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I.1.2.1.variation saisonnière
Le débit représenté ci-dessus est destiné pour une certaine agglomération, qui est une
moyenne pouvant avoir des niveaux de pointe plus élevés dans certaines périodes.
I.1.2.2.variation journalière
Chapitre I : ALIMENTAION EN EAU FROIDE
𝐺𝑚𝑎𝑥
𝐾𝑗 = = 1,4 → 1,6
𝐺𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
La variation journalière est caractérisée par le coefficient « Kj » qui est appelé
coefficient de non-conformitéjournalière. Il représente le rapport entre le débit de
consommation correspondant le jour de pointe et le débit moyen. Ce coefficient résulte des
statistiques par la prise en considération des facteurs discutes auparavant.
Il faut noter que les heures de pointe varient selon le régime de consommation et les
statistiques en question sont valables pour les bâtimentsà usage d’habitation ou industriels et
dépendent du régime de fonction de l’installation.
𝐺𝑚𝑎𝑥 ,ℎ = 𝐾ℎ ∗ 𝐺𝑚𝑜𝑦 ,ℎ
𝐺𝑚𝑎𝑥 ,ℎ 𝐺𝑚𝑜𝑦 ,ℎ
𝐺𝑚𝑜𝑦 ,ℎ = 𝐾 = 𝐾𝑗
24 24
𝐾ℎ
𝐺𝑚𝑎𝑥 ,ℎ = 𝐺𝑐𝑎𝑙 𝐺𝑐 = 𝐾𝑗 𝐺
24 𝑚𝑜𝑦 ,ℎ
Dans cette relation « Gmoy» journalier est connu pour certains types de bâtiments et le
climat respectif.
« Kj » dépend aussi du climat et surtout des mois correspondant le programme des
employés ..etc.
Pour les branchements et le réseau intérieur, le débit de calcul (G C) du réseau peut être
défini d’après des estimations en tenant compte des appareils sanitaires installés.
Lorsqu’une tuyauterie alimente une production d’eau chaude et unedistribution d’eau froide,
on ne compte les appareils qu’une seule fois.
Chapitre I : ALIMENTAION EN EAU FROIDE
La formule utilisée dans ce tableau pour le calcul des coefficients desimultanéité est :
0,8
𝑌=
𝑋−1
Pour C 1 : on ne tient pas compte de la production d’eau chaude.
Pour C 2 : on alimente en eau froide la colonne B3 (12 appareils) eten eau chaude les appartements
de la colonne A3 (8 appareils), onpourra garder le même diamètre que C 1 ou le réduire.
Pour C 3 : tous les appareils ne sont pas alimentés en eau chaude,on a 4 appareils (douche,
lavabo, évier et lave main) par appartementF2 :
– débit de base = 0,70 l/s.
– soit pour 4 F2 : 16 appareils, un débit de base de 2,8 l/s.
– débit probable = 2,8 × 0,207 = 0,578 l/s.
On peut traduire ces formules sous la forme d’abaques dont l’usage est plus pratique (Figure 2 et 3).
Il existe différentes manières et formules pour calculer les diamètres et les pertes de
charge (Flamand, Colebrook…). On préfère de garder les formules préconisées par le DTU 60. 11.
Pour les tuyauteries d’eau chaude, il faudra prendre en compte l’entartrage prévisible,
ce qui augmentera les pertes de charges.
Si le point le plus défavorisé se trouve au dernier étage d’une villa de 2 étages (hauteur
statique 7 m), la pression à l’origine (au compteur) devra être de : 0,7 + 0,187 + 1,5 = 2,38 bar.
La pression au point de puisage (non compris les pertes de charge de la robinetterie) sera de :
2,38 – 0,7 – 0,187 = 1,5 bar.
En reprenant l’exemple précédent, si on considère :
• que la pression à l’entrée de chaque F2 doit être d’au moins 1 bar ;
• que l’appartement le plus défavorisé est celui situé au bout de la colonne B1 ;
• que les longueurs de tuyauteries sont : A1/B1 = 4 m, A2/B2 = 1 m, A3/ B3 = 3 m, C1 = 6 m, C2
= 10 m, C3 = 3 m ;
• que la vitesse de l’eau devra être inférieure à 1,5 m/s dans les colonnes et 2 m/s dans les
sous-sols ;
• que la pression statique nécessaire pour atteindre le dernier étage doit être de 0,8 bar.
On pourra, à l’aide de l’abaque (figure 2) trouver, pour chaque partie de l’installation,
les diamètres minimaux et les pertes de charge par mètre en fonction de la vitesse maximum
de l’eau et du débit probable. Les résultats obtenus sont résumées dans le tableau suivant:
L’abaque permet donc de choisir les diamètres des tuyauteries et de contrôler les pertes
de charges et les vitesses.
Dans le cas particulier des immeubles de grande hauteur (plus de 10 étages), il faudra
prévoir l’installation de détendeurs dans les étages inférieurs pour limiter la pression à 4 bar ou
une gestion des pressions par zones.