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séances

Marketing de Masse
Par Rafik CHALA
L’essentiel du Marketing
Objectifs du module

1° Intégrer les composantes du plan Marketing 
de Masse ;

2° Être en mesure de construire un plan d’action 
opérationnel pour les produits de masse.
Introduction générale
Partie 1

Principes de base
Principes de base
Contenu

I. La stratégie Marketing ;

II. Le Marketing, c’est quoi au juste ? : les trois 
niveaux du processus Marketing ;

III. Rôle du Marketing ;

IV. Champ du Marketing.
I. La stratégie Marketing
Principes de base
I. La stratégie Marketing

Le pourquoi ?
Le Marketing est la science qui permet à une 
entreprise de créer, de communiquer et de 
délivrer de la valeur. 
Principes de base
I. La stratégie Marketing

Le comment ?
Atelier :
Comment la stratégie Marketing devient le levier 
de la stratégie globale de génération de revenu et 
de valeur pour l’entreprise ?
II. Le Marketing, 
c’est quoi au juste ?
Principes de base
II. Le Marketing, c’est quoi au juste ?

1. Le Marketing est un état d’esprit :
Cela consiste à considérer que le capital 
essentiel d’une entreprise est constitué de ses 
clients et de son image de marque.

Le Marketing est d’abord une attitude 
commandée par le bon sens : il faut connaitre les 
attentes des clients pour produire ce qui se 
vendra plutôt que d’essayer de vendre ce qu’on a 
produit.
Principes de base
II. Le Marketing, c’est quoi au juste ? (s)

2. Les trois niveaux du processus marketing :
1° Connaitre le marché : c’est le Marketing 
analytique (analyse & diagnostic) ;

2° Arrêter un plan de manœuvre : c’est le 
Marketing Stratégique ;

3° Engager l’action commerciale : c’est le 
Marketing opérationnel ou Marketing terrain. On 
traduit les options du plan Marketing en plan 
d’actions commerciales.
III. Le rôle du Marketing
Principes de base
III. Le rôle du Marketing

1. Dans le cas où la demande est négative :
Loin d’être attirés par le produit, les clients 
potentiels cherchent à éviter d’y penser. 
C’est par exemple le cas des soins dentaires ou 
des assurances décès.
Le rôle du Marketing consiste alors à étudier les 
sources de résistances et à tenter d’inverser la 
tendance.
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

2. Dans le cas où y a une absence de demande :
La clientèle est ignorante du produit ou 
n’éprouve aucun intérêt à son égard. 
Par exemple, les écoliers face à une nouvelle 
réforme scolaire. Le Marketing doit alors 
démontrer les avantages procurés par le produit 
en regard des besoins et centres d’intérêt de 
l’individu. 
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

3. Dans le cas où la demande est latente :
De nombreux clients éprouvent un désir pour un 
produit qui n’existe pas encore : une cigarette 
inoffensive pour la santé, un café soluble ayant 
l’arôme du moulu, etc.
Le Marketing doit évaluer le marché potentiel et 
faciliter le lancement des produits 
correspondant.
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

4. Dans le cas où la demande est déclinante :
Toute entreprise connait un jour un déclin de son 
produit. C’est par exemple aujourd’hui le cas du 
fax. 
Il faut alors analyser les raisons du déclin et 
déterminer si la demande peut être relancer en 
s’adressant à de nouveaux clients, en modifiant 
les caractéristiques du produit ou en changeant 
la communication.
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

5. Dans le cas où la demande est irrégulière :
De nombreux produits sont consommés 
irrégulièrement dans l’année, la saison ou même 
la journée. Par ex, le train est d’avantage utilisé 
pendant les weekends et les vacances scolaires, 
et les glaces sont d’avantage achetées en été…
Pour mieux utiliser la capacité disponible, il faut 
convaincre les acheteurs d’étaler leurs achats, 
par exemple à l’aide de réductions ou de services 
supplémentaires. On parle alors de 
SYNCHROMARKETING. 
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

6. Dans le cas où la demande est soutenue :
On pourrait croire qu’une situation de demande 
soutenue n’exige aucun effort Marketing 
particulier. 
Pourtant, il faut maintenir le niveau et le rythme 
d’achat et mesurer en continu la satisfaction des 
clients de manière à résister aux attaques de la 
concurrence.  
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

7. Dans le cas où la demande est excessive :
Certaines entreprises sont parfois confrontées à 
une demande excessive, par ex, les sociétés 
d’autoroutes les jours de grands départs. 
Un effort de découragement doit être mis en 
place.
Les jours d’influence, on pourra accroître les prix 
pratiqués, réduire le niveau de service offert ou 
tenter de dissuader les fractions de demande les 
moins rentables.
Principes de base
III. Le rôle du Marketing (s)

8. Dans le cas où la demande est indésirable :
Enfin, certains produits, par ex l’alcool ou la 
cigarette, sont jugés néfastes. On décourage 
alors systématiquement leur consommation à 
l’aide de mesures répressives, dissuasives ou 
bien d’efforts de communication.
VI. Champ du Marketing
Principes de base
VI. Champ du Marketing

On considère en général que le Marketing a pour 
tâche de créer, de promouvoir et livrer des biens 
et des services aux consommateurs et aux 
entreprises.
Les responsables Marketing doivent stimuler la 
demande pour les produits de leurs société.
De façon plus générale, ils sont responsables de 
la gestion de la demande, ce qui implique 
d’influencer son niveau, son moment 
d’expression et sa structure afin de la faire 
coïncider  avec les objectifs de l’entreprise.
Principes de base
VI. Champ du Marketing (s)

En fait, le Marketing s’applique à dix sortes 
d’entités : les biens, les services, les 
expériences, les évènements, les personnes, les 
endroits, les propriétés, les organisations, 
l’information et les idées.
Partie 2

Contenu type d’un 
plan Marketing
Contenu type d’un plan Marketing
Introduction

Un plan Marketing est la représentation d’une 
démarche universelle en trois temps :
Comprendre : c’est le Marketing analytique ;
Réfléchir : c’est le Marketing stratégique ;
Agir : c’est le Marketing opérationnel / terrain. 
Temps 1

Comprendre : 
le Marketing analytique
Le Marketing est un 
combat où 
l’information est 
devenue plus 
importante que la 
force commerciale.
I. Les études de marché
(Rappel)
I. Les études de marché (Rappel)
1. Définition

On appelle études de marché ou recherche 
Marketing, la préparation, le recueil, l’analyse et 
l’exploitation de données et informations relative 
à une situation Marketing.
I. Les études de marché (Rappel)
2. Les types d’études de marché

Il existe deux types d’études de marché :
1° Les études qualitatives : C’est les études 
explicatives ou de motivation. 
Elles répondent généralement à deux questions :
Pourquoi ? Et Comment ?

2° Les études quantitatives : C’est les études 
descriptives. Elles répondent généralement à la 
question : combien ?
I. Les études de marché (Rappel)
3. Les étapes de réalisation d’une EM

Une étude bien menée s’articule en six phases :
1° La définition du problème à résoudre ;
2° Le plan d’étude ;
3° La collecte d’information sur le terrain ;
4° L’analyse des données ;
5° La présentation des résultats ;
6° La prise de décision.
4. La démarche d’une étude de marché
Définition du problème à étudier

Recherche / Analyse
documentaire

Méthode
Terrain Qualitatif D’échantillonnage
Terrain Quantitatif

Conception questionnaire
Test du questionnaire
Administration du questionnaire
Collecte des résultats
Analyse des résultats
Plan d’action MKG
II. L’analyse S.W.O.T.
II. L’analyse S.W.O.T.
1. L’analyse externe : opportunités & menaces

La définition de la mission d’activité aide le 
management à identifier la nature de 
l’environnement à observer.
En général, l’entreprise doit analyser à la fois le 
macro-environnement (tendances démographiques,
économiques, technologiques, politico-légales et
socioculturelles) et le microenvironnement (clients,
concurrents, circuits de distribution, fournisseurs, administration
locale, banques et assurances). 
II. L’analyse S.W.O.T.
1. L’analyse externe : opportunités & menaces

En identifiant tous les phénomènes susceptibles 
d’affecter son activité. Il faut à chaque fois 
identifier les tendances actuelles et déterminer 
les opportunités et les menaces qu’elles 
impliquent pour l’entreprise. 
II. L’analyse S.W.O.T.
1. L’analyse externe : opportunités & menaces

1° Les opportunités. On peut les définir ainsi : 
Une opportunité, pour une entreprise correspond 
à un besoin d’achat qu’elle peut satisfaire 
rentablement.
La valeur d’une opportunité est liée à son attrait 
et à sa possibilité de succès. Celle-ci dépend des 
compétences distinctives de l’entreprise et de sa 
maîtrise des facteurs-clés de succès dont 
dépend l’opportunité.
II. L’analyse S.W.O.T.
1. L’analyse externe : opportunités & menaces

2° Les menaces. Inversement : 
Une menace est un problème posé par une 
tendance défavorable ou une perturbation de 
l’environnement qui, en l’absence d’une réponse 
Marketing appropriée, conduirait à une 
détérioration de la position de l’entreprise.
Une menace est d’autant plus grave qu’elle 
affectera en profondeur la rentabilité de 
l’entreprise et qu’elle a de grandes chances de se 
réaliser.
II. L’analyse S.W.O.T.
1. L’analyse externe : opportunités & menaces

En croisant les opportunités et les menaces 
auxquelles une entreprise est confrontée, il est 
possible d’apprécier la situation d’ensemble. 
Quatre cas de figure apparaissent : 
II. L’analyse S.W.O.T.
2. L’analyse interne : forces & faiblesses

Tout domaine d’activité a besoin d’être 
périodiquement évalué en termes de forces et 
faiblesses. On réexamine les compétences dans 
les différents domaines (MKG, finances, production, RH,
etc.) en notant chaque facteur sur une échelle.
Bien sûr, tous les facteurs ne sont pas d’égale 
importance, aussi faut-il les pondérer. 
II. L’analyse S.W.O.T.
2. L’analyse interne : forces & faiblesses (s)

Toutes les faiblesses ne sont pas forcément 
pénalisantes ; les plus inquiétantes sont celles 
qui handicapent le domaine d’activité de façon 
sensible. 
Reste la question essentielle : une entreprise 
devrait-elle se limité aux opportunités 
correspondant à ses forces actuelles ou bien 
acquérir les compétences qui lui font défaut afin 
d’attaquer de nouveaux territoires ?
III. Matrice McKinsey
III. Matrice McKinsey
Principe

Atouts de l’entreprise
Forts Moyens Faibles

1 2 4
Attrait du marché 

Élevé

Moyen
3 5 7

Faible
6 8 9

Investir/Croître Statu quo Exploiter/Abandonner


III. Matrice McKinsey
Principe (s)

On distingue dans une telle matrice neuf cellules 
regroupées en trois zones de couleurs distinctes.
La zone bleu correspond aux cas où l’attrait du 
secteur est substantiel de même que les atouts 
de l’entreprise dans le domaine. La règle est 
alors d’investir pour favoriser la croissance.
III. Matrice McKinsey
Principe (s)

La zone diagonale regroupe des situations 
d’attrait et d’atouts moyens. La règle est ici le 
statu quo. 

Enfin, la zone grise rassemble les cas de faible 
intérêt. Il faut alors probablement récolter avant 
d’abandonner. 
Temps 2

Réfléchir : le Marketing 
stratégique
I. La Segmentation
I. La Segmentation
Contenu

1. Définition de la segmentation du marché ;
2. Pourquoi segmenter ?
3. Les principaux critères de Segmentation ;
4. Les conditions d’une bonne segmentation ;
5. Les différentes stratégies de segmentation ;
6. Comment choisir un segment ?
I. La Segmentation
1. Définition de la segmentation du marché

Les marchés sont le plus souvent très 
hétérogènes et un seul produit, « moyen », ne 
pourrait satisfaire toute la demande, très 
diversifiée.
Pour faire face à ce problème, les entreprises 
sont obligées de « segmenter » le marché.
I. La Segmentation
1. Définition de la segmentation du marché

Segmenter un marché consiste à le découper en 
groupes homogènes en interne et hétérogènes 
en externe , en fonction de critères déterminés.

Chacun de ces groupes étant distinct l’un de 
l’autre et pouvant être choisi comme cible d’une 
action Marketing par l’entreprise.
I. La Segmentation
2. Pourquoi segmenter ?

1° Pour mieux répondre aux attentes des clients 
que ne le font les concurrents ;

2° Pour exploiter de nouvelles opportunités de 
marché ;

3° Pour concentrer ses forces et choisir son
« terrain de bataille ».
I. La Segmentation
3. Les principaux critères de Segmentation

1° Critères Démographiques : Sexe, âge, 
caractéristiques physiques, taille du foyer, 
composition de famille. 

2° Critères Géographiques : Régions 
multinationales, Régions nationales, Catégorie 
de ville habitée, Climat, Géo-démographie.
 
3° Critères Sociaux-économiques : Revenus, 
Niveau d’instruction, Profession (CSP), Religion 
et degré de pratique religieuse.
I. La Segmentation
4. Les conditions d’une bonne segmentation

1° La condition de pertinence par rapport au 
public : Les segments obtenus doivent traduire 
des attitudes et des comportements différents.
 
2° La condition d’évaluation : Les segments 
obtenus doivent être mesurables. 

3° La condition d’opérationnalité : Les segments 
obtenus doivent être atteignables.
I. La Segmentation
5. Les différentes stratégies de segmentation

Il existe quatre stratégies de segmentation :

1° La stratégie d’indifférenciation : 
C’est l’anti segmentation, la stratégie de 
marketing global (stratégie utilisée par Mc Donald’s
ou Coca-Cola).
I. La Segmentation
5. Les différentes stratégies de segmentation (s)

2° La stratégie de concentration : 
l’entreprise concentre ses efforts sur un seul 
segment de marché délaissé par les grandes 
entreprises parce que trop étroit (Ligier sur le
segment des voitures sans permis).
La rentabilité sur ce segment peut être alors très 
élevée.
I. La Segmentation
5. Les différentes stratégies de segmentation (s)

3° La stratégie d’adaptation : 
un même produit adapté à différents segments.

4° La stratégie de différentiation : 
un produit différent pour chaque segment :
l’entreprise est présente sur tous les segments 
(hyper-segmentation).
I. La Segmentation
6. Comment choisir un segment ?

Le choix d’un segment repose sur quelques 
règles fondamentales :
1° Choisir un segment peu concurrentiel ou bien 
occupé par des entreprises anesthésiées par la 
routine et la facilité ;
2° Au contraire, choisir un segment très 
concurrentiel et copier la concurrence en 
ajoutant un plus-produit ;
3° Effacer la concurrence en se basant sur une 
nouveauté technologique ;
I. La Segmentation
6. Comment choisir un segment ? (s)

Le choix d’un segment repose sur quelques 
règles fondamentales (s) :
4° Créer un produit venant se positionner sur un 
emplacement encore libre (Actimel) ;
5° Créer un produit standardisé, destiné à 
l’ensemble des consommateurs, ce qui entraîne 
une réduction des coûts fixes, une publicité 
identique dans tous les pays, en ignorant les lois 
de la segmentation.
I. La Segmentation
Application

Segmentation du marché algérien du prêt-à-
porter :
-Choisir les critères de segmentation ;
-Identifier les segments les plus intéressant ;
-Que permet la segmentation sur le plan 
Business ?
-Que permet la segmentation sur le plan 
Stratégique ?
II. Le Ciblage
II. Le Ciblage
Contenu

1. Définition de la cible Marketing ;
2. II. La gradation des démarches de ciblage.
II. Le Ciblage
1. Définition de la cible Marketing

On appel Cible Marketing, le Segment choisi par 
l’entreprise, et sur lequel elle va agir avec un 
Marketing-Mix approprié.
II. Le Ciblage
II. La gradation des démarches de ciblage

Marché
Individu
MKG  MKG  MKG  MKG 
Individualisé Concentré Différencier Indifférencier
One to One De Masse
II. Le Ciblage
II. La gradation des démarches de ciblage (s)

1°Le Marketing individualisé ou Marketing 
One to One :  
Il consiste à essayer de tenir compte des 
particularités de chacun des individus 
composant le marché, Par une politique de « sur 
mesure ».

2°Le Marketing concentré : 
-Se concentrer sur le segment principal ;
-Se concentrer sur une niche.
II. Le Ciblage
II. La gradation des démarches de ciblage (s)

3°Le Marketing différencié :
-Couvrir l’ensemble des segments par une 
politique de gamme adaptée ;
-Couvrir une sélection de segments.
II. Le Ciblage
II. La gradation des démarches de ciblage (s)

4°Le Marketing indifférencié ou le Marketing 
de masse :
-Le Marketing indifférencié dû à la faible pression 
concurrentielle du marché ;
-Le Marketing indifférencié des produits 
banalisés ;
-Le Marketing indifférencié pour préserver une 
structure de coût concurrentielle.
III. Le Positionnement
III. Le Positionnement
Contenu

1. Définition du positionnement ;
2. Les trois aspects du Positionnement ;
3. Les deux dimensions du Positionnement ;
4. Les axes possibles de différenciation ;
5. Les qualités d’un bon positionnement ;
6. L’importance d’un choix volontaire d’un 
positionnement ;
7. La démarche de Positionnement.
III. Le Positionnement
1. Définition du positionnement

Les marchés sont de plus en plus encombrés et 
concurrencés. Cela entraîne une segmentation 
de plus en plus précise. De nombreux produits 
plus ou moins identiques peuvent subvenir aux 
besoins des consommateurs.
La stratégie de positionnement intervient dans ce 
cadre. Elle permet de remédier à la situation 
hyperconcurrentielle de certains marchés 
(lessives, cafés, boissons, barres chocolatées...) en 
caractérisant un produit.
III. Le Positionnement
1. Définition du positionnement (s)

Le positionnement est une interprétation 
mentale, qu’un client se fait, d’une offre (Une
entreprise, une marque, ou un produit).

C’est un choix stratégique qui cherche à donner 
à une offre une position différente, crédible et 
attractive dans l’esprit des clients.
III. Le Positionnement
1. Définition du positionnement (s)

Un produit est constitué d’un ensemble de 
caractéristiques techniques, commerciales,
gustatives, artistiques, communicationnelles, 
objectives, subjectives...voulues par ses 
créateurs. Cet ensemble constitue sa carte 
d’identité.
Parmi cet ensemble de caractéristiques, seules 
quelques-unes sont véritablement distinctives 
par rapport aux produits concurrents.
III. Le Positionnement
2. Les trois aspects du  Positionnement

1° Le positionnement est une politique :
Ce n’est pas un résultat ou un état de fait. 
Si chaque offre occupe une position dans l’esprit 
du client, le positionnement est la politique qui 
cherche à influencer cette perception.
III. Le Positionnement
2. Les trois aspects du  Positionnement (s)

2° Le positionnement est un choix stratégique 
globale :
Un positionnement se traduit automatiquement 
dans la communication ou dans la publicité, mais 
c’est dans l’ensemble des dimensions d’une 
offre que perçoit le client qu’il doit s’exprimer.
III. Le Positionnement
2. Les trois aspects du  Positionnement (s)

3° Le positionnement est une finalité de 
perception :
L’offre doit être perçue comme différente, 
crédible et attractive dans l’esprit des clients par 
rapport aux concurrents.
Si l’image perçue de l’offre de l’entreprise n’est 
pas l’image voulue, cela signifie que la politique 
de positionnement à échoué.
III. Le Positionnement
3. Les deux dimensions du Positionnement

1° L’identification : 
À quelle catégorie de produits devons nous être 
rattachés dans l’esprit des clients. 

Les principaux critères à retenir pour le choix 
d’un univers de référence :
III. Le Positionnement
3. Les deux dimensions du Positionnement (s)

1° L’identification (s) : 
- L’importance relative du volume de chaque 
Univers ;

- L’importance relative des avantages potentiels 
du produit par rapport aux concurrents dans 
l’univers ;

- La crédibilité relative de l’identification du 
produit à cet univers.
III. Le Positionnement
3. Les deux dimensions du Positionnement (s)

2° La différenciation : 
En quoi mon produit est jugé différent de ceux de 
la concurrence, par mes client.
Les principaux éléments à retenir pour le choix 
de la différenciation :

- Les attentes du public cible ;

- Les atouts potentiels du produit considéré ;

- Le positionnement des concurrents.
III. Le Positionnement
4. Les axes possibles de différenciation

1°La différenciation par les attributs et les 
performances du produit :
Tefal est une poêle qui ne colle pas.
Les piles Duracel durent plus longtemps.

2°La différenciation par l’imaginaire du produit 
ou de la marque :
Perrier est l’eau pétillante et festive.
Twingo est la voiture qui réinvente la vie.
III. Le Positionnement
4. Les axes possibles de différenciation (s)

3°La différenciation par les publics auxquels 
l’offre est destinée :
Skyrock est la radio des adolescents.

4°La différenciation par le mode ou des 
situations de consommation :
Le Toyota Rav 4 est le 4X4 urbain.
La puce Celeron d’Intel est celle des ordinateurs 
mobiles.
III. Le Positionnement
4. Les axes possibles de différenciation (s)

5°La différenciation par le personnel :
L’entreprise acquière un avantage distinctif 
substantiel en recrutant et en formant un 
personnel de qualité.
Singapore Airlines, par exemple, met en avant la 
grâce et l’amabilité de ses hôtesses ;
Disneyland Paris accorde une grande importance 
au profil des membres de son « cast » ; 
Les ingénieurs commerciaux d’IBM, le personnel 
d’accueil des Novotel sont connus pour leur 
professionnalisme et leur courtoisie.
III. Le Positionnement
4. Les axes possibles de différenciation (s)

5°La différenciation par le personnel (s) :
Se différencier à travers son personnel implique 
des améliorations dans six domaines :

-La compétence, c’est-à-dire la maîtrise du savoir
-faire requis ;

-La courtoisie, c’est-à-dire le respect et la 
considération du client ;

-La crédibilité, être digne de confiance ;
III. Le Positionnement
4. Les axes possibles de différenciation (s)

5°La différenciation par le personnel (s) :
-La fiabilité, la régularité et l’exactitude des 
prestations fournies ;

-La serviabilité, notamment dans la prise en 
charge des problèmes des clients  ;

-La communication enfin, à travers le souci 
d’écoute et la clarté d’expression.
III. Le Positionnement
5. Les qualités d’un bon positionnement

1° Les conditions de forme :
- L’exigence de simplicité et de clarté ;
- L’exigence de la concision.

2° Les conditions de fond :
- La singularité ;
- La crédibilité ; 
- L’attractivité.
III. Le Positionnement
6. L’importance d’un choix volontaire d’un 
positionnement

1° Si l’entreprise ne choisit pas son 
positionnement, le public s’en chargera ;
2° Le positionnement joue un rôle important dans 
les décisions d’achat des clients ;
3° Le positionnement est la clé de voûte du Mix-
Marketing, qui lui donne sa cohérence ;
4° Le positionnement, levier d’action et 
contrainte, est un gage de continuité.
III. Le Positionnement
7. La démarche de Positionnement

1° Situer la concurrence ;
2° Choisir une catégorie de produit ;
3° Attribuer au produit des caractéristiques 
distinctives.
III. Le Positionnement
7. La démarche de Positionnement (s)

1° Situer la concurrence :
Une analyse qualitative, effectuée auprès d’un 
échantillon représentatif de consommateurs, va 
permettre de dresser une carte des concurrents 
par rapport à des axes. Cette phase permet de 
préciser la vision par les consommateurs des 
produits présents sur le marché. Elle correspond 
à un travail de segmentation du marché. 
Il émerge de cette première phase plusieurs 
grandes catégories de produits (segments) sur le 
marché considéré.
III. Le Positionnement
7. La démarche de Positionnement (s)

2° Choisir une catégorie de produit :
C’est-à-dire choisir le segment sur lequel on va 
positionner le produit (petite berline, voiture de sport,
monospace...). De ce choix découle tout un 
ensemble de caractéristiques du produit inhérent 
au segment choisi (motorisation, équipement, prix...).
III. Le Positionnement
7. La démarche de Positionnement (s)

3° Attribuer au produit des caractéristiques 
distinctives : créer la différenciation
du produit par des qualités distinctes de celles 
des concurrents. C’est le véritable travail de 
positionnement du produit. Il peut porter sur :
- une ou plusieurs caractéristiques du produit 
(caractéristique technique, conformité à une norme, design
original, prix...) ;
- une ou plusieurs caractéristiques du service 
associé au produit (livraison rapide, service après-vente
performant...) ;
III. Le Positionnement
7. La démarche de Positionnement (s)

3° Attribuer au produit des caractéristiques 
distinctives : 
- une ou plusieurs caractéristiques des autres 
éléments du plan de marchéage associé à ce 
produit (communication, distribution).

Pour être efficace, le positionnement d’un 
produit doit correspondre aux désirs des 
consommateurs, être simple, original, et 
conforme à l’image du produit et de l’entreprise.
IV. Le Mix-Marketing
I. Le Produit
1. Notions de produit
I. Le produit
1. Notions de produit

Parmi les composantes du marketing-mix, le 
produit est certainement la plus importante pour 
le consommateur, puisqu’elle représente ce qu’il 
désire acquérir.

Pour l’entreprise, elle est la matérialisation de la 
stratégie marketing et du travail effectué par les 
salariés.
I. Le produit
1. Notions de produit (s)

On appelle produit tout ce qui peut être offert sur 
un marché de façon à y satisfaire un besoin.

La multiplication constante de l’offre oblige les 
entreprises à effectuer un travail de plus en plus 
poussé sur les produits.
I. Le produit
1. Notions de produit (s)

On peut définir le produit comme un ensemble de 
caractéristiques tangibles et symboliques 
incluant le service après-vente et la garantie. 

Il est la promesse faite par l'entreprise de 
satisfaire un ou plusieurs besoins 
(psychologiques ou physiologiques) du marché à 
un moment donné.
2. Le cycle de vie 
d’un produit
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit

C’est une évidence de dire « tout produit naît, 
croît puis meurt ». Ce parallèle entre un produit 
et le cycle biologique est pourtant réel.
On peut définir le cycle de vie d’un produit 
comme l’analyse des grandes étapes de sa vie, 
de la conception jusqu’à la décision finale de le 
retirer du marché.
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

On matérialise le cycle de vie d’un produit par 
une courbe appelée courbe de vie : c’est la 
représentation dynamique de sa vie, c’est-à-dire 
l’évolution de sa demande potentielle dans le 
temps.
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

C.A.

Croissance
Lancement

Maturité
Déclin

Ventes

Temps
Le cycle de vie d’un Produit
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

Les phases du cycle de vie d’un produit :
• Chaque phase se caractérise par son taux de 
croissance, ses ventes, sa rentabilité, son 
endettement, le degré de mise au point du 
produit, la vitesse de développement du marché, 
les stratégies adoptées pour chaque élément du 
Mix-Marketing ...

• Chaque phase peut avoir une durée plus ou 
moins longue selon le produit ;
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

Les phases du cycle de vie d’un produit (s) :
• Ne pas confondre le cycle de vie d’un produit 
(par exemple, celui De la IBIZA 5ème génération, 
en phase de lancement en 2017) et le cycle de vie 
de la classe de produits correspondante (celui de 
l’automobile, en phase de maturité).
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

Les phases du cycle de vie d’un produit (s) :
• La notion de cycle de vie n’est pas à remettre 
en cause. Par contre, sa représentation, la 
courbe de vie (avec sa forme « traditionnelle » en 
S) n’est pas toujours vérifiée (de nombreux 
produits ont des courbes bien différentes).
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

1° La phase de lancement :
Croissance lente de la demande, investissements 
lourds, courbe des profits négative, coût de 
production et de lancement très importants, 
recettes faibles et volume de production faible.
Principal objectif de cette phase et de développer 
la demande globale.
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

2° La phase de croissance , phase 1 :
Pénétration massive du produit sur le marché, 
croissance et courbe des profits à taux croissant, 
apparition de la concurrence.
Principal objectif de cette phase est de 
développer la demande préférentielle de marque.
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

2° La phase de croissance phase 2 :
Croissance à taux décroissant et concentration 
de la concurrence.
Principal objectif de cette phase est de créer une 
fidélité à la Marque.
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

2° La phase de croissance phase 1&2 :
Durant cette phase, l’entreprise essaie de 
soutenir la croissance aussi longtemps que 
possible. Elle peut y parvenir de plusieurs 
façons :

Améliorer la qualité des produits ou ajouter 
d’autres variantes ou caractéristiques ;

Étoffer la gamme en créant d’autres modèles ou 
versions du produit ;
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

2° La phase de croissance phase 1&2 (s) :
-Attaquer de nouveaux segments de marché ;
-Intensifier sa distribution et s’introduire dans de 
nouveaux circuits ;
-Assigner à la publicité un objectif de persuasion 
et non plus seulement de notoriété, afin de 
favoriser une préférence pour la marque ;
-Baisser progressivement les prix, afin d’attirer 
les segments de consommateurs moins fortunés. 
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

3° La phase de maturité :
Ventes ralentissent, taux de croissance presque 
nul, Les parts de marché sont +/- importantes, 
courbes du chiffre d’affaires et des profits sont 
maximales.
Principal objectif de cette phase c’est de 
maintenir la fidélité. 
I. Le produit
2. Le cycle de vie d’un produit (s)

4° La phase de déclin :
Les ventes (chiffre d’affaires) et les profits 
diminuent, certains concurrents disparaissent.
Principal objectif de cette phase est de cesser la 
commercialisation du produit, le relancer sous 
une nouvelle formule ou sur un nouveau marché.
3. La gamme de produit
I. Le produit
3. La gamme de produit

« On appelle gamme un ensemble de produits 
liés entre eux du fait qu'ils « fonctionnent » de la 
même manière, s'adressent aux mêmes clients, 
ou sont vendus dans les mêmes types de points 
de vente ou zones de prix » 
(Kotler et Dubois, Marketing Management).
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Une gamme est composée d’un plus au moins 
grand nombre de produits qu’on peut regrouper 
en plusieurs types ou lignes de produits.
Ainsi, la gamme de Renault comprend plusieurs 
lignes principale : Twingo, Clio, Mégane, 
Fluence, Latitude, Talisman, Congo, Trafic et les 
utilitaires. 
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Chaque ligne est faite de plusieurs modèles 
généralement développés à partir d’un produit de 
base. 
Enfin, chaque modèle peut être multiplié par le 
jeu des options qui permettent un grand nombre 
de combinaisons possibles.
Sur les parking des usines d’un grand 
constructeur, on peut ainsi compter jusqu’à 2000 
modèles différents.
Ce sont des gammes à la fois très longues, très 
larges et très profondes.
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Dimension de la gamme :
Largeur de la gamme = nombre de produits 
réellement différents (lignes) : elle se mesure par 
le nombre de ses lignes de produits.

Profondeur de la gamme = nombre de produits
répondant à des besoins similaires : elle dépend 
du nombre de produits par ligne de produit.
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Dimension de la gamme :
Longueur, étendue de la gamme = ensemble des
produits de toutes les lignes : c’est le nombre 
total de tous les produits différents de la gamme 
que l’entreprise peut mettre sur le marché. C’est 
donc la somme des produits de toutes les lignes. 
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Dimension de la gamme :
Une gamme profonde disperse les risques et 
couvre un nombre plus important de besoins 
différents, elle est donc plus à même de 
satisfaire plusieurs segments de clientèle et 
d’être plus efficace commercialement. 
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Dimension de la gamme :
Une gamme peu profonde facilite pour sa part le 
processus de production et donne de meilleurs 
marges unitaires. Elle réduit le cannibalisme d’un 
produit par un autre et est mieux acceptée par 
les distributeurs. 
I. Le produit
3. La gamme de produit (s)

Dimension de la gamme :
Un arbitrage doit donc être établi entre une 
pression Marketing qui tend à favoriser la 
profondeur de la gamme pour s’adapter aux 
différents types de clients, et les contraintes 
internes ou externes à l’entreprise qui limitent 
l’extension de la gamme. 
4. Les différentes
stratégies de produit
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit

On distingue trois stratégies :

1° L’innovation : NOTIONS DE PRODUIT 
NOUVEAU
Le degré de nouveauté d’un produit varie en 
fonction de sa différenciation technologique. 
Il est déterminé par la perception du produit 
qu’ont les individus confrontés à cette 
innovation. 
On distingue ainsi trois types d’innovation :
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

On distingue trois stratégies :

1° L’innovation : 
- Les variantes de produits existants : premier 
degré de l’innovation qui ne change pas 
beaucoup les habitudes des consommateurs.

Exemple : Clio 4, USB 16 Go…etc. 
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

On distingue trois stratégies :

1° L’innovation : 
- Les innovations dynamiques : second degré, 
qui modifie un peu les habitudes sans 
changement radical.

Exemple : appareil photographique numérique, 
téléviseur à écran plasma…etc. 
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

On distingue trois stratégies :

1° L’innovation : 
- Les innovations révolutionnaires / radicales : 
nouveaux produits au sens fort, qui sont de plus 
en plus rares.

Exemple : le PC, l’automobile…etc. 
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

2° L’adaptation : 
Tout produit présent sur un marché doit être 
modifié pour correspondre aux attentes de la 
clientèle et pour lutter contre la concurrence.
La stratégie d’adaptation est donc utilisée pour 
un nombre très important de produits 
(automobiles, logiciels, lessives...).
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

2° L’adaptation (s) : 
Elle se concrétise par des modifications 
apportées au produit : caractéristiques, 
méthodes de fabrication, distribution, services... 

Un produit non modifié pendant quelques années 
peut ne plus être adapté au marché et entrer en 
phase de déclin, aidé en cela par les innovations 
de la concurrence.
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

3° L’imitation : 
C’est la stratégie la plus utilisée. De nombreuses 
entreprises préfèrent attendre le succès des 
produits lancés par la concurrence pour entrer 
sur le marché avec un produit similaire (mee-too 
product).
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

3° L’imitation (s) : Avantages :
- Le coût de l’innovation est supporté 
principalement par l’entreprise pionnière, les 
produits suivants n’apportant, dans un premier 
temps, que peu de nouveautés.

- Le risque est presque nul si le succès du 
produit imité est important.
I. Le produit
4. Les différentes stratégies de produit (s)

3° L’imitation (s) : Inconvénients :
- Si la sortie du nouveau produit est bien 
organisée, l’entreprise pionnière possède au 
minimum six mois d’avance sur ses concurrents.

- À terme, l’utilisation répétée de cette stratégie 
rend l’entreprise dépendante de la durée de vie 
des produits imités.
II. Le Prix
II. Le prix
Introduction

Le prix est la traduction économique de la valeur 
d’un produit sur un marché.
C’est aussi la seule composante du Marketing-
Mix qui va permettre à l’entreprise de gagner de 
l’argent. D’où son importance stratégique pour 
les entreprises et pour le consommateur qui doit, 
lui, débourser cette somme d’argent pour 
acquérir le produit.
1. Notion de prix 
II. Le prix
1. Notion de prix 

Le prix représente la quantité d’argent 
nécessaire pour acquérir une quantité définie de 
produit. C’est une expression monétaire de la 
valeur de transaction de toutes les 
caractéristiques d’un produit, c’est-à-dire :
II. Le prix
1. Notion de prix (s) 

- des caractéristiques techniques, objectives ;

- des caractéristiques commerciales : packaging, 
lieu de vente, garantie...

- des services : conseils d’utilisation, facilités de 
livraison, de réapprovisionnement, d’emploi, 
d’échange, de maintenance...

- des caractéristiques subjectives : image du 
produit, de la marque, de l’entreprise.
II. Le prix
1. Notion de prix (s) 

Le prix est la seule variable du Marketing-Mix à 
apporter un revenu à l’entreprise, alors que les 
autres constituent une source de dépenses.
Il est facilement et rapidement modifiable, alors 
que les changements en matière de produit, de 
distribution ou de communication prennent du 
temps.
Il communique au marché le positionnement visé 
par le produit ou la marque.  
II. Le prix
1. Notion de prix (s) 

Pour le client, le prix est une composante très 
particulière du Marketing-Mix en ce sens que, 
contrairement aux autres variables, il n’est pas 
porteur d’avantages positifs (ou de valeur) mais 
il représente au contraire un sacrifice, ou du 
moins une contrepartie aux satisfactions qu’il 
attend du produit. 
2. Importance des décisions 
en matière de prix
II. Le prix
2. Importance des décisions en matière de prix

Les décisions relatives au prix d’un produit vont 
influencer de nombreux éléments déterminants 
pour son succès et pour la pérennité de 
l’entreprise. 
Le prix exerce des influences sur les 
consommateurs potentiels (demande) et sur 
l’entreprise elle-même.
II. Le prix
2. Importance des décisions en matière de prix

1° Pour les consommateurs (la demande) :
- élément important dans la perception du 
produit par le consommateur potentiel ;
- influence directement le niveau de la demande, 
et la perception globale du produit ;
- facilite la comparaison du produit avec les 
produits concurrents.
II. Le prix
2. Importance des décisions en matière de prix

2° Pour l’entreprise :
- principal facteur constitutif de la marge,
- seule composante du mix du produit procurant
des revenus,
- outil de positionnement de la marque.
II. Le prix
2. Importance des décisions en matière de prix
9 stratégies de prix coexistent :
Prix Prix Prix
Elevé Moyen Bas

Qualité Elevée Stratégie du  Stratégie du  Stratégie du 


luxe rapport  cadeau
qualité/prix 
supérieur
Qualité Moyenne Stratégie de  Stratégie du  Stratégie du 
surprime milieu de  bon rapport 
gamme qualité/prix
Qualité Basse Stratégie de  Stratégie de  Stratégie 
l’exploitation la fausse  d’économie
économie
3. La fixation du prix
II. Le prix
3. La fixation du prix

Pour fixer un prix, il convient de tenir compte 
d’un certain nombre d’éléments qui vont 
influencer sa hauteur :

1° Le prix de revient ;
2° Le seuil de rentabilité ;
3° Le prix de vente.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

1° Le prix de revient :
Il est constitué du cumul des coûts relatifs à la 
production d’un produit. Il comprend l’ensemble 
des prestations entrant dans le produit tel que :
-Les charges fixes (salaires, location, 
abonnements, amortissement…etc.) et les 
charges variables (matières premières, 
énergie...etc.) ;
-Les commissions des vendeurs ;
-Les taxes.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

2° Le seuil de rentabilité :
Il est égal au niveau de chiffre d’affaires pour 
lequel l’entreprise (touristique) ne réalise en fait 
ni bénéfice, ni perte.
Il couvre l’intégralité des charges de l’entreprise.
Il peut également être appelé point mort ou bien 
encore point d’équilibre, point critique ou point 
zéro.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

2° Le seuil de rentabilité (suite) :
Il peut s’exprimer de diverses manières :
-Chiffre d’affaires = somme des charges.
-Résultats d’exploitation = 0.
-Marge sur coûts variables = coûts fixes.
À partir du moment où le seuil de rentabilité est 
supérieur à zéro, le produit devient rentable et 
dégage des bénéfices. 
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

3° Le prix de vente :
Il correspond au prix fixé par l’entreprise 
fabricante ou distributrice d’un produit. 
Le prix de vente intègre à la fois le concept de 
prix de revient et la notion de seuil de rentabilité, 
mais il est également lié à la stratégie Marketing 
adoptée ou prévue par l’entreprise.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

3° Le prix de vente (s) :
En fonction de la culture d’entreprise, de sa 
démarche stratégique, des axes retenus par la 
concurrence, l’entreprise va fixer sa politique de 
prix.
Le contexte légal impose aussi le respect de 
certaines contraintes pour que le prix ne soit pas 
défavorable au clients (ex : produits 
subventionnés). 
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

3° Le prix de vente (suite) :
Au regard de la loi, du contexte environnemental 
et de la politique menée par l’entreprise, diverses 
possibilités s’expriment :
-Le prix rond : se termine par 0 ou par 5 ;
-Le prix magique : inferieur à l’unité (ex : 1.999) ;
-Le prix conseillé : il s’agit du prix préconisé au 
vendeur ;
-Le prix imposé : cela concerne les voyages à 
forfait.
4. Les modes de 
fixation des prix
II. Le prix
3. La fixation du prix

Une entreprise peu fixer un prix en fonction des 
éléments suivants :

1° En fonction des coûts ;
2° En fonction du marché ;
3° En fonction de la concurrence.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

1° En fonction des coûts :
C’est la méthode la plus simple qui consiste à 
ajouter une marge au coût de revient unitaire 
complet. La marge peut être exprimée en 
pourcentage du coût de revient (taux de marge) 
ou du prix de vente (taux de marque). Dans la 
pratique, on applique très souvent un coefficient 
multiplicateur :
PVHT = coût de revient X coefficient 
multiplicateur.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

1° En fonction des coûts (s) :
Ce coefficient est fixé en fonction d’éléments tels 
que :
-La nature du produit proposé (rareté, grand 
publique, alimentaire) ;
-Le positionnement souhaité par l’entreprise ( 
haut de gamme, clientèle jeune) ;
-L’entreprise elle-même et ses objectifs (cible 
visée, image de marque, fidélisation ciblée) ;
-Le type de distributeur du produit (discounteur, 
spécialiste, exclusif).
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

2° En fonction du marché :
cette approche prend en compte la sensibilité du 
consommateur au facteur prix. On distingue :

-Influence de la demande ;
-Influence du prix psychologique ;
-Évolution du comportement du consommateur.
II. Le prix
3. La fixation du prix (s)

3° En fonction de la concurrence :
L’entreprise doit tenir compte du marché, c’est-à-
dire des différents acteurs qui le composent. 
Le positionnement de chacune de ces 
entreprises induit une approche différente face 
au prix et il en va de même du mode de 
distribution choisi.
Il est à noter que le marché du tourisme est 
assez peu sensible au prix. Néanmoins, certaines 
agences virtuelles n’hésitent pas à miser sur le 
discount de dernière minute. 
4. Les objectifs 
Marketing du prix
II. Le prix
4. Les objectifs Marketing du prix

Le prix dépend du produit offert, de l’évolution 
de son stade de vie, du couple produit/marché et 
bien sûr du comportement du consommateur.
Autant d’éléments qui rendent complexe et 
évolutif son niveau. De plus il doit s’intégrer 
dans le principe de cohérence du plan de 
Marketing afin d’être en parfaite adéquation avec 
les autres attributs que sont le produit, la 
distribution et la communication.
II. Le prix
4. Les objectifs Marketing du prix (s)

Le prix doit répondre aux objectifs généraux de 
l’entreprise :

-Objectif de profit ;
-Objectif de volume ;
-Objectif de part de marché ;
-Objectif de gamme ;
-Objectif d’image.
5. Les différentes politiques 
et stratégies de prix
II. Le prix
5. Les différentes politiques et stratégies de prix

1° Les politiques de prix :
a. La politique de pénétration du marché ;
b. La politique d’écrémage ;
c. La politique d’alignement sur le marché.
II. Le prix
5. Les différentes politiques et stratégies de prix

2° Les stratégies de prix :
Prix Prix Prix
Elevé Moyen Bas

Qualité Elevée Stratégie du  Stratégie du  Stratégie du 


luxe rapport  cadeau
qualité/prix 
supérieur

Qualité Moyenne Stratégie de  Stratégie du  Stratégie du 


surprime milieu de  bon rapport 
gamme qualité/prix

Qualité Basse Stratégie de  Stratégie de la  Stratégie 


l’exploitation fausse  d’économie
économie
III. La Distribution
III. La Distribution
Introduction

Peu d’entreprises choisissent de vendre 
directement à l’utilisateur final. Elles préfèrent en 
général recourir à divers types d’intermédiaires.
Le choix d’un circuit de distribution est l’une des 
décisions les plus difficiles et risquées que doit 
prendre une société.
III. La Distribution
Introduction (s)

Tout système de distribution peut être 
caractérisé par son potentiel de vente, mais 
également par les coûts qu’il entraîne.
Une fois qu’elle a choisi un circuit, l’entreprise se 
trouve engagée pour une période relativement 
longue.
1. Définition
III. La Distribution
1. Définition

Distribuer un produit, c’est l’ amener au bon 
endroit, au bon moment, en quantités 
suffisantes, avec le choix requis, et avec les 
services nécessaires à leur vente, à leur entretien 
et, le cas échéant, à leur consommation.

Distribuer un produit c’est le rendre disponible.
2. Les circuits de distribution
III. La Distribution
2. Les circuits de distribution

On appel circuit de distribution l’ensemble des 
intervenants qui font passer un produit de son 
état de production à son état de consommation.

C’est la liste des agents économiques qui 
assurent les différentes opérations permettant le 
transfert des produits finis de la sortie de l’usine 
au lieu d’achat du consommateur.
III. La Distribution
2. Les circuits de distribution (s)

Vente
directe

Un  Détaillant
niveau
Fabricant Client
Deux 
Grossiste Détaillant
niveaux

Trois Semi-
Grossiste Détaillant
niveaux Grossiste

« Niveaux d’un circuits de distribution »
3. Les Types de 
distribution
III. La Distribution
3. Les Types de distribution

1° Distribution Sélective :
Elle a pour but de garantir un niveau de qualité 
constant du produit et des services associés à la 
vente. Elle facilite la mise en valeur d’une marque.
Le producteur sélectionne les distributeurs et 
limite volontairement la disponibilité de ses 
produits.

Ex : les produits parapharmaceutiques ou 
cosmétiques.
III. La Distribution
3. Les Types de distribution (s)

2° Distribution Intensive :
Le producteur souhaite que ses produits soient 
présents dans le maximum de points de vente.
Le producteur utilise le circuit long, le circuit 
court ou ultracourt.  

Ex : produits de consommation courante.
III. La Distribution
3. Les Types de distribution (s)

3° Distribution Concentrée ou exclusive :
Le producteur approvisionne en exclusivité un 
distributeur sur une zone géographique donnée. 
En contrepartie le distributeur ne vend que les 
produits du producteur.
Le producteur valorise son image de marque et 
associe son activité avec celle du distributeur.

Ex : Les concessions automobiles, la franchise 
ou les réseaux propres.
4. Les stratégies de 
distribution
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution

1° La stratégie Push :
Elle consiste à utiliser principalement la force de 
vente et le réseau de distribution pour 
promouvoir et vendre le produit au 
consommateur final.
Cette approche est généralement utilisée lorsque 
les clients sont peu fidèles à la marque dans la 
catégorie de produits, font leur choix en 
magasin, comprennent mal les attributs du 
produit et/ou procèdent par achat impulsif.
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution (s)

1° La stratégie Push (s) :
Ainsi, les fabricants de bonbons mettent souvent 
leurs produits en évidence dans les magasins, 
dans des têtes de gondoles et près des caisses, 
afin de provoquer des achats non planifiés.
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution (s)

2° La stratégie Pull :
Elle repose sur la communication en général et la 
publicité en particulier pour développer chez le 
consommateur final une préférence pour la 
marque. 
L’objectif sera atteint si le consommateur exige 
la marque ou le produit indépendamment de la 
manière dont il est disposé ou même de sa 
présence dans le point de vente.
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution (s)

2° La stratégie Pull (s) :
La communication provoque ici un achat planifié. 
Cette approche paraît pertinente dans les 
catégories de produits suscitant une forte 
implication et une forte fidélité, lorsque les 
consommateurs perçoivent de fortes différences 
entre les marques et lorsque le choix de la 
marque précède celui du point de vente.
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution (s)

2° La stratégie Pull (s) :
Les lancements de nouveaux parfums, fondés 
sur une campagne de massive de publicité, 
comme J’adore de Dior, correspondent à cette 
stratégie. 
III. La Distribution
4. Les stratégies de distribution (s)

Même dans un secteur donné, les entreprises 
diffèrent parfois quant à leur préférence à l’égard 
de telle ou telle stratégie : Lorsqu’elles disposent 
de budgets Marketing importants, elles peuvent 
même combiner les deux approches, lançant par 
exemple un nouveau parfum avec une grande 
campagne de publicité tout en multipliant les 
opérations en magasins en employant des 
animatrices chargées de faire sentir le produit et 
en décorant les points de vente avec de grands 
visuels de flacons.
IV. La Communication
IV. La Communication
1. Schéma général de la communication

Employés à la Bell Telephone, Shannon et Weaver, 
publièrent en 1949 une théorie mathématique de la 
communication qui cherche à expliquer les 
conditions de la transmission de la voix depuis une 
source jusqu’au destinataire.
Shannon et Weaver traitent l’information comme une 
quantité mesurable qui circule dans un canal. Leurs 
travaux ont eu une influence majeure sur les 
développements théoriques et pratiques de 
l’informatique et des télécommunications.
IV. La Communication
Le système de 
1. Schéma général de la communication (s)
SHANNON et WEVER.

Signal  Signal  Message 


Message envoyé reçu reçu

Emetteur Codage Canal Décodage Récepteur

Bruit

Le système de Shannon et Weaver
IV. La Communication
1. Schéma général de la communication (s)

Emetteur : la source qui émet le message.
Codage : la forme donnée par l’émetteur à l’idée à 
transmettre.
Canal : tout moyen permettant de véhiculer le 
message jusqu’à la cible : mass media, Marketing 
direct, force de vente, etc.
Décodage : l’interprétation par le récepteur des 
signaux reçus.
Le récepteur : celui qui reçois le message. 
Bruit : signes qui parasitent le signal envoyé.
IV. La Communication
1. Schéma général de la communication (s)

Communication relayée
Source Récepteurs

Signal  Signal  Message 


Message envoyé reçu reçu

Emetteur Codage Canal Décodage Destinataires

Bruit

Feed back
Le système de Shannon et Weaver complété
IV. La Communication
1. Schéma général de la communication (s)

Source : l’entreprise ou l’organisation (l’annonceur).
Destinataires : ceux à qui le message est destiné 
(clients, prescripteurs, leaders d’opignon, etc.). 
Récepteur : Tous ceux qui reçoivent directement ou 
indirectement les signaux envoyés par l’émetteur 
(cible de communication).
Feedback : réponse ou réaction du récepteur après 
avoir reçu le message.
2. Politique de communication 
IV. La Communication
2. Politique de communication 

Toute entreprise est agent de communication. 
Pour la plupart d’entre elles la question n’est pas 
de savoir s’il faut ou non communiquer, mais de 
décider quoi dire ? À qui le dire ? Comment le 
dire ? et avec quelle fréquence ?
IV. La Communication
2. Politique de communication 

Par communication d’une entreprise, on entend 
l’ensemble de toutes les informations, messages 
et signaux que l’entreprise émet, volontairement 
ou non, en direction de tous les publics.

Par politique de communication d’une entreprise, 
on entend les informations : messages et autres 
signaux que l’entreprise décide d’émettre 
volontairement en direction de publics choisis ou 
publics cibles.
IV. La Communication
2. Politique de communication (s) 

Les questions de la politique de communication 
d’une entreprise :
Qui communique ? : le produit, la marque ou 
l’entreprise ?
Avec quels objectifs ? 
-Faire savoir (un avantage produit, les résultats ou les
projets d’une entreprise, etc.).
-Faire aimer (développer une image et des attitudes
favorables à l’achat).
-Faire agir (créer un trafic vers les points de vente, faire
essayer le produit, fidéliser).
IV. La Communication
2. Politique de communication (s) 

Les questions de la politique de communication 
d’une entreprise :
À qui ? : la cible de communication.
Quoi ? : le message à transmettre à la cible.
Par quel canal (ou canaux) ? : utilise-t-on un seul 
canal (par exemple, la presse) ou plusieurs canaux (par
exemple, une publicité véhiculée par plusieurs mass media,
accompagnée d’opérations de promotion des ventes, de
marketing direct, de relation presse, etc.).
IV. La Communication
2. Politique de communication (s) 

Les questions de la politique de communication 
d’une entreprise :
Avec quel budget ? : la dépense de 
communication et son allocation aux canaux 
choisis.
Avec quels résultats ? : cela pose la question de 
la mesure de l’efficacité de la communication. 
(Comment isoler l’effet de la communication de celui des autres
facteurs qui contribuent aux ventes ? L’effet de la
communication est-il en concordance avec l’objectif initial ?).
3. La communication 
externe d’une entreprise
IV. La Communication
3. La communication externe d’une E

La communication externe englobe l’ensemble 
des actes de communication d’une entreprise à 
l’adresse des différents publics externes.

On distingue :
IV. La Communication
3. La communication externe d’une E

A. La communication corporate : elle-même 
constituée de :

1° La communication institutionnelle : elle 
communique les valeurs fondamentales de 
l’entreprise, son identité, sa culture.
C’est une communication symbolique, 
valorisante et universelle. Elle s’adresse aussi 
bien aux publics externes qu’aux publics 
internes.
IV. La Communication
3. La communication externe d’une E

A. La communication corporate (suite) :

2° La communication d’entreprise : elle 
communique sur les réalisations économiques, 
techniques, financières et sociales de 
l’entreprise, en d’autres termes sur les 
performances de cette dernière.
C’est une communication objective qui s’appuis 
sur les faits. Elle est attendue par les publics 
spécialisés qui la vérifient car elle est basée sur 
la vérité vérifiable. Souvent elle est peu créative.   
IV. La Communication
3. La communication externe d’une E

B. La communication commerciale : elle-même 
constituée de :

1° La communication Marque : elle communique 
sur le territoire de la marque. Imaginaire, car 
basé sur des valeurs affectives et symboliques.
Elle communique la « personnalité » de la 
marque en ouvrant un large espace de liberté à la 
création, d’où parfois, son écartement trop 
éloigné du produit.
IV. La Communication
3. La communication externe d’une E

B. La communication commerciale (suite): 

2° La communication Produit : elle communique 
sur les caractéristiques objectives du produit 
(performances, qualité…), le plus produit.
Communication proche du produit et directe, elle 
répond aux problèmes de consommation.
Parfois elle peut être peu pertinente quand les 
produits sont peu différenciés sur le plan des 
performances.
4. La communication
médias & hors médias
IV. La Communication
4. La communication médias & hors médias

1° La communication médias :On associe 
généralement la communication médias, à la 
publicité.
La Publicité : est une communication de masse 
non personnalisée, elle s’identifie en tant que 
telle en étant partisane. Elle s’appuie souvent sur 
un message simple, fort et unique.
Elle peut atteindre plusieurs cibles à la fois en 
utilisant les 6 grands médias ; Presse, TV, Radio, 
Affichage, Cinéma et Internet.
IV. La Communication
4. La communication médias & hors-médias (s)

2° La communication hors-médias : 
La communication hors-média passe par les 
élément qui sont les suivants :
La promotion des ventes ;
Le Marketing direct ;
L’événementiel ;
Les relations publiques ;
Les annuaires imprimés et électroniques ;
La force de vente.
5. Le plan de 
communication 
IV. La Communication
5. Le plan de communication 

Tout plan de communication passe par les 
éléments suivants :
1° Identifier la cible de communication ;
2° Fixer les objectifs ;
3° Elaborer le message ;
4° Le choix des canaux ;
5° budget de communication ;
6° Définir le Mix de communication ;
7° Mesurer les résultats.
Temps 3

Agir : le Marketing 
opérationnel
Le Marketing opérationnel
Application

Proposez un plan Marketing opérationnel pour 
une entreprise de production et de distribution 
de céréales pour petit déjeuné :
-C’est quoi un facteur clé de succès ?
-Quel est le rapport entre les FCS et les KPI ?
-Comment construire et utiliser un tableau de 
bord et de contrôle ?

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