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ETUDE D'IMPACT
MODIFICATIONS DUES
A LA NOUVELLE INSTALLATION
1. Introduction ....................................................................................................................... 5
2. Localisation ....................................................................................................................... 6
3. Etat initial de l'environnement ........................................................................................... 6
3.1 Environnement physique ............................................................................................... 6
3.1.1 Contexte géologique .................................................................................................. 6
3.1.2 Eaux souterraines ...................................................................................................... 7
3.1.3 Eaux superficielles ..................................................................................................... 7
3.1.4 Climatologie ............................................................................................................... 8
3.1.5 Mouvements de terrain .............................................................................................. 9
3.1.6 Qualité de l'air ............................................................................................................ 9
3.2 Environnement naturel................................................................................................... 9
3.2.1 Z.N.I.E.F.F. ................................................................................................................ 9
3.2.2 Sites Natura 2000 .................................................................................................... 10
3.2.3 Biotope ..................................................................................................................... 10
3.2.4 Appellation d'origine ................................................................................................. 10
3.3 Environnement humain ................................................................................................ 11
3.3.1 Population ................................................................................................................ 11
3.3.2 Activités économiques ............................................................................................. 11
3.3.3 Patrimoine culturel ................................................................................................... 12
3.3.4 Assainissement, eau potable et déchets ................................................................. 12
3.3.5 Infrastructures .......................................................................................................... 13
3.4 Sensibilité de l'environnement ..................................................................................... 13
4. Modifications des impacts apportées par la nouvelle activité ......................................... 14
4.1 Eau ............................................................................................................................... 14
4.1.1 Réglementation ........................................................................................................ 14
4.1.2 Consommation d'eau et utilisation ........................................................................... 15
4.1.3 Rejets eaux pluviales ............................................................................................... 16
4.1.4 Rejets eaux industrielles .......................................................................................... 16
4.2 Eaux souterraines, sol et sous-sol ............................................................................... 23
4.2.1 Matières premières .................................................................................................. 23
4.2.2 Déchets .................................................................................................................... 23
4.3 Air ................................................................................................................................. 24
4.3.1 Situation actuelle ..................................................................................................... 24
4.3.2 Situation future ......................................................................................................... 25
4.4 Déchets ........................................................................................................................ 25
4.4.1 Situation actuelle ..................................................................................................... 25
4.4.2 Situation future ......................................................................................................... 27
L'étude d'impact a été réalisée lors de l'élaboration du dossier d'autorisation de septembre 2000.
Cette étude a été complétée par le bilan de fonctionnement d'août 2011.
Ce présent chapitre analyse les modifications apportées par la nouvelle installation à l'étude
d'impact de septembre 2000 en prenant en compte les évolutions d'environnement du site et des
évolutions du site depuis le bilan de fonctionnement.
Elle est réalisée conformément aux textes en vigueur :
• décret n°77-1141 du 12 octobre 1977, pris en application de la loi n° 76-629 du 10 juillet
1976, relative à la protection de la nature et de l'environnement codifiée au Livre premier
du Code de l’Environnement ;
• décret n°77-1133 du 21 septembre 1977, pris en application de la loi n°76-633 du 19
juillet 1976, relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
codifiée au Livre V du Code de l'Environnement ;
• arrêté du 23 janvier 1997 relatif aux bruits aériens émis dans l'environnement par les
Installations Classées ;
• les articles L. 541-1 et suivant du Code de l’Environnement (loi n° 92-646 du 13 juillet
1992 relative à l’élimination des déchets, ainsi qu’aux Installations Classées pour la
Protection de l’Environnement) ;
• arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines
installations classées ;
• arrêté du 19 juillet 2011 modifiant l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des
risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de
l’environnement soumises à autorisation – « Dispositions relatives à la protection contre
la foudre » ; « Dispositions relatives à la limitation des conséquences de pertes de
confinement » ;
• arrêté du 2 février 1998 modifié relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi
qu’aux émissions de toute nature des Installations Classées pour la Protection de
l’Environnement.
Cette étude d’impact a pour but :
• de caractériser l’environnement tel qu’il existe ;
• d’analyser l’origine, la nature et la gravité des inconvénients résultant de l’exploitation
des nouvelles activités ;
• de déterminer l’impact sur l’environnement de la nouvelle installation ;
• de définir les effets directs et indirects, temporaires et permanents sur l’environnement
liés au fonctionnement des nouvelles installations ;
• de mettre en évidence les mesures prises pour limiter, voire supprimer les nuisances,
ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes.
L’étude d’impact présentée ci-après étudie les effets sur l’environnement de l’installation en
fonctionnement normal. Les effets ponctuels, résultant d’une situation accidentelle, sont étudiés
dans le chapitre 3 – Etude de dangers – Modifications dues à la nouvelle installation.
La commune de Paladru est implantée sur la région naturelle appelée Bassin molassique
miocène du Bas-Dauphiné.
Le substratum du territoire résulte de dépôts molassiques tertiaires suite à une importante
transgression marine durant le Miocène. Ce substratum molassique est constitué d’un
conglomérat induré à rares intercalations sableuses ou argileuses. Au Pliocène, la sédimentation
s’arrête ou devient continentale. Des vallées (vallée de la Fure, vallée de la Morge et de l’Olon)
vont alors se creuser en entaillant le remplissage miocène.
Le lac de Paladru est alimenté par plusieurs ruisseaux dont une partie passe à proximité du site
de REXOR. Certains sont temporaires.
Le principal est le ruisseau de Courbon qui provient de l'étang de Montferrat et qui passe à l'Est
du site de REXOR pour se jeter dans le lac de Paladru au niveau du marais de la Véronnière.
Les données de 2009 indiquent que ce cours d'eau est classé (cf. annexe VII) :
• état écologique : moyen ;
• état chimique : bon.
Le lac de Paladru est un lieu de baignade. A ce titre, la qualité de l'eau est suivie et est classée
excellente depuis 2013.
3.1.3.2 La Fure
La Fure a un débit moyen de l'ordre de 1,73 m 3/s avec une fluctuation de 0,675 m 3/s (QMNA5) à
4,94 m3/s (débit maximal publié).
Le suivi de la qualité des eaux est réalisé en amont et en aval de la station d'épuration de
Charavines :
• en amont, le bilan est bon ou très bon état pour le bilan de l'oxygène, la température, les
nutriments et l'acidification. En revanche, il n'y pas de données disponibles sur l'état
chimiques,
• en aval, depuis 2015, le bilan est :
o bon ou très bon état pour le bilan de l'oxygène, la température, les nutriments,
l'acidification, les polluants spécifiques et l'état chimique.
o moyen pour les diatomées, les pressions hydromorphologiques, le potentiel
écologique.
o avant 2015, l'état chimique était évalué mauvais, situation du au taux de benzo(a)
pyrène.
Les données concernant le bilan de La Fure sont en annexe VII.
3.1.4 Climatologie
Les données de climatologie sont résumées dans la synthèse de Météo France jointe en annexe
VIII.
Les données n'indiquent pas de points particuliers.
Les vents dominants sont :
Les données concernant les mouvements de terrain sont regroupées dans la fiche synthétique
sur l’état des risques naturels, miniers et technologiques majeurs émise par la préfecture de
l'Isère en annexe IX.
D'après cette fiche, la commune de Paladru n'est pas concernée par des risques de mouvements
de terrain type glissements, chutes de pierres, effondrements.
Au titre du risque sismique, la commune de Paladru est classée en zone 3.
Les dernières données statistiques sur la qualité de l'air de la commune de Paladru regroupées
par Air Rhône-Alpes datent de 2014. La synthèse est jointe en annexe X.
En bilan la qualité de l'air est jugée moyenne à bonne.
3.2.1 Z.N.I.E.F.F.
3.2.1.1 Définition
Le réseau européen Natura 2000 est un réseau écologique de sites naturels. Son objectif
principal est d’assurer le maintien des habitats naturels et des espèces d’intérêt communautaire
dans un état de conservation favorable, voire leur rétablissement lorsqu’ils sont dégradés, tout
en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, dans une
logique de développement durable. Cet objectif peut requérir le maintien, voire l’encouragement,
d’activités humaines adaptées. Il est composé des Zones de Protection Spéciale (ZPS) et des
Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
Les ZSC, zones constitutives du réseau Natura 2000, sont désignées par arrêtés ministériels en
application de la directive « Habitats ».
Les sites Natura 2000 les plus proches de la commune de Paladru sont :
• Marais du Val d'Ainan ;
• Tourbière du Grand Lemps.
Les deux sites sont à plus de 3 km du site de REXOR.
3.2.3 Biotope
3.2.3.1 Définition
C’est une aire géographique bien délimitée, dont les conditions particulières (géologiques,
hydrologiques, climatiques, sonores…) sont nécessaires à l’alimentation, la reproduction, le
repos de certaines espèces.
Ces biotopes sont la plupart du temps des formations naturelles : mares, marécages, marais,
haies, bosquets, landes, dunes, pelouses ou toutes autres formations naturelles, « peu exploitées
par l’homme ». Mais il peut arriver que le biotope d’une espèce soit constitué par des lieux
artificiels comme les combles d’une église ou une carrière par exemple.
Les biotopes sont des aires géographiques protégées par des mesures réglementaires : les
arrêtés de protection de biotope. Ceux-ci ont pour objectif de prévenir la disparition d’espèces
protégées.
Plusieurs biotopes sont recensés autour du lac de Paladru, arrêté préfectoral n° 84-996 :
• protection générale des Roselières sur l'ensemble du périmètre du lac de Paladru ;
• sept zones naturelles protégées d'une largeur de 50 m le long de tronçons de rives et
d'une largeur de 100 m en face des marais de la Feydellière et de la Véronnière à
Montferrat.
L'arrêté préfectoral n° 84-997 établit une zone naturelle protégée sur certaines parcelles
cadastrales den la commune de Montferrat.
Cette dernière fait l'objet d'un plan de préservation d'espace naturel sensible élaboré en 2007.
Une carte reprenant les différentes zones sensibles est en annexe XI.
3.3.1 Population
Les populations des communes incluses dans le périmètre de 3 km autour du site de REXOR
sont résumées dans le tableau suivant :
Commune Population estimée en 2007
Bilieu 1152
Le Pin 1220
Massieu 750
Montferrat 1472
Paladru 1001
Saint-Sulpice-des-Rivoires 398
Valencogne 574
Lotissement
La Pontetière
Lotissement
Le Bourg Salle des
fêtes
Hôtel
restaurant
Lotissement
La Truitière
Ecole
Lotissement
La Feydelière
Les activités principales de la commune sont l'agriculture et le tourisme lié à la présence du lac
(base nautique, hôtel-restaurant, camping, …).
Aucun autre établissement industriel n'est présent sur la commune de Paladru.
3.3.4.1 Assainissement
Les eaux usées de la commune de Paladru sont traitées dans la station d'épuration située sur la
commune de Charavines, exploitée par le Syndicat Mixte d’Eau et d’Assainissement des Abrets
en environs.
La fiche descriptive de l'agence de l'eau du bassin Rhône-Méditerranée donne les principales
caractéristiques :
L'eau potable de la commune de Paladru provient de trois points de pompage dans la nappe
exploités par le SIE des ABRETS :
Mode
Code Volume annuel prélevé
Libellé ouvrage détermination Type d'usage
ouvrage en milliers de m3
du volume
PUITS STATION ST Volumétrique
0138292051 695.5 Eau potable
PIERRE PALADRU Mesure
PUITS STATION DE Volumétrique
0138292003 251.2 Eau potable
TRUITIERE Mesure
PUITS STATION DE Volumétrique
0138292005 132.1 Eau potable
PALADRU Mesure
3.3.4.3 Déchets
Le ramassage des ordures ménagères est géré par la communauté de communes avec un tri à
la source.
3.3.5 Infrastructures
En bilan, la sensibilité du milieu a été évaluée lors du bilan de fonctionnement d'août 2011 par
une grille interne.
Sensibilité du milieu :
SENSIBILITE DU MILIEU 3 – Forte (si plus de 3 « Oui »)
OUI NON
RECEPTEUR 2 – Moyenne (si 3 « Oui »)
1 – Faible (si moins de 3 « Oui »)
SOL ET SOUS SOL
1. Sol perméable ou zone X
inondable
1 Modifications fondamentales X
de la géologie à l’endroit du
site (fondations par pieux)
2 Risque sismique X Faible
3 Point de captage à proximité X
du site sur nappe phréatique
sensible (trois points sur site)
4 Historique de la pollution du X
sol ou du sous-sol inconnu
EAU
1. Cours d’eau proche X
2. Rejet dans un cours d’eau X
non pollué
3. Présence d’espèces X
protégées
Forte
4. Points d’utilisation d’eau X
proches (pêche, baignade,
loisir)
5. Réclamations significatives X
concernant le rejet
AIR
1. Zone avec des pics de X
pollution
2. Population/zone sensible à X
proximité ou sous les vents
Faible
dominants
3. Relief particulier entrainant X
une mauvaise circulation
d’air
4.1 Eau
4.1.1 Réglementation
4.1.1.1 Prélèvements
La société REXOR est autorisée à prélever sur le réseau public au maximum 8000 m3/an.
Les eaux pluviales peuvent être renvoyées dans le milieu naturel, ruisseau, après un traitement
via un débourbeur-séparateur d'hydrocarbures en respectant les valeurs de rejet :
Concentration instantanée en
Paramètre
mg/l
DCO 125
DBO5 30
MES 100
Hydrocarbures totaux 5
4.1.1.3 Rejets des eaux sanitaires, des purges TAR et de rinçage du nettoyage
métallisation
Ces eaux usées peuvent être rejetées dans le réseau d'assainissement communal et traitées
dans la station d'épuration de Charavines.
Une convention de rejet est en cours d'établissement depuis 8 ans avec la communauté
d’agglomération du Pays Voironnais gestionnaire de la station de Charavines. Plusieurs analyses
ont été effectuées pour établir une convention.
Le site de REXOR est alimenté par une seule source, le réseau d'eau public.
Les consommations d'eau sur les 10 dernières années sont rappelées dans le tableau ci-après :
Année Consommation en m3
2006 5909
2007 3842
2008 4461
2009 3385
2010 4576
2011 3025
2012 3186
2013 2983
2014 3433
2015 3930
La nouvelle activité étant installée dans un bâtiment n'a pas d'impact sur les eaux pluviales.
En cas d'incendie, la nouvelle installation ne modifie pas de façon significative la quantité de
matières combustibles. Le sous-sol n°7 étant sous sprinkler, les quantités d'eaux d'incendie ne
seront pas modifiées. Les eaux d'extinction seront dirigées vers le bassin de confinement selon
le fonctionnement actuel.
Pour mémoire, le rejet lié à la métallisation de 200 l/j n'intervient qu'une fois par semaine. Les taux de polluants pour ce rejet correspondent au rejet ponctuel.
En accord avec les dernières règlementations, REXOR réalisera courant 2017 une étude des
sols afin d'avoir un bilan environnemental des sols et des eaux souterraines avant la mise en
service de la nouvelle installation.
La nouvelle machine est installée dans le sous-sol n°7. Les différents bacs de traitement et de
rinçage seront positionnés dans une cuvette de rétention de 11 m3 pour contenir tout incident sur
les bacs de traitement et lors du remplissage.
Les produits chimiques mis en œuvre sont :
• la soude 30 %, produit déjà présent sur le site ;
• le carbonate de sodium.
• l’acide acétique
La soude sera réceptionnée en GRV consignés lors du remplissage des bains de traitement, deux
fois par an. Il ne sera conservé que la quantité nécessaire pour les ajustements soit environ 20
kg dans un jerrican.
Les produits seront stockés dans le sous-sol n° 7 en respectant les règles de stockage dont les
rétentions nécessaires.
4.2.2 Déchets
Bertrams 2
6/03/2015
6/03/2015
6/06/2015
2015 après
Source fonct.
mise en
2011
service
Concernant les chaudières, suite aux résultats des contrôles, le brûleur de la HOVAL a été
changé en février 2016 et celui de la chaudière BERTRAMS 1 est prévu en 2017.
Une nouvelle installation d’aspiration a été installée au plus près de la machine au sous-sol 7.
Elle comprend :
• un ventilateur-extracteur de 5 100 Nm3/h, matériel disponible sur le site ;
• un caisson d’insonorisation d’un ancien système inutilisé ;
• un nouveau conduit de cheminée d'un diamètre de 200 mm équipé d'un dévésiculeur et
dont le rejet est en toiture à 6 m. Le positionnement de la cheminée est indiqué sur les
plans d'implantation en annexe III.
Ce système d’aspiration couvre les bacs de traitement. Le bac de rinçage et le tunnel de séchage
ne génèrent pas de rejets atmosphériques autres que de la vapeur d’eau émise lors du séchage.
Les émissions de la nouvelle machine sont :
• l'hydrogène lié à la réaction de la soude sur l'aluminium ;
• les vapeurs d'eau liées à l'évaporation au-dessus des bacs ;
• l'hydroxyde de sodium n'est pas entrainé lors de l'évaporation de l'eau, en sachant que
dévésiculeur positionné avant le ventilateur-extracteur limite les condensats. Aucune
neutralisation des rejets atmosphériques de la nouvelle installation n’est donc
nécessaire.
L'hydrogène n'est pas un polluant pour les rejets atmosphériques. Les dangers liés à
l'inflammabilité de l'hydrogène sont traités dans l'étude de dangers, chapitre 3.
En tenant compte de la température de fonctionnement, 50°C et du débit de l'aspiration, la
quantité de vapeur d'eau est estimée à 2,5 kg/h par bac (Formule de Mackay – Matsugu), soit
pour l'ensemble de 7 bacs : 17,5 kg/h.
Les rejets atmosphériques sont inodores et leur impact est négligeable.
En conclusion, la nouvelle installation ne modifiera pas les rejets atmosphériques actuels et sera
conforme en tout point au titre VI de l’arrêté ministériel du 30 juin 2006.
Afin de confirmer ces éléments, une analyse des rejets sera effectuée lorsque la machine sera
mise en fonctionnement sur les paramètres :
• Humidité
• Hydrogène
• Alcalin
• Chrome
• Nickel
4.4 Déchets
Les quantités produites ces 10 dernières années sont regroupées dans le tableau ci-après :
Le personnel de la société ainsi que les visiteurs représentent environ 110 à 120 véhicules par
jour.
L’approvisionnement en matières premières et les expéditions représentent en moyenne 12
passages de poids lourds par jour, soit 250 entrées /sorties par mois.
4.6 Bruit
La machine de traitement installé dans le sous-sol n°7 ne génèrera pas de bruit hors des locaux.
Le système d'aspiration des vapeurs installé dans le sous-sol n°7 avec un rejet en toiture équipé
d'un silencieux ne génèrera pas de bruit supplémentaire.
La diminution du trafic poids lourds mentionnée au § 4.5.2 réduira d'autant les nuisances sonores
aux abords du site liées à la circulation.
Si nécessaire, la société REXOR fera réaliser de nouvelles mesures de bruit une fois la nouvelle
activité démarrée.
Les modifications apportées par la nouvelle installation concernent majoritairement l'intérieur des
bâtiments.
Les rejets de l'aspiration des vapeurs ne présentent pas de risque (cf. § 4.3.3).
L’impact sur la faune et la flore de la nouvelle activité sera très faible.
Les installations prévues ne modifient pas significativement les aspects extérieurs des bâtiments
et n'ont donc pas d'impact.
La nouvelle activité ne modifie pas les conditions d'éclairage des installations actuelles.
Les rejets au niveau de l'extracteur sont des vapeurs d'eau et de l'hydrogène dilués dans un fort
volume d'air.
La nouvelle installation ne génère donc pas d'odeur.
La mise en place des nouvelles activités sur le site de REXOR nécessitera peu de modification
des infrastructures.
Les travaux pourront être source de nuisances temporaires telles que :
• un trafic supplémentaire sur le site dû notamment :
o à la présence de main d’œuvre extérieure à REXOR ;
o aux engins de pose des équipements ;
o un encombrement physique et visuel dû à la présence d’équipements et d’engins
de chantier ;
• les bruits du chantier proprement dit (à l'intérieur des bâtiments et durée dans le temps
très limitée) ;
• la production de déchets de construction qui seront gérés selon les règles définies dans
le plan de prévention qui sera établi pour ce chantier.
Les impacts liés aux travaux seront très limités et pratiquement imperceptibles depuis l’extérieur
du site.
5. Volet sanitaire
Il s’agit d'actualiser les risques sanitaires chroniques liés à une exposition à long terme des
populations riveraines aux polluants atmosphériques émis par REXOR. Ces populations se
situent hors périmètre du site et dans le domaine d’étude appelé zone d’influence du site.
Deux guides ont été établis en France standardisant la démarche générale. Il s’agit :
• Du guide méthodologique pour "l'Evaluation des risques sanitaires dans les études
d'impact des ICPE" (INERIS, 2003),
• Du guide pour l’analyse du volet sanitaire des études d’impact de l’Institut National de
Veille Sanitaire (INVS, 2000).
La méthodologie développée repose sur l’ensemble des informations recueillies concernant le
site et doit répondre à quatre grands principes :
• Le principe de précaution : consiste à adopter des hypothèses raisonnablement
majorantes en absence de données reconnues,
• Le principe de proportionnalité : respecte une cohérence entre le niveau
d’approfondissement et l’importance de la pollution,
• Le principe de spécificité : assure la pertinence de l’étude par rapport au site étudié et à
son environnement,
• Le principe de transparence : le choix des hypothèses, des outils utilisés, du degré
d’approfondissement nécessaire relève du jugement et du savoir-faire de l’évaluateur
face à chaque cas d’étude particulier. Ces choix doivent être cohérents et expliqués afin
que la logique du raisonnement puisse être suivie et discutée par les différentes parties
intéressées.
Cette méthode se décompose en 5 étapes fondamentales décrites ci-après :
• Caractérisation du site,
• Identification du danger des substances rejetées par l’installation,
La description de l'environnement du site fait l'objet des § 2 et 3 du présent chapitre. Pour les
besoins de § 5 – Valet sanitaire, seule la description de l'environnement humain est détaillée ci-
après.
La photo satellite (site Géoportail de IGN) permet de visualiser les habitations voisines du site
REXOR dans un périmètre de 100 m autour du site.
5.3.1.2.1 Toluène
5.3.1.2.1.1 Métabolisme
L'inhalation est la principale voie d'absorption chez l'homme, les autres voies sont liées à des
phénomènes accidentels ou volontaires. Le toluène s'accumule dans les tissus adipeux, le
cerveau et d'autres organes (foie, rein).
5.3.1.2.1.2 Exposition
L'exposition aiguë est responsable d'une dépression du système nerveux central, de troubles
digestifs et d'une pneumopathie (en cas d'ingestion). Une irritation de la peau et des yeux
réversible peut être notée.
L'exposition répétée peut être à l'origine de signes neurologiques centraux (psychosyndrome
organique, altération de l'audition et de la vision des couleurs). Des atteintes hépatiques et
rénales ont également été rapportées. Une dermatose chronique peut être observée en cas de
contact répété. Les tests de génotoxicité sont généralement négatifs et il n'y a pas de donnée
suffisante sur un effet cancérogène du toluène chez l'Homme. Une augmentation du nombre de
fausses-couches et une foetotoxicité ont été décrites.
5.3.1.2.1.3 Classification
5.3.1.2.2.1 Métabolisme
La MEK est rapidement absorbée, distribuée dans tout l’organisme et éliminée dans l’air expiré
et l’urine sous forme inchangée et sous forme de métabolites, 3-hydroxy-2- butanone et 2,3-
butanediol.
La MEK est éliminée dans l'air expiré sous forme inchangée et sous forme de CO2 et dans l'urine
sous forme inchangée et de métabolites glucurono-conjugués.
L'exposition aiguë provoque une irritation des muqueuses oculaire et respiratoire ainsi que des
signes neurologiques (ébriété, céphalées…).
En cas d'exposition répétée des neuropathies périphériques et des encéphalopathies ont été
décrites. Le contact cutané répété peut provoquer une dermatose d'irritation. Les données sont
insuffisantes pour juger des effets cancérogènes ou sur la fonction de reproduction chez l'homme.
5.3.1.2.2.3 Classification
5.3.1.2.3.1 Métabolisme
Il est rapidement hydrolysé, soit spontanément, soit par l'action d'estérases non spécifiques dans
la cavité nasale, le plasma et le foie, en éthanol et en acide acétique. Ces deux produits se
transforment principalement en acétyl-coenzyme A, qui est normalement oxydé dans le cycle
tricarboxylique et accessoirement dégradé par la voie de cétogenèse qui conduit à la formation
d'acide acétylacétique, d'acide p-hydroxybutyrique et d'acétone. À concentrations élevées, le taux
d'hydrolyse de l'acétate d'éthyle semble dépasser les capacités de l'organisme à oxyder l'éthanol,
entraînant l'accumulation de celui-ci dans le système vasculaire.
L'élimination de l'acétate d'éthyle est rénale et pulmonaire. Il est excrété pour une très faible part
(< 0,2 %) sous forme inchangée par voie respiratoire avec une demi-vie d'élimination de 9
minutes. Le reste est éliminé sous forme métabolisée dans les urines.
5.3.1.2.3.2 Exposition
5.3.1.2.3.3 Classification
Les valeurs des différentes VTR par inhalation actuellement disponibles sont données pour
chaque substance recensée lors de la caractérisation des rejets du site.
Autres bases de données
Substance ANSES VTR retenue
Sources VTR
Toluène US EPA – IRIS 2005 (RfC) 3 mg/m3
ATSDR 2000 (MLR) 0,3 mg/m3 3 mg/m3
OMS 2004 0,223 µg/m3
MEK US EPA – IRIS 2003 (RfC) 5 mg/m3 5 mg/m3
Acétate d'éthyle 6,4 mg/m3
6,4 mg/m3
Saisine n° 2014-SA-0110
Aucune des substances rejetées ne dispose d'une valeur d'excès de risque individuel.
Pour cette évaluation, les hypothèses majorantes suivantes ont été retenues :
• les différentes émissions sont situées au niveau de la cheminée de l'incinérateur,
• n'ayant pas des informations sur les teneurs de chaque solvant en sortie de l'incinérateur,
la concentration en COVT exprimée en C, 13 mgC/Nm 3, est considérée comme la valeur
pour chaque solvant.
Dans ces conditions, les concentrations rejetées retenues dans l'air au niveau de l'incinérateur à
15m est pour chaque solvant (cf. § 5.3.1.1) :
• Toluène : 13 + 21 = 34 mg/Nm3
• MEK : 13 + 109,5 = 122,5 mg/Nm3
• Acétate d'éthyle : 13 + 10,5 = 23,5 mg/Nm3
Vent 15°
Prisme de
diffusion
Sol
Cheminée
Les courbes d'isoconcentration des rejets atmosphériques solvantés sont reportées sur la figure
ci-après. La première courbe d'isoconcentration sous le seuil de la VTR est repérée par produit.
MEK
Toluène
Acétate
d'éthyle
Cette étude est basée sur la méthode retenue lors du dossier réalisé en 2000 dans le cadre du
dossier de la demande d'autorisation d'exploiter et reprise lors du bilan de fonctionnement de
2010. Elle rend en compte les modifications apportées sur le site depuis 2010 :
6. Utilisation de l'énergie
Le Plan Local d'Urbanisme, PLU, a été approuvé fin 2016. Les installations de REXOR sont
implantées dans une zone classée UI indicée Bv, zone réservée aux activités économiques.
Sur l’ensemble de la zone UI, sont interdits :
• toutes constructions destinées aux habitations, y compris les logements de fonction ;
• les constructions à caractère économique (artisanat, industrie, services) soumises ou
non au régime de déclaration ou d’autorisation entraînant pour le voisinage une
incommodité et en cas d’accident ou de fonctionnement défectueux, une insalubrité ou
La nouvelle installation classée au titre des ICPE est autorisée dans le cadre d'une extension
d'une activité économique existante.
Suite à la décision de collecter les eaux de la métallisation existante et de les traiter en tant que
déchets industriels spéciaux, la pollution des rejets des eaux usées sera diminuée. De plus la
société REXOR s'est rapproché du gestionnaire de la station d'épuration de Charavines afin
d'établir une convention de rejets.
Ces actions répondent aux exigences du PLU.
Dans le cadre de ce projet de modification, REXOR a recherché les solutions pour réduire les
impacts environnementaux de ses activités. En particulier, les solutions de réduction de la
pollution des eaux envoyées à la station d'épuration de Charavines mentionnées au § 4.1.4.2 ou
les actions de réduction de la consommation d'eau permettant de limiter à 4% la hausse ; la
Les impacts de la nouvelle installation concernent la consommation d'eau et le rejet des eaux
industrielles.
Comme indiqué dans le § précédent, la consommation d'eau a été limitée à 170 m 3 pour une
surface de film traité de 120 000 m² par an.
La convention de rejet avec la STEP de Charavines est en cours de mise en place afin d'assurer
le traitement optimum et ainsi limiter les impacts sur le milieu naturel, La Fure, cours d'eau
recevant les rejets traités de la STEP.
Dans le cadre du risque accidentel, REXOR a installé depuis 2010 un bassin de confinement de
1750 m3 des eaux pluviales en cas d'incident.
Le point de cette orientation fondamentale concernant le projet et la prise en compte des enjeux
du SDAGE dans les développements économiques, objet de ce § 4.1.6.
8.2.6 Orientation fondamentale 5 – Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur
les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé
La Fure, milieu récepteur des eaux industrielles traitées par la STEP de Charavines, est citée
comme cours d'eau superficiel avec une nécessité de réduction des pollutions industrielles. La
nouvelle activité ne générant pas de nouvelles substances dans les rejets industriels, REXOR a
informé le syndicat en charge de l'exploitation de la STEP pour définir les critères d'acceptation
des rejets industriels afin de garantir un traitement des eaux en accord avec les objectifs du
SDAGE. En fonction des capacités de traitement de la STEP, REXOR qui filtrera les effluents de
la nouvelle installation, mettra en place les traitements complémentaires adaptés pour atteindre
les objectifs.
Afin de prévenir toute pollution en cas d'incident sur le site, REXOR dispose d'un bassin de
confinement des eaux de 1750 m 3.
La nouvelle machine étant installée dans des locaux existants, il n'y a pas de changement des
surfaces imperméabilisées.
L'autre partie de cette orientation à analyser dans le cadre de cette nouvelle installation est la
protection de l'alimentation en eaux pluviales. Selon l'analyse développée au § 3.3.4.2, le site de
REXOR n'est pas dans les zones protégées pour le captage des eaux potables. De plus, le site
dispose de disconnecteurs contrôlés annuellement pour éviter tout retour dans le réseau des
eaux potables.
L'impact de la nouvelle activité sur la consommation en eau est limité, hausse de 4%, en restant
bien inférieure à la consommation autorisée.
Les impacts de la nouvelle installation en relation avec les objectifs du SDAGE sont :
• La consommation d'eau : l'impact est en accord avec le SDAGE
• La pollution des eaux superficielles : les rejets d'eaux industrielles sont traités par la
STEP de Charavines. Les échanges sont en cours avec le syndicat exploitant de la STEP
afin de garantir la préservation de la qualité de l'eau de La Fure, milieu naturel récepteur
après la STEP. Les dispositions seront prises par REXOR pour garantir le respect de la
convention de rejets qui sera établie. Concernant les eaux pluviales, le site de REXOR
dispose d'un bassin de confinement en cas d'incident sur le site pour éviter toute
pollution. Les différentes dispositions prises permettront de répondre aux objectifs du
SDAGE.
• La préservation des eaux potables : le site n'est pas dans une zone protégée de captage
d'eau potable. De plus les raccordements au réseau d'eau potable sont protégés de tout
risque de retour pas des disconnecteurs vérifiés annuellement. Le site de REXOR est
conforme aux dispositions du SDAGE.
La société REXOR s’engage à respecter, lors de l’arrêt définitif de son activité sur le site actuel
les préconisations suivantes :
• évacuation complète des équipements. Cette évacuation sera effectuée en conformité
avec la réglementation en vigueur ;
• évacuation des produits dangereux et des déchets. Cette évacuation sera effectuée en
conformité avec la réglementation en vigueur ;
• procéder à un nettoyage classique des ateliers ainsi libérés. Le lavage des zones de
rétentions et aires de dépotages pourra se faire au jet haute pression. Le traitement de
ces eaux de nettoyage se fera par élimination des déchets et boues engendrées dans
des centres collectifs de traitements autorisés, avec délivrance d’un bordereau de suivi
pour chaque déchet spécifié ;
• élimination des matières de curages du déshuileur/débourbeur et du bassin de
confinement des eaux d’extinction. Cette évacuation sera effectuée en conformité avec
la réglementation en vigueur.