INTRODUCTION …………………………………………………………….
INTRODUCTION :
Pour survivre et se développer dans le contexte économique actuel, toute entreprise se doit améliorer la
qualité du service rendu à sa clientèle et simultanément de réduire les coûts de revient. La maîtrise des coûts
constitue l'un des éléments essentiels pour atteindre ces deux objectifs, souvent antagonistes.
En effet, le stock et l’approvisionnement pèsent encore trop sur les finances des entreprises, surtout celle du
secteur de l’industrie. D'où la nécessité de réduire les stocks sans, toutefois, dépasser les seuils desquels,
il ne serait possible, pour l’entreprise satisfaire la demande.
Le traitement des différents paramètres de gestion relatifs aux stocks et aux approvisionnements se révèle
complexe et fastidieux à cause du formalisme mathématique qu’il exige et du nombre, en général très élevé
d'articles stockés.
Seule l'informatique permet d'envisager de façon réaliste un tel traitement, indispensable pour optimiser
au mieux la gestion des stocks.
I- Lafonction approvisionnement :
La fonction approvisionnement assure la gestion des flux de biens et de services qui entrent dans l'entreprise.
Le service achat de l'entreprise est chargé de l'approvisionnement en matières et en composantes. Il peut
comporter plusieurs sections : recherche de fournisseurs, commandes, livraison avec le magasin. Le travail est
effectué par des acheteurs et du personnel administratif.
Dans le cas général, le processus d'approvisionnement se déroule donc comme suit :
- Consultation de divers fournisseurs;
- Sélection des offres les plus intéressantes; commandes;
- Surveillance des délais de livraison;
- Livraison et réception de la marchandise;
- Réception et contrôle des biens livrés et de la facture.
Les flux d'information qui caractérisent le processus d'approvisionnement ont des supports variés :
- documents commerciaux d'usage courant dans les entreprises :
bon de commande, bon de livraison, bon de réception;
- lettre commerciales, catalogues, tarifs et documentation diverse ; - télécommunications.
La stratégie d'approvisionnement détermine les normes à suivre en ce qui concerne les achats et la gestion des
stocks. Cette fonction joue un rôle fondamental dans les entreprises industrielles et de distribution où les coûts
d'approvisionnements et la qualité des matières ou produits sont deux facteurs déterminants.
Le responsable d'achats doit connaître précisément quand il faut déclencher une commande et savoir les besoins
réels de l'entreprise compte tenu des délais de livraison et des différents niveaux de stock.
Une rupture de stock peut impliquer des pertes importantes. Ces pertes peuvent même entraîner une régression de
l'entreprise sur son marché, si elle n'est pas capable de répondre aux besoins de ses consommateurs d'une
manière ou d'une autre.
II-La politique achat :
A-Le choix des fournisseurs :
La politique d'approvisionnement de l'entreprise détermine les normes à suivre pour les opérations
d'achat et la gestion des stocks, ainsi que les autres opérations qui suivent l'acte d'achat.
Le responsable d'achats doit connaître entièrement ses fournisseurs actuels et ceux potentiels. Les
fournisseurs habituels sont présents dans des fichiers sous forme de base de données. Les fournisseurs potentiels
sont arrivés sur le marché avec des propositions susceptibles de changer les fournisseurs actuels. C'est pourquoi, le
responsable d'achats doit être parfaitement informé de l'évolution du marché des fournisseurs. Habituellement,
l'actualisation des ces informations est fait par la mise à jour de la documentation portant sur les différents
fournisseurs.
La connaissance du marché amont des fournisseurs s'effectue par divers moyens : annuaires, catalogues,
revues, notices, documents divers, contact avec les représentants...
Par ailleurs, le responsable doit évaluer les potentialités de chaque fournisseur, c'est à dire ses capacités à
honorer ses engagements, respecter les conditions prévues.
B-Ladécisiond'achats :
Elle est généralement prise sur la base d'une analyse comparative établie à partir des différentes propositions faites
par les fournisseurs. Cette décision tient particulièrement compte des objectifs fixés : la qualité exigée, le prix, la
régularité des livraisons et le délai de la livraison, les services après vente et les conditions de paiement.
Certaines entreprises gardent les mêmes fournisseurs. Les opérations d'achats sont directement communiquées à
travers le système informatique de l'entreprise, par exemple et la facturation est automatiquement exécutée et le
compte client est mis à jouir en même temps.
La réalisation d'achat :
La réalisation d'achat est effectuée en plusieurs étapes, qui généralement les suivantes :
rédaction, en plusieurs exemplaires, d'un bon de commande;
surveillance des délais de livraison des fournisseurs pour éviter toute rupture (relances éventuelles);
Rédaction, à la livraison, d'un bon de réception;
contrôle, à la réception, de la quantité fournie, de la qualité des articles et leur conformité à la commande;
Vérification du contenu de la facture et l’adresser ensuite aux services concernés (financier et comptable);
Les marchandises sont prises en charge par le service de stockage.
Le bon de commande et le bon de livraison sont deux documents importants pour le contrôle des
produits livrés. En plus, deux autres documents, le bon de réception et la facture sont les documents en usage
dans la plupart des entreprises.
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LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
Exemple
Le responsable des approvisionnements en pièces détachées d’une concession d’automobiles dispose au début du
mois des informations suivantes :
• Stock initial : 300 unités ;
• Quantité prévue en entrée pour le mois : 70 unités ;
• Quantité prévue en sortie pour le mois : 150 unités.
Travail 1 : Quel devrait être le stock prévisionnel de pièces détachées en fin de mois ?
Pendant le mois, il est possible que 80 pièces soient nécessaires pour les ateliers d’une unité de montage. Une
commande en instance de livraison par le fournisseur porte sur 150 unités.
Travail 2 : Pour le mois quels seraient :
• le stock disponible,
• le stock virtuel. Les sorties moyennes quotidiennes sont de : 20 unités. Le délai normal de livraison est de 8
jours. Il arrive que le fournisseur livre avec 2 jours de retard.
Travail 3 : A quel niveau de stock faut-il passer ou déclencher une commande
Correction
1-Stock Final = Stock Initial + Entrées – Sorties = 300 + 70 - 150 = 220 unites.
2- Stock disponible = = Stock prévu - Commande à livrer = 220 – 80 = 140 unités.
Stock virtuel = Stock disponible + Commande fournisseur = 140 + 150 = 290 unités.
3- La commande est déclenchée lorsque le Stock minimum = 20 unités x 8 jours
Stock de sécurité = 20 unités x 2 jours
Stock d'alerte = Stock minimum + Stock de sécurité = 160 + 40 = 200 unités.
La commande est déclenchée lorsque le Stock d'alerte est atteint. 20 unités x 8 jours = 160 unités
20 unités x 2 jours = 40 unités = Stock minimum + Stock de sécurité = 160 + 40 = 200 unités.
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LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
Exemples :
Un distributeur de boulons possède 10 articles en stock. Les quantités consommées. Si l’on préfère,
les quantités vendues varient énormément d’un article à l’autre. Le tableau ci après présente les articles
ainsi que la quantité vendue et le coût unitaire pour chacun d’eux.
Pdt p.u de .vte Q te. v C.A = P*Q
A 1.5. 1600 2400
B 42 2550 107100
C 3 1700 5100
D 3.8 500 1900
E 15 1000 15000
F 2.5 3600 9000
G 1 1400 1400
H 25 1700 42500
I 2.33 1200 2796
J 0.46 2000 920
T otal 188716
TAF :
1- Classer les différentes références selon la méthode 20/80
2- Classer les différentes références selon la méthode ABC
Correction
Pdt références cumul références p.u de vte Qte v C.A= P*Q % C.C T ype de classe
A 1 1 10 42 2550 107100 57
A
B 1 2 20 25 1700 42500 80
C 1 3 30 15 1000 15000 87
D 1 4 40 2.5 3600 9000 92
B
E 1 5 50 3 1700 5100 95
F 1 6 60 2.33 1200 2796 96
G 1 7 70 .51 1600 2400 98
H 1 8 80 3.8 500 1900 99
I 1 9 90 1 1400 1400 100 C
J 1 10 100 0.46 2000 920 100
total 10 188116
GRAPHE A B C :
Les groupes de composants B et H constituent 20% des prdt.et représente à eux seuls 80%CA et les autres pdts
représentent 20%CA et 80% des articles.
C 50 5 I ; A. D ;G et J
EXERCICE D’APPLICATION
TAF :
1- Classer les différentes références selon la méthode 20/80
2- Classer les différentes références selon la méthode ABC
3- présenter le graphe
3 - Les méthodes et modèles de réapprovisionnement A ce niveau, nous devons traiter tout d’abord,
les modèles classiques sur lesquels, on doit se baser pour réapprovisionner le stock, après quoi, nous
passerons au réapprovisionnement en juste à temps et enfin on abordera les méthodes de gestion des
stocks.
Solution :
L’excédent moyen de consommation hebdomadaire sera : EMH = 90 – 75 = 15 paquets
- Le stock de sécurité : SS = EMH x Délai de livraison ( en semaines ).
SS = 15 paquets x 2 semaines = 30 paquets
- Le point de commande : PC = (Demande moyenne hebdomadaire x nombre de semaines) + SS
PC = (75 x 2) + 30 = 180 paquets
• Approvisionnement en modèle de Wilson : Méthode du lot économique ( ou Modèle de Wilson)
Cette méthode cherche à :
- Réduire les coûts de passation (lancement) des commandes en réduisant le nombre de commandes d'un produit
durant une période (une année par exemple). En effet, passer une commande a un coût (humain et matériel)
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LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
- Limiter le coût de possession (détention) du stock par un renouvellement (ou une rotation) rapide en augmentant
le nombre de commande. En effet, détenir un stock a un coût (location, amortissement des entrepôts, assurance des
produits stockés, capitaux stockés, ..). Ces deux objectifs sont contradictoires. D'un coté il faut réduire le nombre
de commande, de l'autre coté il faut l'augmenter.
La formule de Wilson, permet de déterminer la solution la plus économique : la quantité économique à
commander et par conséquent le nombre de commandes.
Également les coûts techniques dus aux salaires des régleurs et à l’immobilisation de la machine. Dans
certains cas s’ajoutent des frais importants de purge, de nettoyage.
Le modèle de WILSON se base sur les hypothèses suivantes :
- Les ventes ou consommations annuelles sont connues par l’entreprise
- Les sorties ( ventes ou consommations ) sont régulières
- Les délais d'approvisionnement sont stables
- Le prix d'achat unitaire soit indépendant des quantités commandées Soient:
D : la consommation ou la demande annuelle
Qe : la quantité économique à commander
N : le nombre de commande à passer durant l’année .
Pa : le prix d’achat unitaire .
Cc : le coût de passation de commande d’une seule commande .
Cs : le coût unitaire de possession de stock .
T : le taux de possession de stock
Ct : le coût total ( coût de possession et coût de passation )
Avec N= D/Q Cs = Pa * T .
Stock moyen = (SI+SF)/2 = (SI+0) /2 = Q/2
Coût annuel de commande = Cc * N = Cc* D /Q .
Coût annuel de stockage = Stock moyen * Cs = Q/2 * Cs Ct = Cc + Cs
Comme on suppose que la Qe se situe là où le Cc annuel = Cs annuel.
Donc, on peut établir la relation suivante :
D / Qe * Cc = Qe / 2 * Cs . 2 D Cc / Cs = Q 𝑒
Donc la formule de la quantité économique à commander est :
Exemple :
D =1000 ; Q = ?; Pa=20dh ; tx = 8% ; Cc = 50dh . N= D/Q ; T= 360/N = 12/N=3
CT = Cc+Cs (minim CT). ON a : Cc = c *D/Q = 50*1000/Q. Cs = Q/2*PT = 50/2*20*8%
Q 50 100 150 200 250 400 500
Cc 1000
Cs 40
CT 1040
Description
– OF en provenance de l'aval = "ticket" ou "Kanban"
– un Kanban comporte les informations suivantes :
Désignation de la pièce et de l'opération
Désignation des lieux d'origine et de destination
Quantité par conteneur (conteneur sert aux manipulations inter-postes)
Nombre de tickets en circulation dans la boucle
– particularité d'un Kanban :
circule en permanence dans le flux de fabrication ; il descend le flux avec les pièces et le remonte une fois les
pièces consommées
– chaque poste de transformation possède un tableau mural de Kanbans ; une colonne par référence ; chaque
colonne possède des index indiquant un niveau de lancement en fabrication possible (lot économique) et un seuil
d'alerte imposant un lancement en urgence. Déterminer le nombre de Kanbans de chaque type nécessaires dans
'atelier Fait par simulation ou tâtonnements successifs (on enlève des Kanbans jusqu'à ce que des ruptures de stock
apparaissent)
Différentes phases
a) le Kanban est mis sur le conteneur de pièces qui viennent d'être fabriquées au poste amont
b) le Kanban accompagne le conteneur au poste suivant (en aval du flux) et reste sur le conteneur en attente
c) au moment où le conteneur est mis en fabrication sur le poste aval, le Kanban est libéré et retourne au poste
amont
d) le Kanban est placé dans un planning, près du poste amont ; il sera retiré de ce planning au moment d'une
nouvelle mise en fabrication
B-le MRP :
Le MRP est un concept de gestion de production mise au point aux EUA dans les années 1965. MRP signifiait au
départ : Materials Requirement Planning (Management des Ressources Productives). Cependant, l’évolution du
concept au fil des années a poussé les promoteurs de cette méthode à faire évoluer son nom pour l’appeler
Manufacturing Resources Planning (MRP-2).
A l’origine, le MRP avait pour but de transformer un plan de production en produits vendus en plan
d’approvisionnement de composants. Ceci découlait d(une explosion des besoins par exploitation des
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16
LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
nomenclatures et transformation des besoins bruts en besoins nets après prise en compte des stocks, des
approvisionnements en cours, et application de règles de gestion prédéfinies.
1-Définition de la méthode :
A partir d’un plan de production de produits finis, découlant lui-même des prévisions commerciales et du
portefeuille des commandes, en calcule, grâce aux nomenclature, les besoins bruts consolidés et échéanciers
dans le temps en composants élémentaires à fabriquer ou à acheter. Ces besoins bruts deviennent des besoins nets
en tenant en compte des stocks et des en-cours, et permettent de calculer, grâce aux gammes, les charges
des moyens de production. Il s’agit donc d’un système de gestion prévisionnelle des matières et capacités.
2-Intérêt de la méthode:
Maîtriser la valeur des stocks ;
Maîtriser les délais des commandes ;
Prévenir les événements et par conséquent de prendre les décisions qui s’imposent : investissement,
recrutement, remaniement des horaires… ;
Améliorer l’organisation des circuits d’information dans l’entreprise.
3-Architecture du MRP-2 :
Le plan industriel et commercial (PIC):
Il a pour objectif de formaliser le cap que suivra l’entreprise dans les mois qui vont suivre. Il est élaboré par famille
de produits en établissant un échéancier sur les ventes et le niveau des stocks sur une période variable selon le
type de fabrication.
Le programme directeur de production (PDP) :
Il définit la production de l’entreprise pour les semaines à venir. C’est un document de dialogue indispensable entre
le commercial et la production.
Le calcul des charges globales :
Ce calcul permet de vérifier que les besoins planifiés sont en accord avec la capacité de l’entreprise. Les décisions
doivent donc se prendre à ce niveau.
Le calcul des besoins dépendants :
A partir de la production planifiée par le PDP pour satisfaire les besoins indépendants, le calcul des besoins
permet de calculer les besoins dépendants qui en résultent.
Calcul des charges détaillées :
Il faut vérifier que les charges induites par le calcul des besoins ne soient pas supérieurs à la capacité du poste
considéré, car si c’est le cas, le délai des pièces passant sur ce poste sera allongé et entraînera nécessairement des
retards.
Suivi et contrôle du flux de charge :
Cette étape permet de contrôler sur les postes les plus importants que le délai entre le moment où une pièce arrive
sur un poste et le moment où elle quitte le poste, n’est sensiblement différent du délai utilisé dans le calcul des
besoins
Contrôle des priorités :
Cette étape permet de contrôler si l’ensemble des ordres de fabrication qui arrive sur un poste est bien présent au
moment prévu par MRP. Le suivi doit permettre de mettre en évidence les réordonnancent à effectuer.
Exemple
Parfum Z12
Concentré
Niveau 2 Z12
Alcool
Un parfum est constitué de composants de premier niveau (le flacon, le bouchon, le contenu), le contenu étant lui
même un assemblage de composants (second niveau) : le concentré de parfum et l’excipient. Les chiffres entre
parenthèse représentent le taux de perte moyen dont il faut tenir compte pour établir les programmes de production
(par exemple 1,012 signifie qu’il faut utiliser 1012 flacons pour réussir un embouteillage final de 1000 flacons.
Soit un taux de perte ou de gâche de 12 pour mille).
EXEMPLE d’application :
Une Sté de mécanique planifie sa prdtion une fois par semaine pour mettre à jour le PDP et CBN. au debut de la
semaine1 ,le CBN des pdts finis A ET B fait apparaitre les odres de fabri suivantes
semaine S1 S2 S3 S4 S5 S6
Pdt A 10 10 5 5 10 5
Pdt B 15 10 15 15 10
Il faut une u C pour produir un pdt A .et 2u de C pour fabriquer 1u de B. or le composant est de :
- le delai d’obtention est d’1 semaine.
- la taille de lot de lancement est de est de 20 u
- le stock C au debut de la semaine1( fin de la semaine 0) est de 35 u
- le SS est de 10 u
- 2 lots de 20 u sont en cours de fabricat.et seront terminées pour les semaine1et 2 ( 20 u pour semaine1 et 20 u
pour semaine 2)
TAF : établir le CBN du composant C
Correctin d’exercice
A B
1 2
C C
c est ce qui est en stock (S+OL) est ≥ ce qui est demandé (BB+SS)
Gestion de la chaine logistique ou Supplychain management ( en anglais). : La gestion de la chaine logistique est la gestion des
flux d’information et des flux physiques depuis le fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client dans le respect des délais et au
moindre coût.
Dans ce mode de production, le produit ne circule pas (chantiers navals, aéronautique, équipements lourds,
BTP…), c’est la main d’oeuvre qui se déplace ainsi que les composants ou matériaux nécessaires.
2- Ateliers spécialisés ou sections homogènes (Job Shop )Zone 2: Production par lot (ou en petite série ) :
Cette implantation convient à des produits diversifiés fabriqués en petites séries. La manutention est assurée par
des transpalettes, chariots élévateurs …
Tous les équipements assurant une même fonction sont réunis dans un même lieu (atelier de fraisage, tournage ,
peinture etc…)
Les produits circulent d’une section à l’autre en fonction de leur gamme de fabrication, les temps de circulation
peuvent être importants.
Une gamme de fabrication : est un document qui répertorie toutes les phases d'élaboration d'une pièce.
3- Implantation par produits en ligne
(Zone 3:Production en grande série):Les machines ou ressources sont implantées en ligne en fonction de la gamme
de fabrication du produit. ( Flow shop) Dans une ligne de fabrication, les produits (matières) suivent les postes
dans l’ordre sans possibilité de rebroussement. Certains produits peuvent ne pas utiliser tous les postes de travail
mais il n’est pas possible de modifier le sens de circulation d’un produit.
EXEMPLE
Soit le projert suivant qui compose de 5 taches :
Taches Antériorité Durée en jrs
A - 2
B - 4
C A 1
D B 3
E C.D 1
1. Tracer le réseau PERT
2. déterminer la durée finale de réalisation du projet
3. déterminer le chemin critique
4. calculer les marges totales et libres
5- les niveaux de graphe PERT
A2 C1
E2 FIN
2
Débu
t 6 7 9
D3
7 9
0 B4 ensemble des taches critiques
Composant le chemin critique
Étape début date une tache critique si sa date au +tôt = sa date au + tard
de début au + tôt=0 c’est une tache qui ne supporte pas aucun retard
4
4
max (début date de début+la durée de la tache) Étape « fin » au+tot = date fin au + tard min(date au + tard - la durée de la tache
précédente
Exercice d’application :
T aches PRÉCÉDENTS/ Durée en jrs
ANT ÉRIORITÉS
A -- 8
B A 5
C B 2
D A 1
E A 3
F D 4
G CEF 2
TAF :
1. les niveaux de graphe PERT
2. déterminer la durée finale de réalisation du projet
3. déterminer le chemin critique
4. calculer les marges totales et libres
5- Tracer le réseau PERT
Exercice d’application :
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LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
TAF :
1. les niveaux de graphe PERT
2. déterminer la durée finale de réalisation du projet
3. déterminer le chemin critique
4. calculer les marges totales et libres
5- Tracer le réseau PERT
9 9
C3 D
6 6
16 16
A6 E1 I
F
9 9
20 20
0 0
B2 H
8 17
6 15 G
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28
LA GESTION DE PRODUCTION ET DES APPROVISIONNEMENTS
A partir de ces données on peut construire le réseau sémantique. Les dates au plus tôt et au plus tard des
activités sont calculées.Le flottement d'une activité est la différence LST – EST. Le(s) chemin(s)
critique(s) est(sont) constitué(s) par la séquence d'activités sans flottement., il n'y a qu'un chemin critique
: BDHJK; la durée du projet est de 69 jours (longueur du chemin critique).
2 Présentation de la méthode
Il faut tout d’abord:
Exemple: On veut organiser la production d’un poste de travail pendant une semaine.
Opérations à réaliser :
On définit une barre horizontale pour chaque tâche; la longueur de celle-ci correspond à la durée de la tâche. La
situation de la barre sur le graphique est fonction des liens entre les différentes tâches.
Ainsi, le GANTT correspondant à l’exemple précédent est le suivant:
série).
e marge.
Marge = temps restant à courir jusqu’à la livraison - le temps total d’achèvement
1.3 Utilisation du diagramme
Il permet de visualiser l’évolution du projet, de déterminer sa durée de
réalisation.
On peut mettre en évidence les flottements existants sur certaines tâches,
(le flottement correspond au temps de retard qu’on peut avoir sur une
tâche, sans pour autant augmenter la durée globale de réalisation du
projet). On peut représenter la progression du travail sur le diagramme et
connaître à tout moment l’état d’avancement du projet.
1- introduction
La vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Au travail, rares sont les projets qui se déroulent sans encombres.
Un bug informatique, un fournisseur qui vous fait défaut, un client qui modifie ses exigences, vous et votre équipe
êtes quotidiennement confronté à des problèmes plus ou moins importants qu’il faut résoudre pour continuer à
progresser.
Certes, les problèmes sont inévitables, mais restez positif et voyez plutôt les difficultés rencontrées comme des
défis à relever qui vous poussent à développer votre réflexion et votre créativité.
Certains problèmes se résolvent rapidement alors que d’autres, plus complexes, nécessitent d’être considérés
comme de véritables projets à eux tout seul. Cependant, retenez que les trois qualités indispensables pour résoudre
efficacement un problème sont la flexibilité, l’adaptabilité et la communication car chaque problème est différent
et demande un travail de recherche précis.
Pour vous aider à faire face aux situations les plus délicates, il existe différentes méthodes et des outils variés de
résolution de problèmes. Petit tour d’horizon et analyse.
1. Définir le problème : cette première étape est évidente et essentielle. Vous devez clairement identifier le
problème pour pouvoir le résoudre correctement. Pour cela, utilisez la méthode QQOQCP (quoi, qui, où,
quand, comment, pourquoi).
2. Identifier les causes : vous connaissez le problème, maintenant déterminez quelles en sont les causes. Le but
est d’agir sur ce qui créé le problème et non pas sur ses symptômes. Si vous ne traitez que les symptômes du
problème, celui-ci risque de réapparaître. Aidez-vous du diagramme de causes et effets (aussi appelé
diagramme d’Ishikawa ou en arêtes de poisson).
3. Trouver des solutions alternatives : c’est le moment de faire appel à votre créativité et de rechercher toutes
les solutions possibles à ce problème. Faites un brainstorming avec votre équipe.
4. Choisir une solution: pour choisir la meilleure solution pour résoudre le problème, vous pouvez utiliser des
outils tels que la matrice de décision ou le diagramme en arbre.
5. Mettre en place la solution sélectionnée: vous avez déterminé quelle méthodologie adoptée ? Il est temps de
passer à l’action. Pour garantir le succès de cette étape, préparez un plan d’action et un planning afin de vous
assurer que tout se passe dans les meilleures conditions.
6. Suivre sa mise en œuvre et son efficacité : cette étape est cruciale pour vous assurer que la solution mise en
place est efficace et permet de résoudre durablement le problème. Si ce n’est pas le cas, vous devez retourner à
l’étape 3 et reconsidérer les autres solutions envisagées.
3. La méthode des 8D
Développée par le constructeur automobile Ford, cette méthode, également appelée 8 Do ou 8 Disciplines, est
collaborative et se pratique en équipe pluridisciplinaire.
1. Constituer l’équipe : choisissez soigneusement des collaborateurs compétents avec une bonne expérience en
résolution de problèmes, entre autres.
2. Décrire le problème: identifiez précisément et en détails quel est le problème auquel vous êtes confronté.
3. Mettre en place une solution temporaire : contrairement aux autres techniques de résolution de problème, la
méthode 8D impose de trouver rapidement une solution temporaire au problème. Celle-ci doit être abordable,
facile à mettre en place et à désinstaller pour la remplacer facilement par la solution définitive.
4. Identifier les causes : maintenant que le problème est temporairement résolu, vous pouvez vous concentrer
sur la recherche des causes.
5. Déterminer les actions correctives : une fois les causes identifiées, trouvez une solution permanente et
assurez-vous qu’elle fonctionne en la testant.
6. Mettre en place la solution permanente : si la solution est approuvée, mettez-la en œuvre et surveillez les
données afin de garantir que le problème a bien été éradiqué.
7. Eviter la réapparition du problème : pour éviter que le problème ne réapparaisse, standardisez les actions
correctives utilisées et mettez en œuvre des mesures préventives (documentation, formation, etc.).
8. Féliciter l’équipe : n’oubliez pas de remercier et de féliciter votre équipe pour son travail et sa réussite.
Comme nous l’avons vu précédemment, vous pouvez utiliser différents outils durant le processus de résolution de
problèmes. En voici quelques-uns, mais il en existe beaucoup d’autres dans l’univers du management.
Le QQOQCP
Grâce à cet outil populaire, vous analysez précisément la situation en vous posant les bonnes questions :
b-Le brainstorming
Idéal pour trouver des idées, le brainstorming ou remue-méninges est une technique créative et spontanée qui se
pratique en équipe et permet de balayer largement toutes les solutions possibles à la résolution de problèmes. C’est
une démarche simple à mettre en oeuvre qui peut vous aider dans votre processus.
Comme son nom l’indique, cet outil vous aide à prendre une décision lorsque vous devez choisir la meilleure
action pour résoudre un problème. Pour cela, vous devez définir des critères et noter chaque solution en fonction
de ces critères. La solution gagnante est celle avec le score le plus élevé.
Conclusion
Il existe un grand nombre de méthodes de résolution de problèmes, mais elles suivent généralement toutes le
même déroulé (à savoir : définition du problème, identification des causes, recherche et mise en place de solutions,
analyse et suivi). Le plus important est de vous assurer que la solution mise en place soit efficace dans la durée et
que le problème soit définitivement éradiqué.
Quelle que soit la méthodologie choisie, votre organisation dispose des outils pour améliorer ses processus de
manière continue sans se poser de questions. Vous pouvez comprendre la cause d’un dysfonctionnement, mettre
en place les actions nécessaires et conduire un changement de qualité afin d’atteindre un résultat précis.
La capacité de l'entreprise à s'adapter rapidement aux nouvelles demandes des clients et aux opportunités du
marché peut être un avantage de compétitif ou un handicap. Cette constatation s'applique particulièrement à la
chaîne logistique.
En outre, on assiste à une augmentation de flexibilité du système, de sa capacité de traitement des flux et de
diffusion de l’information minimisant ainsi le coût et les délais de mise sur le marché.
L’entreprise dispose ainsi d’un tableau de bord unique au lieu de logiciels dispersés sur l’ensemble de ses unités
; les méthodes de travail se voient donc plus homogénéisés. Du point de vue économique,Une réduction des coûts
de maintenance informatique (suppression de la maintenance sur les anciens systèmes) ;
Une grande exactitude des prévisions due au partage des données et au traitement en temps réel ;
Une amélioration des communications de la chaîne d’approvisionnement ;
Une réorganisation du travail quotidien, avec des conséquences sur le nombre et la nature des postes.
Cependant l’implantation de ce progiciel, pour garantir sa réussite sur le long terme, devrait s’accompagner par
une certaine gestion de changement au niveau de la ressource humaine. De tels projets sont souvent associés à
des restructurations des entreprises, une redéfinition des responsabilités et des tâches, une réaffectation et/ou une
réduction du personnel notamment pour les taches de faible valeur ajoutée. Cette conception exige de la par des
dirigeants un effort d’adaptation de leur collaborateurs au nouveau contexte introduit par ce progiciel.