Préambule: BET Dream Engineering

Ouverture d’une usine de fabrication des semelles de chaussures
EL KARIMI THAMI
PRÉAMBULE
Tout projet de développement ou d’aménagement doit prendre en compte les objectifs de

sauvegarde des ressources naturelles, de protection et de valorisation de l’environnement tout en
encourageant l’investissement, examiner les incidences des activités entreprises et en rendre compte
auprès du public.
C’est dans ce cadre que le Gouvernement a promulgué la loi n° 12-03 relative aux études
d’impact sur l’environnement, et a veillé à ce que son application soit, non seulement un acte
administratif, mais surtout une approche pragmatique visant un développement durable.
Ayant pris conscience de ses responsabilités individuelles et sociales, de l’importance accordée à

la protection de l’environnement, de la nécessité d’être inscrite dans la démarche du développement
durable, et aussi des obligations juridiques auxquelles elle doit se soumettre, le promoteur EL
KARIMI THAMI a confié au bureau d’études ‘’Dream Engineering’’ la réalisation de l’étude
d’impact environnemental du projet d’ouverture d’une usine de fabrication des semelles de
chaussures.
Selon les directives de la loi 12-03 et de ses décrets d’application, ce projet doit être assujetti à
une étude d’impact sur l’environnement qui sera assimilée à une autorisation environnementale
délivrée par la CRUI de Fès-Meknès, sous réserve de la régularisation de tous les passifs
environnementaux.
La présente étude comporte :

- Une présentation concise portant sur le cadre juridique et institutionnel afférent au projet,
- Une analyse de l’état initial du site et de son environnement,
- Une description du projet : de sa raison d’être, de ses composantes, des procédés et des
activités envisagées, ainsi que des ressources techniques et financières mobilisées pour sa
réalisation,
- Une analyse de l’origine et des effets directs et indirects, temporaires ou permanents, que le
projet est susceptible d’engendrer sur l’environnement et les commodités de voisinage : sol,
air, eau, circulation, paysage, richesses naturelles et population avoisinante,
- Les mesures envisagées pour supprimer, limiter, ou si possible compenser les inconvénients
du projet,
- Un programme de surveillance et de suivi environnemental permettant au promoteur de
mener à bien son projet dans les conditions environnementales exigées.
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BET Dream Engineering
ELKARIMI THAMI
FICHE DESCRIPTIVE DU PROJET

Intitulé du projet Ouverture d’une usine de fabrication des semelles de chaussures.
 Nom et prénom : ELKARIMI THAMI
Pétitionnaire
 GSM : 06 61 29 80 16.
Commune de Ain Chkef, province de Moulay Yaacoub, région de
Fès-Meknès.
 Coordonnées Lambert moyennes : X= 529550 ; Y= 376450.
Lieu d’implantation du projet  Statut foncier du terrain : propriété privée appartenant à la
société AL OMRAN, contrat du 25-06-2020
 Superficie du terrain : 1114m².
 Titre : 67469/69
Fabrication des semelles de chaussures par la technique de
Description brève de l’activité
moulage par injection.
Nombre d’employés 6
300Kg du plastique granulé provenant de fournisseurs national
Origine des matières premières
ainsi que de l’import.
Capacité de production 600 paires/jour.
Rez-de-chaussée :
- Parking
- Local de gardien
- Atelier
- Vestiaire, douches, toilettes
- 1 local pour la réception de la matière première
- 1 local pour le stockage des produits finis
Constructions projetées Premier étage :
- Administration
- Salle de réunion
- Infirmerie
- Terrasse
- 2 bureaux
- Kitchenette
- 2 salles de bains
 L’évacuation des rejets liquides de l’usine est assurée par le
réseau d’assainissement.
 L’usine sera raccordée aux réseaux de distribution d’eau
potable et d’électricité la RADEEF.
Infrastructure du projet  Les déchets solides générés par l’usine sont stockés séparément
selon leur type dans des conteneurs-poubelles et seront
collectés et transportés régulièrement par la société Ozone Eco-
TRI.
 Le projet est accessible depuis une voie de lotissement.
Montant d’investissement 6 MDhs.
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ELKARIMI THAMI
RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE
Dans le but de se conformer aux exigences et aux valeurs environnementales marocaines, le

promoteur EL KARIMI THAMI envisage de réaliser un projet d’ouverture d’une usine de
fabrication des semelles de chaussures, à la commune de Ain Chkef, province de Moulay Yaacoub,
région de Fès-Meknès.
Le site du projet est une propriété privée appartenant à la société AL OMRAN, contrat du 25-06-
2020. Le terrain s’étend sur une superficie de totale de 1114m2. Les constructions projetées sont :
Rez-de-chaussée :
- Parking
- Local de gardien
- Atelier
Premier étage :
- Administration
- Salle de réunion
- Infirmerie
- Terrasse
- 2 bureaux
- Kitchenette
- 2 salles de bains
Avec une capacité de production de 600 paires/jour, le promoteur utilisera trois machines
d’injection.
L’approvisionnement de l’usine en eau potable, dont la consommation est estimée à 1m3/jour, est
assuré par le réseau de distribution la RADEEF.
L’évacuation des rejets liquides de l’usine, composés principalement d’eaux-vannes est assurée
par le réseau d’assainissement de la zone du projet.
Le système de refroidissement des machines utilise une quantité de 4m3 d’eau dans un circuit
fermé, aucun rejet dangereux ne sera déversé par l’usine dans le réseau ou le milieu naturel.
L’usine sera raccordée au réseau de distribution d’électricité.
Les déchets solides générés par l’usine seront stockés séparément selon leur type dans des
conteneurs-poubelles et seront collectés et transportés régulièrement par la société Ozone ECO-TRI.
On note que :
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ELKARIMI THAMI
- Le site abritant le projet se présente sous la forme d’une zone goudronnée dépourvue de
couvert végétal et équipée d’un réseau d’assainissement liquide adéquat et performant.
- Le site est dépourvu de toute ressource en eau superficielle.
- L’absence de tout rejet liquide dangereux ou nécessitant un traitement particulier. En effet, les
seuls déchets liquides qui seront générés par l’usine se présenteront sous la forme d’eaux
vannes qui seront évacuées vers le réseau d’assainissement de la zone.
- Les équipements sont placés dans des locaux fermés. A cet effet, les nuisances sonores émises
lors de l’exploitation ne sont pas ressenties en dehors de l’enceinte de l’usine.
- Les rejets solides générés par l’usine se présentent sous forme de déchets assimilés aux
déchets ménagers, et de déchets industriels banals et inodores seront collectés et transportés
régulièrement par la société Ozone ECO-TRI.
Afin de remédier aux impacts du projet sur l’environnement, des mesures préventives et un
programme de surveillance et de suivi environnemental du projet sont proposées par le bureau
d’études.
Un programme de surveillance et de suivi environnemental permettant à l’association de mener à

bien son projet dans les conditions environnementales exigées.
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ELKARIMI THAMI
SOMMAIRE
CHAPITRE I : CADRE RÉGLEMANTAIRE ET INSTITUTIONNEL.............................................9
I.1- Cadre règlementaire ...................................................................................................................9
I.2- La constitution marocaine .........................................................................................................9
I.2.1- Loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales, promulguée par le Dahir 1-
07-195 du 19 Kaada 1428 (30 novembre 2007) ...........................................................................9
I.2.1.1- Loi-cadre 99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement
durable ......................................................................................................................................9
I.2.1.1- Loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement ...........10
I.2.1.2- Loi 12-03 relatives aux études d’impact sur l’environnement et ses décret
d’application ...........................................................................................................................10
I.2.1.3- La loi 47-18 relative à la réforme des CRI et à la création de la Commission
Régionale Unifiée d’Investissement (CRUI). ........................................................................10
I.2.1.4- Loi 13-03 relative à la lutte contre la pollution de l’air et ses décret d’application ..10
I.2.1.5- Arrêté n°4576-14 du 24 décembre 2014....................................................................11
I.2.1.6- Loi 36-15 sur l’eau ....................................................................................................11
I.2.2- Loi n°28-00 du 7/12/06 relative à la gestion des déchets et à leur élimination et ses
décrets d’application ..................................................................................................................11
I.2.3- Loi n°23-12 du 7/12/06 modifiant la loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur
élimination. .................................................................................................................................12
I.2.4- Loi n°77-15 Promulguée par le Dahir n° 1-15-148 du 7 décembre 2015, portant
interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de
l’utilisation de sacs en matière plastiques. .................................................................................12
I.2.5- Décret n° 2-69-311 du 10 Joumada I 1389 (25 juillet 1969) portant application du dahir
n° 1-69-170 sur la défense et la restauration des sols. ...............................................................12
I.2.6- La loi n° 29-05 relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages et au
contrôle de leur commerce, promulguée par le dahir n° 1-11-84 du 29 Rejeb 1432 (2 juillet
2011)...........................................................................................................................................12
I.2.7- Dahir de 11 avril 1922 sur la pêche dans les eaux continentales .....................................12
I.2.8- Projet de loi n° 130-12 modifiant et complétant le dahir du 11 avril 1922 sur la pêche
dans les eaux continentales ........................................................................................................12
I.2.9- Dahir n°1-11-90 portant promulgation de la loi 07-10 modifiant et complétant le dahir du
11 avril 1992 sur la pêche dans les eaux continentales ..............................................................12
I.2.10- Loi N°65-99 relative au code du travail promulgué par le dahir N° 1-03-194 du 14
Rejeb 1424 (septembre 2003) ....................................................................................................12
I.2.11- Loi N°12-90 relative à l’urbanisme et son décret d’application sorti en 1993 ...............13
I.2.12- La loi organique n°113-14 relative aux communes promulguée par le Dahir n°1-15-85
du Ramadan 1436 (7 février 2015) ............................................................................................13
I.2.13- La loi 66-12, relative au contrôle et la répression des infractions en matières
d’urbanisme et de construction ..................................................................................................13
I.2.14- Loi N°25-90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et morcellements ...........13
I.2.15- La loi N°116-14 modifiant et complétant la loi n° 52-05 portant code de la route
promulguée par le dahir n° 1-10-07 ...........................................................................................13
I.2.16- Loi cadre N°18-95 formant charte de l’investissement promulguée par Dahir N° 1-95-
213 du 14 Joumada II 1416 (8 novembre 1995) ........................................................................13
I.2.17- Décret n°2-00-895 du 6 Kaada 1421 (31 janvier 2001) pris pour l’application des
articles 17 et 19 de la loi cadre N° 18-95 formant charte de l’investissement ...........................13
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ELKARIMI THAMI
I.2.18- Loi 49-15 modifiant et complétant la Loi n° 15-95 formant le Code de commerce
(promulguée par Dahir n° 1-96-83 du 15 Rabii 1417 (1 août 1996)). .......................................13
I.2.19- Loi de finances 68-17. ....................................................................................................13
I.2.20- Décret n°2-04-683 du 29 décembre 2004 relatif à la commission régionale chargée de
certaines opérations foncières ....................................................................................................13
I.2.20.1- Décret n°2-04-553 du 24 Janvier 2005, relatif aux déversements dans le domaine
public hydraulique. .................................................................................................................13
I.2.20.2- Arrêté conjoint n°2942-13 du 7 octobre 2013 fixant les valeurs limites générales
des rejets des eaux usées ........................................................................................................13
I.2.20.3- Arrêté conjoint n°3286-17 du 4 septembre 2017 fixant les valeurs limites générales
des rejets dans les eaux superficielles et souterraines ............................................................13
articles 17 et 19 de la loi cadre N° 18-95 formant charte de l’investissement ...........................13
I.2.22- Décret n°2.13.424 du 24 mai 2013 relatif à l’approbation du règlement général de
construction, fixant la forme et les conditions de délivrance des autorisations et de toutes autres
pièces exigibles en application de la législation relative à l’urbanisme et aux lotissements,
groupes d’habitations et morcellements .....................................................................................14
I.3- Cadre institutionnel..................................................................................................................14
I.4- Conventions internationales ....................................................................................................15
CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU PROJET ET DE SES RAISONS D’ÊTRE ........................16
II.1- Présentation du pétitionnaire ..................................................................................................16
II.2- Contexte et raisons d’être du projet........................................................................................16
II.3- Description du projet ..............................................................................................................16
II.3.1- Localisation du site du projet ..........................................................................................16
II.3.2- Accès au site ....................................................................................................................16
II.3.3- Equipements de l’usine ...................................................................................................16
II.3.4- Constructions de l’usine ..................................................................................................16
II.3.5- Propriétés de la matière premières ..................................................................................17
II.3.6- Capacité de production ....................................................................................................17
II.3.7- Processus de production ..................................................................................................17
II.3.7.1- Phase de dosage et de plastification .........................................................................18
II.3.7.2- Phase d’injection ......................................................................................................19
II.3.7.3- Phase de compactage ................................................................................................19
II.3.7.4- Phase de refroidissement ..........................................................................................19
II.3.7.5- Phase d’éjection........................................................................................................19
II.3.7.6- Le conditionnement ..................................................................................................19
II.3.8- Le groupe de plastification ..............................................................................................20
II.3.1- Les vis d’injection ...........................................................................................................21
II.3.1.1- Le moule ...................................................................................................................22
II.3.2- Composantes complémentaires du projet ........................................................................23
II.3.2.1- Moyens humains ......................................................................................................23
II.3.2.2- Montant d’investissement ........................................................................................23
II.3.2.3- Alimentation et consommation en eau potable ........................................................24
II.3.2.4- Alimentation en énergie électrique ..........................................................................24
II.3.2.5- Assainissement .........................................................................................................24
a- Assainissement solide ...............................................................................................24
b- Assainissement liquide .............................................................................................24
CHAPITRE III : ANALYSE DESCRIPTIVE DE L’ÉTAT INITIAL DU MILIEU ........................25
6
ELKARIMI THAMI
III.1- Délimitation de la zone d’étude ............................................................................................25

III.2- Situation géographique .........................................................................................................25
III.3- Cadre naturel .........................................................................................................................25
III.3.1- Climat .............................................................................................................................25
III.3.2- Relief ..............................................................................................................................26
III.3.3- Aperçu géologique .........................................................................................................26
III.3.4- Hydrologie et hydrogéologie .........................................................................................27
III.4- Eléments biologiques ............................................................................................................29
III.4.1- La flore et la faune .........................................................................................................29
III.5- Eléments humains .................................................................................................................30
III.5.1- Démographie ..................................................................................................................30
III.6- Secteurs économiques ...........................................................................................................30
a- Agriculture ................................................................................................................30
b- Elevage .....................................................................................................................30
c- Industrie ....................................................................................................................30
d- Commerce et services ...............................................................................................30
e- Tourisme ...................................................................................................................31
III.7- Les infrastructures de base ....................................................................................................31
a- Equipement administratifs et socio-économique ......................................................31
CHAPITRE IV : ÉVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT .....32
IV.1- Evaluation des impacts .........................................................................................................32
IV.1.1- Impacts positifs ..............................................................................................................32
IV.1.2- Impacts négatifs .............................................................................................................32
IV.1.2.1- Impacts en phase de construction et d’aménagement .............................................32
IV.1.2.2- Impact sur les eaux superficielles ...........................................................................32
IV.1.2.3- Impact sur les eaux souterraines .............................................................................33
IV.1.2.4- Impact sur le sol ......................................................................................................33
IV.1.2.5- Impact sur l’air ........................................................................................................34
IV.1.2.6- Impact sur le paysage..............................................................................................34
IV.1.2.7- Impact sur les ouvriers ............................................................................................35
IV.1.2.8- Impact sur l’infrastructure/ circulation routière ......................................................35
IV.1.2.9- Impact en phase d’exploitation du projet................................................................36
IV.1.2.10- Impact sur les eaux souterraines, superficielles et le sol ......................................36
IV.1.2.11- Impact sur l’air ......................................................................................................36
IV.1.2.12- Impact sur le paysage............................................................................................37
IV.1.2.13- Impact sur les opérateurs de production ...............................................................37
IV.1.2.14- Impact sur la circulation routière ..........................................................................39
CHAPITRE V : MESURES D’ATTÉNUATION/ COMPENSATION DES IMPACTS .................43
V.1- Mesures relatives aux impacts sur le paysage ........................................................................43
V.2- Mesures relatives au risque de pollution du sol et des ressources en eau superficielle et
souterraine ainsi qu’à l’impact sur la flore .....................................................................................43
V.3- Mesures relatives aux impacts sur l’air ..................................................................................43
V.4- Mesures relatives aux impacts sur l’infrastructure routière ...................................................43
V.5- Mesures relatives aux nuisances sonores ...............................................................................44
V.6- Mesures relatives aux opérateurs de production ....................................................................44
V.6- Mesures relatives à l’impact sur la circulation routière .........................................................45
V.7- Mesures relatives au risque d’incendie/ explosion ................................................................45
CHAPITRE VI : SURVEILLANCE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL .......................................47
7
ELKARIMI THAMI
V.1- Suivi de l’état de fonctionnement des équipements de l’usine ..............................................47

V.2- Suivi des mesures de protection de l’air ................................................................................48
V.3- Suivi de l’état de santé des employés.....................................................................................48
V.4- Suivi de la sécurité des employés ..........................................................................................48
V.5- Suivi de l’état du sol...............................................................................................................48
V.6- Surveillance de l’état de la voie d’accès à l’usine .................................................................48
CONCLUSION ..................................................................................................................................49
SYNTHÈSE DE L’ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ...........................................50
ANNEXES .........................................................................................................................................55
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...........................................................................................56
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Schéma d’une presse à injection ........................................................................................18

Figure 2: les étapes du procédé d’injection-moulage ........................................................................20
Figure 3: Schéma d’un groupe de plastification ................................................................................21
Figure 4: Schéma d’une mono-vis avec trois zones ...........................................................................22
Figure 5: Les différentes parties d’un moule d’injection. ..................................................................22
Figure 6: Vue en 3D d’un moule d’injection plastique. .....................................................................23
Figure 7: Situation du projet sur la carte des eaux superficielles, bassin de Sebou .........................28
Figure 8: Situation du projet sur la carte des eaux souterraines, bassin de Sebou...........................29
Figure 9: Echelle des décibels ...........................................................................................................38
8
ELKARIMI THAMI
CHAPITRE I : CADRE RÉGLEMANTAIRE ET INSTITUTIONNEL
I.1- Cadre règlementaire

Les autorités marocaines disposent d’un arsenal juridique pour réglementer toute activité
industrielle et surveiller ses incidences sur l’environnement. Celle-ci doit ainsi se soumettre aux :
- Conditions fixées dans les décrets gouvernementaux.
- Engagements du pétitionnaire prévus aux autorisations ministérielles.
- Exigences relatives aux lois et règlements pertinents.
Dans ce chapitre seront relatées les principales lois en vigueur, ainsi que les différentes
dispositions et obligations auxquelles le promoteur EL KARIMI THAMI doit se soumettre.
I.2- La constitution marocaine
I.2.1- Loi n° 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales, promulguée par le Dahir 1-07-
195 du 19 Kaada 1428 (30 novembre 2007)
La loi 47-06 constitue l’aboutissement des travaux conjoints de la Direction Générale des
Collectivités Locales du Ministère de l’Intérieur, d’une part, de la Direction Générale des Impôts et
de la Trésorerie Générale du Royaume, relevant du Ministère des Finances, d’autre part. Elle définit
les taxes instituées au profit des communes urbaines et rurales, des préfectures et provinces et des
régions, leurs modes de recouvrement, ainsi que les sanctions qui s’imposent en cas d’infraction de
ladite loi.
I.2.1.1- Loi-cadre 99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement

durable
Cette loi-cadre fixe les objectifs fondamentaux de l’action de l’Etat en matière de protection de
l’environnement et de développement durable. Elle a pour but de :
- Renforcer la protection et la préservation des ressources et des milieux naturels, de la
biodiversité et du patrimoine culturel, de prévenir et de lutter contre les pollutions et les
nuisances.
- Intégrer le développement durable dans les politiques publiques sectorielles et adopter une
stratégie nationale de développement durable.
- Harmoniser le cadre juridique national avec les conventions et les normes internationales
ayant trait à la protection de l’environnement et au développement durable.
- Renforcer les mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques et de lutte
contre la désertification.
- Décider les réformes d’ordre institutionnel, économique, financier et culturel en matière de
gouvernance environnementale.
- Définir les engagements de l’état, des collectivités territoriales, des établissements publics et
sociétés d’Etat, de l’entreprise privée, des associations, de la société civile et des citoyens en
matière de protection de l’environnement et de développement durable.
- Établir un régime de responsabilité environnementale et un système de contrôle
environnemental.
9
ELKARIMI THAMI
La loi-cadre 99-12 institue par son article 35 une police de l'environnement qui a pour mission de
renforcer le pouvoir des administrations concernées en matière de prévention, d'inspection et de
contrôle environnemental. Cet article est mis en œuvre par le décret N° 2-4-782 du 30 Rejeb 1436
(19 Mai 2015) relatif à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la police de
l’environnement.
I.2.1.1- Loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement

Cette loi, promulguée par le Dahir n° 1-03-59 du 10 Rabii I 1423 (12 mai 2003), a pour objet
d’édicter les règles de base et les principes généraux de la politique marocaine dans le domaine de
la protection et de la mise en valeur de l’environnement. Ces règles visent principalement
d’améliorer le cadre et les conditions de vie de l’homme tout en assurant la protection de
l’environnement contre toutes formes de pollution et de dégradation.
En outre, la loi 11-03 définit les orientations de base du cadre législatif, technique et financier
concernant la protection et la gestion de l’environnement, les instruments de gestion et de protection
de l’environnement, ainsi qu’un régime spécifique de responsabilité environnementale.
I.2.1.2- Loi 12-03 relatives aux études d’impact sur l’environnement et ses décret
d’application
Promulguée par le Dahir n° 1-03-60 du 10 Rabii I 1424 (12 mai 2003), cette loi exige que tout
projet économique (notamment les projets d’industrie des produits alimentaires), de développement,
ou de mise en place d’infrastructures de base doit faire l’objet d’une étude, dite « étude d’impact sur
l’environnement », permettant d’évaluer ses effets environnementaux directs ou indirects.
Ainsi, l’obtention de l’autorisation de réalisation d’un projet soumis à cette étude est tributaire
d’une décision d’acceptabilité environnementale constituant l’un des documents du dossier de la
demande présentée par l’initiateur.
- Décret n° 2-04-564 du 20/11/08 relatif aux modalités d'organisation et de déroulement de l'enquête

publique relative aux projets soumis aux études d'impact sur l'environnement.
I.2.1.3- La loi 47-18 relative à la réforme des CRI et à la création de la Commission Régionale
Unifiée d’Investissement (CRUI).
I.2.1.4- Loi 13-03 relative à la lutte contre la pollution de l’air et ses décret d’application
Cette loi, promulguée par le Dahir n° 1-03-61 du 10 Rabii I 1424 (12 mai 2003), vise la
prévention et la lutte contre les émissions des polluants atmosphériques susceptibles de porter
atteinte à la santé de l’homme, à la faune, au sol, au climat, au patrimoine culturel et à
l’environnement en général. Elle s’applique à toute personne physique ou morale soumise au droit
public ou privé, possédant, détenant, utilisant ou exploitant des immeubles, des installations
minières, industrielles commerciales ou agricoles, ou des installations relatives à l’industrie
artisanales ou des véhicules, des engins à moteur, des appareils de combustion, d’incinération des
déchets, de chauffage ou de refroidissement. Elle interdit l’émission dans l’atmosphère -au-delà des
normes fixées par voies réglementaires- des polluants tels que les gaz toxiques ou corrosifs, les
fumées, les vapeurs, la chaleur, les poussières et les odeurs.
10
ELKARIMI THAMI
D’après cette loi, il incombe à l’administration de prendre, en coordination avec les collectivités
locales, les établissements publics, les organisations non gouvernementales et les divers
organisations concernés, toutes les mesures nécessaires pour le contrôle de la pollution de l’air,
ainsi que la mise en place de réseaux de contrôle de la qualité de l’air, et à la détection des sources
de pollution.
Cette loi porte également sur les moyens de lutte et de contrôle des activités pouvant engendrer
une pollution de l’air, les procédures et sanctions relatives aux infractions aux dispositions de la loi
et les textes réglementaires pris pour son application.
- Décret N° 2-09-631 du 23 Rejeb 1431 (6 juillet 2010) fixant les valeurs limites de dégagement,
d’émission ou de rejet de polluant dans l’air émanant de sources de pollution fixes et les modalités
du contrôle.
- Décret 2-09-286 du 20 Hijja 1430 (08 /12/09) fixant les normes de qualité de l'air et les modalités
de surveillance de l'air.
I.2.1.5- Arrêté n°4576-14 du 24 décembre 2014
I.2.1.6- Loi 36-15 sur l’eau

Cette loi renforce le cadre juridique relatif à la valorisation de l'eau de pluie et des eaux usées, et
met en place un cadre juridique relatif au dessalement de l'eau de mer. Elle met aussi sur pied des
mécanismes de protection et de préservation des ressources en eau, et comporte des dispositions
visant à améliorer les conditions de protection contre les phénomènes extrêmes liés aux
changements climatiques.
- Décret N°2-97-787 du 4 février 1998 relatif aux normes de qualité des eaux et l’inventaire du
degré de leur pollution.
- Arrêté N°1275-01 du 17.10.02 portant définition grille de qualité des eaux de surface.
I.2.2- Loi n°28-00 du 7/12/06 relative à la gestion des déchets et à leur élimination et ses
décrets d’application
La loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination a pour objet de prévenir et de
protéger la santé de l’homme, la faune, la flore, les eaux, l’air, le sol, les écosystèmes, les sites et
paysages, à savoir l’environnement en général contre les effets nocifs des déchets.
Cette loi incite à :
- La réduction de la production des déchets,
- La prévention contre la nocivité des déchets,
- L’organisation de la collecte, du transport, du stockage, de la valorisation, la mise en
décharges contrôlées des déchets,
- La planification nationale, régionale et locale en matière de gestion et d’élimination des
déchets,
11
ELKARIMI THAMI
- L’information du public sur les effets nocifs des déchets sur la santé publique et
l’environnement.
La loi n°28-00 fixe également des mesures de prévention ou de compression des effets
préjudiciables des déchets.
- Décret N° 2-07-253 du 14 Rejeb 1429 (18 Juillet 2008) portant classification des déchets et fixant
la liste des déchets dangereux.
- Décret 2-07-253 du 18/07/08 portant sur la classification des déchets.
- Décret n° 2-09-85 du 7 Choual 1432 (6 septembre 2011) relatif à la collecte, au transport et au
traitement de certaines huiles usagées.
I.2.3- Loi n°23-12 du 7/12/06 modifiant la loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur
élimination.
La loi n ° 23-12 a uniquement modifié l’article n° 42 relatif à la loi n° 28-00 relative à la gestion
des déchets et à leur élimination, publiée en 2006. Cet article porte sur les conditions l’importation
des déchets dangereux
I.2.4- Loi n°77-15 Promulguée par le Dahir n° 1-15-148 du 7 décembre 2015, portant
interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de
l’utilisation de sacs en matière plastiques.
I.2.5- Décret n° 2-69-311 du 10 Joumada I 1389 (25 juillet 1969) portant application du dahir
n° 1-69-170 sur la défense et la restauration des sols.
I.2.6- La loi n° 29-05 relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages et au
contrôle de leur commerce, promulguée par le dahir n° 1-11-84 du 29 Rejeb 1432 (2 juillet
2011).
I.2.7- Dahir de 11 avril 1922 sur la pêche dans les eaux continentales
I.2.8- Projet de loi n° 130-12 modifiant et complétant le dahir du 11 avril 1922 sur la pêche
dans les eaux continentales
I.2.9- Dahir n°1-11-90 portant promulgation de la loi 07-10 modifiant et complétant le dahir
du 11 avril 1992 sur la pêche dans les eaux continentales
I.2.10- Loi N°65-99 relative au code du travail promulgué par le dahir N° 1-03-194 du 14
Rejeb 1424 (septembre 2003)
Cette loi est publiée dans 6 livres traitant chacun un sujet bien précis : forme et nature des
contrats de travail, conditions de travail et salaire, syndicats, délégués des salariés et comités
d’entreprise, intermédiation pour l’emploi et entreprises de travail temporaire, organes de contrôle
et règlement des conflits collectifs.
Il est à citer qu’un nouveau code de travail a été adopté au Maroc en 2003.
12
ELKARIMI THAMI
I.2.11- Loi N°12-90 relative à l’urbanisme et son décret d’application sorti en 1993
Cette loi contient les dispositions de protection et préservation des forêts et des terres agricoles et
incite à l’élaboration des schémas directeurs et de plans d’aménagement urbains définissant leurs
limites géographiques.
I.2.12- La loi organique n°113-14 relative aux communes promulguée par le Dahir n°1-15-85
du Ramadan 1436 (7 février 2015)
I.2.13- La loi 66-12, relative au contrôle et la répression des infractions en matières

d’urbanisme et de construction
I.2.14- Loi N°25-90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et morcellements
I.2.15- La loi N°116-14 modifiant et complétant la loi n° 52-05 portant code de la route
promulguée par le dahir n° 1-10-07
Cette loi s’inscrit dans le cadre des efforts visant à améliorer les règles de la conduite et de la
circulation, en modifiant et complétant certains de ses articles selon une approche participative
caractérisée par l’implication des professionnels et de tous les acteurs et parties prenantes en
matière de sécurité routière
I.2.16- Loi cadre N°18-95 formant charte de l’investissement promulguée par Dahir N° 1-95-
213 du 14 Joumada II 1416 (8 novembre 1995)
articles 17 et 19 de la loi cadre N° 18-95 formant charte de l’investissement
I.2.18- Loi 49-15 modifiant et complétant la Loi n° 15-95 formant le Code de commerce
(promulguée par Dahir n° 1-96-83 du 15 Rabii 1417 (1 août 1996)).
I.2.19- Loi de finances 68-17.
I.2.20- Décret n°2-04-683 du 29 décembre 2004 relatif à la commission régionale chargée de

certaines opérations foncières
I.2.20.1- Décret n°2-04-553 du 24 Janvier 2005, relatif aux déversements dans le domaine
public hydraulique.
I.2.20.2- Arrêté conjoint n°2942-13 du 7 octobre 2013 fixant les valeurs limites générales des
rejets des eaux usées
I.2.20.3- Arrêté conjoint n°3286-17 du 4 septembre 2017 fixant les valeurs limites générales
des rejets dans les eaux superficielles et souterraines
articles 17 et 19 de la loi cadre N° 18-95 formant charte de l’investissement
13
ELKARIMI THAMI
I.2.22- Décret n°2.13.424 du 24 mai 2013 relatif à l’approbation du règlement général de

construction, fixant la forme et les conditions de délivrance des autorisations et de toutes
autres pièces exigibles en application de la législation relative à l’urbanisme et aux
lotissements, groupes d’habitations et morcellements
I.3- Cadre institutionnel

De nombreux institutions et départements techniques marocains s’occupent directement et/ou
indirectement de la gestion et de la protection de l’environnement, à savoir :
Des ministères ont des responsabilités au niveau de la protection et de la conservation de

l’environnement. Ces ministères sont les suivants :
 Ministère de l'Equipement, du Transport de la Logistique et de l’eau ;
 Ministère de l’intérieur ;
 Ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale ;
 Ministère des Habous et affaires islamiques ;
 Ministère de L’Equipement, du Transport et de la Logistique ;
 Ministère de l’Emploi et de l’Insertion Professionnelle ;
 Ministère de la santé ;
 Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et
forêts ;
 Ministère du tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale ;
 Ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme de l’Habitat et de la
Politique de la ville ;
 Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique ;
 Ministère de l’économie et des finances ;
 Ministère l’Energie, des Mines et de l’environnement, département de l’environnement ;
 Ministère de la Justice.
Il existe également des organismes ayant un rôle dans la protection de l’environnement :

 Les Directions régionales de l’Environnement ;
 Département de l’environnement ;
 Le Conseil supérieur de l’aménagement du territoire (CSAT) ;
 Le Conseil supérieur de l’eau et du climat (CSEC) ;
 Le Conseil national de l’environnement (CNE) ;
 Le conseil supérieur de la chasse (CSC) ;
 Le conseil économique, social et environnemental ;
 Le conseil supérieur pour la sauvegarde et l’exploitation du patrimoine (CSSEP) ;
 La commission Régionale Unifiée d’Investissement (CRUI) ;
 Le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification ;
Les Agences des Bassins Hydrauliques.
 Le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification ;
Les Agences des Bassins Hydrauliques.
14
ELKARIMI THAMI
I.4- Conventions internationales

De nos jours, les préoccupations de protection de l’environnement sont devenues universelles et
le mouvement normatif international s’est peu à peu globalisé.
En effet, la progression des connaissances scientifiques et technologiques ont élargi
progressivement le champ des menaces environnementales (réchauffement du climat, érosion de la
biodiversité, sécheresse et désertification, etc.), chose qui s’est traduit juridiquement par la
négociation de conventions de protection de l’environnement à vocation universelle.
Conscient de cette réalité, le Maroc qui a toujours prouvé une ferme volonté de coopération en
vue de protéger et gérer l’environnement à l’échelle mondiale, participe activement à l’élaboration
des droits internationaux de l’environnement : à cet égard, il a signé et ratifié une soixantaine de
conventions internationales et régionales parmi lesquelles nous citons :
- La convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, Alger

15-09-1968, ratifiée par le Maroc, le 19-09-1977, elle est publiée dans le BO n°3494 du 17-
10-1979 ;
- La convention internationale sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la
pollution par les hydrocarbures, Bruxelles 29-11-1969, amendée le 19-11-1976 à Londres, le
25-05-1984. le Maroc y a adhéré, le 11-04-1974 ;
- Le protocole relatif à la coopération entre les pays d’Afrique du Nord dans le domaine de la
lutte contre la désertification, le Caire 05-02-1977, ratifié par le Maroc, le 28-05-1993 ;
- L’amendement à la convention internationale pour la protection des végétaux, Rome 28-11-
1979, ratifié par le Maroc, le 13-10-1980 ;
- Le protocole concernant les aires spécialement protégées en Méditerranée, Genève 03-04-
1982, ratifié par le Maroc, le 22-06-1990 ;
- La convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone, Vienne 22-03-1985, ratifié
par le Maroc, le 28-12-1995 ;
- La convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de
pollution par les hydrocarbures, Londres 30-11-1990, ratifiée par le Maroc, le 24-03-2003 et
publiée dans le BO n°5204 du 15-04-2004 ;
- La convention sur les changements climatiques, New York 09-05-1992, ratifiée par le
Maroc, le 28-12-1995, elle est publiée dans le BO n°5000 du 02-05-2002 ;
- La convention sur la diversité biologique adoptée à Nairobi et signée à Rio De Janeiro, le
13-06-1992, ratifié par le Maroc, le 28-08-1995 ;
- La charte maghrébine relative à la protection de l’environnement et du développement
durable, Nouakchott, le 11-11-1992, signé par le Maroc le 11-11-1992, et entrée en vigueur
le 30-05-96 ;
- Le protocole modifiant la convention internationale de 1969 sur la responsabilité civile pour
les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures, Londres 27-11-1992, entrée en
vigueur le 30-05-1995, ratifiée par le Maroc, le 28-06-2000 et publiée dans le BO n°4878 du
01-03-2001 ;
- La convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, Paris 17-06-1994,
ratifiée par le Maroc, le 02-10-1996 et publiée dans le BO n°4514 du 04-09-1997 ;
- Le protocole relatif aux aires spécialement protégées de la Méditerranée et à la diversité
biologique de la Méditerranée et ses annexes, Barcelone 10-06-1995, Mont2 Carlo 24-11-
1996, signé par le Maroc, le 10-06-1995 et entré en vigueur, le 12-12-1199.
- Le protocole de Kyoto relatif à la convention sur les changements climatiques du 11-12-
1997, ratifié par le Maroc, le 25-01-2002 et publié dans le BO N°5122 du 03-07-2003.
15
ELKARIMI THAMI
CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU PROJET ET DE SES RAISONS D’ÊTRE
II.1- Présentation du pétitionnaire

- Nom et prénom : EL KARIMI THAMI
- GSM : 06 20 60 06 14.
- Nationalité : marocaine
- Profession : commerçant
II.2- Contexte et raisons d’être du projet

II.3- Description du projet

Le projet initié par le promoteur EL KARIMI THAMI consiste à la fabrication des semelles de
chaussures
Cette section de l’étude comprend la détermination des variantes de réalisation du projet et des
technologies de production.
II.3.1- Localisation du site du projet

- Lieu d’implantation du projet : Commune de Ain Chkef, lotissement Inbiat 3, Centre de
Zliligh, région de Fès-Meknès.
- Coordonnées Lambert moyennes : X= 529550 ; Y= 376450.
- Statut foncier du terrain : propriété privée appartenant à la société AL OMRAN, contrat du
25-06-2020
- Superficie du terrain : 1114m².
- Titre : 67469/69
II.3.2- Accès au site

Le projet est accessible depuis une voie de lotissement.
II.3.3- Equipements de l’usine
3 machines d’injection.
II.3.4- Constructions de l’usine

Rez-de-chaussée :
- Parking
- Local de gardien
- Atelier
Premier étage :
- Administration
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ELKARIMI THAMI
- Salle de réunion
- Infirmerie
- Terrasse
- 2 bureaux
- Kitchenette
- 2 salles de bains
II.3.5- Propriétés de la matière premières

L’usine utilisera une quantité de 300Kg/jour de plastique granulé (PVC) provenant de
fournisseurs national ainsi que de l’import, d’une densité de 1,20g/cm3, le PVC est
composé de Chlore (57%) et d’éthylène, hydrocarbure composé de carbone et d’hydrogène (43%)
issu du pétrole. Le chlore est obtenu par électrolyse du sel (chlorure de sodium Na Cl), c'est-à-dire
que le PVC est composé principalement de deux matières premières : 57% de sel et 43% de dérivés
du pétrole.
Par réaction entre le chlore et l’éthylène, on obtient le chlorure de vinyle monomère (CVM) qui,
par polymérisation, donne le PVC. La polymérisation est la réaction chimique par laquelle les
molécules s’additionnent les unes aux autres pour former une chaine de grande longueur.
Le PVC est délivré sous forme des formes commerciales très variées : poudres, granulés, pâtes…
II.3.6- Capacité de production

600 paires/jour.
II.3.7- Processus de production

La fabrication des semelles se fait par le processus de moulage par injection.
Il s’agit d’un procédé de transformation de matière thermo-formables comme les matières en
plastiques, qui permet de produire très rapidement des objets de qualité en grande quantité, même si
les formes sont complexes, dans des gammes de poids allant de quelques grammes à plusieurs
kilogrammes. La matière est ramollie, puis injectée dans des moules installés sur une machine
spéciale. La matière est ensuite refroidie puis la pièce est éjectée du moule.
La machine à injecter permet de :
- Plastifier les matières.
- Les injecter sous forte pression (500 à 1500 bar environ), à travers une buse, dans
l’empreinte d’un moule en deux ou plusieurs parties.
- Maintenir le moule en position fermée pendant l’injection.
- Refroidir les pièces produites
- Ouvrir les moules après solidification des pièces.
- Démouler les pièces obtenues, par le déplacement de dispositif d’éjection.
17
ELKARIMI THAMI
Figure 1: Schéma d’une presse à injection
II.3.7.1- Phase de dosage et de plastification

Pendant la phase de dosage le PVC granulé tombe depuis une trémie dans un ensemble vis-
fourreau.
La phase de plastification a pour objectif de faire passer le polymère de l’état solide (sous forme
de granulé) à l’état fondu.
Cette transformation est réalisée par l’ensemble ‘vis fourreau’ dont la fonction est de broyer et de
chauffer le granulé pour l’amener peu à peu à l’état fondu. Pour cela, la vis de l’unité possède un
mouvement de rotation pour permettre l’auto échauffement de la matière par malaxage, et de
translation pour stocker à l’avant du fourreau la quantité de matière à injecter dans la cavité du
moule.
Les granulés de plastique sont séchés afin d’en retirer toutes les molécules d’eau. Ils sont ensuite
introduits dans une vis sans fin, entrainée par un moteur hydraulique.
Le fourreau de la vis est chauffé à 300°C. Cette chaleur, combinée au frottement subi par les
granulés dans la vis sans fin permet de ramollir les granulés, qui passent à l’état fondu, donc
déformable.
Cette matière est acheminée à l’avant de la vis sans fin pour la stocker (au fur et à mesure que
l’on stocke la matière, la vis recule) et pour préparer une réserve de matière prête à être injectée.
18
ELKARIMI THAMI
II.3.7.2- Phase d’injection

L’injection se fait par une machine appelée ‘presse d’injection’ qui permet d’obtenir des
semelles en plastique injecté sous pression dans un moule, elle comprend une unité de plastification
qui transforme les granulés solides en polymère fondue.
C’est dans cette phase où la matière présente à l’avant de la vis de plastification est injectée sous
forte pression à l’intérieur d’un moule présentant la forme de la pièce souhaitée. Le moule est
régulé à une température inférieure à la température de fusion pour que l’objet ne se déforme pas.
L’injection du plastique se fait généralement à haute pression et à température supérieure à la
température de transition vitreuse la température se ramollit.
A cet état, la matière n’est plus solide mais n’est pas aussi liquide. Elle est à l’état visqueux
entre les deux états liquide et solide.
II.3.7.3- Phase de compactage

Le moule est composé de deux parties, une fixe et une mobile. Durant le compactage, le moule
est maintenu sous pression pour rester fermé, pendant que la matière est compactée par la vis.
Pendant cette phase, le polymère fondu continue à être injecté pour compenser le rétrécissement, ou
retrait, de la matière qui refroidit.
II.3.7.4- Phase de refroidissement

Lorsque le polymère est entièrement figé au niveau du ou des seuils d’injection, il n’est plus
nécessaire d’appliquer une pression de maintien, et la pièce continue de se refroidir jusqu’à ce
qu’elle soit complètement solidifiée. La vis reprend son cycle de rotation à l’étape 1.
Le système des machines utilise un volume de 4m3 d’eau pour assurer le refroidissement. Ce
système est caractérisé par l’utilisation de l’eau selon un circuit fermé c'est-à-dire sans aucun rejet
dans le milieu récepteur.
II.3.7.5- Phase d’éjection

Le moule s’ouvre, et la semelle formée est éjectée du moule.
II.3.7.6- Le conditionnement
Les semelles seront emballées dans des emballages en carton, stockées dans le local des produits
finis en attendant leurs transports vers le marché. L’emballage se fera dans l’atelier de production.
19
ELKARIMI THAMI
Figure 2: les étapes du procédé d’injection-moulage
II.3.8- Le groupe de plastification

Le groupe de plastification, qui est l’objet de notre étude, assure le passage de la matière de l’état
solide à l’état liquide. Les principaux éléments constitutifs de ce groupe sont :
- La trémie d’alimentation : située à l’arrière du groupe, elle approvisionne l’unité de

plastification en matière première (sous forme de poudre ou de granulés), en général par
simple gravité.
- L’ensemble vis-fourreau : la vis est située dans un fourreau cylindrique, mis en température
à l’aide de résistances électriques ou colliers chauffants. Leur rôle est de contribuer à
l’apport d’énergie nécessaire à la plastification des polymères. La régulation de la
20
ELKARIMI THAMI
température des résistances est assurée par une boucle de contrôle utilisant le plus souvent
des thermocouples.
- Le moteur : Il assure la mise en rotation de la vis par des systèmes électriques ou

hydrauliques.
- Le système de vérin hydraulique : il permet le déplacement transversal de la vis. La force

nécessaire à l’injection du polymère dans le moule est développée en imposant une pression
hydraulique sur le cylindre d’injection.
- Le clapet "anti-retour" il est fixé à l’avant de la vis, et permet d’éviter le reflux de matière
pendant la phase d’injection proprement dite.
- La buse d’injection : elle effectue la liaison entre le pot d’injection et le moule
Figure 3: Schéma d’un groupe de plastification
II.3.1- Les vis d’injection

La mono-vis standard d’injection comprend en général trois zones :
- Une zone d’alimentation : dans laquelle les granulés de polymère sont convoyés et
compactés dans le chenal de la vis. C’est ici que la profondeur du chenal est la plus
grande, et elle reste constante.
- Une zone de compression : de forme tronconique, les granulés vont y être
progressivement fondus par action conjuguée des colliers chauffants et du cisaillement
de la matière. La profondeur du chenal diminue progressivement pour atteindre sa valeur
minimale en zone de pompage.
21
ELKARIMI THAMI
- Une zone de pompage : dans cette dernière partie la profondeur demeure constant, le
polymère est mis en pression et s’homogénéise.
Les deux premières zones d’une vis permettent de plastifier la matière.
Figure 4: Schéma d’une mono-vis avec trois zones
II.3.1.1- Le moule
Le moule est l’outil utilisé en injection des matières plastiques. Il remplit plusieurs fonctions et a
pour but de donner à la matière une forme finale nommée pièce ou article « semelle ».
Un moule est constitué principalement de composants illustrés par les figures suivantes :
Figure 5: Les différentes parties d’un moule d’injection.
22
ELKARIMI THAMI
Figure 6: Vue en 3D d’un moule d’injection plastique.
II.3.2- Composantes complémentaires du projet

II.3.2.1- Moyens humains
L’effectif de l’usine est constitué de 06 employés :
- 1 techniciens
- 1 administrateurs
- 3 opérateurs
- 1 gardien
Le nombre des heures de travail est de 8 heures par jour
II.3.2.2- Montant d’investissement

Le montant consacré à la réalisation du projet est de 6 MDhs.
Construction et aménagement du bâtiment 1.500.000,00Dhs

Coût d'acquisition des machines de fabrication 4.000.000,00Dhs
Coût d'acquisition des Equipement de protection individuels 300.000,00
Matériels bureautiques 100.000,00
Divers 100.000,00
Total 6.000.000,00Dhs
23
ELKARIMI THAMI
II.3.2.3- Alimentation et consommation en eau potable

L’alimentation en eau potable sera assurée par la RADEEF. La consommation journalière de
l’usine en eau est estimée à environ 0,72m3/jr, répartie comme suit :
- 20 litres/personne/jour pour les employés, soit 120 l/jr,

- 500 litres/ jour pour le nettoyage.
- 100 litres/ jour pour l’arrosage
II.3.2.4- Alimentation en énergie électrique

L’usine est raccordée au réseau de distribution d’électricité la RADEEF.
II.3.2.5- Assainissement
a- Assainissement solide
Les déchets qui seront générés par l’usine sont représentés dans le tableau ci-dessous :
Déchets Quantité/mois
Restes de repas 15 Kg
Journaux 10 Kg
Papier 200 Kg
Carton 800 Kg
Emballages en plastiques 350 Kg
Palettes en bois 10 U
cartouches d’imprimante 1U
Ces déchets seront stockés séparément selon leur type dans des conteneurs-poubelles et seront
collectés et transportés régulièrement par la société Ozone Eco Tri (voir le devis en annexe).
b- Assainissement liquide
L’évacuation des rejets liquides de l’usine, composés principalement d’eaux-vannes, et dont la
quantité est estimée à 0,66m3/j (quantité d’eau de nettoyage et des eaux de toilettes(160l/j)), est
assurée par le réseau d’assainissement de la zone.
24
ELKARIMI THAMI
CHAPITRE III : ANALYSE DESCRIPTIVE DE L’ÉTAT INITIAL DU MILIEU
Une description très précise doit être faite de la zone où le projet sera implanté pour circonscrire
l’ensemble des effets qu’il pourra induire sur les milieux biophysique et humain.
Cette description doit tenir en compte des facteurs géologique, topographique, hydrologique et
climatique qui conditionnent l’écosystème ainsi que les principales espèces qui le constituent. Elle
comprend également une analyse de l’importance de chaque élément répertorié en fonction de sa
valeur sur les plans écologique et social et de son degré de vulnérabilité et d’unicité.
La description du milieu humain, quant à elle, présente les principales caractéristiques sociales et
historiques décrites de façon à aider à comprendre les communautés locales, les relations qu’elles
tissent avec le milieu naturel, l’usage qu’elles font des différents éléments du milieu ainsi que leurs
perceptions du projet.
A cet effet, une zone d’étude est déterminée et délimitée de façon à couvrir toutes les activités
projetées ainsi que tous les éléments environnementaux, les infrastructures et les équipements de
base susceptibles d’être directement ou indirectement affectés par le projet.
L’analyse de l’état initial du milieu rapportée sur le présent document est basée sur la
monographie de la commune abritant le projet (monographie d’Ain Chkef 2014).
III.1- Délimitation de la zone d’étude

Cette délimitation est faite de façon à couvrir la zone susceptible d’être affectée directement ou
indirectement par la création du projet.
Cette zone sera limitée à la zone abritant l’usine et les unités industrielles qui l’entourent. Ceci
est expliqué par :
- Les nuisances sonores émises lors de l’exploitation ne seront pas ressenties en dehors de
l’enceinte de l’usine.
- L’absence de tout rejet liquide dangereux ou nécessitant un traitement particulier.
- Les rejets solides générés par l’usine se présentent sous forme de déchets industriels banals
et inodores.
III.2- Situation géographique

La zone du projet appartient à la commune de Ain Chkef, province de Moulay Yaacoub, région
de Fès-Meknès, la commune est délimitée par :
 Commune Sebaa Rouadi du côté nord ;
 Commune d’Ain Cheggag du côté sud ;
 Commune d’Oulad Tayeb du côté Est ;
 Commune d’Ain Taoujdate du côté Ouest
III.3- Cadre naturel

III.3.1- Climat
Le climat qui règne sur la commune est de type continental caractérisé par un temps froid et
humide en hiver et chaud et sec en été, avec une pluviométrie moyenne annuelle d’environ 400mm
et une température moyenne de 17°C.
25
ELKARIMI THAMI
III.3.2- Relief
La superficie de la commune est composée de :
Relief Superficie (Ha) %

Plaines et plateaux 14 240 98
Les collines 250 2
III.3.3- Aperçu géologique

La région est localisée entre les domaines Rifain (Pré et Mesorifain) au Nord et Ie Massif
Hercynien Centrale (Meseta) et Ie Moyen Atlas au Sud. Ces deux unités, bien individualisées par
leur style de déformation et leur sédimentation, ont largement influencé I'évolution tectono-
sedimentaire anté et post-néogène du Sillon Sud Rifain SSR (ABDELKHALIKl, 1997; SENDJDE,
2000; WINCKEL, 2002; ZIZI, 2000). Le Sillon Sud Rifain est défini comme un bassin d'avant
fosse (WINCKEL, 2002 ; SENDIDE, 2000; LAKHDAR et al., 2004) comblé par une épaisse série
sédimentaire du Miocène et du Plio-quaternaire. Dans la région de Moulay Yacoub, cette série est
constituée de bas en haut par:
- Des marnes bleutées compactes du Tortonien basal (Marne bleue) imprègnes auprès des
résurgences chaudes de cristaux jaunâtres de pyrite;
- Une série marneuse du Messinien inférieure intercalée a la base par des niveaux noduleux
calcaires et au sommet par des bancs sablo ferrugineux. Elle est surmontée par une
formation gréseuse à caractère turbiditique nommée "Grès I" (WERNLI, 1978);
- Des marnes du Messinien supérieur marquée par des intercalations de bancs calcaires et
surmontées par barre gréseuse nommée "Grès II" (WERNLI ; 1978);
- Une formation chaotique d'une centaine de mètres environ de puissance, englobant des blocs
décamétriques de nature et d'âge variable. Des blocs de calcaire jurassique et des grés du
Miocène ont été identifiés. Ces dépôts présentent les mêmes caractéristiques que ceux
générés au niveau des pentes ou Ia topographie et la sédimentation sont contrôlés par les
effets de la tectonique locale (SOUQUET et al., 1987). En effet, ces dépôts d'ages Pliocène
moyen à supérieure, qualifiés comme catastrophiques, seraient en relation avec la surrection
de l'anticlinal de la ride de Jbel Tghat (LAKHDAR, 2004; LAKHDAR et al., 2005)
- Des calcaires lacustres quaternaires qui sont chevauchés au nord par les formations du
domaine Prerifain essentiellement composées de marnes gréseuses de l'Eocène et de
I'Oligocène à caractère flyschoide. Les levées cartographiques et les nombreux sondages
attestent de la présence d'un substratum meseto-atlasique plongeant vers le NNE avec une
pente de 2-5% sous cette série néogène du SSR. Le substratum meseto-atlasique est forme
soit par des calcaires et des dolomies liasiques, soit par des argiles rouge-bariolé triasiques
ou, encore, par une série siltogreseuse paléozoïque.
26
ELKARIMI THAMI
Dans le secteur d'étude, le substratum, composé essentiellement par les formations triasiques et
crétacées, affleure au niveau des fronts de chevauchement de direction E-W. Dans certains endroits,
les formations triasiques apparaissent avec deux niveaux d'argile rouge très riches en évaporites,
intercalées de basaltes doléritiques verdâtre. Le Crétacé est essentiellement formé de marnes
verdâtres.
III.3.4- Hydrologie et hydrogéologie

De point de vu hydrologique, le site du projet appartient au bassin versant d’Oued Moulay
Yaacoub.
Oued Moulay Yaacoub est un affluent d’Oued Sebou, le bassin de ce dernier forme une cuvette
entre le Rif au Nord, le moyen Atlas et la meseta au sud, le couloir Fès-Taza à l’Est et l’océan
Atlantique à l’Ouest.
La pluviométrie moyenne annuelle du bassin est de 640 mm, avec un max de 1000 mm/an sur les
hauteurs du Rif et un minimum de 300 mm sur le haut Sebou et les vallées du Beht.
D’une superficie d’environ 38380 km2, il est l’un des bassins les plus importants du royaume et
renferme près du tiers des eaux de surface du pays et peut être subdivisé de point de vu
hydrologique en quatre ensembles :
- Le Sebou issu du moyen Atlas et constitué par les bassins du haut Sebou (5875 km2), de
l’Inaouène (5015 km2) et du moyen Sebou (5200 km2).
- L’Ouergha qui a une superficie de l’ordre de 7040 km2.
- Le Beht qui a une superficie de l’ordre de 8680 km2, reçoit l’oued R’dom avant de rejoindre
le Sebou dans la plaine du Gharb.
- Le bas Sebou, dont la superficie couvre environ 5785 km2, et qui constitue un chenal
instable et insuffisant pour supporter les débits de crues.
Les apports en eau du bassin s’élèvent à 5600 millions de m3 par an (moyenne sur la période
1939-2002.
Ces apports présentent une irrégularité dans l’espace et dans le temps. Le haut Sebou en amont
du barrage Allal El Fassi se distingue par un écoulement pérenne grâce notamment aux apports de
sources telles que : Ain Sebou, Ain Timedrine et Ain Ouender. Les autres affluents de l’oued
Sebou, notamment l’Ouergha et l’Inaouène, ont un régime pluvial avec des crues très importantes
pendant les saisons pluvieuses.
Au niveau de la zone d’étude, les ressources en eau superficielles sont représentées par :
- Oued Ljaouahir à plus de 4Km du côté nord ;
- Oued Ben Souda à plus de 2Km du côté sud-Est.
27
ELKARIMI THAMI
Figure 7: Situation du projet sur la carte des eaux superficielles, bassin de Sebou
La commune d’Ain Chkaf est considérée comme un réservoir d’eau qui alimente la région, la
ville de Fès ainsi que de Meknès en eau potable.
La zone d’étude appartient à la nappe de Saiss qui se divise en deux : superficielle à une
profondeur de 40m et profonde à 200m.
La commune se dispose de sources naturelles, à savoir : la source d’Ain Chkef, Ain Smen.
Au niveau du site du projet, la nappe souterraine se trouve à plus de 70m de profondeur.
28
ELKARIMI THAMI
Figure 8: Situation du projet sur la carte des eaux souterraines, bassin de Sebou
III.4- Eléments biologiques

La description de ce milieu a pour objectif d’identifier les éléments environnementaux en lien
avec la faune et la flore se trouvant dans le périmètre de l’étude.
III.4.1- La flore et la faune

A 5,5Km du site du projet, on trouve la forêt d’Ain Chkef, sur une superficie de 46 hectares, la
forêt périurbaine d’Ain Chkef représente une mosaïque d’arbres allant du pin d’Alep à l’eucalyptus,
en passant par le cyprès, l’acacia et le caroubier, sa faune composée, entre autres, de lézards,
canards colverts et poules d’eau.
Le site abritant le projet se présente sous la forme d’une zone goudronnée dépourvue de couvert
végétal, concernant la faune aucune présence d’espèce protégée n’a été signalée dans la zone de
l’étude.
29
ELKARIMI THAMI
III.5- Eléments humains

III.5.1- Démographie
Selon les statistiques du Recensement Générale de la Population et de l’Habitat (RGPH) de
2014, la population de la commune d’Ain Chkef est de 54477 habitants répartis en 10916 ménages.
III.6- Secteurs économiques

L’économie de la commune est basée essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. Ces deux
activités sont à l’origine des principaux revenus des habitants.
Il y a aussi l’activité commerciale qui se limite aux commerces de proximité.
a- Agriculture
L’agriculture de la commune se présente comme suit :
Type Superficie (Ha) Pourcentage

Céréales 7022 52,85
Légumes 200 01,51
Matières Fourragères 1300 9,78
Agriculture irriguée 1400 10,54
Arbres fruitiers 3015 22,69
b- Elevage
L’élevage constitue l’une des activités principales de la population, il vient au second rang après
l’agriculture et joue un rôle primordial dans l’économie de la commune.
L’effectif du cheptel de la commune se présente comme suit :
- Ovins : 15543 têtes.
- Bovins : 5366 têtes.
- Caprins : 194 têtes.
- Volaille : 155000 têtes
c- Industrie
La commune d’Ain Chkef se dispose :
- D’une zone industrielle « MIFTAH ALKHAYR » à Ras El ma, qui s’étale sur une
superficie de 45Ha.
- D’une usine de ciment « HOLCIM »
- Des ateliers de fabrication des matériaux de construction
- Des unités de production des produits alimentaires
d- Commerce et services
La commune dispose :
- D’un souk hebdomadaire
- Boutiques, cafés et restaurants
30
ELKARIMI THAMI
- 6 stations-service
e- Tourisme
La commune dispose des unités touristiques, à savoir des hôtels, des piscines, mais l’activité
touristique dans cette zone reste faible, malgré le potentiel naturel important de la commune.
III.7- Les infrastructures de base
a- Equipement administratifs et socio-économique

- 2 centres de santé,
- Maison de maternité avec deux ambulances
- 14 pharmacies
- Centre de Santé Communal au niveau du centre (3 médecins et 12 infirmiers)
- 19 écoles primaires
- 4 collèges
- 3 lycées
- 2 terrains de football
- 66 mosquées
31
ELKARIMI THAMI
CHAPITRE IV : ÉVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ce chapitre décrit les impacts environnementaux qui peuvent découler de l’activité envisagée par
l’usine, quant à leur origine, leur importance et leurs effets sur les différents compartiments
environnementaux.
IV.1- Evaluation des impacts

L’évaluation environnementale permet d’analyser et d’interpréter les relations et interactions qui
lient les facteurs (appelés aspects environnementaux) exerçant un impact sur l’ensemble des
composantes des milieux biophysique et humain.
Plusieurs outils d’évaluation existent, dont la méthode matricielle utilisée dans la présente étude
(voir le descriptif de la méthode joint en annexes).
IV.1.1- Impacts positifs

Le projet initié par le promoteur EL KARIMI THAMI aura plusieurs impacts positifs, à savoir :
- La création de postes d’emploi, direct et indirects, pendant le fonctionnement du projet ce
qui aura des retombées économiques directes sur le marché de l’emploi local et régional.
- La contribution au développement socio-économique de la région.
- La contribution à la disponibilité des semelles sur les marchés locaux.
IV.1.2- Impacts négatifs
IV.1.2.1- Impacts en phase de construction et d’aménagement

La prise en compte de l’environnement doit se faire dès les premières phases de réalisation du
projet. En effet, c’est pendant la phase de construction et d’aménagement que se concrétisent les
premières atteintes à l’environnement. C’est également pendant cette même phase que sont mises en
œuvres les mesures préventives de protection du milieu environnant.
IV.1.2.2- Impact sur les eaux superficielles

Aspects environnementaux :
- Le déversement des hydrocarbures et huiles usées depuis les véhicules de transport et les
engins utilisés lors des travaux,
- Le déversement des eaux usées et du lixiviat des déchets solides.
Ces facteurs causeront la pollution chimique et bactériologique des eaux superficielles ainsi que
le changement de leur aspect physicochimique et organoleptique. Par conséquent, ces eaux seront
impropres à toute forme d’utilisation.
L’écoulement des eaux pluviales lessivant les zones de circulation des véhicules de transport
constitue autant de potentialités de pollution.
32
ELKARIMI THAMI
Le nombre d’engins utilisés et les personnes travaillant sur le site seront très limités.
L’augmentation du niveau de concentration de ces substances se fera donc dans les limites de ce
que permet la réglementation en vigueur.
Au niveau de la zone d’étude, les ressources en eau superficielles sont représentées par :
- Oued Ljaouahir à plus de 4Km du côté nord ;
- Oued Ben Souda à plus de 2Km du côté sud-Est.
Sensibilité du Intensité de Etendue de Importance de

Durée de l’impact
milieu l’impact l’impact l’impact
Faible Faible Locale courte Faible
IV.1.2.3- Impact sur les eaux souterraines

- L’infiltration des hydrocarbures et huiles usées depuis les véhicules de transport et les
- L’infiltration des eaux usées et du lixiviat des déchets solides.
Ces facteurs causeront la pollution chimique et bactériologique des eaux superficielles ainsi que
le changement de leur aspect physicochimique et organoleptique. Par conséquent, ces eaux seront
L’écoulement des eaux pluviales lessivant les zones de circulation des véhicules de transport
constitue autant de potentialités de pollution.
Le nombre d’engins utilisés et les personnes travaillant sur le site seront très limités.
L’augmentation du niveau de concentration de ces substances se fera donc dans les limites de ce
que permet la réglementation en vigueur.
Au niveau du site du projet, la nappe souterraine se trouve à plus de 70m de profondeur.

Moyenne Moyenne Locale courte Moyenne
IV.1.2.4- Impact sur le sol

La dégradation de la qualité du sol peut avoir plusieurs sources :
- Le déversement des hydrocarbures et huiles usées depuis les véhicules de transport et les
- Le déversement des eaux usées et du lixiviat des déchets solides.
- L’écoulement des eaux pluviales lessivant les zones de circulation des véhicules de
transport,
En effet, ces substances pourront induire l’érosion du sol, la dégradation de sa qualité ainsi que
l’altération de ses caractéristiques édaphiques.
33
ELKARIMI THAMI

Moyenne Moyenne Locale courte Moyenne
IV.1.2.5- Impact sur l’air

Les plus importantes sources de pollution atmosphérique dans le site sont :
- Les émissions de poussières,
- Les émissions des gaz d’échappement provenant de sources mobiles (voitures et camions).
Les émissions de poussières se produisent surtout pendant les périodes sèches, lors de la
circulation des véhicules de transport et les travaux de démolition, de terrassement et
d’aménagement des aires qui accueilleront les différentes composantes du projet.
Ces poussières seront de deux types :

- Les aérosols dont le diamètre est inférieur à 100 μm : leur vitesse de chute est négligeable.
Ils se diluent dans le volume d’air,
- Les particules sédimentables dont le diamètre est supérieur à 100 μm : Elles subissent soit
une sédimentation, soit une dispersion par le vent.
Les émissions des gaz d’échappement, quant à elles, constituent une source importante de
particules, de monoxyde de carbone et des composés organiques volatils qui contribuent
considérablement à la formation d’ozone troposphérique. Le niveau d’émissions de ces polluants
dépend du carburant et de l’état de fonctionnement de l’équipement source.
Le projet pourra donc être la source d’une légère altération de la qualité de l’air à ses alentours.
Or, le nombre d’engins utilisés sur le site sera très limité. L’augmentation du niveau
de concentration des éléments précités se fera donc dans les limites de ce que permet la
réglementation en vigueur.
Sensibilité du Intensité de Etendue de Durée de Importance de
milieu l’impact l’impact l’impact l’impact
moyenne faible locale courte Mineure
IV.1.2.6- Impact sur le paysage

- La mise en place des équipements du chantier.
- La présence de différents dépôts (déchets solides, matériaux utilisés pour la construction,
matériaux de démolition, etc.).
Un paysage peut être défini en fonction de :
- Son intérêt (rareté, valeur patrimoniale, valeur esthétique, etc.),
34
ELKARIMI THAMI
- Son caractère susceptible de présenter une certaine harmonie, qui peut être déstructurée par
un aménagement,
- Sa sensibilité qui prend en compte les notions de fréquentation et de visibilité.

moyenne moyenne locale courte Moyenne
IV.1.2.7- Impact sur les ouvriers

- Les émissions de poussières et de gaz d’échappement des véhicules,
- Les nuisances sonores,
- Les accidents de travail survenus lors des travaux.
Les poussières et les gaz d’échappement des véhicules, qui se dispersent facilement par les vents,
peuvent nuire à la santé des ouvriers et au bien-être des habitants proches du site.
En effet, les personnes exposées à ces émissions peuvent être atteints de troubles respiratoires et
de nuisances d’ordre ophtalmique.
Les nuisances sonores, quant à elles, sont occasionnées par la circulation des véhicules ainsi que
les travaux de terrassement et de construction. Elles constituent une source majeure de dérangement
et peuvent être à l’origine de troubles auditifs chez les ouvriers.
De plus, les travaux entretenus au sein du chantier peuvent porter atteinte à la sécurité des
ouvriers. En effet, ces derniers peuvent être victimes d’accidents de travail causés par la
manutention des outillages et la circulation des véhicules sur les sites.

forte moyenne locale courte Moyenne
IV.1.2.8- Impact sur l’infrastructure/ circulation routière

- L’augmentation du trafic sur les voies empruntées.
Vu que la durée des travaux sera très limitée dans le temps, le nombre faible d’engins utilisés
sur le site (limité à deux) et en prenant en considération le faible trafic routier que connaît la région,
l’importance de cet impact est mineure.

Moyenne Faible Locale courte Mineure
35
ELKARIMI THAMI
IV.1.2.9- Impact en phase d’exploitation du projet

Les activités associées à cette phase peuvent avoir des impacts environnementaux significatifs.
Leur importance augmente avec la durée d’exploitation du projet.
IV.1.2.10- Impact sur les eaux souterraines, superficielles et le sol

- Déversement et infiltration des hydrocarbures et huiles usées depuis les véhicules de
transport,
- Déversement des eaux usées et du lixiviat des déchets solides.
Ces facteurs causeront la contamination chimique et bactériologique des eaux ainsi que le
changement de leur aspect physicochimique et organoleptique. Par conséquent, ces eaux seront
Ces substances pourront aussi induire l’érosion du sol, la dégradation de sa qualité ainsi que
l’altération de ses caractéristiques édaphiques
Le site abritant le projet se présente sous la forme d’une zone étanche, goudronnée, et équipée
d’un réseau d’assainissement liquide adéquat et performant.
On note l’absence de tout rejet liquide dangereux ou nécessitant un traitement particulier.
Les déchets solides générés par l’usine seront stockés séparément selon leur type dans des
conteneurs-poubelles et seront collectés et transportés régulièrement par la société Ozone ECO-TRI.
En effet, le projet initié par le promoteur EL KARIMI THAMI n’aura aucun impact sur les eaux
souterraines, superficielles ou sur le sol.
IV.1.2.11- Impact sur l’air

- Les plus importantes sources de pollution atmosphérique dans le site sont les émissions des gaz
d’échappement provenant de sources mobiles (voitures et camions de transport de la matière
première).
- Une faible quantité de vapeur d’eau qui sera dégagée lors de l’éjection des pièces après le
refroidissement
Les émissions des gaz d’échappement, constituent une source importante de particules, de
monoxyde de carbone et des composés organiques volatils qui contribuent considérablement à la
formation d’ozone troposphérique. Le niveau d’émissions de ces polluants dépend du carburant et
de l’état de fonctionnement de l’équipement source. Or, le nombre d’engins utilisés sur le site sera
très limité,
La vapeur d’eau dégagée contient une faible quantité d’acide chlorhydrique, de COV et de
dioxyde de carbone, les COV comme déjà cité interviennent dans la formation d'ozone
troposphérique et influencent ainsi indirectement le réchauffement de la planète, le dioxyde de
carbone est l’un des principaux gaz à effet de serre. Le niveau d’émissions de ces polluants dans le
présent projet sera faible et dans les limites de ce que permet la réglementation en vigueur, de plus
l’usine sera dotée de filtres pour assurer la récupération et l’épuration de cette vapeur.
36
ELKARIMI THAMI
Le projet pourra donc être la source d’une légère altération de la qualité de l’air à ses alentours.
Sensibilité du Intensité de Etendue de Durée de l’impact Importance de

moyenne faible locale Durée de l’exploitation Moyenne
IV.1.2.12- Impact sur le paysage

L’importance de l’impact du projet en phase d’exploitation sur le paysage est négligeable, vu
que l’usine sera entourée par un mur de clôture.
IV.1.2.13- Impact sur les opérateurs de production

 Les risques liés à la vapeur dégagée lors de l’éjection des pièces
L’éjection des pièces après leurs refroidissements est à l’origine d'émission d’une faible quantité
de vapeur d’eau.
La vapeur d’eau dégagée contient une faible quantité d’acide chlorhydrique (beaucoup moins
que 7,6mg/m3 « la valeur limite fixée par la réglementation »), de COV et de dioxyde de carbone, la
vapeur d’acide chlorhydrique très irritante pour la muqueuse oculaire et respiratoire et peut causer
un cancer dans le cas d’exposition régulière et prolongée, les COV causent des irritations des
organes respiratoires et des troubles cardiaques et digestifs. Le niveau d’émissions de ces polluants
dans le présent projet sera faible et dans les limites de ce que permet la réglementation en vigueur,
de plus l’usine sera dotée de filtres pour assurer la récupération et l’épuration de cette vapeur.
moyenne faible locale Durée de l’exploitation Moyenne
 Les risques liés aux nuisances sonores causées par les machines
L’usine sera dotée de 3 machines d’injection, le niveau sonore de chaque machine est de 80dB,
par conséquent le niveau sonore au sein de l’usine sera de 83dB, sachant que la réglementation
recommande de ne pas s’exposer à un volume sonore supérieur à 85 dB pendant une durée
maximale de 8 heures (le nombre des heures de travail est fixé à 8 heures par jour).
De plus les machines seront placées dans des locaux fermés. A cet effet, les nuisances sonores
émises lors de l’exploitation ne sont pas ressenties en dehors de l’enceinte de l’usine.
Néanmoins, une exposition prolongée peut causer des maux de tête et un stress aux opérateurs,
ces derniers seront équiper de bouchons d’oreilles pour réduire le bruit gênant des machines.
37
ELKARIMI THAMI
Figure 9: Echelle des décibels

moyenne Moyenne locale Durée de l’exploitation Moyenne
 Les risques thermiques causés par le procédé de fabrication

Au cours du processus de fabrication la température à l’intérieur des machines est élevée allant
jusqu’à 300°C.
En effet, les mouleurs/ démouleurs et les autoclavistes sont exposés à la chaleur lors de
l'ouverture des moules sortant des presses ou lorsqu'ils s'approchent de pièces chaudes pour le
travail d'ébarbage, ces interventions entrainent la possibilité de brûlures thermiques. Sachant que :
- La température des pièces éjectées après le refroidissement ne dépasse pas 40 degré « une
exposition suffisamment longue à une température de 44°C provoque des brûlures. A
partir de 52°C, on note une destruction des tissus ».
- Les machines seront installées dans des locaux fermés fabriqués en matériau isolant.
- Les opérateurs seront munis de gants anti-chaleur pour la manipulation des pièces

moyenne moyenne locale Durée de l’exploitation Moyenne
 Les risques mécaniques causés par les machines de production

Des accidents mécaniques de coincement peuvent avoir lieu lors de la maintenance des
machines. Les travailleurs peuvent subir le risque que des parties de leurs corps et/ou vêtements
soient entraînés par des machines en marche.
38
ELKARIMI THAMI
 Les risques d'incendie et d'explosion

Les machines utilisées au sein de l’usine présentent un risque important d'incendie et d'explosion
lorsqu'ils sont exposés à la chaleur, aux étincelles, aux flammes ou aux oxydants.
Les dispersions de poudres, de poussières explosives, les accumulations de matériaux
inflammables et de poussières de plastique brûlant facilement en contact avec des matériaux chauds
ou des flammes libres ou étincelles d'appareillages électriques mal isolés, génèrent des risques
particulièrement graves d'incendie ou d'explosion.
Le promoteur prendra l’avis des services de protection civile concernant les équipements anti
incendies, et les plans d’urgence à mettre en exécution en cas d’incident.
Forte Forte Locale Durée d’exploitation Majeure
 Autres risques
- Chutes de plain-pied sur sol glissant, inégal ou encombré.
- Projections de corps étranger dans les yeux.
- Risque d’électrisation et d’électrocution.
- Les charges lourdes portées manuellement, ou le nombre excessif de manipulations et
mouvements avec torsion du dos, rotation pour le déplacement, flexion pour le soulèvement,
ou la station debout prolongée, sont à l'origine d'accidents de travail concernent la colonne
vertébrale.
- Les sources de bruits dues au fonctionnement des machines dans l’atelier de fabrication
présentent des atteintes au système auditif et peuvent entraîner une gêne ou un stress vecteur
de troubles du psychisme qui nuisent non seulement à la santé du travailleur mais aussi à la
sécurité de son travail par baisse de vigilance et de dextérité ou de concentration.

Forte Forte Locale Durée d’exploitation Majeure
IV.1.2.14- Impact sur la circulation routière

L’exploitation du projet génère un flux routier supplémentaire lié au transport du personnel, des
matières premières et des produits finis.
En effet, le déplacement en dehors du site des véhicules de transport appartenant à l’usine peut
constituer une faible gêne de la circulation routière, notamment sur la route nationale RP5013 qui
connait un trafic journalier moyen (2411 véhicules par jour).
39
ELKARIMI THAMI

Moyenne Mineure Régionale Durée d’exploitation Mineure
Tableau 1: Matrice d’évaluation des impacts.

Source d'impact
Phase de construction et
Phase d’exploitation
d’aménagement
H- Circulation des engins et véhicules de

D- Circulation des véhicules de transport
A- Aménagement de la zone des travaux
+ : impact positif
G- Gestion des déchets et eaux usées

B- Excavation et/ou terrassement
- : Impact négatif mineur
I- Manipulation des machines
M- Gestion des eaux usées

C- Construction de l’usine
-- : Impact négatif moyen
H- Gestion des déchets

--- : Impact négatif majeur
transport
Eléments environnementaux
1. Cours d’eau - - - - -
Eaux
naturel
Milieu
2. Nappe phréatique - - - - - Néant

Sol 3. Qualité du Sol - - - -
Air 4. Qualité de l’air -- -- -- -- -- -
5. Infrastructures et routes -- --
Milieu humain
Cadre de 6. Sécurité et santé - - - - -- --- - -

vie 7. Activité économique + + + + + + + +
8. Marché de l’emploi + + + + + + + +
9. Paysage - - - - -
Culturel
10. Tourisme
40
EL KARIMI THAMI
Tableau 2: Synthèse des impacts résiduels
Eléments Impact
Impact Importance Mesures d’atténuation
environnementaux résiduel
Pendant la phase d’aménagement :
- La maintenance des véhicules de transport doit être strictement interdite à l’intérieur du site. Mineur
- En cas de fuite sur un engin : arrêt immédiat et dépannage.
Contamination chimique et bactériologique - Assurer l’entretien régulier des véhicules de transport afin d’éviter les fuites d’huiles, de carburant ou de
Eaux superficielles Changement de l’aspect physicochimique et organoleptique Moyenne tout autre polluant.
Pendant la phase d’exploitation :
Le site abritant le projet se présente sous la forme d’une zone goudronnée dépourvue de couvert végétal et Néant
équipée d’un réseau d’assainissement liquide adéquat et performant.
Pendant la phase d’aménagement :
Contamination chimique et bactériologique Moyenne - La maintenance des véhicules de transport doit être strictement interdite à l’intérieur du site. Mineur
Changement de l’aspect physicochimique et organoleptique - En cas de fuite sur un engin : arrêt immédiat et dépannage.
- Assurer l’entretien régulier des véhicules de transport afin d’éviter les fuites d’huiles, de carburant ou de
Eaux souterraines tout autre polluant.

la dégradation de la qualité du sol ainsi que l’altération de ses Pendant la phase d’aménagement :
caractéristiques édaphiques. - La maintenance des véhicules de transport doit être strictement interdite à l’intérieur du site. Mineur
- Assurer l’entretien régulier des véhicules de transport afin d’éviter les fuites d’huiles, de carburant ou de
Sol Moyenne tout autre polluant.

- Utiliser des engins et des véhicules de transport en bon état mécanique afin de minimiser les émissions
Dégradation de la qualité de l’air
des gaz d’échappement.
Air Moyenne - Arroser périodiquement les lieux de travail pour réduire le taux d’empoussièrement. Mineur
- Installer un système de ventilation
- Récupérer et épurer la vapeur dégagée dans des filtres
-Les conducteurs des véhicules doivent respecter le code de la route en dehors du site.
- La congestion de la voie de lotissement Moyenne -Vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs lumineux et/ou sonores des véhicules de transport utilisés. Mineur
Infrastructures et routes - Les accidents de la route - Mettre en place des panneaux de signalisation verticale sur la piste et à l’entrée du site pour organiser la
circulation routière.
Modification de l’aspect paysager par : - Eviter les dépôts anarchiques des matériaux et des déchets sur le site.
- La mise en place des équipements du chantier. Moyenne - A la fin des travaux de chantier, nettoyer le site et évacuer tous les matériaux et les déchets résiduels. Néant
Paysage
- La présence de différents dépôts (déchets solides, matériaux Après les travaux de construction l’usine sera entourée par un mur de clôture
41
ELKARIMI THAMI
utilisés pour la construction, matériaux de démolition, etc.).
Plusieurs risques : - Les lieux de travail doivent être équipés d'un matériel de premier secours facilement accessible (trousses
- Les risques liés à la vapeur dégagée lors de l’éjection des pièces Majeure de secours) dont le contenu doit permettre d’effectuer les premiers soins en cas d’accidents. Moyen
- Les risques liés aux nuisances sonores causées par les machines - Equiper les employés d’équipements de protection individuelle : lunettes, bouchons d’oreille, chaussures
- Les risques thermiques causés par le procédé de fabrication de sécurité et gants.
- Les risques mécaniques causés par les machines de production - Assurer une surveillance médicale des employés.
- Les risques d'incendie et d'explosion - Toute machine doit porter les avertissements, signalisations et dispositifs d'alerte indispensables pour
assurer la sécurité des travailleurs, et afin de supprimer ou réduire au minimum les risques de coupure,
d'entraînement, d'écrasement, de cisaillement causés par les éléments exerçant une action directe sur la
matière.
- Chaque machine doit être munie d'un ou plusieurs dispositifs d'arrêt d'urgence clairement identifiables,
accessibles et en nombre suffisant, permettant d'éviter les situations dangereuses en train de se produire.
- Des panneaux et des pictogrammes de signalisation sécuritaire doivent être affichés à différents endroits
de l’usine et disposés de façon à être perçus et compris facilement.
- Les machines et équipements doivent être conçues et fabriquées de façon à ce que les émissions sonores
soient réduites au niveau le plus bas possible.
Sécurité et santé
- Requalification périodique du matériel, tous les 10 ans, par un expert d’un organisme habilité.
-Inspecter régulièrement et nettoyer minutieusement au moins une fois par an, l’ensemble des équipements
de l’usine.
- Faire remplacer ou réparer les pièces usagées dès les premiers signes de fatigue et en respectant les
préconisations constructrices.
- Des lavabos, postes de rinçage oculaire et des douches de sécurité doivent se trouver à proximité des
postes de travail.
- Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés et en nombre
suffisant.
- La formation des employés, par un organisme agréé, sur les dangers et sur les moyens de se protéger est
indispensable.
- Tout le personnel de production doit disposer d’une formation spécifique dans le domaine de l’activité
envisagée et ce, compte tenu des caractéristiques intrinsèques du métier sur le plan technique.
- Récupérer et épurer la vapeur dégagée dans des filtres
42
EL KARIMI THAMI
CHAPITRE V : MESURES D’ATTÉNUATION/ COMPENSATION DES IMPACTS
Après avoir analysé les impacts qui seront induits par le projet sur les différentes composantes
environnementales, le bureau d’études procède à la recherche des solutions les mieux adaptées d’un
point de vue technique et économique pour que l’activité exercée par le promoteur EL KARIMI
THAMI ne remette pas en cause irrémédiablement les intérêts environnementaux.
Cette démarche vise la meilleure intégration possible du projet aux milieux biophysique et
humain. À cette intention, la présente étude définit les mesures prévues aux différentes phases de
réalisation du projet, et qui sont destinées à minimiser ou à éliminer les impacts négatifs sur
l’environnement et à maximiser ceux qui sont susceptibles de l’améliorer. Lorsque les impacts ne
peuvent pas être suffisamment atténués, des mesures de compensation sont proposées.
V.1- Mesures relatives aux impacts sur le paysage

- Eviter les dépôts anarchiques des matériaux et des déchets sur le site.
- A la fin des travaux de chantier, nettoyer le site et évacuer tous les matériaux et les déchets
résiduels.
- Entourer l’usine par un mur de clôture.
V.2- Mesures relatives au risque de pollution du sol et des ressources en eau superficielle et
souterraine ainsi qu’à l’impact sur la flore
- La maintenance des véhicules de transport doit être strictement interdite à l’intérieur du site.
- Assurer l’entretien régulier des véhicules de transport afin d’éviter les fuites d’huiles, de
carburant ou de tout autre polluant.
- Assurer l’étanchéité du sol en phase d’exploitation
V.3- Mesures relatives aux impacts sur l’air

Bien que le projet n’ait pas d’impact significatif sur l’air, le BET propose les mesures
préventives suivantes:
- D’installer un système de ventilation
- De récupérer et d’épurer la quantité de vapeur dégagée lors de l’éjection des pièces dans des
filtres avant le rejet
V.4- Mesures relatives aux impacts sur l’infrastructure routière
- Les conducteurs des véhicules doivent respecter le code de la route en dehors du site.
- Vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs lumineux et/ou sonores des camions.
43
ELKARIMI THAMI
- Mettre en place des panneaux de signalisation routière verticale pour organiser la circulation
sur la route menant au site.
V.5- Mesures relatives aux nuisances sonores
- Les machines et équipements doivent être conçues et fabriquées de façon à ce que les
émissions sonores soient réduites au niveau le plus bas possible.
- Equiper les employés d’équipements de protection individuelle notamment les bouchons
d’oreille pour minimiser l’impact des nuisances sonores.
- Placer les machines dans des locaux fermés
V.6- Mesures relatives aux opérateurs de production
- L’infirmerie doit être équipée d'un matériel de premier secours facilement accessible
(trousses de secours) dont le contenu doit permettre d’effectuer les premiers soins en cas
d’accidents.
- Equiper les employés d’équipements de protection individuelle : lunettes, bouchons
d’oreille, chaussures de sécurité et gants.
- Prévoir la rotation des postes
- Assurer une surveillance médicale des employés.
- Toute machine doit porter les avertissements, signalisations et dispositifs d'alerte
indispensables pour assurer la sécurité des travailleurs, et afin de supprimer ou réduire au
minimum les risques de coupure, d'entraînement, d'écrasement, de cisaillement causés par
les éléments exerçant une action directe sur la matière.
- Chaque machine doit être munie d'un ou plusieurs dispositifs d'arrêt d'urgence clairement
identifiables, accessibles et en nombre suffisant, permettant d'éviter les situations
dangereuses en train de se produire.
- Des panneaux et des pictogrammes de signalisation sécuritaire doivent être affichés à
différents endroits de l’usine et disposés de façon à être perçus et compris facilement.
- Requalification périodique du matériel, tous les 10 ans, par un expert d’un organisme
habilité.
- Inspecter régulièrement et nettoyer minutieusement au moins une fois par an, l’ensemble des
équipements de l’usine.
- Faire remplacer ou réparer les pièces usagées dès les premiers signes de fatigue et en
respectant les préconisations constructrices.
44
ELKARIMI THAMI
- Des lavabos, postes de rinçage oculaire et des douches de sécurité doivent se trouver à
proximité des postes de travail.
- Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés
et en nombre suffisant.
- La formation des employés, par un organisme agréé, sur les dangers et sur les moyens de se
protéger est indispensable.
- Tout le personnel de production doit disposer d’une formation spécifique dans le domaine
de l’activité envisagée et ce, compte tenu des caractéristiques intrinsèques du métier sur le
plan technique.
V.6- Mesures relatives à l’impact sur la circulation routière
- Vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs lumineux et/ou sonores des véhicules de
transport utilisés.
V.7- Mesures relatives au risque d’incendie/ explosion
- Mettre en place des dispositifs de détection d’incendie et de fumées.
- Eliminer toute source potentielle d’inflammation à l’intérieur de l’usine (étincelles, chocs
entre deux pièces métalliques, surfaces chaudes, électricité statique, etc.).
- L'interdiction de fumer dans les locaux doit être absolument respectée et signalée de manière
apparente (de même que toutes les autres consignes de sécurité).
- Assurer une installation électrique conformément aux exigences légales.
- Vérifier que les raccords des installations en circuit fermé et les joints sont correctement
posés de façon à empêcher toute fuite.
- L’ouverture reliant la voie publique et l’intérieur du site doit être suffisamment
dimensionnée pour permettre l’entrée des engins de secours.
- Indiquer les attributions et responsabilités organisationnelles sur le site en cas de situation
d'urgence.
- L’ensemble du personnel de l’usine doit être formé et informé des risques/ effets pré-
identifiés, du maniement des moyens de lutte contre les accidents et doit avoir la
connaissance du plan d’évacuation d’urgence.
- Des dispositifs d’extinction portatifs seront mis à la disposition des employés, tels que des
extincteurs de 5kg à CO2, des extincteurs de 9kg à CO2, des extincteurs de 9kg à poudre
ABC et des extincteurs de 50kg à poudre ABC. Un contrôle régulier de ces dispositifs doit
être assuré.
45
ELKARIMI THAMI
En cas d’incendie déclaré, les barrières de protection existantes sont les suivantes :
- Etouffement d’un départ de feu avec les matériaux disponibles sur place (sables,
extincteurs).
- Intervention des personnes disposées à intervenir en premier secours.
- Appeler le centre de secours et avertir la protection civile.
46
EL KARIMI THAMI
CHAPITRE VI : SURVEILLANCE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL
Dans ce chapitre, le BET propose au pétitionnaire, un programme de surveillance et de suivi de

son projet. Ce programme constitue un engagement de l’initiateur pour assurer que l’avancement
des travaux qu’il prévoit soit fait dans le respect des exigences des lois et règlements cités dans le
premier chapitre du présent rapport.
La surveillance environnementale est réalisée à la responsabilité du promoteur et elle a pour but

de :
- S’assurer du respect des mesures proposées dans l’étude d’impact et vérifier leur efficacité.
- Suivre l’évolution de certaines composantes du milieu affectées (air et circulation routière par
exemple) par la réalisation du projet.
- Vérifier le bon fonctionnement des travaux, des équipements et des installations prévues.
Ce programme décrit les moyens et les mécanismes qui seront mis en place à cet effet.
Sachant que :
- Le site est dépourvu de toute ressource en eau superficielle (les ressources en eaux
superficielles les plus proches sont : oued Ljaouahir à plus de 4Km du côté nord et oued
Ben Souda à plus de 2Km du côté sud-Est).
- L’absence de tout rejet liquide dangereux ou nécessitant un traitement particulier. En
effet, les seuls déchets liquides qui seront générés par l’usine se présenteront sous la
forme d’eaux vannes qui seront évacuées vers le réseau d’assainissement de la zone.
- Les équipements sont placés dans des locaux fermés. A cet effet, les nuisances sonores
émises lors de l’exploitation ne sont pas ressenties en dehors de l’enceinte de l’usine.
- Les rejets solides générés par l’usine se présentent sous forme de déchets assimilés aux
déchets ménagers, et de déchets industriels banals et inodores seront collectés et
transportés régulièrement par la société Ozone ECO-TRI.
Le pétitionnaire doit assurer le suivi de :

- L’état des équipements de l’usine
- L’air
- L’état de santé de ses employés
- La sécurité de ses employés
- L’état du sol et de la voie d’accès à l’usine
V.1- Suivi de l’état de fonctionnement des équipements de l’usine

Le pétitionnaire doit contrôler l'état de fonctionnement de ses équipements par un organisme
spécialisé et agréé. Ce dernier déterminera la fréquence de réalisation de ce contrôle.
47
ELKARIMI THAMI
Des mesures complémentaires d'hygiène des locaux doivent être mises en œuvre tel le nettoyage
régulier des machines et des parois de l'atelier.
V.2- Suivi des mesures de protection de l’air

S’assurer une fois par mois du fonctionnement des installations de récupération et de filtration
des COV, des poussières et de la vapeur dégagée.
Contrôler, une fois par trimestre, le taux des COV, des poussières de plastique et le niveau
sonore à l’intérieur de l’usine.
V.3- Suivi de l’état de santé des employés

Le pétitionnaire doit surveiller et contrôler périodiquement l’état de santé de ses employés et ce,
par un médecin de travail agréé.
- Des carnets de santé des employés sont à prévoir.
- Les contrôles et les analyses doivent être réalisés conformément aux exigences et normes
en vigueur.
- Prévoir la rotation des postes
Le promoteur doit préférablement disposer d’un registre renseignant sur la date, la fréquence et
le résultat des contrôles réalisés.
V.4- Suivi de la sécurité des employés

Tout le personnel de production doit disposer d’une formation spécifique dans le domaine de la
transformation du plastique et ce, compte tenu des caractéristiques intrinsèques du métier sur le plan
technique. Le promoteur doit Equiper les employés d’équipements de protection individuelle à
savoir :
- Les lunettes,
- Les bouchons d’oreille,
- Les chaussures de sécurité
- Les gants.
V.5- Suivi de l’état du sol

Le pétitionnaire doit assurer l’étanchéité, le suivi et l’entretien du sol de l’usine d’une manière
permanente.
V.6- Surveillance de l’état de la voie d’accès à l’usine

Le pétitionnaire doit à assurer le suivi de l’état de la voie d’accès à l’usine en permanent.
48
EL KARIMI THAMI
CONCLUSION
Afin de juger le présent projet du point de vue environnemental, plusieurs volets ont été abordés
dans ce rapport, commençant par la description globale de l'état initial du site susceptible d'être
affecté par le projet, notamment ses composantes biologique, physique et humaine, une description
des principales composantes, caractéristiques et étapes de réalisation du projet y compris les
procédés de fabrication, la nature et les quantités de matières premières et les ressources d'énergie
utilisées, les rejets liquides, gazeux et solides ainsi que les déchets engendrés par la réalisation de ce
projet.
Par la suite une évaluation des impacts positifs, ainsi que des impacts négatifs et nocifs du projet
a été faite pour déterminer leurs importances sur le milieu biologique, physique et humain pouvant
être affecté durant la phase de réalisation et d'exploitation du projet
Le BET a présenté les mesures envisagées par le pétitionnaire pour supprimer, réduire ou
compenser les conséquences dommageables du projet sur l'environnement. Un programme de
surveillance et de suivi du projet a été établie, ce programme constitue un engagement de l’initiateur
pour assurer que l’avancement des travaux qu’il prévoit soit fait dans le respect des exigences des
lois et règlements cités dans le premier chapitre du présent rapport.
D’après tous les éléments présentés dans le rapport, le BET considère que le projet peut être
retenu avec la précaution de minimiser les impacts environnementaux résiduels qui en découleront
et qui ont été mentionnés dans le présent rapport.
49
EL KARIMI THAMI
SYNTHÈSE DE L’ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Le site du projet est une propriété privée appartenant à la société AL OMRAN, contrat du 25-06-
2020. Le terrain s’étend sur une superficie de totale de 1114m2.
Avec une capacité de production de 600 paires/jour, le promoteur utilisera trois machines
d’injection.
L’usine est dotée des locaux et des équipements suivants :
Rez-de-chaussée :
- Parking
- Local de gardien
- Atelier
Premier étage :
- Administration
- Salle de réunion
- Infirmerie
- Terrasse
- 2 bureaux
- Kitchenette
- 2 salles de bains
Les infrastructures de l’usine se présenteront comme suit :

- L’approvisionnement de l’usine en eau potable, dont la consommation est estimée à
1m3/jour, est assuré par le réseau de distribution la RADEEF.
- L’évacuation des rejets liquides de l’usine, composés principalement d’eaux-vannes est
assurée par le réseau d’assainissement de la zone du projet.
- Le système de refroidissement des machines utilise une quantité de 4m3 d’eau dans un
circuit fermé, aucun rejet dangereux ne sera déversé par l’usine dans le réseau ou le
milieu naturel.
50
ELKARIMI THAMI
- L’usine est raccordée au réseau de distribution d’électricité.

- Les déchets solides générés par l’usine seront stockés séparément selon leur type dans
des conteneurs-poubelles et seront collectés et transportés régulièrement par la société
Ozone ECO-TRI.
L’analyse de l’état initial du site a abouti aux données suivantes :
- La zone du projet, appartenant au bassin hydraulique de Sebou, les ressources en eau
superficielles sont représentées par :
o Oued Ljaouahir à plus de 4Km du côté nord ;
o Oued Ben Souda à plus de 2Km du côté sud-Est.
couvert végétal.
- Le site est dépourvu de toute ressource en eau superficielle.
- L’absence de tout rejet liquide dangereux ou nécessitant un traitement particulier. En
effet, les seuls déchets liquides qui seront générés par l’usine se présenteront sous la
forme d’eaux vannes qui seront évacuées vers le réseau d’assainissement de la zone
industrielle.
- Les équipements seront placés dans des locaux fermés. A cet effet, les nuisances sonores
émises lors de l’exploitation ne seront pas ressenties en dehors de l’enceinte de l’usine.
Au regard des impacts analysés, l’étude présente des mesures pour supprimer, réduire et
compenser les incidences du projet. Les plus significatives d'entre-elles sont rappelées ci-dessous :
- Les lieux de travail doivent être équipés d'un matériel de premier secours facilement
accessible (trousses de secours) dont le contenu doit permettre d’effectuer les premiers soins
en cas d’accidents.
- Equiper les employés d’équipements de protection individuelle : lunettes, bouchons
d’oreille, chaussures de sécurité et gants.
- Assurer une surveillance médicale des employés.
- Toute machine doit porter les avertissements, signalisations et dispositifs d'alerte
indispensables pour assurer la sécurité des travailleurs, et afin de supprimer ou réduire au
minimum les risques de coupure, d'entraînement, d'écrasement, de cisaillement causés par
les éléments exerçant une action directe sur la matière.
51
ELKARIMI THAMI
- Chaque machine doit être munie d'un ou plusieurs dispositifs d'arrêt d'urgence clairement
identifiables, accessibles et en nombre suffisant, permettant d'éviter les situations
dangereuses en train de se produire.
- Des panneaux et des pictogrammes de signalisation sécuritaire doivent être affichés à
différents endroits de l’usine et disposés de façon à être perçus et compris facilement.
- Requalification périodique du matériel, tous les 10 ans, par un expert d’un organisme
habilité.
- Inspecter régulièrement et nettoyer minutieusement au moins une fois par an, l’ensemble des
équipements de l’usine.
- Faire remplacer ou réparer les pièces usagées dès les premiers signes de fatigue et en
respectant les préconisations constructeur.
- Des lavabos, postes de rinçage oculaire et des douches de sécurité doivent se trouver à
proximité des postes de travail.
- Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés
et en nombre suffisant.
- La formation des employés, par un organisme agréé, sur les dangers et sur les moyens de se
protéger est indispensable.
- Tout le personnel de production doit disposer d’une formation spécifique dans le domaine
de l’activité envisagée et ce, compte tenu des caractéristiques intrinsèques du métier sur le
plan technique.
- Tenir un inventaire à jour de tous les produits utilisés et rendre leurs fiches signalétiques
accessibles à tout le personnel.
- Lorsqu’un déversement accidentel survient :
- Consulter la fiche signalétique de la matière déversée pour déterminer ses dangers pour
la santé, les équipements, le produit absorbant ou neutralisant approprié et les produits
non compatibles (ex : réaction avec de l’eau).
- Délimiter un périmètre de sécurité autour de la zone de déversement.
- Faire un barrage autour de la matière déversée à l’aide du matériel absorbant.
- Appliquer le produit absorbant ou neutralisant approprié en commençant par la
périphérie du déversement vers le centre.
- Ramasser le déchet matière déversée-absorbant selon les directives du fournisseur.
52
ELKARIMI THAMI
- Nettoyer la zone contaminée (avec des feuilles absorbantes imbibées d’eau dans le cas
où l’eau n’est pas incompatible avec la matière déversée).
- Jeter tout le matériel utilisé pour ramasser le déversement dans un sac étiqueté et le
disposer séparément dans la zone de collecte des déchets solides.
Bien que le projet n’ait pas d’impact significatif sur l’air, le BET propose les mesures
préventives suivantes :
- D’installer un système de ventilation
- De récupérer et d’épurer la vapeur dans des filtres avant leur rejet
- Vérifier le bon fonctionnement des avertisseurs lumineux et/ou sonores des véhicules de
transport utilisés.
- Mettre en place des dispositifs de détection d’incendie et de fumées.
- Eliminer toute source potentielle d’inflammation à l’intérieur de l’usine (étincelles, chocs
entre deux pièces métalliques, surfaces chaudes, électricité statique, etc.).
- L'interdiction de fumer dans les locaux doit être absolument respectée et signalée de manière
apparente (de même que toutes les autres consignes de sécurité).
- Assurer une installation électrique conformément aux exigences légales.
- Le promoteur doit élaborer un plan d’urgence à mettre en exécution en cas d’accident ou
d’incident.
- Vérifier que les raccords des installations en circuit fermé et les joints sont correctement
posés de façon à empêcher toute fuite.
- Le promoteur doit élaborer un plan d’urgence à mettre en exécution en cas d’accident ou
d’incident.
- L’ouverture reliant la voie publique et l’intérieur du site doit être suffisamment
dimensionnée pour permettre l’entrée des engins de secours.
- Indiquer les attributions et responsabilités organisationnelles sur le site en cas de situation
d'urgence.
- L’ensemble du personnel de l’usine doit être formé et informé des risques/ effets pré-
identifiés, du maniement des moyens de lutte contre les accidents et doit avoir la
connaissance du plan d’évacuation d’urgence.
- Des dispositifs d’extinction portatifs seront mis à la disposition des employés, tels que des
extincteurs de 5kg à CO2, des extincteurs de 9kg à CO2, des extincteurs de 9kg à poudre
ABC et des extincteurs de 50kg à poudre ABC. Un contrôle régulier de ces dispositifs doit
être assuré.
53
ELKARIMI THAMI
En cas d’incendie déclaré, les barrières de protection existantes sont les suivantes :
- Etouffement d’un départ de feu avec les matériaux disponibles sur place (sables,
extincteurs).
- Intervention des personnes disposées à intervenir en premier secours.
- Appeler le centre de secours et avertir la protection civile.
Le bureau d’étude propose finalement au promoteur, un plan de surveillance et de suivi

environnemental afin d’intégrer son projet dans l’environnement. Les opérations à mener se
rapportent au suivi de la qualité de l’air, de l’état des équipements et installations de l’usine, ainsi
que l’état de santé des employés.
A cet effet, des mesures et des contrôles réguliers doivent être réalisées par des organismes
agréés.
Compte tenu de la nature des aménagements prévus, et avec le respect des recommandations de
cette étude, l’impact du projet sur l’environnement est considéré comme réduit.
54
EL KARIMI THAMI
ANNEXES
55
ELKARIMI THAMI
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- Monographie de la commune d’Ain Chkef 2014,

- Thèse Plastification en injection des polymères fonctionnels et chargés
- https://étudier.com
- https://fr.wikihow.com
- https://www.geojamal.com
- www.geoforum.fr
56

Préambule: BET Dream Engineering

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Ouverture d’une usine de fabrication des semelles de chaussures

Tout projet de développement ou d’aménagement doit prendre en compte les objectifs de

Ayant pris conscience de ses responsabilités individuelles et sociales, de l’importance accordée à

La présente étude comporte :

FICHE DESCRIPTIVE DU PROJET

Dans le but de se conformer aux exigences et aux valeurs environnementales marocaines, le

Un programme de surveillance et de suivi environnemental permettant à l’association de mener à

III.1- Délimitation de la zone d’étude ............................................................................................25

V.1- Suivi de l’état de fonctionnement des équipements de l’usine ..............................................47

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Schéma d’une presse à injection ........................................................................................18

CHAPITRE I : CADRE RÉGLEMANTAIRE ET INSTITUTIONNEL

I.1- Cadre règlementaire

I.2- La constitution marocaine

I.2.1.1- Loi-cadre 99-12 portant charte nationale de l’environnement et du développement

I.2.1.1- Loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement

- Décret n° 2-04-564 du 20/11/08 relatif aux modalités d'organisation et de déroulement de l'enquête

I.2.1.5- Arrêté n°4576-14 du 24 décembre 2014

I.2.1.6- Loi 36-15 sur l’eau

I.2.13- La loi 66-12, relative au contrôle et la répression des infractions en matières

I.2.14- Loi N°25-90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et morcellements

I.2.19- Loi de finances 68-17.

I.2.20- Décret n°2-04-683 du 29 décembre 2004 relatif à la commission régionale chargée de

I.2.22- Décret n°2.13.424 du 24 mai 2013 relatif à l’approbation du règlement général de

I.3- Cadre institutionnel

Des ministères ont des responsabilités au niveau de la protection et de la conservation de

Il existe également des organismes ayant un rôle dans la protection de l’environnement :

I.4- Conventions internationales

- La convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, Alger

CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU PROJET ET DE SES RAISONS D’ÊTRE

II.1- Présentation du pétitionnaire

II.2- Contexte et raisons d’être du projet

II.3- Description du projet

II.3.1- Localisation du site du projet

II.3.2- Accès au site

II.3.4- Constructions de l’usine

II.3.5- Propriétés de la matière premières

II.3.6- Capacité de production

II.3.7- Processus de production

Figure 1: Schéma d’une presse à injection

II.3.7.1- Phase de dosage et de plastification

II.3.7.2- Phase d’injection

II.3.7.3- Phase de compactage

II.3.7.4- Phase de refroidissement

II.3.7.5- Phase d’éjection

Figure 2: les étapes du procédé d’injection-moulage

II.3.8- Le groupe de plastification

- La trémie d’alimentation : située à l’arrière du groupe, elle approvisionne l’unité de

- Le moteur : Il assure la mise en rotation de la vis par des systèmes électriques ou

- Le système de vérin hydraulique : il permet le déplacement transversal de la vis. La force

- La buse d’injection : elle effectue la liaison entre le pot d’injection et le moule

Figure 3: Schéma d’un groupe de plastification

II.3.1- Les vis d’injection

Les deux premières zones d’une vis permettent de plastifier la matière.

Figure 4: Schéma d’une mono-vis avec trois zones

Figure 5: Les différentes parties d’un moule d’injection.

Figure 6: Vue en 3D d’un moule d’injection plastique.

II.3.2- Composantes complémentaires du projet

II.3.2.2- Montant d’investissement

Construction et aménagement du bâtiment 1.500.000,00Dhs

II.3.2.3- Alimentation et consommation en eau potable

- 20 litres/personne/jour pour les employés, soit 120 l/jr,

II.3.2.4- Alimentation en énergie électrique

CHAPITRE III : ANALYSE DESCRIPTIVE DE L’ÉTAT INITIAL DU MILIEU

III.1- Délimitation de la zone d’étude