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Introduction : L’âge de la Terre est estimé à 4.5 milliard d’années. Le premier être vivant surnommé LUCA
(=Last Universal Common Ancestor) serait apparu entre 3.8 et 3.7 milliard d’années. Depuis cette date, les
êtres vivants n’ont pas cessé de se diversifier et d’évoluer, particulièrement depuis 600 millions d’années.
L’évolution constitue un puissant outil de compréhension de cette biodiversité. Les outils mathématiques
permettent de proposer des modèles afin de décrire les variations des populations au cours du temps.
La biodiversité est la diversité du vivant. Elle se définit à l’échelle des écosystèmes, des espèces et de la
génétique. La biodiversité actuelle correspond à la diversité qui existe aujourd’hui dans le monde vivant.
Celle-ci varie au cours du temps : des espèces apparaissent, se diversifient et disparaissent pour laisser la
place à d’autres !
-la richesse spécifique : Sur Terre, le nombre d’espèces est estimée à environ 10 millions ! Actuellement,
seulement 1,9 milions de ces espèces sont connues et recensées.
-l’abondance d’une population : on peut parler d’effectif d’une population (nombre d’invididus) ou par
-l’abondance relative de différents groupes d’espèces : cad en proportion du nombre total d’échantillons.
1-1 Evaluer l’importance de la biodiversité : les méthodes de mesure SVT_01 Evaluer la biodiversité
Il existe plusieurs méthodes permettant d’évaluer la biodiversité. Le choix de la méthode utilisée dépend
évidemment de ce que l’on recherche :
-Les quadrats ou les transects : Un quadrat est une surface carrée ou rectangulaire au sol, dans
laquelle un relevé exhaustif des espèces présentes est réalisé. Il peut être en bois, en métal ou en
plastique et permet donc d’isoler un échantillon.Le quadrat est adapté à l’échantillonnage des plantes,ou
des animaux lents (myriapodes ou insectes). Un transect est un trajet suivi dans un écosystème : on relève
tous les êtres vivants observés en suivant ce transect.
-Le dragage, la récolte à vue, l’aspiration sous-marine : Ces techniques permettent de collecter des
échantillons d’espèces marines. Ces méthodes sont utilisées suivant le lieu de vie et la taille des espèces
marines à étudier. Une fois récoltés, certains échantillons sont ensuite triés, photographiés et traités , ou
peuvent être utilisés pour identifier les allèles présents.
-Le barcoding : Cette technique moléculaire consiste à identifier une espèce en comparant une courte
séqeunce de son ADN à toutes les séquences connues d’ADN rassemblées dans une banque de données
, comme si l’on scannait son code –barres génétique. En comparant toutes les séquences d’ADN
retrouvées dans un échantillon d’eau ou de sol à cette banque de données, les chercheurs peuvent
identifier les espèces qui se trouvent dans cet échantillon : c’est le métabarcoding. Méthodes cependant
coûteuses et qui ne peuvent pas remplacer complètement les reconnaissances sur le terrain!
Pour en savoir plus :
Comment évaluer la biodiversité : https://www.sciencesetavenir.fr/videos/la-biodiversite-comment-la-
mesurer_mmpzzx
La bioacoustique , une méthode en plein essor ! : https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-biodiversite-sur-ecoute
Les techniques d’échantillonnage en Martinique : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=10118
1-3 Evaluer les fluctuations: l’intervalle de confiance pour estimer la proportion d’un caractère
A partir d’un échantillon, on peut estimer la proportion d’individus au sein d’une population portant un
caractère phénotypique donné, avec une certaine incertitude. Cette dernière est précisée par un intervalle
de confiance. Plus la taille de l’échantillon est grande, plus l’estimation est précise.
Des modèles mathématiques permettent de suivre la composition génétique d’une population pour
identifier l’action des forces évolutives.
Le modèle de Hardy-Weinberg est un modèle mathématiques théorique qui permet de décrire, sous
certaines conditions, l’évolution génétique d’une population.
Ces conditions sont :
-les mâles doivent s’accoupler au hasard avec les femelles
-la population doit être de grande taille
-absence de forces évolutives comme la migration, la dérive génétique , les mutations ou la sélection
naturelle.
L’équilibre de Hardy-Weinberg : Sous les conditions précédentes, les fréquences alléliques restent
stables au cours des générations . Cet équilibre est régit par des formules mathématiques :
P2+ 2PQ + Q2
Conclusion : Ainsi, le modèle mathématique de Hardy-Weinberg utilise la théorie des probabilités pour
décrire le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. En assimilant les
probabilités à des fréquences pour des effectifs de grande taille (loi des grands nombres), le modèle prédit
que la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre sous
certaines conditions (absence de migration, de mutation et de sélection). Cette stabilité théorique est
connue sous le nom d’équilibre de Hardy-Weinberg.
L’écart de l’équilibre de Hardy-Weinberg : Contrairement à ce que prédit le modèle d’Hardy-Weinberg,
la composition génétique des populations d’une espèces change de génération en génération ! Ceci
est expliqué par le fait que les conditions du modèle sont rarement respectées. En effet, les populations
subissent le plus souvent les effets de forces évolutives (sélection naturelle, dérive génétique, mutations,
migration).
III Une biodiversité à protéger SVT_04 L’impact des activités humaines
Certaines activités humaines ont des conséquences néfastes sur la biodiversité (pollution, changement
climatique, surexploitation..) peuvent ainsi conduire à l’extinction d’espèces.
La fragmentation des habitats : Certaines actions humaines comme les constructions, les champs et les
routes modifient les habitats et les fragmentent ! Cette fragmentation d’un habitat en plusieures zones
isolées , réduit la surface disponible pour les espèces.
L’appauvrissement de la diversité génétique : Aussi, les populations fragmentées sont de plus petit
effectif, ce qui provoque une dérive génétique plus importante et une perte de diversité génétique. Cela
entraîne un risque d’extinction des espèces !
Des mesures pour préserver la biodiversité : Des mesures de gestion durable comme la mise en place
de réservoirs de biodiversité ou des corridors écologiques, ainsi que les données recueilliées par les
scientifiques, permettent de limiter les effets de cette fragmentation.
Schéma bilan :
Voir exercice d’application : TRAVAIL MAISON La fragmentation de l’habitat : effet sur la biodiversité.+
FICHE 2 EXERCICES