La notion du Droit
I. Définition :
Le droit est l’ensemble des règles qui s’appliquent aux individus depuis le jour
de leur naissance jusqu’au jour de leur décès. Il concerne tous les domaines de l’activité
humaine qu’il s’agisse du milieu familial, social ou professionnel.
A partir du moment où plusieurs personnes vivent ensemble il est impératif que
des règles soient posées telle est la fonction du droit
En général, il y a lieu de distinguer entre :
Une « règle de droit » est une règle de conduite sociale dont le respect est assuré
par l’autorité publique ainsi elle est :
Obligatoire
Coercitive
Général et impersonnel
Permanant
2. Droits subjectifs :
L’ensemble des prérogatives que possèdent les individus « Sujets de Droit ».
C’est l’ensemble de règles, et les droits compris comme facultés des individus : Droit
au vote, droit à la liberté d'expression, droit à la propriété, etc.
Le droit objectif a pour objet de déterminer précisément les droits subjectifs.
Les droits subjectifs ne peuvent exister et s’exercer que s’ils ne contredisent pas le droit
objectif
1. Le droit interne :
Le droit interne ou national, est celui qui régit les relations dans lesquelles
n’intervient aucun élément étranger. Ex. : contrat de vente d’une maison au Maroc
entre des marocains.
Les règles du droit national, ou droit interne, peuvent être des règles de droit
public ou des règles de droit privé.
1. Le droit constitutionnel :
C’est une branche du droit public qui rassemble les règles juridiques relatives à
la forme de l'État, à la constitution du gouvernement et des pouvoirs publics et à la
participation des citoyens à l'exercice de ces pouvoirs. Ces règles sont contenues dans
la Constitution.
2. Le droit administratif :
L’ensemble des règles définissant les droits et les obligations de
l’administration. Il constitue la partie la plus importante du droit public. Il régit
essentiellement les rapports entre les personnes publiques et les administrés
3. Le droit financier :
Qui détermine les règles selon lesquelles l’Etat et l’administration peuvent se
procurer les ressources qui leur sont nécessaires et comment ils peuvent les employer.
4. Le droit pénal :
Qui, pour faire régner l’ordre, précise les sanctions corporelles et pécuniaires
dont l’Etat peut frapper ceux n’obéissant pas à cet ordre.
1. Droit civil :
Qui est la branche qui régit les rapports des individus (particuliers) entre eux. Le
droit civil s’applique chaque fois qu’aucune autre règle particulière ne régit la situation,
soit en fonction de la qualité de la personne soit la nature de ces actes.
2. Droit commercial :
L’ensemble des règles dont l’application est réservée soit aux actes de
commerce, les opérations commerciales ou aux personnes qui les exercent.
3. Droit du travail :
Régit les relations entre employeurs et employés. Il s’inscrit dans des
perspectives sociales et vise à protéger les travailleurs tout en préservant les intérêts
des autres contractants.
4. Procédure civile :
(Droit judiciaire privé) Cette discipline vise à prescrire la manière de défendre
ses droits en justice (déroulement de l’instance, administration de la preuve,
jugement…) ainsi que l’organisation judiciaire (tribunaux…).
2. Le droit international
Lorsqu’on trouve un élément étranger dans un rapport de droit, il s’agit du droit
international qui s’applique. C’est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les
relations entre les Etats ou entre les personnes privées dans un cadre international.
On distingue entre droit international public et droit international privé.
2. La loi :
En droit, la loi est une règle juridique.
La loi est en droit marocain, d’une importance beaucoup plus grande que la
coutume. Elle se définit par ses caractères essentiels : elle est obligatoire, générale
dans son application, permanent et émane de l’autorité publique.
4. La coutume :
Le droit coutumier est composé de règles provenant directement et
spontanément des pratiques populaires. Ce sont des usages habituellement et
continuellement suivis par les hommes. De ce fait, ils deviennent obligatoires et chacun
est tenu de s’y conformer.
La coutume est un usage qui émane de la conscience populaire, qui devenant
peu à peu obligatoire, constitue par la même une source de droit.
5. La « chariâa » :
D’après la constitution, le Maroc est un pays musulman. A partir de ce moment,
le droit marocain trouve ses origines dans le droit musulman surtout dans le code de
statut personnel.
Les principales sources du droit musulman sont:
Le coran ;
La sonna ;
« Al Ijmaà ».
6. La jurisprudence :
C’est l’ensemble des décisions rendues par les cours et les tribunaux. En effet,
les tribunaux ont pour missions :
Appliquer la loi, ce qui ne pose pas de difficultés particulières.
Interpréter la loi.
Suppléer la loi : en cas d’insuffisance, les juges peuvent recourir aux précédents,
à l’équité pour définir une décision dans une circonstance qui n’est régie par
aucune loi en vigueur.
I. Le commerçant :
1. Définition du commerçant :
Est considérée comme commerçant, toute personne physique ou morale qui, en
vue de réaliser un profit, exerce à titre habituel ou professionnel l’une des activités
énumérées par les articles 6 et 7 du code de commerce (voir plus tard).
Exemples des commerçants :
Une compagne de transport : CTM à titre d’exemple ;
Une compagne d’assurance : WAFA assurances, la Marocaine vie.
Un supermarché : MARJANE, METRO ;
Les sociétés commerciales : SA, SARL, etc.…
3. La qualité du commerçant :
Le code de commerce définit les commerçants, afin de les distinguer d’autres
professions :
Est commerçant, celui qui exerce des actes de commerce ;
Qui le fait à titre de profession habituelle ;
Qui agit en son nom et pour son propre compte.
Et ai une capacité commerciale
i. Capacité commerciale
Principe :
La capacité commerciale coïncide (se confondre) avec la capacité juridique.
Ainsi, toute personne ayant la capacité juridique, c’est-à-dire âgée de 18ans résolus,
peut devenir commerçant.
ii. Exceptions.
La loi donne, dans certains cas, au mineur qui désire faire le commerce, le droit
d’avoir le statut de commerçant à condition :
D’être âgé de 16 ans résolus ;
D’être spécialement autorisé à faire le commerce.
En revanche, certaines personnes, bien qu’elles soient juridiquement majeures,
sont interdites par le législateur d’exercer le commerce. On distingue dans cette
situation, entre :
L’incompatibilité : Il s’agit d’une interdiction faite à certaines personnes de faire
le commerce vu la profession qu’elles exercent déjà. Exemple : fonctionnaires
(professeur , militaires, notaires, médecins, juges, etc.….
La déchéance : C’est une interdiction juridique faite à toutes les personnes
ayant fait l’objet d’une condamnation pénale ou de mise en faillite. Ex : Le vol
(détournement de fonds publics à l’étranger), abus de confiance, blanchiment
des capitaux….