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Notes de cours - PC* Année 2021-2022

1-b) Les 7 unités fondamentales (+ 2 supplémentaires)

dimension grandeur symbole unité symbole


associée fondamentale fondam.
L longueur `, d, h, z mètre m
M masse M, m, µV kilogramme kg
t temps t, τ, T seconde s
I intensité de courant i, I, jS ampère A
T température absolue T, t, θ kelvin K
=⇒
I intensité lumineuse I candela cd
(a) (b) mol quantité de matière n mole mol
Figure -1.1 – Dans un centimètre cube d’eau, il y a autant d’atomes d’oxygène et d’hy-
drogène que de gouttelettes d’eau dans la Méditerranée. Visiter l’atome, c’est en quelque ∅ angle plan θ radian rad
sorte passer de l’échellede la Méditerranée à celle d’une goutte d’eau. ∅ angle solide (d’espace) Ω stéradian sr

Chap. -1 : Outils préliminaires Remarque :


Un angle est une grandeur sans dimension, qu’on exprimera en radian pour tous les calculs. Cepen-
dant, il est parfois judicieux de donner un résultat en degrés ou en minutes et secondes d’arc, souvent
plus parlant que les radians. 1ř = 600 = 360000
I Dimension et ordre de grandeur Ainsi, « sans dimension » n’est pas synonyme de « sans unité ».

1 Mesure d'un grandeur


1-c) Équation aux dimensions et unités dérivées

« Ne jamais faire de calculs avant d’en connaître le résultat. » J. Wheeler L’équation aux dimensions d’une grandeur dérivée est son expression en fonction des
grandeurs fondamentales ; pour chacune d’entre elles, leur dimension s’écrit par des lettres
majuscules droites (sauf pour le temps et l’intensité lumineuse). En général, une dimen-
1-a) Qu’est-ce qu’une grandeur physique ? sion s’écrit entre crochets.
Exemples :
Définition :
[vitesse] = Lt−1
Terme générique associé aux fonctions que l’on utilise en sciences physiques.
En général, on y accède grâce à une mesure ou un calcul. [masse volumique] = M L−3
Elle sera donnée sous la forme : Les unités dérivées SI permettent d’exprimer certaines grandeurs dérivées. Elles ont
leur propre nom et leur propre symbole.
Grandeur physique = valeur numérique × unité
Exemples :
unité de force : N
unité d’énergie : J
Exemple : distance focale d’une lentille = 6, 73 m unité de pression :Pa=J m−3

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Grandeurs, dimensions et unités dérivées Définition :


Lorsque toutes les dimensions ou unités dimensionnées disparaissent après
Grandeur phy- symbole simplification d’une équation aux dimensions, le résultat obtenu est dit sans
dimension unité Remarques
sique usuel dimension ; son expression numérique se réduit alors à une valeur chiffrée.
Mécanique
masse m M kg 1 t = 103 kg
position x L m
Exemples :
vitesse v Lt −1
m.s−1 1 m.s−1 = 3, 6 km.h−1
MLt−2
force F
−2
N
2 Homogénéité des formules
accélération a Lt m.s−2 Ex : g A retenir : Sur l’homogénéité des for-
−1 −1 1 tour/h = mules...
vecteur rotation ω t rad.s
1, 74.10−3 rad.s−1
Toute formule littérale doit être homogène : les deux membres d’une formule ou
Thermodynamique d’une équation physiques doivent impérativement satisfaire une même équation aux
Température T T K T = θ + 273, 15 dimensions, autrement dit, être de même dimension.
Volume V L3 m3 1 m3 = 103 L
−3 Ce contrôle est indispensable dans tout exercice.
Masse volumique µ ML −3
kg.m µeau = 103 kg.m−3
Energie E ML2 t−2 J 1 eV = 1, 6.10−19 J
1 bar = 105 Pa et
Pression P ML−1 t−2 Pa
1 atm = 1, 013 bar 2-a) Règles d’écriture des relations
Electromagnétisme — Règle 1 : Toujours ajouter des grandeurs de même dimension
Intensité de cou- — Règle 2 : On peut multiplier des grandeurs de dimension différente
i I A
rant — Règle 3 : Toujours prendre le cos, le ln ou exp ... d’une grandeur sans dimension
Charge q It C e = 1, 6.10−19 C
Résistance R 2 −3 −2
ML t I Ω pH =

Tension U ML2 t−3 I−1 V



− →
− →
− 2-b) Conséquences
Champ électrique E MLt −3 −1
I V.m−1 F élec = q E
Champ magné- →
− →
− →
− - Vérification de l’homogénéité d’une formule
B Mt−2 I−1 T F élec = q →

v ∧B
tique Application 1 :

Remarque : — effet Doppler  v


Certaines unités n’appartenant pas au SI sont cependant très utilisées. Il est impératif d’effectuer une T = T0 1 +
c
conversion en unités SI afin d’utiliser correctement les données correspondantes lors d’une application
numérique. — vitesse au sol lors d’une chute libre de hauteur h
p
Vsol = 2gh
Exemples :
minute heure tonne litre bar électron-volt degré Celcius

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II Notation différentielle et intégrale en physique


- Détermination de la dimension d’une grandeur ou constante 1 Fonctions à une variable
- Comparaison de deux grandeurs Définition :
Soit f = f (x), une fonction de la variable x,
3 Les constantes de la Physique — on définit la dérivée f 0 (x) au point d’abscisse x comme la limite quand
4 constantes fondamentales δx tend vers zéro du taux d’accroissement de f :

f (x + δx) − f (x)
Nom Symbole Valeur numérique f 0 (x) = lim
δx→0 δx
célérité de la lumière c 2, 99792 .108 m.s−1
constante de la gravitation G 6, 67259.10−11 kg−1 .m3 .s−2 — on définit la différentielle df comme la variation de f sous l’effet d’une
variation δx en limitant le calcul aux termes d’ordre 1 en δx.
constante de Planck h 6, 626.10−34 J.s D’après le théorème des accroissement finis, on peut écrire
constante de Boltzmann kB 1, 380662.10−23 J.K−1
df = f 0 (x) δx (éq 1.1)

4 Chires signicatifs Remarque :


notation scientifique : Et dans le cas où la variable x peut être considérée comme une fonction 1 , l’équation (éq 1.1) devient
dx = 1δx. Ceci explique qu’on remplace usuellement l’infiniment petit δx par la différentielle dx dans
nombre décimal < 10 × puissance de 10 l’expression (éq 1.1). On obtient ainsi finalement la notation suivante qu’on s’efforcera d’utiliser :
df df
df = dx soit f 0 (x) =
Définition : dx dx

On appelle chiffres significatifs, tout chiffre non nul, ainsi que les zéros s’ils
sont situés à droite d’un chiffre non nul, qui composent le décimal. Ils indiquent exemples :
implicitement la précision de la grandeur chiffrée.
f (x) = sin x df =

f (x) = x df =

4-a) Chiffres significatifs d’une grandeur mesurée


Remarque :
Toute grandeur est mesurée avec une précision limitée. Le dernier chiffre significatif
donne une indication sur cette précision : c’est le premier chiffre entaché d’erreur. 1. si x = x (t), alors
df dx
df = dt
dx dt
4-b) Chiffres significatifs d’une grandeur calculée
Un résultat calculé doit être cohérent avec la précision des données, c’est- à-dire en 1. Un infiniment petit ne peut pas toujours apparaître comme la différentielle d’une fonction g : dans ce cas,
pratique avec le nombre de chiffres significatifs du terme le moins précis. on conservera la notation δ pour cet infiniment petit.

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2. une différentielle d’ordre 2, s’écrit


Interpretation graphique de la differentielle :
2 d2 f
d f= (dx)2 = f ” (x) dx2
dx2

Soit (T ) la tangente en un
Interprétation physique de la différentielle : point M d’abscisse x à la courbe
d’équation : y = f (x).
dy
+ La dérivée dx en M est la li-
En physique, on utilise beaucoup la notion de différentielle car elle permet de faire mite de la pente de la corde M R
un lien direct avec les expériences mises en œuvre : on modifie une ou plusieurs gran- lorsque le point R tend vers M
deur(s) physique(s) (ce sont les paramètres expérimentaux), dont la variation s’identifie à c’est donc la pente de la tan-
la différentielle de cette grandeur ; c’est ce qui explique qu’on utilise pour la dérivée la gente (T ).
dy
notation dx plutôt que la notation y 0 (x). + La différentielle : dy =
dy
P Q = y 0 (x) dx = dx dx apparait
exemple 1 : Loi d’Ohm en électricité
comme l’écart entre l’ordonnée
U =Ri du point M d’abscisse x et l’or-
donnée du point Q d’abscisse x +
Une petite variation de di de l’intensité du courant aux bornes d’une résistance R dx situé sur la tangente (T ) : c’est
conduit à une petite variation de tension dU ,telle que : la variation de y mesurée sur
la tangente (T ). La variation de l’ordonnée y mesurée sur la courbe (C) entre les points M
dU = R di et R est égale à P R ; la différentielle P Q représente une estimation de P R obtenue en né-
gligeant QR, c’est-à-dire l’écart entre la courbe et sa tangente, c’est-à-dire encore un terme
exemple 2 : Loi des gaz parfaits d’ordre deux en dx.
En définitive, la dérivée apparait comme un taux d’accroissement estimé à l’ordre
P V = nRT 1 en dx, (c’est la « pente ») et la différentielle comme une variation estimée à l’ordre 1
en dx.
On peut envisager
- une petite variation de température dT , qui va entrainer une petite variation
de pression dP , telle que 2 Application au calcul intégral
dP =
Soit F une primitive d’une fonction f . Cela signifie que f est la dérivée de F et se
- une petite variation de volume dV , qui va entrainer une petite variation de traduit donc par :
pression dP , telle que
dP = dF
dF = F 0 (x)dx = f (x)dx soit dF = dx = f (x) dx
dx
soit encore
dF
= f (x)
dx
Déterminer la fonction F à partir de f revient à "intégrer " l’équation différentielle précé-
dente,en calculant :
Z
F (x) = f (x) dx

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qui se lit « somme de f (x)dx » et s’appelle intégrale indéfinie de f (x). F est alors définie Exemple : Cas d’une
à une constante près que les conditions aux limites ou conditions initiales permettent force ne dépendant que de
de déterminer. x : Le graphe de f (x) en
fonction de x est donné
ci-contre ; le travail élé-
Application 2 : équation horaire d’un mouvement de chute mentaire δW = f (x).dx
libre verticale sans vitesse initiale représente l’aire du rec-
La variable est le temps. On connait l’accélération a(t) = g = cte (axe (Oz) des- tangle de hauteur f (x) et
cendant, O origine de la chute,g accélération de pesanteur). Comme a = dv dt , soit
de largeur dx.
dv = a dt, l’intégration donne Le travail total de A à B
est la somme des travaux
v = gt + v0 , où v0 = v(t0 ) élémentaires et représente
l’aire totale délimitée par
soit, ici, t0 = 0 et v0 = v(t0 ) = 0, d’où : xA et xB (on retrouve la
notion de sommation inté-
v = gt
grale).
De même, comme v = dz/dt, soit dz = v(t) dt = gt dt, une nouvelle intégration

donne Ainsi, plus généralement, le travail de la force f le long de la courbe C se note :
1
z(t) = gt2
2 Z Z → →
W = δW = f . d`
C C

3 Forme diérentielle et intégration

On rencontre aussi en physique des grandeurs qui dépendent du chemin suivi, tels

les travaux W de certaines forces f . Cela signifie qu’il n’existe pas de fonction W telle que

→ →
dW = f . d`

→ →
soit une différentielle totale exacte. Dans ce cas, f . d` est appelée forme différentielle ;
on la note δW ) et δW traduit non plus une petite variation mais une petite quantité de
la grandeur W , c’est-à-dire ici un travail élémentaire.

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Chap. -2 : Equations différentielles II 2e ordre


1 Oscillateur harmonique non amorti
I er
1 ordre
Ẍ + ω02 X = 0
1 Equation homogène
Solution :
X(t) = A cos (ω0 t) + B sin (ω0 t)
df f df f
+ =0 + =0 en général plus aisée à exploiter que la forme équivalente
dt τ dx δ
x X(t) = Xm cos (ω0 t + ϕ)

t Solution : f (x) = F0 e δ .

Solution : f (t) = F0 e τ . δ épaisseur de peau, profondeur/lon- Les CI permettent de déterminer A et B (ou Xm et ϕ selon la forme choisie).
τ temps de relaxation, caractéris- gueur caractéristique de la décroissance
tique de la décroissance exponentielle. exponentielle. 2 Oscillateur harmonique amorti
2-a) Equation homogène : régime libre
2 Equation avec second membre constant
s̈ + 2λṡ + ω02 s = 0
df f fp
+ = ω0
dt τ τ s̈ + ṡ + ω02 s = 0
Q
df f fp
+ = où Q est le facteur de qualité sans dimension.
dx δ δ
s̈ + 2ξω0 ṡ + ω02 s = 0
3 Domaines d'application
où ξ est le taux d’amortissement sans dimension.
charge, décharge d’un condensateur
Equation caractéristique : r2 + 2λr + ω02 = 0 de discriminant ∆ = 4 λ2 − ω02

f = q, uc
Solutions : plusieurs cas sont à distinguer...
établissement d’un courant dans une bobine 1
1er cas - Régime apériodique : ∆ > 0, soit λ > ω0 ou Q < ou ξ > 1
f = iL 2
Les
√ racines de l’équation caractéristique sont réelles : r± = −λ ± Ω, en posant Ω =
mouvement avec vitesse limite ∆ p 2
  = λ − ω02 .
v(t) = vlim 1 − e−t/τ 2

Exemple : chute dans un milieu visqueux s(t) = e−λt αeΩt + βe−Ωt


 
(éq 2.1)
Exemple : modèle de Drüde pour la conduction électrique −λt 0 0
s(t) = e [A ch (Ωt) + B sh (Ωt)] (éq 2.2)
champ de pression dans le modèle de l’atmosphère isotherme.
p(z) = p0 e
− kmgz
BT
4
! Attention...

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Utiliser obligatoirement la solution (éq 2.1) si on dispose d’une condition en ±∞


(variable temporelle ou spatiale indifféremment) pour trouver α et β. s(t)

Utiliser préférentiellement la solution (éq 2.2) si on dispose d’une condition en 0 pour


exprimer A0 et B 0 .

ṡ(0) = 1

différentes CI

s(t) ṡ(0) = 0

ṡ(0) = −2
0
0 5 t

ṡ(0) = 1
ṡ(0) = 0

différentes CI
0
0 5 t

ṡ(0) = −2 1
3e cas - Régime pseudo-périodique :∆ < 0, soit λ < ω0 ou Q > ou ξ < 1
2

Les racines de l’équation caractéristique sont complexes conjuguées : r± = −λ ± iωp ,


p
|∆| p 2
en posant ωp = = ω0 − λ2 .
2
1
2e cas - Régime critique : ∆ = 0, soit λ = ω0 ou Q = ou ξ = 1
2
Les racines de l’équation caractéristique sont doubles : r0 = −λ.

s(t) = (A0 + B0 t) e−λt (éq 2.3) s(t) = e−λt [A cos(ωp t) + B sin(ωp t)] (éq 2.4)

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A retenir : Modélisation par un OH


amorti
s(t)
Un oscillateur harmonique amorti est caractérisé par
ṡ(0) = 1 + la pulsation propre ω0 et le coefficient d’amortissement λ,
+ ou par la pulsation propre ω0 (ou la fréquence propre f0 ) et le facteur de qualité
Q.
différentes CI ṡ(0) = −2 On retiendra que ω0 (ou f0 ) et Q sont les deux principales caractéristiques d’un
oscillateur.
L’étude expérimentale d’un système physique implique généralement l’enregistre-
ṡ(0) = 0 ment du graphe de sa réponse.
0
Dans le cas où les oscillations, libres et amorties, correspondent à un régime
0 5 t
pseudo-périodique, on mesure à partir de l’enregistrement les valeurs du décrément
logarithmique et de la pseudo-période. On en déduit successivement les valeurs du
coefficient d’amortissement , de la pulsation propre et du facteur de qualité. On
détermine ainsi les caractéristiques de l’oscillateur.

2-b) Traitement d’un second membre


2-b.i) de type constante

Exemples ω0
s̈ + ṡ + ω02 s = ω02 sp
Q
De nombreux systèmes physiques peuvent être modélisés par un oscillateur har- avec sp = cste
monique amorti, ce qui rend ce modèle très important dans divers domaines. Citons : Sous cette forme, la solution s’écrit simplement
— en électricité, le circuit RLC ;
— en mécanique, s(t) = sh (t) + sp
+ système masse-ressort-amortisseur
+ pendule simple amorti
+ pendule de torsion amorti 4
! Attention...
+ un tremblement de terre Les constantes d’intégration sont introduites sur la fonction sh (t) (dont la forme dé-
— un quartz piezo-électrique pend du facteur de qualité ou du taux d’amortissement, conformément à la discussion du
— une cavité micro-ondes paragraphe II-2-a)) mais se détermine sur la fonction complète s(t) : en aucun cas
::::::::::::::::::::::::::::::::::
— un laser sur sh (t) seule.
— ....

2-b.ii) de type harmonique : régime sinusoïdal forcé

ω0
s̈ + ṡ + ω02 s = ω02 S0 cos (ωt)
Q

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On suppose que sh (t) → 0 de sorte qu’on ne cherche que le régime permanent, en 3-b) Variable spatiale
utilisant la notation complexe sous la forme
d2 f
S(iω) = Sm (ω)eiΦ(ω) et s(t) = Sm (ω) cos [ωt + Φ(ω)] − k2 f = 0
dx2
Equation caractéristique : r2 − k 2 = 0, d’où les racines réelles : r = ±k
 
ω 2 iωω0
Soit en posant x = , −ω + 2
+ ω0 S = ω02 S0 et finalement la solution com- Solution :
ω0 Q
plexe
f (x) = Aekx + Be−kx (éq 2.5)
S0
S= x f (x) = αch(kx) + βsh(kx) (éq 2.6)
1 − x2 + i Q

4
! Attention... 4
! Attention...

Ne pas apprendre par cœur un tel résultat : il faut comprendre la méthode et l’appliquer Si conditions aux limites en x ± ∞, garder l’expression (éq 2.5) et éliminer le terme
au cas par cas. faisant diverger f (x) en ±∞.
Si conditions aux limites en x = 0, garder l’expression (éq 2.6). En général, elle permet
d’obtenir assez rapidement les constantes d’intégration α et β
Exemples

Oscillations forcées en mécanique, en électricité...


Modèle de l’électron élastiquement lié (dipôle oscillant) : atome soumis à un champ III Exercices
électrique de type opph (prise en x = 0 : position de l’atome étudié).
1. Résoudre les équations différentielles suivantes avec les conditions initiales précisées
à la suite de l’équation. α, ω0 , x0 sont des constantes.
x
ẋ + = ω0 x0 avec x (0) = 0
3 Attention à cette forme... τ

Solution : x(t) = x0 ω0 τ 1 − exp − τt



3-a) Variable temporelle
2. .
x
2
Ẍ − Ω X = 0 = αt3
ẋ − τ avec x (0) = x0

Solution : x(t) = x0 + 6ατ 4 exp τt − ατ t3 + 3t2 τ + 6tτ 2 + 6τ 3


 
4
! Attention...
3. .
Ne pas confondre avec l’équation différentielle associée à l’oscillateur harmonique non ẍ + 3ẋ − 4x = 0 x (0) = 2 et ẋ (0) = 2
amorti.
Solution : x(t) = 2 exp t
4. .
Equation caractéristique : r2 − Ω2 = 0, d’où les racines réelles : r = ±Ω
−4ẍ − 6ẋ + 4x = exp(t) avec x (0) = 0 et ẋ (0) = 2
Solution :
X(t) = AeΩt + Be−Ωt Solution : x(t) = exp 2t − 5
6 exp (−2t) − 1
6 exp t

Lorsque t → ∞, X(t) ne peut pas diverger donc nécessairement A = 0 .

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Chap. -3 : Fonctions II Primitives


Les primitives sont calculables à une constante près, notée ici κ
I Dérivées R α
t dt = α+1 1 α+1
t + κ sauf pour α = −1
R
exp (at) dt = a1 exp (at) + κ
sin (ωt) dt = − ω1 cos (ωt) + κ 1
R R
cos (ωt) dt= ω sin (ωt) + κ
f (t) ln (t) exp (at) tα at 1 t
a arctan a + κ


df 1
α tα−1 t 
a exp (at) a ln a R dt R dt
dt t
t = ln |t| + κ a2 −t2 =  ou
1 a+t 2 2
2a ln a−t avec a > t


n
p
f (t) ln [u (t)] exp [u (t)] [u (t)] u (t) t
a dt = lna a + κ
R t R
df du 1 du du n−1
ln t dt = t ln t − t + κ
dt dt u(t) dt exp [u (t)] n dt [u (t)] √1 du dt
R dt R
2 u(t)
cos2 (t) = tan (t) + κ tan t dt = − ln |cos t| + κ
f˙ u̇
u̇ eu n u̇ un−1 u̇ R f 0 (t)dt R df  
√ p
√ = √ √ dt t
R
u 2 u = 2 f (t) + κ a 2 −t2
= arcsin |a| +κ
f (t) f (t)
sh (at) dt = a1 ch (at) + κ ch (at) dt = a1 sh (at) + κ
R R
f (t) cos (ωt) sin (ωt) tan (t)
df 1
dt −ω sin (ωt) ω cos (ωt) 1 + tan2 (t) = cos2 (t)

f (t) arcsin [u (t)] arccos [u (t)] arctan [u (t)]


III Développements limités
df du/dt −du/dt du/dt
√ √ Pour x  1, on a :
dt 1−u2 1−u2 1+u2

3
f (t) sh (at) ch (at) th (at) x2
sin x ' x − x3! exp x ' 1 + x + 2!
1
1+x ' 1 − x + x2
df
a 1 − th2 (at) = a
 2 2n 3
a ch (at) a sh (at) x2n+1 3
x5
dt ch2 (at) chx ' 1 + x2! + ... + x
2n! shx ' x + x3! + ... +(2n+1)! arctan(x) = x − x3 + 5
2 2
cos x ' 1 − x2! ln (1 + x) ' x − x2 1
' 1 + x + x2
1−x
3 2 α
f (t) Argsh [u (t)] Argch [u (t)] Argth [u (t)] tan x ' x + x3 ln (1 − x) ' −x − x2 (1 + x) ' 1 + αx + α(α−1)
2! x2
df du/dt du/dt du/dt
√ √
dt u2 +1 u2 −1 1−u2

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Chap. -4 : Relations trigonométriques selon le domaine d’appartenance de ϕ, compris entre − π2 , π2 et π2 , 3π


   
2 , à déterminer en
fonction du signe de cos ϕ et/ou sin ϕ.

I Formules trigonométriques II Grandeurs vectorielles


1 Sommes et produits →
− → − →
− → −
A · B = AB cos A , B

2 2
 cos a − sin a

2 cos2 a − 1 Si t = tan θ2 →
− → − →
− → −→
cos (a + b) = cos a. cos b − sin a. sin b cos (2a) =
 A ∧ B = AB sin A , B − uz
1 − 2 sin2 a →
− → − →
− →


2t
avec A , B : angle orienté de A vers B .
cos (a − b) = cos a. cos b + sin a. sin b sin (2a) = 2 sin a. cos a sin θ = 1+t 2
2 tan a 1−t2
sin (a + b) = sin a. cos b + cos a. sin b tan (2a) = 1−tan 2a cos θ = 1+t2
2t
sin (a − b) = sin a. cos b − cos a. sin b tan θ = 1−t 2
tan a+tan b
tan (a + b) = 1−tan a. tan b cos2 a = 12 (1 + cos (2a))
tan a−tan b
tan (a − b) = 1+tan a. tan b sin2 a = 12 (1 − cos (2a))
2 cos a. cos b = cos (a + b) + cos (a − b)
2 sin a. cos b = sin (a + b) + sin (a − b)
cos (p) + cos (q) = 2 cos p+q cos p−q
 
2 2
cos (p) − cos (q) = −2 sin p+q sin p−q
 
2 2
sin (p) + sin (q) = 2 sin p+q p−q
 
2  cos 2 
sin (p) − sin (q) = 2 sin p−q 2 cos p+q2
sin(p+q)
tan (p) + tan (q) = cos p. cos q
sin(p−q)
tan (p) − tan (q) = cos p. cos q

2 Relations avec les nombres complexes


b
z = r exp (jθ) = a + jb avec a = r cos θ b = r sin θ tan θ = a

exp(jθ)+exp(−jθ) exp(jθ)−exp(−jθ)
cos θ = 2 sin θ = 2j

Cas particulier :
A
H= = |H| exp (jϕ) où ϕ = arg H
a + jb

avec cos ϕ = √ a sin ϕ = √ −b tan ϕ = − ab


a2 +b2 a2 +b2
   
b b
ϕ = − arctan ou ϕ = π − arctan
a a

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2 Cylindriques
Chap. -5 : Systèmes de coordonnées géométrie à symétrie axiale

I Les systèmes de coordonnées


1 Cartésiennes On rappelle que pour
z
un point de l’espace
M (ρ, θ, z) avec

ρ ∈ R+
dz
θ ∈ [0, 2π[
z
On rappelle que pour M z∈R
un point de l’espace
M (x, y, z). On a : M
H
y 
x


 x = ρ cos θ

y = ρ sin θ



z = z!

ρ
Eléments de longueur dθ

− θ
le long de l’axe des x d ` = dx→−
ux dρ



le long de l’axe des y d ` = dy →

uy


le long de l’axe des z d ` = dz →

uz →

suivant le rayon d ` = dρ→−

Eléments de surface →

Déplacements suivant une rotation d’angle dθ d ` = ρdθ→
−uθ
latérale gauche/droite (y = cst) dS = dxdz →

suivant la cote z d ` = dz →

uz
devant/derrière (x = cst) dS = dydz
dessous/dessus (z = cst) dS = dxdy latérale (ρ = cst) dSlat = ρdθdz
Elément de volume Eléments de surface dessus/fond (z = cst) dSfond = ρdρdθ
Volume dτ = dxdydz radiale (θ = cst) dSrad = dρdz

Element de volume dτ = ρdρdθdz

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3 Sphériques II Exercices
géométrie à symétrie centrale
1. Calculer la surface d’une sphère de rayon R.
On rappelle que pour
un point de l’espace
M (r, θ, ϕ) avec →

2. RRR
Calculer en coordonnées sphériques sur la demi-boule de rayon R, z > 0 : I =


ur dV
r ∈ R+ →

z u~r
θ ∈ [0, π[ 3. Calculer le champ magnétique B , créé par une distribution de courant
dr
u~ϕ
M ϕ ∈ [0, 2π[ →

θ r 0 < r < a → j = j0 −

u z
dθ →

On a : a < r < b → j = −j1 −→
u z
u~θ →
− →

 a < r→ j = 0


 x = r sin θ cos ϕ

4. Calculer le champ électrique créé par une boule chargée uniformément en volume de
dϕ y = r sin θ sin ϕ
ϕ 
 rayon R et de charge volumique ρ.
5. Donner l’expression du vecteur des − u→

z = r cos θ

θ s des coordonnées sphériques, dans la base

→ →
− −

cylindrique (u , u , u )
ρ θc z

6. Soit Pv = αρ2 , la puissance volumique de la force F . Calculer la puissance totale




suivant le rayon d ` = dr→ −
ur dissipée dans un cylindre de rayon R et de hauteur h.


Déplacements le long d’un méridien d ` = rdθ→−uθ


le long d’un parallèle d ` = r sin θdϕ→
−uϕ

sur l’enveloppe (r = cst) dSenv = r2 sin θdθdϕ


7. Soit λ = λh0 z , la masse linéique d’un fil hélicoïdal de pas a et de rayon R et enroulé
Eléments de surface dans un plan méridien (ϕ = cst) dSmer = rdθdr sur deux tours. L’origine du fil est en z = 0, calculer la masse du fil.
dans un plan « parallèle » (θ = cst) dSpar = r sin θdϕdr

Element de volume dτ = r2 dr sin θdθdϕ

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3 Dérivations
Chap. -6 : Repère de FRENET Par définition, on note :
1. γ la courbure de la trajectoire telle que
I Définitions ∂T




= γN
1 Abscisse curviligne ∂s
2. le rayon de courbure est
Définition : 1
R=
γ
1. On étudie le déplacement dans le plan d’un point matériel M sur une
courbe. Le plan est l’ensemble des points tels que z = Cte. Il s’exprime en mètres.

2. On note s la distance sur la courbe entre le point O et le point M : s = OM


g,
c’est l’abscisse curviligne.
3. Finalement, le point M est repéré par

M (x (s) , y (s))



7 R est algébrique. Si N est orienté vers la concavité, alors
2 Vecteurs de base R > 0.

− → − − 7 γ est lié à la dérivée seconde de OM :
En tout point M , on peut définir la base locale : T , N , →
u z, Propriété à
c’est la base locale de Frenet. 2 −−→ connaître
d OM →−
Soit le vecteur tangent unitaire : γ= .N
ds2
−−→ 7 R est donc relié à l’inverse de la dérivée seconde.

− dOM
T =
ds
3. On a finalement
Le vecteur normal unitaire : →
− →

∂T N

− →
− =
N =→

uz ∧ T ∂s R
→
− → − − 
La base T , N,→
u z est une base orthonormée di- II Vitesse et accélération
recte.

− →
− →
− →

7 T est tangent à la trajectoire Propriété à La vitesse est uniquement colinéaire au vecteur T , l’accélération est suivant T et N : :

− connaître
7 T est orienté dans le sens de la vitesse du point matériel. ds →
− dv →
− v2 →



v = T →

a = T + N
dt dt R

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Chap. -7 : Valeur moyenne


II Moyenne sur une grandeur continue à 1D
I Moyenne sur une série discrète
1 Moyenne temporelle
1 Evènements équiprobables
Définition :
Définition :
La moyenne temporelle d’un signal de période T est
Pour une série de N évènements Ai de même poids, on a par définition
Z T
1
N hf (t)iT = f (t) dt
1 X T 0
A = hAi = Ai
N i=1

Savoir démontrer №1 : Moyennes classiques

2 Probabilités 1
cos2 (ωt + ϕ) =

hcos (ωt + ϕ)i = 0


Définition : 2

2 1
Pour une série de N évènements Ai ayant la probabilité pi , on a par définition hsin (ωt + ϕ)i = 0 sin (ωt + ϕ) =
2
N
X
hAi = pi Ai
Application 2 :
i=1

Soit f (t) = cos (ωt + ϕ) et g(t) = cos (Ωt + ϕ)


Trouver les grandeurs suivantes

Propriété à D E
2
Pour des évènements équiprobables, p = 1 connaître hf (t) × g(t)i = (f (t) + g(t)) =
N
2
(hf (t) + g(t)i) =
Application 1 : Moments magnétiques


On considère des moments magnétiques M dont les orientations sont +→

u z où −→

uz

− →
− M Savoir démontrer №2 : Notation complexe
dans un champ magnétique extérieur B = B u z .
La norme des moments est constante. ontrer que pour un signal sinusoïdal, alors
1. Quelle situation est la plus probable. On notera p1 sa probabilité.
2. Donner le moment magnétique moyen. 1
Re f f ∗

hf (t)iT =
2

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Montrer que pour un signal sinusoïdal, alors 1. Montrer que  


P0 S mgz
D→ P (z) = exp −
− →
−E 1 →
− → − ∗ kB T kB T
E∧B = Re E ∧ B
T 2
2. Trouver la hauteur moyenne z des molécules de gaz de masse m.

2 Loi de probabilité
Définition :
III Système à deux dimensions
Si la probabilité d’être entre x et x + dx est dp(x) = P (x)dx, alors la moyenne Définition :
d’une fonction g(x) est
Vitesse moyenne :
Z Z Pour un écoulement dans un tuyau, soit une section perpendiculaire au tuyau
hg(x)i = g(x)dp = G(x)P (x)dx de surface S, alors
0 −

ZZ
1 →

hvi = v .dS
S

On a Z Propriété à
P (x)dx = 1 connaître
S Savoir démontrer №3 : Ecoulement de Poiseuille

oit une loi de vitesse


∆p
R2 − r 2

Application 3 : Durée moyenne entre deux chocs v=
4Lη
On considère un électron qui subit des chocs, soient tq les temps qui séparent deux Montrer que la vitesse moyenne est
chocs. vmax
La durée ∆t qui sépare deux chocs suit la loi de probabilité hvi =
2
 
1 ∆t
P (∆t) = exp −
τ τ
Application 5 : Moments magnétiques à 3D
1. Justifier que τ est la durée moyenne entre deux chocs.


2. Calculer ∆t2 On considère des moments magnétiques M dont les orientations sont dans l’espace
sont données par la loi de Maxwell-Boltzmann :
 
−M B cos θ
Application 4 : Hauteur moyenne P (θ) = A exp
kB T
 
On se place dans le modèle de l’atmosphère isotherme P = P0 exp − kmgz
BT
. . θ est l’angle des coordonnées sphériques.

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1. Calculer A.
2. Calculer Mz .

IV Vitesse quadratique
Définition :
Par définition, on définit la vitesse quadratique moyenne
p
u = v2

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Chap. -8 : Mathématiques pour l’op- 1. La fonction est prolongée par continuité en x = 0, on a sinc(0) = 1.

tique 2. Annulations pour

x = pπ avec p ∈ Z∗

I Propriétés des intégrales 3. Lorsque x → ±∞, sinc(x) → 0.


Si les variables x et y sont indépendantes et les bornes d’intégrations indépendantes
4. sinc(x) est une fonction paire (rapport de 2 fonctions impaires).
alors

ZZ Z
 Z  Maxima de f (x) = sinc(x) :
dxdy = dx dy Maximum principal en x = 0 où la fonction vaut 1.
ZZ Z  Z  Maxima secondaires vérifient la relation : xM = tan(xM ) . Propriétés à
f (x)g(y)dxdy = f (x)dx g(y)dy Il n’existe pas de solutions analytiques à cette équation (mis connaître
ZZ Z  Z  Z  Z  à part le cas x = 0) mais une rapide étude graphique montre

(f (x) + g(y))dxdy = f (x)dx dy + g(y)dy dx que ces racines sont très proches des valeurs avec q ∈ Z∗ et
2
q > 3.
Application 1 : Calculs de surfaces

7 Calculer l’aire d’un carré.


7 Calculer l’aire d’un triangle rectangle de coté a et b.

II fonction sinc

sin(x)
1 f (x) = sinc(x) = x

0
−3π − 5π −2π − 3π −π − π2 0 π π 3π 2π 5π 3π
2 2 2 2 2

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III Fonction sinc2 Le domaine −π < x < π caractérise la tache centrale : l’aire sous la tache centrale est
égale à environ 90% de l’aire totale sous la courbe.
La demi-largeur correspondante s’écrit en fonction
Propriétés de la fonction g(x) = sinc2 (x) : 1
7 de u :
Les minima correspondent aux annulations de sinc(x), soit x
xp = pπ et avec les notations du calcul, πup x = pπ, soit λ0 f20
7 de ∆x = xS 0 − xM :
x
p Propriétés à
up = avec p ∈ Z∗
x connaître
Maxima
g(x) admet un maximum principal en x = 0 où la fonction vaut
1.
ainsi que des maxima secondaires vérifiant la relation :
xM = tan(xM ) .

x 0 π 1, 43π 2π 2, 45π 3, 47π 4, 48π


sinc(x) 1 0 −0, 27 0 0, 128 −0, 091 0, 071
−3
2
sinc (x) 1 0 0, 047(' 5%) 0 0, 016(' 2%) 8, 3.10 5, 2.10−3

Table 1 – Quelques valeurs caractéristiques de g(x) = sinc2 (x)

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Chap. -9 : Propriétés du gradient, de II Propriétés de la divergence


la divergence et du rotationnel 1 Expression dans les diérents systèmes de coordonnées
Coordonnées cartésiennes :


I Propriétés du gradient div A =
∂Ax
∂x
+
∂Ay
∂y
+
∂Az
∂z
1 Expression dans les diérents systèmes de coordonnées Coordonnées cylindriques :

Coordonnées cartésiennes : →
− 1 ∂ (ρAρ ) 1 ∂Aθ ∂Az
div A = + +
ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z
−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →

grad (f ) = ux+ uy + uz Coordonnées sphériques :
∂x ∂y ∂z

Coordonnées cylindriques : →
− 1 ∂ r 2 Ar 1 ∂ (Aθ sin θ) 1 ∂Aϕ
div A = 2 + +
r ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ
−−→ ∂f →
− 1 ∂f →
− ∂f →

grad (f ) = uρ+ uθ + uz
∂ρ ρ ∂θ ∂z 2 Théorème d'Ostrogradsky
Coordonnées sphériques : Le flux d’un vecteur à travers une surface fermée orientée normale sortante est égal
à l’intégrale triple sur le volume intérieur de la divergence :
−−→ ∂f →
− 1 ∂f →
− 1 ∂f → −
RR
− −
→ → →

ZZZ
grad (f ) = ur + uθ + uφ
∂r r ∂θ r sin θ ∂φ A .dS = div A dτ
S Vint

2 Théorème du gradient 2-a) Théorème de Gauss


2-a) Enoncé En électromagnétisme, l’équation de Maxwell-Gauss
RR →
− ρ


ZZZ 
−−→  Maxwell-Gauss div E =
udS = grad u dτ ε0
S V
permet d’en déduire le théorème de Gauss :
Le volume V est intérieur à la surface S. RR − −
→ → →

ZZZ ZZZ
ρ Qint
E .dS = div E dτ = dτ =
S ε 0 ε0
2-b) Application aux forces de pression V int V int

Sur un système fermé de surface S, la somme des forces de pression peut s’écrire : On retient donc le théorème de Gauss : le flux du champ électrique à travers une surface
RR fermée S orientée normale sortante est égal à la charge intérieure à S divisée par ε0 .
−−→ 
ZZZ 


(−p) n dS = − grad p dτ
RR − −
→ → Qint
E .dS =
S ε0
Les forces surfaciques de pression peuvent s’exprimer comme une force volumique fv =
−−→ →
− →

−grad p Ce théorème permet de calculer le champ E lorsque le flux de E est facile à exprimer.

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2-b) Lois de conservation 3 Champ à ux conservatif


Le théorème d’Ostrogradsky permet de démontrer les lois de conservation : →

On dit qu’un champ j est à flux conservatif lorsque son flux à travers toute surface
7 Conservation de la masse : fermée est nul ; ce qui revient à dire que sa dievrgence est nulle en tout point.
Le flux sortant de masse est

− →

RR j à flux conservatif ⇐⇒ div j = 0


ZZZ


µ v .dS = div (µ→−
v ) dτ →

S Sur un tube de courant, le flux sur les cotés étant nul ; on en déduit que le flux de j
V int RR →

entrant par la surface Se : Φe = Sent. j .dS est égal au flux sortant par la surface Ss :
d’où l’équation : RR →

Φs = Ssort. j .dS
∂µ
∂t + div (µ→

v ) = 0 Equation locale de conservation de la masse →

j à flux conservatif ⇐⇒ Φe = Φs sur tous les tubes de courant
7 Equation de la chaleur : ⇐⇒ conservation du flux
Le flux sortant d’énergie →
− →

RR 7 Equation de Maxwell-Flux : div B = 0 → B est à flux conservatif
−→ −

→−
− → −
→
ZZZ
jQ .dS = div jQ dτ 7 Régime stationnaire de l’équation de la chaleur div jQ = 0 → jQ est à flux
S
V int
conservatif ⇐⇒ conservation du flux d’énergie Φ
7 Ecoulement incompressible ⇐⇒ div (→ −v) = 0 → → −
v est à flux conservatif ⇐⇒
d’où l’équation : conservation du débit volumique


∂T −
→ 7 Ecoulement stationnaire ⇐⇒ div (µ→ −v ) = 0 → j = µ→ −v est à flux conservatif
µc + div jQ
∂t ⇐⇒ conservation du débit massique
On peut transformer cette équation avec la loi de Fourier :
4 Potentiel vecteur
∂n λ →
− −→ →−
+ ∆n = 0 Pour tout champ vectoriel A , on a div rot A = 0. On peut donc trouver un potentiel
∂t µc
vecteur :
7 Equation de diffusion : sans terme de création −−−→
Le flux sortant de particules →
− →
− →
− →

div B = 0 → B = rot A → A est un potentiel vecteur
RR −

ZZZ


n v .dS = div (n→

v ) dτ
S
V int
III Propriétés du rotationnel


D’où l’équation en posant j = n→

v : 1 Expression dans les diérents systèmes de coordonnées
→ Coordonnées cartésiennes :
∂n −
+ div j
∂t
 
∂Az ∂Ay
∂y − ∂z
−→ →−  
En utilisant la loi de Fick rot A =  ∂Ax ∂Az

 
∂z ∂x

∂n  
+ D∆n = 0 ∂Ay
− ∂Ax
∂t ∂x ∂y

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Coordonnées cylindriques : 3 Potentiel scalaire


      Lorsque le rotationnel est nul, alors le champ dérive d’un potentiel :
−→ →− 1 ∂Az ∂Aθ →
− ∂Aρ ∂Az →
− 1 ∂ (ρAθ ) ∂Aρ → −
rot A = − uρ+ − uθ + − uz −→ →− →
− →
− −−→
ρ ∂θ ∂z ∂z ∂ρ ρ ∂ρ ∂θ si rot X = 0 → X = −grad (Φ)

2 Théorème de Stokes 7 Cas du champ électrique.


−→ →− →

En électrostatique, l’équation de Maxwell Faraday donne rot E = 0 donc le champ
La circulation d’un vecteur sur une ligne fermée Γ , orientée, est égale au flux du électrique dérive du potentiel électrique V :
rotationnel de ce vecteur sur la surface ouverte S s’appuyant sur Γ et orientée par Γ.
−→ →− →
− →
− −−→
− →
H→ − RR −→ →− −→ rot E = 0 → E = −grad (V )
B . dl = rot B .dS
Γ S
7 Champ des vitesses irrotationnel :
2-a) Théorème d’Ampère −−−→ →
− −−→
Ecoul. irrotationnel → rot→

v = 0 =⇒ →

v = −grad (Φ) écoul. potentiel
−→ →
− →

L’équation de Maxwell-Ampère pour la magnétostatique est rot B = µ0 j . On peut


donc exprimer la circulation de B sur une ligne fermée :
− →
→ − −→ →− −→ − −
→ →
I ZZ ZZ
B . dl = rot B .dS = µ0 j .dS
Γ S S IV Relations utiles
− −
→ →
j .dS représente les courants qui traversent la surface S ; ils sont notés les courants
1 Gradient
enlacés soit
− →
H→ −
B . dl = µ0 ienlacés Th d’Ampère −−→ −−→ −−→
Γ grad (f + g) = grad f + grad g

− − →
H→ − −−→ −−→ −−→
Ce théorème permet de calculer le champ B lorsque B . dl est facile à exprimer. grad (f g) = f grad g + g grad f
Γ −−→ → − → − − −−→ →
→ − − −−→ →
→ − → − −→→ − → − −→→ −
grad ( A . B ) = ( B .grad ) A + ( A .grad ) B + B ∧ rot A + A ∧ rot B
2-b) Mécanique des fluides

− −−−−−−→ 2 Divergence
On a le vecteur tourbillon Ω = 12 rot (→v ), on a donc :

− → − →
− →

H→
− →
− RR −→ → −
→ − −
RR → → div( A + B ) = div A + div B
v . dl = rot −
v .dS = 2 Ω .dS = 2ΦΩ
Γ S S

− →
− − −−→

div(f A ) = f div( A ) + A grad f

− → − →
− −→ →
− −→
div( A ∧ B ) = B .rotA − A .rotB
2-c) Induction loi de Faraday
−→
−→ →

En régime non permanent, l’équation de Maxwell-Faraday est rot E = − ∂B 3 Rotationnel
∂t , on en
déduit la fem d’induction :
−→ →− → − −→ →− −→ →−
H→ − → − RR −→ →− −→

− −
RR → →
 rot( A + B ) = rot( A ) + rot( B )
e = E . dl = d
rot E .dS = − dt B .dS = − dφ
dt −→ → − −−→ → − −→→−
S S rot(f A ) = grad f∧ A + f rot A

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4 Relations imbriquées
−−→
div(grad U ) = 4U
−−−→
−−→
div(rot A ) = 0
−→ −−→ Coordonnées carté- Coordonées cylin- Coordonnées sphériques
rot(grad U ) = 0
siennes x, y, z driques ρ, θ, z r, θ, φ
−→ −→→ − −−→ →
− →
−→−
rot(rot A ) = grad (div A ) − 4 A

− → − →
− −→→ − → − −→→−
div( A ∧ B ) = B rot A − A rot B
f (→

r) f (x, y, z) f (ρ, θ, z) f (r, θ, φ)

Ax (x, y, z) →

ux + Aρ (ρ, θ, z) →

uρ + Ar (r, θ, ϕ) →

ur +

− →
A (−
r) →

Ay (x, y, z) u y + →

Aθ (ρ, θ, z) u θ + Aθ (r, θ, ϕ) →

uθ +
Az (x, y, z) →

uz Az (ρ, θ, z) →

uz Aϕ (r, θ, ϕ) →

∂f →
− 1 ∂f →
− ∂f →− 1 ∂f →

−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →
− ∂ρ u ρ + ρ ∂θ u θ + ∂r u r + r ∂θ u θ +
grad f ∂x u x + ∂y u y + ∂z u z ∂f →
− 1 ∂f →

∂z u z r sin θ ∂ϕ u ϕ

2
1 ∂ (r Ar )

− ∂Ax ∂Ay ∂Az 1 ∂(ρAρ ) 1 ∂Aθ ∂Az r2 ∂r +
div A ∂x + ∂y + ∂z ρ ∂ρ + ρ ∂θ + ∂z 1 ∂(Aθ sin θ) 1 ∂Aϕ
r sin θ ∂θ + r sin θ ∂ϕ


− →

  h i
∂Ay → ∂(sin θAϕ )
− 1 ∂Az
− ∂A 1
− ∂A
 
∂Az
− ux +
θ
uρ + θ
u r+
−→ →−
∂y ∂z  ρ ∂θ ∂z r sin θ ∂θ ∂ϕ
∂Az → − →
− ∂(rAϕ ) → −
 h i
∂Aρ
∂Ax
− ∂A 1 1 ∂Ar

rot A − ∂x  u y + uθ + r sin θ ∂ϕ − uθ +
z
 ∂z
∂Ay ∂Ax → − h∂z ∂ρ ∂r

− →

i h i
∂x − ∂y uz 1 ∂(ρAθ )

∂A ρ
uz 1 ∂(rAθ )
− ∂Ar

ρ ∂ρ ∂θ r ∂r ∂θ

 
  2
1 ∂
r 2 ∂r r2 ∂f
∂r +
1 ∂
ρ ∂f
∂ρ +
1 ∂ f
+
4f (→
− ρ2 ∂θ 2
 
∂2f ∂2f ∂2f ρ ∂r 1 ∂ ∂f
r) ∂x2 + ∂y 2 + ∂z 2 ∂2f r 2 sin θ ∂θ sin θ ∂θ +
∂z 2 1 ∂2f
r 2 sin2 θ ∂ϕ2

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