MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Département D ’Hydraulique
Promotion : 2015-2016
DEDICACES
Je tiens à dédier ce modeste travail aux personnes les
et akila
Ma soeurs :Wisem
Zineb et Ayoub
remerciements à :
Toutes les personnes qui m’ont aidé tout le long de mon travail.
à l’élaboration de ce mémoire.
d’étude.
دراﺳـﺘـﻨـﺎ ھـﺬه ﺗـﺴـﺠـﻞ ﻓـﻲ إطـﺎر اﻟـﺘـﻨـﻤـﯿـﺔ اﻟـﻔـﻼﺣـﯿـﺔ ﻓـﻲ اﻟـﺠـﺰاﺋـﺮ ﺑـﺼـﻔـﺔ ﻋـﺎﻣـﺔ و اﻟـﺴـﻘـﻲ ﺑـﺼـﻔـﺔ
. و ھﺬا ﻟﺘﻐﻄﯿﺔ اﻟﻌﺠﺰ ﻓﻲ ﻣﯿﺎه ﺳﻘﻲ، وﻻﯾﺔ ﺳﻮق اھﺮاس،ﺑـﺈﻧـﺸـﺎء ﺳﺪ ﺻﻐﯿﺮ اﻟﺤﺠﻢ ﻓﻲ واد اﻟﻤﻘﺮون.ﺧـﺎﺻـﺔ
Résume :
Summary:
I
TABLE DES MATIERES
II.1. Introduction…………………………………………………………………….. 23
II.2Définition de la topographie …………………………………………………… 23
II.2.1 La topographie simplifiée …………………………………………………… 23
II.2.2La topographie régulière ……………………………………………………… 23
II.3- Levé topographique …………………………………………………………… 24
II.3.1 - Levé de l'axe de la digue …………………………………………………… 24
II.3.2 - Levé de la cuvette …………………………………………………………… 24
II.3.3 - Levé du lit de l'oued ………………………………………………………… 25
II.3.4 - Levé de la zone du déversoir………………………………………………… 25
II.4 Importance d’étude topographique……………………………………………… 25
II.5 la vallée de la rivière …………………………………………………………… 25
III.10.Géotechnique…………………………………………………………………… 40
III.10.1Emprise de la digue ….……………………………………………………….. 40
III.10.1.1Rives ……………………………………………………………………….. 40
III.10.1.2.Lit d’oued …………………………………………………………………. 40
III.10.2. Zone d’emprunt……………………………………………………………… 48
III.10.2.3Réserves disponibles ……………………………………………………… 55
III.11.Analyses chimique……………………………………………………………. 56
III.12.Stabilité des ouvrages……………………………………………………….. 57
III.12 .1 - Fondation de la digue…………………………………………………….. 57
III.12.3.Matériaux pour filtres et drains……………………………………………..... 57
III.12.4 Matériaux rocheux …………………………………………..…………........ 58
III.13.Conclusion - recommandations ……………………………………………….. 59
Chapitre IV : Etude hydrologique .
IV.1 Introduction …………………………………………………………...….......... 60
IV.2 Caractéristiques hydromorphométriques des bassins Versants………………… 61
IV.2.1 Définition du bassin versant…………………………………………………. 61
IV.2.2 Morphométrie………………………………………………………………….. 63
IV.2.2.1 La surface ………………………………………………………………...... 63
IV.2.2.2 Le périmètre ………………………………………………………….......... 63
IV.2.2.3.Indice de compacité de Gravelius………………………………………….... 63
IV.2. 2.4 . Le rectangle équivalent …………………………………………………… 63
IV.3 Les reliefs ……………………………………………………………………… 64
IV.3.1 Répartition des surfaces et courbe hypsométrique …………………………. 65
IV.3.2 Courbe hypsométrique………………………………………………………. 67
IV. 3.3 Longueur du Cours d’Eau Principal (Longueur du Talweg Principal)……….. 69
IV.4 Réseaux hydrographiques……………………………………………………..... 69
IV.4.1 Vue en plan……………………………………………………………………. 69
IV.4.2Classification du réseau hydrographique de Oued El Magroune………………. 71
IV.4.3 Densité de Drainage………………………………………………………….. 71
IV.4.4 Coefficient de Torrentialité……………………………………………………. 71
IV.4.5 Pente Moyenne ……………………………………………………………… 71
IV.4.6 Indice de la Pente Moyenne…………………………………………………… 71
IV.4.7 Indice de Pente Globale ………………………………………………………. 71
TABLE DES MATIERES
Chapitre I
Figure I.1 : Les différents types de barrage en béton…………………………………… 3
Figure I.2 : Barrage voûte (barrage de St-Pierre-Cognet)……………………………… 4
Figure I.3 : Barrage à contre fort (Grandval)…………………………………………… 5
Figure 1.4 : Coupe transversale d’un barrage en béton………………………………… 6
Figure I.5 : Barrage poids à contreforts de Plan d’Amont……………………………… 7
Figure 1.6: Les différents types de barrage en remblai………………………………… 7
Figure 1.7: Coupe transversale d’un barrage en enrochement………………………… 8
Figure I.8: Barrage homogène………………………………………………………… 9
Figure I.9 : Barrage zoné avec un noyau étanche……………………………………… 10
Figure I.10 : Barrage à masque étanche…………………………………………………. 12
Figure I.11 : Barrage à masque amont………………………………………………… 13
Figure I.12 : Barrage mobile à aiguille………………………………………………… 13
Figure I.13 : Barrage mobile à battant………………………………………………… 14
Figure I.14 : Barrage mobile à gravité…………………………………………………. 15
Figure I.15 : Barrage mobile à clapets………………………………………………… 16
Chapitre 2
Figure II.1 : Plan d’orientation de la zone d’étude……………………………………… 28
Chapitre 3
Figure III.1 :Extrait de carte géologique……………………………………………… 35
Figure III.2 :Extrait de carte géologique échelle 1/50000……………………………… 37
Figure III.3 :Vue arienne du site de la retenue. ………………………………………… 39
Figure III.4 :Coupe géologique à travers l’axe de la digue…………………………… 41
Figure III .5 :Courbe granulométrique et sédimentémitrique du sondage Sc1………… 44
Figure III .6 :courbe granulométrique et sédimentémétrique du sondage Sc2……… 46
Figure III.7 :.Abaque de Casagrande…………………………………………………... 47
Figure III.8 : Courbe granulométrique et sédimentemitrique pour K6………………. 48
Figure III.9 : Coupe lithologique du puits k1-K2-K3………………………………… 50
Figure III.10 :Courbe granulométrique et sédimentémitrique du forage sondage K1.. 51
Figure III.11:Courbe granulométrique et sédimentémitrique du forage sondage K2… 52
Figure III.12 : Coupe lithologique du puits k4-K5……………………………………. 53
Figure III .13 :courbe granulométrique et sédimentémitrique de forage sondage K4… 54
Figure III.14 :Courbe granulométrique et sédimentémitrique de forage sondage K5… 54
LISTE DE FIGURES
Figure V.7 : Stabilité de la digue Cas Fin de construction pour le talus amont………... 146
Figure V.8 : Stabilité de la digue Cas Fin de construction pour le talus aval………….. 148
Figure V.9 : Stabilité de la digue cas d’exploitation pour le talus aval……………….. 150
Figure V.10 : Stabilité de la digue cas Vidange rapide pour le talus amont………...… 152
Figure IV.11 : Visualisation des pressions interstitielles régnant dans le corps de la
Digue……………………………………………………………………... 155
Figure IV.12 : Visualisation du réseau d’écoulement dans la digue. …………………... 155
Figure IV.13 : Visualisation de la surface de glissement………………..……………… 155
Figure V.14 :canal d’approche………………………………………………………… 156
Figure V.15 :Seul déversant…………………………………………………………… 157
Figure V.16 : Le convergent. ..………………………………………………………… 160
Figure V.17 :Le coursier ………………………………………………………………. 163
Figure V.18 : Bassin de dissipation…………………………………………………...… 165
Figure V.19:Canale de restitution……………………………………………………… 166
Figure V.20 :Prise et vidange de fond…………………………………………………… 172
Figure V.21 :Coupe longitudinale du d’étals de la prise et vidange de fond………...... 173
Figure V.22 :Vie en plan du d’étals de la prise et vidange de fond………...………...... 174
Figure V.23 :La légende de prise et vidange de fond………...………………………… 175
LISTE DES TABLEAUX
Tableau IV. 23.Pluie Moyenne Mensuelles Période 1990-2008 Station souk ahras….. 90
Tableau IV. 24.Distribution des Apports Liquides Fréquentielles de Fréquence 80 %. 90
Tableau IV. 26.Répartition mensuelle des besoins en eau pour l’irrigation ………… 90
Tableau IV.27.Résultat de hauteur- surface-volume........................................................ 91
Tableau .IV.28 : Résultat Volume régularisé à 80% S= 15ha………………………… 94
Tableau .IV.29 : Résultat Volume régularisé à 80% S= 20ha………………………… 95
Tableau .IV.30 : Résultat Volume régularisé à 80% S= 25ha………………………… 96
Tableau .IV.31 : Résultat Volume régularisé à 80% S= 30ha………………………… 97
Tableau IV.33 : Résultat de calcul................................................................................... 98
Tableau IV.34 :Précipitations journalières maximales ,poste pluviométrique de souk
ahras …………………………………………………………………… 99
Tableau IV.35 : Pluies journalières maximales(mm) station pluviométrique souk ahras……. 100
Depuis l’existence de l’homme sur terre, l’eau était et restera une ressource fondamentale
pour le développement socio-économique d’un pays, une société qui maitrise la
mobilisation et la gestion de sa ressource en eau est absolument une société développée.
L’Algérie est l’un des pays caractérisée par une pluviométrie relativement faible et
Irrégulière.et pour répondre aux besoins en eau domestiques, agricoles et industrielles
l’édification de barrages, petits barrages et retenues collinaires ont été une solution très
largement utilisée pour résoudre les délicats problèmes de mobilisation des ressources en
eau.
La wilaya de Souk Ahras est parmi les wilayas du pays qui ont connues une situation
critique en eau, et pour remédier à ce problème des études de retenues collinaires ont été
lancées sur des sites potentiels parmi lesquels le site de M’rahna, surtout que la région est
à vocation agro-pastorale ce qui oblige la réalisation des retenues collinaires pour
compenser le déficit du besoin en eau pour l’abreuvement du cheptel et l’irrigation de
quelques parcelles.
Le présent mémoire est scindé en cinq chapitres:
Le premier chapitre présente des connaissances relatives aux barrages.
Enfin, nous clôturons notre travail par une conclusion générale donnant une synthèse de
notre travail.
1
Chapitre I
GENERALITES SUR
LES BARRAGES
I .1 Introduction
Un barrage est un ouvrage d’art placé en travers d’un cours d’eau, destiné à retenir et
stocker de l’eau ou a la dériver. [18]
L’amélioration des techniques et la découverte des bétons dans le premier quart du XXème
siècle permet d’envisager la réalisation de retenues plus conséquentes, capables de réguler la
production hydroélectrique.[18]
La géologie (nature des roches sur lesquelles sera édifié le barrage, agrégats extraits sur place)
et la topographie (large de la vallée) construisent un ensemble indissociable pour la réalisation
d’un barrage:
Justifiées par des caractéristiques de sol de fondation particulières et aussi par des choix
économiques ,les barrages peuvent être classés en trois groupes :
2
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
I.2.1.1 Barrage-voûte :
Il est généralement en béton dont la forme courbe permet le report des efforts de poussée
de l’eau sur les rives rocheuses de la vallée [20].
Ce type de barrage convient bien lorsque la topographie permet de fermer la vallée par une
forme arquée de longueur réduite (figure 1.2 ).
Les barrages-voûtes sont en effet peu employés pour les retenues de petite hauteur. Les
conditions pour adopter une telle solution sont par ailleurs assez strictes. Nous envisageons
en effet la construction d'un barrage-voûte que lorsque la vallée est étroite et rocheuse [20].
3
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
également ne pas se rompre sous l'effet des contraintes élevées transmises par la voûte
[20].
Le choix d'un barrage-voûte est donc à réserver à des situations géomorphologiques bien
particulières (figure I.2) [26].
Cependant, lorsqu'elles sont réunies, c'est une solution qui peut être économiquement
fiable en regard des quantités de matériaux nécessaires à la réalisation d'un ouvrage poids,
en outre, face aux incertitudes hydrologiques, ce type de construction supporte des
submersions. [20-26]
Il est constitué :
- D’une série de murs parallèles, généralement de forme triangulaire, plus ou moins épais
et plus ou moins espacés (les contreforts);
- D’une bouchure entre les contreforts transmettant à ceux ci la poussée de l'eau(figure I.3).
Il est bien adapté aux vallées larges avec une fondation rocheuse de bonne qualité [ 6-7].
Dans des vallées plus larges où le barrage-poids supposerait des volumes de béton trop
importants et où le barrage voûte ne serait pas réalisable, nous pensons à construire des
4
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
barrages à contreforts, par ailleurs beaucoup moins sensibles aux sous-pressions que le
barrage-poids, mais plus fragiles.
Dans ce type d'ouvrages, l'étanchéité est assurée par le voile en béton arme situé en amont
et la stabilité vis à vis de la poussée de l'eau par les contreforts.
II faut noter que la stabilité est améliorée en donnant un fruit de 0,5 à 1/1 au voile, car la
poussée de l'eau comporte alors une composante verticale dirigée vers le bas.
* Solidaire des contreforts avec parement amont plan. Les diverses sections de voile sont
liées aux contreforts et fonctionnent en consoles courtes ;
* Constitué d'une dalle posée aux extrémités sur les têtes des contreforts. Le voile travaille
en flexion comme une poutre posée sur deux appuis simples aux extrémités ;
* Solidaire des contreforts avec parement amont cylindrique. Cette disposition massive
facilite la transmission de la poussée au contrefort ;
* Constitue d'une voûte de faible portée et donc de faible épaisseur s'appuyant sur les
contreforts.
5
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Les barrages poids en béton sont très proches mécaniquement des barrages en
maçonnerie [6].
Seul le poids en effet résiste, à la poussée hydrostatique, à la poussée des sédiments et aux
sous-pressions. Celles-ci ont une action déstabilisatrice très importante et il conviendra de
les diminuer à l'aide de dispositifs tels que rideaux d'injection et galeries de drainage.
Quoi qu'il en soit, le calcul de l'ouvrage, par ailleurs peu complexe, devra les prendre
soigneusement en compte [12].
Les profils adoptés pour ces ouvrages sont bien souvent un compromis technico-
économique découlant directement de calculs de stabilité de plus, nous évitons autant que
possible des formes complexes qui entraînent une augmentation inutile du coût de
coffrages [20].
6
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Les barrages -poids, de forme massive et triangulaire, résistent à la poussée de l'eau grâce à
leur poids (figure 1.4). [ 10]
7
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Un barrage en enrochement n’est pas autre chose qu’un tas de cailloux à grande échelle, qui
résiste par sa masse aux efforts auxquels il est soumis [26-12].
Mais n’étant pas étanche par lui-même, il faut lui adjoindre un organe d’étanchéité qui
constitue la partie la plus délicate, aussi bien au stade du projet qu’à celui de la réalisation.
Légende :
1) Enrochement, taille maximale 1000 mm ;
2) Noyau étanche en matériau limoneux et argileux ;
3) Filtres-drains en matériau grossier et en matériau fin, de 2,0 m chacun ;
4) Zone de transition, granulométrie maximale du matériau 150 mm ;
5) Rip-rap ;
6) Fondation en blocaille naturelle ;
7) Fondation sur terrain en place ;
8) Voile d’étanchéité.
8
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Le terme "Terre" doit être, pour les ingénieurs, pris dans le sens le plus large du mot et sert
à désigner toute sorte de matériaux terreux comprenant non seulement les différents sols
définis par le pédologue, mais aussi l'ensemble des matériaux provenant de la
désagrégation ou de la décomposition des roches[31]
Les barrages en terre sont des retenues d’eaux suffisamment étanches construits avec la
terre et les matériaux du site suivant des mélanges et des proportions bien définies[12].
- Le barrage homogène,
Le barrage en terre homogène est constitué d’un massif en terre compactée imperméable,
muni d’un dispositif de drains dans sa partie aval et d’une protection mécanique contre l’effet du
batillage dans sa partie amont (figure I.8). [12-20]
9
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Dans ce cas, une solution couramment adoptée consiste à concevoir un massif en plusieurs
zones, dont chacune est constituée d’un matériau différent suivant le rôle que doit jouer
chaque zone .[12]
La fonction d’étanchéité est assurée par un noyau étanche réalisé en matériau argileux qui
pourra être placé en amont du barrage ou au centre de celui-ci .[12]
Les barrages zonés, comme le barrage de Serre-Ponçon (Hautes Alpes h=24 m), sont des
barrages en remblai constitués de plusieurs types de matériaux disposées de façon à assurer
séparément les fonctions de stabilité du barrage et l’étanchéité .[ 25]
10
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Les barrages à masque sont constitués d’un remblai plus ou moins perméable assurant la
stabilité d'ensemble. Un écran imperméable, appelé masque, est mis en place sur le
parement amont de façon à rendre le barrage étanche et lui permettre de retenir l'eau du
réservoir (figure I.10). [12]
Le corps du barrage assurant la stabilité peut être en matériau quelconque pour autant qu'il
La qualité du compactage lors de la mise en œuvre du matériau a une grande influence sur
les déformations et tassements ultérieurs [20].
Pour améliorer la sécurité du barrage, il n'est pas rare de trouver dans les barrages à
masque d'autres matériaux fonctionnels [2].
* Une cheminée drainante, un tapis drainant ou les deux pour évacuer les infiltrations
éventuelles à travers le masque ;
enrochements, maçonnerie de pierres sèches, soit du masque d'étanchéité comme des dalles
de protection ou des pavés auto-bloquants mettant l'étanchéité mince à l'abri des agressions
extérieures telles que la glace, les projectiles ou les chutes de blocs .
11
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
La réalisation d’un noyau étanche peut présenter des difficultés telles que le manque de
matériaux convenables et la difficulté de mise en œuvre [.Nous devrons comparer alors
cette technique à celle d’une digue homogène à masque amont étanche.
Le masque amont (Figure I.11) est une paroi étanche plaquée sur le talus amont du barrage.
Il existe de nombreuses natures de masque étanche telles que le béton de ciment ou le
béton bitumineux, les chapes préfabriquées, les membranes souples [26].
12
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
13
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Légende :
1 )aiguille,
2 ) appui,
3 ) passerelle,
4 ) fermette,
5) pivot,
6 ) heurtoir,
7) radier
I.2.3 .2 Barrages mobiles à battant :
• À battant ou porte à axe vertical
• À battant à axe horizontal : avec possibilité d’échapper en aérien lorsque le débit
devient critique, ce qui évite de constituer un obstacle à l'écoulement des eaux en
temps de crue. Ce type de barrage est généralement employé pour empêcher l'eau
salée de remonter l'estuaire
14
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
I.2.3.3 Barrage mobile à gravité :Le fonctionnement théoriquement très simple, la vanne
à gravité ne comporte que peu d’éléments mécaniques. Il s’agit d’un battant, sorte
d’enveloppe creuse articulée autour d’une charnière fixée sur un socle de béton
15
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
• L'évacuateur de crue peut facilement combiner avec le barrage (diriger les crues
directement par dessous).
• Le volume du béton est important (pour le barrage-poids évidé, il est plus faible).
16
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
• Fragilité au séisme (si les joints entre les blocs ne sont pas faits par injections).
17
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
• Les sous-pressions dans les fissures du rocher peuvent provoquer des glissements
d’appuis.
18
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
• Les sous-pressions dans les fissures du rocher peuvent provoquer des glissements
d’appuis.
• Petite à moyenne fouille. La digue n'est pas forcement fondé sur un rocher sain.
19
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Le gradient est très élevé près de la connexion entre le masque et le rocher (plinthe).
20
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
Les barrages sont classés comme suit, selon le type de construction, sa hauteur et aussi
selon la fondation sur laquelle repose l’ouvrage :
21
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES BARRAGES
I.6 Conclusion :
Les barrages en terre sont les seuls qui conviennent à une fondation non rocheuse, ils
présentent l'avantage de pouvoir être adaptés à peu prés à n'importe quelle fondation et de
pouvoir être réalisés avec une très grande variété de sols.
L'inconvénient majeur des barrages en terre est les infiltrations à travers leurs massifs.
Donc la partie la plus délicate des barrages en terre et en enrochement est l'organe
d'étanchéité. Le choix des organes d'étanchéité est l'un des éléments les plus importants du
processus de conception et de construction d'un barrage en remblai.
Les filtres et les drains sont des organes indispensables pour le bon fonctionnement des
barrages en terre leurs efficacité est étroitement liée à leurs dimensionnement et au choix
de leur emplacement.
22
Chapitre II
ETUDE
TOPOGRAPHIQUE
II.1 Introduction :
A l’issue de la phase d’étude relative à la recherche et aux choix de site, on a une idée
de l’ampleur et de la difficulté du projet envisagé, de la faisabilité probable, de
l’importance à donner aux études nécessaires pour l’établissement de l’avant projet de
l’ouvrage.
Avant d’entreprendre l’étude de cet avant projet, il est indispensable d’avoir une bonne
connaissance des conditions topographiques, géologiques, géotechniques et hydrologiques
du site.
Les données topographiques nécessaires concernent le bassin versant de la retenue, le levé
topographique de la zone d’étude (site de la retenue d’eau) la vallée de la rivière(Oued) a
l’amont et l’aval du barrage, les zones d’emprunt des matériaux de construction de la
digue. [26]
II.2 Définition de la topographie :
La topographie constitue le support essentiel du travail de l’ingénieur concepteur du
géologue qui doivent toujours situer plus ou moins précisément les observations qu’ils
réalisent, tant en planimétrie qu’en altimétrie.
Selon le degré d’avancement des études et l’importance des problèmes, on peut distinguer
la topographie simplifiée ou la topographie régulière. [1]
II.2.1 La topographie simplifiée :
Il est bon de procéder au nivellement des premiers sondages réalisés sans attendre les
levés détaillés ultérieurs, afin de permettre un tracé suffisamment précis des profils
géologiques interprétatifs.
Le levé d’un profil topographique sommaire sur l’axe du barrage (au niveau automatique
de chantier et à la chaîne) est, par ailleurs, fort utile pour estimer le volume de celui-ci dès
le début des études, le coût de l’ouvrage lui étant en grande partie proportionnel. [1]
II.2.2 La topographie régulière :
La conception des ouvrages nécessite la réalisation de plans topographiques précis,
s’appuyant sur des levés de la zone d’implantation du barrage (au 1/500 ou plus détaillé),
des ouvrages annexes le cas échéant (au 1/200 ou plus détaillé) et de la cuvette de retenue,
au moins jusqu’à la cote des plus hautes eaux exceptionnelles (l’échelle du cadastre :
1/2 000 ou 1/2 500 est généralement bien adaptée pour les cuvettes de quelques dizaines
d’hectares ; l’échelle du 1/5000 peut être adoptée pour des cuvettes très étendues, au prix
d’une précision moindre, et celle du 1/1000 pour les petites retenues de quelques hectares).
23
CHAPITRE I I ETUDE TOPOGRAPHIQUE
Ces levers sont habituellement confiés à des géomètres, et le plus souvent traités par des
moyens informatiques (carnets électroniques de terrain, report automatique des points,
tracé des courbes de niveaux). Il est souhaitable de se faire remettre par le géomètre, en
même temps que le plan-papier, un fichier sur support informatique des points du levé qui
pourra être utile au projeteur équipé en CAO (Conception Assistée par Ordinateur).
Il est judicieux de profiter du levé topographique pour faire reporter sur le plan tous les
sources, structures géologiques diverses...). À cet effet, le concepteur peut laisser des
repères numérotés, et bien visibles sur le terrain, ou accompagner le géomètre lors de son
levé. [1]
Dans certains cas (terrain d’accès très difficile, végétation dense, cuvette très étendue,
problèmes fonciers non résolus...), le plan topographique de la cuvette peut être réalisé par
stéréophotogrammétrie aérienne (complétée et calée sur le terrain), au prix d’une moins
grande précision, mais qui peut s’avérer suffisante et parfois plus réaliste. [1]
II.3 Levé topographique :
Quelque soit le but imposé à l’ouvrage à exécuter, le levé topographique constitue un appui
indispensable sur lequel on doit s’appuyer sur l’appréciation du site choisi. Donc la
précision dans les mesures est d’une importance capitale tant au niveau des études
sommaires, de reconnaissance, qu’au stade du projet d’exécution. En particulier le levé
topographique doit aboutir à la définition de la courbe hauteur – volume et courbe hauteur
– surface de la retenue, et profil en long de l’axe de la digue et ouvrages annexes (axes de
la vidange du fond et axes du déversoir d’orage). [17]
II.3.1 Levé de l'axe de la digue :
Après l'implantation des piquets d'axe, on procède à ce dit levé. On fait la station sur un
des piquets de l'axe pour lever les différents points de l'axe de la digue afin de calculer les
distances et les côtes. [17]
II.3.2 Levé de la cuvette :
Le topographe procède au levé de la cuvette, à chaque fois il installe une nouvelle station
jusqu'à ce qu’il balaye toute la cuvette après avoir fini le levé, au bureau il traite et saisit
sur un fond de carte le rapport du levé qui fait ressortir les numéros et les cotes levées.
On peut tracer les courbes de niveau sur le plan et on détermine la surface partielle
correspondante à chaque courbe de niveau. [17]
II.3.3 Levé du lit de l'oued :
Le profil en long de l'oued doit être mesuré pour calculer la pente longitudinale et donc
estimer la capacité de transport solide. [17]
24
CHAPITRE I I ETUDE TOPOGRAPHIQUE
25
CHAPITRE I I ETUDE TOPOGRAPHIQUE
26
CHAPITRE I I ETUDE TOPOGRAPHIQUE
27
CHAPITRE I I ETUDE TOPOGRAPHIQUE
II.9 Conclusion :
Le levé topographique est parmi les documents principaux pour le géologue et l’ingénieur
concepteur qui les aide à la projection du projet.
28
Chapitre III
ETUDE
GEOLOGIQUE ET
GEOTECHNIQUE
III.1 Introduction :
Pour valider le choix d’un site, on doit vérifier un certain nombre de critères d’ordre
géotechnique et géologique préalablement à l’établissement du projet proprement dit.
Le contenu de ces études à mener varie selon la nature des problèmes rencontrés, mais il
devra permettre de se prononcer sur l’étanchéité au niveau de la cuvette que des
fondations , sur la qualité mécanique de celles-ci et sur la disponibilité en matériaux de
construction : terre pour les remblais, eau pour le compactage, enrochements pour les
sables et graviers pour la production du béton et la protection du talus amont contre l’effet
des vagues. [3]
Une campagne de reconnaissance géologique et géotechnique du site de la retenue projetée
sur Oued Magroune dans la commune de Merahna a été effectuée par le bureau d’étude.
III.3.1Fondations rocheuses :
Sauf en cas de roches très fissurées ou de caractéristiques très médiocres, les fondations
rocheuses se prêtent à l’édification de tous types de barrages, moyennant des dispositions
adéquates concernant la purge des matériaux très altérés et le traitement éventuel par
injection. L'aspect important est le régime des fractures (failles, joints, diaclases,
schistosité). [23]
29
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Les barrages en remblai conviennent toujours. Pour les autres barrages, les exigences vont
en croissant du BCR, au béton conventionnel et à la voûte. [23]
III.3.2 Fondations graveleuses :
Sous réserve qu’elles soient suffisamment compactées, ces fondations conviennent en
général pour des barrages en terre ou en enrochements, du moins au plan mécanique. Le
contrôle des fuites doit être assuré par un dispositif d’étanchéité et de drainage approprié.
Dans la pratique, ce type de fondation se rencontre surtout pour les rivières ou fleuves à
débit important. L’ouvrage doit donc évacuer des crues importantes, ce qui exclut les
barrages en terre. Des barrages en béton de très petite hauteur peuvent également être
édifiés moyennant des précautions concernant les fuites et les percolations (risque de
renard) et les tassements différentiels.[23]
III.3.3 Fondations sablo-silteuse :
Des fondations de silt ou de sable fin peuvent convenir à l’édification de barrages en terre,
voire exceptionnellement à de très petits barrages poids en béton moyennant de sérieuses
précautions. [23]
III.3.4 Fondations argileuses : [11]
Des fondations argileuses impliquent presque automatiquement le choix de barrages en
remblai, avec des pentes de talus compatibles avec les caractéristiques mécaniques des
formations en place. [23]
III.4 Les différentes Phases d’une étude :
III.4.1 La première phase : Consiste, après une éventuelle visite préliminaire du site, à
reconnaitre la nature géologique et géotechnique des terrains constituant l’emprise de la
digue et sa cuvette. [11]
-Les sondages carottés (coupe des terrains, mesures de perméabilité à l’aide d’essais
LEFRANC et LUGEON, prélèvements intacts) ;
-Les mesures géophysiques (méthodes sismiques ou électriques) associées aux sondages ;
-Les essais mécaniques en place (pénétromètre, scissomètre).
Sur la base des résultats de cette deuxième phase on peut jugée la poursuite de l’étude sur
ce site ou son élimination et on ira à la recherche et à l’ étude d’un nouveau site. [11]
30
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
III.4.3 La dernière phase est constituée par des essais mécaniques des sols au
laboratoire:
-Essai d’identification (teneur en eau, granulométrie, limite d’Atterberg) ;
-Essai de compactage (Proctor Normal) sur les matériaux destinés à la construction du
barrage :
-Essais mécaniques et hydrauliques (résistance au cisaillement, essai triaxial ;
compressibilité à l’oedomètre, perméabilité) sur des échantillons intacts prélevés en
fondation et sur des échantillons compactés.[11]
III.5 Situation géographique :
Une étude a été lancée pour la réalisation d’une retenue collinaire qui se situe à environ 4
km au Sud Ouest de l’agglomération de Merahna. Le site est repéré par les coordonnées
UTM : X = 420.60 km ,Y = 4000.92km ,Z = 670.00 m NGA
L’accès vers le site est assuré par une piste reliée au CW6 (Merahna-Taoura). [14]
La vallée est ouverte à l’aval et à l’amont du site. Les deux rives présentent une pente
régulière de l’ordre de 12%. En rive gauche, à environ 100 m de l’oued, on observe des
affleurements rocheux épars formés par des éboulis gréseux. [14]
III.7 Sismicité :
La région de Souk Ahras est fortement tectonisée. Cette région qui se situe aux
confins Algéro–tunisiens comprend du Nord au Sud des unités de flyschs numidiens, des
unités telliennes, des unités parautochtones et l’autochtone atlasique injecté de diapirs
évaporitiques triasiques. [14]
31
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Elle est très peu présente. Elle se trouve à l’Est de Souk Ahras et au Sud de l’Oued
Medjerda. [14]
• l’Eocène inférieur et moyen des marnes argileuses noires à rognons calcaires jaunes
• l’Eocène supérieur est composé de calcaire bitumineux noirs et bruns à globigérines
et des marno-calcaires noirs;
• le Paléocène à marnes argileuses noires et à marno–calcaires noirs à patine gris
claire qui affleurent au Nord de 1’Oued Medjerda. [14]
II.8.2 Description lithostratigraphique des formations parautochtones et utochtones :
III.8.2.1 Le Paléozoïque :
III.8.2.2 Le Mésozoïque :
32
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
33
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
III.8.2.3. Le Cénozoïque :
- Le Miocène dans l’ensemble continental, constitue une puissante série atteignant 700 à
1200 m et occupe des surfaces assez importantes. [14]
• Le Miocène inférieur et moyen comprend des grès, conglomérats, des marnes et des
argilites. [14]
• Le Miocène moyen et supérieur contient des dépôts indifférenciés ou hétérogènes,
tels que : marnes, agriles, grès, gravélites, et grès glauconieux. [14]
- Le Pliocène affleure au nord et au Nord-est de la ville de Taoura. Il est constitué d’argiles
rouges, grès, poudingue, marnes et calcaires lacustres. Ces dépôts sont surmontés de
marnes argileuses, conglomérats, gravélites. [14]
III.8.3 Les structures de l’avant pays atlasique autochtone aux confins algéro-
tunisiens :
Du fait de sa situation structurale dans l’édifice tellien, voire bordure méridionale, l’avant
pays atlastique autochtone comprend des plis à grande courbure et des structures cassantes
d’envergue variable. [14]
La série de plis septentrionaux le long de la ligne Ain Beida –Sakiet Sidi Youcef
compose l’une des structures de déformation notable. [14]
34
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
qui forment des chaînes de montagnes. Au coeur des anticlinaux, à allure asymétrique, à
axe de courbure, atteignant 8 à 10 km, affleurent les marnes d’âges Santonien supérieur-
Campanien inférieur. Certaines structures plissées consistent en un relais de petits plis
dessinant dans l’ensemble un anticlinal, tel qu’entre les monts Barka-Gridjine- Derbouka.
Le synclinal Taoura, dans lequel se trouve le site d’étude appartient à cet ensemble
tectonisé. [14]
Aux différents épisodes de déformations des terrains mésozoïque et cénozoïque qui se sont
succédées depuis l’Eocène supérieur, sont liés les structures faillées tel que l’accident
Batna-Souk Ahras, les familles de failles NW-SE et NE-SW à rejet de l’ordre de plusieurs
dizaines de mètres. Les failles verticales ont structuré l’ensemble des terrains en
effondrements au cours du Plio-quaternaire. [14]
35
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Le site de la retenue se trouve dans les formations du Pliocène, constituées par des
conglomérats, des gravélites, des grés, des argiles et des marnes. Elles caractérisent Djebel
Maïza à l’Est et Djebel El Abiad au Sud, lequel se prolonge à l’Ouest par Djebel El Askar
et Djebel Tourba (au sud de Taoura). A l’Ouest du site, nous avons la dépression de Bled
El Madjène (Mechta el Berka), caractérisée par les formations déluvio-proluviales du
quaternaire, constituées par des cailloutis, sables et limons. [14]
36
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
37
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
III.9.1 Rive gauche : la couche de terre végétale surmonte des colluvions constituées par
des argiles sableuses à graveleuses à passées de cailloux et inclusions de blocs gréseux.
Cette couche de 1,5 à 2 m d’épaisseur, repose sur une argile raide devenant marneuse à la
base. Des passages gréseux d’environ 0.5 m, ont été traversés par le sondage Sc1, il s’agit
probablement de blocs et éboulis épars, dont certains affleurent parfois en monté à environ
120 m de l’oued. [14]
III.9.2 Rive droite : la terre végétale surmonte des colluvions constituées par : [14]
ü une couche supérieure d’un mètre d’épaisseur, d’argile limoneuse enveloppant des
cailloux et fragments gréseux ;
ü une couche inférieure de 3 à 3.5 m d’épaisseur, d’argile sableuse à graveleuse à
passées de cailloux et fragments gréseux ;
Les colluvions reposent sur un substratum d’argile raide qui devient marneuse en
profondeur. [14]
38
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
39
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
III.10 Géotechnique :
-Les résultats des essais, récapitulés dans le tableau ci-joint, font ressortir les observations
suivantes tableau III.1 [14]
III.10.1.1 Rives :
Les colluvions sont constituées par une matrice argileuse moyennement
plastique (Symbole Ap selon la classification de Casagrande). Elle est moyennement
compressible, peu à moyennement gonflante. La perméabilité, mesurée à l’œdomètre sous
une pression de 0.5 bar, est de l’ordre de 10-9, caractérisant des sols peu perméables. [14]
Les argiles raides sous-jacentes sont plastiques (At sur le diagramme de Casagrande), peu
à moyennement compressibles avec une légère tendance au gonflement. Les coefficients
de perméabilité sont de l’ordre de 10-10 (sol peu perméable) . [14]
40
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Figure III.4
III. :Coupe géologique à travers l’axe de la digue. [14]
41
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
SONDAGE Sc1
WL% 49 36 45 58
IP% 25 11 23 34
K cm/s
1,34. 10-9 / 1,42. 10-9 3,68. 10-10
42
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Angle de frottement( ϕ)
43
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
44
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Tableau III.2 :Caractéristiques géotechniques des échantillons d’axe de la digue sondage S2.
[14]
WL(%) 47 46 61 53 57
IP(%) 27 25 35 28 34
45
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
46
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
47
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Les puits (K01,K02,K03,K04 et K05) ouverts dans la cuvette ont permis d’identifier
des matériaux argileux répondant aux critères d’une digue en terre homogène. Les
analyses granulométriques montrent la présence d’un taux relativement élevé de
cailloux, mais ces derniers ne dépassent généralement pas 50 mm. Ils sont donc
tolérés dans une certaine mesure. Sous la terre végétale et la couche des limons
plastiques, nous trouvons des argiles sablo graveleuses moyennement plastiques à
plastiques, peu à moyennement compressibles, moyennement gonflantes. [14]
48
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Prof (m) 1.00/3.00 3.00/4.00 1.00/3.60 1.00/2.30 2.30/4.00 1.20/4.00 1.50/3.30 3.30/4.00
Wn(%) 16,3% 22,5% 18,2% 20,5% 17,8% 24,5% 21,7% 23,6ù
γd (t/m ) 3
1,595 1,657 1,588 1,572 1,70 1,560 1,538 1,620
γh (t/m ) 3
1,855 2,030 1,877 1,894 2,00 1,942 1,872 2,00
γsat (t/m ) 3
1,998 2,036 1,993 1,983 2,06 1,976 1,96 2,01
η
40,3% 37,9% 40,5% 41,1% 36,3% 41,6% 42,4% 39,3%
Sr(%) 64,4% 98% 71,2% 78,2% 83% 92% 78,6% 97%
WL(%) 48 55 51 50 61 53 52 63
IP(%) 23 30 26 28 35 28 25 36
Ic 1,38 1,08 1,26 1,05 1,23 1,02 1,21 1,09
C 0,58 0,95 0,64 0,87 0,88 0,58 0.67 0,75
ϕ (°c) 27,5° 23,6° 26° 28,3° 22° 23,4° 28° 21,8°
Sc(%) 2,24 2,39 1,38 / 2,47 1,92 2,84 2,62
Ct 0,184 0,152 0,176 / 0,168 0,176 0,184 0,160
Cg 0,055 0,074 0,089 / 0,065 0,078 0,071 0,068
K (cm/s) ‐9 ‐10 ‐9 ‐10 ‐9 ‐9 ‐10
2,47. 10 4,05. 10 3,57. 10 / 4,82. 10 3,27. 10 3,40. 10 5,43. 10
49
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
50
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
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CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
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CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
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CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
54
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Les matériaux argileux présentant des caractéristiques favorables pour la confection des
remblais de la digue, sont présents en quantité suffisante. La zone prospectée sur une surface
de l’ordre de 2.5 ha s’étale au-delà des limites fixées par le plan d’eau. L’épaisseur moyenne
de la couche étant supérieure à 3 m, le volume minimum disponible serait de 75000 m3. [14]
55
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
Les échantillons soumis aux analyses chimiques numérotés E1, E2 et E3 proviennent des
prélèvements suivants :
Les résultats figurent dans la fiche d’analyses Figure III.15 ci- dessus .Il ressort que
le sol n’est pas agressif : classe d’agressivité A1 (norme NF P 18.011). [14]
Les versants sont stables, aucun signe de rupture ancienne ou récente n’a été relevé
aux environs immédiats du site. [14]
La digue sera fondée dans les argiles colluviales après un décapage de la terre
végétale et de la couche altérée sur une épaisseur totale de 40 à 50 cm. [14]
Au droit de l’oued, la couche alluviale est épaisse d’environ 2 à 2,5 m. Une clé
d’ancrage qui servira aussi de parafouille d’étanchéité sera insérée d’au moins 0,5 m
dans le substratum argileux. Elle sera prolongée sur une longueur de 40 m sur la rive
gauche et de 30 m en rive droite. [14]
56
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
On doit respecter les courbes granulométriques de ces produits qui devront s’insérer
dans leurs fuseaux . [14]
Les affleurements gréseux présents au niveau de Djebel Maïza au Sud Est du site,
permettront de produire, moyennant l’utilisation d’engins adéquats (brise-roche ou
autre), les enrochements nécessaires à la fabrication du rip-rap pour la protection du talus
amont et la confection du prisme aval (s’il est envisagé par l’ingénieur concepteur). [14]
57
CHAPITRE III ETUDE GEOLOGIQUE ET GEOTECHNIQUE
58
Chapitre IV
ETUDE
HYDROLOGIQUE
IV.1 Introduction :
60
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Le bassin versant est un espace géographique dont les apports hydriques naturels sont
alimentés exclusivement par les précipitations, et dont les excès en eaux ou en matières
solides transportées par l’eau forment, à un point unique de l’espace, une embouchure ou
exutoire. [26]
61
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
62
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
IV.2.2 Morphométrie :
IV.2.2.1 La surface :
IV.2.2.2 Le périmètre :
P
Kc = 0 . 282 ……………………………………………………….(IV.1)
S
Avec :
P : Périmètre du bassin versant;
S : Surface du bassin versant;
Kc=1.34
III.2. 2.4 . Le rectangle équivalent :
C’est une transformation purement géométrique en un rectangle de dimensions ( L, l)
ayant la même surface que celle du sous bassin. Elle permet de comparer les sous bassins
entre eux du point de vue écoulement .Les courbes de niveau sont des droites parallèles
aux petites cotes du rectangle et l’exutoire est l’un de ces petites cotes. [26]
Le rectangle équivalent est caractérisé par la longueur « L » et la largeur « l » définit
respectivement par les formules suivantes :
63
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
L=
Kc ⋅ S
1 , 128
1+
1− (
1 , 128
Kc
)
2
…………………………………………...….......…(IV.2)
L=4.94km
- La largeur du rectangle équivalent :
l =
Kc⋅ S
1,128 (1− 1− ( ) ) …………………………………………………..(IV.3)
1,128 2
Kc
l = 1.44 km
Avec :
S : surface du bassin versant [Km2] ;
P : périmètre du bassin versant [Km] ;
Kc: Indice de compacité de Gravelius ;
L : La longueur du rectangle équivalent [Km] ;
l : La largeur du rectangle équivalent [Km]
64
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc du relief.
Cette courbe représente la répartition de la surface du sous bassin en fonction de son
altitude. Elle porte en abscisse la surface (ou le pourcentage de surface) du sous bassin qui
se trouve au-dessus (ou au-dessous) de l'altitude représentée en ordonnée. Elle exprime
ainsi la superficie du sous bassin ou le pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine
altitude.
Les courbes hypsométriques demeurent un outil pratique pour comparer plusieurs sous
bassins entre eux ou entre les diverses sections d'un seul sous bassin. Elles peuvent en
outre servir à la détermination de la pluie moyenne sur un bassin versant et donnent des
indications sur le comportement hydrologique et hydraulique du bassin et de son système
de drainage.
65
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Hi=alti
ai
Surface Surface Surface Surface tude
S parteille
altitude partielle cumulée partielle cumulée dénivelée ai = moy V=S*H
Stotal
(m.NGA) (km2) (km2) (%) (%) di (m) racine(di*ai) (km) i
940-951 0,015 0,015 0,21 0,21 11 0,002 0,15 0,9455 0,014
930-940 0,033 0,048 0,46 0,67 10 0,005 0,21 0,935 0,031
920-930 0,026 0,074 0,36 1,03 10 0,004 0,19 0,925 0,024
910-920 0,046 0,12 0,64 1,67 10 0,006 0,25 0,915 0,042
900-910 0,05 0,17 0,69 2,36 10 0,007 0,26 0,905 0,045
890-900 0,111 0,281 1,54 3,90 10 0,015 0,39 0,895 0,099
880-890 0,166 0,447 2,30 6,21 10 0,023 0,48 0,885 0,147
870-880 0,224 0,671 3,11 9,32 10 0,031 0,56 0,875 0,196
860-870 0,183 0,854 2,54 11,86 10 0,025 0,50 0,865 0,158
850-860 0,181 1,035 2,51 14,37 10 0,025 0,50 0,855 0,155
840-850 0,196 1,231 2,72 17,09 10 0,027 0,52 0,845 0,166
830-840 0,259 1,49 3,60 20,69 10 0,036 0,60 0,835 0,216
820-830 0,322 1,812 4,47 25,16 10 0,045 0,67 0,825 0,266
810-820 0,298 2,11 4,14 29,29 10 0,041 0,64 0,815 0,243
800-810 0,326 2,436 4,53 33,82 10 0,045 0,67 0,805 0,262
790-800 0,354 2,79 4,91 38,73 10 0,049 0,70 0,795 0,281
780-790 0,437 3,227 6,07 44,80 10 0,061 0,78 0,785 0,343
770-780 0,529 3,756 7,34 52,14 10 0,073 0,86 0,775 0,410
760-770 0,377 4,133 5,23 57,38 10 0,052 0,72 0,765 0,288
750-760 0,378 4,511 5,25 62,63 10 0,052 0,72 0,755 0,285
740-750 0,469 4,98 6,51 69,14 10 0,065 0,81 0,745 0,349
730-740 0,605 5,585 8,40 77,54 10 0,084 0,92 0,735 0,445
720-730 0,507 6,092 7,04 84,58 10 0,070 0,84 0,725 0,368
710-720 0,403 6,495 5,59 90,17 10 0,056 0,75 0,715 0,288
700-710 0,276 6,771 3,83 94,00 10 0,038 0,62 0,705 0,195
690-700 0,245 7,016 3,40 97,40 10 0,034 0,58 0,695 0,170
680-690 0,132 7,148 1,83 99,24 10 0,018 0,43 0,685 0,090
<675 0,055 7,203 0,76 100,00 0 0,008 0,00 0,68 0,037
Total 7,203 1,000 15,34 5,615
66
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
67
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
975
925
875
Altitude ;mNGA
825
775
725
675
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
surface ; %
68
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
La longueur du cours d’eau Principal est tiré du bassin versant a partir de l’exutoire jusqu’au
point de naissance du drain , il est calculé par le logiciel AUTOCAD .
Lp=4.66 km
IV.4 Réseaux hydrographiques:
IV.4.1 Vue en plan:
La connaissance des réseaux hydrographiques, nous permet de bien se renseigner sur
le mode de drainage des bassins versants, ainsi que leurs aptitudes aux ruissellements.
Egalement, elle permet la détermination de certains paramètres liés au ruissellement, tels que
la densité de drainage et le coefficient de torrentialité.
Pour le calcul de ces paramètres, nous avons procédé à une classification et numérotation des
Thalwegs en utilisant la méthode de SCHUMM, la plus utilisée pour les petits bassins
versants. [26]
69
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
70
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
1 30 10.19
2 9 2.48
3 5 2.62
4 1 2.45
Total 45 17.74
Il y’a lieu de signaler que le bassin versant de Oued Magroune est drainé par une chevelure
hydrographique faible.
IV.4.3 Densité de Drainage :
La densité de drainage est définie comme étant le rapport des longueurs totales de tous les
drains du bassin versant par sa superficie. [7]
Dd =∑ Li ; Km / Km2 ………………………….(IV.4)
S
= 17.74/7.203=2.46 Km / Km2
IV.4.4 Coefficient de Torrentialité: [26]
Ct = Dd xF 1 =10.24…………………………………….(IV.5)
F 1= N = 30/7.203=4.16……………………………...(IV.6)
S
Ou:
N : Nombre d'oueds d'ordre 1
S : Surface du bassin versant ; Km2
IV.4.5 Pente Moyenne : [4]
H max=951m cote maximale du bassin versant
H min =675m cote au niveau de l’exutoire
L=longueur de rectangle équivalent=4.94km
I m =DH/L ………………………………………………………………………...(IV.7)
DH =H max – H min ………………………………………………………………...(IV.8)
Im=55.87m / Km
71
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
H 5% − H 95 % D
Ig = = m / Km……………………………………..(IV.10)
L L
.
= .
Ig=38.6 m / Km
• H 5% = Hauteur du bassin versant à 5 % =898 m
• H50% = Hauteur du bassin versant à 50% 783.5m
• H95% = Hauteur du bassin versant à 95 % 707.5m
H 5% - H95% = D…………………………………………………….(IV.11)
D=898-707.5=190.5
IV.4-7Temps de Concentration :
Le temps de concentration est le temps moyen mis par l’eau précipitée pour s’acheminer
depuis l’extrémité du cours d’eau principal jusqu’à l’exutoire du bassin versant. Il est calculé
par plusieurs formules empiriques parmi lesquelles : [4]
T c= 4 S +1.5Lp
………………………………………………….(IV.12)
0.80 Hmoy−Hmin
Ou .
Tc : temps de concentration ; heure
S : surface du bassin versant ; Km
Lp : longueur du talweg principal ; Km
H moy : Altitude moyenne du bassin versant ; m
Hmin : Altitude minimale du bassin versant ; m
Tc = 2,62 Heures
72
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Ou :
• Imoy : pente moyenne ;m /m
• Lp : longueur du talweg principal ; Km
Tc = 1.67 Heures
Tableau. IV.3. Valeurs du temps de concentration obtenues par les différentes relations.
TEMEZ 1.67 Heure
GIANDOTI 2.62 Heure
Moyenne 2.49
V= Lp ……………………………………………………………..(IV.15)
Tc
Ou :
Lp : Longueur du Talweg Principal ; Km
Tc : Temps de Concentration ; heure
V=4.66/2.61.78 Km / h
73
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
74
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
(° c ) 34,04 49,13 24,49 21,51 20,82 20,47 28,60 46,67 33,05 37,46 41,44 40,62 33,19
.
60
50
40
degré(°)
30
20
10
0
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
mois
(° c ) 23,12 18,67 12,05 9,16 7,85 8,38 12,03 13,69 17,54 21,53 26,25 25,82 16,34
75
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
30
25
20
degré(°)
15
10
0
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
mois
(° C ) 7,92 4,74 0,47 -0,78 -1,57 -1,96 0,66 1,03 4,27 8,91 9,13 11,45 3,69
14
12
10
8
degré(°)
0
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
-2
-4
mois
76
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Les tableaux montrent des minima moyens mensuels oscillant entre -1.96C0 en hiver
(février) et 9.13°C au mois de juillet.
Les températures maximales sont de l’ordre 21.51 en hiver et 41.44°C en été.
La température moyenne annuelle est égale à 16.34°C , les mois les plus chauds sont les mois
d’été, soit juin juillet août
IV.5.2 humidité de l’air :
Parmi tous les paramètres de l’humidité de l’air, l’humidité relative de l’air représente le
degré de saturation de l’air en vapeur d’eau est d’un intérêt pratique le plus important. Dans la
partie continentale du pays les valeurs minimales de l’humidité relative de l’air se produisent
en général en juillet, et celles maximales en janvier .Les valeurs moyennes mensuelles de
l’humidité relative, en raison de leur variation faible dans l’allure annuelle, ne donnent qu’une
aide générale de la distribution de ce paramètre, et ne sont pas de grande importance pratique.
[15]
Tableau IV. 8. humidités relatives maximales mensuelles ( 1990-2008 ) Station Ain Delia. [15]
mois S O N D J F M Av Mai Ju Jlle Aut annee
t
(% ) 96,3 96,5 94,6 95,83 97,16 95,33 94,8 95,83 95,8 95,8 96 97,6 95,99
98
97.5
97
96.5
96
95.5
%
95
94.5
94
93.5
93
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
mois
77
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Tableau IV.9.Humidités relatives minimales mensuelles ( 1990-2008 ) Station Ain Delia. [15]
MOIS S O N D J F M Av Mai Ju Jllet Au annuelles
(% ) 1,16 5 7,16 15,83 8,63 9,33 8,67 6 4,17 1,17 0 1,83 5,74
L’humidité relative varie d’un mois à un autre durant toute l’année. La moyenne de
l’humidité maximal est de 95,99% et la moyenne de l’humidité minimal est de 5.74%. Ces
valeurs de l’humilité témoignent du caractère semi-aride de la région.
18
16
14
12
10
%
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
mois
V m/s 4,64 5,09 7,28 7,66 5,88 7,62 7,58 7,08 6,00 5,19 5,01 4,08 6,09
78
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
5
V(m/s)
S O N D J F M Av Mai Ju Jllt Au
mois
IV.5.5 l’évaporation:
Tableau IV.11. Répartition de l’évaporation (en mm) mensuelles (d’après la station de Ain Delia).
[15]
Mois sep oct Nov dec jan fev mar avr mai juin juill Aout annuelles
( mm ) 129 81 44 28 30 42 72 110 142 174 200 181 1233
200
evaporation en (mm)
150
100
Série1
50
0
sep oct nov dec jan fev mars avr mai juin juil aout
les mois
79
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
IV.5-6 Précipitations :
le bassin versant est situé dans une région sèche , la saison des pluies est courte et s'étend
pratiquement de Décembre au mois de Mai . Tandis que le reste des mois , les pluies aussi
rare qu'elles soient , généralement violentes et de courte durée. [15]
IV.5-6-1 équipement du bassin versant :
Tableau IV.12.Caractéristique hydrologique du poste pluviométrique de Souk Ahras. [15]
Poste Code coordonnées Période Exposant Moy
Pluviométrique d'observation climatique des Pj
max
(mm)
X Y Z B Pj max
Souk Ahras 120101 967.25 342,25 590 1990-2008 0,38 48,7
80
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Tableau IV.13 : Précipitations moyennes journalières ,poste pluviométrique de Souk Ahras code (120101). [15]
Sept
(mm) Oct Nov Dec janv fev Mars Avril mai juin juil Aout annuel
1989-1990 6,2 65,6 0 55,3 138,6 247,5 84,8 112 33,2 14,1 19,4 6,3 783
1990-1991 24,2 67 29,7 39,6 219,3 62,5 56 106,7 27,4 3,6 1,4 8,7 646,1
19911992 22,6 40,3 0 56,5 138,4 119,8 206,7 30,3 0 10,7 4,3 3,9 633,5
1992-1993 90,8 1,4 114,1 64 24,7 25,1 172,2 60,5 56,9 26,8 39,4 16,2 692,1
1993-1994 66,6 128,1 119,5 19,8 18 21,7 36 40,1 57 8,7 0 59,9 575,4
1994-1995 10 8,1 65,5 6,7 45 93,6 27,5 91,7 6,7 5,4 0 32,4 392,6
1995-1996 4,2 89,2 16,8 42,7 54,6 62,4 50,7 185,3 21,5 25,3 0 7 559,7
1996-1997 58,2 32,4 159,5 6,3 46,6 17,3 142,2 51,7 57 2,4 0 3,7 577,3
1997-1998 58,2 32,4 159,5 6,3 46,6 17,3 142,2 51,7 57 2,4 0 3,7 577,3
1998-1999 25,6 21,1 75,5 113,4 69,7 67,5 65,8 49 20 0 0 12,9 520,5
1999-2000 15,4 22 122,2 190,3 55,7 49,4 147,3 83,6 51,2 0 0 0 737,1
2000-2001 23,4 96,5 30 18,5 23,4 76 60,1 228,5 138,5 8,7 0 9,5 713,1
2001-2002 0 5,8 52,6 98,9 83,1 21,9 46,4 41,7 104,1 22 0 7,1 483,6
2002-2003 116,4 22 27,3 23,2 58,8 177,7 63,3 64,9 48,5 13,4 7,2 8,4 631,1
2003-2004 33 6,9 7,1 11,3 61 11,6 61,8 65,4 23,3 47 17,5 55,4 401,3
2004-2005 64,7 39,4 115,8 96 38,1 12,7 32,4 36 31,2 14,4 0 32 512,7
2005-2006 69,8 44,5 120,4 72,4 77,8 70,4 46,7 16,3 19,5 15,3 41,3 23,4 617,8
2006-2007 49,7 4,3 65,6 134,9 13,5 7,7 3,3 29,6 129,4 93,9 0 7,8 539,7
2007-2008 2,4 22,1 5,7 35,5 218,5 107 42,6 108 55,5 0 0 11 608,3
Total (mm) 741,4 749,1 1286,8 1091,6 1431,4 1269,1 1488 1453 937,9 314,1 131 309,3 11202,2
moyenne(mm) 39,02 39,43 67,7 57,45 75,34 66,8 78,3158 76,4737 49,36 16,53 6,87 16,28 589,59
81
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
14
12
10
8
%
Série1
6
0
mois
Figure IV.13 : Pluie moyenne annuelles période du poste pluviométrique de souk ahras.
82
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Le =88.47 mm
Et
A = 0,64 Hm³
83
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Ou :
K = 0.18 − 0.01. log S =0.17………………….……………………...(IV. 21)
P : pluie moyenne annuelle ; m
Le : Lame d'eau écoulée ; m
Le = 76.08 mm
A = Le.S *10-3………………………………………………..(IV. 22)
A =0,55 Hm3
VI.6.1.5 Formule de COUTAGNE : [4]
Le = (0.164 − 0.00145. S ).P …………………………...(IV. 23)
. Et
A = Le.S . 10 −3
Le = 94.39mm
Et
A = 0,68 Hm3
84
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Après analyse des résultats des différentes formules nous considérons que la formule la plus
proche de la moyenne est celle de SAMIE, la valeur de la lame d’eau ruisselée considérée est
de : 99,79 mm engendrant un apport liquide de : 0,72Hm3 / an.
85
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
0.70
Cv = 0.125 …………………………………………..(IV. 28)
M0
Cv=0.61
IV.6.2.4 Formule de KRISKY MENKEL :
Cv = 0.083
0.27
.06
M0 ……………………………………...(IV. 29)
S
Cv=1
86
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
On choisit la formule qui donne le résultat le plus proche à la moyenne et on prend celle de
PADOUN Cv=0.64
IV.6.3 Détermination des apports fréquentiels :[4]
Ln ( Cv2 +1)
Amoy. .eU
Af % = ………………………………………………(VI. 30)
Cv2 + 1
ln( 0.64 2 +1)
0.72.eU
Af % =
(0.64) 2 + 1
Ou :
A moy : Apport liquide moyen annuel ; Hm3
U : Variable de Gauss
Cv : Coefficient de variation du bassin versant
La formule simplifiée s’écrit :
Af % = 0,606.e 0.586.U
87
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
88
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Tableau IV.22. paramètre caractéristique densité volumétrique des différents types de sédiments. [4]
densité volumétrique des différents types de sédiments
Typologie des Poids Typologie des Poids volumétrique
sédiments volumétrique sédiments Tn/m3
Tn/m3
Boue fine 0.7-0.8 Sable fin 1.5-1.6
Boue fine 0.8-0.9 Sable moyen 1.6-1.7
Boue avec mélange de 0.9-1.1 Sable moyen et lourd 1.1-1.8
sable
Sable fin sédiment 1.1-1.2 Sable avec Gravier 1.8-1.9
On prend
La Typologie des sédiments est prise comme des sables fins/
γ=1.55 Tn/m3.
a=350 on considère que l’infiltration du bassin versant est Moyennement faible
Le=99.79mm ;
Ta = 350*99.790.15 =698.12 Tn/km2/ an
Vm=64884.6 m3
IV.7 Régularisation :
89
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Tableau IV.25. Répartition de l’évaporation. Station pluviométrique Souk Ahras code (120101)
[4]
Mois S O N D JNV F M AV MA J JUI A Année
( mm ) 129 81 44 28 30 42 72 110 142 174 200 181 1233
Répartition mensuelle des besoins en eau pour l’irrigation :
Tableau IV. 26.Répartition mensuelle des besoins en eau pour l’irrigation [15]
Mois Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aou Année
Bi% 6,10 1,39 0 0 0 0 0 4,89 13.10 21,07 29,73 23,72 100%
.
La dose d’irrigation est prise égale à une moyenne pour irriguer les cultures céréalières et les
cultures maraichères égale à : 6768 m3/ha
90
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
91
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
698
697
696
695
694
693
692
691
hauteur (m)
690
689
688
687
686
685
684
683
682
681
0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000
suface (m2)
Figure IV.14 :Courbe = surface F (h) de la retenue collinaire sur Oued El Magroune.
92
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
698
697
696
695
694
693
692
691
hauteur (m)
690
689
688
687
686
685
684
683
682
681
0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 700000
volume (m3)
Figure IV.15 : Courbe = volume F (h) de la retenue collinaire sur Oued El Magroun
93
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Procédons a l’étude de la régularisation pour l’irrigation des superficies suivantes : 15 ha ;20ha ;25ha et 30ha
Volume du réservoir en
Volume du réservoirau
Variation du réservoir
Volume de la retenue
(apport-besoin) (m3)
précipitations (m3)
Précipitation (mm)
(m.NGA)
Mois
(m3)
(m3)
Nov 67,7 44 42550 0 42550 64885 107 435,00 690,2 38000 2572,6 1672 42,55 108 293,05 108 293,05 690,25
Dec 57,45 28 35890 0 35890 108 293,05 144 183,05 691 46000 2642,7 1288 35,89 145 501,86 145 501,86 691,1
Jan 75,34 30 47360 0 47360 145 501,86 192 861,86 692 54000 4068,36 1620 47,36 195 262,86 195 262,86 692,2
Fev 66,8 42 41810 0 41810 195 262,86 237 072,86 692,65 63000 4208,4 2646 41,81 238 593,45 238 593,45 692,7
Mar 78,31 72 49210 0 49210 238593,45 287 803,45 693,4 72000 5638,32 5184 49,21 288 208,56 288 208,56 693,42
Avr 76,47 110 47730 4977,53 42752 288208,56 330 961,03 694 80900 6186,42 8899 47,73 328 200,72 328 200,72 693,95
Mai 49,36 142 31080 13334,5 17746 328200,72 345 946,23 694,2 82000 4047,52 11644 31,08 338 318,67 338 318,67 694,1
Juin 16,53 174 10360 21447,2 -11087 338318,67 327 231,52 693,93 79000 1305,87 13746 10,36 314 781,03 314 781,03 693,8
Juil 6,87 200 4440 30262,2 -25822 314781,03 288 958,86 693,4 72000 494,64 14400 4,44 275 049,06 275 049,06 693,25
Aou 16,28 181 10360 24144,6 -13785 275049,06 261 264,47 693,1 67000 1090,76 12127 10,36 250 217,87 250 217,87 692,8
Sep 39,02 129 24420 6209,19 18211 250217,87 268 428,68 693,2 69000 2692,38 8901 24,42 262 195,64 262 195,64 693,15
Oct 39,43 81 24790 1414,88 23375 262195,64 285 570,76 693,35 71000 2799,53 5751 24,79 282 594,50 282 594,50 693,2
589,56 1233 370000 101790
Cote du niveau normale = 694,2 m .NGA volume du niveau normal de la retenue =345946,23 m3
Cote du niveau mort =688,9 m .NGA volume du niveau mort de la retenue =64885 m3
94
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Volume de la retenue
(apport-besoin) (m3)
précipitations (m3)
Précipitation (mm)
du mois (m3)
Volume des
(m.NGA)
(m.NGA)
Mois
(m3)
(m3)
Nov 67,7 44 42550 0 42550 64885 107 435,00 690,2 38000 2572,6 1672 42,55 108 293,05 108 293,05 690,25
Dec 57,45 28 35890 0 35890 108 293,05 144 183,05 691 46000 2642,7 1288 35,89 145 501,86 145 501,86 691,1
Jan 75,34 30 47360 0 47360 145 501,86 192 861,86 692 54000 4068,36 1620 47,36 195 262,86 195 262,86 692,2
Fev 66,8 42 41810 0 41810 195 262,86 237 072,86 692,65 63000 4208,4 2646 41,81 238 593,45 238 593,45 692,7
Mar 78,31 72 49210 0 49210 238593,45 287 803,45 693,4 72000 5638,32 5184 49,21 288 208,56 288 208,56 693,42
Avr 76,47 110 47730 6620 41110 288208,56 329 318,56 694 80000 6117,6 8800 47,73 326 588,43 326 588,43 693,9
Mai 49,36 142 31080 17732 13348 326588,43 339 936,43 694,15 81000 3998,16 11502 31,08 332 401,51 332 401,51 694,1
Juin 16,53 174 10360 28520 -18160 332401,51 314 241,51 693,7 76000 1256,28 13224 10,36 302 263,43 302 263,43 693,6
Juil 6,87 200 4440 40243 -35803 302263,43 266 460,43 693 66000 453,42 13200 4,44 253 709,41 253 709,41 692,9
Aou 16,28 181 10360 32107 -21747 253709,41 231 962,41 692,6 62000 1009,36 11222 10,36 221 739,41 221 739,41 692,5
Sep 39,02 129 24420 8257 16163 221739,41 237 902,41 692,7 63000 2458,26 8127 24,42 232 209,25 232 209,25 692,6
Oct 39,43 81 24790 1881 22909 232209,25 255 118,25 692,9 67000 2641,81 5427 24,79 252 308,27 252 308,27 692,8
589,56 1233 370000 135360
Cote du niveau normale = 694,15 m .NGA volume du niveau normal de la retenue =339936,43 m3
volume du niveau mort de la retenue =64885
Cote du niveau mort =688,9 m .NGA m3
95
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Volume du réservoirau
Volum du réservoir en
Variation du réservoir
Volume de la retenue
(apport-besoin) (m3)
précipitations (m3)
Précipitation (mm)
(m.NGA)
Mois
(m3)
(m3)
Nov 67,7 44 42550 0 42550 64885 107 435,00 690,2 38000 2572,6 1672 42,55 108 293,05 108 293,05 690,25
Dec 57,45 28 35890 0 35890 108 293,05 144 183,05 691 46000 2642,7 1288 35,89 145 501,86 145 501,86 691,1
Jan 75,34 30 47360 0 47360 145 501,86 192 861,86 692 54000 4068,36 1620 47,36 195 262,86 195 262,86 692,2
Fev 66,8 42 41810 0 41810 195 262,86 237 072,86 692,65 63000 4208,4 2646 41,81 238 593,45 238 593,45 692,7
Mar 78,31 72 49210 0 49210 238593,45 287 803,45 693,4 72000 5638,32 5184 49,21 288 208,56 288 208,56 693,42
Avr 76,47 110 47730 8295,89 39434,12 288208,56 327 642,68 693,9 79000 6041,13 8690 47,73 324 946,08 324 946,08 693,85
Mai 49,36 142 31080 22224,2 8855,85 324946,075 333 801,93 694,1 81000 3998,16 11502 31,08 326 267,01 326 267,01 694,87
Juin 16,53 174 10360 35745,3 -25385,3 326267,005 300 881,75 693,6 74000 1223,22 12876 10,36 289 218,61 289 218,61 693,45
Juil 6,87 200 4440 50436,9 -45996,9 289218,61 243 221,67 692,9 79000 542,73 15800 4,44 227 959,96 227 959,96 692,55
Aou 16,28 181 10360 40241 -29881 227959,955 198 078,98 687,6 8000 130,24 1448 10,36 196 750,86 196 750,86 692,7
Sep 39,02 129 24420 10348,7 14071,35 196750,855 210 822,21 692,4 58000 2263,16 7482 24,42 205 578,95 205 578,95 692,1
Oct 39,43 81 24790 2358,14 22431,87 205578,945 228 010,81 692,58 61000 2405,23 4941 24,79 225 450,25 225 450,25 692,4
589,56 1233 370000 169650
96
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Volume du réservoirau
Volum du réservoir en
Variation du réservoir
Volume de la retenue
(apport-besoin) (m3)
précipitations (m3)
Précipitation (mm)
(m.NGA)
Mois
(m3)
(m3)
Nov 67,7 44 42550 0 42550 64885 107 435,00 690,2 38000 2572,6 1672 42,55 108 293,05 108 293,05 690,25
Dec 57,45 28 35890 0 35890 108 293,05 144 183,05 691 46000 2642,7 1288 35,89 145 501,86 145 501,86 691,1
Jan 75,34 30 47360 0 47360 145 501,86 192 861,86 692 54000 4068,36 1620 47,36 195 262,86 195 262,86 692,2
Fev 66,8 42 41810 0 41810 195 262,86 237 072,86 692,65 63000 4208,4 2646 41,81 238 593,45 238 593,45 692,7
Mar 78,31 72 49210 0 49210 238593,45 287 803,45 693,4 72000 5638,32 5184 49,21 288 208,56 288 208,56 693,42
Avr 76,47 110 47730 9955,06 37774,94 288208,56 325 983,50 694,85 89000 6805,83 9790 47,73 322 951,60 322 951,60 693,8
Mai 49,36 142 31080 26669 4411,02 322951,598 327 362,62 693,9 79000 3899,44 11218 31,08 320 012,98 320 012,98 693,7
Juin 16,53 174 10360 42894,3 -32534,3 320012,978 287 478,67 693,6 78000 1289,34 13572 10,36 275 185,65 275 185,65 693,32
Juil 6,87 200 4440 60524,3 -56084,3 275185,652 219 101,32 692,4 59000 405,33 11800 4,44 207 702,21 207 702,21 692,15
Aou 16,28 181 10360 48289,2 -37929,2 207702,208 169 773,03 691,4 46000 748,88 8326 10,36 162 185,55 162 185,55 689,15
Sep 39,02 129 24420 12418,4 12001,62 162185,552 174 187,17 691,6 48500 1892,47 6256,5 24,42 169 798,72 169 798,72 691,42
Oct 39,43 81 24790 2829,76 21960,24 169798,722 191 758,96 691,9 54500 2148,935 4414,5 24,79 189 468,61 189 468,61 691,8
589,56 1233 370000 203580
Cote du niveau normale = 694,9m .NGA volume du niveau normal de la retenue =327362,62 m3
volume du niveau mort de la retenue
Cote du niveau mort =688,9 m .NGA =64885m3
97
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
98
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
99
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Tableau IV.35 : Pluies journalières maximales (mm).station pluviométrique Souk Ahras code
(120101) [15]
Année Pj max
1989-1990
55,9
1990-1991
41,4
19911992
35,4
1992-1993
32,7
1993-1994
66,5
1994-1995
64,5
1995-1996
32,4
1996-1997
45,1
1997-1998
52,4
1998-1999
43
1999-2000
51,5
2000-2001
72
2001-2002
39,9
2002-2003
44
2003-2004
38,1
2004-2005
42,5
2005-2006
45,5
2006-2007
65,3
2007-2008
57,2
∑ − x
− 2
n =19
xi
Ecart type σ =
i =1
=11.9918……………………………………………….(IV. 40)
n
IV.8.3 Ajustement des pluies maximales journalières ::
On utilisons les lois suivantes pour valider valident l’ajustement de distribution des pluies
journalières maximales de la station de souk ahras pour la période de 19ans d’observations:
LOI Normale (loi de GAUSS) ,loi log normale (Galton) et loi de Gumbel et pour choisir
entre ces trois lois pour la suite du calcul des pluies journalières fréquentielles, on utilise le
logiciel Hydrolab pour on savoir plus sur la lois qui valide l'ajustement . [4]
100
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Valeurs
de Valeurs Ordre de Fréquence Variable Valeur Valeur Borne Borne
départ classées classement expérimentale réduite Expérimentale Théorique Inférieure supérieure
55,9 32,4 1 0,026 -1,938 32,4 29,5764 25,5112 32,86165
41,4 32,7 2 0,079 -1,412 32,7 33,6044 29,7762 36,76758
35,4 35,4 3 0,132 -1,119 35,4 36,0856 32,4101 39,20341
32,7 38,1 4 0,184 -0,899 38,1 38,0626 34,4994 41,17323
66,5 39,9 5 0,237 -0,716 39,9 39,7926 36,3134 42,92530
64,5 41,4 6 0,289 -0,555 41,4 41,3857 37,9666 44,56716
32,4 42,5 7 0,342 -0,406 42,5 42,9025 39,5213 46,15955
45,1 43 8 0,395 -0,267 43 44,3826 41,0174 47,74388
52,4 44 9 0,447 -0,132 44 45,8563 42,484 49,35323
43 45,1 10 0,500 0,000 45,1 47,3499 43,9455 51,01802
51,5 45,5 11 0,553 0,132 45,5 48,8922 45,4279 52,77320
72 51,5 12 0,605 0,267 51,5 50,5156 46,9592 54,66015
39,9 52,4 13 0,658 0,406 52,4 52,2584 48,571 56,72926
44 55,9 14 0,711 0,555 55,9 54,1737 50,3064 59,05228
38,1 57,2 15 0,763 0,716 57,2 56,3425 52,2306 61,74069
42,5 64,5 16 0,816 0,899 64,5 58,9034 54,4532 64,98698
45,5 65,3 17 0,868 1,119 65,3 62,1305 57,1893 69,17640
65,3 66,5 18 0,921 1,412 66,5 66,7179 60,978 75,29559
57,2 72 19 0,974 1,938 72 75,8042 68,2259 87,88341
Borne Fréq.
Fréquence U de Gauss Valeur théo. inf. Borne sup. Valeur théo. Pér. Ret.
0,9 1,282 64,63389253 59,26985 72,4936033 64,63 0,900 10,0
0,98 2,054 77,96610125 69,91141 90,95714712 77,96 0,980 50,4
0,99 2,327 83,3004754 74,01898 98,65579374 83,3 0,990 99,9
0,999 3,091 100,2705204 86,70038 124,1004901 100,27 0,999 820,2
101
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
100
x-xo
10
1
-2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Figure IV.16 : Ajustement des pluies journalières maximales à la loi de LOG NORMALE
102
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
n=19
Xo=43,30
g=9,35
I.C. à (en%)=80
U Gauss=1,2817
Tableau IV.38 :résultat d’ajustement des pluies maximales journalières, loi de Gumbel.
Valeurs
de Valeurs Ordre de Fréquence Variable Valeur Valeur Borne Borne
départ classées classement expérimentale réduite expérimentale Théorique inférieure supérieure
55,9 32,4 1 0,026 -1,291 32,4 31,22454 24,9673 35,10928
41,4 32,7 2 0,079 -0,932 32,7 34,58771 29,4939 38,01684
35,4 35,4 3 0,132 -0,707 35,4 36,68886 32,2335 39,92176
32,7 38,1 4 0,184 -0,526 38,1 38,38563 34,3758 41,53012
66,5 39,9 5 0,237 -0,365 39,9 39,88993 36,2096 43,02148
64,5 41,4 6 0,289 -0,215 41,4 41,29326 37,856 44,47717
32,4 42,5 7 0,342 -0,070 42,5 42,64712 39,38 45,94575
45,1 43 8 0,395 0,073 43 43,98645 40,8241 47,46225
52,4 44 9 0,447 0,218 44 45,33919 42,2204 49,05614
43 45,1 10 0,500 0,367 45,1 46,73119 43,5974 50,7561
51,5 45,5 11 0,553 0,522 45,5 48,18979 44,9836 52,5941
72 51,5 12 0,605 0,689 51,5 49,74734 46,4104 54,6101
39,9 52,4 13 0,658 0,871 52,4 51,44598 47,9164 56,85892
44 55,9 14 0,711 1,074 55,9 53,34571 49,5529 59,42175
38,1 57,2 15 0,763 1,308 57,2 55,53988 51,3963 62,4284
42,5 64,5 16 0,816 1,592 64,5 58,19016 53,5755 66,10758
45,5 65,3 17 0,868 1,958 65,3 61,62138 56,3445 70,92313
65,3 66,5 18 0,921 2,498 66,5 66,66949 60,3517 78,07464
57,2 72 19 0,974 3,624 72 77,20296 68,5822 93,12797
Fréq. Pér.
Fréqence U.Gumbel Val.théo. Borne inf. Borne sup. Valeur théo. Ret.
0,9 2,250 64,352 58,520 74,784 64,35 0,90 10,00
0,98 3,902 79,800 70,596 96,854 79,8 0,98 50,00
0,99 4,600 86,331 75,646 106,241 86,331 0,99 100,00
0,999 6,907 107,910 92,249 137,339 107,91 1,00 999,95
103
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
100
90
80
70
naturelles
60
Valeurs
50
40
30
20
10
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
(mode=43,30 gradex=9,35 taille=19 et I.C. à 80%)
104
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Valeurs
de Valeurs Ordre de Fréquence Variable Valeur Valeur Borne Borne
Depart classées classement expérimentale réduite expérimentale théorique inférieure supérieure
55,9 32,4 1 0,0263 -1,938 32,4 25,4556639 18,1523597 30,6583394
41,4 32,7 2 0,0789 -1,412 32,7 31,7623379 25,7881843 36,2058072
35,4 35,4 3 0,1316 -1,119 35,4 35,2809716 29,9749253 39,3743182
32,7 38,1 4 0,1842 -0,899 38,1 37,9155813 33,0607159 41,7958411
66,5 39,9 5 0,2368 -0,716 39,9 40,1111499 35,5918619 43,8542494
64,5 41,4 6 0,2895 -0,555 41,4 42,0500783 37,7908926 45,7082997
32,4 42,5 7 0,3421 -0,406 42,5 43,8279458 39,7732318 47,4423643
45,1 43 8 0,3947 -0,267 43 45,5033228 41,6084827 49,1092741
52,4 44 9 0,4474 -0,132 44 47,1168212 43,343766 50,7468019
43 45,1 10 0,5000 0,000 45,1 48,7000012 45,0145079 52,3854946
51,5 45,5 11 0,5526 0,132 45,5 50,2831788 46,6531981 54,056234
72 51,5 12 0,6053 0,267 51,5 51,8966772 48,2907259 55,7915173
39,9 52,4 13 0,6579 0,406 52,4 53,5720542 49,9576357 57,6267682
44 55,9 14 0,7105 0,555 55,9 55,3499217 51,6917003 59,6091074
38,1 57,2 15 0,7632 0,716 57,2 57,2888501 53,5457506 61,8081381
42,5 64,5 16 0,8158 0,899 64,5 59,4844187 55,6041589 64,3392841
45,5 65,3 17 0,8684 1,119 65,3 62,1190284 58,0256818 67,4250747
65,3 66,5 18 0,9211 1,412 66,5 65,6376621 61,1941928 71,6118157
57,2 72 19 0,9737 1,938 72 71,9443361 66,7416606 79,2476403
105
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
90
80
70
60
naturelles
Valeurs
50
40
30
20
10
0
-2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
106
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
D’après les graphes ci-dessus, on constate que sur le graphe de l'ajustement à la loi de
Gumbel dont tous les points sont entre les deux bornes (supérieur et inférieur) alors que sur le
graphe d'ajustement à la loi Log Normal et la loi Normale certains points se trouvent hors des
bornes supérieures et inférieures. Donc on peut choisir la loi de Gumbel pour la suite du
calcul.
Tableau IV.42 : Pluies Journalière Maximales de Différentes Fréquences prises pour la suite du
calcul.
Fréquence % 0.9 0,98 0,99 0,999
Période de retour (an) 10 50 100 1000
Pjmax %(mm) 64.35 79,8 86,33 107,91
107
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
t : temps considéré.
L’intensité de la pluie de durée t s’obtient selon la formule
It=Pt /t ( mm /h) ………………………………………………………….(IV. 42)
Pour faciliter le calcul des intensités de pluie en fonction de la durée de pluie
uniquement, il est possible d’établir une fonction exponentielle (formule de Montana)
donnant l’intensité de pluie pour une période de récurrence donnée. La fonction est de la
forme : [26]
= ………………………………………………………………..(IV. 43)
a, b : Paramètres à ajuster.
.
A partir des pluies journalières maximales nous calculons les pluies de courte durée de même
fréquence en utilisant la relation de MONTANARI .[26]
b
T
Ptc = P j max c …………………………………………(IV. 44)
f%
24
b : Coefficient climatique = 0,38
Tc : Temps de concentration ; 2.62 Heures
Pjmax : Pluie maximale journalière de fréquence donnée ; mm
Ptc : Pluie de courte durée de fréquence donnée ; mm
Tableau IV.43 : Pluies de courte durée du bassins versants .
Fréquence ; % 10 2 1 0,1
Période de retour ; an 10 50 100 1000
Pluie maximale journalière fréquentielle Pjmax ; mm 64,35 79,8 86,33 107,91
Pluie de courte durée Ptc ; mm 27,73 34.39 37.21 46.51
108
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
109
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
70
60
50
intensité mm/h
40 10ans
30 50ans
20 100ans
1000ans
10
0
0 5 10 15 20 25 30
temp (h)
120.00
100.00
précipitation (mm)
80.00
10ans
60.00
50ans
40.00
100ans
20.00 1000ans
0.00
0 5 10 15 20 25 30
temps (h)
110
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
P j max .r .S.K a
Qj =
f%
……………………………………………(IV. 46)
f%
86.4
Ou :
Q
f% j : Débit moyen journalière fréquentielle ;
111
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Fréquence ;% 10 2 1 0.1
Période de retour ; an 10 50 100 1000
Pluie maximale journalière fréquentielle ;mm 64,35 79,8 86,33 107,91
Pluie de courte durée fréquentielle ; mm 27,73 34.39 37.21 46.51
Débit moyen journalier fréquentielle ; m 3/s 2,79 3,73 4,42 6,48
Débit instantanés de crues de diverses fréquences ; m 3/s 11,013 14,725 17,451 26,374
12
f = .................................................................................................... (IV.51)
4 + 3γ
112
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
• Pour des petits bassins non boisés, sol peu perméable, on a : γ = 2 ÷ 2.5 [26]
12
f = = 1, 2 ………………………………………………………….(IV. 52)
4 + 3*2
P .S.r
Q f % = 0.28 tc . f ……………………………………………………………..(IV. 53)
Tc
f : coefficient de la forme de crue = 1,2
113
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
114
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
45.00
40.00
35.00
30.00
25.00
débit(m3/s)
Q10%=16.65 m3/s
Q2%=22.24 m3/s
20.00
Q1%=25.78 m3/s
Q 0.1%=38.67 m3/s
15.00
10.00
5.00
0.00
0 1 2 3 4 5 6
temps (h)
115
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Les volumes de crue pour différentes fréquences calculés d’après l’équation et les
hydrogrammes sont récapitulés dans le tableau ci après : [26]
1.8.Q f % .Tb
Vt = ………………………………………(IV.56)
1000
Ou :
Vt : volume de crue ; Hm3
Tb = 3.Tc……………………………………………...(IV.57)
Qf% : débit de projet fréquentielle ; m3
Tableau. IV.53: Volume de Crue de Diverses fréquences
Fréquence ; % 10 2 1 0,1
Période de retour ; an 10 50 100 1000
Débit du projet 16,65 22,24 25,78 38,67
Volume de crue ; Hm3 0.23 0.314 0.36 0.55
116
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
117
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
118
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
18
16
14
12
débit(m3/s)
10
Débit du projet
Q10%=16,65
débit laminé Qo=5.55 m3/s
8
0
0 100 200 300 400 500
Temps (min)
119
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Q1%=25.78 m3/s
b=4m
Tableau IV.56 : laminage du crue pour 1% ET B=4m
120
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
25
20
Débit m3/s
15 débit de projet
Q=25,78(m3/s)
débit laminé Q=9,71(m3/s)
10
0
0 100 200 300 400 500
temps (min)
121
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
Q1%=38.67 m3/s
B=4
Tableau IV.57 :laminage du crue pour0.1% ET B=4m
débit laminé volume de la cote Hb (m
T(min) débit Q(m3/s) Q0(m3/s) crue(hm3) NGA)
0 0 0 0,35 694,2
15 0,35 0,01 0,35 694,2
30 1,41 0,04 0,35 694,21
46 3,31 0,14 0,36 694,23
61 5,82 0,38 0,36 694,27
76 9,04 0,38 0,36 694,34
91 12,96 0,83 0,37 694,4
106 17,58 1,61 0,39 694,57
121 22,91 2,83 0,4 694,74
136 28,94 4,62 0,42 694,95
151 35,68 7,11 0,45 695,2
166 35,51 10,13 0,74 695,47
181 30,54 12,62 0,49 695,67
196 26,05 14,41 0,5 695,81
211 22,02 15,54 0,51 695,89
226 18,43 16,09 0,52 695,93
241 15,26 16,16 0,52 695,93
255 12,64 15,89 0,51 695,91
270 10,2 15,33 0,51 695,87
285 8,08 14,57 0,51 695,82
300 6,29 13,69 0,5 695,75
315 4,78 12,74 0,49 695,68
330 3,53 11,76 0,48 695,6
346 2,52 10,8 0,48 695,52
360 1,73 9,87 0,48 695,52
375 1,12 8,99 0,47 695,45
390 0,68 8,17 0,46 695,3
405 0,37 7,42 0,45 695,23
420 0,17 6,74 0,44 695,17
435 0,06 6,13 0,44 695,11
450 0,01 5,59 0,43 695,05
465 0 5,11 0,43 695
122
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
35
30
25
Débit m3/s)
20
débit de projet Q=38,67(m3/s)
15 débit laminé Q=16,19(m3/s)
10
0
0 100 200 300 400 500
-5
temps (min)
123
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
V.10.4.Résultats et conclusion :
Tableau IV.58 : laminage pour une longueur du déversoir de 4 ml.
Q=10%=16.67 m3/s
Longueur du Temps de Débit Volume Cote Cote du Hauteur Réduction
déversoir laminage laminé de la maximale( niveau déversée du débit
(m) (min) Q0 crue PHE m ; normal (m ; (m ) de la crue
3 3
(m /s) (Hm ) NGA) NGA) %
4 255 5,55 0,43 695,05 694,20 0.85 33.3
Q=1%=25.78 m3/s
Longueur du Temps de Débit Volume Cote Cote du Hauteur Réduction
déversoir laminage laminé de la crue maximale niveau déversée du débit
(m) (min) Q0 (Hm3) ( PHE m ; normal (m ) de la crue
3
(m /s) NGA) (m ; %
NGA)
4 244 9.71 0.47 695.43 694,20 1.23 37.66
Q=0,1%=38.67 m3/s
Longueur du Temps de Débit Volume Cote Cote du Hauteur Réduction
déversoir laminage laminé de la crue maximale niveau déversée du débit
(m) (min) Q0 (Hm3) (PHE m ; normal (m ) de la crue
3
(m /s) NGA) (m ; %
NGA)
4 246 16.19 0.52 695.93 694,20 1.73 41.86
124
CHAPITRE IV ETUDE HYDROLOGIQUE
IV.11 Conclusion :
Le but du calcul hydrologique pour la conception d’un ouvrage hydraulique c’est de définir
le débit du projet, la capacité totale, le volume mort et les cotes correspondantes à chaque
volume , à savoir la propagation de la crue dans le temps ce qui nous permet le
dimensionnement de l’ouvrage projeté.
125
Chapitre V
ETUDE DE
CONCEPTION DE LA
DIGUE
V.1 Introduction :
Après avoir arrété le débit de crue de projet ainsi que le débit laminé , le volume total de la
retenue et sa cote , le volume mort et sa cote;on’a vérifié que les berges gauche et droite de
l’axe de l’ouvrage sont stables (pas de glisement de terrain ),vu les paramétres
géotechniques et la disponibilité des argiles au niveau de la cuvette tout cela valide la
construction d’un barrage en terre.
De point de vue hydrologique,géologique et géotechnique le site de la retenue collinaire
sur oued El magroune commune de Mrahna est faisable. Nous procédons dans ce chapitre à
la conception de l’ouvrage et ces annexes.
V.2. Dimensionnement de La digue:
V.2.1 Niveau en crête de la digue:
Le niveau en crête de la digue sera fixé par dessus le niveau des plus hautes eaux PHE
1%, en ajoutant une revanche absolue R. [13]
∇ cr = ∇ PHE + R..............................................................................................(V.1)
V.2.1 .1Revanche :
C’est la tranche comprise entre la cote des plus hautes eaux et la crête du barrage, elle
protège. [12]
le barrage contre la submersion et compense le tassement du barrage après réalisation.
D'après DESIGN OF SMAL DAMS[12]:
2
V
R = 0,75 H V + ...........................................................................(V.2)
2g
Où
Hv : La hauteur des vagues en m.
V : Vitesse de propagation des vagues m/s
V : vitesse des vagues est données par GAILLARD.[12]
V= 1,50 + 2HV (m/s)…………………………..……….………(V.3)
Hv =0,73 m
126
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
4
D’après STEVENSON : H V = 0.75 + 0.34 L − 0.26 L en (m) …………(V.5)
Hv =0.77 m.
Même au passage de la crue millénaire dont le niveau atteint PHE 0.1% =695,93 m la
sécurité de l’ouvrage est assure (niveau de Crète =697,00 m)
127
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
bC = 1 / 3 * Hb FORMULE ITALIENNE…………….(V.10)
Pour une bonne circulation des engins sur la crête de la retenue collinaire, nous avons
adopté une largeur sur la Crète de la digue. = 6,0 m.
A la cote en crête =697 ,00 m la Longueur en crête de la digue L = 281.00 m.
V.3 Pentes des talus amont et aval de la digue:
Les pentes des talus de la retenue collinaire en terre sont fixées par les conditions de
stabilité mécanique du massif et de ces fondations.
Le tableau ci-après donne des valeurs des pentes, que nous allons confirmées par une
étude de stabilité .[9]
128
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Le barrage en étude est de 15 m d’hauteur donc on opte pour les pentes des talus
suivantes :
• Pente du talus amont : 1/3.
• Pente du talus aval : 1/2,50.
V.3.1 Protection des talus de la digue:
V.3.1.1 Protection du talus amont:
Ø 1ere méthode : (utilisé par U.S Army)
L’épaisseur minimum de la couche de l’enrochement ainsi que les dimensions minimales
de blocs sont données sous forme d’un tableau ,en fonction de la hauteur des vagues (hv)
Tableau V.5 : Dimensions minimales des blocs en fonction de la hauteur des vagues et l’épaisseur
de la couche.
e= C.V2……………………………………………….............(V.13)
e: épaisseur d'enrochement.
129
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
e= 0,025(3.04)2= 0.23104 m
la moitie de l’enrochement doit être constituée d’élément d’un poids unitaire « P » tel que
P > 0,52*e3*δ............................................................................(V.14)
P = 0.01699 tonne.=0.017 tonne =17 kg
Les valeurs adoptées sont:
ü Épaisseur de la couche d’enrochement e= 45 cm ;
ü Le diamètre d’une pierre réduite en sphère D50 =30 cm ;
ü Poids volumique des pierres δ=2.65t/m3 ;
ü Le poids de 50 % de l’enrochement P =0.017tonne.
V.3.1.2 Protection du talus aval:
Le talus aval sera protégé par la terre végétale qui sera gazonnée sur une épaisseur de
25 cm pour lutter contre l'érosion
V.4 Tassement de digue:
Le tassement de la digue dépend essentiellement des caractéristiques géotechnique des sols
de la retenue collinaire et de la fondation qui se traduit par:
- Déformation du tassement sous l'effet de son propre poids.
- Déformation du tassement sous l'effet de la pression de l'eau.
- Déformation de la fondation.
Pour les retenues collinaires de faible hauteur, la valeur du tassement est prise
généralement (0,5 - 1,5) % de la hauteur de la digue. [30]
130
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
131
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Cote e n c r e te
697.00mN.G.A
697
696 NPHE =695.43 mNGA
695
NNR =694.2 mNGA
694
693 m =2
692 .5
691 m=3
690 niveau mort =688.9 mNGA
689
688
687 685.00
686
685
1.6 m=2
684 m= .0
683 682.00 682.00 682.00
682 681.80
681 681.20
680 678.80
679
132
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
133
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
697
696 NPHE =695.43 mNGA
695 NNR =694.2 mNGA
694
693
692
691
690 niveau mort =688.9 mNGA He Hb
689
688
686
bp
685
684
682
683 Hp
681
680
679
134
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
m=
m
1
Figure V.3 :profile type de la digue
135
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
136
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Q Q
y2 = 2x + .......... .......... .......... .......... (V . 21 )
K K
q= K.Y0…………………....................................................................(V.22)
q : débit d’infiltration,
137
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
K : coefficient de perméabilité.
K= 2,02.10-9 cm/s
Y2=Yo2 +2*X*Yo.......................................................................... (V.23)
Yo = ( √ H 2 + d 2 - d )…………………………………………(V.24)
H=He = 12,20 m hauteur de l’eau du barrage.
S= m1* He……………………………………………...……….(V.25)
m1=3m
S= 3*12,20 = 36.6 m.
d=0.3*S + Lc……………………………………………………(V.26)
Lc= La + Lb.
La = (m1*(cote en crête – cote du niveau normal ) +br/2……...(V.27)
br : largeur en crête de la digue égal 6.0 m.
La =3 *(697-694,2) +6/2 = 11,4 m.
Lb est déterminé graphiquement de l’axe de la digue jusqu’au début du tapis filtrant
Dans notre cas Lb =10. 5 m.
Donc Lc = La + Lb = 11,4 + 10,5 = 21,9 m.
d=0,3*S + Lc…………………………………………………….(V.28)
d = 0,3*36,6 + 21.9 = 32,88 m.
d = 32,88 m.
138
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
br C O TE EN C R ETE
697.00mN.G.A
685.00
682.00 682.00
X 0
Lb
Lc
88 m
139
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Yo = ( (H 2 + d 2 )0.5- d )……………………………………….(V.29)
Yo =( (12,20 2 + 32,88 2 )0.5- 32,88)= 2,19.
Yo = 2,19 m .
Y2=2,192 +2*X*2,19.
Y 2 = 4,79+ 4,38* X Equation générale de la ligne phréatique.
Tableau V.7 : Les coordonnées de la courbe de saturation .
X Y X Y
0 2.19 18 9.14
2 3.68 20 9.61
4 4.72 22 10.06
6 5.57 24 10.48
8 6.31 26 10.89
10 6.97 28 11.29
12 7.57 30 11.67
14 8.13 32 12.04
16 8.65 32.88 12.20
Cette valeur de débit de fuite est sensiblement négligeable par rapport au débit de fuite
admissible.
140
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Y
697.00mN.G.A cote en crete
m
=1
d=32.88 m Ltf=17.7 11,8
88
équation génèrale de la ligne ph réatique
2
Y = 4,79 + 4,38 * X
X 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 32,88
Y 2,19 3,68 4,72 5,57 6,31 6,97 7,57 8,13 8,65 9,14 9,61 10,06 10,48 10,89 11,29 11,67 12,04 12,20
141
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
142
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
143
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
n 2
cos α = 1 − ( ) ........................................................(V.33)
m
Cl=cn*Ln…………….………………………......…….………...………… (V.34)
b
Ln = ...................................................................(V.35)
cos α
Gn=γ1*γ1+γ2*h2+γ3*h3………………………….…….(V.36)
Tn=Gn*sinα …..…………………………………….(V.37)
Nn= Gn*cos.……………..…………..........................(V.38)
W=0.3*hp…………………………………………....(V.39)
hp =h saturé +h humid …………………………………..(V.40)
Les coefficients de séisme pour le talus aval est calculé de la façon suivante. [29]
tgϕ .∑ (N n − W ) + ∑ cl
Kss= ≥1…………………………………….(V.42)
1
Tn + ∑ a n .Tn .d n
R
144
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Légende.
Gn : Poids de la tranche.
Cl : Cohésion.
an : Coefficient sismique=0,05.
dn : Bras de levier de la tranche.
ϕ : Angle de frottement interne.
W :sous pression .
Hp: hauteur piezométrique de la tranch .
R : rayon de rupture.
Kss : Coefficient de stabilité en prenant en considération l’effet sismique.
Ks : coefficient de stabilité sans effet sismique.
Tn :la force tangentiel.
Ln :longueur de l’arc de la tranche.
Cn1 et Cn2 :cohésion du sol .
V.8.1 Cas Fin de construction pour le talus amont avec rayons de rupture R=31 m :
avec W=0
C1=0.68 C2=0.74
Tg (ϕ1)=0.47 et Tg (ϕ2)=0.46
a=0.05
cl=33.78
le résultat dans le Tableau V.9 .
V.8.2 Cas Fin de construction pour le talus aval avec R=27m :
Cn1=0.68 c2=0.74
Tg (ϕ1)=0.47 Tg (ϕ2)=0.46.
a=0.05 .
cl=29.57 .
le résultat dans le Tableau V.10.
145
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
E1
D1
O1
e1
a1
O'1 stabilité de la digue cas de fin de construction
talus amont R1= 31 m
b1
d1
COTE EN
697.00mN.G.A CRETE
A1
8
C1 C
685.00
7
6
682.00 682.00
B1
-5 5 681.80
-4 4
678.80
-3 3
-2 -1 1 2
0
Figure V.7 : Stabilité de la digue Cas Fin de construction pour le talus amont.
146
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
147
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Tableau V.9 : Stabilité de la digue Cas Fin de construction pour le talus amont R=31 m.
N° Largeur Hauteur Hauteur poids 1 poids 2 poids Tn Nn Longueur Cl (Gncos a*Gnsin
Bras
tranche tranche tranche tranche spécifique spécifique tranche SIN COS Gn *sin Gn cos Tg (ϕ) de l'arc *Tg * dn de
H Hsec Hsec levier
fondation remblai Ln=B / cos dn (
B(m) (m) (m) 1(t/m3) 1(t/m3) 1(t/m3) (t) (t) (m) (t) (t) m)
-5 0,76 0 0,56 0 1,68 0,358 -0,5 0,917 -0,14 0,328 0,460 0,83 0,61 0,15 -0,22 30,76
-4 3,1 0,96 2,19 1,63 1,68 16,256 -0,4 0,954 -4,88 15,508 0,470 3,25 2,21 7,29 -7,34 30,09
-3 3,1 2,17 3,37 1,63 1,68 28,516 -0,3 0,954 -8,55 27,203 0,470 3,25 2,21 12,79 -12,16 28,43
-2 3,1 2,95 4,39 1,63 1,68 37,769 -0,2 0,980 -7,55 37,006 0,470 3,16 2,15 17,39 -10,35 27,4
-1 3,1 3,44 5,43 1,63 1,68 45,662 -0,1 0,995 -4,57 45,433 0,470 3,12 2,12 21,35 -6,07 26,58
0 3,1 3,59 6,43 1,63 1,68 51,628 0 1,000 0,00 51,628 0,470 3,10 2,11 24,27 0,00 25,95
1 3,1 3,54 7,47 1,63 1,68 56,791 0,1 0,995 5,68 56,507 0,470 3,12 2,12 26,56 7,25 25,54
2 3,1 2,99 8,55 1,63 1,68 59,637 0,2 0,980 11,93 58,432 0,470 3,16 2,15 27,46 15,12 25,36
3 3,1 2,19 9,53 1,63 1,68 60,698 0,3 0,954 18,21 57,902 0,470 3,25 2,21 27,21 23,17 25,45
4 3,1 0,99 10,63 1,63 1,68 60,364 0,4 0,917 24,15 55,324 0,470 3,38 2,30 26,00 31,15 25,8
5 3,1 0 11,1 0 1,68 57,809 0,5 0,866 28,90 50,064 0,460 3,58 2,65 23,03 38,10 26,36
6 3,1 0 10,08 0 1,68 52,497 0,6 0,800 31,50 41,997 0,460 3,88 2,87 19,32 42,74 27,14
7 3,1 0 8,45 0 1,68 44,008 0,7 0,714 30,81 31,428 0,460 4,34 3,21 14,46 43,39 28,17
8 3,1 0 5,95 0 1,68 30,988 0,8 0,600 24,79 18,593 0,460 5,17 3,82 8,55 37,04 29,88
9 0,61 0 0,86 0 1,68 0,441 0,9 0,436 0,40 0,192 0,460 1,40 1,04 0,09 0,61 30,71
150,661 547,54 47,981 33,779 255,92 202,43 /
Ks=1.92 >1.5 donc la digue est stable.
KSS=1.84 >1 donc la digue est stable
148
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
COTE EN
697.00mN.G.A CRETE
A
8 C
685.00
7
6
682.00 5 682.00
681.80 B
4 -4
3 -3
678.80 2 -2
1 0 -1
Figure V.8 : Stabilité de la digue Cas Fin de construction pour le talus aval.
Tableau V.10 Stabilité de la digue cas Fin de construction pour le talus aval R=27 m.
149
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Tg (ϕ)
(Gn*cos-
N° Largeur Hauteur Hauteur poids poids Poids Tn Nn Longueur W) a*Gnsin
tranche tranche tranche tranche specif specif Tranche SIN COS Gn sin Gn cos de l'arc Cl *Tg * dn
Hsec Bras
H Hsec remblai Ln=B / cos de levier
B(m) fondation(m) (m) 1(t/m3) 2(t/m3) Gn(t ) (t) (t) (m) (t) (t) dn ( m)
-4 2,44 0 2,4 1,63 0 0,00 -0,4 0,917 0 0 0,46 2,66 1,81 0,00 0,00 26,28
-3 2,7 1,08 4,19 1,63 1,68 23,76 -0,3 0,954 -7,13 22,664565 0,47 2,83 1,92 10,65 -17,83 25,02
-2 2,7 1,7 5,45 1,63 1,68 32,20 -0,2 0,980 -6,44 31,552269 0,47 2,76 1,87 14,83 -15,57 24,17
-1 2,7 2,1 5,55 1,63 1,68 34,42 -0,1 0,995 -3,44 34,244383 0,47 2,71 1,85 16,09 -8,03 23,34
0 2,7 2,24 6,61 1,63 1,68 39,84 0 1,000 0,00 39,8412 0,47 2,70 1,84 18,73 0,00 22,7
1 2,7 2,09 7,71 1,63 1,68 44,17 0,1 0,995 4,42 43,949242 0,47 2,71 1,85 20,66 9,82 22,24
2 2,7 1,7 8,65 1,63 1,68 46,72 0,2 0,980 9,34 45,774203 0,47 2,76 1,87 21,51 20,56 22
3 2,7 0 9,8 0 1,68 44,45 0,3 0,954 13,34 42,405269 0,47 2,83 1,92 19,93 29,34 22
4 2,7 0 10,8 0 1,68 48,99 0,4 0,917 19,60 44,898977 0,47 2,95 2,00 21,10 43,50 22,2
5 2,7 0 10,2 0 1,68 46,27 0,5 0,866 23,13 40,068571 0,46 3,12 2,31 18,43 52,56 22,72
6 2,7 0 9,74 0 1,68 44,18 0,6 0,800 26,51 35,344512 0,46 3,38 2,50 16,26 61,82 23,32
7 2,7 0 7,65 0 1,68 34,70 0,7 0,714 24,29 24,781042 0,46 3,78 2,80 11,40 58,78 24,2
8 2,7 0 6,65 0 1,68 30,16 0,8 0,600 24,13 18,09864 0,46 4,50 3,33 8,33 61,27 25,39
9 1 0 2,3 0 1,68 1,93 0,9 0,436 1,74 0,8421393 0,46 2,29 1,70 0,39 4,64 26,67
129,48 424,46501 41,98 29,57 198,31 300,85
11,143
Ks=1.76 ≥1.5 donc la digue est stable.
Kss=1.62≥1 donc la digue est stable.
150
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
D O
a O'
Y
COTE EN
697.00mN.G.A CRETE
A
6 685.00
5
4
682.00 682.00 3 682.00
681.80 2 -2 B
X 0 1 0 -1
678.80
151
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
c2=0.74
Tg (ϕ2)=0.46
a=0.05
cl=29.57
Tableau V.11 :Stabilité de la digue cas d’exploitation pour le talus aval R=32 m.
Ks=1.68 ≥1.5 donc la digue est stable. Kss=1.64 ≥ 1 donc la digue est stable.
Tng (ϕ2)
(Gncos-
N° Largeur Hauteur Hauteur Hauteur poids 1 poids 2 poids 3 poids Longueur cl W W) a*Gnsin Bras
Gn de
tranche tranche tranche tranche Tranche Spécifique Spécifique spécifique tranche SIN COS sin Gn cos de l'arc *Tg * dn levier
Ln=B / cos
B(m) Hsat(m) Hhumid(m) Hsec(m) 1(t/m3) 1(t/m3) 1(t/m3) 1(t/m3) (t) (t) (m) (t) (t) (t) dn ( m)
-2 3,68 1,28 0 1,16 2 0 1,68 8,296 -0,2 0,980 -1,66 8,1 0,460 3,76 2,78 0,384 3,56 -2,57 30,95
-1 3,2 1,54 1,24 1,49 2 1,93 1,68 25,524 -0,1 0,995 -2,55 25,4 0,460 3,22 2,38 0,834 11,30 -3,82 29,92
0 3,2 1,74 1,78 2,3 2 1,93 1,68 34,494 0 1,000 0 34,5 0,460 3,20 2,37 1,056 15,38 0,00 29,13
1 3,2 1,41 2,3 3,07 2 1,93 1,68 39,733 0,1 0,995 3,973 39,5 0,460 3,22 2,38 1,113 17,67 5,68 28,57
2 3,2 0,98 2,73 3,97 2 1,93 1,68 44,475 0,2 0,980 8,895 43,6 0,460 3,27 2,42 1,113 19,53 12,56 28,23
3 3,2 0,19 3,5 4,48 2 1,93 1,68 46,916 0,3 0,954 14,07 44,8 0,460 3,35 2,48 1,107 20,08 19,83 28,18
4 3,2 0 2,68 5,47 0 1,93 1,68 45,958 0,4 0,917 18,38 42,1 0,460 3,49 2,58 0,804 19,01 25,98 28,26
5 3,2 0 2,49 4,35 0 1,93 1,68 38,764 0,5 0,866 19,38 33,6 0,460 3,70 2,73 0,747 15,10 27,73 28,61
6 3,2 0 2,19 3,87 0 1,93 1,68 34,331 0,6 0,800 20,6 27,5 0,460 4,00 2,96 0,657 12,33 30,09 29,22
7 3,2 0 1,57 3,14 0 1,93 1,68 26,577 0,7 0,714 18,6 19,0 0,460 4,48 3,32 0,471 8,51 27,97 30,07
8 1,8 0 1 1,87 0 0 1,68 2,827 0,8 0,600 2,262 1,7 0,460 3,00 2,22 0,3 0,64 3,56 31,45
102 319,7 38,676 28,620 8,586 143,12 147,00
4,59
152
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
D1
E1
O1
e1
a1
b1
d1
Y
COTE EN
697.00mN.G.A CRETE
A1
Figure V.10 : Stabilité de la digue cas Vidange rapide pour le talus amont
153
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
154
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
155
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Donc pour cette étape de calcul la digue est stable. En comparant ce résultat avec celui
trouvé par calcul (Fs =1,64 ) on remarque que les résultats sont proches.
La figure suivante visualise les pressions d’eau dans le corps du barrage, ces pressions
varient entre une valeur maximale de 1.20.105 Pa et une valeur minimale nulle.
Figure IV.11 : Visualisation des pressions interstitielles régnant dans le corps de la digue.
Le réseau d’écoulement est influencé par la hauteur d’eau à l’amont, la position du drain,
les variations du rapport de perméabilité remblai- fondation. Il subit, par ailleurs, des
variations dans le temps en relation avec le remplissage ou la vidange du réservoir (figure
IV.12).
156
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
157
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
h=1.23
p+h=2.23
Pelle
158
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
V.10.1.2 le déversoir :
Le profil du seuil déversant est de profile polygonal.
la profondeur critique Yc qui se forme sur le seuil : [32]
Yc= (αq2/g) 0,33……………………………………………………...(V.44)
α=1.1
α : coefficient de corrélation.
3
Q0 1%=9.71m /s-débit laminé pour une longueur de déversoir =4 m
B=4m
q= Q0 1%/B ………………………………………………………(V.45)
q : débit unitaire
q= 2.43 m3/s/ml
La hauteur critique Yc = 0,87 m
m
4
B=
Seuil
Déversant
h=1.23
p+h=2.23
Yc=0.87
Pelle
Seuil
Déversant
159
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Q02
h2 = ( ) 0,334 = 0,71m ………………………………………...….(V.50)
88,29 xbcours
V.10.1.3.4 Calcul de la hauteur des parois du convergent : [32]
H = 1,20.Yc + R ………………………………………………...…(V.51).
Yc : hauteur critique =0.87m
R : la revanche
On prend R= 0.5
H = 1,54m
On adopte H= 1.60 m
160
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
693.20
694.64
4 m
Hparois=1.6 m
r=
ve
dé
693.04
B
693.20 694.64
3
v=
on
Hparois=1.6 m
bc
693.04 Convergent
161
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
162
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
(φ( η2) et φ(η1) -fonctions des hauteurs proportionnelles qui sont tirés de l’abaque[24]
lo- longueur du coursier ,m = 50,16
η1=y1/yo=1,510. [24]
η2=y2/yo [24]
Le gradient hydraulique moyen Jm est egal a: [24]
Jm=α.i.Cm2.b / g.Pm……………………………………………………….….(V.66)
b :largeur du coursier=3 m
ou α-coefficient de Coriolis égal a 1.1 [24]
Cm-coefficient de Chezy moyen [24] Cm=(C1+Co)/2 …………………….….(V.67)
Cm=63,194
Pm-périmètre mouille moyen Pm=(P1+P2)/2 ………………………………………(V.68)
Pm= 4,446 m
Jm=6,013
io.lo/ho……………………………….………………………………………....(V.69)
=1,733
η2-η1-(1-Jm).(φ2-φ1) =1,733
Donc
Tableau V.16 : Résultat de calcul d’équation Bakhmetev.
io.lo/ho 1,733
h1 1,510
Jm 6,013
1-Jm -5,013
φ1 0,247
η2 0,6873
φ2 0,75695
η2−η1 -0,823
φ2−φ1 0,510
J 5,013
η2-η1-(1-Jm).(φ2-φ1) 1,733
h2=η2.ho 0,40
163
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Coursier
E0=3.4+1.1*(8.17)2/19.62 =7.14m
φ(τ)= 3.23/0.95*(7.14) 1.5 =0.17
d = σ .h '' c − he − d Z …………………………………………………………………….(V.78)
d Z = d − hV ……………………………………………………………………………(V.79)
q2
dZ0 = ………………………………………………………………………(V.80)
2.g.ϕ 2.he 2
ϕ = 0,95
he =
((b 2
+ 6.q ) − b )
0,5
……………………………………………………………….….(V.81)
3
he =
((3 2
+ 6 * 3.236 ) − 3)
0, 5
= 0.78
3
q2
hV = ………………………………………………………………………(V.82)
2.g.σ 2.h '' c 2
σ =1,075.
3.236 2
hV = = 0.07
2 * 9.81* (1.075) 2 * (2.55) 2
3.236 2
dZ0 = = 0.97
2.g.0.95 2 * 0.77 2
d Z = 0.97 − 0.07 = 0.9
d = 1.075 * 2.55 − 0.77 − 0.9 = 1.07
Constructivement on prend la profondeur du bassin de dissipation d=1,1m.
165
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
puisque l’écoulement est fluvial torrentiel il y’a lieu de projeter un bassin d’amortissement
d’une profondeur d=1,1 m pour dissiper l’énergie cinétique ( V=8.17 m/s) et à la fin de
l’évacuateur on aura un écoulement plus ou moins tranquille.
V .10.1.5.2 Calcul des parois du bassin :
H = σh’’c + 0.5.………………………………………………………….…..(V.83)
H= 1.075 * 2.55 + 0.5 = 3,24 m
On prend H = 3,5m
Donc la profondeur du bassin =1,1 m et la hauteur du bassin est de 3, 5 m.
V .10.1.5.3 Calcul du saut hydraulique :
L saut = (4…5 )* ( h’’c –h’c ) …………………………………………...(V.84)
L saut = 4.5 ( 2.55 – 0.3 )
L saut =10,125 m.
L = 1.1 L saut……………………………………………………………..(V.85)
L = 1.1 * 10.125 = 11,14 m
Constructivement On prend la longueur du bassin d’amortissement égale à 11,3m.
166
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
1
m=
m=
1
167
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
π d2 3,14. d2 2
S= = (m )...........................................................................................(V.91)
4 4
S=0.1256m2.
Σξ somme des pertes de charge.
Σξ = ξ e + 2ξv + ξs………………………………………………..…..(V.92)
Σξ =0,5+2*1.15 +1 = 3,8
µ: coefficient du débit.
µ= 1 / ( √ 1 + Σξ + (λ*L) / D ) ……………………………………….(V.93)
ou
λ = 8*g / C 2……………………………………………...……………(V.94)
C-coefficient de chezi
C= (1/n)*R1/6…………………………………………..…(V.95)
168
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Zi Q= 0,171√ Zi
12.20 0,60
12 0.59
11 0,57
10 0,54
9 0,51
8 0,48
7 0,45
6 0,42
5 0,38
4 0,34
3 0,30
2 0,24
1 0,17
0 0,00
169
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Q max
S NGP = .........................................................(V.98)
V adm
Qmax : Débit maximum de la vidange Qmax = 0,559 m3/s.
Vadm : Vitesse admissible de l’écoulement de l’eau ;
Vadm= (0,5 – 1,0) m/s ;
On prend pour notre cas Vadm = 0,8 m/s.
S= Q / Vad…………………………………………………..…….(V.99)
S= 0,559 / 0,8 = 0,7 m 2
La surface brute de la grille principale
S NGP
S bGP = .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ..( V . 100 )
K
170
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Où
a
K= .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......(V.101)
a+t
171
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
172
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
685.00
m=
679.28 679.78
1
Figure V.20 :Prise et vidange de fond.
173
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
Coupe A-A
Chambre de vannes Bassin d'amortissement
Canal de restitution
TN
m=1
Figure V.21 :Coupe longitudinale du d’étals de la prise et vidange de fond.
174
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
m =1
863.90
Bassin d'amortissement
679.28 679.62
A A
679.38
m =1
863.90
175
CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
N O M E N C L A T U R E
REPERE
CE
N
NOMBRE
D.N
D E S I G N A T I O N ERE OBSERVATIONS
F
RE
04 joint de démontage /
400 1 PN 10
vane de vidange en fonte 1
05 / 400 PN 10
à cage oval
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CHAPITRE V ETUDE DE CONCEPTION DE LA DIGUE
V.11 Conclusion :
A travers cette synthèse succincte de diverses investigations à réaliser pour la conception
des barrages, il ressort la diversité et la complexité des taches qui nécessitent des
compétences pluridisciplinaires. Chaque paramètre évalué sert au dimensionnement d’une
partie de l’aménagement ou d’un ouvrage annexe et la fiabilité du paramètre calculé ou
mesuré conditionne la sécurité globale du projet d’aménagement.
177
CONCLUSION
GENERALE
177
REFERENCE
BIBLIOGRAPHIQUE
Références bibliographiques
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