section 2 : les règles permettant à un annonceur de faire de la publicité comparative licite Et les
sanctions (art 174 et 175 de la loi 33-08)
Chapitre3 : Rôle du régulateur (la HACA) en matière de publicité d’une manière général et
contraintes relatives à l’application des dispositions
Conclusion
Il est à signaler aussi que les pénalités prévues ci-dessus sont également applicables en cas de refus
de communication des éléments de justification ou des publicités diffusées, demandés dans le cadre
de la recherche et la constatation des infractions relative à la publicité constituant le délit, de même
qu'en cas d'inobservation des décisions ordonnant la cessation de la publicité ou de non-exécution
dans le délai imparti des annonces rectificatives.
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Art 175 de la loi N° 31-08
La publicité est, donc l’un des deux piliers du marketing pharmaceutique. Sans celle-ci
l’information et les interactions entre les professionnels de santé seront impossibles. Elle est
toujours utile que ce soit en pré-commercialisation ou en post-commercialisation. En domaine
pharmaceutique, la publicité est non seulement le pilier du marketing pharmaceutique, mais
elle est aussi le moteur de la commercialisation des produits de santé.
Ainsi, les deux parts ne sont plus égales. La promotion peut recouvrir plus que 60% des
dépenses réservées pour la commercialisation des produits de santé, surtout que le
médicament est un produit qui n’est pas comme les autres. Elle joue un rôle primordial dans
la chaine du médicament, dans le système de la santé, ainsi que dans l’information et
l’éducation thérapeutique du patient.
En raison des abus perçus de la publicité, les gouvernements nationaux du monde entier ont imposé
des lois et des réglementations à l'industrie de la publicité. Chaque pays ou région a sa propre zone
de sensibilité.
Conclusion
Même dans les pays ayant une réglementation gouvernementale directe de la promotion
pharmaceutique, les normes juridiques existantes ne sont pas appliquées. La plupart des
associations de professionnels de santé (médecins, pharmaciens et autres) ayant des codes
volontaires de bonnes pratiques ne les appliquent pas de façon active.
Deux standards réglementaires internationaux existent : le Code sur les bonnes pratiques de
promotion des médicaments de la FIIM et les Critères éthiques applicables à la promotion
des médicaments de l'OMS. Le premier est limité aux fabricants de produits pharmaceutiques
membres de la FIIM ; le second est un code international plus étendu et complet orienté vers
la santé publique. Malheureusement, sa mise en œuvre est loin d'être suffisante. On peut
comprendre que ceci est en partie une question de volonté politique, car les Critères éthiques
de l'OMS sont un ensemble général de principes que l'on peut utiliser pour élaborer une
législation ou des standards de régulation, sans avoir un statut légal pour autant.
Les professionnels de santé peuvent jouer un rôle actif dans leurs associations médicales afin
de garantir des standards éthiques élevés pour les activités de l'association et celles de ses
membres. Un individu peut également définir des règles éthiques pour sa pratique personnelle
et rapporter les activités de marketing illégales dont il a connaissance à l'organisme de
régulation compétent.
Le marché moderne regorge de produits qui posent des défis difficiles aux régulateurs. Prenons
l'exemple du tabac et de l'alcool. Ces produits peuvent être nocifs ou dangereux, mais de
nombreuses personnes souhaitent néanmoins les consommer. La plupart des pays occidentaux ont
décidé qu'il était contre-productif d'interdire la vente de tabac et d'alcool, car cela pourrait créer un
marché noir et stimuler le crime organisé. La réponse officielle de la plupart des gouvernements a été
d'autoriser la vente de ces produits mais d'interdire ou de restreindre strictement leur publicité.
D'autres catégories de produits qui tendent à être régies par des réglementations publicitaires
spécifiques incluent les produits pharmaceutiques et financiers.