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Dissertation

René de Chateaubriand disait : « La forêt précède l’homme, les désert le suive ». La forêt est
un sujet de conférence extrêmement vaste que l’on peut aborder de multiples façons : elle a inspiré
nos artistes, nos poètes ; c’est un laboratoire pour nos scientifiques, un conservatoire pour la
biodiversité ; elle enchante les amateurs de nature. Mais il est un problème majeur, surtout de nos
jours, celui des rapports, des interactions, entre l’homme et la forêt. Comment les sociétés humaines
ont-elles pris conscience de la nécessité d’exploiter et de protéger les forêts francilienne ? Tout
d’abord, les hommes ont conservé la forêt pour l’exploiter puis ils l’ont préservé pour répondre aux
nouveaux besoins et usages.

L’exploitation et la protection des forêts sont une préoccupation très ancienne de l’état en
France. Dès le Moyen Age, le bois est une ressource économique essentielle, ce qui engendre une
augmentation de son exploitation, notamment pour construire des navires. Ainsi, jusqu'au XVIIe
siècle, les réserves de bois de la France ne cessent de diminuer, si bien que les ressources semblent
menacées. L’ordonnance de 1669 mise en place par Colbert, ministre de Louis XIV, règlemente
les forets françaises pour l’intérêt militaire et économique. Cette réforme place l’ensemble des forêts
françaises, et les forêts privées, sous la protection du Roi. Cette ordonnance doit limiter le recul de la
foret et permettre une utilisation responsable des espaces et des ressources pour atteindre des
objectifs environnementaux, économiques et sociaux. Elle établit un grand nombre de règles strictes
dans l’usage des espaces forestiers, y compris concernant la chasse, la pêche, etc. Des espaces
préservés sont alors délimités et l’abattage des arbres est réglementé. En conséquence, la gestion
raisonnée de la foret entraine son extension sur le territoire ainsi que la création de revenu et
d’emplois. Cette ordonnance à influencé durablement les espace forestier en France car elle est le
pilier du rôle de l’état dans cette gestion forestière, elle est également à l’origine de l’aménagement
du territoire, tel qu’on l’entend aujourd’hui. Enfin, l’ordonnance réorganise la fabrication des navires
pour que celle-ci prenne un rythme industriel. Ce qui permet à la marine de possédé 300 vaisseaux
en 1677.
Mais la Révolution française a fragilisé cette politique. Une loi de 1791 restaure ainsi la
liberté d'exploitation forestière, ce qui conduit au pillage de la forêt. Les parcelles forestières ont
alors été réduites de 500 000 hectares. Au début du XIXe siècle, les politiques forestières
réapparaissent. En 1827, alors que la forêt ne constitue plus que 16 % du territoire français, le
premier « Code forestier » est promulgué. Hériter de l’ordonnance de 1669, il donne la priorité à la
production de bois et restreint les droits d'usage des paysans sur les forêts, ce qui entraine des
révoltes. Au XIXème siècle toutefois, l’industrialisation freine ces efforts, et conduit par endroit à une
déforestation intensive, comme dans les Alpes françaises.

Les espaces forestiers français étaient principalement des lieux de passage ou de production.
Cependant, les espaces forestiers deviennent des interface entre ville et campagne aux XIXe siècle.
En effet, les classes moyennes et aisées demande un espace de nature et de calme mais les classes
populaires demandent davantage d’équipement ce qui engendre peu à peu des changements sur les
forets franciliennes : les forets ouvertes au public sont aménagées avec des cheminement
piétonniers, des équipements informatifs et pédagogique, des parkings des aires d’accueil pour les
piques niques. Les usage récréatifs permettent de concentrer la fréquentation sur quelques espaces.
Ils entrainent tout de même une dégradation partielle de l’environnement c’est pour cela que
certaines forets apparaissent comme zone publique alors que d’autre comme fontainebleau sont des
foret soumise à des règles de protection dans le but de préserver l’environnement.
De nombreux conflit d’usage émergent car les associations de protection de la nature tout
comme l’administration régionale et départementale affronte de nombreux opposition. Dans une
société française où le mode de vie urbain s’est propagé, la forêt est chargée de nouvelles
significations et de nouvelles pratiques y émergent. Auparavant considérée comme un espace de
production, la forêt devient un espace naturel de référence et un lieu propice aux loisirs de nature
comme la randonnée ou encore le pique-nique familial. De ce fait, la vision purement urbaines du
devenir d’une foret tel que le chasse ou la production de bois ce trouve transformer. Émergent alors
des conflits d’usage liées à la mauvaise fréquentation qui provoque les pollutions visuelles (déchets)
et sonores (bruits des automobiles), ainsi que les incendies causés par la négligence des visiteurs. En
effet, on peut remarquer un problème de cohabitation dans la nature entre plusieurs usagers,
éleveurs, chasseur, responsable des office national des forêts ou encore des promeneurs. Il y a aussi
un coexistence problématique entre 2 statuts : forets nationales, forêts privées. Malgré de
nombreuses oppositions, l’aménagement des espaces forestier permet de répondre aux besoins des
usagers tout en préservant l’environnement.

Les espaces forestier doit être protéger pour cela des lois et des réforme comme
l’ordonnance de Colbert en 1669, sont mises en place mais la protection de l’environnement passe
aussi par son aménagement. L’aménagement publique permet de contrôler et de concentrer la
fréquentation sur quelques espaces. Ces aménagement permettent aussi de faire prendre conscience
à la population de l’importance de l’environnement. On a pu voir la protection et l’aménagement de
l’environnement. Or en France, et en Europe les forets les forets souffrent du changement
climatiques, d’où la nécessité de trouver des espèces mieux adaptées pour protéger et améliorer
notre environnement.

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