aucune allusion aux grands évènements qui marquent les
époques (ex : l’exploration spatiale, l’éradication des épidémies, les guerres
mondiales, la persécution faite par les chrétiens au nom de Dieu…). Il y’ a un sérieux
problème d’interprétation qui relève d’un vrai exercice intellectuel plutôt que spirituel.
Ainsi, PERSONNE ne peut répondre à cette question à la lumière de la Bible : que
révèle de façon spécifique la Bible à propos du siècle présent, le XXIe siècle ?
b) Doute sur l’intégrité et la fiabilité de la bible : De même que nous n’avons pas le
manuscrit d’origine de « la République » de Platon mais plutôt des manuscrits rédigés
des centaines d’année plus tard, la Bible ne dispose pas de manuscrits d’origine sinon
des copies de copie. L’existence du manuscrit d’origine aurait été le plus beau miracle
vérifiable ! A ce jour PERSONNE ne peut affirmer avec preuve que la bible actuelle
reflète point pour point les écrits d’origine. Ce fut ma première grosse déception de la
bible. On doit se contenter une fois encore de croire que la bible actuelle est une copie
fidèle des écrits d’origine. Les deux manuscrits complets les plus anciens (Codex
Vaticanus et Sinaiticus) remontent au IVè siècle alors que les livres du nouveau
testament sont écrits dans la seconde moitié du 1er siècle, soit un écart de 300 ans entre
les écrits d’origine et le plus vieux manuscrit complet existant. 300 ans, c’est
beaucoup pour faire toute sorte de manipulation !!
Pour veiller à sa préservation, un travail humain colossal a été abattu à travers le temps
par les scribes notamment les massorètes hébreux avec un système de vérification
complexe de l’ancien testament (ex : recompter tous les caractères utilisés après la
copie soit près de 815 mille caractères ! la bible actuellement compte environ 775
mille mots). De là, il n’y a aucun miracle, c’est juste des efforts humains qui
appliqués à toute sorte d’ouvrage aboutirait au même résultat. Dieu aurait pu proposer
une subsistance miraculeuse des manuscrits d’origine ou une invention plus tôt de
l’imprimerie pour éviter toute cette énergie dépensée dans la stabilisation de la Bible
et les débats inutiles sur la fiabilité de la bible par rapport aux manuscrits d’origine.
c) Les retouches : Marc 16 :9-19 et Jean 8 (la femme adultère) sont par exemple des
ajouts ultérieurs par d’autres personnes autres que l’auteur initial du texte. Dieu peut-il
inspiré un texte et se souvenir après qu’il faut y ajouter telle ou telle autre partie ? Une
simple constitution d’un pays qui est un texte de loi émanant des hommes ne peut être
retouchée à souhait, combien à plus forte raison LA parole de Dieu ?? Et Dieu a pu
assister à toutes ces retouches dans toute son indifférence. L’argument selon lequel les
retouches ou variantes observées n’affectent pas la doctrine chrétienne est un réel aveu
d’indifférence du Dieu biblique face aux manipulations des hommes.
e) Historicité douteuse des faits rapportés : Tous les évènements relatés de la Genèse
au livre des Juges (histoire des patriarches y compris Jacob et Abraham, esclavage en
Egypte, exode de 40 ans dans le désert, conquête de Canaan…) n’ont aucune base
historique. C’est la Bible seule qui en parle alors que ces histoires touchent aussi
d’autres peuples qui écrivaient aussi en son temps. Mieux, les preuves archéologiques
et les études textuelles de l’ancien testament confirment une rédaction très tardive de
des textes bibliques et remettent en cause l’historicité des évènements relatés dans
l’ancien testament. Aujourd’hui il n’y a plus de débat à ce niveau en milieu
académique : déluge et autres plaies d’Egypte ne sont que de la pure fiction littéraire.
Il en est de même de l’histoire de Jésus qui n’est ni infirmée ni confirmée par des
sources contemporaines externes qui ne manquaient pas à son époque. Elles sont
presque totalement silencieuses en dehors d’un bout de phrase de Flavius Joseph qui
est d’ailleurs fortement contestée. Vraiment surprenant pour un personnage public aux
multiples miracles !!! Encore une fois, c’est la Bible seule qui raconte son histoire
avec son lot de contradictions. Pire, une analyse textuelle permet de conclure que les
quatre évangiles n’ont pas été rédigées par des témoins oculaires.
Si les évènements clés qui servent de base aux renseignements de la Bible n’ont pas eu
lieu comme la Bible le prétend, quel crédit faut-il encore accordé à ce livre ?
f) Connaissance limitée des auteurs bibliques: ils ne disent rien de plus que ce qui était
connu de leur époque. Du coup, les conceptions erronées de l’antiquité sont
transposées dans la bible inspirée. Ex : la tour de babel en genèse 11, la solidité du ciel
(raqia) en genèse 1 (confirmation avec gen 7 :11 et 8 :2, Ezéchiel 1 :22 ; Job 37:18 ;
Psaumes 148 :4 ), l’arc en ciel gen 9v11-15, les étoiles qui tombent du ciel (ap 6 :13,
matt 24 :19), les dinosaures invisibles dans la bible alors qu’on parle de géants en gen
6v4 dont on a aucune trace en dehors des mythologies (on cite à tort Job 40 ou le
dragon ou léviathan). Le Dieu qui inspirait les auteurs bibliques ignorait-il toutes ces
choses ou tout simplement, ce type d’imperfections ne le dérange pas quitte à les lui
attribuer ?
g) Formation du canon : pendant près des deux siècles (IIIème au IVème) qu’a duré le
processus, il n’y a eu que des débats vu les divergences de position pour l’admission
de certains livres. Il s’agit notamment des livres comme Hébreux, Jacques, 2 Pierre, 2
Jean, 3 Jean, Jude, l’Apocalypse qui ont rencontré d’énormes difficultés dans leur
adoption au point que l’apocalypse était classé quelquefois parmi « les livres
bâtards ». Ce tâtonnement dans le choix (rejet, réintégration) des livres pendant près
de deux siècles a abouti finalement à un canon différent pour les protestants (66
livres), les catholiques (73 livres) et les orthodoxes (79 livres). Aujourd’hui, la
nouvelle version de la traduction TOB comprend 79 livres, soit 13 livres de plus non
reconnus par les protestants. Que dit finalement Dieu des livres qu’il a inspiré ?
Encore une fois, une démarche à tâton avec plein de réflexions humaines.
h) Les plagiats ou parallèles : Code d’Hamourrabi plus ancien que la loi du talion de la
bible bible et le déluge de Gilgamesh similaire à celui de Noé ou encore certains
versets de Paul qui ne sont rien d’autres que des citations d’auteurs païens grecs ou
chrétiens (ex : 1 cor 15 « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs »
ou encore acte 20 :35 « il y’a plus de joie à donner qu’à recevoir ».
Dans certains cas, ce n’est pas un plagiat mais l’idée a été clairement exprimée des
siècles avant que les auteurs bibliques ne la reprennent. Un bon exemple est un des
versets préférés des chrétiens. Jésus disait : « « tu aimeras ton prochain comme toi-
même » (Marc 12v31) et « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour
vous, faites-le de même pour eux (Matt 7v12). Environ 500 ans avant jésus, Confucius
savait bien cela sans avoir eu besoin d’être inspiré par le dieu des chrétiens et l’a
exprimé de fort belle manière : « On doit aimer son prochain comme soi-même; ne pas
lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît ».
S’il faut recopier ou si on doit retrouver ce que les autres païens disent dans les
révélations de Dieu, ça ne devient plus une révélation qui nécessite une inspiration de
Dieu.
l) Le concept évolutif du diable ou satan: Satan perçu comme le chef des démons qui
s’oppose à Dieu et ne fait que le mal n’apparaît pas dans les textes dont la rédaction
précède l’époque des perses chez lesquels cette notion de dualité est bien connue
(comparé 2 sam 24 :1 vs 1 chr 21 :21, voir aussi les saduccéens actes 23v8).Dieu est à
la base de tout : le malheur et le bonheur (Esaie : 45 :5-7 en version TOB, Job 2:10,
voir aussi job 1:21). Jamais l’origine du mauvais comportement d’un personnage n’a
été attribuée à Satan: pharaon (exode 7 :3), Saul (1 sam 16v14-16), Miché et les faux
prophètes (1 rois 22-20-21), David (2 sam 24), toutes les rebellions du peuple dans le
désert…Dans tout l’ancien testament, Satan en lien avec Dieu n’apparaît que dans
trois textes qui ont été rédigés à l’époque perse : zacharie 3 (voir Esdras 5 et zac 1
pour la datation) et Job 1 (interpolation de la scène de Satan) où Satan apparaît au côté
de Dieu et des anges non pas comme un opposant mais plutôt comme un procureur ou
accusateur dans le tribunal céleste et se permet même de contredire Dieu.C’est dans 1
chronique 21 qu’il apparaît pour la seule foiset avec un nom propre comme opposant
ou adversaire de Dieu conformément à la théologie monothéiste. C’est le nouveau
testament qui vient renforcer véritablement la carrière de Satan qui était présente dans
les esprits depuis les perses. Où était-il et que faisait-il pendant tout le temps depuis
Adam jusqu’à l’époque perse soit pendant plus de 4000 ans?
4) Le concept de l'enfer est contraire à la notion d'un Dieu d'amour car le pire des
hommes ne traiterait pas ses enfants de la sorte même si ces derniers sont les plus
rebelles du monde (voir aussi cas de David et son fils Absalom 2 sam 18v33). Je
commencerai à croire cette révélation le jour que je serai prêt à faire fusiller mon fils
pour une faute grave ou encore, quand je verrai une personne accepter de voir ses
deux fils (un poli et un truand) face à un incendie et décider de n'en sauver qu'un seul
alors qu’il dispose d'une quantité d'eau suffisante pour éteindre à temps le feu aux
différents endroits où ceux-ci sont coincés. Voilà pourtant ce que nous avons osé
imputer à Dieu, l'Etre Eternellement bon (dixit Voltaire).Ce qui est encore plus grave,
c’est qu’aller en enfer dépend de la foi en Jésus. Or cette foi elle-même dépend du
« où et quand » nous sommes nés donc d’un accident de naissance (voir point 1). De
ce fait, j’ai encore dû mal à associer l’enfer avec la majesté du dieu créateur. Mais
c’est une notion qui est bien plus compatible avec un dieu né de l’imagination
humaine.
5) La relation avec Jésus : J’ai des doutes sur la réalité de la relation avec Jésus pour
une raison : la connaissance sans erreur d’une petite portion de l’avenir. Aucune
personne qui prétend avoir une relation avec Dieu n’aie capable de répondre à cette
question : que lui dit Dieu sur quatre aspects de sa vie (spirituel, professionnel,
familial, social) ou la vie d’un autre dans les 10 ou 20 prochaines années ? A cette
question, la loterie ou l’intuition marcherait moins bien contrairement aux questions
basiques de type binaire (oui ou non). Finalement la relation entre le dieu chrétien et
les chrétiens se limite à une auto-satisfaction mêlée d’émotions et de sensations très
subjectives. Les miracles constituent l’autre point de mes observations. On entend
parler de guérison miraculeuse, mais je suis bien curieux de voir une guérison donnant
lieu à une régénérescence d’un organe comme les pieds d’un paralytique. Le dieu
biblique est-il limité à ce point ???
Presque toutes les religions obéissent à un même schéma: un être transcendant (Dieu pour
certains, extra-terrestres pour d'autre....) fait connaitre son message (ex: qui il est, comment il
veut que les hommes soient, ce qu'il veut que les hommes fassent, ce que l’homme devient
après la mort...) à un groupe d'hommes ou un être humain (ex: Jésus, Mahomet, Moise,
Vorilhon...) pour le bien de l’humanité.
Dès que ces quatre éléments (être transcendant, message, messager, bien de l’humanité) sont
identifiés, il faut se poser les bonnes questions avant de croire. Je crains qu’une religion ne
soit un « man-made product »,s’il apparaît CUMULATIVEMENT:
b) que le messager ou celui dont il témoigne n’a pas posé UN SEUL acte extraordinaire
VERIFIABLE ou CONFIRME par des sources différentes ou encore que les faits
extraordinaires ne soient rapportés que par ses suiveurs bien que ses actes soient
publics,
Ainsi, la religion qui répondrait aux questions ci-après prouverait ainsi qu'elle émane d'un être
supérieur à l'homme.