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Impacts du recyclage sur l'environnement

LA DÉCHARGE DE MEDIOUNA, UN CAUCHEMAR QUI S'ÉTERNISE

RAMASSEURS DE DECHETS DANS UN BIDONVILLE 


LE LOGO DES MATERIAUX RECYCLABLES DEPUIS 1970

Nous utilisons différentes poubelles pour faciliter le tri des déchets. Une poubelle pour le papier une
autre pour les bouteilles en plastique et une troisième pour les bouteilles en verre
USINE DE TRI SELECTIF DE DECHETS

On peut fabriquer des engrais à partir de des ordures ménagères et obtenir des taux réutilisables à
partir des déchets en aluminium ou en fer

USINE DE TRAITEMENT DE DECHETS EN FRANCE


Impacts du recyclage sur l'environnement
Le recyclage est une opération de valorisation par laquelle les déchets organiques et
autres, sont retraités en substances, matières ou produits pour être réutilisés. Bien sûr,
les déchets peuvent-être valorisés énergétiquement en Les utilisant comme
combustible ou sont utilisés dans des opérations de remblaiement. Mais cela ne
s'appelle pas un recyclage.
Économies de ressources naturelles
Les bénéfices socioéconomiques et environnementaux du recyclage sont considérables : moindre
pression sur les ressources naturelles et paysagères, réduction des déchets, emplois dédiés,
économies de matières premières. Ainsi :

 le recyclage des métaux ferreux (acier notamment) et des métaux non ferreux permet


d'économiser du minerai et du carburant ; le recyclage de 1 kg d'aluminium peut
économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kWh d'électricité ;
 le rendement du procédé de recyclage de l'aluminium est estimé à 95 %13 ;
 chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois14,15 ;
 chaque tonne de plastique recyclé économise 700 kg de pétrole brut ;
 chaque feuille de papier recyclée fait économiser 1 L d'eau et 2,5 Wh d'énergie en plus
de 15 g de bois16.
Il faut que le recyclage soit rentable
De nombreux critères sont à prendre en compte pour juger de la pertinence du recyclage, via un
« écobilan ». C'est pour cela qu'en France, les pots de yaourt (non écoconçus), par exemple, ne
sont pas acceptés par la collecte sélective : il n'y a pas assez de matière à récupérer pour
rentabiliser le recyclage, il faudrait trop d'eau ou de vapeur pour les débarrasser des résidus
alimentaires, gras ou sucrés. Au Québec cependant, ils sont recyclés.
Papier
Ses fibres ne sont pas éternellement recyclables. Son recyclage requiert parfois
du chlore pour éliminer l'encre lors du recyclage, or cet agent blanchissant est très polluant
pour les rivières et se dégrade difficilement. Le papier « gris » (peu désencré) nécessite
moins de chlore mais n'est pas toujours apprécié ou adapté aux utilisations courantes.
Verre
Il est parfois coloré ou chargé d'additif (le cristal contient 25 % d'oxyde de plomb). Son poids
élevé implique beaucoup de carburant pour son transport et il faut ensuite le fondre
à 1 550 °C pour le recycler. L'idéal serait de privilégier le système des consignesf, mais les
industriels rechignent à organiser des récupérations peu rentables commercialement et
demandant également une logistique importante (transport des bouteilles de manière à ne
pas les casser, tri par type de bouteille, nettoyage avant réemploi, etc.). L'écobilan est donc
peu aisé à établir.
Déchets résiduels ultimes
Ils sont voués à la mise en décharge ou à une valorisation énergétique. L'incinération est
peu satisfaisante car elle résulte d'un échec du recyclage (voir approche zéro déchet) et,
même avec installation de filtres, les incinérateurs produisent des volumes considérables de
rejets gazeux et solides, en partie dispersés dans l'environnement. Ces rejets contiennent
notamment des « métaux lourds », des dioxines, des composés organiques volatils (COV),
du méthane et du CO2. Au lieu de rejeter dans l'air le méthane des décharges qui contribue
fortement au réchauffement de la planète, on préfère généralement le brûler en torchère ou,
mieux, le valoriser en chaudière ou moteur pour produire de la chaleur ou de l'électricité. On
ne rejette alors que le gaz de combustion contenant principalement du CO 2, dont le potentiel
de réchauffement global est moindre, au prix d'installations plus onéreuses.

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