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CENTRE REGIONAL DE FORMATION DE DOUALA

FORMATION DEIF
Chapitre 1 : NOTIONS GENERALES APPLIQUEES
AUX GROUPES ELECTROGENES

1. NOTIONS D’INSTRUMENTATION

1.1 Capteurs-transmetteurs

Dans les appareils de mesure, il y a généralement une partie capteur et une partie
transmetteur. Il est souvent important de distinguer ces 2 parties. L’appellation de ces
appareils devrait être « capteur-transmetteur » mais c’est un peu long ; en pratique il est utilisé
un seul de ces termes, étant entendu qu’un seul capteur qui ne transmet rien n’intéresse
personne en régulation, pas plus qu’un transmetteur qui ne capte rien.

1.2 Analogique/numérique

La technologie du matériel numérique appartient au domaine très général de l’électronique,


mais la différence entre les instruments analogiques (mA, mV, Ohms,...) et les instruments
numériques (Nombres) est tellement importante qu’il sera considéré deux familles distinctes :
L’électronique analogique dans laquelle l’information circule sous forme de courant, de
tension,... et l’électronique numérique où la transmission est faite par des impulsions
représentant des nombres.
Remarque : Certaines informations simples de position de contact sont envoyées sous forme
digitale:
- 0 ou 1, qui indique si le contact est ouvert (0) ou fermé (1). Ce type de transmission de
l'information est appelée digitale ou Tout Ou Rien (TOR)

1.3 Signal de sortie d’un transmetteur

A l’entrée d’un capteur, il y a un signal à mesurer. La mesure de cette grandeur varie d’une
valeur mini à une valeur maxi (0 à 10 Bars, 0°C à 200°C,...) Pour être comprise par des
appareils récepteurs, cette information doit-être mise sous forme précise appelée signal de
sortie de transmetteur.
Le signal de sortie peut avoir des formes très différentes, entre autres :

1) Un courant électrique
Les standards les plus utilisés sont :
* 4 à 20 ma
* 0 à 20ma ou -20 ma à 20 ma
Ce type de transmetteur est utilisé sur les installations mais pas sur les groupes
CATERPILLAR eux-mêmes.
Nous l'utilisons dans nos armoires pour transmettre la puissance d'un groupe (Par
l'intermédiaire d'un convertisseur de puissance) vers un automate programmable (4-20ma)
Il peut être aussi utilisé pour piloter la consigne tension d'un CDVR à partir d'un DEIF.
Comme le CDVR ne peut recevoir qu'un signal -10V à +10V, le montage nécessite un petit
adaptateur comportant une résistances ajustable.
L'intérêt de la transmission de l'information par courant est qu'elle est moins sensible aux
parasites que la transmission par tension

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2) Une tension
Les standards les plus utilisés sont :
* 0 à 10 volts
*-5V à + 5V ou -10 Volts à + 10 Volts
* 0,2 Volts à 4,8 Volts pour de nombreux capteurs CATERPILLAR
* Quelques mV lorsqu’il s’agit de thermocouple.

3) Une résistance
C’est le cas des sondes Pt100 qui ont une valeur de 100 ohms à 0°C et qui augmente avec la
température.
Il existe d'autre type de capteur chez CATERPILLAR comme par exemple :
* 0 à 240 Ohms
* 70 à 800 Ohms

4) Un signal modulé en impulsion

temps
T

Le signal PWM (Pulse Width Modulation) est un signal carré (Alternativement a +8V et 0 par
exemple). Sur la figure si dessus, la période est appelée T.
Si la durée durant laquelle le signal est à 8V est appelée t, le rapport cyclique (Duty cycle)
vaut:
t
D = en %
T
Exemple : si t=1 ms et T=2ms alors D=0,5 (50%)
si t=0,5 ms et T=2ms D=25%

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1
La fréquence f = du signal ne varie pratiquement pas. Dans le cas du matériel
T
CATERPILLAR, elle est d'environ 500 Hz. Le rapport cyclique peut varier de 5% à 95%,
suivant le type de capteur - transmetteur

5) Une fréquence
Exemple : Capteur de vitesse

6) Des signaux numériques


Ce type de transmission est de plus en plus utilisée car il permet de transmettre de nombreuses
informations à grande vitesse avec un câble ne possédant seulement que quelques
conducteurs.

Les contrôleurs DEIF possèdent plusieurs entrées-sorties analogique et numériques permettant


de gérer ces type de signaux. Par contre, ce sont souvent des options.
Ils sont même capables de gérer des capteurs de type caterpillar
Ils possèdent aussi plusieurs entrées et sorties TOR

1.2 Précision sur certains capteurs

1.2.1 Les thermocouples

Les thermocouples sont constitués de 2 conducteurs de natures différentes qui sont soudés
entre eux à une de leurs extrémités.
Le capteur ainsi constitué va émettre une tension qui dépendra de la différence de température
qu'il existe entre l'extrémité soudée (Appelée soudure chaude) et l'extrémité raccordée à
l'appareil de mesure (Appelée soudure froide).
Si la différence de température est nulle, la tension émise par le thermocouple est nulle.
C'est pourquoi il est nécessaire, pour mesurer la température avec un thermocouple, que
l'appareil de mesure connaisse la température au niveau de la soudure froide.
Suivant les matériaux conducteurs utilisés dans la fabrication du thermocouple, il existe
différents types conçus pour des plages de températures différentes. La tension émise est
différente suivant le type et l'appareil de mesure doit être paramétré avec le type de
thermocouple utilisé.
Les tensions émises par les thermocouples sont généralement de quelques dizaines de
millivolts pour les températures élevées. Ce qui implique que les câbles de transmission de
ces signaux doivent être impérativement des câbles blindés pour éviter les perturbations
extérieures
Les thermocouples utilisés pour mesurer les températures d'échappement sont généralement
de type K ou J.
Dans les centrales électriques, les thermocouples peuvent être reliés, soit à des indicateurs ou
à des régulateurs acceptant les thermocouples, soit à des automates programmables possédant
des cartes spéciales. Ce type d'appareil possède presque à chaque fois une mesure de la
température de soudure froide par une sonde Pt100 à placer dans le bornier de raccordement
des thermocouples.
On trouve des thermocouples pour mesurer les températures des échappements et parfois pour
mesurer les températures des bobinages de l'alternateur

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1.2.2 Sortie en résistance

Avec ce type de capteur, l'information est transmise sous forme de résistance qui varie suivant
la température.
Il existe plusieurs types de capteur de température résistif.
Le plus connu est la sonde Pt100 au platine qui à une résistance de 100 Ohms à 0°C et
présente un accroissement de résistance d'environ 0,33 Ohm pour un degré Celsius en plus.
Attention : Ce taux de variation est approximatif, il existe des tables très précises concernant
les Pt100.
Notes : Les capteurs de température résistifs sur les moteurs ne sont pas des Pt100, leur loi de
variation n'est pas linéaire et nécessite une configuration spéciale s'ils doivent être utilisés
avec le DEIF
1.2.3 Signaux PWM

En ce qui nous concerne, le type de signal PWM est utilisé principalement pour transmettre la
consigne de vitesse sur les groupe électronique (ADEM) ou PEEK.
Note : Sur les anciennes ADEM II, il était nécessaire de transmettre aussi la consigne de
statisme en PWM
Il est possible de convertir facilement un signal en courant ou en tension en signal PWM. La
convertion nécessite un convertisseur analogique / PWM
Attention : Dans certain cas, un montage comportant des résistances ajustables est nécessaire

1.2.4 Transmission numérique.


Ce type de transmission est de plus en plus utilisée sur les machines
Sur les groupes CATERPILLAR, les échanges d'informations entre l'ECM, l'EMCP, les
indicateurs déportés,.... se font sous forme numérique par l'intermédiaire de réseaux (Link).
Exemple : CAT DATA LINK, CAN1, CAN2, MODBUS pour les échanges extérieurs.
Il existe une option permettant au DEIF de communiquer avec une ADEM

1.2.5 Capteur de vitesse

BASE ELECTRIQUE GE
Adjustable
gap

Pickup Magnétique
FERROUS
METAL
Le capteur détecte un champ magnétique variable GEAR

lorsqu ’une dent passe devant, ce signal est


amplifié et transformé en tension alternative.
Le pick-up est utilisé pour indiqué la vitesse sur
PERMANENT MAGNETIC
le GSC (EMCP). MAGNET LINES OF
FORCE

La mesure du signal peut se faire avec un


Cle ar ( s ig nal )
FLUKE sur position « alternative & fréquence « .
Ma gn et ic
pi ck u p
Sh ield

Bl ocking
screw

Ne eded
g ap

14
14

Avec ce type de capteur, l'information de vitesse est transmise par la fréquence

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2 . REGULATION

Sur un groupe électrogène, il existe 2 types de régulations bien distinctes :


* La régulation de tension - puissance réactive qui agit sur l'excitation de l'alternateur.
* La régulation de vitesse - puissance active qui agit sur l'admission de carburant dans les
cylindres du moteur thermique.

2.1 Intérêt de la régulation

A l'intérieur d'une installation, le régulateur a pour fonction de maintenir constante une


grandeur physique donnée (Vitesse, tension, température, puissance active, réactive,
pression,...) ou de la modifier suivant un programme préétabli, indépendamment de toute
perturbation susceptible d'intervenir.

2.1.1 Définition

La norme DIN 19226 définit la régulation comme un processus dans lequel une grandeur,
appelée grandeur réglée (grandeur mesurée), est mesurée régulièrement et comparée à une
autre grandeur appelée grandeur de conduite (Consigne). Selon le résultat de cette
comparaison, le régulateur agit sur la grandeur réglée de telle façon que celle-ci se rapproche
au maximum de la grandeur de conduite.
Un dispositif de régulation fonctionne donc en boucle fermée (Boucle de régulation).
Exemple de régulation manuelle: Le conducteur d'une voiture doit réguler sa vitesse par
rapport à une consigne écrite sur un panneau. La vitesse est maintenue constante à 60 Kmh.

CONSIGNE DE VITESSE

VITESSE MESUREE

Dans cet exemple:


* La vitesse est la grandeur à réguler,
* Le conducteur est l'appareil qui analyse les données et agit sur le process à régler
(Régulateur),
* Le compteur de vitesse renvoie la mesure de la grandeur à régler (La vitesse),
* Le panneau indicateur est la consigne.
* Lorsque la consigne est supérieure à la mesure, le conducteur accélère la voiture,
* Lorsque la consigne est inférieure à la mesure, le conducteur ralentit la voiture,
* Lorsque la consigne est égale à la mesure, le conducteur ne change rien.

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Dans une régulation, c'est le régulateur qui ajuste la grandeur à régler en fonction de la
mesure et de la consigne.

2.1.2 Les paramètres d'une régulation

Pour fonctionner, une régulation nécessite des calculs mathématiques complexes qui sont
effectué grâce aux microprocesseurs du DEIF. Ces calculs doivent être configurer suivant le
type de régulation.

a)Définition

On considère les grandeur suivantes :


C : consigne
M : Mesure
Er = C-M : l'erreur est la consigne - la mesure
S : sortie du régulateur
D'après ce qui précède, c'est la valeur de l'erreur qui va modifier la valeur de la sortie du
régulateur. Dans le cas d'une régulation de vitesse avec une 2301, la sortie du régulateur de
vitesse va se faire en tension et agira directement sur l'actuator.

b) Différentes actions possibles

* L'action proportionnelle
Dans ce cas, l'erreur agit directement sur la sortie d'après l'équation :

S = Kp . Er

Kp est appelé GAIN PROPORTIONNEL ou GAIN en anglais


Dans le cas d'une 2301 lorsque l'erreur augmente, la tension de sortie S augmente
proportionnellement et donc l'actuator va envoyer plus de fuel aux injecteurs. La vitesse va
augmenter
Lorsque l'erreur diminue, la tension de sortie S diminue proportionnellement et donc l'actuator
va envoyer moins de fuel aux injecteurs. La vitesse va diminuer.
On voit rapidement la limitation de cette régulation.
En effet, si on reprend l'exemple de la 2301, lorsque l'erreur est nulle, la tension de sortie S est
aussi nulle, ce qui fait que l'actuator repasse le moteur au ralenti.
Il faut donc que l'erreur Er soit toujours différente de 0. Il y aura donc en permanence une
différence entre la consigne et la vitesse du moteur. Ce qui n'est pas acceptable pour la plupart
des régulations. Pour palier à cette inconvénient, on rajoute une action intégrale

* L'action intégrale ou reset en anglais


Avec cette action, l'erreur agit de la façon suivante sur la sortie :

S = (Kp/Ti). Er . t

Ti est appelé temps d'action de l'intégrale.


On remarque alors que tant que Er n'est pas nulle, la sortie S évolue avec le temps.
Ti est défini comme le temps que le régulateur intégral utilise pour répéter la
correction transitoire de sortie produite par le régulateur proportionnel.

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* L'action dérivée

L’objectif principal du régulateur dérivé (régulateur D) est de stabiliser la régulation, ce qui


permet d’augmenter le gain et de diminuer le temps d’action de l’intégrale Ti. La régulation
globale corrige ainsi les écarts beaucoup plus rapidement.
Dans la plupart des cas, le régulateur dérivé n’est pas nécessaire; il peut néanmoins se révéler
très utile dans les situations exigeant une régulation très précise, par exemple lors de la
synchronisation statique.
La sortie du régulateur D peut être exprimée par l’équation :

S = Td . Kp. dEr/dt

dEr/dt = pente de l’erreur (vitesse à laquelle l’erreur intervient)


La sortie du régulateur S dépend donc de la pente de l’erreur, du Kp et du paramétrage de Td.

c) Les régulateurs réels

Normalement, les régulateurs possèdent les 3 actions : Proportionnelle, Intégrale et dérivée.


Certaines ne sont pas mis en service. La plupart du temps, on ne se sert que du proportionnel
et de l'intégral car la dérivée est assez difficile à régler et peut entraîner des oscillations
(pompage) de la grandeur à régler.
Ci - dessous est représentée la réponse d'un régulateur PI
Dans le graphique, le régulateur proportionnel entraîne une correction immédiate de
2.5mA. Le temps d’action de l’intégrale est alors mesuré quand la sortie atteint 2 x 2.5mA =
5mA.

Comme le montre le schéma, la sortie atteint 5mA deux fois plus vite avec un Ti fixé à 10s
qu’avec un Ti réglé à 20s.
La fonction d’intégration du régulateur I augmente quand le temps d’action de l’intégrale

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diminue, ce qui revient à dire que réduire le temps d’action de l’intégrale Ti permet d’obtenir
une régulation plus rapide.
Attention : Le temps d’action de l’intégrale action Ti ne doit pas être trop bas, sous peine
d’entraîner une instabilité de régulation comparable à celle occasionnée par un
Kp trop élevé.

Exemple du régulateur de vitesse de rotation d'un moteur

Le régulateur de vitesse mesure la vitesse du moteur généralement grâce à un capteur


magnétique qui envoie une fréquence proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur.
La consigne est donnée par un potentiomètre situé sur le régulateur lui-même ou parfois par
un potentiomètre de réglage fin placé sur le panneau de contrôle.
Le régulateur compare ensuite les 2 valeurs puis agit sur la commande de l'injection.

Exemple du régulateur de tension

Le régulateur de tension mesure la tension à réguler sur les câbles de sortie de l'alternateur
(Parfois sur des demi-bobinages ou par l'intermédiaire de transformateurs).
La consigne de tension est donnée par un potentiomètre placé sur le régulateur (Parfois, un
second potentiomètre de réglage fin est placé sur le panneau de contrôle).
Le régulateur compare ensuite les 2 valeurs (Mesure et consigne) puis agit sur le courant du
stator de l'excitatrice sur laquelle il est raccordé.

2.2 Le régulateur de tension - Puissance réactive


Rappel : Le régulateur de tension agit sur l'excitation de l'alternateur pour réguler sa tension -
Puissance réactive

La tension présente au stator principal (ou en sortie de génératrice à aimant permanent -


PMG) alimente le régulateur qui lui-même alimente le stator de l'excitatrice.

Il existe presque autant de type de régulateurs que de marque de génératrice.

Cependant leurs fonctions de bases sont toujours les mêmes:


1) Garder une tension de sortie constante lorsque le groupe est utilisé seul
2) Garder une tension de sortie pratiquement constante et répartir équitablement la puissance
réactive lorsque la génératrice est couplée avec d'autres machines

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3) Garder une consigne de cos ϕ ou de puissance réactive fixe dans des cas particuliers
(Couplage au réseau par exemple).

2.2.1 Caractéristiques des régulateurs

Chaque type de régulateur a ses caractéristiques qui conviennent à l'alternateur qu'il régule,
c'est pour cela qu'il n'est pas recommandé de mettre un type de régulateur à la place d'un autre
sauf si, bien sûr, le régulateur de remplacement est conseillé par le constructeur.

Par exemple pour les génératrices SR4, CATERPILLAR propose le régulateur VR6 à la
place du VR3.

Les caractéristiques principales d’un régulateur sont les suivantes :

* Régulateurs analogiques ou numériques.


L'intérêt d'un régulateur numérique est de pouvoir y connecter un ordinateur, bien sur si celui-
ci est équipé du programme permettant la communication. Les réglages sont alors plus faciles
à faire et plus précis.
Certains régulateurs numériques comme le DVR possédaient un clavier et un écran permettant
de le paramétrer sans ordinateur.
Les paramétrages et réglages des régulateurs analogiques se font grâce à des ponts (jumper) et
des potentiomètres.

* Circuits d'alimentation et circuits de mesure séparés ou non.


Par exemple, le VR3 n'a pas de circuit séparé dans sa version auto-excité.

* Tension d'alimentation (Généralement entre 90 et 140 volts alternatifs)


Remarque : Les régulateurs numériques ont besoin, la plupart du temps, d'une alimentation 24
Vcc continue pour leur logique interne. Il ne faut pas confondre cette alimentation avec
l'alimentation de puissance alternative.

* Tension et Courant de sortie nominal et maximum. Cette caractéristique est l’une des plus
importantes.

* Tension de mesure
Certains alternateurs peuvent s'adapter sur différentes tensions
Par exemple, le R448 de Leroy Somer possède les entrées pour les tensions de mesures
suivantes :
- 95 à 140 Volts
- 170 à 260 Volts
- 340 à 520 Volts

*Entrée pour transformateur de courant de statisme (Marche en parallèle)


- 1A ou 5A
Par exemple, le VR6 possède au choix, une entrée 1 A et une entrée 5A alors que le R448 ne
possède qu'une entrée 1A.
D'autre part certain régulateur comme le VR3 nécessite une résistance variable en parallèle
dans leur circuit courant.

* Fonction seuil d'excitation maximum et protection surexcitation

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* Fonction U/F (V/Hz) et LAM.
Cette fonction qui existe sur la plupart des régulateurs permet de faire chuter la tension de la
génératrice lorsque la fréquence diminue.
Rappel : La puissance absorbée par une installation dépend de la tension d’alimentation.
De même, le couple d'un moteur électrique et son courant réactif dépendent du rapport U/F.
La diminution de la tension en même temps que la fréquence évite aussi le surfluxage des
machines à circuit magnétique (Transformateur, moteurs asynchrones) et ainsi un
accroissement important du courant de magnétisation.
A l'application d'une charge, la vitesse de rotation du groupe diminue. La fréquence des
courants diminue aussi. Le fait de diminuer la tension en même temps que la fréquence
permet de réduire la puissance et donc le couple appliqué au moteur thermique du groupe.
Cela permet de réduire la variation de vitesse lors de l'application d'une charge car le moteur
thermique peut reprendre de la vitesse beaucoup plus facilement.

2.2.2 Fonctions supplémentaires ou en option

Certaines fonctions sont des options qu'il faut commander avec le régulateur.
Note : Le régulateur CDVR possède de nombreuses fonctions en standart.

1) Marche en parallèle avec d'autres groupes.

La fonction la plus importante est la possibilité qu'a le régulateur de fonctionner avec d'autres
groupes en parallèle. En effet, en marche couplée, le régulateur doit partager sa charge
réactive avec les autres groupes.
Pour permettre cette répartition, la méthode la plus simple est de créer un statisme en tension
dépendant du cosϕ.

Définition du statisme
Le statisme est, en %, la différence entre la tension U0 à charge nulle et la tension U à pleine
charge nominale par rapport à Un nominale (pour un facteur de puissance = 0,8).
Normalement : U à pleine charge nominale = U nominale

St = (U0 – U) / U

Exemple 1 : Un groupe a une tension à vide de 412 volts, à pleine charge, sa tension est de
400 volts, son statisme sera de : (412-400)/400 = 3%
Exemple 2 : Un groupe a une tension à vide de 412 volts, à pleine charge, sa tension est de
396 volts, son statisme sera de : (412-396)/396 = 4%

A part quelques régulateurs de bas de gamme, la plupart possèdent cette fonction en standart.
Cependant, elle ne peut être utilisée qu'en rajoutant quelques éléments:
* Un transformateur d'intensité dont la sortie (1 ou 5A) doit être compatible avec l'entrée du
régulateur
* Parfois un potentiomètre ou une résistance de charge. C'est le cas des VR3 et des DVR.

Note : De part la présence d'un statisme, la tension de sortie diminue avec la charge réactive.
Il existe d'autres systèmes permettant de répartir la puissance réactive sans statisme. Cela
requiert d'autres appareils ou bien une connexion particulière des régulateurs entre eux
(Cross-current); ce type de montage n'est pas toujours facile à régler.

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2) Régulation de cos ϕ ou de puissance réactive.

Dans certains cas, en particulier en marche parallèle sur le réseau, une régulation de cos ϕ ou
de puissance réactive est nécessaire.
Certains régulateurs comme le CDVR ont cette fonction d'origine, d'autres nécessitent une
platine optionnelle.
Dans tous les cas, un transformateur d'intensité est nécessaire.

3) Egalisation des tensions avant couplage

Ce dispositif est utilisé dans le cas de couplage avec d'autres groupes, il permet d'ajuster la
tension du groupe avec celle du jeu de barres pour éviter un à-coup de réactif lors du
couplage.
Ce dispositif est généralement utilisé avec des grosses machines ou avec un réseau fluctuant.

4) Désexcitation en cas de défaut ou d'arrêt

La plupart des régulateurs (Analogiques ou numériques) coupent leur courant d'excitation en


cas d'un accroissement brusque de celui-ci.
Certains régulateurs, en particulier les régulateurs numériques gèrent plusieurs type de défauts
tels que :
* Sous-tension, sur-tension, perte d'excitation, sur-excitation, perte de la tension de mesure,
défaut du redresseur tournant, défaut du processeur ou de la mémoire.
Certains défauts peuvent être programmés pour provoquer la désexcitation. Dans ce cas, un
contact présent sur le régulateur doit être inséré dans la chaîne des contacts de la bobine
d'ouverture du disjoncteur pour l'ouvrir en cas de désexcitation brusque de l'alternateur.
Ceci pour éviter de gros retour de réactif et des dégâts.

5) Contacts de sortie

Certains régulateurs possèdent des contacts secs permettant d'envoyer à l'extérieur une
information d'alarme ou de défaut.

6) Entrées analogiques et logiques

Les régulateurs numériques possèdent la plupart du temps, une entrée analogique permettant
d'agir sur la tension de sortie grâce à un signal en tension bas niveau
(Ex : 0à10 V ou -10 V à +10 V pour les CDVR)
Il existe aussi des entrées logiques ayant les fonctions suivantes :
* Augmentation de la tension
* Diminution de la tension
* Désexcitation
* Régulation en tension ou en puissance réactive (ou facteur de puissance)
*...

7) Autres options

Il existe d'autres options mais moins utilisées telle que :


* Contrôle manuel de l'excitation en cas d’avarie du régulateur

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* Surexcitation dans le cas d'un très fort à coup de charge (Booster).

On remarquera que la plupart des régulateurs destinés à être montés sur la machine ont leurs
composants électroniques noyés dans une résine. Cela lui permet de résister aux vibrations.

2.3 Le régulateur de vitesse - Puissance active.


Rappel : Le régulateur de vitesse - Puissance active agit sur l'admission de carburant
du moteur

2.3.1 Principe du régulateur de vitesse.

Le régulateur de vitesse (Governor) reçoit la mesure de la vitesse par le MPU (Magnetic pick
up) qui envoie une fréquence proportionnelle à la vitesse du moteur. Le régulateur de vitesse
envoie alors un signal à l'actionneur (Actuator) qui va agir sur l'admission de carburant pour
augmenter la vitesse ou la diminuer et la rendre identique à la consigne (Hz setting).
Les régulateurs de vitesse possèdent aussi une fonction statisme (droop) qui permet de faire
fonctionner le groupe en parallèle pour qu'il y ait un partage identique de la puissance active
avec les autres groupes.
Le principe du statisme en vitesse est de diminuer la vitesse du groupe en fonction de la
puissance active qu'il fournit. Son calcul est identique à celui du statisme en tension en
remplaçant la tension U par la vitesse n.

Sv = (n0 – n) / n

Note : La description ci-dessus se rapporte au régulateur de vitesse électronique.


Bien sur, une pompe à injection mécanique classique possède un système de régulation
mécanique avec une fonction statisme qui elle aussi est réalisée mécaniquement. L'étude de ce
type de régulateur n'est pas abordée dans ce cours.

Governor
Hz setting

Governor T0 T1 T2 T3

OUT REF

VR
Actuator MP F1 F2

L4

L1

Engine Field L2
Diode
Armature
L3
Field

Stator

IV. Governor 1

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2.3.2 Autres fonctions

1) Entrée analogique auxiliaire


Cette entrée analogique permet d'agir sur la vitesse du moteur en faisant varier la tension qui
lui est appliquée. Elle est surtout utilisée lorsqu'un module de répartition de charge active est
ajouté. (Voir ci-dessous)

2) Répartition de charge active en fonctionnement isochrone.


Rappel : Un fonctionnement isochrone est un fonctionnement à vitesse constante (et donc à
fréquence constante) quelle que soit la charge active demandée au moteur

L'intérêt du fonctionnement isochrone est donc de ne pas avoir de variation de vitesse en


fonction de la puissance demandée par l'installation.
Par contre, si le régulateur ne possède pas la fonction répartition de puissance active intégré,
l'on est alors obligé d'ajouter un module externe qui agira sur le régulateur de vitesse par
l'intermédiaire de l'entrée analogique auxiliaire pour créer cette fonction.
Chaque groupe doit posséder le même type de répartiteur ou des types compatibles entre eux.
Bien sur, ce répartiteur de puissance active doit posséder les entrées tension et courant lui
permettant de calculer la puissance active du groupe sur lequel il est placé.
De plus, une ligne commune doit relier tous les répartiteurs de chacun des groupes.

3) Limiteur de fuel au démarrage (Start fuel limit)


Pour les moteurs diesel, cette fonction, réglable par potentiomètre, permet de limiter
l'injection du fuel au démarrage. A noter que si cette fonction est mal réglée, le groupe ne
démarre pas.

4) Pente de vitesse au démarrage


Cette fonction permet un démarrage progressif

5) Mode ralenti (Idle mode)


Cette fonction permet un fonctionnement au ralenti du moteur; par exemple, dans le cadre
d'un préchauffage après un démarrage et avant la mise en charge.

4. LES DIFFERENTES GRANDEURS ET LEURS RELATIONS AVEC LE MOTEUR


THERMIQUE D'ENTRAINEMENT ET L'ALTERNATEUR.

4.1 Les grandeurs liées directement au moteur thermique et à la quantité de carburant


injecté
On considère que la tension de sortie de l'alternateur est constante

4.1.1 La fréquence

La fréquence est liée à la vitesse de rotation du moteur thermique par la relation n=f/p vue
précédemment. Lorsque le groupe est seul, c'est à dire non-couplé, une action sur l'actionneur
de la pompe à injection augmente la vitesse et donc la fréquence.

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4.1.2 La puissance active

La puissance active est liée au couple et à la vitesse du moteur d'entraînement par la relation :

P = Cω

P active : Puissance en watts


C : Couple en N.m
ω : Vitesse de rotation en rd/s

Ceci est particulièrement visible lorsque un groupe est couplé avec d'autres groupes ou sur le
réseau. Dans ce cas, une action sur l'actionneur (actuator) de la pompe à injection modifie le
couple fourni et par la fait même la puissance active que fournie le groupe. Bien sur, lorsque
le groupe est couplé, la fréquence varie peu ou pas du tout, cela dépend de la puissance du
réseau sur lequel est couplé le groupe.
* Si l'on admet plus de carburant (Augmentation de la consigne de vitesse), la puissance
active délivrée par le groupe augmente.
* Si l'on diminue le carburant injecté (Diminution de la consigne de vitesse), la puissance
active délivrée par le groupe diminue.

4.2 Les grandeurs liées directement à l'alternateur et à son excitation

Dans ce paragraphe, on considèrera que la puissance active délivrée par le moteur thermique
est constante. De plus, lorsque le groupe est couplé, la fonction statisme est opérationnelle.

4.2.1 La tension de l'alternateur

La tension est liée à la FEM et donc au courant passant dans la roue polaire et par là même au
courant d'excitation sortant du régulateur et entrant dans le stator de l'excitatrice.
Lorsque le groupe est seul, non couplé, une action sur le courant d'excitation modifie la
tension de sortie de l'alternateur.

4.2.2 La puissance réactive

La puissance réactive est liée à la FEM de l'alternateur.


Lorsque le groupe est couplé avec d'autres groupes ou sur un réseau, une modification du
courant d'excitation (Action sur la consigne de tension) modifie la puissance réactive délivrée
par l'alternateur.
Bien sur, lorsque le groupe est couplé, la tension varie peu ou pas du tout, cela dépend de la
puissance du réseau sur lequel est couplé le groupe.
* Si l'on augmente le courant d'excitation (Augmentation de la consigne de tension), la
puissance réactive délivrée par le groupe augmente.
* Si l'on diminue le courant d'excitation (Diminution de la consigne de tension), la puissance
réactive délivrée par le groupe diminue.

Remarque importante :
* Lorsque un groupe est couplé sur un jeu de barres avec d'autres groupes ou un réseau, la
fréquence de chaque groupe est la même et égale à celle du jeu de barres.
* Lorsque un groupe est couplé sur un jeu de barres avec d'autres groupes ou un réseau, la
tension de chaque groupe est la même et égale à celle du jeu de barres.

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Note : Il peut y avoir une petite différence de tension (Quelques volts) à cause de la chute de
tension dans les câbles.

15
CHAPITRE 2 : TECHNOLOGIE ELECTRIQUE
1 - TECHNOLOGIE DES ALTERNATEURS

Nous avons vu au chapitre précédent, le principe de fonctionnement de l'alternateur.


Pour assurer l'excitation des alternateurs, il existe plusieurs possibilités :
* Alternateurs sans excitatrice auto alimenté par pont redresseur et diodes
* Alternateurs sans excitatrice à phase auxiliaire et condensateur
* Alternateur avec excitatrice à courant alternatif à induit tournant sans bague ni balais.

1.1 Alternateurs sans excitatrice auto alimenté par pont redresseur et diodes

Ce type d'excitation n'est utilisé que sur des alternateurs de faible puissance.
(De quelques kVa à une vingtaine de kVa)
C'est le stator principal (Soit directement, soit par l'intermédiaire d'une phase auxiliaire) qui
alimente le régulateur et la roue polaire, il n'y a donc pas d'excitatrice ni de diodes tournantes.
Par contre, le courant continu d'excitation arrive sur la roue polaire par l'intermédiaire de 2
balais et de 2 bagues. Le principe de fonctionnement est le même que celui vu au chapitre 3.

1.2 Alternateurs sans excitatrice à phase auxiliaire et condensateur

Ce type d'excitation se rencontre principalement sur des petits groupes monophasés (Quelques
kVa).
Note : Quelques rares groupes triphasés de petite puissance utilisent ce principe.

Le principe diffère légèrement du principe d'excitation traditionnel vu au chapitre 3.


Ces alternateurs ne possèdent pas non plus d'excitatrice.
La roue polaire est constituée de bobines fermées sur elles-mêmes par des diodes.
Le courant d'excitation de la roue polaire est induit par une phase auxiliaire du stator fermé
sur un condensateur. Ce courant induit est redressé par les diodes présentes sur les bobinages
de la roue polaire.
Ces alternateurs ne possèdent pas de régulateurs. La valeur de la tension est fixée par les
caractéristiques du condensateur, de l'auxiliaire et de la roue polaire. Ce système se sert de la
réaction magnétique de l'induit pour augmenter le courant d'excitation et donc pour garder une
tension relativement constante.

1.3 Alternateur avec excitatrice à courant alternatif à induit tournant sans bague ni
balais.

C'est ce type d'alternateur qui est le plus souvent utilisé. Il mérite donc une étude plus
approfondie.
Comme vu précédemment, les parties principales d'un alternateur de ce type sont :
* Le stator
* Le rotor
* Le système d'excitation

16
1.3.1 Le stator

C'est dans cette partie que sont générés les courants principaux.
Il est constitué d'un bobinage principal et parfois d'un ou de deux bobinages auxiliaires (Leroy
Somer)

1.3.1.1 Le bobinage principal

Il est constitué de bobines espacées à 120° électriques les unes des autres (Attention : le
déphasage électrique est différent du déphasage physique, il dépend de la place des bobines
dans le stator mais aussi du nombre de pôles)
Lorsque ces bobines sont soumises à un champ tournant, il y a apparition d'un système de
tensions triphasées.
Les sorties de ces bobines peuvent être connectées de façons différentes suivants les tensions
que l'on souhaite avoir. C'est à la fabrication que l'on détermine le nombre de conducteurs à
sortir. Il y a évidement 2 conducteurs par bobine, mais certaines liaisons sont faites en interne.

La figure ci-dessous représente 3 possibilités. Il existe aussi une possibilité 6 conducteurs.

Par la suite, nous supposerons travailler sur un générateur triphasé de tension simple V = 230
Volts (Phase-Neutre) et de tension composée U = 400 Volts (Phase-Phase)

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX Génératrice SR4
DIFFERENTS BOBINAGES
T1 T7 T10
T1 T7 T10 T4
T1
T4
N
N
N T6 T2
T6 T2 T12
T12 S T8
S T8
T2 T11 T9 T11
S T9
T5 T3 T5
T0 (Neutre) T3 T0
(Neutre) Tension double
T3 Tension double
Tension simple Générateur 12
Générateur 10 conducteurs
Générateur 4 conducteurs
conducteurs

13

a) Pour un alternateur possédant 4 sorties, il n'y a qu'une possibilité :


* Branchement étoile
La tension de sortie est alors :
V = 230 V et U= 400 V

17
b) Pour un alternateur 6 sorties, il y a 2 possibilités :
* Branchement étoile
La tension de sortie est alors :
V = 230 V et U= 400 V

* Branchement triangle
La tension de sortie est alors :
U= 230 V. En effet, dans un montage triangle, il ne peut y avoir de tension Phase-Neutre (V)

c) Pour un alternateur 10 sorties, il y a 2 possibilités :


* Branchement étoile tension élevée
La tension de sortie est alors :
V = 230 V et U= 400 V

* Branchement étoile tension basse


Ce branchement à l'avantage d'avoir un neutre par rapport au branchement triangle.
Cependant, les tensions disponibles sont inférieures à celles disponible avec un branchement
triangle
La tension de sortie est alors :
V = 230: 2 = 115 Volts et U= 200 Volts
Attention : Si l'on désire utiliser ce montage pour obtenir un système triphasé de 230 volts -
50 Hz, il faut vérifier si les caractéristiques d'excitation le permettent car il y a risque de
saturation du circuit magnétique. Même s'il est possible de le faire, un déclassement de la
machine est fort probable. Seul le constructeur peut donner son avis.

d) Pour un alternateur 12 sorties, il y a 3 possibilités :


* Branchement étoile tension élevée
La tension de sortie est alors :
V = 230 V et U= 400 V

* Branchement triangle
La tension de sortie est alors :
U= 230 V

* Branchement étoile tension basse


La tension de sortie est alors :
V = 230: 2 = 115 Volts et U= 200 Volts
Attention : Si l'on désire utiliser ce montage pour obtenir un système triphasé de 230 volts –
50 Hz, il faut vérifier si les caractéristiques d'excitation le permettent car il y a risque de
saturation du circuit magnétique. Même s'il est possible de le faire, un déclassement de la
machine est fort probable. Seul le constructeur peut donner son avis.

e) Pour des petits alternateurs, il est possible d'effectuer un branchement pour utiliser la
machine en 230 volts mono, mais dans ce cas, il faut déclasser la machine à 66% de sa
puissance nominale en kVa
Exemples :
Pour un alternateur de 20 kVa, l'utiliser en 230 volts mono réduira sa puissance à 13,2 kVa

18
1.3.1.2 Repérage des enroulements sur une machine 12 conducteurs :

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX Génératrice SR4
REPERAGE DES ENROULEMENTS

T1

T4
T7

T10
T11
T12
T9 T5
T8
T6
T3 T2
8

1.3.2 Exemple d'une plaque signalétique d'un alternateur CATERPILLAR SR4

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX Génératrice SR4
CATERPILLAR

HAUTE TENSION
GENERATOR SET
T1 T7 T10
FAIBLE INTENSITE
SALES MODEL 3508 T4
T1
RATING
N
T4 230 1000 KVA 800 KW 0,8 COSΦ 50 HZ
T7 400
V
V CONTINUOUS XXX PRIME STANDBY T6 T2
T10

T9
T11
T12
T12 T8
GENERATOR DATA
S T8
T2
T5
T6
T3
T9 T11
3 PHASE 12 WIRE
T3 T5
XXX WYE DELTA

CONNECTION XXX SERIES PARALLEL


GENERATOR 400 VOLTS 1443 AMPS Tension double
EXCITATION 39 VOLTS 7.3 AMPS
Générateur 12
693 FRAME 1500 REV/MIN
conducteurs
MAXIMUM TEMP. RISE 105 °C BY RESISTANCE
METERS
40 °C AMBIENT 1000 ALTITUDE
CLASS H INSULATION

ENCLOSURE TYPE IP 23

YEAR

13

19
1.3.1.2 Les bobinages auxiliaires

Sur certains stators (Leroy Somer) sont ajoutés des bobinages supplémentaires. Ce sont les
bobinages auxiliaires. Ils servent à fournir l'alimentation au système de régulation.
Les génératrices Leroy Somer possèdent 2 bobinages auxiliaires, l'un a une caractéristique
Shunt ( Tension proportionnelle à la tension de l'alternateur) l'autre a une caractéristique Série
( Tension proportionnelle au courant du stator), ce dernier sert à fournir un surcroît
d'excitation lors des surcharges ou des courts-circuits.

Ci-dessous : Stator d'un groupe Olympian de 38 kVa. (Génératrice Leroy Somer)

Circuit magnétique

Bobinage recouvert d'un


enduit de protection noir

Têtes de bobines Encoches du circuit magnétique


où sont logées les conducteurs

20
1.3.2 Le système d'excitation

Le système d'excitation se compose de plusieurs parties :

1.3.2.1 La roue polaire ou rotor principal

C'est elle qui, en tournant, crée le champ magnétique tournant nécessaire à la génération d'un
système triphasé.
Elle comporte, en plus de ses bobines (1 par pôles), des barres coulées dans son circuit
magnétique et reliées par des plaques conductrices à leurs extrémités. Ces barres servent
principalement à éviter les oscillations du rotor lors de brusque changement de charge.
Elles ne sont pas facilement visibles.
D'autre part, cette roue polaire possède normalement un flux rémanent qui sert à démarrer
l'excitation. C'est ce flux rémanent qui au démarrage de l'alternateur crée une tension dans le
stator principal et dans les bobinages auxiliaires lorsqu'ils existent.

La photo ci-dessous représente une roue polaire à 4 pôles ( 1500 tr/mn) d'une machine de 120
kVa Leroy Somer (Olympian)

Pôle

Bobinage

Cales pour éviter la


sortie des conducteurs

1.3.2.2 Le stator de l'excitatrice

Le stator de l'excitatrice reçoit le courant du régulateur pour créer le champ magnétique de


l'excitatrice.
L'excitatrice est en fait un petit alternateur avec inducteur fixe et induit tournant. Le nombre
de paires de pôles est plus important que celui du stator principal, ceci pour diminuer les
ondulations du courant continu d'alimentation de la roue polaire.
Le stator ci-dessous possède 8 pôles alors que le stator principal n'en possède que 4.
La tension triphasée qui sortira de l'excitatrice aura donc une fréquence de 100 Hz.

21
Ci-dessous photo d'un stator d'excitatrice Olympian 38 kVa (Génératrice Leroy Somer)
On remarquera les huit pôles.

Pôle

Circuit magnétique Flasque en Aluminium

1.3.2.3 Le rotor de l'excitatrice

C'est dans cette partie qu'est généré le courant d'alimentation de la roue polaire.
Le rotor a bien sûr le même nombre de pôles que son stator.

1.3.2.4 Les diodes tournantes et la varistance

Ce dispositif appelé aussi redresseur permet de transformer le courant d'excitation alternatif


qui sort du rotor de l'excitatrice en un courant redressé pour alimenter la roue polaire.

Pour protéger le redresseur des surtensions qui peuvent apparaître lors de changement de
charges brusques ou de couplages, on ajoute un varistor (ou varistance). Un varistor est un

22
composant électronique qui devient conducteur au-dessus d'une certaine tension et absorbe
ainsi l'énergie de la perturbation.
Lors de mauvais couplages ou de chocs électriques, si l'énergie à absorber est trop importante,
il éclate; puis les diodes sont généralement détruites.

La photo ci dessous représente un rotor d’excitatrice et les diodes tournantes d'une génératrice
Leroy Somer (Olympian).

Diodes
Tournantes

Excitatrice

Bobines

Roue Polaire

L’illustration qui suit représente un type de redresseurs (Rectifiers) que l'on peut trouver sur
les CATERPILLAR SR4.
Comme on peut le constater, ils sont différents des composants Leroy Somer (Olympian)

23
J.A. DELMAS EXPORT
BORDEAUX Génératrice SR4
DIFFERENTS TYPES DE RECTIFIERS
AC1 AC3
AC2 DIODE

- +
+ -
CR7
VARISTOR VARISTOR
CR4 AC + -
CR1
CR3-CR6
CR2-CR5
CR2 AC2 CR5 DIODE DE
REDRESSEMENT
AC
CR3 CR6
+
CR7
-
R5
AC1 AC3
AC + -
AC + - CR1-CR4

23

Différents types de redresseurs que l’on rencontre sur les génératrices SR4

Nous avons trois types de redresseurs :


1) Un redresseur monobloc avec les 6 diodes montées sur le même radiateur.

2) Deux redresseurs avec trois diodes chacun et un varistor monté sur chaque.

3) Trois redresseurs avec deux diodes chacun et le varistor monté séparément.

La fonction du varistor est de protéger les diodes contre les sur-tensions, il peut être contrôlé
en prenant la résistance entre ses bornes, sa résistance doit être au minimum de 15 KΩ.
Lorsque celui-ci est endommagé, il est soit éclaté, soit en court-circuit.
La fonction de la résistance R5 est d’évacuer la charge électrostatique qui est emmagasinée
par la friction de l’air sur les enroulements et les ponts de diodes, sans cette résistance, la
tension peut devenir suffisamment importante pour détruire l’isolation des enroulements. La
valeur de la résistance est de 27 KΩ +/- 10%.
Cette résistance n'est pas présente sur tous les types de groupes

1.3.2.5 L' excitatrice à aimant permanent.

Sur de grosses machines ou lorsque la puissance d'excitation doit être indépendante


(Démarrage en arbre électrique) on utilise un générateur possédant une génératrice à aimants
permanents.

24
L’alimentation du générateur ne se fait plus par le stator principal mais par une petite
génératrice à aimant permanent montée en bout d'arbre.
Le stator (Induit) est classique, par contre, le rotor (Inducteur) est composé d’aimants
permanents

La photo ci-dessous représente une génératrice à aimant permanent d'un GE CATERPILLAR

Stator

Rotor avec
ses aimants
permanents

25
1.3.3 Récapitulatif

1.3.3.1 Génératrice auto-excitée

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX Génératrice SR4
T2

24 GEN

STATOR

20 GEN

T1 REGULATEUR
DE
T3
22 GEN TENSION
ROUE POLAIRE

VARISTOR

DIODE DE
PARTIE REDRESSEMENT
TOURNANTE

ENROULEMENT
EXCITATRICE
ROTOR

F1
F2
ENROULEMENT EXCITATRICE STATOR
15

•PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

•- Génératrice en mouvement
•- Tension rémanente à la roue polaire
•- Création d ’une tension au stator par la roue polaire
•- Le régulateur de tension mesure la tension au stator
•- Alimentation de l ’enroulement excitatrice stator en fonction de la tension de sortie stator
principal
•- Création d ’une tension triphasée à l ’enroulement excitatrice rotor
•- Redressement de la tension par le pont de diode
•- Alimentation de la roue polaire

26
1.3.3.2 Génératrice à aimants permanents

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX Génératrice SR4
T2

24
GEN
STATOR

20
GEN

T1 REGULATEUR

T3 DE
22

ROUE POLAIREGEN TENSION

VARISTOR

DIODE DE
PARTIE REDRESSEMENT
TOURNANTE

ENROULEMENT
EXCITATRICE
ROTOR

F
ENROULEMENT 1 F
EXCITATRICE STATOR 2

11 PMG FUSIBLE

ENROULEMENT
STATOR
PARTIE 12 PMG
N
TOURNANTE 13 PMG FUSIBLE
S 20

•PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

•- Lorsque la génératrice est en mouvement


•- Création d ’une tension triphasée à l ’enroulement stator PM grâce à la rotation de l ’aimant
permanent
•- Alimentation du régulateur de tension par l ’enroulement stator PM
•- Alimentation de l ’enroulement excitatrice stator par le régulateur
•- Création d ’une tension triphasée à l ’enroulement excitatrice rotor
•- Redressement de la tension par le pont de diode
•- Alimentation de la roue polaire
•- Création d ’une tension au stator par la roue polaire
•- Le régulateur de tension mesure la tension au stator
•- Ajustement de la tension à l ’enroulement excitatrice stator en fonction de la tension rotor

Note : PM : Permanent magnet (Excitatrice à aimants permanents)

27
1.4 Les régulateurs de tension

Ce paragraphe passe en revus les principaux régulateurs que l'on peut trouver sur les
alternateurs CATERPILLAR
Bien entendu, ce paragraphe ne remplace pas les notices propres à chaque régulateur. Pour
intervenir efficacement sur un régulateur, le technicien doit avoir en sa possession la notice du
régulateur concerné.

1.4.1 Le VR6

1.4.1.1 Généralités
Ce régulateur a été développé pour remplacer les VR3 et VR3F qui ne sont actuellement plus
fabriqués. Comme le VR3, il est de type analogique
La photo ci-dessous représente un VR6B utilisé sur les génératrices SR4

Il peut être utilisé aussi bien avec une génératrice auto excité (SE) qu'avec une génératrice à
aimant permanent (PM). Bien sur, le câblage est différent.

1.4.1.2 Caractéristiques

* Entrées mesures tension : 180 à 264 Vac sur 3 phases. Possibilité de fonctionnement sur une
seule phase
* Alimentation de puissance : 180 à 264 Vac pour les SE. De 90 à 120 Vac pour les PM.

28
* Caractéristiques de l'étage de sortie (Excitation) : 12 A à 65 Vcc de manière continu. 25 A à
125 Vcc pendant 10 secondes
* Caractéristique U/F : 2 possibilités suivant présence d'un pont ( 1 ou 2 %V / %Hz).
* La fréquence genou (Knee frequency) est ajustable entre 45 et 65 Hz.
Protection contre les surexcitations : L'excitation est coupée si la tension d'excitation dépasse
90 Volts pendant 30 secondes ou 125 volts pendant 10 secondes.
* Suivant les entrées que l'on utilise, le transformateur d'intensité pour le statisme de marche
en parallèle peut avoir un secondaire de 1A ou de 5A.

1.4.1.3 Câblage du régulateur

L'illustration ci-dessous présente les bornes les plus importantes du VR6

Block diagram
T1 T2 T3

5 6
Droop
Level Adjust UF Knee Adjust
Adjust

9
DROOP REFERENCE
6A

20
22 SENSING
COMPARATOR
24 V / HZ
28

- 26
30 POWER
SUPPLY

F2
OVEREXCIT EXCITATION
PROT ECTION CONTROL
+ F1
Stability Adjust

III. Voltage regulator - VR6 10

Remarque importante : Le remplacement du VR3 se fait sans difficulté. Il faut simplement


noter que la résistance ou le rhéostat qui était câblé en parallèle du transformateur de courant
sur le VR3 doit être purement et simplement enlevé.

Attention : Les entrées de mesure tension et d'alimentation puissance sont dimensionnées


pour recevoir au maximum 264 Vac. Il faut donc faire les connexions sur les demi-bobinages
si l'alternateur fonctionne en 400 Vac. Si les demi-bobinage ne sont pas accessibles, il faut
obligatoirement insérer des transformateurs de potentiel entre le régulateur et les sorties de
l'alternateur.

29
1.4.1.4 Réglage du régulateur

La figure ci-dessus représente les différents points de réglage du VR6

1) Potentiomètre de statisme (Droop)


Ce potentiomètre permet de régler l'échange de puissance réactive lorsque le groupe est
couplé. Si le groupe est seul, il doit être positionner à fond dans le sens contraire des aiguilles
d'une montre.

2) Potentiomètre de calibration usine


Il est recommandé de ne pas modifier ce potentiomètre.

3) Potentiomètre de réglage tension


* Si le pont entre 4 et 7 est installé, il n'y a pas de potentiomètre extérieur de réglage de la
tension. Le potentiomètre de réglage situé sur le régulateur permet de régler la tension de
sortie de la génératrice.
* Si le pont entre 4 et 7 est absent, il faut positionner le potentiomètre extérieur à la moitié de
sa course, puis ensuite régler le potentiomètre situé sur le régulateur à la tension nominale
(Par exemple : 400 volts).

4) Potentiomètre de réglage de la fréquence genou.


La fréquence genou est la fréquence à partir de laquelle la loi U/F commence à faire son effet

30
45Hzminimum
400 V

V/Hz
V
o
l
t
a
g CCW CW
e
Frequency 50 Hz
Knee Frequency
Set point
III. Voltage regulator - VR6 23

Pour régler la fréquence genoux, il faut opérer de la façon suivante :


a) Régler la fréquence du groupe à 50 Hz.
b) Régler la tension du groupe à sa tension nominale (Ex : 400 volts).
c) Diminuer la fréquence du groupe à la fréquence genoux que l'on souhaite régler (Par
exemple 48 Hz).
d) Ajuster le potentiomètre de réglage pour que la tension commence à chuter à cette
fréquence. e) Remonter la vitesse du groupe à 50 Hz puis redescendre, à environ 48 Hz la
tension doit commencer à chuter.
Il est possible que plusieurs essais de réglages soient nécessaires pour obtenir un résultat final
satisfaisant.

Remarque : A part pour des applications particulières, il est préférable de régler la fréquence
genoux autour de 47 à 48 Hz.
Lorsque les groupes sont couplés, ils doivent tous avoir la même fréquence genoux.

Dans le cas d'un groupe 60 Hz, il faut remplacer 50 Hz par 60 Hz et 48 Hz par 58 Hz.

5) Potentiomètre de stabilité
Si le temps de réponse du régulateur doit être rapide, il faut tourner le potentiomètre dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre.
Le fait de tourner le potentiomètre dans le sens des aiguilles d'une montre augmente le temps
de réponse.
Si le temps de réponse est trop rapide, il y a risque d'oscillations de la tension lors de
changement brusque de régime. Il faut alors tourner le potentiomètre dans le sens des aiguilles
d'une montre pour supprimer ces oscillations.
Positionner le potentiomètre au milieu de sa course est généralement un bon compromis.
Conseils : Si le groupe fonctionne correctement, éviter de toucher à ce réglage.

31
1.4.2 Le régulateur CATERPILLAR CDVR

1.4.2.1 Généralités

Ce régulateur a été développé pour remplacer le DVR qui est commercialement en fin de vie..
Comme le DVR, il est de type numérique
La photo ci-dessous représente un CDVR utilisé sur les génératrices CATERPILLAR
Le paragraphe qui suit n'est qu'une présentation du CDVR, l'utilisation et la programmation
de ce régulateur est décrite en détail dans le service manual RENR7941.
Contrairement au DVR, le CDVR doit être configuré à l'aide d'un ordinateur avant son
installation car il ne possède ni touche, ni afficheur pour la programmation.
Il a d'autre part été conçu pour être connecté à l'EMCP3 ou 4 par un data link CANBUS.

32
1.4.2.2 Caractéristiques

* Ce régulateur peut convenir pour des tensions allant de 120 à 15000 Volts, bien sur au-
dessus de 400 volts il faut intercaler un transformateur de potentiel entre les bornes de sortie
de l'alternateur et le régulateur.
* Tension des entrées mesures : 90 à 600 Volts
* Alimentation de puissance : 80 à 264 Vac sur 3 phases. Possibilité de fonctionnement sur
une seule phase, les tensions sont alors : 100 à 280 Vca.
Le régulateur peut fonctionner avec des génératrices AREP, SE ou PM
* Caractéristiques de l'étage de sortie (Excitation) : 12 A à 63 Vcc ou 10A à 125 Vcc de
manière continue.
25 A à 125 Vcc ou 20 A à 250 Vcc pendant un maximum de 10 secondes
* Caractéristique U/F : 2 pentes sont programmables ainsi que la fréquence genou.
* Le transformateur de marche en parallèle doit être de 5A au secondaire.
Note : Il n'est pas possible de régler le secondaire du transformateur, celui ci doit être
obligatoirement un 5A
* De plus, le CDVR possède les protections suivantes réglables par programmation:
- Surtension
- Sous-tension
-Retour puissance réactive
- Surexcitation programmable
- Surexcitation instantanée (Non réglable, autour des 28A)
- Surveillance des diodes tournantes
Cette fonction permet de surveiller si les diodes tournantes sont endommagées
- Perte d'excitation
- Perte de la mesure tension.
- Défaut interne au régulateur
* Il possède aussi 2 relais de sortie :
- Un relais indiquant qu'une alarme est survenue
- Un relais indiquant un défaut
* 3 types de régulations sont possibles sans options :
- Régulation de tension
- Régulation de puissance réactive
- Régulation de facteur de puissance
* Il est contrôlable par 5 entrées logiques
- Sélection de la régulation de puissance réactive/ facteur de puissance
- Désexcitation
- Réarmement défaut
- Augmentation de tension
- Diminution de tension
* Une entrée analogique +/-10 volts permet de faire varier la consigne.

1.4.2.3 Câblage du régulateur

Le remplacement d'un CDVR déjà programmé ne pose pas de problème dans la mesure où les
connexions se font par 3 connecteurs.
Ci- après un exemple de connections avec une PMG

33
1) : Connecteurs 6 broches P6
2) : Led indiquant le bon fonctionnement du régulateur (S'allume à la mise sous tension et
s'éteint par la suite). Si elle clignote, elle indique que le régulateur a détecté un défaut.
En fixe, elle indique un défaut du régulateur lui-même
3) : Connecteur 12 broches P12
4) : Connecteur 9 broches P9
5) : Connecteur RS232 pour la liaison ordinateur

34
Connexions remarquables
* L'alternateur représenté est un PM, ce qui explique la connexion de la PMG sur les bornes
P6-1, P6-2 et P6-3.
* Contrairement au VR6 et R448, le CDVR, comme le DVR doit être alimenté en 24 Vcc.
P12-8 et P12-7
* On remarquera la présence d'un transformateur de potentiel entre la sortie de l'alternateur et
les entrées mesures (Voltage sensing) du régulateur : P12-10, P12-11 et P12-12.

1.4.3 Rôle du control input P12-6 et P12-3

Cette entrée qui permet de faire varier la tension de sortie de l'alternateur est très utilisée avec
le DEIF.
En effet, grâce à cette commande, le DEIF peut ajuster la tension de sortie ou bien réguler la
puissance réactive ou le facteur de puissance de groupe.
Cette entrée fonctionne entre -10 V et + 10 V.
Généralement la sortie du DEIF est en -20ma à + 20ma. Il faut donc ajouter une résistance de
500 Ohms en parallèle avec l'entrée du CDVR pour que le fonctionnement soit correct.
La plage de variation de tension de sortie (Voltage Adjustment Band) est programmée dans le
CDVR. Elle est par défaut à 15%. Ce réglage convient bien à la plupart des applications.

35
2 - COUPLAGE DES GROUPES ELECTROGENES

2.1 Conditions de couplage

Pour coupler un groupe électrogène à un réseau ou à d'autres groupes électrogènes, les


conditions suivantes doivent être remplies :
1° Même sens de rotation des phases

Contrôleur
1 3 de rotation
de phase

Lorsque les LED du contrôleur


de phase s ’allument dans le 1 2 3
bon ordre, le repérage des fils Sens
de
peut se faire suivant les n° des rotation GE
cordons du contrôleur du GE

2° Même vitesse ou même fréquence

1500 tr/min 4 pôles U2 50 Hz 50 Hz U1


Tension
GE 1

T Temps

GE 2

1500 tr/min 4 pôles

Si les GE ont le même nombre de paire de pôles, ils doivent tourner à la même vitesse
pour obtenir la même fréquence. Si le nombre de paire de pôles est différent, pour
avoir la même fréquence on applique la formule suivante:

Fréquence = Nombre de pôles X Vitesse (tr/min)


2 60

36
3° Même tension

Il ne doit pas y avoir plus de 5% de différence de tension entre les


génératrices couplées ceci pour limiter le courant de circulation.

12 V 6V
20 10
15 15
Bar Bar
Bar Bar
Courant de circulation

9V 9V

4° Déphasage voisin de zéro


r1
Deux moteurs tournant à la même vitesse Moteu
peuvent avoir un déphasage plus ou moins
important, nous pouvons comparer un Moteur 2
couplage entre deux GE à l ’engrenage de
deux pignons.
Le déphasage entre les deux GE doit être age
é ph as
proche de zéro D

Tension
Déphasage Phase
Pour avoir un déphasage nul :
Diminuer ou augmenter la
vitesse sur un GE et lorsqu ’ils
sont en phase, remettre la T Temps
même U2
vitesse que l ’autre GE

La vérification, au même instant de ces conditions permettra de


fermer le contacteur (ou disjoncteur) de couplage du groupe sur le
jeu de barres commun en toute sécurité.

37
2.2 Méthodes de couplage

Comme vu précédemment, on prend comme référence les paramètres (Tension, Fréquence,


Phase) du jeu de barres et on amène ceux du groupe en concordance pour fermer le contacteur
(ou disjoncteur) du groupe à coupler.

2.3 Moyens de couplage

2.3.1 Couplage manuel

Pour pouvoir coupler manuellement, l'opérateur doit disposer des appareils suivants :

* Un voltmètre différentiel
Celui-ci mesure la différence de tension entre le groupe et le jeu de barres
* Un double fréquencemètre
Un des fréquencemètres mesure la fréquence du groupe et l'autre mesure la fréquence du
réseau.
* Un indicateur de concordance des phases
Cet indicateur permet de connaître lorsque les phases sont en concordance.
Les 2 derniers appareils sont maintenant remplacés par un synchronoscope électronique
(Photo ci-dessous)
Led verte indiquant la
concordance des phases

Led indiquant la fermeture


du contact permissif

Afficheur de ∆V et ∆F

Led indiquant si la différence de tension


entre les 2 réseaux est trop importante

Led indiquant un déphasage de 180°


Celui-ci est composé de Leds (Diodes électroluminescentes) qui sont le plus souvent
disposées en cercle. En haut du cercle se trouve une ou plusieurs leds vertes, les autres sont
rouges.
Une seule Led est allumée à la fois lorsque le synchronoscope est connecté.
La vitesse de défilement des Leds est proportionnelle à la différence de fréquence entre le jeu
de barres et le groupe.
La position de la led allumée donne le déphasage entre le système triphasé du groupe et celui
du jeu de barres
Le déphasage 0° est indiqué par la Led verte située en haut du cercle.
La Led la plus basse du cercle indique un déphasage de 180°
Certains synchronoscopes possèdent aussi un Led indiquant si la différence des tensions
permet le couplage. Lorsque cette Led est allumée, la différence des tensions est trop
importante et le couplage n'est pas possible.
D'autres modèles possèdent un petit afficheur indiquant les différentes fréquences et tensions.

38
Lors de l'étude d'une installation neuve, un seul synchronoscope est suffisant pour toute
l'installation.
Une des entrées du synchronoscope est reliée à la tension du jeu de barres, l'autre entrée est
reliée aux groupes par un commutateur. Le groupe que l'on souhaite coupler est choisi par la
position du commutateur (Un seul groupe à la fois doit être relié au synchronoscope).

Par contre, si l'installation est ancienne et possède déjà plusieurs groupes et armoires de
contrôle d'autres constructeurs, il est recommandé d'installer le nouveau groupe avec tout son
système de synchronisation

Le synchronoscope possède un contact qui se ferme lorsque toutes les conditions sont réunies.
Ce contact permet alors la fermeture du contacteur ou du disjoncteur de couplage du groupe
choisi. Bien sur un ordre de fermeture doit être demandé par l'opérateur par l’intermédiaire
d’un bouton poussoir.

L’illustration ci-dessous représente une vue d'ensemble d'un système de couplage par
synchronoscope de 2 groupes

J.A. DELMAS EXPORT


BORDEAUX COUPLAGE
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Mise en phase du GE2 sur GE1
DISJONCTEUR
GE1
DISJONCTEUR
CENTRALE
Référence
Tension GE1 Commande
Démarrage GE1 disjoncteur

Référence Tension utilisation


Synchro Coupleur
Même Fréquence
Commutateur
Référence Commande
Tension GE2 disjoncteur

Démarrage GE2
UTILISATION
Ajustement de la tension du GE2 par rapport au GE1
DISJONCTEUR GE2 8

39
N.B : Sur les vieilles installations (20 ans ou plus) Il existe d'anciens synchronoscope qui sont
en fait un petit moteur dont la vitesse de rotation dépend de la différence de vitesse entre les 2
champs tournants (Jeu de barres et alternateur). De plus une flèche indique, lorsque celle-ci
est à 12 Heures, la concordance des phases. Ces synchronoscopes ne possèdent souvent pas de
relais permettant la fermeture du disjoncteur, cette fonction étant assurée par un relais de
phase.

Réglage à effectuer sur un synchronoscope :


Les réglages que l'on trouve sur les synchronoscopes modernes sont les suivants :
∆F : Différence max de fréquence entre les 2 champs qui autorise le couplage.
Bien sur, si les groupes fonctionnent en statisme, il faut que cette différence soit supérieure à
la valeur du statisme (5 à 6% est un réglage correct)
∆ϕ : Fenêtre de couplage (Différence angulaire max entre les 2 champs)
( 5 à 10 degrés)
∆U : Différence de tension entre les deux tensions (Jeu de barres et groupes)
Bien sur, si les groupes fonctionnent en statisme de tension, il faut que cette différence soit
supérieure à la valeur du statisme (5 %)
t : Parfois, le synchronoscope tient compte du temps pendant lequel l'angle entre les 2 champs
reste dans la fenêtre de couplage

2.3.2 Couplage automatique

2.3.2.1 Description

Maintenant, la plupart des centrales sont automatisées et le couplage se fait automatiquement,


le système manuel servant rarement et seulement lorsque le système automatique est en
panne.

Le couplage automatique se fait grâce à un synchrocoupleur qui amène au synchronisme


(Même vitesse) le groupe à synchroniser en jouant sur la vitesse du moteur ; le moteur doit
être équipé d’un système de variation de vitesse automatique.
Ce synchrocoupleur possède aussi un contact qui va se fermer lorsque les conditions d’un bon
couplage son réunis.
Ce contact est utilisé dans l’automatisme pour donner l’ordre de fermeture au disjoncteur de
couplage.
Attention : Certains synchrocoupleurs ne contrôlent pas la tension.
D'autres synchrocoupleurs contrôlent la tension du régulateur de tension pour amener la
tension du groupe à égaler celle du jeu de barres
Généralement, il faut installer une SPMA par groupe. Cependant, dans certaines petites
centrales à 2 groupes, si l’on souhaite économiser une SPMA, on peut en installer une seule
pour les 2 machines.
Le couplage du premier groupe lorsque le jeu de barres est hors tension (Appelé jeu de barres
mort), nécessite parfois une petite logique supplémentaire. En effet certains synchrocoupleurs
n’autorisent pas le couplage sur jeu de barres mort.
Par contre le DEIF peut permettre la fermeture sur JDB mort. Cela dépend si cette fonction est
validée dans les paramètres.

40
2.3.2.2 Etude d'un synchrocoupleur: La SPMA de WOODWARD

Autorisation fermeture disjoncteur

Tension
groupe Sortie
variation de
vitesse
Tension
Bus

Vue d’une SPMA WOODWARD

1) Câblage
Sur cette SPMA qui contrôle aussi les tensions, on peut voir les entrées suivantes :
* Entrées pour les 2 phases de la génératrice
* Entrées pour les 2 phases du jeu de barres
ATTENTION : Ces entrées sont bi-tension, d'autre part la tension maximum que peut
supporter une SPMA est de 230 Vac entre phases. Il est indispensable de choisir la bonne
tension et d'intercaler des transformateurs lorsqu'il s'agit d'un réseau et d'un groupe triphasé
400 Volts (ou plus).
* Des entrées permettant de choisir le mode de fonctionnement.
L'entrée couramment utilisée est l'entrée "Run"
* Un relais de sortie pour la fermeture du disjoncteur
* Des sorties analogiques "Output" agissant sur le régulateur de vitesse pour arriver à la
vitesse de synchronisme
* Dans ce type de SPMA avec l'option "Egalisation des tensions", on trouve 2 relais qui
doivent être connecté au régulateur de tension ("+ de tension" et "- de tension" ) afin d'ajuster
automatiquement la tension du groupe à celle du jeu de barres

2) Réglage
On trouve les potentiomètres suivants :
* Phase Offset : Ce potentiomètre modifie l'angle de couplage. Si ce potentiomètre est
déréglé, la SPMA donnera un ordre de couplage ailleurs que dans la fenêtre de couplage
souhaitée avec tous les effets désastreux qui en découlent.
Il ne faut en aucun cas dérégler ce potentiomètre
* Gain et Stabilité : Ces potentiomètres influent sur la rapidité avec laquelle la SPMA va
synchroniser le groupe.

41
En effet, lorsque la SPMA est en action, si l'on regarde le synchronoscope, on s'aperçoit que
celle-ci agit sur la vitesse du groupe pour non seulement avoir la concordance des fréquences
mais aussi celle des phases.
Si la stabilité est mal réglée, la SPMA n'arrivera pas à trouver la concordance, elle dépassera
le point 0 degré sans arriver à s'y loger. Il faudra alors tourner le potentiomètre de "Stabilité"
pour limiter ces dépassements.
Si le gain est mal réglé, la SPMA sera lente et mettra du temps à trouver le synchronisme.
Il est déconseillé de toucher ces potentiomètres une fois la SPMA réglée.
* Voltage Offset : Ce potentiomètre n'existe que dans l'option "Egalisation des tensions".
Il ne faut pas le modifier.

2.4 Différents types de couplage automatique

Il existe plusieurs type de couplage automatiques

2.4.1 La synchronisation dynamique

En mode de synchronisation dynamique, le générateur à synchroniser tourne à une vitesse


différente de celle du générateur sur le jeu de barres. Cet écart de vitesse est appelé fréquence
de glissement. Typiquement, le générateur à synchroniser fonctionne avec une fréquence de
glissement positive, c’est-à-dire qu’il tourne à une vitesse supérieure à celle du générateur sur
le jeu de barres. L’objectif est d’éviter un retour de puissance après synchronisation.
La synchronisation dynamique est aussi plus rapide que le synchronisation statique lorsque les
fréquence ne sont pas stables.

42
Dans l’exemple ci-dessus, le générateur à synchroniser tourne à 1503 trs/mn ~ 50.1Hz. Le
générateur en charge tourne à 1500 trs/mn ~ 50.0Hz. Le générateur à synchroniser a donc une
fréquence de glissement positive de 0.1Hz.
Le but de la synchronisation est de réduire la différence d’angle de phase entre les deux
systèmes tournants que représentent le système triphasé du générateur et le système triphasé
du jeu de barres. Dans l’illustration précédente, la phase L1 du jeu de barres pointe toujours
vers midi, alors que celle du générateur à synchroniser pointe dans différentes directions en
raison de la fréquence. de glissement.

Note : Les deux systèmes triphasés sont bien sûr en rotation, mais dans un but
d’illustration les vecteurs du générateur en charge ne sont pas montrés en
rotation. Seule nous intéresse ici la fréquence de glissement pour le calcul du
moment où l’impulsion de synchronisation devra être émise.

Lorsque le générateur tourne avec une fréquence de glissement positive de 0.1Hz par rapport
au jeu de barres, les deux systèmes sont synchronisés toutes les 10 secondes.
Dans l’exemple ci-dessus, la différence d’angle de phase entre le générateur à synchroniser et
le jeu de barres diminue pour finalement s’annuler. Le générateur est alors synchronisé avec
le jeu de barres et le disjoncteur se ferme.

Signal de fermeture
L’unité calcule toujours le moment de fermeture du disjoncteur de façon à obtenir la
synchronisation la plus précise possible. Le signal de fermeture du disjoncteur est émis avant
la synchronisation (les phases L1 sont exactement sur midi).
Le moment d’émission du signal de fermeture du disjoncteur dépend du temps de fermeture
du disjoncteur et de la fréquence de glissement.

Situation de charge après synchronisation


Quand le générateur entrant a fermé son disjoncteur, il prend une partie de la charge en
fonction de la position de la crémaillère de réglage du carburant. A une fréquence de
glissement positive donnée, le générateur entrant exporte de la puissance vers la charge. A une
fréquence de glissement négative donnée, le générateur entrant reçoit de la puissance de la
part du générateur initial. Ce phénomène est appelé retour de puissance.

43
2.4.2 La synchronisation statique

En cas de synchronisation statique, le générateur à synchroniser tourne pratiquement à la


même vitesse que le générateur sur le jeu de barres. L’objectif est de les faire tourner
exactement à la même vitesse et avec des angles de phase entre les systèmes triphasés du
générateur et du jeu de barres identiques.
Contrôleur de phase
Quand la synchronisation statique est utilisée et que la synchronisation est lancée, le
contrôleur de fréquence amène la fréquence du générateur à celle du jeu de barres. Lorsque la
fréquence du générateur est à 50mHz de la fréquence du jeu de barres, le contrôleur de phase
prend le relais.

Ce contrôleur utilise la différence d’angle entre le système du générateur et le système du jeu


de barres comme paramètre de contrôle.
C’est ce qu’illustre l’exemple ci-dessus où le contrôleur ramène l’angle de phase de 30 à 0
degrés.
Signal de fermeture
Le signal de fermeture est émis quand la phase L1 du générateur à synchroniser est proche de
midi comparée à celle du jeu de barres qui est également sur midi. Il n’est pas judicieux
d’utiliser le temps de réponse du disjoncteur en cas de synchronisation statique, car la
fréquence de glissement est très faible voire nulle.
Pour obtenir une synchronisation plus rapide, une fenêtre de fermeture peut être choisie. Le
signal de fermeture est émis quand l’angle de phase UGENL1-UBBL1 atteint le point de
consigne. La plage est de +/-0.1-20.0 degrés. C’est ce que montre le schéma ci-dessous.

44
Situation de charge après synchronisation
Le générateur synchronisé n’est pas soumis à une charge immédiatement après la fermeture
du disjoncteur, si le df maximum est réglé à une valeur basse. Puisque la position de la
crémaillère de réglage du carburant est pratiquement celle qui est requise pour tourner à la
fréquence du jeu de barres, il n’y a pas de saut de charge.
Si le df maximum est réglé à une valeur élevée, les observations de la section concernant la
synchronisation dynamique doivent être retenues.
Après synchronisation, l’unité modifie le point de consigne du contrôleur en fonction des
besoins du mode de fonctionnement du générateur choisi.
La synchronisation statique est recommandée dans les cas où aucune fréquence
de glissement n’est admise, notamment quand plusieurs générateurs se
synchronisent avec un jeu de barres sans groupes de charge connectés.

45
2.4.3 Fermeture du disjoncteur avant excitation

Il est possible de démarrer le générateur avec l’excitation désactivée. Quand les générateurs
sont démarrés, les disjoncteurs sont fermés et l’excitation est activée. Il est aussi possible de
fermer le disjoncteur avant le démarrage du moteur. Cette fonction est aussi appelée
«fermeture avant excitation » (close before excitation).
L’intérêt de cette « fermeture avant excitation » est de permettre aux générateurs d’être prêts à
supporter la charge très rapidement. Tous les générateurs sont connectés au jeu de barres dès
qu’ils sont démarrés, et dès que l’excitation est activée les générateurs sont prêts à
fonctionner.
Ceci est plus rapide qu’une synchronisation classique, où les disjoncteurs ne seront pas fermés
avant que la tension des générateurs ne soit synchronisée, ce qui prend un certain temps.
La fonction “fermeture avant démarrage” (close before start) peut aussi être utilisée, si la
charge nécessite un démarrage « en douceur », par exemple si les générateurs sont connectés à
un transformateur.
Dès que l’excitation est activée, les générateurs égalisent la tension et la fréquence et ils
finissent par former un système synchronisé. Quand l’excitation est activée, les régulateurs de
l’AGC démarrent après temporisation.
L’excitation doit être augmentée progressivement avec cette fonction.
Cette fonction ne peut être utilisée qu’avec un capteur magnétique.

2.5 Récapitulatif

Pour coupler 2 ou plusieurs groupes, les appareils de couplage suivants sont nécessaires :
2.5.1 Pour la synchronisation manuelle :

* Synchronoscope
* Voltmètre différentiel, Double fréquencemètre si nécessaire

2.5.2 Pour la synchronisation automatique :

* Un synchrocoupleur.
Prévoir éventuellement un égalisateur de tension (Groupe - jeu de barres) à installer sur le
régulateur de tension dans certains cas (Gros groupe, réseau,...). Certains synchrocoupleurs
possèdent cette fonction - Voir DEIF.

2.6 Répartition de puissance active

Il existe 3 possibilités :
2.6.1 Répartition de puissance active par statisme de vitesse

Il faut que tous les groupes couplés aient le même statisme en vitesse (Généralement 3%).
Pour que la répartition de puissance active soit la même dans ce cas, les régulateurs
(Mécanique ou électronique) doivent avoir un statisme de vitesse identique.

Sv = (n0 – n) / n

Avec n0: Vitesse à vide du groupe et n : Vitesse nominale


Ainsi un groupe tournant à vide à 1545 tr/mn et en charge à 1500 tr/mn aura un statisme de
3%

46
Généralement, le réglage du statisme sur un régulateur électronique se fait simplement par
potentiomètre s'il est analogique ou par programmation s'il est numérique.
Le réglage du statisme dans une pompe à injection mécanique est beaucoup plus complexe et
ne rentre pas dans le sujet de ce cours.
Pour les pompes mécaniques, le statisme peut être de 5% et plus sur des vieilles pompes, ce
qui est très important.
Avec des régulateurs électroniques on peut fonctionner avec des statismes de 3% et parfois un
peu moins.

Il est aussi possible d'utiliser le statisme en vitesse pour contrôler la puissance d'un groupe sur
un réseau, cependant, la puissance émise par le groupe dépendra de la fréquence du réseau, ce
qui peut être gênant si le réseau est instable en fréquence

2.6.2 Répartition par répartiteur de charges actives

La répartition de puissance active entre groupes ce fait par un répartiteur de charge active ou
Load Sharing qui agit sur les régulateurs de vitesse des moteurs thermiques afin d'équilibrer la
charge pris par chacun d'eux. Bien sur, comme vu précédemment, l'intérêt de ce type de
répartition est de fonctionner à vitesse et donc à fréquence constante (Isochrone).Ci -après :
Schéma d'une installation automatique avec son système de synchronisation et de répartition
de charge active. Pour équilibrer les charges actives, le répartiteur utilise la valeur moyenne
de tous les groupes sur le jeu de barres.
Pour cela, les régulateurs doivent communiquer entre eux. Certains comme les LSM ou les
DEIF dans certaines configurations communiquent avec des lignes de répartitions de charges
actives analogiques. Dans d'autres configurations, les DEIF peuvent échanger leur
informations par l'intermédiaire d'un CANBUS. Dans ce cas, il est évident que si le CANBUS
ne fonctionne plus, les groupes ne peuvent plus répartir leur puissance.

Is o la te d Is o c h r o n o u s S y s te m
Sharing Lines

Sharing Lines
Unit Load

Unit Load

Synchro Synchro

System Load
Sharing Lines To
Additional
Units
Plant Bus
Auxiliary Breakers

47
2.6.3 Fonctionnement en consigne de puissance active ou Base Load

En parallèle réseau, le groupe peut aussi fonctionner avec une consigne de puissance fixe.
Le groupe émettra toujours la même puissance active indépendamment de la fréquence de
celui-ci

L'intérêt du DEIF est qu'il possède toutes ces fonctions en un seul boîtier.

2.7 Répartition de la puissance réactive :

Il existe 3 possibilités :

2.7.1 Répartition de puissance réactive par statisme de tension.

Le principe est le même qu'avec la répartition d'actif sauf que le statisme est sur la tension et
dépend du réactif
C'est le cas le plus simple mais il faut s'assurer que le régulateur de tension présent sur le
groupe possède la fonction statisme en tension ainsi qu'un TC
L'inconvénient de ce type de répartition par statisme est qu'il implique une chute de tension
pour fonctionner correctement (De 3 à 4%)

2.7.2 Répartition de facteur de puissance ou de puissance réactive.

Suivant le mode sélectionné (Réactif ou facteur de puissance), le répartiteur égalise les KVAR
ou les facteurs de puissance des groupes à tension constante.
Le principe est le même qu'avec le fonctionnement à fréquence constante sauf qu'ici, c'est la
tension qui est constante et le réactif qui est partagé
Il est aussi possible d'utiliser le statisme en tension pour contrôler la puissance réactive d'un
groupe sur un réseau, cependant, la puissance réactive émise par le groupe dépendra de la
tension du réseau, ce qui peut être gênant si le réseau est instable en tension.

2.7.3 Consigne fixe de facteur de puissance ou de puissance réactive.

Si le groupe doit être couplé sur un réseau, le régulateur de tension doit posséder une fonction
régulation de facteur de puissance ou de puissance réactive.
Le groupe fonctionne alors en consigne de facteur de puissance ou de puissance réactive
quelque soit les variations de tension du réseau

3 - LES AUTOMATISMES ASSOCIES AUX GROUPES ELECTROGENES

Dans la plupart des cas, un groupe électrogène vient s'insérer dans une installation soit neuve,
soit déjà existante.
Une armoire contrôle commande lui est alors ajoutée pour assurée les fonctions suivantes :
* Intégration dans l'automatisme existant si la centrale existe déjà ou fabrication d'un
automatisme s'intégrant à un ensemble pour une centrale neuve.
* Protections et fonctions supplémentaires non assurées dans le panneau de contrôle.
Bien sur, certain client, lors d’utilisations simples préfèrent utiliser le groupe seul avec
seulement son panneau de contrôle.

48
3.1 - Description des automatismes utilisés dans une armoire de contrôle-commande

Ce type d'armoire assure généralement les fonctions suivantes

1) Protection par disjoncteurs des appareils assurant les différentes fonctions d'automatisme.
Ex : Disjoncteurs MERLIN GERIN série Compact.
Certains disjoncteurs tels que les GV de la marque Schneider possède une possibilité de
réglage. Ils sont utilisés pour les départs moteurs (Aéro, pompe de refroidisseur d'huile,
ventilateurs d'extraction,...) ou pour protéger les chargeurs de batterie.

2) Charge automatique de la batterie lorsque le groupe ne tourne pas


Cette fonction est assurée par un chargeur de batterie.
ATTENTION : Certains chargeurs fournissent une tension redressée mais non continue. Il
faut impérativement qu'ils soient connectés à une batterie lorsqu'ils alimentent une armoire
électrique sous peine de détruire les composants électroniques présents dans cette armoire.
Ex : Chargeur SEG Ref : BL18. Ce sont des chargeurs régulés de bonne qualité fournissant
une tension continue.
Ces chargeurs possèdent une petite vis de réglage de la tension

3) Visualisation des différentes grandeurs électriques :


Tension, courant, fréquence du groupe, Puissance, Energie,...
Dans certains cas :
Tension et courant d'excitation de la génératrice
Tension et courant de la batterie du groupe.
Lors du remplacement de ces indicateurs, il est impératif de noter toutes leurs caractéristiques:
* Echelle
* Tension, courant,... réel qu'ils peuvent mesurer
Par exemple, les ampèremètres ne sont jamais insérés directement dans le circuit à mesurer.
Ils sont toujours connectés à un transformateur d'intensité dont le secondaire fait généralement
5A
De même, les fréquencemètres ont une tension d'alimentation qu'il faut vérifier.
* Forme et taille de l'indicateur ainsi que de la découpe qui doit être faite à l'arrière.
* Marque et référence si possible.
* Dans le cas d'un indicateur pour les puissances ou les facteurs de puissance, vérifier le
convertisseur associé et si celui-ci est endommagé, donner ses références.
Attention au mauvais branchement sur ce type d'appareil (Inversion des phases,...), qui donne
l'impression que celui-ci est endommagé

Ci- après : Exemple d’appareillage sur une armoire

49
4) Eventuellement, dans le cas ou la répartition de charge active n'est pas faite au niveau du
groupe, c'est l'armoire qui assure cette fonction ainsi que celle de régulation de vitesse .
Le matériel utilisé peut-être une LSM de marque Woodward ou un AGC ou GPC de marque
DEIF.
Ces appareils permettent une répartition de charge avec les autres groupes.
Remarques importantes : Bien sûr, les autres groupes doivent aussi être équipés d'appareils
de même type et de même marque.

5) En ce qui concerne la régulation de tension et éventuellement la régulation de puissance


réactive ou de facteur de puissance, cette fonction est le plus souvent assurée par le régulateur
situé sur le groupe en mode statisme
Cependant si l'on souhaite répartir le réactif à tension constante, un contrôleur supplémentaire
tel que le DEIF est nécessaire. Celui ci viendra alors agir sur le régulateur de tension
Dans certain cas, en particuliers en moyenne tension, le régulateur peut-être placé dans
l'armoire électrique. Les signaux qu’il reçoit sont bien entendus des signaux basses tensions.
Par exemple 110 volts pour l’image des tensions.

6) Couplage automatique et manuel - Fermeture du disjoncteur de couplage


Cette fonction est assurée par un synchrocoupleur en automatique
Exemple : SPMA de Woodward ou AGC de DEIF.
En manuel, on utilise un synchronoscope dont le fonctionnement a été vu précédemment

7) En plus des composants énumérés ci-dessus, on utilise des petits relais d'automatisme de
marque FINDER ainsi que des temporisations pour les automatismes simples.
Remarque : Une temporisation mal réglée peut créer des disfonctionnements importants

50
8) Afficheurs multifonctions
Dans la plupart des centrales, les exploitants souhaitent connaître les puissances mise en jeu,
les énergies (Active et réactives) fournies et consommées ainsi que les différentes grandeurs
de l'installation (Tension, fréquence, courant, valeurs moyennes, valeurs maximales)
Exemple : ION 7330 de chez Power Measurement

Ecran

Touches de défilement

Touche de paramétrage

Nous verrons par la suite que le DEIF assure aussi cette fonction d'affichage
Ce type d'afficheur peut aussi être intégrer dans un réseau informatique (Modbus ou Ethernet)

9) Fonctions d'automatisme complexes (Elles seront vues plus en détails par la suite)

a) Automatisme perte de secteur


Cette fonction gère le démarrage des groupes ainsi que leur arrêt lors de la perte et du retour
réseau dans la cas d'une installation secourue. Elle gère aussi les disjoncteurs centrale et
réseau.

b) Mode ilôté
C'est le cas d'un groupe fonctionnant seul, P et Q dépendent alors de la charge

c) Plusieurs groupes en mode iloté


Dans ce cas, les groupes fonctionnent en répartitions de charges.

d) Régulation puissance fixe


Le groupe fonctionne alors en consigne de puissance active fixe et en consigne de facteur de
puissance

e) Ecrêtage
Le démarrage et l’arrêt de la centrale se fait automatiquement suivant les seuils de
consommation sur le réseau. Quand l’importation du réseau dépasse le point de consigne, le
générateur se couple alimente la charge en parallèle avec le réseau

51
f) Couplage fugitif réseau
Sur un ordre externe (souvent TOR) la centrale démarre, se couple au réseau, prend de la
charge jusqu’à ce que la puissance du réseau soit nulle, ouvre le disjoncteur du réseau et
régule la fréquence et la tension à ses valeurs nominales. À la disparition de ce contact, la
centrale se synchronise au réseau. Après le couplage, la puissance de la centrale est réduite
selon une rampe, à 5% à lieu l'ouverture du disjoncteur de la centrale.
Attention : Dans certains cas avec des réseaux multiples, un transducteur par réseau est
nécessaire
Ce mode peut être utilisé lors d'un retour réseau après une coupure. Cela évite ainsi une
interruption de la fourniture d'énergie lorsque le réseau revient.
Il est aussi utilisé lorsque le réseau est mauvais et que l'on souhaite basculer sur la centrale
sans coupure.

g) Exportation de puissance
Permet de maintenir une puissance constante délivrée par le réseau. La puissance peut être
importée depuis le réseau ou exportée vers le réseau mais toujours à un niveau constant. La
centrale reste accrochée au réseau soit pour contrôler l’actif et le réactif mais aussi pour
sécuriser la production d’électricité.

h) Délestage et relestage
Cette fonction permet d'ouvrir certains départs dans le cas d'une surcharge ou d'une baisse de
fréquence de la centrale. Une fonction associée permet de refermer des départs lorsque la
puissance disponible le permet.

i) Démarrage de grosses charges


Si de grosses charges nécessitent une puissance d'appel important, cet automatisme permet de
démarrer des groupes supplémentaires. Lorsque la charge a terminé son démarrage
l'automatisme ne laissera que les groupes nécessaires sur le jeu de barres

j) Gestionnaire de charge ou de puissance


Permet de démarrer et d'arrêter les groupes suivant la puissance demandée par l'installation

Toutes ces fonctions sont réalisables avec le DEIF sans l'aide d'automate programmable.
Il n' y a donc pas de programmation complexe à effectuer, une bonne configuration des
paramètres suffit.
ATTENTION : Certaines fonctions nécessitent des options

10 ) Panneau opérateur
Un panneau opérateur peut servir à superviser localement la centrale.
Ce panneau peut communiquer avec des DEIF ou des automates programmables.
Un opérateur peut alors visualiser les états des groupes te les défauts apparaissant.
Il peut aussi paramétrer certaines fonctions tel que le gestionnaire de puissance

52
10) Système de supervision
Pour une plus grande facilité d'exploitation, l'installation peut être équipée d'un système de
supervision. Il s'agit le plus souvent d'un ordinateur (PC) qui communique avec les autres
appareils de l'installation (PLC, ION, Relais de surveillance, EMCP, Injection électronique)
par l'intermédiaire d'un ou plusieurs réseaux (Modbus, Ethernet).
On peut alors afficher de nombreuses informations (Electrique, mécanique), faire des calculs
de consommation (Electrique, Fuel,...), tracer des courbes,...
Ce type de superviseur possède généralement une base de données accessible par Excel.
Par exemple, un système développé par POWER MEASUREMENT permet de gérer
complètement une centrale ou un groupe de centrales. On peut ainsi avoir accès aux valeurs
moyennes, maximum, minimum ainsi qu’aux énergies (actives et réactives) fournies et
reçues,...

Une fonction de télésurveillance est aussi réalisable.


L'utilisateur de la centrale peut aussi souhaiter une télésurveillance de certains paramètres.
Il peut alors, grâce à un modem (Fixe ou GSM) communiquer à distance avec la centrale.
Il y a aussi possibilité d'envoi de SMS sur un ou plusieurs téléphones portables en cas de
défaut ou d'alarmes.

53
Vue d'un écran de système de supervision
Les paramètres affichés sont une partie de ceux disponibles dans l'EMCP3 (Attention aux
options).

On peut remarquer entre autres les paramètres mécaniques suivants :


* Pression huile
* T° Huile
* T° liquide de refroidissement
* Pression différentielle des filtres
* Tension batterie
* Nombres d’heures de fonctionnement
* Nombres d’heure avant la prochaine révision,
*...

Bien sur, certains de ces paramètres peuvent être enregistrés, toutes les 10 Mn par exemple
dans une base de données.

54
Vue d’une armoire simple

Chargeur de
Batterie

Relais de
protection SEG

Disjoncteur circuit
commande

Logo : Petit
automate remplaçant
quelques relais

DEIF : Contrôle
moteur et répartiteur
de charge active.

55
4. DESCRIPTIONS DES PRINCIPALES PROTECTIONS ELECTRIQUES

4.1 Philosophie des systèmes de protection

Les caractéristiques d'un système de protection doivent-être :


1) Protection des personnes
2) Prévention ou au moins limitation des dommages de la zone à protéger
3) Minimisation des inconvénients sur le reste de l'installation.
Ex : Dans une centrale électrique, la mise à la masse accidentelle d'un alternateur ne doit pas
arrêter toute la centrale.

Les principales qualités doivent être :


1) La sensibilité c'est à dire, la capacité de détection d'un défaut
2) La sélectivité, c'est la capacité de ne faire un déclenchement que sur la zone considérée
3) La vitesse
4) La fiabilité

4.2 Principales protections utilisées

4.2.1 Protection contre les défauts du bobinage stator (Basse tension)

Ce défaut intervient lors d'un défaut d'isolation entre les bobinages du stator et la carcasse de
l'alternateur.
Lorsque l'alternateur a son neutre connecté à la terre, ce défaut est détecté en surveillant le
courant qui passe dans le câble entre le neutre et la masse. Ce défaut provoque le
déclenchement du disjoncteur du groupe et son arrêt
Lorsque le neutre n'est pas connecté, on utilise un contrôleur permanent d'isolement (CPI) qui
mesure le courant entre les bobinages et la masse de la machine qui est relié à la terre.
Dans ce cas, l'apparition d'un défaut ne doit être qu'une alarme.

4.2.2 Protection contre les surintensités, les court-circuits et les défauts terre ou protection
homopolaire.

Ce type de protection protège le groupe contre les surintensités, les courts-circuits et les
défauts terres intervenant sur des câbles ou des appareils alimentés par l'alternateur.

1) La protection surintensité protège des intensités supérieures à la normale. Leur seuil de


déclenchement est légèrement supérieur au courant nominal (Entre 0 et 10%). Le
déclenchement est temporisé et peu atteindre plusieurs dizaines de secondes. Lorsque l'on
protège un alternateur, il faut connaître les surcharges en intensité qu'il peut supporter.

2) La protection court-circuit protège contre les contacts de faibles impédances entre 2 ou 3


phases. Le seuil est très élevé (3 à 10 fois I nominal), le temps de déclenchement est de
quelques centaines de millisecondes.

3) La protection "Terre" ou homopolaire protège l'installation contre les contacts d'une phase
à la terre. Pour fonctionner, les groupes doivent avoir leur neutre à la terre en basse tension.
En moyenne tension, les neutres des groupes sont reliés à la terre par une résistance ou une
impédance, un seul des groupes couplés doit être relié à la terre (Les groupes non-couplés ne

56
sont bien sur pas reliés). Si la mise à la terre du neutre n'existe pas, il faut installer un
générateur homopolaire qui crée un neutre artificiel. (Voir chapitre précédent)

Il existe aussi des relais ne remplissant qu’une fonction : Soit surintensité, soit court-circuit,
soit défaut homopolaire

4.2.3 Protection contre les sous-tensions et les surtensions

Cette protection protège l'alternateur et les appareils alimentés contre les baisses de tension et
les hausses excessives de tension. On tolère généralement -5% et +5% pendant quelques
secondes. Le déclenchement est temporisé pour éviter les ouvertures disjoncteurs lors des
transitoires.
Il existe aussi une surveillance de la tension continue de la batterie. En effet, la valeur de cette
tension détermine si la batterie est chargée ou non et si le système de charge fonctionne
correctement

4.2.4 Protection contre le retour de puissance active

Cette protection ne fonctionne que si le groupe est couplé. Elle permet d'ouvrir le disjoncteur
lorsque le moteur thermique ne donne plus de puissance. (Panne ou manque de fuel)
Lorsque le moteur thermique n'est plus capable d'entraîner l'alternateur, si celui-ci est couplé
sur le réseau, il se comporte alors en moteur synchrone et se met à entraîner le moteur
thermique. Le groupe ne produit plus de puissance active mais en consomme. Il doit être
enlevé du jeu de barres. La puissance active consommée dans ce cas est d’environ de 10 à
20% de la puissance nominale.

4.2.5 Protection contre le retour de puissance réactive (Groupe couplé)

Lors d'un défaut sur l'excitation, l'alternateur peut voir son excitation diminuer et même
disparaître, il devient alors consommateur d'énergie réactive, tout en continuant à produire de
l'énergie active. Il doit alors être découplé du réseau. La perte totale de l'excitation d'un
groupe couplé peut créer de sérieuses perturbations et même des dégâts importants.
Lorsque le groupe n'est pas couplé, la perte d'excitation va se traduire par une baisse très
importante de la tension.

4.2.6 Protection sous fréquence et sur fréquence

La protection en fréquence provoquent généralement le déclenchement de l'installation.


La protection en sous fréquence peut servir dans certains cas à délester certains départs non
prioritaires sur des centrales comportant plusieurs groupes et plusieurs départs.

4.2.7 Protection champs inverse.

Un champ inverse apparaît lorsque le système triphasé est déséquilibré, c'est le cas par
exemple lorsqu'une phase est trop chargée ou lors d'un court-circuit entre 2 phases. Ce
déséquilibre peut perturber le fonctionnement du générateur, allant jusqu'à sa destruction par
échauffement du rotor.
Le relais de protection possède généralement 2 seuils: Un seuil d'alarme et un seuil de
déclenchement.

57
4.2.8 Protection contre les défauts de l'excitation

Ce type de relais permet de détecter les problèmes de sous excitation, de surexcitation et


même de diagnostiquer si les diodes tournantes sont endommagées.

4.2.9 Protection saut de vecteur.

Cette protection est utilisée en parallèle réseau.


Lors de microcoupure sur le réseau (Quelques dizaines de millisecondes), le groupe se
retrouve seul, si la coupure reste assez longtemps, il va déclencher par surcharge, par contre
dans le cas d'une coupure très brève, le groupe ne déclenche pas, mais ralentit (Sa fréquence
baisse), lorsque le réseau revient, son système triphasé n'étant plus en phase avec celui du
réseau, il y a risque de dégâts importants. La protection saut de vecteur détecte un défaut
réseau et ouvre le disjoncteur de couplage du groupe

4.2.10 Surcharge du groupe

Cette protection surveille la charge active du groupe, si cette charge dépasse la puissance
nominale pendant environ 2 Mn, une alarme apparaît.

4.2.11 Protection du stator contre les surcharges en courant.

Une surcharge en courant du stator provoque son échauffement. Dans certains stator, le
constructeur a inséré des sondes de température permettant de mesurer l'échauffement des
bobinages.

4.2.12 Protections des paliers (Roulements)

Des sondes de température sont fixées au niveau des roulements ou des paliers de la
génératrice.
Ces sondes servent à détecter un échauffement qui est le signe d'une avarie sur un palier.

4.2.13 Protection transformateur

Une installation moyenne tension comporte des transformateurs permettant d'alimenter les
auxiliaire (Abaisseur) ou d'augmenter la tension des groupes (Elévateur)
Ce type d'appareil nécessite aussi des protections.
Hormis les protections contre les surcharges et les court-circuits, les protections les plus
courantes sont les suivantes :

1) Protection thermique

Un thermostat à 2 seuils mesure la température du diélectrique.


Le premier seuil est un seuil d'alarme autour de 85°C ou 90°C, le second seuil est un seuil de
déclenchement (95°C- 100°C) du disjoncteur au secondaire
Ce thermostat mesure la température du diélectrique (Huile), il ne mesure pas la température
des enroulements et est incapable de déceler une montée brusque en température.
Il est bien adapter aux surcharges moyennes et prolongées.

58
2) Alarme dégagement gaz et défaut pression

Ce type de protection détecte les perturbations d'origine interne


Ce sont :
- Amorçage entre enroulements et cuve
- Amorçage entre spires d'un même enroulement
- Amorçage entre 2 enroulements.
Il est à noter que tous ces incidents se traduisent par un dégagement plus ou moins important
de gaz provenant de la décomposition des isolants liquides et solides sous l'action de la
chaleur et de l'arc électrique.
Lors d'avarie peu graves, le système détecte un dégagement gazeux et provoque une alarme
pour avertir l'opérateur.
Lors d'avaries graves, il y a un dégagement gazeux violent qui fait augmenter la pression à
l'intérieur de la cuve. Lors de l'apparition d'un tel défaut, les disjoncteurs primaire et
secondaire s'ouvrent. Si le groupe électrogène est directement relié au primaire du disjoncteur
(Schéma bloc), le groupe est arrêté immédiatement. Il faut impérativement examiner le
transformateur

3) Protection masse-cuve

Pour des raisons de sécurité, les cuves sont mises à la terre par une câblette en cuivre.
Tout amorçage entre enroulements et masse donne naissance à un courant de défaut qui se
dirige vers la terre.
Pour surveiller ce défaut, on insère dans la connexion de mise à la terre, un transformateur
d'intensité relié à un relais de détection courant. Lorsque le seuil réglé (Généralement
quelques ampères) est dépassé, on coupe l'alimentation du transformateur.

4.2.14 Remarques importantes.

1) Ne jamais modifier un réglage constructeur.

2) Lors du remplacement d'un appareil de protection, vérifier :


* Si le modèle de l'appareil neuf est le même que le modèle de l'ancien ou si celui-ci est 100%
compatible.
* Refaire exactement les mêmes réglages sur le nouvel appareil que sur l'ancien.
* Lors du changement des transformateurs de mesures (Potentiel ou courant), vérifier que les
caractéristiques sont les mêmes entre le nouveau et l'ancien.

3) Avant remplacement d'un appareil, rechercher si la cause qui a créé sa panne n'est plus
présente, sous peine de détruire à nouveau l'appareil.

4) Si après mise en place du nouvel appareil, la panne persiste, celle-ci se trouve ailleurs.
Il est extrêmement rare qu'un appareil neuf arrive déjà en panne.

4.4 Platine de défaut

Le rôle de cette platine est l'affichage de défauts signalés par un klaxon, l'ouverture du
disjoncteur et l'arrêt du groupe immédiatement ou différé.

La platine comporte 8 Leds, chaque Leds correspond à un défaut choisi par le concepteur.

59
Le concepteur de l'installation peut choisir les actions associées à chaque défaut par
programmation :
* Klaxon
* Ouverture du disjoncteur
* Arrêt du moteur
Ces actions peuvent être combinées entre elles.

Lors de l'apparition d'un défaut ou d'une alarme, le klaxon retenti et, si besoin est, la platine
provoque l'ouverture du disjoncteur et l'arrêt du groupe. L'opérateur doit appuyer sur un
bouton de la platine pour arrêter le klaxon.

De même le concepteur de l'installation peut choisir de mémoriser le défaut.


Dans ce cas, lorsque le défaut disparaît de l'installation, il est mémorisé sur la platine. Le
groupe ne peut pas redémarrer tant que l'opérateur ne l'a pas acquitté.

Dans le cas d’un nombre plus important de défauts à afficher, on peut ajouter des platines
d’extension à la platine existante.

Led indiquant le défaut

Texte du défaut

Bouton arrêt klaxon

Bouton acquittement défaut

Sur la platine FU ci-dessus possède une extension permettant l’affichage de 16 défauts.

60
5. PRESENTATION D'UN APPAREIL MULTIFONCTION : L'AGC de DEIF

L'AGC se présente ainsi :

5.1 Applications de l'AGC


• Automatisme perte de secteur
• Mode ilôté
• Régulation puissance fixe
• Ecrêtage
• Couplage fugitif réseau
• Exportation de puissance

5.2 Contrôle moteur


• Séquences marche/arrêt
• Commande des bobines à
maintien ou à manque
• Sorties relais pour régulateur de
vitesse ou 4-20 ma suivant option

5.3 Protection
• Surintensité, 2 niveaux
• Retour puissance
• Nombreuses protections configurables
• Entrées 4-20 mA
• Entrées PT100
• Entrées logiques

5.4 Affichage
• Face-avant déportable (affichage
à distance)
• Boutons poussoirs
démarrage/arrêt

61
• Boutons poussoirs commande
disjoncteur
• Affichage textes

5.5 Fiche technique Automatic Gen-set Controller.

5.5.1 Application

L’AGC automatique est architecturé autour d’un microprocesseur et possède toutes les
fonctions nécessaires à l’automatisme et à la protection des groupes électrogènes. Il assure les
mesures et l’affichage, sur un écran LCD, des valeurs en triphasées et des alarmes.

L’AGC est une unité tout en un conçue pour les


applications suivantes:
1. Automatisme perte secteur (Groupe secours)
2. Mode ilôté - Fonctionnement seul en isochrone (Vitesse constante)
3. Régulation puissance fixe - En parallèle sur le secteur par exemple
4. Ecrêtage
5. Couplage fugitif réseau
6. Exportation de puissance au réseau
Options:
7. Multi-groupes, répartition de charge en iloté
8. Gestion de puissance (mode ilôté)
9. Gestion de puissance (couplage réseau)

L'AGC effectue un auto-test dès la mise sous tension, affichant les messages d'erreur par un
texte clair et en pilotant une sortie relais (chien de garde).
La face avant peut être soit connectée sur l’AGC soit déportée sur la porte de l’armoire.

5.5.2 Installation

La configuration peut être effectuée facilement via la face avant (protection par mot de passe)
ou sur PC, par le logiciel utilitaire DEIF, via le port USB. Cet utilitaire facilite la mise en
service en affichant toutes les informations disponibles, en permettant les sauvegardes et
téléchargements des applications et la mise à jour du programme résidant.

5.5.3 Options

L’AGC peut être équipée d’un certain nombre d’options rendant plus performant ses
applications. Ces options sont alors intégrées dans l’unité de base tout en conservant la même
interface que vous gériez une application sophistiquée ou simple du contrôle du groupe.

Hors le mode ilôté, toutes les autres


applications peuvent être configurées pour
gérer en plus l’automatisme perte secteur
(AMF).

62
5.5.4 Exemple d'application de répartition de charge
Ci-dessous le schéma des AGC pour 2 groupes

5.5.5 Les entrées - sorties utilisées dans l'application

63
Chapitre 3 : ANALYSE DE L'AGC 4

Note : Ce chapitre n'est pas manuel de référence, il présente les fonctionnalités du DEIF ainsi
que certaines astuces que l'on ne trouve pas forcément dans les manuels. Pour connaître avec
précision une fonction, il faut se reporter au Designer Handbook et aux notes d'applications

1. CONFIGURATION MATERIELLE
Il s'agit d'un AGC groupe

1.1 L'alimentation et mesure de puissance

1 et 98 : Positif Alimentation 24 Vdc


2 et 99 : Négatif alimentation 24 Vdc
73 à 78 : Entrée courant générateur.
79 à 84 : Entrée tension générateur
85 à 89 : Entrée tension Jeu De Barres

64
1.2 Entrées et sorties de contrôle commande

Il y a 3 types d'entrées-sorties :
- Les entrées - sorties digitales (TOR)
- Les entrées - sorties analogiques
- Les bus de communication

1.2.1 Les entrées-sorties digitales

27 : Position fermée du disjoncteur du groupe (GB)


26 : Position ouverte du disjoncteur du groupe
25 : Position fermée du disjoncteur du réseau (MB)
24 : Position ouverte du disjoncteur du réseau (MB)
Ces 2 dernières entrées sont configurables.
23 : Entrées configurables

43 à 56 : Entrées configurables

65
111 à 117 : Entrées configurables
118 : Entrée Arrêt d'urgence
Note : Les affectations des entrées configurables seront étudiées par la suite

1.2.2 Sorties digitales

1.2.2.1 Sorties relais

3, 4 : Watchdog
5,6,7 : Klaxon (configurable)
8, 9, 10 : Ouverture disjoncteur réseau (configurable)
11, 12, 13 : Fermeture disjoncteur réseau (configurable)
14, 15, 16 : Ouverture du disjoncteur groupe
17, 18, 19 : Fermeture du disjoncteur groupe
57 à 72 : Relais configurables
119 : Sortie électrovanne marche.
Cette sortie peut aussi être utilisée pour le démarrage à distance sur un panneau de contrôle
120 : Préparation au démarrage
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP
121, 122 : Relais démarreur
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP
123, 124 : Electrovanne d'arrêt
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP

1.2.2.2 Sorties transistor

Ces sorties permettent d'envoyer des impulsions en vue d'un comptage de l'énergie
20 : KWh/pulse
21 : KVARh/pulse
22 : commun
On peut aussi les configurer en sortie TOR

1.2.3 Les entrées analogiques

a) Les entrées configurées


40 : Consigne externe de KW / Hz
42 : Consigne externe de Kvar / Facteur de puissance
41 : Commun
On peut sélectionner une consigne interne ou externe par configuration
Ces entrées fonctionnent en -10V à +10V
100, 101 : Ces entrées servent à connecter un capteur de vitesse MPU.

b) Les entrées configurables multifonction


Il y en a 3, les bornes vont de 102 à 110
Ce sont des entrées multiples (numérique, 4-20mA, 0-40V DC, PT100, PT1000 ou VDO)
Elles peuvent être configurées dans différents standards:
* 4-20 ma
* 0-40 VDC
* Température (PT100 ou PT1000)
* VDO.

66
Ce dernier standard est utilisé pour des capteurs de pression d'huile, de température d'eau,…se
trouvant généralement sur les moteurs

1.2.4 Les sorties analogiques

Une option permet de faire de la répartition de charge analogique.


37 : Ligne de répartition KW
39 : Ligne de répartition KVAR
38 : Commun

1.2.5 Les Bus de communication en standard

Il existe 2 CANBUS pour la communication

Canbus 1 :
Bornes : A1, A2, A3
Canbus 2
Bornes : B1, B2, B3
Ces Canbus sont redondants, les mêmes informations transitent sur les 2 bus. Si un des 2
tombe en panne, le second continue à transmettre les informations.
Les AGC 200 en possèdent 3

ATTENTION :
1) Affectation des bornes suivant les options

L'affectation des bornes décrite dans le chapitre ci-dessus concerne l'AGC groupe standard.
Les affectations peuvent changer suivant les options.

Exemple
Si les options D1 et EF6 sont choisies, le DEIF peut alors piloter un CDVR et une ADEM.
Les bornes :
67, 68 : Servent comme sortie courant pour piloter un régulateur de vitesse
69, 70 : Servent de sorties PWM pour piloter une ADEM
71, 72 : Servent de sortie courant pour piloter un CDVR (Une résistance est nécessaire)
Si la sortie 67 et 68 n'est pas utilisée pour le régulateur de vitesse, on peut l'utiliser pour autre
chose.

2) Affectation des bornes suivant le type d'AGC 4.

Il existe 3 types d'AGC 4 :


1 - L'AGC groupe (Genset) qui sera étudié le plus en détails
2 - L'AGC réseau (Main) qui est utilisé lorsque la centrale composée de plusieurs groupes est
une centrale secours. L'AGC pilote alors le disjoncteur centrale et le disjoncteur réseau
3 - L' AGC coupling (Bus Tie Breaker - BTB) utilisé pour piloter le disjoncteur de couplage
entre 2 demi-centrale

Pour plus d'infos, voir manuel d'installation de l'AGC4

67
2. LES MODES DE FONCTIONNEMENT

Les modes sont choisis grâce à la touche "MODE" sur l'afficheur du DEIF

2.1 Le mode semi auto

Les touches de l’écran (START, STOP, GB ON, GB OFF) sont activées et


peuvent être utilisées par l’opérateur.
- Les régulateurs sont également activés, par ex. le régulateur de vitesse amènera
automatiquement le générateur à sa vitesse nominale lors du démarrage.
- Lorsque la touche de fermeture d’un des disjoncteurs est actionnée, l’AGC
synchronise le disjoncteur (si la manœuvre est autorisée).
START : Démarrage du générateur
STOP : Arrêt du générateur
GB ON : Fermeture du disjoncteur
GB OFF : Ouverture du disjoncteur

2.2 Le mode AUTO

L’unité réalise automatiquement le type de contrôle choisi (AMF, puissance fixe,


etc.).
Lorsque le DEIF reçoit l'ordre de marche, le groupe démarre seul, se couple seul et répartit sa
charge.
L'ordre de marche peut venir d'une entrée binaire que l'on a programmée en start/stop, un
ordre provenant de la M-Logic ou du CANBUS (Par exemple en provenance d'un AGC Main
- Les touches de contrôle de l’écran (START, STOP, GB ON, GB OFF) sont
désactivées.

2.2 Le mode MANU

Les touches de l’écran (START, STOP, GB ON, GB OFF) sont activées et peuvent être
utilisées par l’opérateur.
- Les régulateurs ne sont pas activés, donc le contrôle de la vitesse (et éventuellement de la
tension) doit être réalisé par des moyens externes.
Par exemple en programmant 2 entrées -vite et +vite pour la vitesse et 2 entrées -U et +U pour
la tension ou en se servant de l'afficheur
- Les disjoncteurs peuvent s’ouvrir et se fermer à tout moment si l'ordre leur est donné. Une
vérification de la synchronisation est toujours effectuée pour assurer la fermeture des
disjoncteurs en toute sécurité.

2.3 Le mode BLOCK


.
Le mode BLOCK peut être choisi si l'on souhaite empêcher le générateur de démarrer.
Un mot de passe est nécessaire pour sortir de ce mode
Si le mode BLOCK est choisi alors que le générateur tourne, il sera inopérant tant que le
générateur ne se sera pas arrêté.

2.4 Le mode TEST

L’AGC démarre le générateur, réalise la séquence de test (temps prédéfini) et


arrête à nouveau le générateur.

68
Par la suite, le générateur retourne au mode AUTO ou SEMI-AUTO.
Le disjoncteur du réseau reste fermé (s'il existe), et le disjoncteur du générateur s'ouvre.
NOTE : Il existe 3 types de test :
- Test simple: démarrage du générateur sans fermeture du GB;
- Test avec charge: fonctionnement en parallèle avec le réseau et production de la puissance
prédéterminée;
- Test complet: Transfert de la charge au générateur puis ouverture du MB.

3. LES DIFFERENTES APPLICATIONS

L’unité peut être utilisée dans les applications énumérées ci-dessous.


- Automatisme perte de secteur - AMF (sans sync. en retour) : Standard
- Automatisme perte de secteur - AMF (avec sync. en retour) : Standard
- Fonctionnement îloté seul : Standard
- Puissance fixe : Standard
- Écrêtage : Standard
- Couplage fugitif : Standard
- Exportation de puissance au réseau (puissance fixe vers réseau) : Standard
- Gén. multiples, répartition de charge : Nécessite l’option G3
- Gén. Multiples, gestion de l’énergie : Nécessite l’option G5
- Maintenance à distance : Nécessite l’option H8.x et une « remote maintenance box » (boîtier
de contrôle déporté).

Note : Pour toutes ces différentes applications, en marche semi-auto, l'opérateur doit réaliser
manuellement toutes les étapes (Démarrage, fermeture, ouverture disjoncteur, arrêt,…) seules
les régulations sont automatiques

3.1 AMF (sans synchronisation en retour)

a) En Mode Auto
L’AGC démarre automatiquement le générateur et passe à l’alimentation par générateur lors
d’une perte secteur après une temporisation prédéfinie. Il y a deux façons de régler l’AGC
pour contrôler le disjoncteur réseau :
1. Le disjoncteur du réseau s’ouvre au démarrage du générateur.
2. Le disjoncteur du réseau reste fermé jusqu’à ce que le générateur tourne et que sa
tension et sa fréquence soient correctes.
Généralement le mode 1 est choisi

Dans les deux cas, le disjoncteur du générateur se ferme quand la tension et la fréquence du
générateur sont correctes et que le disjoncteur du réseau est ouvert.
Lorsque le réseau est rétabli, l’AGC ouvre le disjoncteur du générateur, repasse à
l’alimentation par le réseau et arrête le générateur après une période de refroidissement. Ce
retour à l’alimentation par le réseau s’effectue sans synchronisation en retour lorsque la
temporisation « Mains OK delay » a expiré.

b) Mode Semi-auto
Lorsque le disjoncteur du générateur est fermé, l’unité utilise la fréquence nominale comme
point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de l’AVR (option 1) est
sélectionné, c’est la tension nominale qui sera alors utilisée comme point de consigne.
Note : En mode semi auto, toutes les opérations doivent être faites manuellement

69
3.2 AMF (avec synchronisation en retour)

a) Mode Auto

L’AGC démarre automatiquement le générateur et passe à l’alimentation par générateur lors


d’une perte secteur après une temporisation prédéfinie. Il y a deux façons de régler l’AGC
pour contrôler le disjoncteur réseau :
1. Le disjoncteur du réseau s’ouvre au démarrage du générateur.
2. Le disjoncteur du réseau reste fermé jusqu’à ce que le générateur tourne et que sa
tension et sa fréquence soient correctes.
Généralement le mode 1 est choisi

Dans les deux cas, le disjoncteur du générateur se ferme quand la tension et la fréquence du
générateur sont correctes et que le disjoncteur du réseau est ouvert.

Lorsque le réseau est rétabli, l’AGC synchronise le disjoncteur du réseau avec le jeu de barres
après expiration de la temporisation «Mains OK delay ».
Le réseau reprend la charge et le disjoncteur du générateur s'ouvre.
Le générateur refroidit et s’arrête après une temporisation

b) Mode Semi-auto
Lorsque le disjoncteur du générateur est fermé et celui du réseau ouvert, l’unité utilise la
fréquence nominale comme point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de
l’AVR (option 1) est sélectionné, c’est la tension nominale qui sera alors utilisée comme point
de consigne.

Quand le générateur est mis en parallèle avec le réseau, la régulation de vitesse n’est plus
activée. Si le contrôle de l’AVR (option 1) est sélectionné, c’est le facteur de puissance choisi
qui sera pris pour point de consigne.

NOTE :
Le fonctionnement de l'AMF expliqué ci-dessus convient pour un DEIF groupe pilotant aussi
un disjoncteur réseau.
Si ce n'est pas un groupe mais une centrale qui assure l'alimentation secours, chaque groupe
doit être piloté par un AGC groupe. Les disjoncteurs centrale et réseau seront pilotés par un
AGC réseau (MAIN).
C'est l'AGC réseau qui assurera l'application AMF. L'AGC considère alors la centrale comme
un groupe à qui il donne l'ordre de démarrer, l'ordre de démarrage est généralement envoyé
par CANBUS.
Si un AGC groupe n'est pas en mode AUTO, il ne démarrera pas lors de la perte secteur.
Si l'option Gestion de puissance est présente, le système gérera le nombre de groupes en
fonction de la charge.

70
3.3 Fonctionnement îloté

a) Mode Auto
L’unité démarre le générateur automatiquement et ferme son disjoncteur par une commande
Start/Stop envoyé sur une entrée TOR, par un ordre de la M-LOGIC ou par CANBUS
Quand la commande Start/Stop n'est plus activée, le disjoncteur du générateur s'ouvre et le
générateur s’arrête après une période de refroidissement.

b)Mode Semi-auto
Le démarrage, l'arrêt, le pilotage du disjoncteur se font soit grâce aux boutons en face avant,
soit par des entrées TOR ou par des ordres provenant de la M-LOGIC.
Quand le disjoncteur du générateur est fermé, l’unité utilise la fréquence nominale comme
point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de l’AVR (option D1) est
sélectionné, c’est la tension nominale qui sera prise pour point de consigne.

3.4 Puissance fixe

a) Mode Auto
L’unité démarre automatiquement le générateur et se synchronise avec le réseau lorsque
l’ordre Start/stop est activé. Après la fermeture du disjoncteur du générateur, l’unité fait
augmenter progressivement la charge jusqu’au point de consigne.
Lorsque la commande Start/Stop n'est plus activée, le générateur est délesté et s’arrête après
la période de refroidissement.

b) Mode Semi-auto
Quand le disjoncteur du générateur est fermé et celui du réseau ouvert, l’unité utilise la
fréquence nominale comme point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de
l’AVR (option D1) est sélectionné, la tension nominale sera utilisée comme point de
consigne.
Lorsque le générateur est mis en parallèle avec le réseau, la puissance du générateur
augmente jusqu’au point de consigne de la puissance fixe.
Si le contrôle de l’AVR (option D1) est sélectionné, le point de consigne correspondra au
facteur de puissance choisi .

On peut aussi introduire une montée par palier.

71
Il est aussi possible de configurer à quelle puissance le disjoncteur va s'ouvrir lors du
déchargement.

3.5 Couplage fugitif

a) Mode Auto

L’objectif du mode couplage fugitif est de transférer la charge importée du réseau au


générateur pour fonctionnement avec alimentation uniquement à partir du générateur.
Lorsque la commande de démarrage est donnée, le générateur démarre et synchronise son
disjoncteur avec le jeu de barres, lequel est alimenté par le réseau. Quand le disjoncteur du
générateur est fermé, la charge importée diminue (la puissance est transférée au générateur)
jusqu’à ce qu’elle atteigne le point d’ouverture du disjoncteur réseau. C’est à ce moment que
le disjoncteur du réseau s’ouvre.
Lorsque la commande d’arrêt est donnée, le disjoncteur du réseau est synchronisé avec le jeu
de barres et après sa fermeture le générateur est délesté, refroidi et arrêté.
Un transducteur 4-20mA est utilisé comme indicateur de puissance importée du réseau.

Le couplage fugitif peut être déclenché par une entrée configurée ou un ordre provenant de la
M-LOGIC.
Le couplage fugitif fonctionne aussi avec des AGC réseau et des AGC groupe

4. SCHEMAS UTILISES SUIVANTS LES APPLICATIONS

L'AGC groupe peut contrôler le groupe, son disjoncteur et le disjoncteur réseau

72
L'AGC ne contrôle que le groupe

Cette application permet de faire du parallèle réseau.


A noter que plusieurs applications peuvent fonctionner sur le même AGC.
Par exemple :
AMF
Puissance fixe
Couplage fugitif.
Les différents modes peuvent être sélectionnés par entrées TOR, M-LOGIC ou configuration.

Le convertisseur (transducteur) est nécessaire dans ce cas pour connaître la puissance du


réseau.

73
Dans ce cas, les groupe peuvent fonctionner en répartition de charge et en gestion de charge

74
Grâce à l'AGC réseau qui gère la fonction AMF et les 2 disjoncteurs centrale et réseau, la
centrale peut fonctionner en secours mais aussi en parallèle réseau.
Lorsqu'elle est seule à alimenter la charge, les groupes fonctionnent en répartition avec
gestion de charge. Le couplage fugitif et le Base Load fonctionnent aussi.

75
On remarquera que chaque groupe possède un AGC ainsi qu'un afficheur.
Le couplage entre les 2 centrales possède aussi un AGC.
C'est un AGC de type BTB (Bus Tie Breaker).
Dans certaines configurations, il n'est pas nécessaire
Chaque réseau a aussi sont AGC de type réseau (MAIN). Chaque AGC possède 2 afficheurs
et 2 platines de signalisation déportées (AOP).

5. AUTRES FONCTIONS SOUVENT UTILISES

5.1 Délestage

Le délestage est effectuée pour protéger le jeu de barres d’un risque imminent de blackout,
causé par une charge ou une intensité élevées, une surcharge sur un générateur ou une
fréquence basse sur le jeu de barres.
L’unité peut déconnecter 3 départs non essentiels en fonction de :
• La mesure de la charge du générateur (charge élevée et surcharge)
• La mesure de l’intensité sur le générateur
• La mesure de la fréquence sur le jeu de barres
Les départs sont déconnectés individuellement, ce qui implique que la déconnexion du départ
n°1 n’influe pas directement sur celle du départ n°2. Seule la mesure de la fréquence sur le jeu

76
de barres ou celle de la charge/l’intensité sur le générateur est susceptible de déconnecter les
départs.
La déconnexion des départs non essentiels en fonction de la charge d’un générateur en
fonctionnement entraîne une réduction de la charge sur le jeu de barres et donc une
diminution du pourcentage de charge sur le générateur tournant. Cette opération peut prévenir
une situation éventuelle de blackout due à une surcharge du générateur en fonctionnement. La
déconnexion en fonction de l’intensité est sélectionnée dans le cas de charges inductives et de
facteur de puissance instable (PF <0.7) quand l’intensité augmente.
La déconnexion des départs non essentiels relevant d’une fréquence basse sur le jeu de barres
réduit la charge de puissance réelle sur le jeu de barres et donc le pourcentage de charge sur le
générateur. Cette opération peut prévenir une situation de blackout sur le jeu de barres.
Le réglage des seuils se fait dans le menu protection.
L'affectation des relais de sortie se fait dans la configuration des entrées-sorties (NEL).

Il a une possibilité de relestage des départs grâce à une fonction située dans le Power
Manager.
En effet, on peut programmer certains relais pour se refermer lorsqu'un certain seuil de
réserve est disponible.

5.2 Démarrage charges importantes (gros consommateurs)

C'est une option qui permet de démarrer des groupes supplémentaires lorsqu'une demande
d'un gros consommateur est envoyée par l'installation.
Chaque AGC 4 groupe peut gérer deux gros consommateurs ou HC (Heavy consumer).
Lorsqu’un gros consommateur envoie une demande à l'AGC, celui ci démarre des groupes
supplémentaires de façon à ce que la centrale ait une réserve suffisante pour supporter la
puissance du démarrage (en KW et en Kva).
Lorsque le nombre de groupes supplémentaires est sur le jeu de barre, l'AGC envoie un signal
d'acquittement après environ 4 secondes pour dire que la puissance supplémentaire est
disponible. Le gros consommateur a alors l'autorisation de démarrer.
Lorsque celui ci a terminé son démarrage, il renvoie un signal de fin de démarrage à l'AGC
qui va alors pouvoir diminuer le nombre de groupes sur le jeu de barres.

77
6 . LES CONFIGURATIONS DES ENTREES

Comme vu précédemment, de nombreuses entrées peuvent être configurées.


Ci-après, un tableau indiquant la validation de ces fonctions suivant le mode.

78
On remarquera que certaines entrées ne sont valides que dans certains modes :
Par exemple l' Auto start/stop qui permet de démarrer et coupler le groupe en AUTO, n'est
valable qu'en AUTO
De même le "Remote Start" ou le "Remote Stop" ne sont valables qu'en SEMI-AUTO et
MANU.
De plus, certaines fonctions sont déclenchée par impulsion, d'autre sont actives seulement sur
état (constant).
Par exemple : Pour le signal Auto Start/Stop qui est actif sur état, lorsque que celui ci est à 1,
le groupe démarre et se couple. Lorsque ce signal repasse à 0, le groupe va décharger sa
puissance, ouvrir son disjoncteur puis s'arrêter
Si l'on considère le signal "Remote Start", la fonction sera déclenchée par une impulsion.
Le groupe va alors démarrer et tournera tant qu'une impulsion ne sera pas envoyée sur
"Remote Stop"

6.1 Description des fonctions

1. Shutdown override
Cette entrée neutralise toutes les protections sauf la protection contre le sur-régime et l’entrée
d’arrêt d’urgence. Le nombre de tentatives de démarrage est fixé à 7 par défaut, mais il peut
être réglé dans 6201. Un temporisateur de refroidissement spécifique est par ailleurs
utilisé dans la séquence d’arrêt après activation de cette entrée.( 6202)
Cette fonction est utilisée, par exemple, dans le cas où le groupe alimente un dispositif
d'incendie

2. Access lock
L’activation de l’entrée du verrouillage de l’accès désactive les touches de l’écran de contrôle.
Il est seulement possible de visualiser les mesures, les alarmes et le journal.

79
3. Running feedback
L’entrée est utilisée comme témoin de fonctionnement du moteur. Quand cette entrée est
activée, le relais de démarrage est désactivé.

4. Remote start
Cette entrée active la séquence de démarrage du générateur en mode semi-auto ou manuel.

5. Remote stop
Cette entrée active la séquence d’arrêt du générateur en mode semi-auto ou manuel.

6. Semi-auto
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode semi-auto.

7. Test
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode test.

8. Auto
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode auto.

9. Manual
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode manuel.

10. Block
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode blocage.

11. Remote GB ON
La séquence ON du disjoncteur du générateur est lancée et le disjoncteur se synchronise et se
ferme si le JDB n'est pas mort, ou se ferme sans se synchroniser dans le cas contraire.
Fonctionne seulement en semi-auto

12. Remote GB OFF


La séquence OFF du disjoncteur du générateur est amorcée. Si le groupe est seul; le
disjoncteur du générateur s’ouvre immédiatement. Dans le cas contraire, le générateur est
délesté jusqu’à la limite d’ouverture du disjoncteur puis le disjoncteur s’ouvre.
Fonctionne seulement en semi-auto

13. Remote MB ON
La séquence ON du disjoncteur du réseau est amorcée et le disjoncteur se synchronise et se
ferme si le JDB n'est pas mort, ou se ferme sans se synchroniser dans le cas contraire.
Fonctionne seulement en semi-auto

14. Remote MB OFF


La séquence OFF du disjoncteur du réseau est amorcée et le disjoncteur s’ouvre
immédiatement.
Fonctionne seulement en semi-auto

15. Remote alarm acknowledge


Toutes les alarmes présentes sont acquittées. Le LED d’alarme sur l’écran cesse de clignoter.

80
16. Auto start/stop
Le générateur démarre lorsque cette entrée est activée et s’arrête quand elle est désactivée.
Cette entrée peut être utilisée quand l’unité est en mode fonctionnement îloté, puissance fixe,
couplage fugitif, ou exportation de puissance au réseau, et que le mode de fonctionnement
AUTO est sélectionné..

17. Remove starter


La séquence de démarrage est désactivée. Le relais de démarrage est désactivé et le
démarreur s'arrête.

18. Reset analogue GOV/AVR outputs


Les sorties analogiques +/-20mA du contrôleur sont réinitialisées à 0 mA.

19. Manual GOV up


Si le mode manuel est sélectionné, l’activation de cette entrée entraîne une augmentation de la
vitesse.

20. Manual GOV down


Si le mode manuel est sélectionné, l’activation de cette entrée entraîne une diminution de la
vitesse.

21. Manual AVR up


Si le mode manuel est sélectionné, l’activation de cette entrée entraîne une augmentation de la
tension.

22. Manual AVR down


Si le mode manuel est sélectionné, l’activation de cette entrée entraîne une diminution de la
tension.
1) Les entrées de régulation de vitesse et de tension ne peuvent être utilisées
qu’en mode manuel.
2) Une vue spéciale de l'afficheur permet de faire les mêmes contrôles avec les touches

23. Generator breaker closed feedback (GB position ON)


L’entrée est utilisée pour indiquer la position du disjoncteur du générateur. L’AGC a besoin
de ce retour d’information quand le disjoncteur est fermé .

24. Generator breaker open feedback (GB position OFF)


L’entrée est utilisée pour indiquer la position du disjoncteur du générateur. L’AGC a besoin
de ce retour d’information quand le disjoncteur est ouvert.

25. Mains breaker closed feedback (MB position ON)


L’entrée est utilisée pour indiquer la position du disjoncteur du réseau. L’AGC a besoin de ce
retour d’information quand le disjoncteur est fermé.

26. Mains breaker open feedback (MB position OFF)


L’entrée est utilisée pour indiquer la position du disjoncteur du réseau. L’AGC a besoin de ce
retour d’information quand le disjoncteur est ouvert.

81
27. Emergency stop
Cette entrée arrête le moteur immédiatement et ouvre simultanément le disjoncteur du
générateur.

28. Low speed


Désactive les régulateurs et fait tourner le générateur à basse vitesse.

29. Température control


Cette entrée participe au mode de fonctionnement au ralenti. Lorsque cette entrée est activée,
le générateur démarre, à vitesse élevée ou basse en fonction de l’activation de l’entrée basse
vitesse. Quand l’entrée est désactivée, le générateur passe au ralenti (low speed = ON) ou
s’arrête (low speed = OFF)..

30. Battery test


Active le démarreur sans démarrer le générateur. Si la batterie est faible, le test entraînera une
chute de la tension de la batterie sous le seuil admissible et une alarme apparaîtra.

31. Mains OK
Désactive la temporisation “mains OK delay”. La synchronisation du disjoncteur du réseau
intervient quand cette entrée est activée.

32. External frequency control


Le point de consigne de la fréquence nominale est vérifié à partir des entrées analogiques
bornes 40/41. Le point de consigne interne n’est pas utilisé.

33. External power control


Le point de consigne de la puissance fixe est vérifié à partir des entrées analogiques bornes
40/41. Le point de consigne interne n’est pas utilisé.

34. External power factor control


Le point de consigne du facteur de puissance est vérifié à partir des entrées analogiques
bornes 41/42. Le point de consigne interne n’est pas utilisé.

35. External voltage control


Le point de consigne de la tension nominale est vérifié à partir des entrées analogiques bornes
41/42. Le point de consigne interne n’est pas utilisé.

36. External reactive power


Le point de consigne de la puissance réactive est vérifié à partir des entrées analogiques
bornes 41/42. Le point de consigne interne n’est pas utilisé.

37. Print status


L’activation de cette entrée lance l’impression de l’état actuel de fonctionnement du système.

38. Print event log


L’activation de cette entrée lance l’impression des derniers événements. Il est possible de
choisir le nombre des événements et éventuellement des données supplémentaires.

39. MB close inhibit

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L’activation de cette entrée empêche la fermeture du disjoncteur du réseau.

40. Enable mode shift


Cette entrée active le changement de mode. L’AGC exécute la séquence AMF en cas de
panne de secteur. Quand cette entrée est paramétrée, le réglage dans le menu 7081 (mode shift
ON/OFF) est ignoré.

41. Enable GB black close


L’activation de cette entrée permet à l’AGC de fermer le disjoncteur du générateur sur un jeu
de barres mort, sous réserve que la fréquence et la tension soient comprises dans les limites
définies dans 2111 et 2112.

42. Enable separate sync.


L’activation de cette entrée sépare les fonctions de fermeture et de synchronisation du
disjoncteur en utilisant deux relais différents. La fonction de fermeture du disjoncteur reste au
relais consacré au contrôle du disjoncteur. La fonction de synchronisation passe à un relais
paramétrable en fonction de la configuration des options.

43. Start enable


Cette entrée doit être activée pour permettre le démarrage du moteur.

44. Alternative start


Cette entrée est utilisée pour simuler une perte de secteur et exécuter une séquence AMF en
l’absence de perte de réseau.

45. Switchboard error


Cette entrée arrête ou bloque le générateur en fonction de son état de fonctionnement.

46. Total test


Cette entrée figure dans le journal des événements pour indiquer qu’une perte de secteur a été
planifiée.

47. GB spring loaded


L’AGC n’envoie pas de signal de fermeture tant que ce retour d’information ne lui est pas
parvenu.

48. MB spring loaded


L’AGC n’envoie pas de signal de fermeture tant que ce retour d’information ne lui est pas
parvenu.

49. 1st priority mains


Cette entrée est utilisée dans les applications G5 (PM) avec 2 connexions au réseau pour
choisir laquelle des connexions aura la priorité la plus haute.

50. Ext. MB pos. OFF


Cette entrée est utilisée dans les applications G5 avec 2 connections au réseau pour indiquer
aux unités AGC en charge du réseau que le disjoncteur de réseau qu’ils ne contrôlent pas a été
déclenché.

51. Heavy consumer 1 request

83
Cette entrée est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
demander le démarrage du gros consommateur 1.

52. Heavy consumer 2 request


Cette entrée est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
demander le démarrage du gros consommateur 2.

53. Deload
Le générateur en fonctionnement commence à diminuer progressivement sa puissance.

54. GB OFF and BLOCK


Le disjoncteur du générateur s’ouvre, le générateur active la séquence d’arrêt, et quand il
s’arrête, son re-démarrage est bloqué. .

55. HC 1 fixed load feedback


Indique que HC 1 tourne et consomme 100% de la puissance.

56. HC 2 fixed load feedback


Indique que HC 2 tourne et consomme 100% de la puissance.

57. Secured mode ON


Le mode sécurisé ajoute un générateur au système, ce qui signifie qu’un générateur en trop
tourne par rapport à la demande de puissance réelle.

58. Secured mode OFF


Met fin au mode de fonctionnement sécurisé.

59. Base load


Le générateur fonctionne à la puissance fixe et ne participe pas au contrôle de fréquence. En
cas de réduction de la demande de puissance de l’installation, la puissance fixe diminue de
façon que le ou les autres générateurs en ligne produisent au moins 10% de la puissance.

6.2 Configuration des entrées à l'aide du soft

Il faut sélectionner en cliquant sur le menu configuration des entrées sorties dans la barre des
menu

84
La configuration se fait ensuite simplement avec l'onglet Input

7. CONFIGURATION DES SORTIES


L’unité dispose de plusieurs sorties dont les fonctions peuvent être paramétrées.

On remarquera que ce sont toutes des impulsions

7.1 Description des fonctions

1. HC 1 ack.
Cette sortie est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
indiquer que la réserve permettant de démarrer le gros consommateur (HC1) est atteinte

2. HC 2 ack.
Cette sortie est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
indiquer que la réserve permettant de démarrer le gros consommateur (HC2) est atteinte.

85
3. Trip NEL 1
Cette entrée sert à ouvrir un premier départ.

4. Trip NEL 2
Cette entrée sert à ouvrir un second départ.

5. Trip NEL 3
Cette entrée sert à ouvrir un troisième.
Grâce aux réglages de ces paramètres, on peut gérer la séquence d'ouverture des départs

Ne pas oublier de configurer les relais utilisés en "LIMIT" dans le menu OUT des paramètres

7.2 Configuration des sorties


Même chose que pour les entrées sauf qu'il faut utiliser l'onglet "Output"

8. LES ENTREES MULTIPLES

L’AGC a trois entrées multiples qui peuvent être paramétrées pour servir comme types
d’entrée suivants :
1. 4-20mA
2. 0-40V DC
3. PT100
4. PT1000
5. VDO oil (huile)
6. VDO water (eau)
7. VDO fuel (carburant)
8. Digital (numérique)

2 niveaux d’alarme sont disponibles pour chaque entrée.

Si dessous le raccordement des différents type d'entrées

8.1 Type boucle de courant 4-20mA

Transmetteur actif

Si une des entrées multiples est paramétrée ainsi, l’unité et la plage de valeurs correspondant à
4-20 mA peuvent être modifiées dans l’utilitaire USW de manière à obtenir à l’écran des
mesures convenables.

8.2 Type tension 0-40V DC


L’entrée 0-40 V DC est conçue principalement pour le test d’asymétrie des batteries mais on
peut l'utiliser pour d'autres applications.

86
8.3 Type capteur de température PT100/1000

2 fils

3 fils

Ce type d’entrée peut être utilisé comme sonde de température, par exemple pour la
température enroulement ou palier. L’unité de température peut être modifiée de Celsius à
Fahrenheit dans l’utilitaire USW.
Il n'y a pas de possibilité d'entrée thermocouple direct. Cependant, il est toujours possible de
passer par un transmetteur qui convertit le signal thermocouple en boucle de courant ou
tension.

8.4 Entrées VDO - Capteurs installés généralement sur des moteurs thermiques

L’appareil peut accueillir jusqu’à trois entrées VDO. Ces entrées ont des fonctions diverses,
comme le permet la conception matérielle des VDO.
Ces différents type d’entrées VDO peuvent être utilisées pour toutes les entrées multiples.
VDO oil: Pression d’huile
VDO water: Température de l’eau de refroidissement
VDO fuel: Niveau de carburant
Pour chaque type d’entrée VDO, il est possible de choisir entre différentes propriétés dont une
est paramétrable.

8.5 Entrée Digitale

On peut grâce au montage ci-dessus faire une sécurité rupture câble (Wire Break)

Pour plus d'infos sur ce chapitre, voir manuel d'installation de l'AGC4

87
9. M-LOGIC

La fonctionnalité M-logic est livrée en standard avec l’AGC quelle que soit l’option choisie,
cependant le choix de certaines options telles que l’option M12 qui offre des entrées
numériques supplémentaires, peut élargir ses possibilités.
M-logic sert à exécuter diverses commandes en fonction de conditions prédéfinies.
M-logic n’est pas un PLC mais peut en remplacer un, pour ne créer que des commandes très
simples.
M-logic est un outil simple basé sur une logique d’événements. Une ou plusieurs conditions
en entrée sont définies, et à l’activation de ces entrées, la sortie prédéfinie est mise à jour. Une
grande variété d’entrées peut être utilisée, comme des entrées numériques, des conditions
d’alarme ou de fonctionnement. Un grand choix de sorties est également disponible, comme
des sorties relais, un changement de mode de générateur ou un changement de mode de
fonctionnement.

La M-Logic ne peut être configurée qu'avec le soft

9.1 Procédure d'utilisation

Démarrer la M-LOGIC

Ouvrir le soft et le fichier de configuration correspondant à l'AGC du groupe considéré

Sur le coté gauche de l'écran, ouvrir la fenêtre M-LOGIC

88
L'écran suivant apparaît

Lire et écrire la M-LOGIC

On peut lire la M-LOGIC du DEIF avec la commande de la barre des menu

On peut écrie la M-LOGIC dans le DEIF avec la commande :

Enregistrer la M-LOGIC
La commande suivante permet d'enregistrer la M-LOGIC dans le fichier *.USW

89
9.2 Fonctions de bases

Il est possible de programmer 40 équations (lignes) logiques.


Chaque équation peut se composée de 3 Events (opérandes), de 2 opérateurs (OU, ET), d'une
sortie et d'une temporisation de la sortie. On peut aussi choisir la fonction NOT pour inverser
un event.
Ne pas oublier de cocher la case Enable this rule pour valider l'équation

La configuration se fait par menu déroulant en cliquant sur la flèche à côté de la case à
configurer

9.3 Configuration des Events

Les Events peuvent être de plusieurs types :

Alarms : On retrouve la liste des défauts qui existent dans le menu paramètre

Limits : Même chose que les alarms sauf que la temporisation et les inhibitions ne sont pas
prises en compte

Events : Evénements tel que" Moteur tourne" ou "Disjoncteur fermé"…..

Static Sync. : Concerne certains paramètres de la synchro statique

Can Input : Permet de faire passer des ordres par le CANBUS d'un DEIF à un autre

Input : Correspond à toutes les entrées du DEIF

Mode : Propose les type de mode de l'AGC


Ex : Auto mode, AMF, …

Relays : Renvoie l'état des relais

Fail Class : Indique le type de défaut constaté par l'AGC

Power Management : Etats relatifs à la gestion de charge


Exemple : All GB open : Tous les groupe ont leur disjoncteur ouvert

Heavy Consumers : Indique les états des entrées de la fonction HC

Virtual Events : Ce sont des résultats intermédiaires des équations logiques


Par exemple si on souhaite un ET à 5 entrées:
1) On va créer une équation avec 3 entrées, sortir sur un Virtual Event puis
2) On va créer une seconde ligne avec les 2 autres entrées et le virtual event précédent

9.4 Configuration des sorties


Plusieurs possibilité sont offertes

Commands : Envoie une commande au DEIF


Ex : Passage en AUTO mode

90
Passage en mode "Chevauchement" (Load Take Over)

Virtual Events : Ce sont les résultats logiques intermédiaires qui peuvent être utilisés comme
entrées des équations logiques.

Relay : Ce sont les relais de sortie

Inhibits : Permet d'inhiber certaines alarms

CAN Cmd : Permet d'envoyer par le CANBUS des infos aux autres DEIF

Display : Permet de d'afficher certaines vue sur les afficheurs

GOV/AVR Control : Permet de forcer les régulateurs

Plus d'infos sont disponible dans la note d'application


M-LOGIC

91
10. LA REGULATIONS

10.1 Principe de fonctionnement général

On voit sur le schéma ci-dessus que les régulateurs qui sont sur le moteur et sur l'alternateur
sont appelés régulateurs primaires.
Ils ne possèdent généralement pas toutes les possibilités de la régulation des DEIF.

1) Le régulateur primaire de vitesse.


Il ne sait que réguler la vitesse et éventuellement créer un statisme. Il ne peut en aucun cas
faire du Base Load, de l'écrêtage, de la répartition de charge en isochrone….
C'est pour cela qu'un DEIF est nécessaire

2) Le régulateur primaire de tension.


De même, celui ci ne sait pas répartir les charges réactive à tension constante ou faire
l'égalisation des tensions avant couplage.
Pour réaliser ces fonctions, un DEIF est nécessaire.

92
10.2 Exemple du régulateur de vitesse

Détails de la chaîne de régulation de vitesse

Consigne P ou f

La sortie analogique peut être en courant ou être un PWM dans le cas d'une injection
électronique
Le régulateur de vitesse primaire est inclus dans l'ADEM.
On voit que le DEIF possède sa propre régulation de vitesse f et de puissance P.

10.3 Les différentes régulations du DEIF

Il est évident qu'une seule boucle de régulation ne peut pas tout faire.
Le DEIF possède donc 8 boucles de régulation qui ne sont pas toutes activées en même
temps:
1) Pour la vitesse - fréquence - Puissance active
* Il possède 3 boucles :
- Fréquence qui régule sa fréquence suivant une consigne (Interne ou externe)
- Puissance qui régule sa puissance en Base Load suivant une consigne (Interne ou externe)
- Répartition de puissance qui régule la répartition lorsque qu'il est couplé avec d'autres
groupes

2) Pour la tension - Puissance réactive - Facteur de puissance


* Il possède 3 boucles :
- Tension qui régule sa tension suivant une consigne (Interne ou externe)
- Puissance réactive et facteur de puissance qui régule sa puissance réactive en parallèle
réseau suivant une consigne (Interne ou externe).

93
- Répartition de puissance réactive qui régule la répartition lorsque qu'il est couplé avec
d'autres groupes
3) Pour la synchronisation
* Il possède 2 boucles
Une pour la synchro dynamique
Une pour la synchro statique

De plus, du fait que la sortie des régulateurs peut se fait en analogique ou en relais, il existe 2
jeux de réglage pour chaque boucle.

Récapitulatif

10.4 Conditions d'activation des régulateurs

94
11. LES PARAMETRES

Descriptions des principaux paramètres


Les AGC possèdent de nombreux paramètres qui sont en plus différents suivant le type
d'AGC.
Pour accéder aux paramètre voir le diaporama Logiciel

11.1 Les différents types

Les paramètres se divisent en plusieurs types :


- Protections
- Synchronisation
- Régulation
- Entrées digitales (DIG)
- Entrées analogiques (AIN)
- Sorties (Out)
- Général (Gen)
- Réseau (Main)
- Communication (Comm)
- Gestionnaire de charge (PM)
- Jump
- Software (USW)
NOTE IMPORTANTES : EN GRAS ITALIQUE LES PARAMETRES A VERIFIER A
LA MISE EN SERVICE.
POUR UN PRE REGLAGE, VOUS POUVEZ VOUS INSPIRER DES FICHIERS DE
CONFIGURATION JOINTS

11.2 Les protections

Elles dépendent des options choisies. Il faut se référer aux notices des options pour avoir plus
de précision dans certains cas.
Certaines protections peuvent posséder plusieurs seuils.
Par exemple la protection retour puissance -P> possède 2 seuils
On peut adapter 2 seuils différents et 2 tempos différentes pour faire un back up par exemple.

Vérifier les réglages des protections qui sont validées

11.2.1 Paramètres proposés

* Setpoint : Seuil de déclenchement

* Timer : Temporisation

* Fail Class (Classe de défaut)


C'est l' action que va provoquer le défaut ou l'alarme
8 classes de défaut sont possibles.
Leurs actions sont différentes suivant que le générateur tourne ou bien est à l'arrêt

95
Lorsque le générateur tourne

Par exemple, si le générateur tourne et qu'une protection que l'on a configurée en


SHUTDOWN est activée, il se passe les événements suivants :
- Les relais klaxon est activé
- Le défaut va s'afficher sur l'écran du DEIF
- Le disjoncteur s'ouvre immédiatement
- Le moteur s'arrête immédiatement
Le générateur ne peut plus être démarrer sans l'acquittement du défaut

Si le groupe est à l'arrêt

Dans ce cas, seul la Fail Class WARNING n'empêche pas le groupe de démarrer.

Note : Lorsque 2 seuils ou plus sont proposés pour le même paramètre protégé, on peut donc
créer une alarme et un défaut.

* Output A : Permet de commuter un relais lors de l'apparition du défaut


* Output B : Permet de commuter un second relais

Le même relais peut être utilisé pour plusieurs protections dans un but de signalisation ou
pour créer un back up.
Par exemple, le relais 8 peut être fermé à chaque fois qu'un défaut électrique intervient et
arrêter directement le groupe par une entrée située sur l'EMCP. Il doit être configurer en relais
de défaut dans la configuration des sorties

96
* Password Level
Permet d'autoriser la modification suivant le niveau du mot de passe

* Enable
Valide ou non la protection. Si cette case n'est pas cochée, la protection ne fonctionnera pas

* Auto Acknoledge
Evite d'avoir à réarmer le défaut. Ce n'est pas conseillé

* Inhibits
Permet d'inhiber des protections.
Par exemple, la protection U< doit être inhibée tant que le groupe ne fonctionne pas

Type de protections proposées


Ces protections sont du type définitive time (DEFT)

11.2.2 Protection générateur

a) Retour puissance (2 seuils)


b) Surintensité (4 seuils) + 2 seuils de protection rapide
c) Surintensité dépendant de la tension
Cette protection est utilisé avec les alternateurs. En effet, lorsqu'un court-circuit se produit, la
tension de l'alternateur s'écroule avec le temps et le courant de court-circuit aussi. Cette
protection tiens compte de la tension de l'alternateur pour modifier le seuil de déclenchement

Exemple
Lorsque la tension est 100%, le seuil du courant est de 200%, lorsque la tension est tombée à
50%, on autorise un déclenchement à 110% du courant nominal.

97
ATTENTION :
L'AGC offre une protection qui peut être correcte (mais pas optimum) pour les surcharges,
cependant pour les court-circuits, il ne peux remplacer un disjoncteur ou un relais de
protection. En effet, les TC connectés sur les DEIF sont souvent des TC de mesure et leur
saturation peut arriver à 150 ou 200% de leur nominal. L'image du courant vu par l'AGC sera
alors faussée
De plus, même pour les surcharges, seule la courbe DEFT est disponible alors que la plupart
du temps c'est la courbe normal inverse (NINV) qui est utilisée.

d) Protection sur tension (2 seuils)


e) Protection sous tension (3 seuils)
f) Protection sur fréquence (3 seuils)
g) Protection sous fréquence (3 seuils)
h) Déséquilibre Tension/courant
i) Surcharge puissance (5 seuils)
j) Retour réactif Q
k) Surcharge réactif -Q
l) Déclenchement externe du disjoncteur groupe

11.2.3 Protection Jeu de barre


a) Protection sur tension (3 seuils)
b) Protection sous tension (4 seuils)
c) Protection sur fréquence (3 seuils)
d) Protection sous fréquence (4 seuils)
e) Déséquilibre de tension

11.3 SYNCHRONISATION

Les paramètres de la synchronisation sont les suivants :

- 2000 : Choix entre synchro dynamique et synchro statique


- 2021 à 2025 : Paramètres de la synchro dynamique
- 2031 à 2034 : Paramètres de la synchro statique (si utilisée)
- 2035 et 2036 : Choisir breaker sinon le disjoncteur ne se fermera pas en statique
- 2041 à 2043 : Paramètres pour la boucle de régulation synchro dynamique
- 2061 à 2063 : Paramètres pour la boucle de régulation synchro statique
- 2111 : Black out df max
C'est le seuil de la différence entre la fréquence nominale et la fréquence du groupe en phase
de démarrage qui permet au disjoncteur de se fermer.
Exemple :
Supposons que 2111 est réglé à 2Hz (4%)
Lorsque le groupe démarre, il monte progressivement en fréquence et ce n'est qu'arrivé à 48
Hz que le disjoncteur pourra se refermer sur JDB mort
Ce paramètre est aussi utilisé pour déterminer si le groupe est dans la bonne plage de
fréquence (Hz/V: ok)
Dans notre cas, sa fréquence doit être entre 48 et 52 Hz
- 2112 Black out du max
C'est le seuil de la différence entre la tension nominale et la tension du groupe en phase de
démarrage qui permet au disjoncteur de se fermer.
Exemple :

98
Supposons que 2112 est réglé à 5% (20V si on est en 400V)
Lorsque le groupe démarre, il monte progressivement en tension et ce n'est qu'arrivé à 380 V
que le disjoncteur pourra se refermer sur JDB mort
Ce paramètre est aussi utilisé pour déterminer si le groupe est dans la bonne plage de
fréquence (Hz/V :ok)
Dans notre cas, sa tension doit être entre 380 et 420 V
Note 1 : Dans le cas on l'on souhaite fermer le disjoncteur groupe sur le réseau et que le
réseau est en dehors des limites imposées par 2111 et 2112, le disjoncteur groupe ne pourra
pas se fermer.
Note 2 : Si lors du fonctionnement, le groupe sort de la plage "Hz/V : OK", aucun
déclenchement n'est provoqué
- 2130 : Tempo raté synchro groupe - Généralement 180 sec
- 2140 Tempo raté synchro réseau (si nécessaire)
- 2150 : Vérification de la rotation des phases et classe du défaut
- 2154 : Rotation correcte des phases. Une rotation incorrecte provoque le défaut
programmé en 2150
On remarquera qu'un champs gauche peut être choisi. Il est tout de même fortement conseillé
d'utiliser un champs droit
- 2160 à 2180 : Supervision de l'ouverture, de la fermeture et des informations provenant du
disjoncteur groupe
- 2200 à 2220 : Supervision de l'ouverture, de la fermeture et des informations provenant du
disjoncteur réseau
- 2251 à 2270 : Paramètres pour le couplage à l'arrêt
- 2420 : Position du coupling entre 2 demi centrale. Si celui ci est ouvert, il peut provoquer
une alarme ou un défaut suivant la configuration

11.4 REGULATION

- 2511 à 2513 : Paramètres boucle de régulation fréquence


- 2531 à 2533 : Paramètres boucle de régulation puissance
- 2541 à 2544 : Boucle de régulation répartition de charge active
- 2550 à 2553 : Offset de la régulation de vitesse.
Permet de caler la régulation de vitesse à une certaine valeur après initialisation.
Exemple : 72% correspond à une vitesse d'environ 1500 tr/mn. Cela signifie que lorsque la
régulation de vitesse va être activée après un démarrage du groupe, il va tourner directement à
1500 tr/mn. Si l'offset avait été réglé à 0 %, le groupe aurait démarré puis aurait tourné à une
vitesse très inférieur à 1500 tr/mn. La régulation aurait mis plusieurs secondes avant
d'atteindre 1500 tr/mn
Il y a 4 possibilités d'Offset. Un seul est choisi
- 2560 : Déclenche une erreur si le régulateur de vitesse sort de la zone de consigne autour de
sa régulation normale.
- 2571 à 2602 : Réglage de la régulation par relais
- 2611 : Monté en puissance de groupe
- 2612 : Point de pause; la montée en puissance est annulée jusqu’à expiration du
délai.
- 2614 : Active la montée en puissance par paliers.
- 2615 : Définit le nombre de paliers liés au réglage du point de pause.
- 2621 : Rampe de délestage
- 2622 : Pourcentage de puissance en dessous duquel l'AGC ouvre le disjoncteur
- 2630 : Déclenche une alarme ou un défaut si le temps de délestage dépasse ce réglage

99
- 2641 à 2643 : Paramètres boucle de régulation tension
- 2651 à 2653 : Paramètres boucle de régulation puissance réactive
- 2661 à 2663 : Boucle de régulation répartition de charge réactive
- 2670 à 2673 : Réglage Offset de la régulation de tension
- 2680 : Déclenche une erreur si le régulateur de tension sort de la zone de consigne autour de
sa régulation normale.
- 2691 à 2722 : Réglage de la régulation par relais
- 2740 : Temps de déblocage de la régulation de tension après le démarrage du groupe
- 2760 : Temps max de mise en parallèle réseau en cas de chevauchement
- 2781 : Type de régulation de f/P.
Il y a 2 possibilités, soit analogique, soit par relais
- 2782 : Type de régulation U/Q
Il y a 2 possibilités, soit analogique, soit par relais
- 2951 : Réglage de la consigne Base Load
- 2952 : Mode de retour en sortant du mode Base Load

11.5 ENTREES DIGITALES (DIG)

Lorsque les entrées sont utilisées comme alarmes ou défaut, leur paramétrage se fait dans ce
menu.
A vérifier par rapport au schéma de câblage
ATTENTION :
Les entrées peuvent aussi être utilisées par la M-LOGIC ou dans le menu des configurations
entrées-sorties. Il faut être très vigilant de ne pas utiliser une même entrée pour plusieurs
fonctions.
On retrouve dans ce sous menu toutes les entrées digitales (TOR) mais aussi les alarmes que
l'on peut utiliser dans la M-LOGIC. Les entrées multi fonctions configurées en entrées TOR y
sont aussi traitées
Leur paramétrage se fait comme pour les protections. Il y a cependant une case de plus à
cocher :
"High Alarm". Lorsqu'elle est cochée, le défaut ou l'alarme apparaît lorsque le contact
connecté sur l'entrée considérée est fermé

11.6 ENTREES ANALOGIQUES (AIN)


Ce sous menu gère les réglages des entrées analogiques

- 4510 - 4520 : Réglage défaut survitesse (2 seuils)


- 4530 : Défaut du démarreur - Nécessite un MPU
- 4540 : Défaut retour vitesse
- 4550 : Défaut coupure câble MPU (Si MPU présent)
- 4560 : Tempo de validation de fréquence et tension correctes lors du démarrage
- 4570 : Gestion du défaut dépassement temps de démarrage qui est réglé dans 6190
- 4580 : Temps maximum pour arrêter le groupe.
Si après cette temporisation lancée à la demande d'arrêt du groupe celui-ci ne s'est pas arrêté,
l'AGC provoque un défaut ou une alarme (selon configuration)
- 4590 : Réglage défaut sous-vitesse
- 4601 à 4730 : Réglage des défauts gérés par les entrées analogiques multifonctions
- 4960 : Tension basse d'alimentation sur les bornes 1 et 2
- 4970 : Tension haute d'alimentation sur les bornes 1 et 2
- 4980 : Tension basse sur les bornes 98 et 99. Peut être utilisée pour tension mini batterie

100
- 4990 : Tension haute sur les bornes 98 et 99. Peut être utilisée pour tension haute batterie

11.7 SORTIES (OUT )

Réglage des régulateurs et des transmetteurs (Transducteur) analogiques ainsi que des relais
de sortie.
- 5000 à 5140 : Paramétrage des relais du DEIF
Il y a 5 possibilités pour la configuration
*Alarm Relay ND : Dans ce cas, le relais est piloté par une alarme ou un défaut. Il est excité
en présence de l'alarme ou du défaut
* Alarm Relay NE : Dans ce cas, le relais est piloté par une alarme ou un défaut. Il est dé-
excité en présence de l'alarme ou du défaut
* Limit Relay : Dans ce cas, le relais est excité dés que le seuil de l'alarme ou du défaut est
transmis sans aucune tempo ni inhibition.
Ce type de relais est plutot utilisé pour envoyer des ordres.
Exemple : Excitation, pilotage pompe fuel, pilotage chauffage moteur, pilotage ventilation
* Horn Relay : Lorsqu'un relais est configuré de cette façon, il va être excité dés qu'une
alarme ou un défaut survient. Il est excité le temps de la temporisation réglée en 6130
Si cette tempo est à 0, il est excité en permanence.
Ces relais peuvent aussi être temporisés.
-5271 : Choix de la sortie 20-22
Cette sortie peut être configurée comme sortie relais ou comme sortie impulsion de comptage
Kwh
- 5272 : Choix de la sortie 21-22
Cette sortie peut être configurée comme sortie relais ou comme sortie impulsion de comptage
Kvarh

- 5721 : Limite mini jusqu' où peut descendre la sortie PWM.


Si cette limite est réglée trop basse, une alarme "Throttle position" peut apparaître sur le
groupe
- 5722 : Limite maxi jusqu'où peut monter la sortie PWM
Si cette limite est réglée trop haute, une alarme "Throttle position" peut apparaître sur le
groupe

- 5781 et 5782 : Limites mini et maxi pour la sortie analogique 68 quand elle est utilisée
comme pilotage régulateur

- 5791 et 5792 : Limites mini et maxi pour la sortie analogique 72 quand utilisée comme
pilotage régulateur

- 5823 à 5975
Lorsqu'il y a une ou plusieurs sorties analogiques disponibles, il est possible de l'affecter à un
paramètre pour l'envoyer sous forme de courant (ex : 4 - 20ma) ou de tension (ex : 0-10V)
vers un automate programmable par exemple.
Les paramètres suivant peuvent être configurés :
P, Q, S, U, I, F ainsi que puissance disponible et puissance consommée par l'installation.
Les entrées multifonction peuvent aussi être affectées

5981 : Affectation d'une sortie analogique ou PWM à la sortie du régulateur de Vitesse /


KW

101
5991 : Affectation d'une sortie analogique à la sortie du régulateur de Tension / KVAR

11.8 PARAMETRES GENERAUX (GEN)

- 6001 à 6005 : Réglages des paramètres du groupe.


Il y a en tout 4 possibilités de réglage :
- 6001 à 6005
- 6011 à 6015
- 6021 à 6025
- 6031 à 6035
- 6006 : Permet de choisir quel type de réglage va être utilisé. Il est utilisé aussi dans les
autre sous menus
- 6041 à 6042 : Réglages des transformateurs de tension du groupe
- 6043 à 6044 : Réglages des transformateurs de courant du groupe
- 6051 à 6052 : Réglages des transformateurs de tension du Jeu De barre
- 6053 : Tension nominale du JDB
Il y a aussi 2 jeux de réglages pour le jeu de barre
Le second jeu est :
6061 à 6063
On choisi entre les 2 jeux avec le paramètre 6054
- 6070 : Mode de fonctionnement par défaut du groupe.
Ce mode de fonctionnement peut être changé aussi par la M-LOGIC ou par des entrées TOR
- 6080 : Langage utilisé
- 6101 à 6126 : Permet de pré positionner les différents compteurs pour les adapter à
l'installation
- 6130 : Temps de durée du klaxon
- 6151 : Activation de l'électro fuel avant le lancement du démarreur
- 6171 : Nombre de dents de la couronne du démarreur dans le cas d'utilisation d'un MPU
- 6172 : Type de détection de marche.
Généralement, s'il n'y a pas de MPU, on utilise la fréquence
- 6173 : Détection de démarrage du groupe : Utilisé avec MPU
- 6174 : Fin de démarrage : Utilisé avec MPU
- 6183 : Temps de durée du démarrage
Ce temps doit correspondre ou être supérieur au temps total pour le démarrage du groupe fixé
dans l'EMCP
- 6184 : Temps de repos entre 2 démarrages
- 6190 : Nombre de tentative de démarrage. Avec un EMCP, une tentative à 180 sec suffit
- 6211 : Temps de refroidissement.
IMPORTANT : Le temps de refroidissement dans l'EMCP et dans l'ADEM doit être mis à
0

11.9 RESEAU (MAINS)

Liste des paramètres pour l'écrêtage ainsi que pour les défauts du réseau

- 7001 à 7031 : Concerne le fonctionnement en écrêtage


- 7041 : Paramètres pour le test de charge
- 7043 : Mode choisi après avoir quitté le mode test
- 7044 : Type de test :
Démarrage sans couplage

102
Couplage avec base load
Couplage avec prise de charge du réseau puis ouverture du disjoncteur réseau
- 7051 : Consigne base load en parallèle réseau
- 7052 : Consigne facteur de puissance
- 7053 : Consigne capacitive ou inductive

- 7061 : Temporisation perte secteur avant démarrage du groupe secours sur défaut tension
- 7062 : Temporisation après le retour secteur pour le défaut tension
- 7063 : Tension mini en dessous de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7064 : Tension maxi au dessus de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7066 : Défaut déséquilibre réseau
- 7071 : Temporisation perte secteur avant démarrage du groupe secours sur défaut
fréquence
- 7072 : Temporisation après le retour secteur pour le défaut fréquence
- 7073 : Fréquence mini en dessous de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7074 : Fréquence maxi au dessus de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
IMPORTANT : Dans le cas d'une centrale secours gérée par un AGC réseau,
c'est dans l'AGC réseau que ces réglages (7061 à 7074) doivent être faits
- 7081 : Si ce paramètre est activé, l'AGC va passer directement en mode AMF à partir
des autres modes lors d'une perte réseau . Il doit être normalement activé

- 7083 : Autorise le réseau à se coupler à la centrale. Si ce paramètre n'est pas validé, le


chevauchement entre la centrale et le réseau est impossible
- 7084 : Autorise la centrale à se coupler avec le réseau

11.10 COMMUNICATION (COMM)


Ce sous menu permet le paramétrage des communication

- 7531 : Adresse de l'appareil sur le réseau CANBUS


- 7532 : Mode de repli en cas de défaut CANBUS
- 7533 : Type de défaut à générer en cas de défaut de tout le CANBUS
- 7534 : Type de défaut à générer si plus d'un AGC manque sur le CANBUS
- 7535 : Type de défaut à générer s'il manque quelques AGC groupe
- 7536 : Type de défaut à générer s'il manque quelques AGC réseau
- 7872 : Type de défaut à générer si l' applications n'est pas la même dans tous les AGC

11.11 GESTIONNAIRE DE CHARGE (PM)


Paramétrage du gestionnaire de charge (PM)
Lors de la mise en service, il faut vérifier ces paramètres suivant l'installation
Lorsque l'on change certains paramètres dans ce menu, ils sont mis automatiquement à jour
dans tous les AGC présents sur le CANBUS

Il y a 3 possibilités pour le fonctionnement du gestionnaire de charge :


1) Avec une réserve tournante fixe exprimée en KW ou KVA
2) En pourcentage de la charge exprimé en %KW ou en %KVA
L'intérêt de ce type de fonctionnement en % est que l'on est sur de ne pas dépasser la
puissance PRIME des groupes.

- 8001 : Démarrage d'un GE supplémentaire suivant la charge en KW

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- 8002 : Démarrage d'un GE supplémentaire suivant la charge en KVA
- 8003 : Démarrage d'un GE supplémentaire suivant la charge en %
- 8004 : Tempo avant démarrage d'un groupe supplémentaire
- 8011 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en KW
- 8012 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en KVA
- 8013 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en %
- 8014 : Tempo avant l'arrêt d'un groupe
- 8021 : Signal de démarrage du groupe en automatique
* Remote : Par un ordre extérieur (Par exemple Entrée TOR)
* Local : Par un ordre local
- 8031 : Type de priorité utilisée
* Manuelle : Le système choisit le groupe à démarrer dans une liste des priorités
* Running Hours absolue : Les priorités changent en permanence et dépendent du nombre
d'heures paramétrées en 6101 et 6102
* Running Hours relative : Dans ce cas, tous les groupe participent au fonctionnement
indépendamment du nombre d'heures programmées en 6101 et 6102
* Fuel optimalisation : Ce type de fonctionnement est utilisé lorsqu'il existe des groupes de
puissance différente dans l'installation. Le système choisit alors quels groupes doivent
fonctionner ensemble pour l'optimisation de la consommation
- 8081 à 8105
Réglage des priorités en mode manuelle suivant les groupes. Les groupes de priorité
supérieure seront arrêté les premiers.
Très IMPORTANT :
Lorsque les priorités ont été définies, il est important de les transmettre par le paramètre 8086

- 8111 : Nombre d'heures entre les groupes pour changer les priorités en mode Running Hours
- 8201 à 8213 : Paramétrage pour le démarrage des gros consommateurs
- 8220 à 8260 : Cette fonction permet d'activer un relais pour refermer des départs qui
auraient été ouverts à cause d'une surcharge par exemple.
- 8881 : Permet de choisir si la réserve tournante absolue est en KW ou en KVA
- 8882 : Permet de choisir si le PM se fait en valeur ou en %
- 8921 : Lorsque cette fonction est validée, l'AGC démarre un groupe de plus que le nombre
demandé par le PM

- 8922 à 8926 : Paramétrage de la fonction multistart


La fonction “multi-start” (démarrages multiples) permet de définir le nombre de générateurs à
démarrer lors du démarrage de la centrale.
Lorsque la séquence de démarrage est amorcée soit automatiquement soit par activation d’une
touche ou d’une entrée numérique, le nombre prédéterminé de générateurs démarre.
Cette fonction est utilisée dans les applications où un certain nombre de générateurs est
nécessaire pour alimenter la charge. .
Exemple:
Dans une application AMF avec disjoncteur de couplage, le disjoncteur de couplage ne
doit pas se fermer avant que la puissance maximale soit disponible (point de consigne
de la capacité énergétique).

Le second paramètre permet de sélectionner le nombre minimum de groupes qui vont


fonctionner même en cas de consommation nulle de l'installation
Il existe 2 jeux de configuration : 8922 et 8923 et 8925 et 8926

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Le paramètre 8924 permet de choisir l'un ou l'autre. Ce paramètre est changeable par la M-
LOGIC.

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