Marcel Bigeard
Le général Marcel Bigeard en octobre 1996, devant son propre portrait pris 40 ans auparavant.
Surnom
Bruno
Naissance 14 février 1916
à Toul (Meurthe-et-Moselle - France)
Insigne du 23e RIF
Insigne du 79e RIF
Insigne du 23e RIC
Le 25 juin 1940, il est fait prisonnier et passe 18 mois de captivité au Stalag 12A
à Limbourg en Allemagne. C'est à sa troisième tentative, le 11 novembre 1941[6], qu'il
parviendra à s'évader et à rejoindre la zone libre.
Volontaire pour l'AOF, il est affecté en février 1942 au camp de Bandia près de Thiès
au Sénégal, dans un régiment de tirailleurs sénégalais de l'Armée d'armistice. Nommé sous-
lieutenant en octobre 1943, il est dirigé avec son régiment sur Meknès au Maroc.
Recruté comme parachutiste de l'armée française de la Libération, il effectue une formation,
avec les commandos britanniques, au Club des Pins près d'Alger durant trois mois puis est
affecté avec le grade fictif de chef de bataillon à la Direction générale des services
spéciaux[7]. Avec le titre de délégué militaire départemental, le commandant Aubeest
parachuté dans l'Ariège le 8 août 1944avec trois camarades afin d'encadrer l'action de
la Résistance intérieure française. Lors de la libération du département le 22 août 1944, les
pertes franco-espagnoles sont de 44 tués et blessés alors que les pertes allemandes comptent
1 420 prisonniers et 230 tués et blessés.
Au début de l'année 1945, Bigeard crée puis dirige pendant un semestre l'école régionale des
cadres du Pyla, près de Bordeaux, destinée à former des officiers issus des Forces françaises
de l'intérieur. Décoré de la Légion d'honneur et du Distinguished Service Order britannique
pour ses actions en Ariège, Bigeard est nommé capitaine d'active en juin 1945.
Guerre d'Indochine
Au milieu de l'année 1945, le capitaine Bigeard est chargé du commandement de la 6e
compagnie du 23e régiment d'infanterie coloniale[10] à Villingen en Allemagne. Désigné pour
participer au corps expéditionnaire en Indochine, le régiment débarque
à Saigon le 25 octobre 1945 et participe jusqu'en mars 1946 aux opérations de pacification
en Cochinchine.
C'est à cette époque que l'on commence à lui donner le surnom de « Bruno » qui est son
indicatif radio[11].
Le 8 mars 1946, un détachement de la 2e DB et un de la 9e DIC, dont fait partie le 23e RIC,
débarquent à Haiphong au Tonkin[12].
Le 1er juillet 1946, Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien
Phu, une unité constituée de quatre commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon
autonome thaï du lieutenant-colonel Quilichini[13]. Au retour de ses hommes en métropole,
mi-octobre 1946, il prend le commandement de la 3e compagnie, constituée de 400 hommes
environ. Il quittera l'Indochine le 17 septembre 1947 et atterrira trois jours plus tard
à Orly[14].
Volontaire pour un second séjour en Indochine, Bigeard est affecté
le 1er février 1948 au 3e bataillon colonial de commandos parachutistes, sous les ordres du
commandant Ayrolles, à Saint-Brieuc et prend le commandement du groupement de
commandos parachutistes n° 2. Quand le 3e para débarque à Saïgon en novembre 1948,
Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement
au détachement Amarante du commandant Romain-Desfossé à Haiphong.
Le 1er octobre 1949, Bigeard met sur pied à Son La le 3e bataillon thaï, comprenant 2 530
hommes répartis en cinq compagnies régulières et neuf compagnies de gardes civils et de
supplétifs militaires[15]. Relevé de son commandement à la suite d'un différend avec
l'administrateur de la province, Bigeard est muté à Haïduong et prend le 5 avril 1950le
commandement du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du 1er
régiment de tirailleurs tonkinois décoré de la croix de guerre avec palme.
Le 12 novembre 1950, Bigeard embarque à Saigon sur le paquebot La Marseillaise et quitte
une nouvelle fois l'Indochine.
Insigne du 3e BCCP
Insigne du 3e bataillon thaï
Insigne du bataillon de marche indochinois
Insigne du 6e BCCP
Au printemps 1951, Bigeard est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du
colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En septembre 1951, il obtient le
commandement du 6e bataillon de parachutistes coloniaux à Saint-Brieuc. Il a le grade de chef
de bataillon en janvier 1952.
Le 28 juillet 1952, Bigeard, à la tête du 6e BPC, débarque à Haiphong pour un troisième
séjour en Indochine et prend ses quartiers à Hanoï. Le 16 octobre 1952, le bataillon est
parachuté sur Tu Lê [16] et affronte durant huit jours les régiments des divisions Viet
Minh308 et 312. L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage
dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952), lors de l'opération Hirondelle sur Lang
Son le 17 juillet 1953 et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.
Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP n° 4[17], constitué du II/1er RCP et
du 6e BPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet vers lesquelles deux
divisions Viet Minh se dirigent.
Parachuté le 16 mars 1954, alors que le sort de la bataille de Diên Biên Phu est scellé, le
commandant Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros
de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Éliane 1 et 2, mais
surtout en codirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.
Le lieutenant-colonel Marcel Bigeard est fait prisonnier le 7 mai 1954 lors de la chute du
camp. Libéré quatre mois plus tard, il quitte définitivement l'Indochine le 25 septembre 1954.
Guerre d'Algérie
Insigne du 3° RPC
Le 25 octobre 1955, Bigeard débarque en Algérie et prend le commandement du 3e BPC dans
la région de Constantine[18]. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre-temps le 3e RPC,
réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744en Kabylie[19].
Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3e
compagnie du 3e RTA.
Le 16 juin 1956, dans les Nemenchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est
grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré
le 14 juillet 1956 par le président Cotyet reçoit la plaque de grand officier de la Légion
d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux
balles dans l'humérus et une dans le foie.
Bataille d'AlgerModifier
Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu à
la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de
neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi[20], qui ont organisé plusieurs séries
d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956
et l'été 1957.
En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux
opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3e para arrête 90 % des combattants du
FLN[21], dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et
de l'Otomatic[22].
Le régiment relève le 1er RCP en juillet 1957 à Alger. La capture de Hassène Guandriche
dit Zerrouk, adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger[21] retourné par le GRE,
aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout
à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone
autonome d'Alger.
Nommé colonel en janvier 1958, il dirige le 3eRPC qui avec d'autres participe à la « Bataille
des frontières » (janvier-juin). Le 1er avril le colonel Trinquier le remplace à la tête du 3eRPC.
Il rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer le Centre
d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla qui voit le jour fin avril près
de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une
interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy, ce qui lui vaut le courroux
du général Salan et son retour en métropole.
Après quatre mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du
secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 1959[23]. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes
répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie,
deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux
hélicoptères[24].
À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le
commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes[25].
Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en janvier
1960 une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son
commandement malgré l'intervention du général Gambiez[26].
Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens
membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à
ses côtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne
notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais
reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture
était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé[27].
Fin d'engagement en guerre : 1960-1975Modifier
De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement
du 6e RIAOM[28] à Bouar en République centrafricaine.
Après un bref passage à l'école supérieure de guerre de juin 1963 à juin 1964, il prend le
commandement de la 25e brigade parachutiste[29] à Pau le 31 août 1964, puis celui de la 20e
brigade parachutiste[30] à Toulouse. Il accède au grade de général de brigade le 1er août 1967.
Après une entrevue avec le général de Gaulle, il est nommé au poste de commandant
supérieur des forces terrestres[31] au Sénégal et rejoint Dakar le 7 février 1968.
En juillet 1970, Bigeard retrouve Paris et est affecté pendant dix mois à l'état-major
du CEMAT.
Le 7 août 1971, il prend le commandement des forces françaises présentes dans l'océan
Indien[32] à Tananarive et obtient le 1er décembre 1971 sa troisième étoile[33]. À la suite des
manifestations qui secouèrent Madagascar en mai 1972 et qui conduisirent au départ de son
président Philibert Tsiranana et à son remplacement par le général Gabriel Ramanantsoa, il
quitte Madagascar le 31 juillet 1973 avec l'ensemble des forces françaises du secteur.
À son retour en France, il devient de septembre 1973 à février 1974 le deuxième adjoint
du gouverneur militaire de Paris. Promu général de corps d'armée le 1er mars 1974, il prend le
commandement de la 4e Région Militaire à Bordeaux, soit 40 000 hommes dont 10 000
parachutistes[34].
Vie politique
Marcel Bigeard
Fonctions
Député
1978-1988
Gouvernement
Ve République
Groupe politique
UDF
Biographie
Honorariat
Photo du document envoyé par Marcel Bigeard au général Jean-Louis Brette le mandatant pour la création de la
Fondation Général Bigeard
Toponymes
En France, plusieurs avenues, places et rues portent son nom :
Rond-Point du Général Bigeard à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Square Marcel Bigeard à Aix-les-Bains(Savoie)
Rond-Point Général Marcel Bigeard à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
Rue du général Marcel Bigeard à Briey(Meurthe-et-Moselle)
Rue Marcel Bigeard est à Dreux (Eure-et-Loir) inaugurée le 19 octobre 2019[59]
Rond-Point du Général Bigeard à Lagord(Charente-Maritime)
Rue du général Bigeard à Le Tampon (La Réunion)
Rue du Général Bigeard à Lexy (Meurthe-et-Moselle)
Rue Général Marcel Bigeard à Saint-Clément-de-Rivière (Hérault) inaugurée le 8 juin
2011[60]
Rue Marcel Bigeard à Scionzier (Haute-Savoie)
Place du Général Marcel Bigeard à Tellancourt (Meurthe-et-Moselle)
Avenue du Général Bigeard à Toul (Meurthe-et-Moselle)
Rue du Général Bigeard à Trimbach (Bas-Rhin)
Rue du général Marcel Bigeard à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes)
Marc Flament
photographe français
Marc Flament
Naissance 7 octobre 1929
Bordeaux
Décès
17 novembre 1991 (à 62 ans)
Nationalité France
Militaire
Reporter-photographe de guerre
Profession
Réalisateur de films
Peintre
Écrivain
Marc Flament est né dans une famille de boulangers. Il fait de courtes études avant d'intégrer
les Beaux-arts où il fait de la peinture.
Parachutiste
À 18 ans, après la mort de ses parents, il s'engage pour 3 ans au 6e bataillon colonial de
commandos parachutistes pour servir en Indochine. Breveté parachutiste le 7 octobre 1948, il
débarque à Tourane dans l'Annam en juin 1949.
Nommé caporal le 1er janvier 1951, il rejoint la 11e compagnie du 6e bataillon de parachutistes
coloniaux. Arrivé au terme de son contrat, il rentre en France à l'été 1951.
En avril 1952, toujours attiré par l'Asie et l'action, il se ré-engage à la 1re demi-brigade
coloniale de commandos parachutistes.
Nommé caporal-chef le 1er août 1952, il est affecté à |la base aéroportée sud à Saîgon.
Détaché au groupement de commandos mixtes aéroportés (GCMA), il se distingue le 30
décembre 1952 lors d'une opération de diversion sur les arrières puis le 23 avril 1953au cours
de l'opération amphibie « RIFF ». Blessé à la cuisse, il s'empare avec son groupe de ses
objectifs sous le feu des armes ennemies.
Pour son courage, son esprit de décision au combat, il est cité à l'ordre du corps d'armée et
reçoit la croix de guerre des théâtres d'Opérations Extérieures[1].
Promu sergent le 1er août 1953, il effectue de nombreux raids avec la « flotte pirate » des
GCMA du Centre Annam. Chef de groupe apprécié[réf. nécessaire], il est pour ses actions
d'éclats à nouveau cité à l'ordre de la brigade en septembre 1953[réf. nécessaire], puis à l'ordre du
corps d'armée en mars 1954 pour avoir entrainé ses hommes à l'assaut d'un village tenu par le
Việt Minh.
Il est affecté au service presse information. Passionné par le dessin, il profite des moments de
repos et d'attente pour réaliser des dessins humoristiques sur la vie des forces armées
françaises en Indochine et les publie dès 1952 dans la revue militaire Caravelle.
La guerre terminée, il rentre à Bordeaux en février 1956[1].
Reporter-photographeModifier
Il écourte son congé pour rejoindre l'Algérie[2]. Affecté comme reporter dessinateur à
la 10e division parachutiste, il débarque à Alger le 24 juillet 1956. Désigné comme
photographe, il se découvre une nouvelle passion et réalise son premier reportage lors de
la campagne de Suez en 1956. À son retour, il se fait affecter en 1957 au 3e régiment de
parachutistes coloniauxauprès du colonel Bigeard[3].
Le sergent Flament devient alors le photographe « Bruno » (indicatif radio de Bigeard devenu
son nom de guerre) et des parachutistes. Il participe à de nombreuses opérations, saute
pendant les opérations de Timimoun (Sahara occidental) en décembre 1957, en se déplaçant
pendant toutes les opérations avec les sections de tête.
La Croix de la valeur militaire lui est décernée à l'ordre de la brigade puis du Corps d'armée
pour son action lors des opérations dans l'Atlas Blidéen notamment[3].
Nommé sergent-chef le 19 avril 1958, il est décoré de la Médaille militaire en décembre de la
même année. En mars 1959, il est affecté à l'État-Major de l'arrondissement de Saïda. Équipé
seulement d'un appareil photo Rolleiflex, il sillonne toute l'Algérie en tant que reporter-
photographe.
Il est cité à deux reprises à l'ordre de la brigade. Sa collection de photos de guerre regroupe
35 000 clichés[4]. Il publie plus de 33 livres, dont : Piste sans fin et Aucune bête au monde,
écrit par le Colonel Bigeard.
Il évoque la nature de son travail et son rôle dans la production des images de guerre ainsi
que de sa place au front dans le film Les Yeux brûlés (1986), réalisé par Laurent Roth,
documentaire consacré aux grands reporters de guerre.
Réalisateur de filmsModifier
En 1961, il quitte le service actif, mais l'armée et le cinéma l'attirent toujours. Après 10 ans
d'interruption, il se ré-engage en 1971 comme réalisateur à la compagnie autonome
interarmées du cinéma (CAIC) qui devient l'établissement cinématographique des
armées Établissement de communication et de production audiovisuelle de la
Défense(ECPA). Il réalise près de 50 films.
Arrivé en fin de contrat le 9 avril 1974, le sergent-chef Flament prend alors sa retraite mais
continue à travailler régulièrement avec l'ECPA à titre civil.
PeintreModifier
En 1982, il renoue avec la peinture, ouvre une galerie à Paris.
ChatelainModifier
En 1988, il rachète et se lance dans la restauration et l'animation d'une forteresse médiévale :
le château de Culan.
Il meurt le 17 novembre 1991 et est inhumé dans les jardins de son château.
ParrainageModifier
Le sergent-chef Marc Flament est parrain de la 267e promotion, 1er Bataillon du 1er mars au 29
octobre 2010 ; il est aussi parrain de la 270e promotion, 3e Bataillon du 12 juillet au 29
octobre 2010 de l'École nationale des sous-officiers d'active.
DécorationsModifier
Médaille militaire ;
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec 2 étoiles de vermeil et 1 étoile de
bronze ;
Croix de la Valeur militaire avec 1 étoile de vermeil et 3 étoiles de bronze ;
Croix du combattant ;
Médaille coloniale avec Agrafe Extrême-Orient ;
Médaille Commémorative de la campagne d'Indochine ;
Médaille Commémorative des Opérations du Moyen-Orient ;
Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique de
Nord avec agrafe Algérie ;
Médaille des blessés de guerre.
Publications
Années 1950
Années 1960
Années 1970
1972 : Les Commandos (Balland)(réédition en 1975 au livre de poche)
1974 : Les Beaux-arts de la guerre (éditions de la Pensée moderne)
Années 1975
Années 1980
Sources
Annexes
Insigne régimentaire du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Création
8 janvier 1948
Pays
France
Branche
Armée de Terre
Type
Troupes de marine
Rôle
Infanterie Parachutiste
Effectif
~ 1 200 militaires
Fait partie de
11e brigade parachutiste de la 3e division
Anniversaire La Saint-Michel
Bazeilles
Guerre d'Indochine
Guerres Guerre d'Algérie
Guerre d'Afghanistan (2001)
Opération Serval
Fourragères
Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
modifier
Le régiment aujourd'huiModifier
Parachutistes du 3e RPIMa et militaires du 24e bataillon interarmes nigérien au fort de Madama en novembre 2014.
SubordinationsModifier
Le 3e RPIMa fait partie de la 11e brigade parachutiste de la 3e division.
CompositionModifier
Actuellement, le régiment est constitué d'un état-major et de huit compagnies soit :
5 compagnies de combat
1re compagnie, couleur le blanc, indicatif « Les fantômes », devise " Discret et Efficace "
2e compagnie, couleur le noir, indicatif "Les gros nœuds", devise "la 2 au paquet"
3e compagnie, couleur le jaune, indicatif "Les cobras", devise "or j'ose"
4e compagnie, couleur le carmin, indicatif « Les léopards », devise "avec le sourire"
5e compagnie, couleur le gris, indicatif "Les phénix", devise "choc et feu"
3 compagnies spécialisées
La CEA, compagnie d'éclairage et d'appui, couleur le vert, surnom « Les lynx » - sa devise "
un poing c'est tout "
la CCL, compagnie de commandement et de logistique, couleur le rouge, surnom « Les
phacochères »,
MissionsModifier
Outre les missions identiques à celles qui sont dévolues aux régiments d'infanterie motorisée,
le 3e RPIMa, compte tenu de ses aptitudes particulières, est organisé et entraîné pour être mis
à terre par parachutage, aérotransport, posé d'assaut ou héliportage, en vue de saisir un point
clé ou une tête de pont dans la profondeur, couvrir une grande unité face à une menace
inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone, extraire et évacuer des
ressortissants.
Régiment d'infanterie polyvalent, il est apte à s'engager sous toutes les formes du combat
d’infanterie approche sous blindage et combat d'infanterie légère, assaut par air et combat
aéromobile. Pour cela il est doté d'équipements modernes et adaptés véhicules de l'avant
blindé, véhicules aéromobiles, mortiers lourds et mortiers de 81 mm, canons de 20 mm,
missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM, FRF2 et HK 417, lance-grenades
individuels, moyens de transmission de la dernière génération et optronique de pointe.
MatérielsModifier
PR4G (poste radio)
VéhiculesModifier
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75 VAB
31 Auverland
50 P4
Camion GBC
PVP
Griffon (livraison prévue en 2019)
ArmementModifier
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Famas dont certains exemplaires équipés du système Félin / HK 416F
FN Minimi
FRF2 / HK 417 / PGM Hectate II (pour les tireurs de précisions et tireurs d’élites)
Canon de 20 mm
6 mortiers de 120 mm
6 mortiers de 81 mm
24 postes de tir Eryx
16 postes de tir Milan