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La communication des corrigés du DCG sur Compta Online a pour seul but d'aider et
d'informer les professionnels et futurs professionnels dans la préparation de leur examen.
A lire :
G
C
Avertissement
/D
Ce document est une proposition de corrigé fournie uniquement à titre indicatif et ne se
substituant évidemment pas aux corrigés officiels. Nous avons pris le parti de privilégier
une approche pédagogique, centrée sur la solution et permettant un entraînement à
m
l’épreuve efficace, plutôt qu’une rédaction détaillée des réponses aux différentes
questions. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos remarques, suggestions, réactions
co
ou propositions d’amélioration de ce nouveau format de corrigé !
e.
lin
AVANT DE DÉMARRER : QUELQUES RAPPELS MÉTHODOLOGIQUES
on
a-
Conseil : Selon les conseils du jury aux candidats, « les questions relevant de la
technicité du contrôle de gestion pèsent autant que celles relevant de l’analyse,
pt
Le jury recommande par ailleurs de traiter les questions dans l’ordre du sujet,
.c
« car celui-ci permet souvent d’entrer plus aisément dans la logique du cas ».
w
w
w
G
C
/D
m
co
e.
lin
on
a-
CHARTE GRAPHIQUE
pt
m
G
C
1.1. CALCULER LES COÛTS, LES MARGES ET LE RÉSULTAT DU MAGASIN
/D
D’AUBETERRE-SUR-DRONNE.
m
co
e.
lin
on
La location des vitrines et des machines entre bien dans la catégorie des charges fixes
spécifiques. S’agissant d’un montant mensuel, il convient de le multiplier par 12 pour obtenir
le montant annuel.
a-
● Total : 56 400€
.c
w
w
w
G
Prix de vente 2,50 3 2 -
unitaire
C
Quantités 20000 15500 7500
/D
43000
m
Coût variable 12000 10850 3750 26600
co
(production)
d’affaires)
point 1)
m
communes (voir
point 2)
w
G
C
Page 99
/D
m
co
e.
● Seuil de rentabilité = Charges fixes / Taux de marge sur coûts variables = (16 800 + 56
lin
400) / (79 325 / 111 500) = 102 891€
● Marge de sécurité = Chiffre d’affaires - seuil de rentabilité = 111 500 – 102 891 = 8
609€
on
● Indice de sécurité = Marge de sécurité / Chiffre d’affaires = 8 609 / 111 500 = 0,077 =
7,7%
a-
● Indice de prélèvement = Charges fixes / Chiffre d’affaires = (16 800 + 56 400) / 111 500
= 0,6565 = 66%
pt
G
● LE RISQUE D’EXPLOITATION.
C
/D
1) Pertinence de la méthode de calcul de coût
La méthode des coûts spécifiques constitue une approche
m
intermédiaire entre la démarche des coûts variables et celle des coûts
directs. Dans les deux cas, une large partie des charges est exclue de
co
l’analyse, ce qui conduit le contrôleur de gestion à s’écarter de
beaucoup d’un raisonnement exhaustif. La méthode des coûts
spécifiques constitue une méthode hybride permettant une analyse
Page 109 et 110
[...]
e.
plus fine des coûts par produit.
produits.
Dans le cadre d’une entreprise comprenant plusieurs établissements,
le calcul des marges sur coûts spécifiques par unité renseigne la
a-
On note que la rentabilité des granités est nettement inférieure à celle des autres produits
(au moins 10 points de moins). L’abandon de ce produit permettrait d’améliorer le taux de
w
3) Risque d’exploitation
G
Le résultat global apparaît faible au regard du chiffre d’affaires dégagé, et le seuil de
C
rentabilité élevé. Une baisse limitée de chiffre d’affaires (-8 609€) entraînerait par ailleurs une
/D
situation déficitaire. Globalement, le risque d’exploitation est donc relativement élevé.
m
co
e.
lin
on
a-
pt
o m
.c
w
w
w
G
2.1. METTRE EN ŒUVRE LA MÉTHODE DE CALCUL DE COÛT ENVISAGÉE.
C
/D
L’approche coût cible s’inscrit véritablement à l’opposé de la fixation
traditionnelle du prix de vente et consiste à étudier le prix acceptable
par le client et les attributs souhaités du produit.
m
Ce prix cible est ensuite diminué de l’objectif de marge de l’entreprise
et permet d’obtenir le coût cible vers lequel on doit tendre. Ce coût
co
plafond imposé par le marché est ensuite éclaté composant par
Page 375
composant, en fonction des attentes de la clientèle selon les principes
de l’analyse de la valeur.
e.
lin
1) Calcul du coût cible
on
G
Suremballage 0,30€
C
Total 1,98€
/D
m
co
3) Décomposition des attentes par composant
Pourcentage à e.
Crème glacée Emballage Suremballage
lin
répartir
19%
18%
Environnement 45/300 = 15% 15% x 20% = 3% 15% x 40% =6% 15% x 40% = 6%
o
G
Coût cible 1,93 x 79,2% = 1,93 x 12,8% = 1,93 x 8% = 1,93
C
1,53€ 0,25€ 0,15€
/D
Ecart -0,45€ 0,35€ 0,15€ 0,05
m
co
e.
lin
on
a-
pt
o m
.c
w
w
w
G
C
● Le coût estimé est globalement supérieur de 0,05€ / 2,5% par rapport au coût estimé
/D
● Cette situation générale masque des disparités importantes selon le produit :
○ le coût estimé de la crème glacée est nettement inférieur au coût cible ;
m
○ alors qu’au contraire le coût estimé de l’emballage et du suremballage sont
nettement supérieurs au coût cible.
co
● L’entreprise Langelot doit donc probablement réfléchir à la meilleure façon de
diminuer le coût de l’emballage et du suremballage, par exemple en cherchant un
nouveau fournisseur, ou en revoyant son approche innovante (pots en plastique ou
e.
pots en carton). Il faudrait alors mesurer l’impact de ce changement d’offre sur le
chiffre d’affaires.
lin
on
a-
pt
o m
.c
w
w
w
Avantages
G
Les méthodes traditionnelles, telles qu’elles ont été appliquées par
les entreprises, focalisent sur la partie productive du produit et
délaissent tout ce qui se situe en amont. Elles oublient de ce fait une
C
partie importante des causes des coûts que sont la conception et
Page 373 à 378
l’industrialisation du produit.
/D
[...]
De nombreux exemples de succès peuvent témoigner de l’intérêt
m
à prêter à cette méthode qui s’inscrit comme un véritable outil
stratégique pour piloter le couple valeur/coût qui a donné naissance
à un nouveau modèle économique, le low cost.
co
[...]
Pour exemple, les industriels allemands présents sur des marchés à
forte valeur technologique ont péché parfois par excès de
e.
technicité, offrant des produits très sophistiqués dépassant
largement les exigences des consommateurs. La vision des acteurs de
lin
l’entreprise était trop orientée vers l’interne, alors que celle-ci doit
être focalisée sur le marché et plus précisément le client final.
Inconvénients / risques
on
[...]
Pour parvenir à adopter la démarche du coût cible, il est nécessaire
pt
D’autres critères pouvaient être évoqués, comme la pression sur les salariés pouvant résulter
o
d’une approche trop centrée sur les coûts, ou le risque de perte de qualité des produits.
.c
w
w
w
G
3.1. DÉTERMINER LA MASSE SALARIALE PRÉVISIONNELLE POUR 2021 ET SES
C
ÉVOLUTIONS POUR L’HYPOTHÈSE ÉMISE PAR LE CSE.
/D
1) Calcul de la masse salariale 2021 avec l’option du CSE
● Masse salariale effectif stable : 78 100 x 9 + 78 100 x 3 x 1,04 = 946 572€
● Masse salariale nouveaux entrants : 3 x 2 100 x (1 x 2 + 1,04 x 3) = 32 256€
m
● Masse salariale 2021 : 946 572 + 32 256 = 978 828€
co
2) Calculs préalables à la décomposition des effets
● Indice au 31/12/2020 : 100 e.
● Indice au 31/12/2021 : 104 (augmentation de 4%)
lin
● Coefficient multiplicateur (9 mois à 100 et 3 mois à 104, car augmentation de
4% au 1er octobre 2021) : (9 x 100 + 3 x 104) / 100 = 1 212 / 100 = 12,12
on
= 1,0297 → 2,97%
w
w
w
G
C
[La] date d’intervention d’une variation et son ampleur sont deux
éléments essentiels de la discussion salariale. Pour mieux saisir leur
/D
importance, il convient d’examiner avec précision l’incidence des
variations de la valeur du point sur la masse salariale.
m
Page 300
co
1 ) Comparaison des options
e.
Option direction Option CSE
lin
Total masse salariale 2021 984331€ 978828€
on
2) Note de synthèse
o
Avec l’option du CSE, la masse salariale 2021 devrait être de 978 828€, contre 984 331€ avec
l’option de la direction, soit une différence de 5 503€ ou 0,56% (l’option CSE étant la moins
.c
coûteuse). A court terme, l’option CSE est donc la plus favorable sur le plan financier. On note
toutefois l’écart important sur l’effet report, qui laisse penser que l’impact financier sera plus
w
L’effet niveau peut cependant avoir un impact psychologique plus fort sur les salariés, avec
une augmentation nominative plus importante. Présentée correctement, cette option (celle
w
Plus globalement l’entreprise doit veiller à ne pas créer une situation de blocage avec le CSE,
qui dégraderait le climat social au sein de l’entreprise et pourrait avoir des conséquences plus
profondes.
G
4.1. DISTINGUER ET CARACTÉRISER LES DIFFÉRENTS CENTRES DE RESPONSABILITÉS
C
DE LA SOCIÉTÉ LANGELOT.
/D
On peut recenser 5 types de centres de responsabilité selon
l’étendue et la nature des variables maîtrisées [...] (par ordre
m
croissant d’autonomie et de responsabilité) :
● les centres de coût ;
co
● les centres de dépenses discrétionnaires ;
Page 139
● les centres de recettes ou de chiffre d’affaires ;
● les centres de profit ;
e.
● les centres d’actifs ou d’investissements.
lin
→ Dans la société Langelot, on relève les centres suivants :
on
G
La responsabilité des dirigeants de ces centres est [...] limitée aux
dépenses mais celles-ci ne présentent pas de lien évident avec le
niveau d’activité de l’entreprise. La mesure de performance ne peut
C
donc pas reposer sur des standards de coût. [...] L’attention du
Page 140 et 141
contrôleur de gestion portera davantage sur :
/D
● le bien-fondé des actions entreprises ;
● le respect des procédures d’appel d’offres et d’attribution des
m
marchés ;
● le respect des devis des prestataires de services ;
● le suivi post action visant à enrichir le savoir décider et
co
mesurer les retombées ;
● l’analyse de la valeur des prestations.
Centre d’investissements
e.
● retour sur investissement (bénéfice de l’unité /
investissements)
lin
● niveau des cash flows
● VAN
● bénéfice résiduel
on
Centre de coût
● écart coût réel / coût budgété
● taux de rebut
a-
● défauts
● respect des délais
pt
Centre de recettes
La mesure de performance portera sur un objectif global de chiffre
d’affaires assorti d’objectifs précis par type de produits, de clients, de
m
● coûts de fabrication ;
● coûts de fonctionnement.
w
w
w
Missions
G
Le contrôleur de gestion peut espérer légitimement être responsable
du système d’information de gestion de l’entreprise.
Il devient alors :
C
● le concepteur ou le co-concepteur du système d’information
Page 23 et 24
et a pour tâches :
/D
○ la définition et la qualification des centres de
responsabilité en fonction de l’organigramme qu’il
m
peut faire évoluer compte tenu des attributions
réelles ;
○ la construction du réseau analytique d’information
co
autorisant la ventilation des charges de la
comptabilité financière ;
○ l’établissement des standards et leur révision ;
e.
○ la construction de l’articulation budgétaire ;
○ l’élaboration des tableaux de bord et donc des
lin
indicateurs de performances ;
● le gestionnaire ou co-gestionnaire du système d’information
et assure la coordination et la circulation des informations. Il
on
● qualités techniques ;
● bonne culture technologique ;
● capacité d’observation ;
m
● empathie ;
● dialogue ;
o
● pédagogie ;
● discrétion.
.c
w
w
w
G
5.1. CALCULER ET INTERPRÉTER LA PROBABILITÉ QUE LE POIDS NET DES BACS SOIT INFÉRIEUR À
C
440 G.
/D
Soit X la variable aléatoire suivie par le poids net des bacs de 450 g.
m
P (X < 440) = P(T < (440 – 450) / 8) = P (T < - 1,25) = 1 – P(T < 1,25) = 1 – 0,8944 = 0,1056
co
Ce risque est donc de 10,56%, ce qui semble particulièrement élevé, et donc potentiellement
générateur de litiges avec les clients.
e.
lin
5.2. DÉTERMINER ET INTERPRÉTER UN INTERVALLE DE CONFIANCE, PERMETTANT
on
G
C
5.3. RÉDIGER UN RAPPORT DE 10 À 15 LIGNES ENVIRON POUR RÉPONDRE AUX
/D
ATTENTES DE DENIS LANGELOT CONCERNANT LES ENJEUX SUR LA MISE EN PLACE
D’UNE DÉMARCHE DE QUALITÉ TOTALE POUR LA SOCIÉTÉ LANGELOT.
m
Intérêt de la mise en place d’une démarche qualité
co
Page 360 et 361 e.
lin
on
a-
pt
o m
techniques statistiques ;
● diagramme Ishikawa (schéma causes effets ou arêtes de
poisson) ;
● coût de certification ;
● coût de détection des défauts, rebuts.
G
C
/D
m
co
e.
lin
on
a-
pt
o m
.c
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