FORMATION DEIF
Chapitre 1 : NOTIONS GENERALES APPLIQUEES
AUX GROUPES ELECTROGENES
1. NOTIONS D’INSTRUMENTATION
1.1 Capteurs-transmetteurs
Dans les appareils de mesure, il y a généralement une partie capteur et une partie
transmetteur. Il est souvent important de distinguer ces 2 parties. L’appellation de ces
appareils devrait être « capteur-transmetteur » mais c’est un peu long ; en pratique il est utilisé
un seul de ces termes, étant entendu qu’un seul capteur qui ne transmet rien n’intéresse
personne en régulation, pas plus qu’un transmetteur qui ne capte rien.
1.2 Analogique/numérique
A l’entrée d’un capteur, il y a un signal à mesurer. La mesure de cette grandeur varie d’une
valeur mini à une valeur maxi (0 à 10 Bars, 0°C à 200°C,...) Pour être comprise par des
appareils récepteurs, cette information doit-être mise sous forme précise appelée signal de
sortie de transmetteur.
Le signal de sortie peut avoir des formes très différentes, entre autres :
1) Un courant électrique
Les standards les plus utilisés sont :
* 4 à 20 ma
* 0 à 20ma ou -20 ma à 20 ma
Ce type de transmetteur est utilisé sur les installations mais pas sur les groupes
CATERPILLAR eux-mêmes.
Nous l'utilisons dans nos armoires pour transmettre la puissance d'un groupe (Par
l'intermédiaire d'un convertisseur de puissance) vers un automate programmable (4-20ma)
Il peut être aussi utilisé pour piloter la consigne tension d'un CDVR à partir d'un DEIF.
Comme le CDVR ne peut recevoir qu'un signal -10V à +10V, le montage nécessite un petit
adaptateur comportant une résistances ajustable.
L'intérêt de la transmission de l'information par courant est qu'elle est moins sensible aux
parasites que la transmission par tension
1
2) Une tension
Les standards les plus utilisés sont :
* 0 à 10 volts
*-5V à + 5V ou -10 Volts à + 10 Volts
* 0,2 Volts à 4,8 Volts pour de nombreux capteurs CATERPILLAR
* Quelques mV lorsqu’il s’agit de thermocouple.
3) Une résistance
C’est le cas des sondes Pt100 qui ont une valeur de 100 ohms à 0°C et qui augmente avec la
température.
Il existe d'autre type de capteur chez CATERPILLAR comme par exemple :
* 0 à 240 Ohms
* 70 à 800 Ohms
temps
T
Le signal PWM (Pulse Width Modulation) est un signal carré (Alternativement a +8V et 0 par
exemple). Sur la figure si dessus, la période est appelée T.
Si la durée durant laquelle le signal est à 8V est appelée t, le rapport cyclique (Duty cycle)
vaut:
t
D = en %
T
Exemple : si t=1 ms et T=2ms alors D=0,5 (50%)
si t=0,5 ms et T=2ms D=25%
2
1
La fréquence f = du signal ne varie pratiquement pas. Dans le cas du matériel
T
CATERPILLAR, elle est d'environ 500 Hz. Le rapport cyclique peut varier de 5% à 95%,
suivant le type de capteur - transmetteur
5) Une fréquence
Exemple : Capteur de vitesse
Les thermocouples sont constitués de 2 conducteurs de natures différentes qui sont soudés
entre eux à une de leurs extrémités.
Le capteur ainsi constitué va émettre une tension qui dépendra de la différence de température
qu'il existe entre l'extrémité soudée (Appelée soudure chaude) et l'extrémité raccordée à
l'appareil de mesure (Appelée soudure froide).
Si la différence de température est nulle, la tension émise par le thermocouple est nulle.
C'est pourquoi il est nécessaire, pour mesurer la température avec un thermocouple, que
l'appareil de mesure connaisse la température au niveau de la soudure froide.
Suivant les matériaux conducteurs utilisés dans la fabrication du thermocouple, il existe
différents types conçus pour des plages de températures différentes. La tension émise est
différente suivant le type et l'appareil de mesure doit être paramétré avec le type de
thermocouple utilisé.
Les tensions émises par les thermocouples sont généralement de quelques dizaines de
millivolts pour les températures élevées. Ce qui implique que les câbles de transmission de
ces signaux doivent être impérativement des câbles blindés pour éviter les perturbations
extérieures
Les thermocouples utilisés pour mesurer les températures d'échappement sont généralement
de type K ou J.
Dans les centrales électriques, les thermocouples peuvent être reliés, soit à des indicateurs ou
à des régulateurs acceptant les thermocouples, soit à des automates programmables possédant
des cartes spéciales. Ce type d'appareil possède presque à chaque fois une mesure de la
température de soudure froide par une sonde Pt100 à placer dans le bornier de raccordement
des thermocouples.
On trouve des thermocouples pour mesurer les températures des échappements et parfois pour
mesurer les températures des bobinages de l'alternateur
3
1.2.2 Sortie en résistance
Avec ce type de capteur, l'information est transmise sous forme de résistance qui varie suivant
la température.
Il existe plusieurs types de capteur de température résistif.
Le plus connu est la sonde Pt100 au platine qui à une résistance de 100 Ohms à 0°C et
présente un accroissement de résistance d'environ 0,33 Ohm pour un degré Celsius en plus.
Attention : Ce taux de variation est approximatif, il existe des tables très précises concernant
les Pt100.
Notes : Les capteurs de température résistifs sur les moteurs ne sont pas des Pt100, leur loi de
variation n'est pas linéaire et nécessite une configuration spéciale s'ils doivent être utilisés
avec le DEIF
1.2.3 Signaux PWM
En ce qui nous concerne, le type de signal PWM est utilisé principalement pour transmettre la
consigne de vitesse sur les groupe électronique (ADEM) ou PEEK.
Note : Sur les anciennes ADEM II, il était nécessaire de transmettre aussi la consigne de
statisme en PWM
Il est possible de convertir facilement un signal en courant ou en tension en signal PWM. La
convertion nécessite un convertisseur analogique / PWM
Attention : Dans certain cas, un montage comportant des résistances ajustables est nécessaire
BASE ELECTRIQUE GE
Adjustable
gap
Pickup Magnétique
FERROUS
METAL
Le capteur détecte un champ magnétique variable GEAR
Bl ocking
screw
Ne eded
g ap
14
14
4
2 . REGULATION
2.1.1 Définition
La norme DIN 19226 définit la régulation comme un processus dans lequel une grandeur,
appelée grandeur réglée (grandeur mesurée), est mesurée régulièrement et comparée à une
autre grandeur appelée grandeur de conduite (Consigne). Selon le résultat de cette
comparaison, le régulateur agit sur la grandeur réglée de telle façon que celle-ci se rapproche
au maximum de la grandeur de conduite.
Un dispositif de régulation fonctionne donc en boucle fermée (Boucle de régulation).
Exemple de régulation manuelle: Le conducteur d'une voiture doit réguler sa vitesse par
rapport à une consigne écrite sur un panneau. La vitesse est maintenue constante à 60 Kmh.
CONSIGNE DE VITESSE
VITESSE MESUREE
5
Dans une régulation, c'est le régulateur qui ajuste la grandeur à régler en fonction de la
mesure et de la consigne.
Pour fonctionner, une régulation nécessite des calculs mathématiques complexes qui sont
effectué grâce aux microprocesseurs du DEIF. Ces calculs doivent être configurer suivant le
type de régulation.
a)Définition
* L'action proportionnelle
Dans ce cas, l'erreur agit directement sur la sortie d'après l'équation :
S = Kp . Er
S = (Kp/Ti). Er . t
6
* L'action dérivée
S = Td . Kp. dEr/dt
Comme le montre le schéma, la sortie atteint 5mA deux fois plus vite avec un Ti fixé à 10s
qu’avec un Ti réglé à 20s.
La fonction d’intégration du régulateur I augmente quand le temps d’action de l’intégrale
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diminue, ce qui revient à dire que réduire le temps d’action de l’intégrale Ti permet d’obtenir
une régulation plus rapide.
Attention : Le temps d’action de l’intégrale action Ti ne doit pas être trop bas, sous peine
d’entraîner une instabilité de régulation comparable à celle occasionnée par un
Kp trop élevé.
Le régulateur de tension mesure la tension à réguler sur les câbles de sortie de l'alternateur
(Parfois sur des demi-bobinages ou par l'intermédiaire de transformateurs).
La consigne de tension est donnée par un potentiomètre placé sur le régulateur (Parfois, un
second potentiomètre de réglage fin est placé sur le panneau de contrôle).
Le régulateur compare ensuite les 2 valeurs (Mesure et consigne) puis agit sur le courant du
stator de l'excitatrice sur laquelle il est raccordé.
8
3) Garder une consigne de cos ϕ ou de puissance réactive fixe dans des cas particuliers
(Couplage au réseau par exemple).
Chaque type de régulateur a ses caractéristiques qui conviennent à l'alternateur qu'il régule,
c'est pour cela qu'il n'est pas recommandé de mettre un type de régulateur à la place d'un autre
sauf si, bien sûr, le régulateur de remplacement est conseillé par le constructeur.
Par exemple pour les génératrices SR4, CATERPILLAR propose le régulateur VR6 à la
place du VR3.
* Tension et Courant de sortie nominal et maximum. Cette caractéristique est l’une des plus
importantes.
* Tension de mesure
Certains alternateurs peuvent s'adapter sur différentes tensions
Par exemple, le R448 de Leroy Somer possède les entrées pour les tensions de mesures
suivantes :
- 95 à 140 Volts
- 170 à 260 Volts
- 340 à 520 Volts
9
* Fonction U/F (V/Hz) et LAM.
Cette fonction qui existe sur la plupart des régulateurs permet de faire chuter la tension de la
génératrice lorsque la fréquence diminue.
Rappel : La puissance absorbée par une installation dépend de la tension d’alimentation.
De même, le couple d'un moteur électrique et son courant réactif dépendent du rapport U/F.
La diminution de la tension en même temps que la fréquence évite aussi le surfluxage des
machines à circuit magnétique (Transformateur, moteurs asynchrones) et ainsi un
accroissement important du courant de magnétisation.
A l'application d'une charge, la vitesse de rotation du groupe diminue. La fréquence des
courants diminue aussi. Le fait de diminuer la tension en même temps que la fréquence
permet de réduire la puissance et donc le couple appliqué au moteur thermique du groupe.
Cela permet de réduire la variation de vitesse lors de l'application d'une charge car le moteur
thermique peut reprendre de la vitesse beaucoup plus facilement.
Certaines fonctions sont des options qu'il faut commander avec le régulateur.
Note : Le régulateur CDVR possède de nombreuses fonctions en standart.
La fonction la plus importante est la possibilité qu'a le régulateur de fonctionner avec d'autres
groupes en parallèle. En effet, en marche couplée, le régulateur doit partager sa charge
réactive avec les autres groupes.
Pour permettre cette répartition, la méthode la plus simple est de créer un statisme en tension
dépendant du cosϕ.
Définition du statisme
Le statisme est, en %, la différence entre la tension U0 à charge nulle et la tension U à pleine
charge nominale par rapport à Un nominale (pour un facteur de puissance = 0,8).
Normalement : U à pleine charge nominale = U nominale
St = (U0 – U) / U
Exemple 1 : Un groupe a une tension à vide de 412 volts, à pleine charge, sa tension est de
400 volts, son statisme sera de : (412-400)/400 = 3%
Exemple 2 : Un groupe a une tension à vide de 412 volts, à pleine charge, sa tension est de
396 volts, son statisme sera de : (412-396)/396 = 4%
A part quelques régulateurs de bas de gamme, la plupart possèdent cette fonction en standart.
Cependant, elle ne peut être utilisée qu'en rajoutant quelques éléments:
* Un transformateur d'intensité dont la sortie (1 ou 5A) doit être compatible avec l'entrée du
régulateur
* Parfois un potentiomètre ou une résistance de charge. C'est le cas des VR3 et des DVR.
Note : De part la présence d'un statisme, la tension de sortie diminue avec la charge réactive.
Il existe d'autres systèmes permettant de répartir la puissance réactive sans statisme. Cela
requiert d'autres appareils ou bien une connexion particulière des régulateurs entre eux
(Cross-current); ce type de montage n'est pas toujours facile à régler.
10
2) Régulation de cos ϕ ou de puissance réactive.
Dans certains cas, en particulier en marche parallèle sur le réseau, une régulation de cos ϕ ou
de puissance réactive est nécessaire.
Certains régulateurs comme le CDVR ont cette fonction d'origine, d'autres nécessitent une
platine optionnelle.
Dans tous les cas, un transformateur d'intensité est nécessaire.
Ce dispositif est utilisé dans le cas de couplage avec d'autres groupes, il permet d'ajuster la
tension du groupe avec celle du jeu de barres pour éviter un à-coup de réactif lors du
couplage.
Ce dispositif est généralement utilisé avec des grosses machines ou avec un réseau fluctuant.
5) Contacts de sortie
Certains régulateurs possèdent des contacts secs permettant d'envoyer à l'extérieur une
information d'alarme ou de défaut.
Les régulateurs numériques possèdent la plupart du temps, une entrée analogique permettant
d'agir sur la tension de sortie grâce à un signal en tension bas niveau
(Ex : 0à10 V ou -10 V à +10 V pour les CDVR)
Il existe aussi des entrées logiques ayant les fonctions suivantes :
* Augmentation de la tension
* Diminution de la tension
* Désexcitation
* Régulation en tension ou en puissance réactive (ou facteur de puissance)
*...
7) Autres options
11
* Surexcitation dans le cas d'un très fort à coup de charge (Booster).
On remarquera que la plupart des régulateurs destinés à être montés sur la machine ont leurs
composants électroniques noyés dans une résine. Cela lui permet de résister aux vibrations.
Le régulateur de vitesse (Governor) reçoit la mesure de la vitesse par le MPU (Magnetic pick
up) qui envoie une fréquence proportionnelle à la vitesse du moteur. Le régulateur de vitesse
envoie alors un signal à l'actionneur (Actuator) qui va agir sur l'admission de carburant pour
augmenter la vitesse ou la diminuer et la rendre identique à la consigne (Hz setting).
Les régulateurs de vitesse possèdent aussi une fonction statisme (droop) qui permet de faire
fonctionner le groupe en parallèle pour qu'il y ait un partage identique de la puissance active
avec les autres groupes.
Le principe du statisme en vitesse est de diminuer la vitesse du groupe en fonction de la
puissance active qu'il fournit. Son calcul est identique à celui du statisme en tension en
remplaçant la tension U par la vitesse n.
Sv = (n0 – n) / n
Governor
Hz setting
Governor T0 T1 T2 T3
OUT REF
VR
Actuator MP F1 F2
L4
L1
Engine Field L2
Diode
Armature
L3
Field
Stator
IV. Governor 1
12
2.3.2 Autres fonctions
4.1.1 La fréquence
La fréquence est liée à la vitesse de rotation du moteur thermique par la relation n=f/p vue
précédemment. Lorsque le groupe est seul, c'est à dire non-couplé, une action sur l'actionneur
de la pompe à injection augmente la vitesse et donc la fréquence.
13
4.1.2 La puissance active
La puissance active est liée au couple et à la vitesse du moteur d'entraînement par la relation :
P = Cω
Ceci est particulièrement visible lorsque un groupe est couplé avec d'autres groupes ou sur le
réseau. Dans ce cas, une action sur l'actionneur (actuator) de la pompe à injection modifie le
couple fourni et par la fait même la puissance active que fournie le groupe. Bien sur, lorsque
le groupe est couplé, la fréquence varie peu ou pas du tout, cela dépend de la puissance du
réseau sur lequel est couplé le groupe.
* Si l'on admet plus de carburant (Augmentation de la consigne de vitesse), la puissance
active délivrée par le groupe augmente.
* Si l'on diminue le carburant injecté (Diminution de la consigne de vitesse), la puissance
active délivrée par le groupe diminue.
Dans ce paragraphe, on considèrera que la puissance active délivrée par le moteur thermique
est constante. De plus, lorsque le groupe est couplé, la fonction statisme est opérationnelle.
La tension est liée à la FEM et donc au courant passant dans la roue polaire et par là même au
courant d'excitation sortant du régulateur et entrant dans le stator de l'excitatrice.
Lorsque le groupe est seul, non couplé, une action sur le courant d'excitation modifie la
tension de sortie de l'alternateur.
Remarque importante :
* Lorsque un groupe est couplé sur un jeu de barres avec d'autres groupes ou un réseau, la
fréquence de chaque groupe est la même et égale à celle du jeu de barres.
* Lorsque un groupe est couplé sur un jeu de barres avec d'autres groupes ou un réseau, la
tension de chaque groupe est la même et égale à celle du jeu de barres.
14
Note : Il peut y avoir une petite différence de tension (Quelques volts) à cause de la chute de
tension dans les câbles.
15
CHAPITRE 2 : TECHNOLOGIE ELECTRIQUE
1 - TECHNOLOGIE DES ALTERNATEURS
1.1 Alternateurs sans excitatrice auto alimenté par pont redresseur et diodes
Ce type d'excitation n'est utilisé que sur des alternateurs de faible puissance.
(De quelques kVa à une vingtaine de kVa)
C'est le stator principal (Soit directement, soit par l'intermédiaire d'une phase auxiliaire) qui
alimente le régulateur et la roue polaire, il n'y a donc pas d'excitatrice ni de diodes tournantes.
Par contre, le courant continu d'excitation arrive sur la roue polaire par l'intermédiaire de 2
balais et de 2 bagues. Le principe de fonctionnement est le même que celui vu au chapitre 3.
Ce type d'excitation se rencontre principalement sur des petits groupes monophasés (Quelques
kVa).
Note : Quelques rares groupes triphasés de petite puissance utilisent ce principe.
1.3 Alternateur avec excitatrice à courant alternatif à induit tournant sans bague ni
balais.
C'est ce type d'alternateur qui est le plus souvent utilisé. Il mérite donc une étude plus
approfondie.
Comme vu précédemment, les parties principales d'un alternateur de ce type sont :
* Le stator
* Le rotor
* Le système d'excitation
16
1.3.1 Le stator
C'est dans cette partie que sont générés les courants principaux.
Il est constitué d'un bobinage principal et parfois d'un ou de deux bobinages auxiliaires (Leroy
Somer)
Il est constitué de bobines espacées à 120° électriques les unes des autres (Attention : le
déphasage électrique est différent du déphasage physique, il dépend de la place des bobines
dans le stator mais aussi du nombre de pôles)
Lorsque ces bobines sont soumises à un champ tournant, il y a apparition d'un système de
tensions triphasées.
Les sorties de ces bobines peuvent être connectées de façons différentes suivants les tensions
que l'on souhaite avoir. C'est à la fabrication que l'on détermine le nombre de conducteurs à
sortir. Il y a évidement 2 conducteurs par bobine, mais certaines liaisons sont faites en interne.
Par la suite, nous supposerons travailler sur un générateur triphasé de tension simple V = 230
Volts (Phase-Neutre) et de tension composée U = 400 Volts (Phase-Phase)
13
17
b) Pour un alternateur 6 sorties, il y a 2 possibilités :
* Branchement étoile
La tension de sortie est alors :
V = 230 V et U= 400 V
* Branchement triangle
La tension de sortie est alors :
U= 230 V. En effet, dans un montage triangle, il ne peut y avoir de tension Phase-Neutre (V)
* Branchement triangle
La tension de sortie est alors :
U= 230 V
e) Pour des petits alternateurs, il est possible d'effectuer un branchement pour utiliser la
machine en 230 volts mono, mais dans ce cas, il faut déclasser la machine à 66% de sa
puissance nominale en kVa
Exemples :
Pour un alternateur de 20 kVa, l'utiliser en 230 volts mono réduira sa puissance à 13,2 kVa
18
1.3.1.2 Repérage des enroulements sur une machine 12 conducteurs :
T1
T4
T7
T10
T11
T12
T9 T5
T8
T6
T3 T2
8
HAUTE TENSION
GENERATOR SET
T1 T7 T10
FAIBLE INTENSITE
SALES MODEL 3508 T4
T1
RATING
N
T4 230 1000 KVA 800 KW 0,8 COSΦ 50 HZ
T7 400
V
V CONTINUOUS XXX PRIME STANDBY T6 T2
T10
T9
T11
T12
T12 T8
GENERATOR DATA
S T8
T2
T5
T6
T3
T9 T11
3 PHASE 12 WIRE
T3 T5
XXX WYE DELTA
ENCLOSURE TYPE IP 23
YEAR
13
19
1.3.1.2 Les bobinages auxiliaires
Sur certains stators (Leroy Somer) sont ajoutés des bobinages supplémentaires. Ce sont les
bobinages auxiliaires. Ils servent à fournir l'alimentation au système de régulation.
Les génératrices Leroy Somer possèdent 2 bobinages auxiliaires, l'un a une caractéristique
Shunt ( Tension proportionnelle à la tension de l'alternateur) l'autre a une caractéristique Série
( Tension proportionnelle au courant du stator), ce dernier sert à fournir un surcroît
d'excitation lors des surcharges ou des courts-circuits.
Circuit magnétique
20
1.3.2 Le système d'excitation
C'est elle qui, en tournant, crée le champ magnétique tournant nécessaire à la génération d'un
système triphasé.
Elle comporte, en plus de ses bobines (1 par pôles), des barres coulées dans son circuit
magnétique et reliées par des plaques conductrices à leurs extrémités. Ces barres servent
principalement à éviter les oscillations du rotor lors de brusque changement de charge.
Elles ne sont pas facilement visibles.
D'autre part, cette roue polaire possède normalement un flux rémanent qui sert à démarrer
l'excitation. C'est ce flux rémanent qui au démarrage de l'alternateur crée une tension dans le
stator principal et dans les bobinages auxiliaires lorsqu'ils existent.
La photo ci-dessous représente une roue polaire à 4 pôles ( 1500 tr/mn) d'une machine de 120
kVa Leroy Somer (Olympian)
Pôle
Bobinage
21
Ci-dessous photo d'un stator d'excitatrice Olympian 38 kVa (Génératrice Leroy Somer)
On remarquera les huit pôles.
Pôle
C'est dans cette partie qu'est généré le courant d'alimentation de la roue polaire.
Le rotor a bien sûr le même nombre de pôles que son stator.
Pour protéger le redresseur des surtensions qui peuvent apparaître lors de changement de
charges brusques ou de couplages, on ajoute un varistor (ou varistance). Un varistor est un
22
composant électronique qui devient conducteur au-dessus d'une certaine tension et absorbe
ainsi l'énergie de la perturbation.
Lors de mauvais couplages ou de chocs électriques, si l'énergie à absorber est trop importante,
il éclate; puis les diodes sont généralement détruites.
La photo ci dessous représente un rotor d’excitatrice et les diodes tournantes d'une génératrice
Leroy Somer (Olympian).
Diodes
Tournantes
Excitatrice
Bobines
Roue Polaire
L’illustration qui suit représente un type de redresseurs (Rectifiers) que l'on peut trouver sur
les CATERPILLAR SR4.
Comme on peut le constater, ils sont différents des composants Leroy Somer (Olympian)
23
J.A. DELMAS EXPORT
BORDEAUX Génératrice SR4
DIFFERENTS TYPES DE RECTIFIERS
AC1 AC3
AC2 DIODE
- +
+ -
CR7
VARISTOR VARISTOR
CR4 AC + -
CR1
CR3-CR6
CR2-CR5
CR2 AC2 CR5 DIODE DE
REDRESSEMENT
AC
CR3 CR6
+
CR7
-
R5
AC1 AC3
AC + -
AC + - CR1-CR4
23
Différents types de redresseurs que l’on rencontre sur les génératrices SR4
2) Deux redresseurs avec trois diodes chacun et un varistor monté sur chaque.
La fonction du varistor est de protéger les diodes contre les sur-tensions, il peut être contrôlé
en prenant la résistance entre ses bornes, sa résistance doit être au minimum de 15 KΩ.
Lorsque celui-ci est endommagé, il est soit éclaté, soit en court-circuit.
La fonction de la résistance R5 est d’évacuer la charge électrostatique qui est emmagasinée
par la friction de l’air sur les enroulements et les ponts de diodes, sans cette résistance, la
tension peut devenir suffisamment importante pour détruire l’isolation des enroulements. La
valeur de la résistance est de 27 KΩ +/- 10%.
Cette résistance n'est pas présente sur tous les types de groupes
24
L’alimentation du générateur ne se fait plus par le stator principal mais par une petite
génératrice à aimant permanent montée en bout d'arbre.
Le stator (Induit) est classique, par contre, le rotor (Inducteur) est composé d’aimants
permanents
Stator
Rotor avec
ses aimants
permanents
25
1.3.3 Récapitulatif
24 GEN
STATOR
20 GEN
T1 REGULATEUR
DE
T3
22 GEN TENSION
ROUE POLAIRE
VARISTOR
DIODE DE
PARTIE REDRESSEMENT
TOURNANTE
ENROULEMENT
EXCITATRICE
ROTOR
F1
F2
ENROULEMENT EXCITATRICE STATOR
15
•PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
•- Génératrice en mouvement
•- Tension rémanente à la roue polaire
•- Création d ’une tension au stator par la roue polaire
•- Le régulateur de tension mesure la tension au stator
•- Alimentation de l ’enroulement excitatrice stator en fonction de la tension de sortie stator
principal
•- Création d ’une tension triphasée à l ’enroulement excitatrice rotor
•- Redressement de la tension par le pont de diode
•- Alimentation de la roue polaire
26
1.3.3.2 Génératrice à aimants permanents
24
GEN
STATOR
20
GEN
T1 REGULATEUR
T3 DE
22
VARISTOR
DIODE DE
PARTIE REDRESSEMENT
TOURNANTE
ENROULEMENT
EXCITATRICE
ROTOR
F
ENROULEMENT 1 F
EXCITATRICE STATOR 2
11 PMG FUSIBLE
ENROULEMENT
STATOR
PARTIE 12 PMG
N
TOURNANTE 13 PMG FUSIBLE
S 20
•PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
27
1.4 Les régulateurs de tension
Ce paragraphe passe en revus les principaux régulateurs que l'on peut trouver sur les
alternateurs CATERPILLAR
Bien entendu, ce paragraphe ne remplace pas les notices propres à chaque régulateur. Pour
intervenir efficacement sur un régulateur, le technicien doit avoir en sa possession la notice du
régulateur concerné.
1.4.1 Le VR6
1.4.1.1 Généralités
Ce régulateur a été développé pour remplacer les VR3 et VR3F qui ne sont actuellement plus
fabriqués. Comme le VR3, il est de type analogique
La photo ci-dessous représente un VR6B utilisé sur les génératrices SR4
Il peut être utilisé aussi bien avec une génératrice auto excité (SE) qu'avec une génératrice à
aimant permanent (PM). Bien sur, le câblage est différent.
1.4.1.2 Caractéristiques
* Entrées mesures tension : 180 à 264 Vac sur 3 phases. Possibilité de fonctionnement sur une
seule phase
* Alimentation de puissance : 180 à 264 Vac pour les SE. De 90 à 120 Vac pour les PM.
28
* Caractéristiques de l'étage de sortie (Excitation) : 12 A à 65 Vcc de manière continu. 25 A à
125 Vcc pendant 10 secondes
* Caractéristique U/F : 2 possibilités suivant présence d'un pont ( 1 ou 2 %V / %Hz).
* La fréquence genou (Knee frequency) est ajustable entre 45 et 65 Hz.
Protection contre les surexcitations : L'excitation est coupée si la tension d'excitation dépasse
90 Volts pendant 30 secondes ou 125 volts pendant 10 secondes.
* Suivant les entrées que l'on utilise, le transformateur d'intensité pour le statisme de marche
en parallèle peut avoir un secondaire de 1A ou de 5A.
Block diagram
T1 T2 T3
5 6
Droop
Level Adjust UF Knee Adjust
Adjust
9
DROOP REFERENCE
6A
20
22 SENSING
COMPARATOR
24 V / HZ
28
- 26
30 POWER
SUPPLY
F2
OVEREXCIT EXCITATION
PROT ECTION CONTROL
+ F1
Stability Adjust
29
1.4.1.4 Réglage du régulateur
30
45Hzminimum
400 V
V/Hz
V
o
l
t
a
g CCW CW
e
Frequency 50 Hz
Knee Frequency
Set point
III. Voltage regulator - VR6 23
Remarque : A part pour des applications particulières, il est préférable de régler la fréquence
genoux autour de 47 à 48 Hz.
Lorsque les groupes sont couplés, ils doivent tous avoir la même fréquence genoux.
Dans le cas d'un groupe 60 Hz, il faut remplacer 50 Hz par 60 Hz et 48 Hz par 58 Hz.
5) Potentiomètre de stabilité
Si le temps de réponse du régulateur doit être rapide, il faut tourner le potentiomètre dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre.
Le fait de tourner le potentiomètre dans le sens des aiguilles d'une montre augmente le temps
de réponse.
Si le temps de réponse est trop rapide, il y a risque d'oscillations de la tension lors de
changement brusque de régime. Il faut alors tourner le potentiomètre dans le sens des aiguilles
d'une montre pour supprimer ces oscillations.
Positionner le potentiomètre au milieu de sa course est généralement un bon compromis.
Conseils : Si le groupe fonctionne correctement, éviter de toucher à ce réglage.
31
1.4.2 Le régulateur CATERPILLAR CDVR
1.4.2.1 Généralités
Ce régulateur a été développé pour remplacer le DVR qui est commercialement en fin de vie..
Comme le DVR, il est de type numérique
La photo ci-dessous représente un CDVR utilisé sur les génératrices CATERPILLAR
Le paragraphe qui suit n'est qu'une présentation du CDVR, l'utilisation et la programmation
de ce régulateur est décrite en détail dans le service manual RENR7941.
Contrairement au DVR, le CDVR doit être configuré à l'aide d'un ordinateur avant son
installation car il ne possède ni touche, ni afficheur pour la programmation.
Il a d'autre part été conçu pour être connecté à l'EMCP3 ou 4 par un data link CANBUS.
32
1.4.2.2 Caractéristiques
* Ce régulateur peut convenir pour des tensions allant de 120 à 15000 Volts, bien sur au-
dessus de 400 volts il faut intercaler un transformateur de potentiel entre les bornes de sortie
de l'alternateur et le régulateur.
* Tension des entrées mesures : 90 à 600 Volts
* Alimentation de puissance : 80 à 264 Vac sur 3 phases. Possibilité de fonctionnement sur
une seule phase, les tensions sont alors : 100 à 280 Vca.
Le régulateur peut fonctionner avec des génératrices AREP, SE ou PM
* Caractéristiques de l'étage de sortie (Excitation) : 12 A à 63 Vcc ou 10A à 125 Vcc de
manière continue.
25 A à 125 Vcc ou 20 A à 250 Vcc pendant un maximum de 10 secondes
* Caractéristique U/F : 2 pentes sont programmables ainsi que la fréquence genou.
* Le transformateur de marche en parallèle doit être de 5A au secondaire.
Note : Il n'est pas possible de régler le secondaire du transformateur, celui ci doit être
obligatoirement un 5A
* De plus, le CDVR possède les protections suivantes réglables par programmation:
- Surtension
- Sous-tension
-Retour puissance réactive
- Surexcitation programmable
- Surexcitation instantanée (Non réglable, autour des 28A)
- Surveillance des diodes tournantes
Cette fonction permet de surveiller si les diodes tournantes sont endommagées
- Perte d'excitation
- Perte de la mesure tension.
- Défaut interne au régulateur
* Il possède aussi 2 relais de sortie :
- Un relais indiquant qu'une alarme est survenue
- Un relais indiquant un défaut
* 3 types de régulations sont possibles sans options :
- Régulation de tension
- Régulation de puissance réactive
- Régulation de facteur de puissance
* Il est contrôlable par 5 entrées logiques
- Sélection de la régulation de puissance réactive/ facteur de puissance
- Désexcitation
- Réarmement défaut
- Augmentation de tension
- Diminution de tension
* Une entrée analogique +/-10 volts permet de faire varier la consigne.
Le remplacement d'un CDVR déjà programmé ne pose pas de problème dans la mesure où les
connexions se font par 3 connecteurs.
Ci- après un exemple de connections avec une PMG
33
1) : Connecteurs 6 broches P6
2) : Led indiquant le bon fonctionnement du régulateur (S'allume à la mise sous tension et
s'éteint par la suite). Si elle clignote, elle indique que le régulateur a détecté un défaut.
En fixe, elle indique un défaut du régulateur lui-même
3) : Connecteur 12 broches P12
4) : Connecteur 9 broches P9
5) : Connecteur RS232 pour la liaison ordinateur
34
Connexions remarquables
* L'alternateur représenté est un PM, ce qui explique la connexion de la PMG sur les bornes
P6-1, P6-2 et P6-3.
* Contrairement au VR6 et R448, le CDVR, comme le DVR doit être alimenté en 24 Vcc.
P12-8 et P12-7
* On remarquera la présence d'un transformateur de potentiel entre la sortie de l'alternateur et
les entrées mesures (Voltage sensing) du régulateur : P12-10, P12-11 et P12-12.
Cette entrée qui permet de faire varier la tension de sortie de l'alternateur est très utilisée avec
le DEIF.
En effet, grâce à cette commande, le DEIF peut ajuster la tension de sortie ou bien réguler la
puissance réactive ou le facteur de puissance de groupe.
Cette entrée fonctionne entre -10 V et + 10 V.
Généralement la sortie du DEIF est en -20ma à + 20ma. Il faut donc ajouter une résistance de
500 Ohms en parallèle avec l'entrée du CDVR pour que le fonctionnement soit correct.
La plage de variation de tension de sortie (Voltage Adjustment Band) est programmée dans le
CDVR. Elle est par défaut à 15%. Ce réglage convient bien à la plupart des applications.
35
2 - COUPLAGE DES GROUPES ELECTROGENES
Contrôleur
1 3 de rotation
de phase
T Temps
GE 2
Si les GE ont le même nombre de paire de pôles, ils doivent tourner à la même vitesse
pour obtenir la même fréquence. Si le nombre de paire de pôles est différent, pour
avoir la même fréquence on applique la formule suivante:
36
3° Même tension
12 V 6V
20 10
15 15
Bar Bar
Bar Bar
Courant de circulation
9V 9V
Tension
Déphasage Phase
Pour avoir un déphasage nul :
Diminuer ou augmenter la
vitesse sur un GE et lorsqu ’ils
sont en phase, remettre la T Temps
même U2
vitesse que l ’autre GE
37
2.2 Méthodes de couplage
Pour pouvoir coupler manuellement, l'opérateur doit disposer des appareils suivants :
* Un voltmètre différentiel
Celui-ci mesure la différence de tension entre le groupe et le jeu de barres
* Un double fréquencemètre
Un des fréquencemètres mesure la fréquence du groupe et l'autre mesure la fréquence du
réseau.
* Un indicateur de concordance des phases
Cet indicateur permet de connaître lorsque les phases sont en concordance.
Les 2 derniers appareils sont maintenant remplacés par un synchronoscope électronique
(Photo ci-dessous)
Led verte indiquant la
concordance des phases
Afficheur de ∆V et ∆F
38
Lors de l'étude d'une installation neuve, un seul synchronoscope est suffisant pour toute
l'installation.
Une des entrées du synchronoscope est reliée à la tension du jeu de barres, l'autre entrée est
reliée aux groupes par un commutateur. Le groupe que l'on souhaite coupler est choisi par la
position du commutateur (Un seul groupe à la fois doit être relié au synchronoscope).
Par contre, si l'installation est ancienne et possède déjà plusieurs groupes et armoires de
contrôle d'autres constructeurs, il est recommandé d'installer le nouveau groupe avec tout son
système de synchronisation
Le synchronoscope possède un contact qui se ferme lorsque toutes les conditions sont réunies.
Ce contact permet alors la fermeture du contacteur ou du disjoncteur de couplage du groupe
choisi. Bien sur un ordre de fermeture doit être demandé par l'opérateur par l’intermédiaire
d’un bouton poussoir.
L’illustration ci-dessous représente une vue d'ensemble d'un système de couplage par
synchronoscope de 2 groupes
Démarrage GE2
UTILISATION
Ajustement de la tension du GE2 par rapport au GE1
DISJONCTEUR GE2 8
39
N.B : Sur les vieilles installations (20 ans ou plus) Il existe d'anciens synchronoscope qui sont
en fait un petit moteur dont la vitesse de rotation dépend de la différence de vitesse entre les 2
champs tournants (Jeu de barres et alternateur). De plus une flèche indique, lorsque celle-ci
est à 12 Heures, la concordance des phases. Ces synchronoscopes ne possèdent souvent pas de
relais permettant la fermeture du disjoncteur, cette fonction étant assurée par un relais de
phase.
2.3.2.1 Description
40
2.3.2.2 Etude d'un synchrocoupleur: La SPMA de WOODWARD
Tension
groupe Sortie
variation de
vitesse
Tension
Bus
1) Câblage
Sur cette SPMA qui contrôle aussi les tensions, on peut voir les entrées suivantes :
* Entrées pour les 2 phases de la génératrice
* Entrées pour les 2 phases du jeu de barres
ATTENTION : Ces entrées sont bi-tension, d'autre part la tension maximum que peut
supporter une SPMA est de 230 Vac entre phases. Il est indispensable de choisir la bonne
tension et d'intercaler des transformateurs lorsqu'il s'agit d'un réseau et d'un groupe triphasé
400 Volts (ou plus).
* Des entrées permettant de choisir le mode de fonctionnement.
L'entrée couramment utilisée est l'entrée "Run"
* Un relais de sortie pour la fermeture du disjoncteur
* Des sorties analogiques "Output" agissant sur le régulateur de vitesse pour arriver à la
vitesse de synchronisme
* Dans ce type de SPMA avec l'option "Egalisation des tensions", on trouve 2 relais qui
doivent être connecté au régulateur de tension ("+ de tension" et "- de tension" ) afin d'ajuster
automatiquement la tension du groupe à celle du jeu de barres
2) Réglage
On trouve les potentiomètres suivants :
* Phase Offset : Ce potentiomètre modifie l'angle de couplage. Si ce potentiomètre est
déréglé, la SPMA donnera un ordre de couplage ailleurs que dans la fenêtre de couplage
souhaitée avec tous les effets désastreux qui en découlent.
Il ne faut en aucun cas dérégler ce potentiomètre
* Gain et Stabilité : Ces potentiomètres influent sur la rapidité avec laquelle la SPMA va
synchroniser le groupe.
41
En effet, lorsque la SPMA est en action, si l'on regarde le synchronoscope, on s'aperçoit que
celle-ci agit sur la vitesse du groupe pour non seulement avoir la concordance des fréquences
mais aussi celle des phases.
Si la stabilité est mal réglée, la SPMA n'arrivera pas à trouver la concordance, elle dépassera
le point 0 degré sans arriver à s'y loger. Il faudra alors tourner le potentiomètre de "Stabilité"
pour limiter ces dépassements.
Si le gain est mal réglé, la SPMA sera lente et mettra du temps à trouver le synchronisme.
Il est déconseillé de toucher ces potentiomètres une fois la SPMA réglée.
* Voltage Offset : Ce potentiomètre n'existe que dans l'option "Egalisation des tensions".
Il ne faut pas le modifier.
42
Dans l’exemple ci-dessus, le générateur à synchroniser tourne à 1503 trs/mn ~ 50.1Hz. Le
générateur en charge tourne à 1500 trs/mn ~ 50.0Hz. Le générateur à synchroniser a donc une
fréquence de glissement positive de 0.1Hz.
Le but de la synchronisation est de réduire la différence d’angle de phase entre les deux
systèmes tournants que représentent le système triphasé du générateur et le système triphasé
du jeu de barres. Dans l’illustration précédente, la phase L1 du jeu de barres pointe toujours
vers midi, alors que celle du générateur à synchroniser pointe dans différentes directions en
raison de la fréquence. de glissement.
Note : Les deux systèmes triphasés sont bien sûr en rotation, mais dans un but
d’illustration les vecteurs du générateur en charge ne sont pas montrés en
rotation. Seule nous intéresse ici la fréquence de glissement pour le calcul du
moment où l’impulsion de synchronisation devra être émise.
Lorsque le générateur tourne avec une fréquence de glissement positive de 0.1Hz par rapport
au jeu de barres, les deux systèmes sont synchronisés toutes les 10 secondes.
Dans l’exemple ci-dessus, la différence d’angle de phase entre le générateur à synchroniser et
le jeu de barres diminue pour finalement s’annuler. Le générateur est alors synchronisé avec
le jeu de barres et le disjoncteur se ferme.
Signal de fermeture
L’unité calcule toujours le moment de fermeture du disjoncteur de façon à obtenir la
synchronisation la plus précise possible. Le signal de fermeture du disjoncteur est émis avant
la synchronisation (les phases L1 sont exactement sur midi).
Le moment d’émission du signal de fermeture du disjoncteur dépend du temps de fermeture
du disjoncteur et de la fréquence de glissement.
43
2.4.2 La synchronisation statique
44
Situation de charge après synchronisation
Le générateur synchronisé n’est pas soumis à une charge immédiatement après la fermeture
du disjoncteur, si le df maximum est réglé à une valeur basse. Puisque la position de la
crémaillère de réglage du carburant est pratiquement celle qui est requise pour tourner à la
fréquence du jeu de barres, il n’y a pas de saut de charge.
Si le df maximum est réglé à une valeur élevée, les observations de la section concernant la
synchronisation dynamique doivent être retenues.
Après synchronisation, l’unité modifie le point de consigne du contrôleur en fonction des
besoins du mode de fonctionnement du générateur choisi.
La synchronisation statique est recommandée dans les cas où aucune fréquence
de glissement n’est admise, notamment quand plusieurs générateurs se
synchronisent avec un jeu de barres sans groupes de charge connectés.
45
2.4.3 Fermeture du disjoncteur avant excitation
Il est possible de démarrer le générateur avec l’excitation désactivée. Quand les générateurs
sont démarrés, les disjoncteurs sont fermés et l’excitation est activée. Il est aussi possible de
fermer le disjoncteur avant le démarrage du moteur. Cette fonction est aussi appelée
«fermeture avant excitation » (close before excitation).
L’intérêt de cette « fermeture avant excitation » est de permettre aux générateurs d’être prêts à
supporter la charge très rapidement. Tous les générateurs sont connectés au jeu de barres dès
qu’ils sont démarrés, et dès que l’excitation est activée les générateurs sont prêts à
fonctionner.
Ceci est plus rapide qu’une synchronisation classique, où les disjoncteurs ne seront pas fermés
avant que la tension des générateurs ne soit synchronisée, ce qui prend un certain temps.
La fonction “fermeture avant démarrage” (close before start) peut aussi être utilisée, si la
charge nécessite un démarrage « en douceur », par exemple si les générateurs sont connectés à
un transformateur.
Dès que l’excitation est activée, les générateurs égalisent la tension et la fréquence et ils
finissent par former un système synchronisé. Quand l’excitation est activée, les régulateurs de
l’AGC démarrent après temporisation.
L’excitation doit être augmentée progressivement avec cette fonction.
Cette fonction ne peut être utilisée qu’avec un capteur magnétique.
2.5 Récapitulatif
Pour coupler 2 ou plusieurs groupes, les appareils de couplage suivants sont nécessaires :
2.5.1 Pour la synchronisation manuelle :
* Synchronoscope
* Voltmètre différentiel, Double fréquencemètre si nécessaire
* Un synchrocoupleur.
Prévoir éventuellement un égalisateur de tension (Groupe - jeu de barres) à installer sur le
régulateur de tension dans certains cas (Gros groupe, réseau,...). Certains synchrocoupleurs
possèdent cette fonction - Voir DEIF.
Il existe 3 possibilités :
2.6.1 Répartition de puissance active par statisme de vitesse
Il faut que tous les groupes couplés aient le même statisme en vitesse (Généralement 3%).
Pour que la répartition de puissance active soit la même dans ce cas, les régulateurs
(Mécanique ou électronique) doivent avoir un statisme de vitesse identique.
Sv = (n0 – n) / n
46
Généralement, le réglage du statisme sur un régulateur électronique se fait simplement par
potentiomètre s'il est analogique ou par programmation s'il est numérique.
Le réglage du statisme dans une pompe à injection mécanique est beaucoup plus complexe et
ne rentre pas dans le sujet de ce cours.
Pour les pompes mécaniques, le statisme peut être de 5% et plus sur des vieilles pompes, ce
qui est très important.
Avec des régulateurs électroniques on peut fonctionner avec des statismes de 3% et parfois un
peu moins.
Il est aussi possible d'utiliser le statisme en vitesse pour contrôler la puissance d'un groupe sur
un réseau, cependant, la puissance émise par le groupe dépendra de la fréquence du réseau, ce
qui peut être gênant si le réseau est instable en fréquence
La répartition de puissance active entre groupes ce fait par un répartiteur de charge active ou
Load Sharing qui agit sur les régulateurs de vitesse des moteurs thermiques afin d'équilibrer la
charge pris par chacun d'eux. Bien sur, comme vu précédemment, l'intérêt de ce type de
répartition est de fonctionner à vitesse et donc à fréquence constante (Isochrone).Ci -après :
Schéma d'une installation automatique avec son système de synchronisation et de répartition
de charge active. Pour équilibrer les charges actives, le répartiteur utilise la valeur moyenne
de tous les groupes sur le jeu de barres.
Pour cela, les régulateurs doivent communiquer entre eux. Certains comme les LSM ou les
DEIF dans certaines configurations communiquent avec des lignes de répartitions de charges
actives analogiques. Dans d'autres configurations, les DEIF peuvent échanger leur
informations par l'intermédiaire d'un CANBUS. Dans ce cas, il est évident que si le CANBUS
ne fonctionne plus, les groupes ne peuvent plus répartir leur puissance.
Is o la te d Is o c h r o n o u s S y s te m
Sharing Lines
Sharing Lines
Unit Load
Unit Load
Synchro Synchro
System Load
Sharing Lines To
Additional
Units
Plant Bus
Auxiliary Breakers
47
2.6.3 Fonctionnement en consigne de puissance active ou Base Load
En parallèle réseau, le groupe peut aussi fonctionner avec une consigne de puissance fixe.
Le groupe émettra toujours la même puissance active indépendamment de la fréquence de
celui-ci
L'intérêt du DEIF est qu'il possède toutes ces fonctions en un seul boîtier.
Il existe 3 possibilités :
Le principe est le même qu'avec la répartition d'actif sauf que le statisme est sur la tension et
dépend du réactif
C'est le cas le plus simple mais il faut s'assurer que le régulateur de tension présent sur le
groupe possède la fonction statisme en tension ainsi qu'un TC
L'inconvénient de ce type de répartition par statisme est qu'il implique une chute de tension
pour fonctionner correctement (De 3 à 4%)
Suivant le mode sélectionné (Réactif ou facteur de puissance), le répartiteur égalise les KVAR
ou les facteurs de puissance des groupes à tension constante.
Le principe est le même qu'avec le fonctionnement à fréquence constante sauf qu'ici, c'est la
tension qui est constante et le réactif qui est partagé
Il est aussi possible d'utiliser le statisme en tension pour contrôler la puissance réactive d'un
groupe sur un réseau, cependant, la puissance réactive émise par le groupe dépendra de la
tension du réseau, ce qui peut être gênant si le réseau est instable en tension.
Si le groupe doit être couplé sur un réseau, le régulateur de tension doit posséder une fonction
régulation de facteur de puissance ou de puissance réactive.
Le groupe fonctionne alors en consigne de facteur de puissance ou de puissance réactive
quelque soit les variations de tension du réseau
Dans la plupart des cas, un groupe électrogène vient s'insérer dans une installation soit neuve,
soit déjà existante.
Une armoire contrôle commande lui est alors ajoutée pour assurée les fonctions suivantes :
* Intégration dans l'automatisme existant si la centrale existe déjà ou fabrication d'un
automatisme s'intégrant à un ensemble pour une centrale neuve.
* Protections et fonctions supplémentaires non assurées dans le panneau de contrôle.
Bien sur, certain client, lors d’utilisations simples préfèrent utiliser le groupe seul avec
seulement son panneau de contrôle.
48
3.1 - Description des automatismes utilisés dans une armoire de contrôle-commande
1) Protection par disjoncteurs des appareils assurant les différentes fonctions d'automatisme.
Ex : Disjoncteurs MERLIN GERIN série Compact.
Certains disjoncteurs tels que les GV de la marque Schneider possède une possibilité de
réglage. Ils sont utilisés pour les départs moteurs (Aéro, pompe de refroidisseur d'huile,
ventilateurs d'extraction,...) ou pour protéger les chargeurs de batterie.
49
4) Eventuellement, dans le cas ou la répartition de charge active n'est pas faite au niveau du
groupe, c'est l'armoire qui assure cette fonction ainsi que celle de régulation de vitesse .
Le matériel utilisé peut-être une LSM de marque Woodward ou un AGC ou GPC de marque
DEIF.
Ces appareils permettent une répartition de charge avec les autres groupes.
Remarques importantes : Bien sûr, les autres groupes doivent aussi être équipés d'appareils
de même type et de même marque.
7) En plus des composants énumérés ci-dessus, on utilise des petits relais d'automatisme de
marque FINDER ainsi que des temporisations pour les automatismes simples.
Remarque : Une temporisation mal réglée peut créer des disfonctionnements importants
50
8) Afficheurs multifonctions
Dans la plupart des centrales, les exploitants souhaitent connaître les puissances mise en jeu,
les énergies (Active et réactives) fournies et consommées ainsi que les différentes grandeurs
de l'installation (Tension, fréquence, courant, valeurs moyennes, valeurs maximales)
Exemple : ION 7330 de chez Power Measurement
Ecran
Touches de défilement
Touche de paramétrage
Nous verrons par la suite que le DEIF assure aussi cette fonction d'affichage
Ce type d'afficheur peut aussi être intégrer dans un réseau informatique (Modbus ou Ethernet)
9) Fonctions d'automatisme complexes (Elles seront vues plus en détails par la suite)
b) Mode ilôté
C'est le cas d'un groupe fonctionnant seul, P et Q dépendent alors de la charge
e) Ecrêtage
Le démarrage et l’arrêt de la centrale se fait automatiquement suivant les seuils de
consommation sur le réseau. Quand l’importation du réseau dépasse le point de consigne, le
générateur se couple alimente la charge en parallèle avec le réseau
51
f) Couplage fugitif réseau
Sur un ordre externe (souvent TOR) la centrale démarre, se couple au réseau, prend de la
charge jusqu’à ce que la puissance du réseau soit nulle, ouvre le disjoncteur du réseau et
régule la fréquence et la tension à ses valeurs nominales. À la disparition de ce contact, la
centrale se synchronise au réseau. Après le couplage, la puissance de la centrale est réduite
selon une rampe, à 5% à lieu l'ouverture du disjoncteur de la centrale.
Attention : Dans certains cas avec des réseaux multiples, un transducteur par réseau est
nécessaire
Ce mode peut être utilisé lors d'un retour réseau après une coupure. Cela évite ainsi une
interruption de la fourniture d'énergie lorsque le réseau revient.
Il est aussi utilisé lorsque le réseau est mauvais et que l'on souhaite basculer sur la centrale
sans coupure.
g) Exportation de puissance
Permet de maintenir une puissance constante délivrée par le réseau. La puissance peut être
importée depuis le réseau ou exportée vers le réseau mais toujours à un niveau constant. La
centrale reste accrochée au réseau soit pour contrôler l’actif et le réactif mais aussi pour
sécuriser la production d’électricité.
h) Délestage et relestage
Cette fonction permet d'ouvrir certains départs dans le cas d'une surcharge ou d'une baisse de
fréquence de la centrale. Une fonction associée permet de refermer des départs lorsque la
puissance disponible le permet.
Toutes ces fonctions sont réalisables avec le DEIF sans l'aide d'automate programmable.
Il n' y a donc pas de programmation complexe à effectuer, une bonne configuration des
paramètres suffit.
ATTENTION : Certaines fonctions nécessitent des options
10 ) Panneau opérateur
Un panneau opérateur peut servir à superviser localement la centrale.
Ce panneau peut communiquer avec des DEIF ou des automates programmables.
Un opérateur peut alors visualiser les états des groupes te les défauts apparaissant.
Il peut aussi paramétrer certaines fonctions tel que le gestionnaire de puissance
52
10) Système de supervision
Pour une plus grande facilité d'exploitation, l'installation peut être équipée d'un système de
supervision. Il s'agit le plus souvent d'un ordinateur (PC) qui communique avec les autres
appareils de l'installation (PLC, ION, Relais de surveillance, EMCP, Injection électronique)
par l'intermédiaire d'un ou plusieurs réseaux (Modbus, Ethernet).
On peut alors afficher de nombreuses informations (Electrique, mécanique), faire des calculs
de consommation (Electrique, Fuel,...), tracer des courbes,...
Ce type de superviseur possède généralement une base de données accessible par Excel.
Par exemple, un système développé par POWER MEASUREMENT permet de gérer
complètement une centrale ou un groupe de centrales. On peut ainsi avoir accès aux valeurs
moyennes, maximum, minimum ainsi qu’aux énergies (actives et réactives) fournies et
reçues,...
53
Vue d'un écran de système de supervision
Les paramètres affichés sont une partie de ceux disponibles dans l'EMCP3 (Attention aux
options).
Bien sur, certains de ces paramètres peuvent être enregistrés, toutes les 10 Mn par exemple
dans une base de données.
54
Vue d’une armoire simple
Chargeur de
Batterie
Relais de
protection SEG
Disjoncteur circuit
commande
Logo : Petit
automate remplaçant
quelques relais
DEIF : Contrôle
moteur et répartiteur
de charge active.
55
4. DESCRIPTIONS DES PRINCIPALES PROTECTIONS ELECTRIQUES
Ce défaut intervient lors d'un défaut d'isolation entre les bobinages du stator et la carcasse de
l'alternateur.
Lorsque l'alternateur a son neutre connecté à la terre, ce défaut est détecté en surveillant le
courant qui passe dans le câble entre le neutre et la masse. Ce défaut provoque le
déclenchement du disjoncteur du groupe et son arrêt
Lorsque le neutre n'est pas connecté, on utilise un contrôleur permanent d'isolement (CPI) qui
mesure le courant entre les bobinages et la masse de la machine qui est relié à la terre.
Dans ce cas, l'apparition d'un défaut ne doit être qu'une alarme.
4.2.2 Protection contre les surintensités, les court-circuits et les défauts terre ou protection
homopolaire.
Ce type de protection protège le groupe contre les surintensités, les courts-circuits et les
défauts terres intervenant sur des câbles ou des appareils alimentés par l'alternateur.
3) La protection "Terre" ou homopolaire protège l'installation contre les contacts d'une phase
à la terre. Pour fonctionner, les groupes doivent avoir leur neutre à la terre en basse tension.
En moyenne tension, les neutres des groupes sont reliés à la terre par une résistance ou une
impédance, un seul des groupes couplés doit être relié à la terre (Les groupes non-couplés ne
56
sont bien sur pas reliés). Si la mise à la terre du neutre n'existe pas, il faut installer un
générateur homopolaire qui crée un neutre artificiel. (Voir chapitre précédent)
Il existe aussi des relais ne remplissant qu’une fonction : Soit surintensité, soit court-circuit,
soit défaut homopolaire
Cette protection protège l'alternateur et les appareils alimentés contre les baisses de tension et
les hausses excessives de tension. On tolère généralement -5% et +5% pendant quelques
secondes. Le déclenchement est temporisé pour éviter les ouvertures disjoncteurs lors des
transitoires.
Il existe aussi une surveillance de la tension continue de la batterie. En effet, la valeur de cette
tension détermine si la batterie est chargée ou non et si le système de charge fonctionne
correctement
Cette protection ne fonctionne que si le groupe est couplé. Elle permet d'ouvrir le disjoncteur
lorsque le moteur thermique ne donne plus de puissance. (Panne ou manque de fuel)
Lorsque le moteur thermique n'est plus capable d'entraîner l'alternateur, si celui-ci est couplé
sur le réseau, il se comporte alors en moteur synchrone et se met à entraîner le moteur
thermique. Le groupe ne produit plus de puissance active mais en consomme. Il doit être
enlevé du jeu de barres. La puissance active consommée dans ce cas est d’environ de 10 à
20% de la puissance nominale.
Lors d'un défaut sur l'excitation, l'alternateur peut voir son excitation diminuer et même
disparaître, il devient alors consommateur d'énergie réactive, tout en continuant à produire de
l'énergie active. Il doit alors être découplé du réseau. La perte totale de l'excitation d'un
groupe couplé peut créer de sérieuses perturbations et même des dégâts importants.
Lorsque le groupe n'est pas couplé, la perte d'excitation va se traduire par une baisse très
importante de la tension.
Un champ inverse apparaît lorsque le système triphasé est déséquilibré, c'est le cas par
exemple lorsqu'une phase est trop chargée ou lors d'un court-circuit entre 2 phases. Ce
déséquilibre peut perturber le fonctionnement du générateur, allant jusqu'à sa destruction par
échauffement du rotor.
Le relais de protection possède généralement 2 seuils: Un seuil d'alarme et un seuil de
déclenchement.
57
4.2.8 Protection contre les défauts de l'excitation
Cette protection surveille la charge active du groupe, si cette charge dépasse la puissance
nominale pendant environ 2 Mn, une alarme apparaît.
Une surcharge en courant du stator provoque son échauffement. Dans certains stator, le
constructeur a inséré des sondes de température permettant de mesurer l'échauffement des
bobinages.
Des sondes de température sont fixées au niveau des roulements ou des paliers de la
génératrice.
Ces sondes servent à détecter un échauffement qui est le signe d'une avarie sur un palier.
Une installation moyenne tension comporte des transformateurs permettant d'alimenter les
auxiliaire (Abaisseur) ou d'augmenter la tension des groupes (Elévateur)
Ce type d'appareil nécessite aussi des protections.
Hormis les protections contre les surcharges et les court-circuits, les protections les plus
courantes sont les suivantes :
1) Protection thermique
58
2) Alarme dégagement gaz et défaut pression
3) Protection masse-cuve
Pour des raisons de sécurité, les cuves sont mises à la terre par une câblette en cuivre.
Tout amorçage entre enroulements et masse donne naissance à un courant de défaut qui se
dirige vers la terre.
Pour surveiller ce défaut, on insère dans la connexion de mise à la terre, un transformateur
d'intensité relié à un relais de détection courant. Lorsque le seuil réglé (Généralement
quelques ampères) est dépassé, on coupe l'alimentation du transformateur.
3) Avant remplacement d'un appareil, rechercher si la cause qui a créé sa panne n'est plus
présente, sous peine de détruire à nouveau l'appareil.
4) Si après mise en place du nouvel appareil, la panne persiste, celle-ci se trouve ailleurs.
Il est extrêmement rare qu'un appareil neuf arrive déjà en panne.
Le rôle de cette platine est l'affichage de défauts signalés par un klaxon, l'ouverture du
disjoncteur et l'arrêt du groupe immédiatement ou différé.
La platine comporte 8 Leds, chaque Leds correspond à un défaut choisi par le concepteur.
59
Le concepteur de l'installation peut choisir les actions associées à chaque défaut par
programmation :
* Klaxon
* Ouverture du disjoncteur
* Arrêt du moteur
Ces actions peuvent être combinées entre elles.
Lors de l'apparition d'un défaut ou d'une alarme, le klaxon retenti et, si besoin est, la platine
provoque l'ouverture du disjoncteur et l'arrêt du groupe. L'opérateur doit appuyer sur un
bouton de la platine pour arrêter le klaxon.
Dans le cas d’un nombre plus important de défauts à afficher, on peut ajouter des platines
d’extension à la platine existante.
Texte du défaut
60
5. PRESENTATION D'UN APPAREIL MULTIFONCTION : L'AGC de DEIF
5.3 Protection
• Surintensité, 2 niveaux
• Retour puissance
• Nombreuses protections configurables
• Entrées 4-20 mA
• Entrées PT100
• Entrées logiques
5.4 Affichage
• Face-avant déportable (affichage
à distance)
• Boutons poussoirs
démarrage/arrêt
61
• Boutons poussoirs commande
disjoncteur
• Affichage textes
5.5.1 Application
L’AGC automatique est architecturé autour d’un microprocesseur et possède toutes les
fonctions nécessaires à l’automatisme et à la protection des groupes électrogènes. Il assure les
mesures et l’affichage, sur un écran LCD, des valeurs en triphasées et des alarmes.
L'AGC effectue un auto-test dès la mise sous tension, affichant les messages d'erreur par un
texte clair et en pilotant une sortie relais (chien de garde).
La face avant peut être soit connectée sur l’AGC soit déportée sur la porte de l’armoire.
5.5.2 Installation
La configuration peut être effectuée facilement via la face avant (protection par mot de passe)
ou sur PC, par le logiciel utilitaire DEIF, via le port USB. Cet utilitaire facilite la mise en
service en affichant toutes les informations disponibles, en permettant les sauvegardes et
téléchargements des applications et la mise à jour du programme résidant.
5.5.3 Options
L’AGC peut être équipée d’un certain nombre d’options rendant plus performant ses
applications. Ces options sont alors intégrées dans l’unité de base tout en conservant la même
interface que vous gériez une application sophistiquée ou simple du contrôle du groupe.
62
5.5.4 Exemple d'application de répartition de charge
Ci-dessous le schéma des AGC pour 2 groupes
63
Chapitre 3 : ANALYSE DE L'AGC 4
Note : Ce chapitre n'est pas manuel de référence, il présente les fonctionnalités du DEIF ainsi
que certaines astuces que l'on ne trouve pas forcément dans les manuels. Pour connaître avec
précision une fonction, il faut se reporter au Designer Handbook et aux notes d'applications
1. CONFIGURATION MATERIELLE
Il s'agit d'un AGC groupe
64
1.2 Entrées et sorties de contrôle commande
Il y a 3 types d'entrées-sorties :
- Les entrées - sorties digitales (TOR)
- Les entrées - sorties analogiques
- Les bus de communication
43 à 56 : Entrées configurables
65
111 à 117 : Entrées configurables
118 : Entrée Arrêt d'urgence
Note : Les affectations des entrées configurables seront étudiées par la suite
3, 4 : Watchdog
5,6,7 : Klaxon (configurable)
8, 9, 10 : Ouverture disjoncteur réseau (configurable)
11, 12, 13 : Fermeture disjoncteur réseau (configurable)
14, 15, 16 : Ouverture du disjoncteur groupe
17, 18, 19 : Fermeture du disjoncteur groupe
57 à 72 : Relais configurables
119 : Sortie électrovanne marche.
Cette sortie peut aussi être utilisée pour le démarrage à distance sur un panneau de contrôle
120 : Préparation au démarrage
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP
121, 122 : Relais démarreur
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP
123, 124 : Electrovanne d'arrêt
Cette sortie n'est pas utilisée avec des EMCP
Ces sorties permettent d'envoyer des impulsions en vue d'un comptage de l'énergie
20 : KWh/pulse
21 : KVARh/pulse
22 : commun
On peut aussi les configurer en sortie TOR
66
Ce dernier standard est utilisé pour des capteurs de pression d'huile, de température d'eau,…se
trouvant généralement sur les moteurs
Canbus 1 :
Bornes : A1, A2, A3
Canbus 2
Bornes : B1, B2, B3
Ces Canbus sont redondants, les mêmes informations transitent sur les 2 bus. Si un des 2
tombe en panne, le second continue à transmettre les informations.
Les AGC 200 en possèdent 3
ATTENTION :
1) Affectation des bornes suivant les options
L'affectation des bornes décrite dans le chapitre ci-dessus concerne l'AGC groupe standard.
Les affectations peuvent changer suivant les options.
Exemple
Si les options D1 et EF6 sont choisies, le DEIF peut alors piloter un CDVR et une ADEM.
Les bornes :
67, 68 : Servent comme sortie courant pour piloter un régulateur de vitesse
69, 70 : Servent de sorties PWM pour piloter une ADEM
71, 72 : Servent de sortie courant pour piloter un CDVR (Une résistance est nécessaire)
Si la sortie 67 et 68 n'est pas utilisée pour le régulateur de vitesse, on peut l'utiliser pour autre
chose.
67
2. LES MODES DE FONCTIONNEMENT
Les modes sont choisis grâce à la touche "MODE" sur l'afficheur du DEIF
Les touches de l’écran (START, STOP, GB ON, GB OFF) sont activées et peuvent être
utilisées par l’opérateur.
- Les régulateurs ne sont pas activés, donc le contrôle de la vitesse (et éventuellement de la
tension) doit être réalisé par des moyens externes.
Par exemple en programmant 2 entrées -vite et +vite pour la vitesse et 2 entrées -U et +U pour
la tension ou en se servant de l'afficheur
- Les disjoncteurs peuvent s’ouvrir et se fermer à tout moment si l'ordre leur est donné. Une
vérification de la synchronisation est toujours effectuée pour assurer la fermeture des
disjoncteurs en toute sécurité.
68
Par la suite, le générateur retourne au mode AUTO ou SEMI-AUTO.
Le disjoncteur du réseau reste fermé (s'il existe), et le disjoncteur du générateur s'ouvre.
NOTE : Il existe 3 types de test :
- Test simple: démarrage du générateur sans fermeture du GB;
- Test avec charge: fonctionnement en parallèle avec le réseau et production de la puissance
prédéterminée;
- Test complet: Transfert de la charge au générateur puis ouverture du MB.
Note : Pour toutes ces différentes applications, en marche semi-auto, l'opérateur doit réaliser
manuellement toutes les étapes (Démarrage, fermeture, ouverture disjoncteur, arrêt,…) seules
les régulations sont automatiques
a) En Mode Auto
L’AGC démarre automatiquement le générateur et passe à l’alimentation par générateur lors
d’une perte secteur après une temporisation prédéfinie. Il y a deux façons de régler l’AGC
pour contrôler le disjoncteur réseau :
1. Le disjoncteur du réseau s’ouvre au démarrage du générateur.
2. Le disjoncteur du réseau reste fermé jusqu’à ce que le générateur tourne et que sa
tension et sa fréquence soient correctes.
Généralement le mode 1 est choisi
Dans les deux cas, le disjoncteur du générateur se ferme quand la tension et la fréquence du
générateur sont correctes et que le disjoncteur du réseau est ouvert.
Lorsque le réseau est rétabli, l’AGC ouvre le disjoncteur du générateur, repasse à
l’alimentation par le réseau et arrête le générateur après une période de refroidissement. Ce
retour à l’alimentation par le réseau s’effectue sans synchronisation en retour lorsque la
temporisation « Mains OK delay » a expiré.
b) Mode Semi-auto
Lorsque le disjoncteur du générateur est fermé, l’unité utilise la fréquence nominale comme
point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de l’AVR (option 1) est
sélectionné, c’est la tension nominale qui sera alors utilisée comme point de consigne.
Note : En mode semi auto, toutes les opérations doivent être faites manuellement
69
3.2 AMF (avec synchronisation en retour)
a) Mode Auto
Dans les deux cas, le disjoncteur du générateur se ferme quand la tension et la fréquence du
générateur sont correctes et que le disjoncteur du réseau est ouvert.
Lorsque le réseau est rétabli, l’AGC synchronise le disjoncteur du réseau avec le jeu de barres
après expiration de la temporisation «Mains OK delay ».
Le réseau reprend la charge et le disjoncteur du générateur s'ouvre.
Le générateur refroidit et s’arrête après une temporisation
b) Mode Semi-auto
Lorsque le disjoncteur du générateur est fermé et celui du réseau ouvert, l’unité utilise la
fréquence nominale comme point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de
l’AVR (option 1) est sélectionné, c’est la tension nominale qui sera alors utilisée comme point
de consigne.
Quand le générateur est mis en parallèle avec le réseau, la régulation de vitesse n’est plus
activée. Si le contrôle de l’AVR (option 1) est sélectionné, c’est le facteur de puissance choisi
qui sera pris pour point de consigne.
NOTE :
Le fonctionnement de l'AMF expliqué ci-dessus convient pour un DEIF groupe pilotant aussi
un disjoncteur réseau.
Si ce n'est pas un groupe mais une centrale qui assure l'alimentation secours, chaque groupe
doit être piloté par un AGC groupe. Les disjoncteurs centrale et réseau seront pilotés par un
AGC réseau (MAIN).
C'est l'AGC réseau qui assurera l'application AMF. L'AGC considère alors la centrale comme
un groupe à qui il donne l'ordre de démarrer, l'ordre de démarrage est généralement envoyé
par CANBUS.
Si un AGC groupe n'est pas en mode AUTO, il ne démarrera pas lors de la perte secteur.
Si l'option Gestion de puissance est présente, le système gérera le nombre de groupes en
fonction de la charge.
70
3.3 Fonctionnement îloté
a) Mode Auto
L’unité démarre le générateur automatiquement et ferme son disjoncteur par une commande
Start/Stop envoyé sur une entrée TOR, par un ordre de la M-LOGIC ou par CANBUS
Quand la commande Start/Stop n'est plus activée, le disjoncteur du générateur s'ouvre et le
générateur s’arrête après une période de refroidissement.
b)Mode Semi-auto
Le démarrage, l'arrêt, le pilotage du disjoncteur se font soit grâce aux boutons en face avant,
soit par des entrées TOR ou par des ordres provenant de la M-LOGIC.
Quand le disjoncteur du générateur est fermé, l’unité utilise la fréquence nominale comme
point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de l’AVR (option D1) est
sélectionné, c’est la tension nominale qui sera prise pour point de consigne.
a) Mode Auto
L’unité démarre automatiquement le générateur et se synchronise avec le réseau lorsque
l’ordre Start/stop est activé. Après la fermeture du disjoncteur du générateur, l’unité fait
augmenter progressivement la charge jusqu’au point de consigne.
Lorsque la commande Start/Stop n'est plus activée, le générateur est délesté et s’arrête après
la période de refroidissement.
b) Mode Semi-auto
Quand le disjoncteur du générateur est fermé et celui du réseau ouvert, l’unité utilise la
fréquence nominale comme point de consigne pour le régulateur de vitesse. Si le contrôle de
l’AVR (option D1) est sélectionné, la tension nominale sera utilisée comme point de
consigne.
Lorsque le générateur est mis en parallèle avec le réseau, la puissance du générateur
augmente jusqu’au point de consigne de la puissance fixe.
Si le contrôle de l’AVR (option D1) est sélectionné, le point de consigne correspondra au
facteur de puissance choisi .
71
Il est aussi possible de configurer à quelle puissance le disjoncteur va s'ouvrir lors du
déchargement.
a) Mode Auto
Le couplage fugitif peut être déclenché par une entrée configurée ou un ordre provenant de la
M-LOGIC.
Le couplage fugitif fonctionne aussi avec des AGC réseau et des AGC groupe
72
L'AGC ne contrôle que le groupe
73
Dans ce cas, les groupe peuvent fonctionner en répartition de charge et en gestion de charge
74
Grâce à l'AGC réseau qui gère la fonction AMF et les 2 disjoncteurs centrale et réseau, la
centrale peut fonctionner en secours mais aussi en parallèle réseau.
Lorsqu'elle est seule à alimenter la charge, les groupes fonctionnent en répartition avec
gestion de charge. Le couplage fugitif et le Base Load fonctionnent aussi.
75
On remarquera que chaque groupe possède un AGC ainsi qu'un afficheur.
Le couplage entre les 2 centrales possède aussi un AGC.
C'est un AGC de type BTB (Bus Tie Breaker).
Dans certaines configurations, il n'est pas nécessaire
Chaque réseau a aussi sont AGC de type réseau (MAIN). Chaque AGC possède 2 afficheurs
et 2 platines de signalisation déportées (AOP).
5.1 Délestage
Le délestage est effectuée pour protéger le jeu de barres d’un risque imminent de blackout,
causé par une charge ou une intensité élevées, une surcharge sur un générateur ou une
fréquence basse sur le jeu de barres.
L’unité peut déconnecter 3 départs non essentiels en fonction de :
• La mesure de la charge du générateur (charge élevée et surcharge)
• La mesure de l’intensité sur le générateur
• La mesure de la fréquence sur le jeu de barres
Les départs sont déconnectés individuellement, ce qui implique que la déconnexion du départ
n°1 n’influe pas directement sur celle du départ n°2. Seule la mesure de la fréquence sur le jeu
76
de barres ou celle de la charge/l’intensité sur le générateur est susceptible de déconnecter les
départs.
La déconnexion des départs non essentiels en fonction de la charge d’un générateur en
fonctionnement entraîne une réduction de la charge sur le jeu de barres et donc une
diminution du pourcentage de charge sur le générateur tournant. Cette opération peut prévenir
une situation éventuelle de blackout due à une surcharge du générateur en fonctionnement. La
déconnexion en fonction de l’intensité est sélectionnée dans le cas de charges inductives et de
facteur de puissance instable (PF <0.7) quand l’intensité augmente.
La déconnexion des départs non essentiels relevant d’une fréquence basse sur le jeu de barres
réduit la charge de puissance réelle sur le jeu de barres et donc le pourcentage de charge sur le
générateur. Cette opération peut prévenir une situation de blackout sur le jeu de barres.
Le réglage des seuils se fait dans le menu protection.
L'affectation des relais de sortie se fait dans la configuration des entrées-sorties (NEL).
Il a une possibilité de relestage des départs grâce à une fonction située dans le Power
Manager.
En effet, on peut programmer certains relais pour se refermer lorsqu'un certain seuil de
réserve est disponible.
C'est une option qui permet de démarrer des groupes supplémentaires lorsqu'une demande
d'un gros consommateur est envoyée par l'installation.
Chaque AGC 4 groupe peut gérer deux gros consommateurs ou HC (Heavy consumer).
Lorsqu’un gros consommateur envoie une demande à l'AGC, celui ci démarre des groupes
supplémentaires de façon à ce que la centrale ait une réserve suffisante pour supporter la
puissance du démarrage (en KW et en Kva).
Lorsque le nombre de groupes supplémentaires est sur le jeu de barre, l'AGC envoie un signal
d'acquittement après environ 4 secondes pour dire que la puissance supplémentaire est
disponible. Le gros consommateur a alors l'autorisation de démarrer.
Lorsque celui ci a terminé son démarrage, il renvoie un signal de fin de démarrage à l'AGC
qui va alors pouvoir diminuer le nombre de groupes sur le jeu de barres.
77
6 . LES CONFIGURATIONS DES ENTREES
78
On remarquera que certaines entrées ne sont valides que dans certains modes :
Par exemple l' Auto start/stop qui permet de démarrer et coupler le groupe en AUTO, n'est
valable qu'en AUTO
De même le "Remote Start" ou le "Remote Stop" ne sont valables qu'en SEMI-AUTO et
MANU.
De plus, certaines fonctions sont déclenchée par impulsion, d'autre sont actives seulement sur
état (constant).
Par exemple : Pour le signal Auto Start/Stop qui est actif sur état, lorsque que celui ci est à 1,
le groupe démarre et se couple. Lorsque ce signal repasse à 0, le groupe va décharger sa
puissance, ouvrir son disjoncteur puis s'arrêter
Si l'on considère le signal "Remote Start", la fonction sera déclenchée par une impulsion.
Le groupe va alors démarrer et tournera tant qu'une impulsion ne sera pas envoyée sur
"Remote Stop"
1. Shutdown override
Cette entrée neutralise toutes les protections sauf la protection contre le sur-régime et l’entrée
d’arrêt d’urgence. Le nombre de tentatives de démarrage est fixé à 7 par défaut, mais il peut
être réglé dans 6201. Un temporisateur de refroidissement spécifique est par ailleurs
utilisé dans la séquence d’arrêt après activation de cette entrée.( 6202)
Cette fonction est utilisée, par exemple, dans le cas où le groupe alimente un dispositif
d'incendie
2. Access lock
L’activation de l’entrée du verrouillage de l’accès désactive les touches de l’écran de contrôle.
Il est seulement possible de visualiser les mesures, les alarmes et le journal.
79
3. Running feedback
L’entrée est utilisée comme témoin de fonctionnement du moteur. Quand cette entrée est
activée, le relais de démarrage est désactivé.
4. Remote start
Cette entrée active la séquence de démarrage du générateur en mode semi-auto ou manuel.
5. Remote stop
Cette entrée active la séquence d’arrêt du générateur en mode semi-auto ou manuel.
6. Semi-auto
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode semi-auto.
7. Test
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode test.
8. Auto
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode auto.
9. Manual
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode manuel.
10. Block
Permet de passer du mode de fonctionnement en cours au mode blocage.
11. Remote GB ON
La séquence ON du disjoncteur du générateur est lancée et le disjoncteur se synchronise et se
ferme si le JDB n'est pas mort, ou se ferme sans se synchroniser dans le cas contraire.
Fonctionne seulement en semi-auto
13. Remote MB ON
La séquence ON du disjoncteur du réseau est amorcée et le disjoncteur se synchronise et se
ferme si le JDB n'est pas mort, ou se ferme sans se synchroniser dans le cas contraire.
Fonctionne seulement en semi-auto
80
16. Auto start/stop
Le générateur démarre lorsque cette entrée est activée et s’arrête quand elle est désactivée.
Cette entrée peut être utilisée quand l’unité est en mode fonctionnement îloté, puissance fixe,
couplage fugitif, ou exportation de puissance au réseau, et que le mode de fonctionnement
AUTO est sélectionné..
81
27. Emergency stop
Cette entrée arrête le moteur immédiatement et ouvre simultanément le disjoncteur du
générateur.
31. Mains OK
Désactive la temporisation “mains OK delay”. La synchronisation du disjoncteur du réseau
intervient quand cette entrée est activée.
82
L’activation de cette entrée empêche la fermeture du disjoncteur du réseau.
83
Cette entrée est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
demander le démarrage du gros consommateur 1.
53. Deload
Le générateur en fonctionnement commence à diminuer progressivement sa puissance.
Il faut sélectionner en cliquant sur le menu configuration des entrées sorties dans la barre des
menu
84
La configuration se fait ensuite simplement avec l'onglet Input
1. HC 1 ack.
Cette sortie est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
indiquer que la réserve permettant de démarrer le gros consommateur (HC1) est atteinte
2. HC 2 ack.
Cette sortie est utilisée dans les applications G5 comprenant deux générateurs ou plus pour
indiquer que la réserve permettant de démarrer le gros consommateur (HC2) est atteinte.
85
3. Trip NEL 1
Cette entrée sert à ouvrir un premier départ.
4. Trip NEL 2
Cette entrée sert à ouvrir un second départ.
5. Trip NEL 3
Cette entrée sert à ouvrir un troisième.
Grâce aux réglages de ces paramètres, on peut gérer la séquence d'ouverture des départs
Ne pas oublier de configurer les relais utilisés en "LIMIT" dans le menu OUT des paramètres
L’AGC a trois entrées multiples qui peuvent être paramétrées pour servir comme types
d’entrée suivants :
1. 4-20mA
2. 0-40V DC
3. PT100
4. PT1000
5. VDO oil (huile)
6. VDO water (eau)
7. VDO fuel (carburant)
8. Digital (numérique)
Transmetteur actif
Si une des entrées multiples est paramétrée ainsi, l’unité et la plage de valeurs correspondant à
4-20 mA peuvent être modifiées dans l’utilitaire USW de manière à obtenir à l’écran des
mesures convenables.
86
8.3 Type capteur de température PT100/1000
2 fils
3 fils
Ce type d’entrée peut être utilisé comme sonde de température, par exemple pour la
température enroulement ou palier. L’unité de température peut être modifiée de Celsius à
Fahrenheit dans l’utilitaire USW.
Il n'y a pas de possibilité d'entrée thermocouple direct. Cependant, il est toujours possible de
passer par un transmetteur qui convertit le signal thermocouple en boucle de courant ou
tension.
8.4 Entrées VDO - Capteurs installés généralement sur des moteurs thermiques
L’appareil peut accueillir jusqu’à trois entrées VDO. Ces entrées ont des fonctions diverses,
comme le permet la conception matérielle des VDO.
Ces différents type d’entrées VDO peuvent être utilisées pour toutes les entrées multiples.
VDO oil: Pression d’huile
VDO water: Température de l’eau de refroidissement
VDO fuel: Niveau de carburant
Pour chaque type d’entrée VDO, il est possible de choisir entre différentes propriétés dont une
est paramétrable.
On peut grâce au montage ci-dessus faire une sécurité rupture câble (Wire Break)
87
9. M-LOGIC
La fonctionnalité M-logic est livrée en standard avec l’AGC quelle que soit l’option choisie,
cependant le choix de certaines options telles que l’option M12 qui offre des entrées
numériques supplémentaires, peut élargir ses possibilités.
M-logic sert à exécuter diverses commandes en fonction de conditions prédéfinies.
M-logic n’est pas un PLC mais peut en remplacer un, pour ne créer que des commandes très
simples.
M-logic est un outil simple basé sur une logique d’événements. Une ou plusieurs conditions
en entrée sont définies, et à l’activation de ces entrées, la sortie prédéfinie est mise à jour. Une
grande variété d’entrées peut être utilisée, comme des entrées numériques, des conditions
d’alarme ou de fonctionnement. Un grand choix de sorties est également disponible, comme
des sorties relais, un changement de mode de générateur ou un changement de mode de
fonctionnement.
Démarrer la M-LOGIC
88
L'écran suivant apparaît
Enregistrer la M-LOGIC
La commande suivante permet d'enregistrer la M-LOGIC dans le fichier *.USW
89
9.2 Fonctions de bases
La configuration se fait par menu déroulant en cliquant sur la flèche à côté de la case à
configurer
Alarms : On retrouve la liste des défauts qui existent dans le menu paramètre
Limits : Même chose que les alarms sauf que la temporisation et les inhibitions ne sont pas
prises en compte
Can Input : Permet de faire passer des ordres par le CANBUS d'un DEIF à un autre
90
Passage en mode "Chevauchement" (Load Take Over)
Virtual Events : Ce sont les résultats logiques intermédiaires qui peuvent être utilisés comme
entrées des équations logiques.
CAN Cmd : Permet d'envoyer par le CANBUS des infos aux autres DEIF
91
10. LA REGULATIONS
On voit sur le schéma ci-dessus que les régulateurs qui sont sur le moteur et sur l'alternateur
sont appelés régulateurs primaires.
Ils ne possèdent généralement pas toutes les possibilités de la régulation des DEIF.
92
10.2 Exemple du régulateur de vitesse
Consigne P ou f
La sortie analogique peut être en courant ou être un PWM dans le cas d'une injection
électronique
Le régulateur de vitesse primaire est inclus dans l'ADEM.
On voit que le DEIF possède sa propre régulation de vitesse f et de puissance P.
Il est évident qu'une seule boucle de régulation ne peut pas tout faire.
Le DEIF possède donc 8 boucles de régulation qui ne sont pas toutes activées en même
temps:
1) Pour la vitesse - fréquence - Puissance active
* Il possède 3 boucles :
- Fréquence qui régule sa fréquence suivant une consigne (Interne ou externe)
- Puissance qui régule sa puissance en Base Load suivant une consigne (Interne ou externe)
- Répartition de puissance qui régule la répartition lorsque qu'il est couplé avec d'autres
groupes
93
- Répartition de puissance réactive qui régule la répartition lorsque qu'il est couplé avec
d'autres groupes
3) Pour la synchronisation
* Il possède 2 boucles
Une pour la synchro dynamique
Une pour la synchro statique
De plus, du fait que la sortie des régulateurs peut se fait en analogique ou en relais, il existe 2
jeux de réglage pour chaque boucle.
Récapitulatif
94
11. LES PARAMETRES
Elles dépendent des options choisies. Il faut se référer aux notices des options pour avoir plus
de précision dans certains cas.
Certaines protections peuvent posséder plusieurs seuils.
Par exemple la protection retour puissance -P> possède 2 seuils
On peut adapter 2 seuils différents et 2 tempos différentes pour faire un back up par exemple.
* Timer : Temporisation
95
Lorsque le générateur tourne
Dans ce cas, seul la Fail Class WARNING n'empêche pas le groupe de démarrer.
Note : Lorsque 2 seuils ou plus sont proposés pour le même paramètre protégé, on peut donc
créer une alarme et un défaut.
Le même relais peut être utilisé pour plusieurs protections dans un but de signalisation ou
pour créer un back up.
Par exemple, le relais 8 peut être fermé à chaque fois qu'un défaut électrique intervient et
arrêter directement le groupe par une entrée située sur l'EMCP. Il doit être configurer en relais
de défaut dans la configuration des sorties
96
* Password Level
Permet d'autoriser la modification suivant le niveau du mot de passe
* Enable
Valide ou non la protection. Si cette case n'est pas cochée, la protection ne fonctionnera pas
* Auto Acknoledge
Evite d'avoir à réarmer le défaut. Ce n'est pas conseillé
* Inhibits
Permet d'inhiber des protections.
Par exemple, la protection U< doit être inhibée tant que le groupe ne fonctionne pas
Exemple
Lorsque la tension est 100%, le seuil du courant est de 200%, lorsque la tension est tombée à
50%, on autorise un déclenchement à 110% du courant nominal.
97
ATTENTION :
L'AGC offre une protection qui peut être correcte (mais pas optimum) pour les surcharges,
cependant pour les court-circuits, il ne peux remplacer un disjoncteur ou un relais de
protection. En effet, les TC connectés sur les DEIF sont souvent des TC de mesure et leur
saturation peut arriver à 150 ou 200% de leur nominal. L'image du courant vu par l'AGC sera
alors faussée
De plus, même pour les surcharges, seule la courbe DEFT est disponible alors que la plupart
du temps c'est la courbe normal inverse (NINV) qui est utilisée.
11.3 SYNCHRONISATION
98
Supposons que 2112 est réglé à 5% (20V si on est en 400V)
Lorsque le groupe démarre, il monte progressivement en tension et ce n'est qu'arrivé à 380 V
que le disjoncteur pourra se refermer sur JDB mort
Ce paramètre est aussi utilisé pour déterminer si le groupe est dans la bonne plage de
fréquence (Hz/V :ok)
Dans notre cas, sa tension doit être entre 380 et 420 V
Note 1 : Dans le cas on l'on souhaite fermer le disjoncteur groupe sur le réseau et que le
réseau est en dehors des limites imposées par 2111 et 2112, le disjoncteur groupe ne pourra
pas se fermer.
Note 2 : Si lors du fonctionnement, le groupe sort de la plage "Hz/V : OK", aucun
déclenchement n'est provoqué
- 2130 : Tempo raté synchro groupe - Généralement 180 sec
- 2140 Tempo raté synchro réseau (si nécessaire)
- 2150 : Vérification de la rotation des phases et classe du défaut
- 2154 : Rotation correcte des phases. Une rotation incorrecte provoque le défaut
programmé en 2150
On remarquera qu'un champs gauche peut être choisi. Il est tout de même fortement conseillé
d'utiliser un champs droit
- 2160 à 2180 : Supervision de l'ouverture, de la fermeture et des informations provenant du
disjoncteur groupe
- 2200 à 2220 : Supervision de l'ouverture, de la fermeture et des informations provenant du
disjoncteur réseau
- 2251 à 2270 : Paramètres pour le couplage à l'arrêt
- 2420 : Position du coupling entre 2 demi centrale. Si celui ci est ouvert, il peut provoquer
une alarme ou un défaut suivant la configuration
11.4 REGULATION
99
- 2641 à 2643 : Paramètres boucle de régulation tension
- 2651 à 2653 : Paramètres boucle de régulation puissance réactive
- 2661 à 2663 : Boucle de régulation répartition de charge réactive
- 2670 à 2673 : Réglage Offset de la régulation de tension
- 2680 : Déclenche une erreur si le régulateur de tension sort de la zone de consigne autour de
sa régulation normale.
- 2691 à 2722 : Réglage de la régulation par relais
- 2740 : Temps de déblocage de la régulation de tension après le démarrage du groupe
- 2760 : Temps max de mise en parallèle réseau en cas de chevauchement
- 2781 : Type de régulation de f/P.
Il y a 2 possibilités, soit analogique, soit par relais
- 2782 : Type de régulation U/Q
Il y a 2 possibilités, soit analogique, soit par relais
- 2951 : Réglage de la consigne Base Load
- 2952 : Mode de retour en sortant du mode Base Load
Lorsque les entrées sont utilisées comme alarmes ou défaut, leur paramétrage se fait dans ce
menu.
A vérifier par rapport au schéma de câblage
ATTENTION :
Les entrées peuvent aussi être utilisées par la M-LOGIC ou dans le menu des configurations
entrées-sorties. Il faut être très vigilant de ne pas utiliser une même entrée pour plusieurs
fonctions.
On retrouve dans ce sous menu toutes les entrées digitales (TOR) mais aussi les alarmes que
l'on peut utiliser dans la M-LOGIC. Les entrées multi fonctions configurées en entrées TOR y
sont aussi traitées
Leur paramétrage se fait comme pour les protections. Il y a cependant une case de plus à
cocher :
"High Alarm". Lorsqu'elle est cochée, le défaut ou l'alarme apparaît lorsque le contact
connecté sur l'entrée considérée est fermé
100
- 4990 : Tension haute sur les bornes 98 et 99. Peut être utilisée pour tension haute batterie
Réglage des régulateurs et des transmetteurs (Transducteur) analogiques ainsi que des relais
de sortie.
- 5000 à 5140 : Paramétrage des relais du DEIF
Il y a 5 possibilités pour la configuration
*Alarm Relay ND : Dans ce cas, le relais est piloté par une alarme ou un défaut. Il est excité
en présence de l'alarme ou du défaut
* Alarm Relay NE : Dans ce cas, le relais est piloté par une alarme ou un défaut. Il est dé-
excité en présence de l'alarme ou du défaut
* Limit Relay : Dans ce cas, le relais est excité dés que le seuil de l'alarme ou du défaut est
transmis sans aucune tempo ni inhibition.
Ce type de relais est plutot utilisé pour envoyer des ordres.
Exemple : Excitation, pilotage pompe fuel, pilotage chauffage moteur, pilotage ventilation
* Horn Relay : Lorsqu'un relais est configuré de cette façon, il va être excité dés qu'une
alarme ou un défaut survient. Il est excité le temps de la temporisation réglée en 6130
Si cette tempo est à 0, il est excité en permanence.
Ces relais peuvent aussi être temporisés.
-5271 : Choix de la sortie 20-22
Cette sortie peut être configurée comme sortie relais ou comme sortie impulsion de comptage
Kwh
- 5272 : Choix de la sortie 21-22
Cette sortie peut être configurée comme sortie relais ou comme sortie impulsion de comptage
Kvarh
- 5781 et 5782 : Limites mini et maxi pour la sortie analogique 68 quand elle est utilisée
comme pilotage régulateur
- 5791 et 5792 : Limites mini et maxi pour la sortie analogique 72 quand utilisée comme
pilotage régulateur
- 5823 à 5975
Lorsqu'il y a une ou plusieurs sorties analogiques disponibles, il est possible de l'affecter à un
paramètre pour l'envoyer sous forme de courant (ex : 4 - 20ma) ou de tension (ex : 0-10V)
vers un automate programmable par exemple.
Les paramètres suivant peuvent être configurés :
P, Q, S, U, I, F ainsi que puissance disponible et puissance consommée par l'installation.
Les entrées multifonction peuvent aussi être affectées
101
5991 : Affectation d'une sortie analogique à la sortie du régulateur de Tension / KVAR
Liste des paramètres pour l'écrêtage ainsi que pour les défauts du réseau
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Couplage avec base load
Couplage avec prise de charge du réseau puis ouverture du disjoncteur réseau
- 7051 : Consigne base load en parallèle réseau
- 7052 : Consigne facteur de puissance
- 7053 : Consigne capacitive ou inductive
- 7061 : Temporisation perte secteur avant démarrage du groupe secours sur défaut tension
- 7062 : Temporisation après le retour secteur pour le défaut tension
- 7063 : Tension mini en dessous de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7064 : Tension maxi au dessus de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7066 : Défaut déséquilibre réseau
- 7071 : Temporisation perte secteur avant démarrage du groupe secours sur défaut
fréquence
- 7072 : Temporisation après le retour secteur pour le défaut fréquence
- 7073 : Fréquence mini en dessous de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
- 7074 : Fréquence maxi au dessus de laquelle l'AGC considère que le réseau est mauvais
IMPORTANT : Dans le cas d'une centrale secours gérée par un AGC réseau,
c'est dans l'AGC réseau que ces réglages (7061 à 7074) doivent être faits
- 7081 : Si ce paramètre est activé, l'AGC va passer directement en mode AMF à partir
des autres modes lors d'une perte réseau . Il doit être normalement activé
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- 8002 : Démarrage d'un GE supplémentaire suivant la charge en KVA
- 8003 : Démarrage d'un GE supplémentaire suivant la charge en %
- 8004 : Tempo avant démarrage d'un groupe supplémentaire
- 8011 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en KW
- 8012 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en KVA
- 8013 : Arrêt d'un groupe par baisse de charge en %
- 8014 : Tempo avant l'arrêt d'un groupe
- 8021 : Signal de démarrage du groupe en automatique
* Remote : Par un ordre extérieur (Par exemple Entrée TOR)
* Local : Par un ordre local
- 8031 : Type de priorité utilisée
* Manuelle : Le système choisit le groupe à démarrer dans une liste des priorités
* Running Hours absolue : Les priorités changent en permanence et dépendent du nombre
d'heures paramétrées en 6101 et 6102
* Running Hours relative : Dans ce cas, tous les groupe participent au fonctionnement
indépendamment du nombre d'heures programmées en 6101 et 6102
* Fuel optimalisation : Ce type de fonctionnement est utilisé lorsqu'il existe des groupes de
puissance différente dans l'installation. Le système choisit alors quels groupes doivent
fonctionner ensemble pour l'optimisation de la consommation
- 8081 à 8105
Réglage des priorités en mode manuelle suivant les groupes. Les groupes de priorité
supérieure seront arrêté les premiers.
Très IMPORTANT :
Lorsque les priorités ont été définies, il est important de les transmettre par le paramètre 8086
- 8111 : Nombre d'heures entre les groupes pour changer les priorités en mode Running Hours
- 8201 à 8213 : Paramétrage pour le démarrage des gros consommateurs
- 8220 à 8260 : Cette fonction permet d'activer un relais pour refermer des départs qui
auraient été ouverts à cause d'une surcharge par exemple.
- 8881 : Permet de choisir si la réserve tournante absolue est en KW ou en KVA
- 8882 : Permet de choisir si le PM se fait en valeur ou en %
- 8921 : Lorsque cette fonction est validée, l'AGC démarre un groupe de plus que le nombre
demandé par le PM
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Le paramètre 8924 permet de choisir l'un ou l'autre. Ce paramètre est changeable par la M-
LOGIC.
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