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Robert Desnos es uno de los primeros poetas que formaron parte del grupo de los
surrealistas. Fue apresado y conducido a un centro de concentración alemán hacia el
1944-45 de donde salió muy enfermo y murió poco después.
Ici on a le système qui pourrait être désigné comme une sorte d’amusement
poétique.
« d’une femme plus belle que la qui bêle » (bêler= balar). Do, re, mi, fa sol, LA :
La qui bêle.
Par rapport à la ponctuation, comme on avait déjà vu dans des autres poèmes
comme ceux de Paul Éluard, on accepte comme tout à fait normal la suppression
de la ponctuation, ou au moins une partie de la ponctuation.
« ricochez sur la vie ». Comme quand on jette une petite pierre sur la rivière et
elle fait des petites sautes sur l’eau. Cela est ricocher.
Dans la dernière partie du poème, il y aussi une importance marque phonétique. On
trouve des associations phonétiques avec lesquelles on peut associer des différents
mots.
Si on observe le poème, on se rend compte qu'il n'a pas la forme classique du poème.
Il n'a pas de strophes, de rimes, de vers.
Le poète s'adresse à sa muse, celle qui lui inspire le poème, qui suscite ses douleurs
amoureuses. Le poète évoque à la fois la douleur et la joie à habiller cette muse. La
muse du poète est, ici, la douleur de l’amour.
4) De 'votre fard" a tous vos bijoux", quel est le champ lexical dominant ? Selon vous,
y-a-t-il un lien avec le thème de la douleur ?
Le lien avec la douleur est difficile à trouver, mais on peut penser qu'il est angoissé par
la séparation d'avec cet amour qui lui cause tant de joie qu'il est joyeux et inspirè. Il est
à la foi triste et joyeux.
C'est le poète qui est représenté par le pronom "mon" et les douleurs par le pronom
"vous".
Le sentiment associé est la joie : « mon rire et ma joie », « mon rire et mes joies ». On
ne s'attend pas à trouver ce sentiment dans un poème qui exprime la déception
amoureuse.
https://commentairecompose.fr/j-ai-tant-reve-de-toi/#:~:text=La%20r%C3%A9p
%C3%A9tition%20%C2%AB%20J'ai%20tant,deviendrais%20%C2%BB%2C
%20%C2%AB%20pourrais%20%C2%BB
A. Le lyrisme amoureux.
Cependant, l'amour du poète pour celle qu'il aime paraît fragile. La composition en
courts paragraphes, qui laissent le blanc envahir la page et même menacer la parole
poétique, en est le reflet. La fragilité de l'amour se lit aussi dans les modalités de doute
qui structurent le poème : la question initiale ("est-il encore temps d'atteindre ce corps
vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère ?") place le
poème sous le signe de l'inquiétude ; la répétition des adverbes "peut-être" et "sans
doute" scandent alternativement le poème. Enfin, l'amour est fragile parce qu'il s'inscrit
dans l'éphémère, dans l'"aujourd'hui". Les formules sont nombreuses pour indiquer la
brièveté de l'amour : de l'interrogation ("est-il encore temps [...] ?") au constat ("il n'est
plus temps").
Transition : Le poète semble se déclarer et évoquer son amour dans une complicité
avec le lecteur. Pourtant, l'amour réel déçoit : il oscille entre le doute et l'angoisse de la
fin. Ainsi l'amour ne semble s'épanouir que dans l'écriture et non dans la réalité.
B. La conquête de l'éternité.
Conclusion : Dans un premier temps, le poème offre une vision pessimiste de l'amour,
fragile, voire impossible. Mais il réconforte ensuite le lecteur, qui s'est identifié au sujet
lyrique qui n'embrasse que des ombres, en lui offrant un amour véritable et durable,
dans l'imaginaire et la création littéraire.
Par ce poème lyrique, Desnos s'inscrit dans la longue lignée des poètes qui n'ont
cessé de chanter l'amour et ses ambiguïtés.
https://www.ladissertation.com/Litt%C3%A9rature/Litt%C3%A9rature/Analyse-
de-po%C3%A8me-les-espaces-du-sommeil-406430.html#:~:text=On%20le
%20retrouve%20dans%20son,dans%20un%20ou%20plusieurs%20r
%C3%AAves.&text=Dans%20ce%20texte%2C%20il%20y,au%20r%C3%AAve
%20et%20au%20surr%C3%A9alisme
Anaphore de « dans la nuit » + le titre avec le terme « espaces » : la nuit est conçue
plus comme un lieu que comme un moment.
Les deux références aux yeux fermés (« mes yeux clos » v.33 et « quand je ferme les
yeux » v.20) provoquent le jaillissement d’images heureuses : les « floraisons » et le
visage de la femme aimée → paradoxe qui rend la nuit toute-puissante.
Les cinq sens sont sollicités : l’ouïe est le sens plus sollicité (« Un air de piano, un éclat
de voix./ Une porte claque. Une horloge. » ,« le chant du coq » v.18, « le cri du paon »,
« les bruits ») ; la vue (« lumière », «yeux », « figures » + description des « merveilles
», des « forêts »...) ; le toucher (« heurtent », « frisson », « mains qui se serrent », «
palpable ») ; l’odorat (« parfums ») → un univers total, complet.
De nombreux éléments sont au pluriel : « les forêts » v.3, « les trains et les bateaux »
v.10, « des pays inconnus » v.22, « les parfums » v.25, etc.
La nuit donne accès à des « espaces » multiples, au monde entier, au cosmos même :
x répétition de « pays » dans « pays où il fait jour » (v.10) et « pays inconnus » (v.22),
x « les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes,
des herbes, des poumons de millions et millions d’êtres » (v.40) : gradation (du plus
grand au plus petit) : la nuit permet de tout embrasser.
Elle permet aussi un voyage dans le temps : « le chant du coq d’il y a 2000 ans » v.25,
« les derniers souffles du crépuscule et les premiers frissons de l’aube » v.11-12
Le nom « merveilles » est utilisé en début et en fin de poème (v.1 et 43)→ place
importante accordée à ces merveilles (dans le sens de beauté extraordinaires)
Evocation de phénomènes naturels traditionnellement associés à la beauté : « le
crépuscule » et « l’aube » v.11-12, des « floraisons » v.20, les « étoiles » et « la mer »
v.40 ; des créations humaines également associées à la beauté, à l’art : « un air de
piano » v.14 et des « feux d’artifice » v.21.
Des belles images : « l’âme palpable de l’étendue » v.24 ou « les parfums du ciel et
des étoiles » v.25
couplets et refrains
Anaphore de “Il y a toi” : présence obsédante, qui remplit tout et se suffit à soi-même :
phrase réduite au minimum, sans aucun complément. Puis « Toi qui » envahit le
poème entre les vers 30 et 38.
A partir du v.18, le « toi » prend de la consistance, elle est qualifiée par des adjectifs ou
ppes passés : « immolée » v.18, « belle et discrète » v.23, « insaisissable » v.31
Elle est perçue de manière fragmentaire : « ton visage » v.33, « ton gant » et « ta main
» v.39
Anaphore lyrique : « Ô belle... » v.23 = exprime l’admiration, l’amour
Pluriel de « mes rêves » dans « présente dans mes rêves » v.30 : elle peuple
régulièrement ses rêves.
Les parallélismes jour / nuit prouvent que l’obsession ne s’arrête jamais : parallélisme
dans les expressions « dans la réalité et dans le rêve » v.31 et « aussi bien au rêve
qu’à la réalité » v.34 + «Dans la nuit il y a toi. / dans le jour aussi » v.45-46
« Toi que j’attends » : sorte de rdv amoureux voué à l’échec avec la présence de
l’horloge au v.15 (le temps passe, elle ne vient pas ?) + son [oi] qui martèle la
présence de « toi » : « voix », « moi », « parfois »
Polysémie du terme « espace » dans le titre « espaces du sommeil » : les vides, les
blancs ?
v.11-12 + v.20-21 +v.27-28, forte allitération en [s] et/ou [f] (= des sifflantes) →
insaisissable, comme un souffle
Curieux changement de personne dans les pronom du v.30 : le poète la tutoie toujours,
excepté ici avec un passage à la 3ème personne : « s’obstine à s’y laisser » (alors
qu’on attendrait « t’obstines à t’y laisser ») → effet de distanciation, éloignement de la
femme.
Répétition du modalisateur « sans doute » (v.23 et 29), qui rend incertaine la présence
de la femme.
« Toi qui es à la base de mes rêves » v.38, or le rêve chez les Surréalistes est un des
gisements de la création poétique. La femme est donc explicitement la source de la
création poétique.
Métaphore « toi […] qui secoues mon esprit plein de métamorphoses » v.38 : semble
allier deux puissances créatrices, celle de la femme qui impulse le mouvement («
secoues »), et celle du poète qui transforme cette impulsion en créations («
métamorphoses ») → l’union des deux êtres se fait dans la création poétique.
« toi qu’en dépit d’une rhétorique facile […] » v.35 : lien entre « toi » et la parole
poétique (« toi » est la source de la poésie)
https://www.etudes-litteraires.com/forum/discussion/33532/desnos-si-tu-savais
« Si tu savais »- si tu supieras-> l’irréel du présent. Cette phrase montre une sorte de
distance, d’impossibilité -> conclusion : « si tu savais mais tu ne peux pas savoir ».
Il s’agit d’être joyeuse : « et joyeuse encore comme l’heure en forme de cigogne qui
tombe de haut ». La première association est le clocher d’une église. Parfois, dans les
églises il y a des cloches où il y a des cigognes. C’est une espèce d’image visuelle.
La répétition de certains sons : voyelle « a » nasal ; « des coquilles d’huîtres qui
se brisent sous…. » on a la répétition de la voyelle ‘i’ ici.
C’est une scène, une rêverie amoureuse associe à la construction de la maison
et à celui qui est en train de la construire quand elle n’est pas encore finie.