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[Texte] Page 1
INTRODUCTION
[Texte] Page 2
Toutefois la mise en place d’une Radiodiffusion sonore FM qu’elle soit
estudiantine ou non, exige un certain nombre d’études préalables.
Un site peut être favorable du point de vue propagation mais l’absence de
certains facteurs, peut le disqualifier.
D’où la nécessité des descentes sur le terrain et une étude de propagation en vue de
donner une idée claire au bailleur de fond sur la faisabilité du projet et de la
nécessité de leur soutien.
L’ossature de la présente étude de faisabilité se décline ainsi en cinq points à
savoir :
l’étude de propagation ;
la construction et la protection du pylône ;
le système de protection contre la foudre ;
le bâtiment et le système d’énergie ;
l’aspect juridique.
N.B. Comme la Radiodiffusion sonore est une propriété de L’ENSPT, il est plus
économique de l’installer au sien de L’ENSPT.
But de l’étude
Cette étude a pour but d’identifier le site devant abriter la Radiodiffusion
estudiantine FM en assurant une meilleure couverture de L’ENSPT concernant les
informations appropriées surtout dans les domaines des études et des informations
des postes et télécommunications.
Objectifs Spécifiques :
ressortir les généralités du site (données géographiques, socioculturelles et
démographiques ; organisation administratives) ;
relever et analyser l’intérêt suscité aux bénéficiaires par mise en place
d’une Radiodiffusion estudiantine FM;
identifier et analyser les différentes contraintes techniques susceptibles
d’entraver le bon fonctionnement de la structure ;
inventorier les indicateurs de développement existants : éducation, santé,
routes, etc. ;
identifier les structures de communication existantes et esquisser une
plateforme de partenariat avec elles ;
apprécier l’engagement et le niveau d’implication possible des autorités
administratives ;
[Texte] Page 3
indiquer les possibilités d’autofinancement de la Radiodiffusion
estudiantine FM;
savoir les critères techniques pour les choix des équipements de diffusion ;
connaître le coût d’installation d’une station radio diffusion.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour ce faire, il a fallu effectuer des descentes sur site pour déterminer la vue
directe et l’emplacement de l’implantation de la future Radiodiffusion estudiantine
FM.
Des catalogues des différents fabricants d’équipements ont été consultés en vue de
déterminer les coûts et de faire un choix approprié des équipements de
Radiodiffusion sonore FM.
[Texte] Page 4
Aussi, des contacts ont été faits avec le ministère de tutelle pour s’imprégner des
modalités de mise en place.
[Texte] Page 5
ETUDE DE PROPAGATION
[Texte] Page 6
Généralités sur la propagation
Cette étude de propagation réalisée pour l’école des postes et ses environs
avec un émetteur de diffusion installé au sien de L’ENSPT tente de déterminer ce
qui suit :
La géographie de la région
Le site
L’étendue et la forme de la zone de couverture
Les calculs d’intensité des champs électromagnétiques
Le résultat devra nous permettre de déterminer les équipements appropriés qui
optimiseront la diffusion dans la zone de couverture.
[Texte] Page 7
Le relief est celui du plateau sud-camerounais assez confus et accidenté de
collines et de vallées. La végétation est faite de forêt dégradée conséquence de
l’essor vertigineuse de la ville de Yaoundé.
Le climat est équatorial et de type Yaoundé. Il est caractérisé par l’abondance
des pluies avec des températures relativement peu élevées et une humidité
constante qui rend la chaleur lourde. Quatre saisons rythment l’année : une grande
et une petite saison sèche (Décembre-Mars et Juin-Août), une grande et une petite
saison des pluies (Septembre-Novembre et Mars-Juin).
La population, bantou à l’origine, est aujourd’hui cosmopolite. Les religions y
foisonnent avec le développement accéléré de la ville. Toutefois, les étudiants de
L’ENSPT et celles d’université de Yaoundé 1et les autres étudiants dans la localité
constituent les grandes écoles dominantes.
Afin de poursuivre ses objectifs d’enseignements et d’encadrement des
étudiants de plus en plus forts dans la capitale un site sera retenu au sien de
L’ENSPT pour l’implantation de cette radiodiffusion sonore.
[Texte] Page 8
L’eau et l’énergie AES-SONEL y sont disponibles.
La zone est couverte par les opérateurs téléphoniques mobiles installés au
Cameroun.
Sous réserve de l’étude de propagation, ce site offre des possibilités pour une
couverture satisfaisante pour L’ENSPT et ses environs en onde électromagnétique.
[Texte] Page 9
Calcul de la hauteur équivalente d'antenne (eff_hgt) à partir de la base de données
de terrain SRTM3
version 1.0
longitude (ex: 281836) latitude (ex: -152512) Hauteur de l'antenne (ex: 150)
Est/Ouest = /- Nord/Sud = /- mètres a.n.s.
Adm Site EFFHGT* EHAAT
Envoyer
[Texte] Page 10
Information sur la projection pour tous les
fichiers SRTM3.
Projection Géographique (latitude/longitude)
Datum WGS84
mètres au-dessus du niveau de la
Unités Z
mer
3 arc-secondes de latitude et de
Unités H
longitude
Sphéroïde WGS84
[Texte] Page 12
HAUTEUR EQUIVALENTE D’ANTENNE PRISE PAR LE
LOGICIEL DE SRTM3 POUR UNE ANTENNE DE HAUTEUR
DE 100M POUR CALCULER LES CHAMPS
[Texte] Page 13
CALCULS DE LA HAUTEUR EQUIVALENTE D’ANTENNE (H EQ) AVEC
SITE EMETTEUR POUR 50M
[Texte] Page 14
6 AWAE 42 Km 50 m 38dBµV/m
7 AKOK 13 Km 70 m 64dBµV/m
8 MFOUO 24 km 46 m 53dBµV/m
9 EKOKI 26 km 40 m 49dBµV/m
10 MBALMAYO 44 Km 52,86 m 34dBµV/m
11 AHALA 14 Km 50 m 60dBµV/m
12 NGOUMOU 42 km 50 m 36dBµV/m
13 MBANKOMO 18 km 50 m 56dBµV/m
N.B. : Les calculs des champs sans obstacle sont effectués à l’aide des courbes de
propagation pour le service de radio diffusion en Afrique - Zone 4. Champ en
(dBµV/m) pour une puissance apparente rayonnée égale à 1 kW” (cf les courbes).
Toutes les hauteurs équivalentes d’antenne en dessous de 37.5 m et les valeurs
négatives sont prises sur la courbe de 37.5 m.
N.B. : Les calculs des champs sans obstacle sont effectués à l’aide des courbes
de propagation pour le service de radio diffusion en Afrique - Zone 4. Champ
en (dBµV/m) pour une puissance apparente rayonnée égale à 1 kW” (cf les
courbes). Toutes les hauteurs équivalentes d’antenne en dessous de 37.5 m et
les valeurs négatives sont prises sur la courbe de 37.5 m
[Texte] Page 17
11 AHALA 14 Km 50 m 60dBµV/m
12 NGOUMOU 42 km 50 m 36dBµV/m
13 MBANKOMO 18 km 50 m 56dBµV/m
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9 EKOKI 26 km 40 m 49dBµV/m
10 MBALMAYO 44 Km 52,86 m 34dBµV/m
11 AHALA 14 Km 50 m 60dBµV/m
12 NGOUMOU 42 km 50 m 36dBµV/m
13 MBANKOMO 18 km 50 m 56dBµV/m
L’analyse des données des champs finals nous permet de dire qu’en utilisant
Un émetteur de diffusion VHF bande II (87.5a 108 MHz) 500W
Un système d’antennes dipôle de gain de 2dBd omnidirectionnel.
Un feeder 7/8" d’une longueur de 100 mètres
N.B: Après avoir calculer la hauteur équivalente pour 100m et 50m, on
constate que le champ final avec une hauteur d’antenne de 50m ne permettait
pas une couverture optimale de la majorité des zones ciblées. Pour ce faire,
nous avons omis volontairement de le mentionner dans cette partie. Pour
augmenter le champ final par 3dB, on pourrait doubler le nombre de dipôle
du système d’antenne.
N.B. selon UIT (Union internationale des Télécommunication), une région est
considérée comme couverte si elle reçoit un champ minimum nécessaire pour une
réception satisfaisante. Dans une zone il y’a souvent les bruits causés par les effets
[Texte] Page 19
atmosphériques et humains. Pour vaincre ce bruit dans notre zone de couverture, et
assurer une bonne réception pour au moins 50% du temps et 50% des
emplacements, le champ final de nos équipements de diffusion doit dépasser une
valeur de seuil minimum. Cette valeur peut varier d’après la nature de la zone de
couverture; des conditions climatiques, soulagement, etc., Cependant, d’après la
recommandation 412 du CCIR (Comité Consultatif international des
radiocommunications) pour Radiodiffusion en FM (Bande II), les champs
minimum acceptés par l’UIT sont les suivants :
la zone rurale cas d’ENSPT : 48 dBµv/m
la zone urbaine : 60 dBµv/m
les grands métropolitains : 70 dBµv/m
la stéréophonie : 54 dBµv/
Introduction
Les paramètres suivants ont été utilisés pour déterminer la puissance apparente
rayonnée (ERP) calculée dans le chapitre précédent :
- la puissance de l’émetteur ;
- la hauteur équivalente d’antenne ;
- le gain du système d’antenne ;
[Texte] Page 20
- les pertes du câble coaxial;
- les pertes de distribution ;
- l’atténuation.
Les valeurs obtenues dans les calculs nous ont permis d’effectuer un choix
approprié des équipements de diffusion.
La puissance de l’émetteur
Dans le cas général, une puissance d’émetteur élevée signifie une plus grande zone
de couverture. Dans le cas présent, des critères qui limitent la puissance d’émetteur
sont :
- le coût élevé d’un émetteur de haute puissance,
- le coût élevé de fonctionnement (consommation en énergie, les pièces de
rechange),
- la limitation de puissance d’émetteur des radios communautaires par les
autorités de tutelle au Ministère de la communication.
Dans notre cas où un émetteur plus puissant n’entraînerait pas forcément une plus
grande zone de couverture, nous conseillons la puissance d’émetteur de 1 kW
comme utilisée dans les calculs de champs.
[Texte] Page 21
N.B.: Les deux amplificateurs son et deux limiteurs peuvent être remplacés par
deux limiteurs compresseurs.
Equipements de maintenance
Cahier de charge
a) caractéristiques
Emetteur double drive 1 kW Bande II gamme optimum
* fréquence : 98.8 MHz pour le réglage en usine
* Système : composition de Stéréo, mono, MPX, etc.
* Rapport signal/bruit : >70 dB
Il s’agit d’un émetteur de base en réserve passive complètement transistorisé, large
bande :
stabilité en fréquence long terme 1 x 10-6/an ;
sortie RF en 7/8″ ou en cas de tronçon court (≤ 2m) ;
alimentation secteur : 3 phases, 3 fils + terre, 380 VAC±15%, 50Hz±2Hz ;
système de refroidissement (par air forcé) adéquat ;
émetteur devant fonctionner à une température ≥35°C sans problème.
consommation : 7KVA
[Texte] Page 22
l’émetteur devra comprendre :
deux exciteurs chacun :
une alimentation ;
4 amplificateurs de puissance de 1.2 kW chacune :
un système d’alimentation approprié pour chaque amplificateur;
des coupleurs d’entrée et de sortie doivent être bien adaptés pour que les
pertes soient minimisées, c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas chauffer, les
câbles interconnexions doivent être capable de supporter la puissance à leurs
différents niveaux;
c) Système de refroidissement
d) Système de commande
[Texte] Page 23
e) Liaison RF avec le feeder et l’antenne.
f) La documentation
La documentation doit être écrite dans les deux langues officielles (Anglais et
Français) et comprend :
- 2 jeux de manuel d’utilisation en Français ;
- 2 jeux de manuel d’utilisation en Anglais ;
- 2 jeux de manuel de maintenance en Français ;
- 2 jeux de manuel de maintenance en Anglais.
g) Maintenance
h) Pièces détachées
Mesures de puissance
[Texte] Page 24
- puissance porteuse pur :
Mesures RF
- Bande passante ;
Mesure audio
- Niveau d’entrée audio sur 600 Ω ;
- Excursion de fréquence ;
- Bruit audio ;
- distorsion harmonique ;
- AM-noise (bruit-AM, et FM).
- Réponse amplitude fréquence
Mesure d’alimentation
Stabilité
PSU 1
PSU 2
PSU 3
PSU 4
Puissance PWD
Puissance RFL
[Texte] Page 25
Intensité I (A)
Tension (V) VC
VB
Température Entrée
Sortie
Δt≤30°C
Mesures complémentaires
- ROS antennes –RSO≤1.2 ;
- Inter modulation ;
- Noise (bruit) ;
- Spurious noise in-channel ;
- Harmoniques (distorsion) ;
- Cross modulation.
-
Les équipements des entrées du programme et de monitoring
L’amplificateur du son ;
Générateur de signal audio ;
Les hauts parleurs.
Nous avons observé que le relief de L’ENSPT est un peu montagneux. ce qui
rend la propagation des ondes Radio difficile. Ceci nous a amené à conclure
que la hauteur de l’antenne devra être d’au moins 50m afin de contourner les
obstacles tels que les reliefs irréguliers.
Si les reliefs irréguliers le plus hauts mesurent 40m de hauteur du sol, et la
plus haute colline à une distance de 15 km minimum est à 718m d’altitude au-
dessus de la mer, il convient de calculer la hauteur du pylône de la manière
suivante :
[Texte] Page 26
Altitude de L’ENSPT: 718m au-dessus de la mer,
[Texte] Page 27
1 Half-wave 2.2 2200 800 watts or
Dipôle 2000 watts
antenne
[Texte] Page 28
La longueur du feeder est donc de : 50+50-10 = 90m.
Cette valeur est majorée à 100m
Après considération soigneuse, le feeder approprié pour cette installation doit avoir
les caractéristiques suivantes :
- Câble coaxial de 7/8’’ pour minimiser les pertes du feeder ;
- Diélectrique en mousse
- longueur ≈ 150m ;
- capacité de puissance maximale à 100Mhz : 6.6 KW ;
- atténuation linéaire à 100 MHz en dB/100m = 1,09.
Ce qui donne une perte totale de 2.7dB pour un câble de 150m. Ceci est
acceptable, car un câble coaxial de diamètre plus élevé coûtera plus cher.
Connecteurs
Dans le choix d’un splitter, il faut connaître le nombre de sorties ainsi que sa
capacité à supporter la puissance. Dans notre cas, nous avons utilisé les répartiteurs
suivants :
- 02 répartiteurs avec une entrée, quatre sorties
- 01 répartiteur avec une entrée, deux sorties.
[Texte] Page 29
La longueur et la phase du câble d’interconnexion sont spécifiées par le fabricant
(même fabricant pour l’antenne et du splitter)
REMARQUE
En définitive, voici les valeurs optimales pour notre zone de couverture :
Puissance d’émetteur : 1 kW,
Hauteur de pylône: 100 m,
Type de système d’antenne : omnidirectionnel,
Type de câble coaxial. 7/8 pouces, 9.3/50 CCFP diélectrique en polystyrène
de 150 m de long.
[Texte] Page 30
Diagramme d’installation pour le système d’antenne pour Radiodiffusion sonore
FM L’ENSPT
a = la distance entre le premier élément d’antenne et le but du pylône (=50cm-
100cm)
b = la distance entre deux éléments successifs (270-350cm)
c = la longueur total du pylône occupé par le système d’antenne moins 150 cm
(=2970-3850cm)
d = 21 m réservé pour le système antenne TV.
A1…..A8 = 08 demi onde dipôle antennes
[Texte] Page 31
Remarque: le lobe principal n’est pas montré dans le diagramme
SP1 = 2-voies splitter RF puissance
SP2 et SP3 = deux 4-voies répartiteurs RF puissance
C1……C8 = câble (coaxial) entre les répartiteurs et des antennes (1/2 pouce)
C9 et C10 ne sont pas montrés dans le schéma
e = espace réservé pour les partenaires
f1 = câble coaxial d’adaptation entre le feeder et 2-voies splitter (<100cm)-1/2
pouce
f2 = feeder principal (coaxial) 1 5/8 pouce
f3 = section adapter coaxial Flexible entre le feeder principal et la sortie d’émetteur
-1/2 pouce
TX = émetteur
A = 50cm
B = 270-350cm
C = 270x11=2970 or 350x11=3850cm
L’ENSPT est une localité de Yaoundé planifiée par l’UIT, mais il est à savoir
que les cinq de six fréquences planifiées par l’UIT pour Yaoundé sont déjà
utilisées sauf la fréquence de 95.1MHz cette fréquence est réservé pour RDPC.
Nous allons aussi vérifiés les fréquences dans les localités entourant Yaoundé soit
les fréquences de AKONOLINGA, MFOU, MATOMB, MONATELE, OBALA et
YAOUNDE pour avoir une meilleur fréquence, compte tenu du fait que L’ENSPT
de YAOUNDE-NGOA-EKELLE est proche de ces localités. Selon l’UIT, les
fréquences pour les villes d’AKONOLINGA, MFOU, MATOMB, MONATELE,
OBALA, et YAOUNDE sont listées ci-dessous :
[Texte] Page 32
MAX
[Texte] Page 33
3 CME 0691 MONATELE 11E30 4N20 500 100 19.953 94.7MHz
Après une étude profonde des fréquences dans les localités citées ci-hautes, il sera
préférable, que la fréquence de 97.9MHz planifié par UIT pour la ville de
Yaoundé, soit assignées au L’ENSPT en tenant compte que cette fréquence est
[Texte] Page 34
proche de fréquence 97.75 MHz qui est la fréquence de la mi-bande de 87.5 MHz
et 108 MHz de la bande II utilisée en modulation de fréquence (FM) et vu du fait
de sa disponibilité, sauf meilleur avis du responsable du Ministère de la
Communication qui ont le dernière mot. Ce choix sera communique a l’autorité du
Ministère de la Communication qui le valide ou donne une autre fréquence avant
de leur transmettre à L’I.F.R.B « International Frequency Regulatory Board, un
organe de L’UIT
LA CONSTRUCTION, PROTECTION
ET LA MAINTENANCE DU PYLONE
[Texte] Page 35
Généralité
La construction la protection et la maintenance d’un pylône et un ensemble
d’élément utile pour le projet ; pour ce faire, plus d’expertise et de délicatesse étroite
seront nécessaires pour une bonne construction, protection et maintenance de la structure
compte tenu des variations rudes dues au climat à laquelle sera soumis le pylône. Il est à
noter que le pylône est une structure dont la durée de vie est indéterminable et possède des
composants assez spécifiques pour sa bonne réalisation et sa maintenance quotidienne. Le
pylône a pour rôle principal de porter le système d’antenne c’est pour cela qu’il doit être
constitué d’organes capteurs naturels des décharges atmosphériques qui permet la
protection de l’ensemble des équipements, du personnel…
Définition
Un pylône de radiodiffusion est un support métallique verticalement portant utilisé
pour l’installation des éléments rayonnant. Il est constitué par un assemblage de membrure
horizontale, verticale et diagonale. Le pylône peut-être un écran au champ
électromagnétique lorsqu’il n’est pas parfaitement construit.
[Texte] Page 36
Choix de types de pylônes
Le choix judicieux du pylône approprié pour un centre de diffusion sera fait en
tenant compte des critères suivants :
Le coût,
Parmi les types de pylônes cités ci-dessous, le pylône haubané sera le mieux conseillé
pour ce projet du fait de son coût (réduit), de sa hauteur, du type de système d’antenne à
utiliser et de l’espace disponible.
C’est un pylône supporté par trois haubans dont l’écart entre eux est de 120° avec
une structure en acier galvanisée. Le pylône haubané est une structure métallique ayant 2
(deux) technologies d’embases ; l’embase pointue et l’embase plate qui caractérise les
règles de la verticalité. Le pylône haubané est constitué:
Des haubans,
Les boulons,
L’échelle,
Le palie de repos,
Le parafoudre,
Le réseau de terre,
La vitesse du vent,
Le poids du pylône,
La hauteur du pylône,
Le nombre d’haubans,
Le type d’embases,
La signalisation,
Le réseau de terre,
La structure métallique,
Le plan de construction
Composition du pylône
Considérant le poids envisagé, la structure verticale du pylône sera en acier
galvanisé pour la rigidité du pylône. La diagonale et l’horizontale du pylône seront aussi
galvanisées, pour ce faire nous aurons besoin des caractéristiques suivantes :
[Texte] Page 38
120mm
Trou de
Représentation des membrures fixation
120m
17m
100m
m
[Texte] Page 39
20mm
A I00m A
4m ou 3m
120m
[Texte] Page 40
Quatre plates-formes intérieures doivent être prévues pour le repos. En plus, il faut une échelle
interne pour monter.
Hauteur du pylône
La hauteur du pylône est choisie selon la hauteur de l’endroit prise en contre. Ceux-
ci prend en contre l’altitude de l’endroit au-dessus du niveau de la mer. Un pylône élevé
favorisera une bonne couverture dans la localité. Endroit peut subira des inconvénients
causés par les relèves capables d’influencer la forme de rayonnements des antennes s’ils ne
sont pas suffisamment élevés. Si endroit est dans une zone montagneuse ou dans le relief
irrégulier, pour bien la couvrir en onde il sera mieux de compenser par une hauteur
d’antenne équivalemment favorable avec une hauteur de pylône d’antenne élevée. Quatre
antennes espacées de 3m aura pour hauteur 12m environ et si les plus grandes collines ou
arbres mesurent 40m de hauteur, une hauteur de 100m pour le pylône est optimale. Ceux-
ci en tenant compte des contraintes économiques, des installations futures et de l’espace
alloué aux différents opérateurs pour la rentabilité du pylône.
[Texte] Page 41
Fondation centrale du pylône
Les pylônes haubanés sont fabriqués en poutre de treillis métalliques, de section
triangulaire de 175 mm d’entre axe avec des membrures en tube rond de diamètre 22 mm.
La fondation de pylônes se distingue de celle des ouvrages courants car il y a une
prédominance d’efforts horizontaux, elles sont principalement soumises à des efforts de
vent.
Si le sol est de bonne qualité, le pylône repose sur un massif de fondation superficielle. Si
le sol est de mauvaise qualité, le pylône repose sur des fondations semi-profondes ou
profondes.
[Texte] Page 42
Les haubans
Un hauban est un assemblage de câbles en acier destiné à soutenir le tablier d’un
pylône et à repartir les efforts. Ils reprennent les efforts transversaux exercés par les voiles
et sont constitués des câbles souples et de plusieurs câbles torons. Pour notre pylône, on
aura besoin de trois (3) directions d’haubans et quatre (4) niveaux haubanés pour assurer
la stabilité et la sécurité. Les haubans de dimension 16mm et 18mm sont souvent utilisés.
Les spécifications suivantes devront être respectées.
Ils sont les seuls poids d’ancrage. Ils doivent résister au poids d’au moins 54 tonnes. Ils
sont ont dimensionnées selon la nature du sol et font appel à une expertise du génie civil.
[Texte] Page 43
Ils doivent supporter le poids de 54 tonnes, sont dimensionnées selon la nature du sol et
font appel à de l’expertise du génie civil.
Tous les fondations intérieur et extérieur, en plus des fers de béton utilisent des fers
galvanisés en U avec un diamètre de 60-80m m monté sur les contreplaques et ancré dans
le béton.
[Texte] Page 44
Le pylône sera de coupe transversale triangulaire en barres rondes, réalisé en vingt-
cinq (25) tronçons, tous galvanisés à chaud à raison de 300 microns, pour limiter la prise au
vent. Chaque tronçon a 4m de haut et 1m de côté. En outre, une base décrochée pointue
facilite le réglage vertical. La largeur de chaque côté dépend de la hauteur. Pour notre cas
particulier, une largeur latérale de 100 centimètres est recommandée. Aussi une base non
ancrée et pointue facilite le réglage.
[Texte] Page 45
L’embase plate du pylône
Protection du pylône
Généralités
La formation d’un orage n’est possible que dans une masse d’air très humide à
stratification verticale instable et favorisée par des vents convergents qui provoquent la
montée de la masse d’air en question. Les conditions préalables de la formation des orages
sont donc la présence d’écoulement d’air ascendant et humide. En ce qui concerne leur
répartition géographique, des orages sont particulièrement fréquents sous les tropiques et
les statistiques révèlent environ 100 à 150 jours d’orages par an à l’équateur.
En général, les effets des coups de foudre sont de nature à créer, pour une station
de Radiodiffusion, des problèmes souvent difficiles à résoudre. D’une part, les problèmes
orageux sont de nature imprévisible et, d’autre part, avec l’adoption croissante des circuits
miniaturisée, il est nécessaire, actuellement, de s’assurer que les surtensions provoquées
dans ces équipements ne dépassent pas des valeurs très basses. Les dégâts qu’un coup de
foudre peut occasionner à une station sont essentiellement dus aux champs magnétiques et
électriques produits par l’écoulement du courant de foudre à la terre. Ceci entraîne, à des
degrés variables, des effets thermiques, électrodynamiques, électrochimiques etc. Des
précautions appropriées doivent être prises pour prévenir les dégâts occasionnés par la
foudre. Par contre, en l’absence de précautions adéquates ou dans le cas où la foudre
frappe de manière particulièrement violente, l’équipement technique peut subir des
dommages sérieux nécessitant une longue interruption pour réparation.
[Texte] Page 46
protection contre la foudre
Les effets les plus néfastes de la foudre surviennent dans les sites élevés, du fait
surtout que ceux-ci sont d’ordinaire sur des couches peu conductrices. Le problème
consiste à disperser l’énergie de la décharge sur une surface assez étendue pour empêcher
une élévation locale du potentiel du matériel nominalement mis à la terre et à empêcher
que des fronts raides pénètrent dans les câbles d’énergie ou de télécommunications.
La création des courants élevés par des effets d’induction à partir du trajet direct de la
décharge peut être empêchée si l’on dispose convenablement les descentes de parafoudres
par rapport aux boucles conductrices qui se trouvent à l’intérieur des bâtiments. De
nombreux conducteurs enterrés à des piquets de sol sont souvent nécessaires. Des piquets
de terre sont installés à la base du mât et à chaque fondation d’ancrage d’hauban ;
d’autres piquets sont placés en des points appropriés autour du bâtiment d’émission. Tous
ces piquets sont alors reliés par une bande de cuivre nu, enterrée à quelque 30cm de
profondeur. On relie ensuite au système de terre l’ensemble du métallique nominalement
mis à la terre (le mât, les haubans et l’ossature métallique du bâtiment) au moyen de
courts raccordement directs en lames de cuivre, qui permettent d’obtenir une faible
impédance de décharge. La liaison du feeder et du réseau de terre s’effectue au point où le
feeder se détache du mât pour rejoindre le bâtiment d’émission. Les gaines de tous les
câbles d’énergie souterrains sont reliées au réseau de terre ; les gaines des câbles de
radiodiffusion sont isolées au polyester et des transformateurs installés en tête de ces câbles
les isolent de toute élévation locale de potentiel provoquée par la foudre.
On peut décrire les méthodes géométriques suivantes utilisées pour évaluer le volume
protégé :
- méthode du cône et
- méthode de la sphère roulante.
Dans notre cas c’est la méthode du cône qui est le plus indiqué.
[Texte] Page 47
Les paratonnerres
La fonction du paratonnerre et câble de la descente sont de créer des conditions
définies à partir du point d’impact d’un coup de foudre et de diriger l’énergie vers le
réseau de terre. Ceci est constitué d’un métal (le cuivre) qui attire la charge avec le bout
pointu, installé verticalement sur le sommet du pylône à une distance de 2m au-dessus de
l’antenne la plus élevée.
[Texte] Page 48
Réseau de prise de terre
La fonction de la prise de terre est d’assurer à base impédance l’écoulement des courants
engendrés par des coups de foudre directs enfin de réduire l’augmentation de potentiel de
matériel d’émission. Il y a plusieurs types de réseau de prise de terre qui peuvent être utilisés
pour ce projet. Néanmoins, nous sommes convaincus que le réseau de terre à point étoile est le
meilleur à cause de son efficacité dans les zones à haut risque comme la nôtre.
Le point étoile doit être réalisé avec les boucles en cuivre, installé sous le socle central et les trois
socles pour hauban. Le réseau d’interconnexion doit être fait avec les câbles à cuivre sans gaine
(nu) de diamètre 29mm
Le point étoile doit être connecté sur les piquets de terre à cuivre de longueur minimum 200cm.
Un point étoile additionnel doit être réalisé à un endroit où l’eau coule facilement pour
augmenter la conductivité et à une profondeur minimum de 2m.
Tout ceci est relié à un point central sous le pylône à l’aide des câbles de terre en cuivre non
protégé, enterrés dans un contact franc avec le sol.
La résistance totale de la prise de terre doit avoir une valeur de moins d’un ohm. Les différentes
valeurs de la terre peuvent être contrôlées à partir du point de connexion central.
Le système de signalisation.
Les deux types de signalisation utilisés dans la technologie des pylônes sont :
- la signalisation diurne ou du jour ;
- la signalisation nocturne ou de la nuit.
La signalisation diurne.
Elle est matérialisée par les peintures blanche et rouge alternées sur le pylône à des hauteurs
différentes. La bande colorée de 10m est convenable pour un pylône de plus de 50m.
La signalisation nocturne.
Elle est réalisée avec une ampoule incandescente rouge de 60 Watts au moins (assez pour être vu
par un avion ou un hélicoptère à partir d’une certaine distance). Le système d’allumage peut être
manuel ou automatique.
Système de prise de terre pour la protection contre la foudre, l’énergie et les équipements
techniques
[Texte] Page 49
Point étoilé de
terre (piquet de
terre)
Piquet de
terre (1m) de
cuivre massif
PRINCIPAL Cuivre nu
Ancrage de sécurité en
béton armé
Terminaison (point de
mesure)
Pylône
Direction des
haubans
[Texte] Page 50
La maintenance du pylône
Généralités
Pour un réseau de radiodiffusion sonore, le pylône est l’un des composants important
qui doit faire l’objet d’une maintenance particulière. La maintenance a une influence sur la
durée de vie et la sécurité d’un pylône, Selon la définition de l'AFNOR (Association
Française de Normalisation), la maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un
état spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer un service déterminé. Donc l’équipe
en charge aura le devoir de surveiller régulièrement l’état du pylône et effectuer les
entretiens.
La 1ère visite d’inspection du pylône est faite six (6) mois après sa construction. A la
longue, on fera une fois tous les ans. Toutes les visites d’inspection et les travaux
d’entretien doivent être effectués par des personnes spécialisées dans la construction et la
maintenance du pylône.
Travail d’entretien
Les actions correctives seront mises en œuvre en fonction des anomalies constatées et
dans un délai le plus possible. Dans le cas de problèmes liés à la sécurité du personnel ou de
l’ouvrage, les actions correctives devront être entreprises immédiatement en association
avec le constructeur du pylône.
Structure principale :
Vérifier qu’il ne manque pas d’éléments dans la structure.
Vérifier que les éléments de la structure ne sont pas oxydés.
Vérifier que les orifices d’écoulement d’eau (base des membrures
tubulaires, traverses tubulaires horizontales aplaties à cœur, …) ne sont
pas bouchés.
[Texte] Page 51
Câble d’haubanage :
Vérifier l’état des câbles de haubanage et des accessoires.
Vérifier que les fils qui composent le hauban ne sont pas rompus ou
déformés.
Mesurer la tension de chaque câble avec un tendeur dynamométrique et
la comparer avec la tension indiquée sur les documents fournis par le
constructeur du pylône.
Vérifier la corrosion des haubans.
Boulonnerie :
Vérifier qu’il ne manque pas de boulons ou d’éléments de boulonnerie.
Dans ce cas, il faut immédiatement mener une action corrective.
Vérifier que les boulons sont correctement serrés.
Vérifier avec attention les tiges d’ancrage dans le béton.
Verticalité :
Vérifier la verticalité de la structure en utilisant un appareil type
« théodolite ».
Les mesures doivent être prises dans deux plans à 90°.
Système antennaire :
Vérifier l’état des antennes et de leurs supports,
Vérifier l’état des câbles coaxiaux,
Eléments de sécurité :
Vérifier le bon état des échelles d’accès.
Vérifier que tous les éléments de sécurité existent et qu’ils sont complets.
Vérifier la présence des plaques de signalisations.
[Texte] Page 52
Vérifier que tous les éléments du système anti foudre existent et qu’ils
sont complets : parafoudre, descente de feuillard cuivre, ceinture du
pylône.
Mesure la valeur de la résistivité de la mise à la terre.
Balisage de nuit :
Vérifier que tous les éléments du balisage de nuit existent, qu’ils sont en
bon état et qu’ils fonctionnent correctement : lampes, boîtiers, câble
électrique et fixations, cellule photoélectrique.
Vérifier la résistivité de la mise à la terre du balisage de nuit.
Balisage de jour :
Vérifier l’état de la peinture.
Avant toute nouvelle application de peinture, les surfaces doivent être
nettoyées de toute saleté, rouille ou peinture endommagée.
Protection antirouille :
Vérifier l’état de la galvanisation.
Vérifier l’état d’oxydation de la structure.
Fondation béton :
Vérifier l’état des parties hors du sol de chaque fondation. Il ne doit pas y
avoir d’accumulation d’eau sur les fondations.
[Texte] Page 53
Pylône avec balisage et système de protection
[Texte] Page 54
LE BATIMENT ET LE SYSTEME
D’ENERGIE
[Texte] Page 55
L’équipement de la Télévision sera accommodé dans une structure
construite selon les normes dignes de n’importe quel établissement de
communication du monde. Généralement, une telle structure doit être capable
d’abriter :
- une pièce pour l’émetteur,
- un certain nombre d’émetteurs de puissance ;
- les régulateurs de tension;
- l’onduleur ;
- les équipements de transmission,
[Texte] Page 56
- les studios,
- la cabine technique, séparée de studio par une fenêtre de l’insonorisation,
- un secrétariat,
- le bureau du directeur,
- une salle de conférence,
- les toilettes modernes, et
- un hangar pour le groupe électrogène.
[Texte] Page 57
Comme il existe une source d’énergie principale provenant de l’AES-SONEL, le
groupe électrogène sera la source secondaire d’alimentation de la station de
diffusion.
[Texte] Page 58
CB7 - disjoncteur (25A) pour les pièces de rechange
DB1, DB2 – les barres de distribution de courant
SP – parafoudre basse tension
IR, IR2, IR3 – les rails pour l’installation des disjoncteurs et les portes fusibles
F1 à F6 – les fusibles pour les différentes fournitures
F7 à F12 – les fusibles des protections pour l’alimentation général
FH – le porte fusible
CL – les câbles pour l’alimentation générale
- Cabine et studio 1F7
- Studio 2 et la salle de conférence (F8)
- Couloir, bureaux et le dehors
- Salle d’émetteur (F10)
- Les pièces de rechange.
[Texte] Page 59
technique. Quant à la salle d’émetteur, deux extracteurs d’air chaud et un split
seront installés.
[Texte] Page 60
ASPECTS JURIDIQUES
[Texte] Page 61
Ce chapitre donne un aperçu général de la loi qui régit la communication
audiovisuelle au Cameroun. Le but de la législation est de réguler la diffusion pour
le bien-être du public et de promouvoir un développement efficace en accord avec
les principes stipulés dans le décret n° 2000/158 du 03 avril 2000
Le demandeur de licence devra s’imprégner de la législation en vigueur sur la
diffusion Radio/TV au Cameroun avant de s’engager dans un quelconque projet
d’implantation. Il faut noter que les lois régissant les ondes radio sont clairement
définies par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et doivent être
observées par tout opérateur national pour une utilisation rationnelle du spectre de
fréquence.
[Texte] Page 62
- Un service privé Radio/TV a but commercial, contrôlé par une autorité du
Ministère de tutelle ;
- Un service Radio/TV communautaire non commercial
N.B.
1) Le dossier doit être déposé au Ministère de la Communication (MINCOM)
en deux exemplaires contre un reçu ;
2) Le MINCOM doit être notifié pour toute modification éventuelle du dossier ;
[Texte] Page 63
3) Les demandeurs autorisés doivent signer un contrat de protocole avec le
MINCOM. Le Ministre donne une licence après la présentation d’un reçu du trésor
de 10.000.000 FCFA pour la diffusion commerciale, et un reçu de 5.000.000 FCFA
pour la diffusion non commerciale ;
4) Le MINCOM doit notifier l’autorisation ou le refus dans un délai de six
mois ;
5) Les non nationaux doivent représenter moins de 50% du personnel.
[Texte] Page 64
VU la loi no 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d’association
DECRETE
ARTICLE 1er Le présent décret fixe les conditions et les modalités de création et
d’exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle.
CHAPITRE I
DISPOSITION GENERALES
[Texte] Page 65
(3) La diffusion consiste en la mise à la disposition du public en clair ou crypté,
de produits audiovisuels.
CHAPITRE II
DE DELIVRANCE DE LA LICENCE
[Texte] Page 66
ARTICLE 8 Les activités de communication audiovisuelle telles que définies à
l’article 3 ci-dessus, sont subordonnées à l’obtention d’une licence délivrée par
arrêté du Ministre chargé de la communication, après avis motivé du Conseil
national de la communication.
ARTICLE 9 : (1) La durée de la licence est de cinq (5) ans pour la
radiodiffusion sonore et de dix (10) ans pour la télévision.
(2) La licence prévue à l’alinéa (1) ci-dessus est renouvelable.
(3) Le Ministre chargé de la communication, à la demande du titulaire d’une
licence en voie d’expiration, peut procéder au renouvellement de ladite
licence au regard du respect des conventions, du cahier de charges et des
obligations générales ou particulière imposées aux entreprises privées de
communication audiovisuelle, sous réserve du paiement des frais équivalents
à ceux exigés lors de sa délivrance.
(4) La demande de renouvellement d’une licence doit parvenir au Ministre
chargé de la communication six (6) mois avant la date d’expiration de la
licence en cours.
(5) La décision de renouvellement est prise sur rapport du comité technique
prévu à l’article 13 ci-dessous, après avis motivé du Conseil national de la
communication.
[Texte] Page 67
2) Une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité du postulant ou
de celle du représentant, lorsqu’il s’agit d’une personne morale de droit
privé;
3) Des extraits de casier judiciaire des promoteurs, s’il s’agit d’une personne
physique ; du directeur ou du gérant, s’il s’agit d’une personne morale;
4) Un extrait de casier judiciaire du directeur de publication;
5) Une attestation d’inscription au registre du commerce et du crédit mobilier;
6) Le certificat de domicile au Cameroun;
7) Une attestation d’ouverture d’un compte abonné, dans un établissement
bancaire locale agrée par le Ministre chargé des finances;
8) Toute conversation signée avec des tiers, dans le cadre de la création et de
l’exploitation des activités de communication audiovisuelle, objet du présent
décret;
9) Les nombre, qualification, nationalité et famille des personnels;
Une description technique du réseau, ainsi qu’une attestation de conformité
aux spécifications techniques d’ensemble, prévues dans le présent décret et
aux spécifications esthétiques déterminées, du lieu d’établissement du réseau;
10) Les plans de service précisant les noms et le nombre de chaînes dont
l’opérateur envisage la commercialisation sur son réseau, ainsi que la bande
de fréquences occupée par chacune d’elle et éventuellement, le tarif perçu
auprès des usagers.
(3) Toute modification du dossier fait l’objet d’une demande adressée au
Ministre chargé de la Communication.
ARTICLE 13 (1) Il est institué un comité technique chargé de l’examen des
dossier visés à l’article 12 ci-dessus, présidé par le Ministre chargé de la
communication ou son représentant, et comprenant:
- un représentant de la Présidence de la République;
- un représentant des Services du Première Ministre;
- un représentant du Ministre chargé des finances;
- un représentant du Ministre chargé de l’urbanisme;
- un représentant du Ministre chargé des télécommunications;
- un représentant du Ministre chargé de l’aviation civile
- un représentant du Ministre chargé de l’administration territoriale;
- un représentant du Ministre chargé de la justice
- un représentant du Ministre chargé de la défense;
- un représentant du Ministre chargé de l’emploi et du travail;
- un représentant du Délégué Général à la Sûreté Nationale;
- un représentant de l’organe interministériel prévu à l’article 24(2) de la loi n o
98/014 du 14 juillet 1998 régissant les télécommunications au Cameroun;
- un représentant de l’Agence de Régulation des Télécommunications.
[Texte] Page 68
(2) La composition du comité technique est assurée par la direction compétente
du Ministère chargé de la communication.
(3) Le secrétariat du comité technique est assuré par la direction compétente du
Ministère chargé de la communication.
(4) Le comité technique peut inviter toute personne, en raison de ses
compétences, à prendre part à ses travaux avec voix consultative.
- locaux
services commerciaux : cinq cent milles (500.000) FCFA
services non commerciaux : cent milles (100.000) FCFA
services commerciaux : cinq cent milles (500.000) FCFA
services non commerciaux : cent milles (100.000) FCFA
- en radiodiffusion locale :
services commerciaux dix millions (10.000.000) FCFA)
services non commerciaux : cinq millions (5.000.000 FCFA)
- en radiodiffusion nationale
services commerciaux : cinquante millions (50.000.000) FCFA
services non commerciaux : dix millions (10.000.000) FCFA
[Texte] Page 69
en télévision locale :
services commerciaux : cinquante millions (50.000.000) FCFA
services non commerciaux : vingt cinq millions (25000000) FCFA
- en télévision nationale :
services commerciaux : cent millions (100.000.000) FCFA
services non commerciaux : vingt cinq million (25.000.000) FCFA
(3) Le Ministre chargé de la communication dispose d’un délai maximal
de six (06) mois, à compter de la date de dépôt du dossier visé à
l’article 12 ci-dessus, pour notifier à tout postulant à la création d’une
entreprise privée de communication audiovisuelle, sa décision de
signer, ou de refuser l’autorisation d’installation.
CHAPITRE III
[Texte] Page 70
DES CONDITIONSD’EXPLOITATION DE LA LICENCE
ARTICLE 22 (1) La diffusion des émissions est effectuée à partir des sites
approuvés par le Ministre chargé de la communication après avis du Conseil
National de la communication.
(2) Tout changement de site ainsi que toute modification des caractéristiques
techniques de équipements et des installations prévues dans le cahier de charges ne
peut avoir lieu, sans l’accord préalable du Ministre chargé de la communication.
ARTICLE 23 En cas de non-respect des clauses du cahier de charges sur la
gestion des fréquences, le Ministre chargé de la communication peut demander à
tout exploitant de modifier, à ses frais, les fréquences assignées, ainsi que les
caractéristiques de ses appareils.
CHAPITRE IV
[Texte] Page 71
ARTICLE 25- Toute station radiodiffusion sonore ou de télévision s’identifie par
l’annonce de sa dénomination, au moins une fois toutes les trente (30) minutes;
sauf en cas d’impossibilité résultant de la nature des programmes.
ARTICLE 31 (1) Les émissions d’information que l’entreprise privée fait diffuser,
sont préparées par le personnel permanent du titulaire de la licence. Ce personnel
doit résider au Cameroun.
(2) Ces émissions sont réalisées dans un esprit d’impartialité et d’équipe.
ARTICLE 32 L’entreprise privée de communication audiovisuelle doit s’abstenir
de diffuser les émissions comportant des scènes de nature à porter atteinte aux
bonnes mœurs et à la pudeur, notamment, celles des enfants et des adolescents.
[Texte] Page 72
(3) La diffusion des films à caractère pornographique est interdite, sauf si un
système de cryptage est utilisé.
CHAPITRE V
DE LA DEONTOLOGIE PUBLICITAIRE
ARTICLE 36 (1) Le contenu des messages publicitaires doit être conforme aux
exigences de décence, de moralité, de véracité et de respect des valeurs et des
traditions nationales.
(2) Il ne porter atteinte au crédit de l’Etat.
ARTICLE 37 Les messages publicitaires doivent être exempts de toute
discrimination raciale, ethnique ou de sexe, de scènes de violence et de toute
incitation à des comportements préjudiciables à la santé, à la sécurité des personnes
et des biens, ou à la protection de l’environnement.
ARTICLE 38 (1) La publicité doit être conçue dans l’intérêt des consommateurs.
(2) Toute publicité comportant, sous quelque forme que ce soit, des allégations,
indications ou présentations fausses ou de nature à induire les consommateurs en
erreur, est interdite.
ARTICLE 39 (1) La publicité ne doit pas, sans motif légitime, présenter des mineurs
en situation dangereuse.
(2) Elle ne doit en aucun cas, exploiter l’inexpérience ou la crédulité des enfants,
des adolescents et des déficients mentaux.
ARTICLE 40 Lorsqu’elle s’adresse aux enfants et aux adolescents, la publicité ne
doit ni être de nature à compromettre leur éducation, ni comporter de présentation
[Texte] Page 73
visuelle ou de déclaration écrite ou orale qui puisse leur causer un dommage
physique, matériel ou moral.
ARTICLE 41 Il est interdit de faire la publicité des film interdits aux mineurs et
d’annoncer ou présenter, sous quelque forme que ce soit les séquences d’un film
interdit aux mineurs ou d’un film n’ayant pas encore obtenu de visa d’exploitation
des autorités compétentes.
CHAPITRE VI
DU PARRAINAGE ET DU MECENAT
ARTICLE 48 - les journaux télévisés ou parlés ainsi que les émissions religieuses
et politiques ne peuvent être parrainés.
[Texte] Page 74
CHAPITRE VII
ET FINALES
[Texte] Page 76