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Cette méthode relève d’une approche financière, en retenant les immobilisations nécessaires à
l’exploitation, valorisées à un « coût d’usage », et du fonds de roulement normatif (nécessaire à la
mise en valeur de ces immobilisations) y compris celles faisant l’objet d’un contrat de crédit-bail ou
de location de longue durée et du besoin en fonds de roulement d’exploitation normatif.
Ils se calculent comme suit :
CPNE = immobilisations d’exploitation + BFR normatif
Le principe du calcul des CPNE réside dans le fait que l’acquéreur va payer les actifs dont il a
besoin pour continuer l’exploitation. Cette méthode de calcul est fort simple. Elle permet de se faire
rapidement une idée d’une valeur de l’entreprise en termes de moyens d’exploitation.
Sont ainsi exclus les actifs qualifiés de hors exploitation, soit ceux qui ne sont pas
indispensables au bon fonctionnement de l’activité économique et ceux qui ne concourent pas au
dégagement d’un revenu d’exploitation. Le montant des CPNE correspond ainsi à ce que l’on peut
également dénommer l’actif économique. On notera que dans le cas de comptes consolidés, la
contrepartie des titres de participation des comptes sociaux se trouve incluse dans le montant de
l’actif économique, seuls subsistent dans les actifs financiers, les titres mis en équivalence et les prêts
consentis.
Le montant des immobilisations nettes inclus les plus ou moins-values sur actif telle que
déterminées pour le calcul de l’actif net réel.
On retrouve le montant de l’actif réel à partir de la relation suivante
Les dettes financières nettes corrigées correspondent aux dettes financière stables évaluées à
leur valeur de marché auxquelles on ajoute les avances de trésorerie à court terme déduction faite des
liquidités et ajustées des éventuelles corrections portant sur le calcul du BFE normatif.
Ramené à une unité de production, le besoin en financement d’exploitation (BFE) correspond au
montant qu’il faut investir avant d’obtenir le premier dirham de recettes d’exploitation et peut être
calculé à partir des comptes de bilan comme suit :
BFE= Actifs court terme d’exploitation – passif court terme d’exploitation.
Informations complémentaires :
Néanmoins, cette approche admet quelques limites du fait qu’elle ne donne pas la valeur des
fonds propres, mais seulement la masse des capitaux nécessaires pour créer une entreprise ayant les
mêmes caractéristiques que l’entreprise concernée. La difficulté majeure de détermination des CPNE
étant correcte du besoin en fonds de roulements (BFR).
Premièrement, nous avons la valeur substantielle brute (VSB) que selon Hirigoyen et
Degos est définit comme suit :« la valeur substantielle réduite comme la VSB corrigée
des dettes en général sans intérêts, notamment la valeur des capitaux laissés gratuitement
à la disposition de l'entreprise par ses dirigeants et du crédit interentreprises obtenu des
fournisseurs dans des conditions plus favorables que la moyenne ».
La valeur substantielle nette correspond alors à l'ANC plus les biens loués ou
éventuellement prêtés, c'est-à-dire la valeur substantielle brute moins les dettes.
Les effets escomptés non échus, les biens en location, les biens en crédit-bail ainsi que
les frais d’établissement font partie de la valeur substantielle brute. Par contre, le fonds
commercial, les actifs fictifs, les actifs hors exploitation, les écarts de conversion
n’intègrent pas la VSB sauf s’ils concernent les comptes d’actifs qui sont remis en valeur
brute avant intégration des gains ou pertes de changes latents.
Deuxièmement la notion de capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE) a
été introduite par Barnay et Calba. Elle représente le montant des capitaux à long terme
indispensable au fonctionnement normal de l’entreprise, soit la masse des ressources
nécessaires pour financer les investissements et le besoin en fonds de roulement (BFR)
normatif afin que l’entreprise soit en équilibre financier.
Les CPNE seront égaux à la VSB minorée des financements générés par
L’exploitation (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales, autres dettes
d’exploitation). On peut dire aussi qu’ils sont égaux aux immobilisations corrigées
majorées du besoin en fonds de roulement d’exploitation BFRE.
Estimation des CPNE et de leur résultat associé
ANEX RPA
Actifs immobilisés nécessaires à Résultat d’exploitation
l’exploitation + Charges d’exploitation non liées à
l’activité
- Produits d’exploitation non liés à l’activité
- Participation des salariés
+ Produits financiers (hors produit de VMP)
- Charges financières (hors intérêts)
+ BFR - Intérêts sur découverts
Le bénéfice économique
L’évaluation d'entreprise basée sur le patrimoine peut offrir une latitude pour utiliser les valeurs de
marché au lieu des valeurs du bilan. L'analyste peut également inclure dans la valorisation de
nombreuses immobilisations incorporelles qui ne figurent au bilan.
Cette méthode est facile dans son application et dans sa mise en œuvre pour les sociétés immobilières
et financières.
Cela dit, l'évaluation basée sur le patrimoine n'est pas sans inconvénients. Contrairement à d'autres
méthodes, telles que l'approche par le revenu, la méthode patrimoniale ne tient pas compte des
bénéfices potentiels d'une entreprise étant donné que les produits générés en interne n'apparaissent
pas dans le bilan, le processus de mesure des ressources immatérielles peut être assez compliqué.
Cette méthode suppose implicitement que la somme des parties traduit parfaitement la valeur globale
de l’entreprise, alors que la création de valeur provient également de la capacité de l'équipe
dirigeante à combiner ces actifs et à en dégager des synergies. C'est pourquoi, certaines évaluations
intègrent la notion de Good Will !
Parfois, la méthode basée sur le patrimoine devient complexe car peu d'entreprises n'ont pas le niveau
d'objectivité et de précision requis pour estimer leur valeur réelle. Cette méthode donne des
informations mais ne saurait suffire. C’est la raison pour laquelle d’autres approches viennent en
appui.