toi le même, sans fin sont tes années... tu renouvelles la face
de la terre. r C,c que confirment ces psaumes. Cette mutabilité non sans secousses et qui fait partie du plan de Dieu, n'implique pas par notre incompréhension, que ce Dieu soit injuste et cruel. Il ne peut être vindicatif puis- qu'en fin de compte il est le Dieu du salut des âmes. Notre chute ou notre descente dans la matérialité la plus dense où les âmes sont mises à rude épreuve n'exclut ni sa justice, ni sa miséricorde, ni son amour. Iæ diamant, avant de devenir le plus limpide des minéraux, le plus enviable des joyaux, n'était qu'un combustible solide d'origine végétale. Ne pensez pas au temps pour que ce « miracle, s'accomplisbe, car le temps, faut-il le rappeler, n'est qu'une illusion produite par la succession de nos états de conscience. Tout se déroule avec harmonie sous le contrôle cles administrateurs de Dieu... puisque n les cheveux de notre tête sont comptés ».
Dans la Bible et Alentour
Sans approfondir le sens caché de I'Ancien Testament, le
septénaire y tient une place honorable et il importe ici de le souligner. Il fait partie de la panoplie des nombres pour l'interprétation des Ecritures. Lorsqu'on ouvre la Bible on se trouve en face de textes engendrant souvent des malentendus. Les instruments de Dieu sont les nombres, c'est sur eux qu'il s'appuie pour dispenser son enseignement. Sa révélation ne se manifeste pas seulement sur des actes, mais plus particuliè- rement par des nombres et par des symboles. Sans tarder et attentifs, sondons ensemble ces Ecritures chiffrées oir le septénaire a pénétré avec l'intention de se donner une valeur normative. " Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait, et au sepfième jorx il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait alors chômé après tout son ouvrage de création, (4).