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2- Les techniques de la communication orale.

Chapitre 2
(Les techniques de la communication orale)

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2- Les techniques de la communication orale.

INTRODUCTION
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’art de la communication est plus un acquis
qu’un don inné1. Nous pouvons, à force d’exercices et de maîtrise de certaines techniques, se
mettre en condition pour aborder sereinement l’allocution en public.
Des travaux récents ont montré que dans un message oral. Le verbe compte pour 7 %. La
voix pour 38 % et le visuel pour 55 %.
55%

38%
VISUEL
IMPA
CT
7% LA VOIX
LE VERBE

FAIBLE

MOYENNE
MAÎTRISE
GRANDE

1- La voix
La voix porte les mots et véhicule les émotions.
Pour être conscient de l’impact de la voix, il faut comprendre son mécanisme.
Pour maîtriser les effets de la voix, il faut travailler :
➢ Le placement de la voix
Le son naît dans le larynx. Le souffle fait vibrer les cordes vocales et produit une note. La
note est transmise par le pharynx, la bouche et le nez. La qualité de la voix dépend de l'équilibre
entre ces trois résonateurs.

➢ Le volume
Fort, moyen, faible : il dépend de la quantité d'air inspirée, de la pratique d'une bonne
respiration abdominale et d'une synchronisation entre respiration et parole
Il faut d'abord se faire entendre pour se faire écouter, une voix trop faible exige de
l'auditoire un effort d'attention qui peu à peu finit par ne plus écouter. De la même façon, une voix
trop forte finit par à fatiguer l'auditoire.
➢ L'articulation
L'articulation donne de la netteté à la parole. Bien articuler consiste à détacher et enchaîner
correctement les syllabes.
➢ Le débit
C'est la vitesse à laquelle l'orateur parle. . La moyenne est de 120 à 160 mots par minute.
Le seuil de compréhension d'un message est d'environ de 170 mots par minute. La peur, le trac
précipitent généralement le débit. Un débit lent, calme confère de la gravité aux propos. Un débit
précipité signifie agitation, nervosité. Cependant la régularité trop respectée du débit engendre la
monotonie. Varier les changements de vitesse stimule l'intérêt de l'auditeur.

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➢ Les pauses
Les pauses et les silences sont des arrêts plus ou moins longs. Ils constituent une sorte de
ponctuation orale. Ce sont des moyens efficaces, quand ils sont maîtrisés, pour retenir ou attirer
une attention défaillante.

Il y a arrêt sur un point important: l'auditoire comprend que le point est essentiel.

Il y a arrêt après une question: l'auditoire comprend que quelqu'un doit prendre la
parole et répondre.

Il y a arrêt au milieu d'une phrase: l'auditoire regarde et cherche à comprendre ce
qui se passe.
➢ L'accentuation, l'intonation.
Accentuer, c'est insister sur une syllabe, sur un mot. Mettre l'intonation, c'est changer la
hauteur de la voix. En jouant sur ces deux éléments la personne traduit des sentiments.

2- Le regard
Regarder l'auditoire, et encore plus, chaque personne composant l'auditoire, permet de
maintenir l'attention. Le regard établit le contact et tisse une sorte de fil invisible entre ceux qui se
parlent et s'écoutent.
Le regard est donc un atout privilégié dans l’art de la communication. C’est une fenêtre
ouverte sur le monde intérieur et sur la rencontre authentique avec l’autre. Il mobilise l’attention et
va bien au-delà des mots. Le regard parle mais parfois le message qu’il nous renvoie est en
contradiction avec les mots prononcés. Par exemple une personne nous dit qu’elle est satisfaite
d’entreprendre une activité avec nous et en même temps ses yeux traduisent un sentiment de
tristesse ou de lassitude. La personne n’est pas en adéquation avec elle-même. Bien sûr, cela
demande confirmation, pour s’assurer de ne pas mal interprété ce message non verbal.
➢ Le regard mobilise l'attention
Lors de la prise de parole devant un groupe, surtout s’il s’agit d’un groupe assez petit, le fait
de regarder chaque participant tour à tour permet d’impliquer les personnes. De même devant un

groupe distant, regarder chaque participant avec attention et bienveillance,


rendra l’auditoire plus disponible et plus attentif.
• Si l'orateur regarde quelqu'un et que cette personne ne lui rend pas son regard. L’orateur
cherche un participant plus disponible. L'attention fixée sur une seule personne risquerait
de provoquer une gêne.
• Si le groupe est grand, il est impossible de vouloir établir un contact avec
chaque participant. Les mouvements du regard englobent davantage de
personnes.
Il faut que celles-ci aient l'impression d'être regardées.
➢ Le regard crée la communication
Il arrive parfois que l'orateur ait à affronter un groupe hostile. Le regard modifie sensiblement
le rapport de forces. En effet si l'orateur regarde chacun des participants avec attention, chaleur et
disponibilité, il parvient à faire naître chez ceux-là même qui au début étaient tentés de devenir des
opposants ce rôle d'auditeurs attentifs et disponibles.
➢ Le regard offre une image de soi
Lorsqu'on est amené à dire quelque chose à quelqu'un et que cette personne a un regard
fuyant, de multiples interprétations viennent à l'esprit. Elles sont toutes négatives. La personne est
taxée de menteuse, d'hypocrite ou de méprisante.

Lorsqu'un conférencier se plonge dans ses notes ou qu'il regarde obstinément ailleurs plutôt
que vers son auditoire, l'auditoire se sent insulté.

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La peur est fréquente en situation d'expression orale car regarder signifie aussi être regardé
être jugé. Cette peur issue d'habitudes lointaines reste très présente inconsciemment. Il est
important de la surmonter car, à l'inverse, regarder quelqu'un en face est associé à des qualités de
franchise et d'honnêteté.
➢ Analysez votre regard
Savoir regarder est le signe de l'équilibre de la sérénité intérieure. Le regard assuré entraîne
l'adhésion du groupe. Le regard apeuré accentue le manque de communication
Quand vous serez en situation de prise de parole en public, demandez à une personne de
votre entourage d'observer la qualité de votre regard:

3- Les gestes
Dans un message oral. La gestuelle compte pour 55 %. Certains gestes ont un rôle
d'information. D'autres ponctuent la parole.
La parole n'est pas toujours nécessaire. Le geste peut à lui seul signifier quelque chose.
Certains gestes sont codés. Il en va de même pour certaines expressions du visage, certaines
mimiques. Notre posture révèle notre état d’esprit. Elle est globalement perceptible et affecte cinq
grandes zones de notre corps :

La tête,

Le buste,

Le bassin,

Les jambes et les pieds,

Les gestes des bras et des mains
➢ La tête
Quand vous parlez, l’attention de votre auditoire est centrée sur l’expression de votre visage
et les mouvements de votre tête. On peut distinguer trois postures de tête:
La tête baissée indique une attitude d’acceptation passive, voire de soumission.
Ainsi, lorsque qu’un supérieur parle à un subordonné, celui-ci aura plutôt
tendance à baisser la tête s’il se sent dans une position d’infériorité. De même,
si vous ne formulez pas un discours avec assez de conviction, vous aurez
tendance à adopter cette attitude passive.

La tête relevée, au contraire, indique une attitude de retrait ou de supériorité.


Couplée avec des yeux mi-clos, cette posture indique une supériorité définitive
et, avec des yeux grands ouverts, l’agression.

La tête inclinée sur le côté indique une certaine ouverture d’esprit. Cette
posture peut montrer, soit un accord avec ce qui est dit si le regard est direct,
soit un essai de séduction si le regard est de côté

➢ Le buste
Les mouvements du buste peuvent influencer votre auditoire et indiquent un certain état
d’esprit. Voici leurs significations intrinsèques :

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Posture du buste

Implication Non implication


Le buste en avant peut montrer tout aussi bien l’intérêt et la curiosité que
l’agressivité. Cependant, dans ce dernier cas, le regard sera beaucoup plus dur.

Le buste en retrait exprime un certain désengagement.

Le buste tassé marque le découragement. Généralement, la fatigue ou l’absence
de motivation implique un certain affaissement.

Le buste déployé indique un sentiment de triomphe ou une tentative de domination.

➢ Le bassin
Les postures de bassin expriment le respect ou non des convenances :

Le bassin en avant,lorsque vous êtes assis, montre un mépris des convenances. Plus le
bassin sera avancé et proche du bord de votre chaise, plus vous prouverez à votre
interlocuteur que vous le négligez par la même occasion. En position debout, un
bassin en avant exprime une certaine nonchalance, voire la provocation.

Le bassin en arrière lorsque vous êtes assis marque un respect des formes. Plus votre
bassin collera au dossier de votre siège, plus vous montrerez à votre interlocuteur que
vous ne voulez pas vous aventurer au-delà de vos repères. En position debout, un
bassin en arrière exprime une certaine crainte du contact.

➢ Les jambes et les pieds


C’est la zone du corps la plus éloignée de notre champ visuel, donc la plus difficilement
contrôlable. Les postures des jambes et des pieds peuvent facilement trahir une contradiction avec
le reste du corps. Par exemple, vous tentez de sourire et d’avoir une posture agréable aux yeux de
vos interlocuteurs, alors qu’un de vos pieds bat nerveusement ou vos jambes s’enroulent autour des
pieds de votre chaise.

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Le balancement d’avant en arrière Ce mouvement trahit une communication difficile. Si


vous adoptez cette posture, vous montrez à votre auditoire que vous n’anticipez pas sa
réaction et que vous naviguez “à vue”.

Le balancement latéral, vous balancez, au sens propre du terme, entre deux solutions,
deux idées sans savoir laquelle choisir. Cela provoque un sentiment de malaise chez
celui qui vous écoute.

Le déhanchement Vous trahissez ici l’attente, la fatigue, l’ennui ou le besoin de


détente.

La montée sur la pointe des pieds Vous tentez de vous mettre à la hauteur de
votre auditoire et vous hésitez dans votre discours.

Le battement des pieds Il est à proscrire, surtout si vous intervenez en station assise et que
vos pieds ne sont pas cachés. Il n’est pas rare de voir un orateur affirmer une idée avec beaucoup
de conviction dans le haut du corps, tout en infirmant son propos dans le bas du corps

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➢ Les gestes des bras


Les gestes amplifient le sens des mots. Ils viennent au secours quand le vocabulaire
manque. Sans les gestes des bras et des mains, le discours devient très vite une récitation. Si vous
voulez avoir les faveurs de votre auditoire, ayez des gestes mesurés et ouverts. Pour autant, ne
tombez pas dans l’emphase, avec des gestes trop amples et trop agités. Les postures des bras
marquent le degré de protection dont l’individu a besoin .
Les bras autonomes
Les bras n’ont ici pas de contact entre eux. Si vous êtes debout, ils sont simplement le long
de votre corps, détendus. Cette posture indique votre disponibilité vis-à-vis de votre auditoire.
Les bras croisés
Ici, nous pensons à toutes les postures “pare-chocs”. Deux règles de base doivent
cependant être retenues :

plus vos bras cachent la région du plexus Plus vos mains sont cachées, plus vous
solaire, plus vous vous protégez de démontrer que vous vous fermez à la
l’extérieur. communication.

➢ Les gestes des mains


Sans l’accompagnement des mains, les discours se transforment vite en simple texte lu. Les
gestes des mains permettent d’expliciter un discours. Ils facilitent donc la compréhension de celui
qui écoute. Certains gestes instinctifs accompagnent la parole et la répètent. Ils ponctuent les
propos. Quand une personne indique une direction à prendre, ses gestes miment le trajet à
parcourir. Nous présentons ici les gestes les plus typiques pour appuyer un discours, puis ceux qu’il
faut surtout éviter tant ils parasitent le discours.

La main bourse
1
Elle indique chez l’orateur un désir d’exactitude, comme s’il saisissait un objet dans
le vide afin que son auditoire puisse mieux l’observer.

La main tranchoir

2 Droite et rigide, elle fend l’air de haut en bas comme un hachoir. Ce geste
démontre une certaine agressivité ou l’agacement. L’orateur veut ici couper court à
une situation confuse et imposer sa solution

La pince pouce-index
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Elle souligne l’importance et la délicatesse du propos tenu. Elle accompagne une
démonstration. exprime un désir de clarté. S’il est dirigé vers un autre individu,
il signifie “OK”.

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La prise du vide
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Elle reflète la recherche d’une certaine précision, plus qu’une précision acquise. La
main levée fait ici le geste intentionnel de saisir un objet imaginaire, sans que le
pouce et l’index ne se rejoignent.
La main enveloppe
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Elle tente d’empoigner l’autre afin qu’il ne puisse pas s’échapper. Ce geste
indique une forte volonté de persuasion.

Les paumes en l’air


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Elles sont le signe de l’imploration ou d'une certaine incertitude. L’orateur
“mendie”, en quelque sorte, l’attention ou l’approbation de son public.

La main en serre
7
Elle représente une tentative de domination sur son public. L’orateur fait le geste de
tenir son auditoire dans le creux de sa main.

La main ciseau
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Elle ajoute une nuance de refus ou de rejet à l’état d’esprit qui sous-tend le
discours. L’orateur semble ici se frayer un chemin en terrain hostile, tout en rejetant
toute opposition.

La main pointée
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Elle est dirigée vers l’auditoire. Ce geste sollicite l’attention du public sur le discours.
Il peut être très utile lorsque vous sentez que votre auditoire commence à être
fatigué, donc dissipé.

10 Le coup de poing

Il est le plus agressif des gestes. Il démontre, non seulement une agressivité
certaine, mais aussi une volonté d’avoir le dernier mot, en faisant valoir sa seule
autorité.
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L’index dressé

Il a plusieurs significations. Pointé vers l’auditoire, il est menaçant. Pointé en l’air,


il souligne l’importance du discours. Pointé en l’air, mais assez bas, il représente
12 une menace pour les détracteurs potentiels.

Les paumes tournées vers le bas

Elles marquent le désir de calmer le jeu, de modérer l’état d’esprit du moment.


C’est typiquement l’orateur à la tête froide qui tente de calmer l’ardeur du public.

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Les paumes vers l’extérieur

13 Elles sont le signe du rejet. C’est un geste de protestation, de refus. Les paumes
sont alors poussées en avant comme pour protéger l’orateur.

Les paumes vers l’intérieur

Elles se veulent réconfortantes. Les paumes des deux mains sont placées contre la
14 poitrine, comme si elles étreignaient un compagnon invisible. Ce geste reflète le
désir de faire sienne une idée, d’embrasser l’idée discutée ou d’attirer, par
métaphore, l’autre plus près de soi.

Les paumes face à face

15 Elles expriment le désir de rejoindre l’autre. Les mains sont tendues comme
pour enserrer celles du public. Parfois même, les doigts se rejoignent pour
former une sorte de tente. C’est un geste typique de conciliation

➢ Les gestes qui traduisent des émotions


Devoir parler en public provoque souvent le trac responsable de gestes non maîtrisés. Ils
peuvent être désordonnés ou indéfiniment reproduits (les tics). Ils peuvent indiquer un état de
tension, de fermeture psychologique.

Exemple: bras croisés, pieds rentrés vers l'intérieur.

Les mains croisées expriment parfois une attitude «pare-chocs, on se


sent exposé, vulnérable.

Le geste de réajustement est un geste barrière. Il traduit le malaise, la


peur d'être agressé.

Le geste: d'auto contact traduit l'ironie ou la supériorité.

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➢ Les gestes expriment, accompagnent des états intérieurs.

s'appuyer contre les mains Jointes C'est la réflexion.

L'inquiétude. Se mordre les doigts

La main semble isoler la personne du monde extérieur. C'est la concentration.

La perplexité

➢ Les gestes qui parasitent.


Tous les gestes pouvant appuyer le discours sont à maîtriser. Certain gestes parasites,
sont particulièrement difficiles à supprimer. Pour cela, vous pouvez vous exercer devant une
glace ou devant une caméra et vous découvrirez peut-être une gesticulation intempestive dont
vous n’aviez pas conscience.

Les mains se croisent et se décroisent nerveusement ou restent


crispées au point de faire blanchir les jointures.

Les mains tirent sur le revers de la veste pour la remettre en


place ou réajustent la cravate à plusieurs reprises.

Les mains tripotent tout ce qui est à portée,

ouvrent et ferment des stylos, boutonnent et


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reboutonnent un pan de veste, jouent avec le

bracelet d’une montre, etc.

4- Le trac.
Avoir à présider une réunion, être invité à intervenir oralement, devoir prononcer un
discours, se présenter à un oral d'examen ou à un entretien de recrutement, savoir qu'on sera
enregistré ou filmé sont autant de situations qui déclenchent de l'angoisse. Car l'enjeu, le
jugement des autres provoque une réaction de défense: le trac.
➢ Comment le trac se manifeste-t-il ?
Le trac se transforme parfois en panique. Les signes sont plus ou moins violemment
ressentis. Ils se manifestent:

au niveau du corps: la personne perd le contrôle de certains gestes;

au niveau du langage: la personne perd la mobilité mentale;

au niveau des émotions: la personne semble envahie de sensations pénibles.

➢ Réactions en chaîne provoquées par le trac - comparaison de deux cas

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5- Gérer le stress
Le stress est une interaction entre une source de perturbation et les réactions de
l'organisme
à des perturbations. Parmi les réactions de l'organisme certaines peuvent réduire. Voire
bloquer l'aisance verbale.
➢ Symptômes du stress
Le stress se manifeste par la fatigue, l'anxiété, l'irritabilité, la nervosité, des troubles du
sommeil, de la mémoire, des troubles digestifs, cutanés, cardio-vasculaires, des contractures
musculaires, des douleurs articulaires et rhumatismales, etc.
➢ Sources du stress

Les facteurs individuels découlent des convictions, des émotions, des façons
de penser et d'agir, d'un sentiment d'incompétence, d'un manque
d'organisation...

Les facteurs interpersonnels Proviennent des personnes avec lesquelles on
est en relation. Ce peut être un manque d'autonomie dans le travail, des
exigences familiales trop fortes, un manque de respect...

Les facteurs organisationnels Liés à la structure professionnelle dans
laquelle on travaille. Il peut s'agir du style de direction, du niveau du personnel...

Les facteurs sociaux Sont rattachés à la communauté. Il peut s'agir de
services publics déficients, des embouteillages, du sentiment d'insécurité...

Les facteurs culturels Résultent des valeurs morales de la société: préjugés,
discrimination, structure sociale trop rigide...
➢ Lutter contre le stress
Faire face au problème.

Réfléchir à la situation et mettre en œuvre des réponses organisées.

Recourir aux autres en leur demandant des conseils ou de l'aide.

Affronter directement la personne qui fait stresser.
Se divertir.

S'extérioriser, discuter avec les autres de sujets qui n'ont aucun rapport avec le

stress, s'engager dans une relation d'aide aux autres...
Pratiquer un sport d'équipe ou individuel.
Se consacrer à soi.

Se reposer, faire de la relaxation, voyager.

S'alimenter sainement, prendre des plats riches en vitamines B5 et B6 et en
magnésium.

Se faire plaisir: aller au cinéma, faire du shoping, aller au sauna...
Exprimer ses émotions.

Verbaliser: se confier à des amis, raconter ses problèmes.

Se libérer: exploser, pleurer, hurler, se défouler physiquement...

Créer: Bricoler, danser, faire de la musique, composer, peindre...
6- La reformulation
La reformulation est une intervention verbale qui consiste redire avec d'autres mots. Elle
sert à améliorer l'écoute, à encourager la parole de chacun, à la mettre en valeur. Elle sert aussi
à vérifier, à rectifier avec nuance, à dédramatiser ce qui a été formulé.
➢ La reformulation reflet
Qu’est-ce que c’est ?
Elle reprend tout ce qui a été dit avec d’autres mots sans que rien ne soit ajouté.
Retranché jugé ou interprété.
Quand l’utiliser ?
Elle est adaptée aux situations d’entretiens centrés sur une décision à prendre, une
information à assimiler : la négociation, l’enquête.
Dans quel but ?
Cette reformulation garantit une bonne écoute puisque les informations redites ne
doivent subir aucune modification.
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Proposition de début de phrase :


Si j'ai bien compris, si j'ai bien suivi, selon vous, vous voulez dire que, Ainsi vous.

Exemple :
« Je suis découragé, je n’en peux vraiment plus. »« Ainsi vous vous sentez à bout. »

➢ La reformulation clarification
Qu’est-ce que c’est ?
Elle reprend l’essentiel de ce qui a été dit. Celui qui écoute et reformule doit analyser
rapidement ce qu’il a entendu et se garder d’interpréter les propos.
Quand l’utiliser ?
Entretiens qui portent un diagnostique : recrutement, promotion, mutation, discussion,
concertation. L’écoute se centre sur l’action et le vécu des personnes.
Dans quel but ?
Cette reformulation renforce l’écoute. Elle demande une analyse et une synthèse
immédiates des propos. Elle permet de mieux connaître celui qui s’exprime.
Proposition de début de phrase :
Vous souhaitez donc, vous voulez dire par là que, il vous semble que, pour l'essentiel, c'est finalement,
vous voulez que, en conclusion.

Exemple :
« Au travail, on ne tient pas compte de mon avis peut-être parce que je suis une femme parmi
trois hommes»

« Il vous semble que, le fait d’être une femme vous donne le sentiment d’être tenue à l’écart. »

➢ La reformulation reflet inversé.


Qu’est-ce que c’est ?

Elle exprime explicitement ce que les paroles laissent sous entendre :l’implicite celui qui
écoute reformule ce qui reste caché par des détails

Quand l’utiliser ?
On l’utilise dans des entretiens d’orientation professionnelle ou dans des entretiens
thérapeutique. L’écoute se centre sur la personne et son vécu.
Dans quel but ?
Elle approfondit la relation avec la personne qui demande de l’aide. Cette personne est
guidée vers une meilleure connaissance d’elle même.
Proposition de début de phrase :
Autrement dit, en d'autres termes, d'un certain point de vue ça consiste a.

Exemple :
« Un voyage ferait du bien à ma fille. Cela lui changerait les idées, mais elle ne veut rien

entendre.» «En d'autres termes le comportement de votre fille remet en question votre

autorité. »

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