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Faites-vous vacciner

Autres virus à
connaître

Virus d’Epstein-Barr (VEB)

Le VEB est un type courant de virus de


l’herpès. C’est l’un des virus qui affectent
le plus l’humain, soit plus de 90 % des
gens du monde entier, avant qu’ils
n’atteignent l’âge de 20 ans. Le virus
cause la mononucléose infectieuse
(mono, ou maladie du baiser).

L’infection au VEB se manifeste


habituellement dans l’enfance. Dans la
plupart des cas, s’il y a des symptômes, ils
sont légers. Ce sont entre autres la fièvre,
le mal de gorge et l’enflure des ganglions
lymphatiques.

Le VEB reste dans le corps toute la vie,


bien que la plupart des gens n’éprouvent
pas de symptômes après les premières
semaines d’infection.

VEB et cancer

Dans certains cas, une infection au VEB


qui dure depuis longtemps accroît le
risque d’apparition de certains types de
cancer, dont ceux-ci :

certains types de lymphome non


hodgkinien
le lymphome hodgkinien
le cancer de la gorge (nasopharynx)
certains types de cancer de
l’estomac

Comment se propage le VEB?

Le VEB est présent dans la salive, alors


il se propage surtout par contact oral. Il
peut se transmettre d’une personne à
l’autre quand elles s’embrassent,
partagent le même verre ou les mêmes
ustensiles, ou encore par la toux ou les
éternuements.

Comment procéder au dépistage


du VEB

Une analyse sanguine permet de


vérifier si une personne a été infectée
par le VEB.

Comment réduire votre risque

À l’heure actuelle, aucun vaccin ne


prévient l’infection au VEB. Pour aider
à réduire votre risque d’infection au
VEB, ne partagez pas vos
consommations, votre nourriture, vos
ustensiles ou votre brosse à dents.

Herpès-virus humain 8
(HHV-8)

L’infection au HHV-8 n’est pas très


courante en Amérique du Nord. Elle se
manifeste plus souvent dans certains
pays méditerranéens et est répandue en
Afrique.

Le HHV-8 est associé à d’autres virus de


l’herpès qui causent les feux sauvages, la
mononucléose et la varicelle. Bien que le
HHV-8 reste dans le corps après
l’infection, le système immunitaire le
neutralise habituellement. La plupart des
personnes affectées par le HHV-8
n’éprouvent pas de symptômes.

HHV-8 et cancer

L’infection au HHV-8 est un facteur de


risque du sarcome de Kaposi (SK), c’est
pourquoi on l’appelle également herpès-
virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK).
On a aussi établi un lien entre l’infection
au HHV-8 et certains autres cancers
rares, comme le lymphome primitif des
séreuses. Une infection par le HHV-8 ne
mène pas toujours au SK.

Comment se propage le
HHV-8?

Le HHV-8 se propage surtout par


la salive, mais il peut aussi se
propager par le sang et le contact
sexuel. Le HHV-8 ne semble pas
causer de maladie chez la plupart
des personnes en bonne santé.
Les personnes qui sont atteintes
d’un SK ont habituellement
d’autres problèmes de santé (par
exemple le sida) ou prennent des
médicaments qui affaiblissent leur
système immunitaire.

Comment procéder au
dépistage du HHV-8

Il est possible de faire des


analyses en laboratoire pour
vérifier la présence d’anticorps
contre le HHV-8, mais ils ne sont
pas actuellement recommandés
ou facilement accessibles. On
peut également analyser le SK
pour savoir s’il contient le HHV-8.

Comment réduire votre


risque

À l’heure actuelle, il n’y a aucun vaccin qui


prévient l’infection au HHV-8. Pour aider
à réduire votre risque d’infection au
HHV-8, adoptez des pratiques plus sûres
si vous avez une vie sexuelle active.
Utilisez un condom pour vous protéger
contre le HHV-8 et le VIH ainsi que
d’autres infections transmissibles
sexuellement.

Virus de
l’immunodéficience
humaine (VIH)

Le VIH est un virus qui cause le sida. Le


VIH affaiblit le système immunitaire et
rend les personnes atteintes plus
susceptibles d’avoir certains types de
cancer.

Infection au VIH et cancer

Le VIH ne semble pas causer directement


le cancer. L’infection au VIH affaiblit le
système immunitaire; le corps a alors plus
de mal à combattre les infections ainsi
que les maladies, ce qui peut contribuer à
l’apparition du cancer. Les personnes
infectées par le VIH peuvent aussi risquer
davantage d’être atteintes de certains
cancers comparativement à la population
générale. Cela est dû en partie à
l’incidence plus élevée d’autres facteurs
de risque, comme le tabagisme, la
consommation d’alcool et l’infection par
d’autres virus qui causent le cancer,
comme le HHV-8 et le VPH.

L’infection au VIH accroît le risque de :

sarcome de Kaposi;
cancer de l’anus;
certains types de lymphome non
hodgkinien;
lymphome hodgkinien;
cancer du col de l’utérus;
cancer de la conjonctive (membrane
mince qui tapisse la surface interne
des paupières et la surface externe
de l’œil).

Comment se propage le VIH?

Le VIH peut se propager :

lors de relations sexuelles


non protégées (orales,
vaginales ou anales);
par le partage d’aiguilles, de
seringues ou d’autre matériel
d’injection de drogues;
d’une mère infectée à son
bébé pendant la grossesse,
l’accouchement ou
l’allaitement;
si un travailleur de la santé,
en apportant des soins à une
personne infectée, subit une
blessure causée par un
instrument tranchant ou une
piqûre d’aiguille accidentelle;
à l’occasion d’une transfusion
sanguine ou d’une greffe
d’organe.

La Société canadienne du sang


analyse chaque don de sang pour
savoir si le VIH est présent. Seul le
sang exempt de ce virus est utilisé;
le risque de contracter une
infection au VIH par transfusion
sanguine est donc très faible. On
analyse le sang des donneurs
d’organes pour savoir s’il est
infecté par le VIH.

Le VIH ne se propage pas par


simple contact, comme lorsqu’on
s’enlace, qu’on se serre la main,
qu’on éternue ou qu’on tousse.

Comment procéder au
dépistage du VIH

Si vous pensez que vous êtes une


personne à risque pour le VIH ou
que vous y avez été exposé,
demandez à votre fournisseur de
soins de santé si vous devez
passer un test de dépistage. On
fait habituellement une prise de
sang pour savoir si une personne a
été exposée au virus.

Si vous êtes enceinte et que vous


vous posez des questions sur le
VIH, demandez à votre médecin si
vous devriez passer un test de
dépistage. Un traitement précoce
à base de médicaments peut
empêcher le VIH d’être transmis
de la mère à l’enfant avant la
naissance.

Comment réduire votre


risque

À l’heure actuelle, il n’y a aucun vaccin qui


prévient l’infection au VIH. Pour aider à
réduire votre risque d’infection au VIH,
suivez ces quelques conseils.

Adoptez des pratiques


sexuelles plus sûres

Si vous avez une vie sexuelle


active, utilisez un condom et
d’autres barrières pour vous
protéger contre le VIH ainsi que
d’autres infections transmises
sexuellement.

Protégez-vous du sang ou
des liquides corporels
contaminés

Ne partagez pas de seringues ni


aucun autre matériel lié à
l’utilisation de drogues. Si vous
consommez des drogues
injectables, participez à un
programme d’échange de
seringues.

Ne partagez pas vos articles de


soins personnels (rasoir, ciseaux,
coupe-ongles, brosse à dents, etc.)
avec une personne infectée.

Portez des gants en latex en toute


occasion où vous pourriez entrer
en contact avec le sang ou les
liquides corporels de quelqu’un
d’autre.

Virus T-lymphotrope
humain (HTLV)

Le HTLV ressemble au VIH, un autre


virus, mais il ne cause pas le sida. La
forme de HTLV associée au cancer est le
virus T-lymphotrope humain de type 1
(HTLV-1).

Une personne infectée par le HTLV-1 le


demeure toute sa vie. Il n’existe aucun
traitement pour se débarrasser du virus
une fois qu’on est infecté. Dans de
nombreux cas, toutefois, le virus
n’entraîne ni symptômes ni problèmes de
santé.

HTLV-1 et cancer

Le HTLV-1 peut causer chez l’adulte un


type peu commun de leucémie lymphoïde
à cellules T et de lymphome non
hodgkinien qu’on
appelle lymphome/leucémie à cellules T
de l'adulte (ATLL). Ce cancer n’est pas
courant au Canada et se manifeste
surtout au Japon et dans les Caraïbes.

Le risque à vie d’une personne porteuse


du HTLV-1 d’être atteinte de l’ATLL est de
2 à 4 %. Il faut souvent beaucoup de
temps avant que la personne infectée
développe l’ATLL. Cependant, seules
quelques personnes porteuses du HTLV-
1 auront l’ATLL.

Comment se propage le
HTLV?

Le HTLV-1 se propage à peu près


de la même façon que le VIH. Ce
ne sont pas toutes les personnes
exposées au HTLV-1 qui
deviennent infectées. Le HTLV-1
peut se propager :

lors de relations sexuelles


non protégées;
par le partage d’aiguilles, de
seringues ou d’autre matériel
pour injection de drogues;
lors d’une transfusion
sanguine avec du sang ou des
produits sanguins
contaminés;
d’une mère infectée à son
bébé pendant
l’accouchement ou
l’allaitement.

La Société canadienne du sang


analyse chaque don de sang pour
savoir si le HTLV-1 est présent; le
risque de contracter une infection
au HTLV-1 par transfusion
sanguine est donc très faible. Le
risque d’une mère infectée par le
HTLV-1 de transmettre le virus à
son enfant est de 10 à 30 %. Le
risque diminue si la mère n’allaite
pas.

Comment procéder au
dépistage du HTLV-1

On peut faire une analyse


sanguine pour détecter la
présence d’anticorps du HTLV-1.

Comment réduire votre


risque

À l’heure actuelle, il n’y a aucun vaccin qui


prévient l’infection au HTLV-1. Pour aider
à réduire votre risque d’infection au
HTLV-1, suivez ces quelques conseils.

Adoptez des pratiques


sexuelles plus sûres

Si vous avez une vie sexuelle


active, utilisez un condom pour
vous protéger contre le HTLV-1
ainsi que d’autres infections
transmises sexuellement.

Protégez-vous du sang ou
des liquides corporels
contaminés

Ne partagez pas de seringues ni


aucun autre matériel lié à
l’utilisation de drogues. Si vous
consommez des drogues
injectables, participez à un
programme d’échange de
seringues.

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