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LA
MÉDECINE GRECQUE
DEPUIS ASCLÈPIADE JUSQU'A GALIEN
PAR
CONSTANTIN TSI.NTSIROPQULOS
DOCTEUR EN MÉDECINE DE LA FACULTÉ DE PARIS
PARIS
LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE ET FILS
ÎÇ, RUE HAUTEFEUILLE, IO,
1892
à
TC 3 S
T'
http://www.archive.org/details/lamdecinegrecqOOtsin
PRÉFACE
1$5~
— VI —
de cette vieille médecine grecque, d'où est sortie incon-
hippocratiqûes.
Les causes générales des maladies, d'après Hippo-
crate, sont Yhéréditê, le climat, les saisons, la consti-
quente chez les jeunes garçons, est rare chez les petites
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le 14 , le 20 , 3o, 40, 60, (So, le 100 e jour ou au con-
e e e e
traire le 3 e e e e e
, le 5 ,
7 ,
9 , 11 , 17 , 21 , 27 , 3i sont des
jours critiques.
La thérapeutique consiste à soutenir les forces du
malade, modérer les manifestai ions morbides et sur-
tout savoir attendre et régulariser la crise. Le pro-
nostic, dont Hippocrate avait saisi to ute l'importance,
semence, la matrice.
chap, xvi,)
—9—
Certaines descriptions semblent en rapport avec le
nomie.
SUCCESSEURS DIRECTS D'HIPPOCRATE
parties du corps.
L'école Cnidienne, contrairement à celle de Cos,
négligeait la pathologie générale, et s'occupait surtout
des maladies en particulier. Chrvsippe. le maître
d'Erasistrate est un peu plus connu. 11 s'éleva forte-
ECOLE D'ALEXANDRIE
Tsintsiropoulos- 5
— 18 —
Chrysippe. Analysons les idées de ces deux grands
hommes.
Erasistrate
violents.
Au lieu des purgatifs et de la saignée, Erasistrate,
comme plus tard les Méthodistes, recourt surtout aux
jeûnes et à l'abstinence, et lorsque cela ne suffisait pas
pour remédier à la pléthore, il recommandait l'exer-
cice : la plénitude amenait, en effet, la transfusion du
sang des veines dans les artères et par là la fièvre et
plénitude, etc. »
Disciples d'Eràsistrate
HÉROPHILE
SUCCESSEURS D'HEROPHILE
Tsints'.ropoulos. 6
SECTE DES EMPIRIQUES
Biographie d'Asclépiade.
Son système médical.
Tsintsiropoulos. 7
ralement les malade;, sou3 Ijs couvertures pour les
faire suer à quelque prix que cela fût, ou bien ils les
souper ;
quant aux selles, pour les provoquer il recou-
rait surtout aux lavements.
Asclépiade, enfin, ne croyait pas qu'il y eût des médi-
caments hépatiques, néphrétiques, pulmonaires, c'est-
CHAPITRE III
Thessalus
PNEUMATIQUES
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Itàw :
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DIOSCORIDE
SORANUS
6*
CŒLIUS
— 65 —
de maladies. On marquait aussi comment le malade
devait se placer, quel devait être la grandeur du lit, etc.,
( Il apitki: VI
~w
— 80 —
Il y a dans la léthargie un clément commun (résul-
Tsintsiropoulos. 1
3
— 82 -
le cuir chevelu se tuméfie, ou d'y mettre des cata-
plasmes, etc.
molécules du corps.
Prâxàgoras faisait grand cas des aliments liquides,
mais, suivant les méthodistes, mal a propos, ne sachant
pas s'en priver quand il fallait prescrire la diète.
Quant à Âsclépiàdè il disait que beaucoup des
remèdes qu'on donne aux phrénétiques conviennent
également aux léthargiques il recourait aux sternuta-
;
^ + 9
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CATALEPSIE
-
on voit que les phénomènes simulent assez bien
la pleurésie. Et en effet, du temps de Cœlius ou l'on ne
r îdait pas des signes physiques, le diagnostic
it cire plus difficile que de nos jours! mais
cependant Cœlius indique des signes différentiels
avec la rue.
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Hêraclide donnait le 2 et le 3 e jour des clystères,
puis peu après il recourait à la saignée, il maintenait
la liberté du ventre par les lavements et combattait la
diarrhée par les astringents, il donnait du vin à ceux
qui étaient débiles, etc.
;
PERIPNEUMONIE (pneumonie)
les veines
pulmonaires. Pati in peripneumonicis Diodes venas
pulmonis, inquii. Suivant Erasistrate, ce serait les
Tsintsiropoulos. I ^
MALADIE CARDIAQUE
I I
—
soutenaient qu'il n'y avait nullement de la fièvre
sauf l'érasistatéen Apollophane, Asclépiade croyait
aussi qui la fièvre était absente chez la plupart des'
malades. Thémison, Thessalus, Démetrius d'Apollinie
soutenaient que la fièvre existe chez certains sujets,
notamment disait Démetrius au commencement et à la
fin de la maladie. Soranus admettait que la fièvre
pouvait venir de l'écartement des pores, il n'était donc
point opposé à l'idée d'une fièvre.
Nos vero Sorani sequentes judicium et in aliquibus
absolut a fier i febris accepimus, etc.
accepimus.
Il ne faut pas oublier en effet que la maladie était
produite par une dilatation des pores; il s'agit de les
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II
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PARTIE
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EMPIRIQUES
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(Celse I livre)
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SIMPLICITÉ
DE LA THÉRAPEUTIQUE ANCIENNE
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OUVRAGES D'ASCLEPIADE
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0° Le livre salutaire ;
Tsintsiropoulos, 17
— ii4 —
8° Les livres sur les fièvres périodiques ;
1
1° Sur les clystères;
Tsintsiropoulos.
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THESSALUS
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