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I .1. DIMENSIONNEMENT PRELIMINAIRE DES ARBRES ........................... 3
TRAPEZOIDALES................................................................................................ 26
On définit les diamètres et les longueurs des différents étages des arbres du réducteur
:
− Arbre moteur :
I .1. DIMENSIONNEMENT PRELIMINAIRE DES ARBRES
Les arbres du réducteur sont sollicités en torsion et en flexion. Dans cette phase Réducteur cylindrique et hélicoïdal :
du projet, la flexion ne peut pas être prise en compte, parce qu’on ne connaît ni les
forces qui chargent les arbres, ni les distances entre les appuis, ni la localisation des
forces entre les appuis.
Donc, pour obtenir des valeurs indicatives des diamètres des arbres, on va faire
leur dimensionnement préliminaire en torsion et pour tenir compte de l’existence de
la flexion, on va travailler avec des valeurs admissibles τat réduites (usuellement τat =
10÷25 N/mm2 pour les arbres d’entrée et de sortie).
La relation de dimensionnement préliminaire est:
16 10 3 M (1.1)
d 3
at
Le diamètre en bout d’arbre dK, est déterminé selon la même formule que
précédemment :
Le diamètre dК est arrondi jusqu'à un nombre standard
diamètre de l’épaulement au niveau de la roue
Diamètre du bout de l'arbre : La formule de calcul préliminaire est la même. dБК ≥ dК + 3·f, mm,
Le diamètre d est arrondi jusqu'à la valeur standard la plus proche, qui est définie Où f – dimension du chanfrein au niveau de la roue (tab. I.1).
selon l'annexe 2, si on choisit un bout d’arbre conique, ou selon l’annexe 3 pour un Diamètre de l'arbre au niveau des paliers :
bout d’arbre cylindrique. Dans ces annexes on définit aussi les autres dimensions de dP = dК – 3·r, mm,
du bout d’arbre. Où r – dimension de l’arrondis (tab. I.1).
Le diamètre d1 = d + 2·r,, mm, est arrondi jusqu'à une valeur standard (annexe 1). Le diamètre dP est arrondi à un multiple 5.
Le diamètre du filet d2 = d1 + (2…4) mm, est arrondi jusqu’au diamètre extérieur Le diamètre de l’épaulement pour l’arrêt axial du roulement :
d’un filetage standard avec un pas réduit. dEP ≥dP + 3·r, mm,
Le diamètre de l'arbre au niveau des paliers dP ≥d2, mm le Diamètre dP est arrondi Où r – arrondis au niveau du roulement (tab. I.1).
à un multiple de 5.
Le diamètre de l’épaulement pour l’arrêt axial du roulement :
dEP ≥ dP + 3·r, mm
Où r – rayon d’arrondis au roulement (tab. 5.1).
7 8
dP
dEP
dEP
dP
REDUCTEUR CYLINDRIQUE
REDUCTEUR CONIQUE
H = (D – dP)/2 ; a1 = 0,6l
11 12
Prendre S = (0,1…0,2)
C = (0,3 … 0,5)a
13 14
L'esquisse est accomplie à l'échelle 1:1 sur un papier millimétré et doit contenir la a) Réaliser un schéma (esquisse) du réducteur en utilisant les éléments
représentation du réducteur dans deux projections. Il est recommandé d'accomplir géométriques des roues dentées, en appréciant les distances entre les roues
l'esquisse selon la procédure suivante : ainsi que celles entre les roues et le carter, en estimant les largeurs des
• dessiner la disposition des projections sur la feuille. roulements et les distances nécessaires pour la fixation des roulements. On
• dessiner les axes des arbres. établira les distances entre les appuis et les points d’application des forces sur
Pour les réducteurs cylindriques et à vis sans fin, dessiner les axe des arbres espacés base de ce schéma. Chaque arbre est considéré comme s’appuyant à la demi-
de l'entraxe aW. largeur des roulements et les forces dans l’engrènement sont considérées
Dans un réducteur cylindrique les axes sont parallèles, comme des forces concentrées appliquées à la demi-largeur des roues.
Vis sans fin – Ils se croisent à un angle de 90 °. b) Tracé du schéma de chargement et appui de chaque arbre. On réalise les
Réducteur conique – Ils se croisent à un angle de 90 °. schémas de chargement et d’appui de chaque arbre dans deux plans
• tracer les éléments de la transmission conformément aux valeurs obtenues au cours perpendiculaires (horizontal et vertical) car les forces dans les engrenages ne
des calculs antérieurs : sont pas coplanaires. Sur l’arbre d’entrée, on considère que la force due à la
Pour la roue cylindrique et les pignons ce sont : d1, d2, d f1, df2, da1, da2, b1, b2; transmission par courroies trapézoïdales ou par chaine est une force concentrée
Pour la roue conique et le pignon –de1, de2, dae1, dae2, δ1, δ2, b; appliquée à la demi-largeur de la roue de courroie (en porte à faux).
Pour la transmission a vis sans fin –d1, d2, d f1, d f2, da1, da2, daM2, b1, b2. c) Calcul des réactions dans les appuis et tracé des diagrammes des moments
• Dessiner a la distance a des éléments de la transmission les contours des parois fléchissant. On va le réaliser dans les deux plans perpendiculaires (horizontal
intérieurs du réducteur et à la distance b0 – le fond du réducteur. et vertical). Dans un appui quelconque (indicé A), on a une réaction normale
Les parois du réducteur conique sont symétriques par rapport à l’arbre moteur dans le plan vertical VA et une autre dans le plan horizontal HA. On obtient la
• tracer les arbres selon les valeurs obtenues aux calculs antérieurs. réaction résultante (force radiale):
•Sur les arbres au diamètre dP tracer schématiquement les roulements selon les Fra V A 2 H A 2
valeurs d, D, B, (T, c), pris dans l’abaque des roulements. La détermination de la réaction axiale dans les appuis dépend du type de roulement
utilisé et du type du montage choisi.
I.4. CALCUL DES REACTIONS. TRACE DES DIAGRAMMES DES Lors du tracé des diagrammes des moments fléchissant, on doit considérer les
MOMENTS FLECHISSANTS ET DES MOMENTS DE TORSION forces axiales dans les engrenages comme des forces parallèles aux axes des arbres,
Pour pouvoir choisir effectivement les roulements et vérifier les dimensions mais leur action est excentrée par rapport aux axes à des distances égales aux rayons
des arbres, il faut trouver les réactions sur les appuis et tracer les diagrammes de primitifs des roues respectives. Elles donnent donc des moments fléchissant
variation des moments fléchissant et des moments de torsion. L’opération est difficile concentrés qui déterminent des variations dans les diagrammes de moments
car on ignore les distances entre les appuis et les points d’application des forces lors fléchissant.
de l’engrènement. Les étapes à parcourir sont les suivantes:
15 16
d) Tracé des diagrammes de variation des moments de torsion. Celui ci est a)plan vertical arbre d’entrée (YOZ) b) plan vertical arbre de sortie (YOZ)
fait en considérant les chemins de transmission de la puissance sur chaque
arbre.
EXEMPLE DE REALISATION
Réducteur cylindrique
Diagramme de corps libre Epures de moments Mx Epures de moments Mx
Diagramme de corps libre grandeur et enfin on va vérifier leur durée de vie. Les arbres des réducteurs sont en
général des arbres courts (l/d<10) où l est la distance entre les appuis et d est le
diamètre moyen de l’arbre et, par conséquent ils ont une rigidité en flexion élevée.
Donc les angles d’inclinaison des lignes d’action des forces dans les appuis sont
réduits, ce qui permet l’utilisation des roulements radiaux à billes et des roulements
axiaux-radiaux à galets coniques (qui imposent des conditions restrictives au regard
de l’inclinaison dans les appuis). Dans la suite, on va discuter le choix et la
vérification des roulements radiaux à billes et des roulements radiaux-axiaux à galets
coniques.
A. LES ROULEMENTS A BILLES A CONTACT RADIAL
Ils reprennent principalement des forces radiales, mais ils peuvent reprendre
également des charges axiales. On peut utiliser deux types de montages (v. fig.
Réducteur à vis sans fin
11.1):
Diagramme de corps libre
a) Le montage à roulement menant et roulement libre est utilisé spécialement
pour les arbres longs. On choisit, en général, comme roulement menant le
roulement dont le chargement radial est le plus petit. Il est fixé axialement, sur
l’arbre et dans le carter, dans les deux sens et va reprendre toute la charge
axiale de l’arbre. Le roulement libre est fixé axialement dans les deux sens sur
l’arbre. Il est laissé libre dans le carter pour compenser les dilatations
thermiques différentes en fonctionnement entre l’arbre et le carter. Le
roulement libre reprendra seulement la force radiale (réaction normale
résultante dans l’appui concerné), son chargement axial étant nul.
b) Le montage flottant des roulements suppose la fixation axiale de chaque
I.4. VERIFICATION DES ARBRES
roulement dans un seul sens sur l’arbre (vers l’intérieur du réducteur) et en
Les arbres sont vérifiés aux sollicitations de flexion et torsion par le critère de
sens opposé (vers l’extérieur) dans le carter. On laisse d’habitude un jeu axial
Von Mises au niveau des sections les plus chargées (Voir cours). Les matériaux des
de 0,5 ... 1 mm pour compenser les différences de dilatation entre l’arbre et le
arbres sont en annexe 8.
carter. Dans ce montage, la force axiale est prise par le roulement vers lequel
elle est orientée. Le montage flottant est utilisé pour les arbres courts; il est
19 20
plus simple mais il peut conduire à un déséquilibre accentué du chargement des - le chargement axial Fa (N) – force axiale résultante due aux roues montées
deux roulements (dans le cas où le roulement à chargement radial serait le plus sur l’arbre;
grand, il reprendrait aussi la force axiale). - la durée de vie de la machine [Lh].
Les étapes successives dans le choix des roulements à billes à contact radial sont : b. Le choix du type de montage et l’établissement du chargement axial de
1. Détermination du type de montage : montage à roulement menant et roulement chaque roulement. Si le roulement 1 est menant Fa1 = Fa et Fa2 = 0. Si le
libre ou montage flottant, roulement 2 est menant Fa2 = Fa et Fa1 = 0 .Si on a un montage flottant, on va
2. Estimation du diamètre de l’arbre au droit du roulement en tenant compte des faire le calcul pour la situation la plus désavantageuse pour laquelle toute la
dimensions des arbres établies lors du dimensionnement préliminaire. Pour les force axiale est reprise par le roulement à chargement radial le plus grand;
arbres qui sortent à l’extérieur du réducteur on a établi le diamètre de tête des c. On choisit un roulement à billes à contact radial d’une série moyenne (2 ou
arbres dP. 3) pour le diamètre de tourillon dP et l’abaque nous donne la capacité de
3. Sélection dans les catalogues des roulements des constructeurs, pour chaque chargement dynamique C (N) ou charge dynamique de base et la capacité de
arbre, des dimensions du roulement à billes (série de diamètre et latgeurs). chargement statique C0 (N) pour le roulement choisi.
Pour le diamètre exprimé du tourillon, on trouve dans les catalogues plusieurs Fa
d. On calcule pour chaque roulement et on choisit e et Y (éventuellement
C0
grandeurs de roulements à billes à contact radial (séries de diamètres et
largeurs 0, 2, 3 ou 4) qui, pour un même diamètre de l’alésage de la bague par interpolation linéaire) dans l’abaque.
intérieure dP ont des diamètres extérieurs (D) et des largeurs (B) différentes. Fa
e. On calcule pour chaque roulement ensuite, on determine la charge
Fr
On va essayer, au début, de choisir un roulement des séries moyennes (2 ou 3)
dynamique équivalente.
et, en fonction de la durée de vie obtenue, on peut passer à la série inférieure
Fa
(0) ou supérieure (4). - Si e on pose P=Fr
C0
4. Vérification des roulements choisis en déterminant leur durée de vie Lh (en
- Sinon on pose P = XFr+YFa
heures). Celle-ci doit être supérieure à la durée de fonctionnement calculée au
cours du calcul énergétique. En pratique, le choix et la vérification d’un
où X = 0,56 (le même pour tous les roulements à billes à contact radial) et Y a
roulement à billes à contact radial se déroulent conformément aux étapes
la valeur choisie précédemment.
suivantes.
f. On calcule la durée de vie de chaque roulement: L (millions de rotations) et
a. Les données d’entrée
Lh (en heures) avec:
- Le diamètre du tourillon au droit du roulement dP.
3
C
- la vitesse de rotation de l’arbre n, tr/min L
P
- le chargement radial des deux roulements: F r1, Fr2 – les réactions normales L 106
Lh
dans les deux appuis; n 60
21 22
g. Si les deux roulements d’un arbre vérifient la condition Lh≥[Lh] le choix est
correct. Tandis que dans le cas contraire on sélectionne un roulement à bille à contact B. Roulements coniques
radial d’une série supérieure ou on choisit des roulements radiaux axiaux à galets
coniques. On peut aussi essayer d’augmenter le diamètre du tourillon au droit du Les roulements coniques supportent des charges radiales ainsi que des charges
roulement, mais cette solution est désavantageuse, car elle implique une axiales grâce au contact entre les galets et le chemin de roulement dans les bagues.
augmentation de l’encombrement et du poids de l’arbre. Ils ont à dimension égales, une capacité de chargement et une durée de vie plus
. grandes que les roulements à billes. On peut utiliser deux types de montages pour
les roulements radiales – axiales à galets conique
a. Le montage en “O “ est utilisé dans le cas où la distance entre les roulements
est réduite (les roues étant montées en porte à faux). Dans ce cas, on réalise une
augmentation de la distance entre les centres de pression des deux roulements par
rapport à la situation du montage en X. Ce type de montage est utilisé pour l’appui
de l’arbre du pignon conique. Le réglage du jeu dans les roulements (au montage)
afin de compenser les différences de dilatation entre l’arbre et le carter en
fonctionnement est réalisé à l’aide d’un écrou agissant sur la bague intérieure de la
roulement.
b. Le montage en “X “ est utilisé pour des arbres plus longs, sur lesquels les
roues sont montées entre les paliers. Le réglage du jeu dans les roulement est
réalisé à l’aide des couvercles qui fixent les bagues extérieures.
Trois forces axiales agissent usuellement sur un arbre appuyé sur deux roulements à g. Calculer la charge dynamique équivalente P ;
galets coniques (montés en “O” ou en “X”), ce sont: Fa
- Si e on pose P=Fr
Fr
- la force axiale Ka provenant du fonctionnement des différents éléments de
machines montés sur les arbres (roue dentée, accouplements), - Sinon on pose P = XFr+YFa
- les forces axiales supplémentaires Fas1 et Fas2 des deux roulements. Les deux
forces supplémentaires introduites par les roulements sont calculées en utilisant la où X = 0,4 (même pour les roulements à galets coniques) et Y est indiqué dans
relation vue plus haut de Fas. les catalogues pour chaque roulements.
Pour le choix et la vérification des roulements coniques, il est nécessaire de h. On calcule la durée des deux roulements : L (millions de rotations) avec:
3
déterminer le chargement axial de chaque roulement. On applique l’algorithme C
L
P
suivant :
- on détermine le sens de la résultante Ra de toutes les forces axiales sur l’arbre: C est la capacité de chargement dynamique du roulement ou charge dynamique de
base;
i. Calculer la durée de vie des deux roulements (en heures) :
- Le roulement qui porte des charges axiales ayant le sens de la résultante est L 106
Lh
considérée comme chargée avec la somme (vectorielle) de la force axiale Ka et de la n 60
force axiale supplémentaire de l’autre roulement; j. Si la condition Lh≥[Lh] est vérifiée pour les deux roulements de l’arbre, le choix est
- le deuxième roulement est considéré (conventionnellement) comme chargée avec sa correct.
propre force axiale supplémentaire.
Les étapes parcourues pour le choix et la vérification des roulements coniques sont:
a. Choisir le type de montage O ou X ;
b. Etablir le diamètre du tourillon au contact avec les roulements en conformité avec
les éléments précisés pour les roulements à billes;
c. Pour le diamètre du tourillon établi au point précédent, on choisit un roulement
coniques d’une série moyenne de diamètres et largeurs, en utilisant les catalogues des
constructeurs. Une fois le roulement choisi, on détermine les coefficients e et Y.
d. Calculer les charges axiales supplémentaires introduites par les deux roulements
conformément à la relation (11.7) ;
e. Appliquer l’algorithme permettant de déterminer le chargement axial de chaque
roulement ;
f. Calculer le rapport Fa/Fr pour chaque roulement ;
25 26
c – Le calcul du diamètre de la poulie la plus grande est fait avec la SPA 11,0x10 - 10±0,5 2,8 800 4500 100 0,90
relation: SPB 14,0x13 - 13±0,5 3,5 1250 8000 160 1,50
16x15 16,0x15 - 15±0,5 4,0 1600 10000 200 1,98
Dp2 iTCT Dp1 (3.1) SPC 19,0x18 - 18±0,6 4,8 2000 12500 224 2,78
S’il n’y a pas de restrictions, on augmente les diamètres à la valeur la plus proche du Longueurs Preferées 400 500 630 800 1000 1250 1600 2000
tableau 3.2. initiales 2500 3150 4000 5000 6200 8000 10000 12500
Lp, mm A éviter 450 560 710 900 1120 1400 1800 2240
d – On choisit préliminairement la distance entre les axes A:
2800 3550 4500 5600 7100 9000 11200 -
0,7 Dp1 Dp2 A 2 Dp1 Dp2
(3.2)
Dp2 Dp1
h
2arcsin (3.3)
2A
f – L’angle d’enroulement sur la poulie la plus petite :
1 180 et sur la poulie la plus grande 1 180
α = 40
c 10,003180 1
P0 - puissance nominale transmise par une courroie – choisie dans les tableaux 5.5.
Pour des valeurs intermédiaires des paramètres nM, Dp1 et iCTC , et on va utiliser
l’interpolation linéaire. Le nombre final de courroies:
z0 - nombre préliminaire des courroies.
z0
Tableau 3.3 : Coefficient de longueur CL z
cz
où zc est le coefficient du nombre de courroies donné dans le tableau 5.4.
Le nombre résultant est arrondi jusqu’à une valeur entière. On recommande z ≤ 6.
Tableau 5.4 : Coefficient du nombre de courroies z
Nombre de courroies z0 cz
2…3 0,95
4….6 0,90
plus de 6 0,85
31 32
Si le pas calculé t est moindre que celui choisi, on arrondi a une valeur standard
qu’on utilisera dans les prochains calculs. Dans le cas contraire on augmente le
nombre de rangée d’une unité.
La force tangentielle :
2 T1
Ft ,N
Dp1 (4.4)
Les conditions de fonctionnement de la transmission à chaîne sont prises en
Où - D p 1 Diamètre primitif du rouleau moteur
considération grâce au coefficient d’exploitation.
Coefficient d’exploitation t
D p1 ,
180o (4.5)
K Kdin Klu K Kr Kreg (4.2) sin
Z1
où Кdin – coefficient dynamique de la charge (charge modérée Кdin = 1, charge avec
Diamètre extérieur du rouleau
chocs et impulsion Кdin = 1,5);
1800
Кlu – coefficient prenant en compte la méthode de graissage (continu Кlu=0,8, à De t 0,5 ctg , mm (4.6)
Z
goutte Кlu = 1, périodique Кlu = 1,5);
Кθ – coefficient d'inclinaison de la droite de l’entraxe des rouleaux par rapport Contrainte moyenne sur la surface de contact entre les rouleaux et les dents des
l'horizontale pignons
(Kθ = 1 pour θ ≤ 60 °, Kθ = 1,25 pour θ > 60 °); Ft K
, MPa (4.7)
Кr – coefficient du régime de travail (pour une ronde Кr=1, deux rondes Кr = 1,25, S
trois rondes Кr = 1,5); Où S – surface de contact entre les rouleaux et les dents des pignons
Кreg – coefficient correcteur de la tension de la chaine (pour un réglage du
déplacement des supports Кreg = 1, pour un réglage de rouleaux serrés Кreg = 1,1, pour
une chaîne non réglée Кreg = 1,25).
2 a Z1 Z2 (Z 2 Z1 )2 t
lt (4.8)
t 2 4 2 a
La valeur trouvée est arrondie à une valeur entière supérieure paire.
L'entraxe réel :
8 Z 2 Z1
2
t
a 2 lt Z1 Z 2 2 lt Z1 Z 2
2
,m
8 2 (4.9)
Pour une meilleure facilite de fonctionnement on diminue la valeur de l’entraxe d’une
valeur (0,002 … 0,004)·a.
Diamètre primitif du rouleau mené :
t
NB: Dp 2 ,
180o (4.10)
1. pour la désignation ISO des chaînes à plusieurs rangées on ajoute un chiffre devant sin
désignant le nombre de rangée, par exemple 2-19,05–6400 ; chaîne de transmission à Z2
rouleaux à deux rangées avec un pas 19,05 mm et une charge de rupture de 6400 N.
2. la surface de contact entre les rouleaux et les dents des pignons des chaines à
plusieurs rangées est égale à la surface de contact entre les rouleaux et les dents des
V. CHOIX ET VERIFICATION DES CLAVETTES
pignons d’une range multipliée par le nombre de rangées. L’assemblage des roues dentées, des poulies de courroie et des accouplements
3. Dans d'autres documents réglementaires on indique non pas la longueur, mais la sur les arbres est réalisé d’habitude à l’aide des clavettes à faces parallèles. On utilise
masse de la chaîne en kg. parfois d’autres types d’assemblages (assemblages à serrage propre, assemblages par
Si σ> [σ], on augmente le pas t jusqu'à la valeur standard suivante. cannelures, assemblages par des clavettes à faces inclinées ou par serrage par cône).
Entraxe préliminaire
а = (30 … 50) · t, D’habitude les pignons ont des diamètres proches des diamètres des arbres de
Où le multiplicateur numérique devant t est d’autant plus grand que le rapport de manière à les exécuter dans un même bloc que l’arbre. On choisit cette solution si le
transmission u est grand. diamètre de pied de la roue dentée satisfait la condition d f 1, 4...1, 5 d a où da est le
diamètre de l’arbre au voisinage de la roue dentée.
Après avoir estimé le diamètre de l’arbre dassemblage dans la zone d’assemblage
par clavette à faces parallèles, on choisit les dimensions b x h de la section de la
clavette dans norme (Voir Guide du dessinateur). On détermine ensuite la longueur
Longueur de la chaîne en pas
39 40
de la clavette et on vérifie sa résistance pour des sollicitations en pression et en M tc est le moment de torsion de calcul;
cisaillement:
M tII est le moment de torsion de l’arbre de sortie du réducteur (sur lequel se trouve
4M t
s as , ( σas = 90 – 120 N/mm2) (5.1) l’accouplement);
h lc d a
Cs - coefficient de sécurité dépendant de la nature du moteur, de la machine de travail
et du régime de fonctionnement. Dans le cas d’une transmission d’utilisation
4M t
s af , ( τas = 60 – 80 N/mm2) (5.2)
générale, on peut prendre. Cs =1
b l da
Pour chaque grandeur d’accouplement, la norme fournit certaines valeurs du diamètre
du bout d’arbre sur lequel on fait le montage de l’accouplement. Si le diamètre de la
tête de l’arbre II (sur lequel se trouve l’accouplement) choisi au point 2 est inférieur à
où lc est la longueur de contact de la clavette avec la rainure dans le moyeu. Elle est celui nécessaire, on utilisera des demi-accouplements de type P. Un demi-
fonction de la forme et de la longueur l de la clavette : accouplement P est livré avec les trous déjà faits à un diamètre d réduit, diamètre qui
lc = l – b pour une clavette de type A (les deux têtes arrondies) peut être agrandi à la valeur d0.
lc = l – b/2 pour une clavette de type C (une tête arrondie) On doit vérifier la résistance de la tête de l’arbre ainsi que la résistance de la clavette
l = lc pour une clavette de type B (têtes droites). à faces parallèle qui réalise l’assemblage de l’accouplement avec l’arbre.
Un accouplement à boulons est exécuté de deux manières:
Evidemment, la largeur du moyeu sera suffisamment grande pour pouvoir permettre - type N – accouplement normal;
la réalisation du contact sur la longueur lc (lB ≥ lc). Si la longueur de contact obtenue - type B – accouplement à douilles d’écartement.
est plus grande que celle calculée précédemment, on peut utiliser deux clavettes à De même, on doit mentionner que dans la composition de l’accouplement on peut
faces parallèles ou même des cannelures pour ne pas surdimensionner le moyeu. avoir des demi-accouplements de même type ou de types différents.
12.2. ACCOUPLEMENTS A FLASQUES (Voir les deux catalogues)
Ils réalisent la transmission rigide du moment de torsion (n’atténuent pas les chocs).
VI. CHOIX ET VERIFICATION DES ACCOUPLEMENTS
On va présenter le choix des accouplements à boulons et à flasques. Les vis qui fixent les flasques peuvent être montées avec ou sans jeu (ajustées) dans
VI.1. ACCOUPLEMENT ELASTIQUE A BOULONS (Voir les deux catalogues) les trous des flasques. Pour éviter l’apparition des sollicitations supplémentaires, on
Il assure la transmission élastique du moment de torsion (atténuation des chocs) en peut avoir un système de centrage sous la forme de seuil de centrage ou d’un anneau
intercalant sur le trajet de la puissance transmise des douilles en caoutchouc. de centrage.
La grandeur de l’accouplement est choisie en fonction du moment de torsion nominal Les accouplements à flasques sont exécutés selon deux variantes constructives:
(Mtn) conformément à la condition: - type CFO – pour l’accouplement des arbres horizontaux;
- type CFV – pour l’accouplement des arbres verticaux.
M tc C s M tII M tn (6.1)
où:
41 42
La grandeur de l’accouplement est choisie en fonction du moment de torsion nominal - torsion (moment du serrage de l’écrou par la clé lors du montage):
(Mtn) conformément à la condition: d2
M ts Fa tg 2 '
M tc C s M tII M tn (6.2) ts 2
Ws d13 (6.5)
où:
16
M tc est le moment de torsion de calcul;
où:
M tII est le moment de torsion de l’arbre de sortie du réducteur (sur lequel se trouve Mts - Le moment de torsion qui apparaît dans la vis au serrage de l’écrou;
l’accouplement); Ws - Le module de résistance polaire de la section de la vis;
Cs - coefficient de sécurité dépendant de la nature du moteur, de la machine de travail d1, d2 - respectivement le diamètre intérieur et le diamètre moyen du filet;
et du régime de fonctionnement. Dans le cas d’une transmission d’utilisation α2 - L’angle d’helice du filetage;
générale, on peut prendre. Cs =1 2 arctg p / d 2 avec p - le pas du filet;
On recommande la vérification des vis d’un accouplement pour une ϕ′- L’angle de frottement apparent entre les filets de la vis et de l’écrou;
sollicitation composée (traction et torsion) pour les vis montées avec jeu et pour le ' arctg / cos 30 0 pour le filet métrique avec μ étant le coefficient de frottement
cisaillement pour les vis ajustées.
(μ = 0,1 … 0,15).
A. Cas des vis montées avec jeu
Les deux efforts unitaires sont composés. D’après la théorie de la résistance des
Le moment de torsion est transmis par le frottement entre les flasques qui sont
matériaux, on obtient l’effort unitaire équivalent:
pressées par les forces créées dans les vis au montage. La force axiale qui naît dans
une vis par le serrage de l’écrou au montage est:
echs ts2 4 ts2 (6.6)
- le passage graduel d’une paroi fine à une paroi épaisse pour diminuer les tensions
rémanentes après la coulée; - des orifices filetés pour la fixation de deux anneaux nécessaires au déplacement du
- l’assurance de rayons de raccord suffisamment grands et la réalisation des réducteur (si les éléments sur le carter inférieur ne sont pas prévus ou si le réducteur à
inclinaisons des parois (pour l’extraction facile des noyaux de coulée); un gabarit et/ou poids élevé)
- la limitation des surfaces usinées par enlèvement de copeaux au minimum La hauteur du carter inférieur est choisie en fonction du diamètre de tête de la
nécessaire requis par la réalisation des surélévations (bossages) ou vallées (lamages) plus grande roue et en tenant compte de la profondeur d’immersion dans l’huile ainsi
pour les surfaces d’appui des écrous, des vis, des couvercles, etc. que du volume du bain nécessaire (0,3…0,6 l/kW). On va considérer aussi le fait que
La fixation des deux carters est réalisée par l’intermédiaire d’assemblages la distance entre la surface d’appui du carter et l’axe des arbres doit avoir une valeur
filetés (voir schémas de carter en annexes). Dans le cas des carters à parois alignées, normalisée.
on utilise des ensembles de vis et d’écrou et dans le cas des carters à parois décalées Dans le cas de réducteurs coniques, le pignon conique est monté en porte à faux. Son
(cf. annexe), le rôle d’écrou est joué par le trou fileté dans le carter inférieur. arbre est généralement appuyé sur deux roulements à galets conques montés en O.
Pour rigidifier les zones de carter dans la proximité des roulements, on augmente Tout cet ensemble de l’arbre pignon conique est placé dans une cassette permettant le
dans cette zone l’épaisseur du carter. réglage du jeu entre les flancs des dents des roues coniques lors du montage (v. atlas
On utilise deux goupilles de centrage pour positionner plus précisément les carters des réducteurs)
(Voir les catalogues). Dans les catalogues présentent des recommandations concernant la
Le carter inférieur est prévu avec: construction des couvercles pour l’étanchéité des alésages sur lesquels sont montés
un orifice fermé par un bouchon fileté pour évacuer l’huile. Cet orifice doit être placé les roulements et qui fixent les bagues extérieures de ceux-ci dans le sens axial. Ils
sur la paroi latérale, rasant la partie inférieure du bain d’huile. On réalise parfois une peuvent être coulés ou forgés librement ou encore moulés ou encore usinés par
petite inclinaison (1:100) de cette partie vers l’orifice pour permettre l’écoulement de enlèvement de copeaux.
toute la quantité d’huile ; On utilise généralement des bagues à lèvres standardisés pour assurer
deux parois latérales pour fixer le réducteur. On y prévoit des trous pour les vis de l’étanchéité des arbres d’entrée et de sortie du réducteur. Elles sont choisies en
fixation; fonction du diamètre de l’arbre au niveau de l’étanchéité (Voir catalogues pour les
choix).
Le carter supérieur est prévu avec: Les dessins d’exécution de l’arbre utilisent des éléments normalises suivants (Voir
un orifice de visite (obturé avec un couvercle détachable) dimensionné et placé de catalogues):
telle manière qu’il permet l’observation de la denture de toutes les roues du les circlips
réducteur; les dégagements
un orifice fileté pour le bouchon d’aération qui maintient la pression à l’intérieur du les rayons de raccordement
carter à la valeur de la pression atmosphérique; les tolerances génerales (Confère cours de dessin technique et Construction
un orifice pour la tige de contrôle du niveau de l’huile (jauge, voir catalogues); Mécanique)
47 48
Un exemple de dessin d’ensemble d’un réducteur à roues dentées coniques est donné
en annexe. Fig. 9.2. Montage de pigon arbré sur paliers à roulement à rouleaux coniques
Un exemple de dessin d’ensemble d’un réducteur à vis sans fin est donné en annexe. Engrenages coniques montés en porte à faux
a)
b)
Fig. 9.1. Montage de pignon arbré sur paliers à roulement à billes à contact radial
49 50
Fig. 9.3. Montage de pigon arbré conique sur paliers à roulement à rouleaux coniques
Fig. 9.3. montage de pignon arbré conique sur paliers à roulements à billes
ENGRENAGES A VIS SANS FIN
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Fig. 9.9. Montages des arbres, des roulements et des roues des arbres de sortie pour
engrenages à vis
Fig. 9.7. Montages des arbres, des roulements et des roues des arbres de sortie pour
engrenages cylindriques
Fig. 9.8. Montages des arbres, des roulements et des roues des arbres de sortie pour
Fig . 9.11. Exemple de disposition des tolérances géométriques sur un dessin de
engrenages coniques
défintion d’un arbre de sortie
55 56
ANNEXE 2 ANNEXE 3
Bouts d’arbres coniques (mm) Bouts d’arbres cylindriques (mm)
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ANNEXE 4
Exemples de dessins d’arbres
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ANNEXE 5
Exemple de dessin d’ensemble d’un réducteur cylindrique
Vue de face
Vue de latérale
Vue de dessous
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ANNEXE 7
ANNEXE 8