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Cours Filière : Bachelor

Code du cours: BCI-MIN

Titre du cours: Management Interculturel

Enseignant : EL OUNI Oumayma Nom de l’étudiant…………

Date: 16/07/2020 Note…………/20

Durée de l’épreuve : 02H 30 % de la note finale

Nombre de pages : 4

Documents Autorisés

Examen Mi Session

TAF :
1. Définissez la culture Brésilienne et la culture Française en relevant les points
communs et les différences.
2. Elaborez un tableau comparatif, en suivant l’approche Hofstede, de chacune des
deux cultures organisationnelles
3. Ps : Utilisez l’article et vous pouvez vous baser également sur vos connaissances
4. Donner un exemple de stéréotype associé à chaque pays (La France, et le Brésil)

Annexe1 :

Vous rêvez de travailler au Brésil ou avez déjà votre billet d’avion en poche pour rejoindre
une équipe brésilienne ? Préparez-vous au choc culturel, utile pour s’interroger sur nos
propres pratiques. Petit panorama des différences culturelles essentielles à connaître afin
de réussir complètement votre intégration dans le monde professionnel.

La gestion du conflit selon les Brésiliens et les Français au travail


Si les Français ont historiquement une certaine attirance pour la révolution, les Brésiliens ont
plutôt une aversion pour la confrontation et auront naturellement tendance à harmoniser les
différences et antagonismes.
Le Français, dans son souci de sincérité, aura un discours direct et franc. D’ailleurs, la
franchise caractérise historiquement le sentiment particulier de faire partie de la France. À
cette totale honnêteté, le Brésilien préfèrera la préservation de sa relation à l’autre. D’ailleurs,
vous entendrez souvent « Vai dar tudo certo » (“Tout va bien se passer”) et « Pode deixar »
(“Ne t’inquiète pas”).
Le conseil : Soyez “la main de fer dans un gant de velours”. Vous pouvez être intraitable sur
le fond mais extrêmement doux sur la forme. Oubliez l’expression: « Qui aime bien, châtie
bien ».

Français et Brésiliens ont un rapport au temps différent


Le Brésil est le pays de l’immensité. À elle seule, la ville de São Paulo a une surface
équivalente à l’Ile de France. Forcément, avec des distances aussi importantes à parcourir, le
rapport au temps est différent. Lorsque le Français sera dans la planification, l’anticipation, la
gestion des délais et des risques, le Brésilien sera plutôt dans la réactivité et l’adaptabilité aux
aléas.
Le conseil : Éviter de vouloir tout contrôler à tout prix. Planifiez vos projets tout en laissant
une place à l’imprévu.

La gestion du problème au travail selon les Français et les Brésiliens


Le Français a l’esprit cartésien. Il analysera un problème avec une froide logique et
présentera une synthèse critique de la situation. Le Brésilien sera plus dans l’émotionnel.
Pour travailler bien, il faut se sentir bien, et rien de mieux que de bien connaître ses collègues.
Avant de rentrer en affaires avec un professionnel, il cherchera à connaître l’Homme qu’il est.
Le conseil : Ne sous-estimez pas l’importance des discussions et situations a
priori informelles. Beaucoup de décisions se prennent à ces moments-là. Allez donc boire
des cafezinhos.

Français et Brésiliens, deux cultures de travail différentes


Quand le Français voit le verre à moitié vide, le Brésilien le voit à moitié plein. C’est bien
connu, le Français se plaint tout le temps. D’un naturel pessimiste, il des difficultés à voir le
côté positif des choses. Le Brésilien est un optimiste confiant.

Il ne doute pas de sa capacité d’adaptation et de trouver la solution en situation de


crise « Vamos dar o jeito » (“On va trouver un moyen”). Les nouveaux projets
l’enthousiasment et il regarde l’avenir de manière confiante.
Le conseil : Nourrissez vous de cette capacité à voir l’opportunité dans chaque difficulté.
Parlez positif : ne dites pas « C’est pas mal », mais osez affirmer « C’est bien ». Mais
traduisez les « Oui » que vous recevez en « Peut-être ».

ANNEXE 2
Le Brésil est une société relativement moderne, capitaliste, ouverte à la technologie, où la plus
grande partie de la population est chrétienne. Mais comment décoder la culture brésilienne ?
Ce sonDéoder la culture brésilienne et des caractéristiques qui, clairement, rapprochent cette
société de celles d’Europe occidentale, et notamment de la France. Cependant, l’appréhension
de la culture brésilienne, unique de par ses origines multiculturelles, peut réserver bien des
surprises, en particulier sur le plan professionnel.
Les Brésiliens peuvent se révéler très différents de nous, Français, dans leurs manières de
penser, de communiquer et de travailler. Ainsi, pour éviter tout faux pas, tisser un lien de
confiance durable et garantir le succès d’un projet au Brésil, il est fortement conseillé de
posséder les outils nécessaires au décodage et à l’appréhension de la culture brésilienne.
Nouer les premiers contacts
Le premier contact est le plus souvent très spontané et chaleureux de par la convivialité
naturelle des Brésiliens, y compris dans la sphère professionnelle.

Cet art de l’accueil peut même nous apparaître intrusif, à nous Français, tant la distance
interpersonnelle est réduite. Par exemple, il est parfaitement naturel au Brésil de saluer «
doublement », la bise ou la poignée de main étant le plus souvent accompagnée d’une
accolade, sans intention particulière.

Cette distance interpersonnelle, réduite par rapport aux mœurs françaises, se retrouve dans
toutes les activités de la vie quotidienne.
Pour nouer le lien, il est donc important d’accepter et de pratiquer cet abraço, qui caractérisera
le rapprochement et le lien amical avec l’interlocuteur brésilien. Il s’agira d’une étape
évolutive vers une communication plus informelle et directe.

Dans la vie de tous les jours, comme dans le cadre professionnel, les Brésiliens se montrent
généralement très disponibles et arrangeants : on voit rarement un Brésilien refuser de vous
recevoir pour vous écouter et discuter, même s’il est occupé à faire autre chose… Il arrêtera
ce qu’il est en train de faire pour se tourner vers vous.

Cette caractéristique culturelle rend les Brésiliens beaucoup plus « polychroniques » que les
Français. En effet, dans le monde du travail, les Brésiliens sont tout à fait capables d’effectuer
plusieurs tâches en même temps, avec cependant parfois certaines difficultés à établir des
priorités ou à respecter rigoureusement des impératifs.

Cette disponibilité, l’étranger doit savoir la reconnaître, la respecter, mais surtout la refléter
pour ne pas blesser, le moment de la réciprocité venu. Tout cela bien sûr dans les limites
imposées par la rigueur professionnelle, rigueur dont la définition même se retrouve donc
parfois en débat.
Dans ce contexte, un manager étranger plutôt orienté « résultats » au détriment d’un
management plus « participatif », pourrait instaurer des relations trop formelles. Dans une
culture où l’esprit de groupe et les relations humaines ont de l’importance, cela entraînerait un
climat de tension défavorable et contre-productif.

Se mettre à l’heure brésilienne


Une autre notion importante, car quotidienne, à intégrer rapidement, est la différence de
rapport au temps entre les Brésiliens et les Français, les premiers ayant un sens très relatif de
la ponctualité. Rarement un Brésilien arrivera à l’heure à un rendez-vous, sans pour autant
avoir le sentiment d’être en retard. C’est ainsi que va le train brésilien, sans horaire précis de
départ ni d’arrivée, et l’étranger n’a d’autre choix que de s’y faire pour ne pas « y laisser tous
ses cheveux ».
Développer son réseau
Cette proximité et cette convivialité permettent de développer rapidement des cercles de
connaissances et d’intégrer plus facilement des réseaux d’affaires. Au Brésil, ces réseaux sont
incontournables pour se construire socialement et professionnellement sur le long terme.
De manière générale, les rapports humains sont donc moins protocolaires qu’en France, à tel
point que même certaines règles établies apparaissent discutables, voire contournables. En
effet, dans un pays régi par une administration nébuleuse, on peut être rapidement frappé de
découvrir qu’il semble toujours exister un jeitinho (littéralement, « petite façon de faire »),
sorte de moyen parallèle d’obtenir simplement ou plus rapidement quelque chose d’a priori
présenté comme impossible. Cette notion, apparemment dénuée de vertu, semble alimenter
l’inébranlable positivisme brésilien.
A contrario, il sera d’autant plus important, dans la sphère professionnelle, de bien poser le
cadre pour ne pas laisser, là où il n’y en a pas, de place à ce jeitinho…

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